------------------------Ellen G. White Writings (Manuscrits inédits) MI1 9 1 Manuscrits Inédits (19-96) Tome 1 2MI 9 1 Manuscrits Inédits (97-161) Tome 2 ------------------------Manuscrits Inédits (19-96) Tome 1 MI1 9 1 Présentation de cette édition en français MI1 13 1 Prologue MI1 17 1 Manuscrit 19--Le travail missionnaire personnel MI1 27 1 Manuscrit 20--La révélation divine MI1 33 1 Manuscrit 22--Déclarations utilisées dans le livre de Francis David Nichol MI1 39 1 Manuscrit 23--Concernant l'étude des prophéties MI1 51 1 Manuscrit 24--Commentaires sur Daniel 2 MI1 55 1 Manuscrit 25--Les piliers et les chevilles du message MI1 63 1 Manuscrit 26--Déclarations sur le livre Thoughts on Daniel and the Revelation MI1 69 1 Manuscrit 27--Conseils sur certains aspects de notre oeuvre médicale MI1 97 1 Manuscrit 28--Daniel et l'Apocalypse MI1 99 1 Manuscrit 29--L'apostasie MI1 103 1 Manuscrit 31--Les alliances MI1 119 1 Manuscrit 32--Coopération avec la W.C.T.U. et autres organisations de tempérance MI1 125 1 Manuscrit 33--Les alliances MI1 129 1 Manuscrit 34--Déclarations sur l'oeuvre à effectuer à Boston MI1 133 1 Manuscrit 35--Comment atteindre les Juifs avec nos publications MI1 135 1 Manuscrit 37--Déclarations sur The Fruitoge of Spiritual Gift MI1 147 1 Manuscrit 38--Déclarations pour l'extension de la brochure The Remnant Church not Babylon MI1 151 1 Manuscrit 39--L'organisation renforcée, établie et consolidée MI1 153 1 Manuscrit 40--Motifs de divorce, remariage après un divorce et séparation de ceux qui sont mariés, après le divorce non biblique MI1 161 1 Manuscrit 41--Matériel supplémentaire aux livres contenant le message MI1 169 1 Manuscrit 45--La pluie de l'arrière-saison MI1 175 1 Manuscrit 48--L'emploi de la dîme MI1 181 1 Manuscrit 48a--L'emploi de la dîme MI1 187 1 Manuscrit 54--La vérité, la rédemption, la dîme MI1 189 1 Manuscrit 55--L'esprit qui doit caractériser le travail des médecins adventistes MI1 209 1 Manuscrit 55a--L'alliance et le baptême MI1 211 1 Manuscrit 56--Les objectifs de notre oeuvre médicale MI1 239 1 Manuscrit 59--Déclarations sur l'église d'Oakland MI1 243 1 Manuscrit 62--Les principes de la rémunération des ouvriers adventistes MI1 257 1 Manuscrit 64--Le régime alimentaire dans les institutions adventistes et la consommation de viande, de thé et de café MI1 271 1 Manuscrit 65--Matériel pour un usage général MI1 279 1 Manuscrit 67--Matériel pour le programme de l'École du sabbat préparé par le Département de la Santé MI1 281 1 Manuscrit 69--Matériel pour le manuel de T. Housel Jemison, A Prophet Among You (Un prophète parmi vous) MI1 285 1 Manuscrit 70--Matériel pour prêcher lors de séminaires MI1 289 1 Manuscrit 73--Compilation pour notre travail auprès des Juifs MI1 291 1 Manuscrit 76--Emplacement et mission de la faculté de la Pacific Union MI1 313 1 Manuscrit 79--Extraits d'une lettre d'EIlen White pour un article de Junior Guide MI1 317 1 Manuscrit 81--Le reproche de Dieu à Laodicée MI1 337 1 Manuscrit 81a--Les églises de l'Apocalypse MI1 339 1 Manuscrit 88--Matériel pour un article du Youth's Instructor MI1 347 1 Manuscrit 89--L'évangélisation Le travail de la mère Les aveugles La pluie de l'arrière-saison MI1 351 1 Manuscrit 90--La chirurgie et les médicaments Ouvrir les fenêtres de l'âme MI1 355 1 Manuscrit 94--Matériel pour affronter la vie MI1 361 2 Manuscrit 96--L'esclavage ------------------------Présentation de cette édition en français MI1 9 1 La collection Manuscript Releases, dont le titre en français est MANUSCRITS INÉDITS, se divise en 21 tomes qui, ensemble, englobent plus de huit mille pages et approximativement mille cinq cent manuscrits. Cette série volumineuse met à notre disposition des lettres, des visions, des instructions, des conseils, des avertissements, des commentaires et des écrits d'Ellen White encore jamais publiés auparavant. MI1 9 2 Après la mort de Madame White, en 1915, les dépositaires du Patrimoine White, tout spécialement William Clarence White, furent réticents de diffuser des manuscrits qui n'avaient pas été publiés de son vivant. Ce fut en 1930, avec la mise en circulation de Médical Ministry [Ministère médical], que pour la première fois, du matériel inédit de la plume inspirée fut publié dans un livre. Depuis, le Patrimoine White s'est résolu à faire tout son possible pour que tous les manuscrits d'Ellen White soient disponibles pour toute l'Eglise. MI1 9 3 Dans MANUSCRITS INEDITS, le lecteur trouvera une quantité impres-sionnante de matériels qui, pour la première fois, voient le jour en français. La singularité de son contenu fait de cette collection un trésor d'une valeur inestimable, rempli d'instructions et de conseils pertinents pour l'Église d'aujourd'hui. La collection en anglais débuta en 1981, avec la publication du tome 1 et, en 1993, douze ans après le premier volume, le tome 21 a vu le jour, le dernier de la série. Avec ce premier tome que vous tenez entre vos mains, nous entamons la tâche qui consiste à traduire en notre langue les 21 tomes d'une collection que nous considérons comme du plus grand intérêt pour tous les frères et soeurs. Nous savons quand nous avons démarré ce travail significatif, mais ignorons quand nous le terminerons. Les douze années nécessaires aux dépositaires du Patrimoine White pour publier l'édition en anglais met en évidence comme il est délicat de travailler sur les livres de Madame White. MI1 10 1 Pour vous permettre une meilleure compréhension de l'organisation de cet ouvrage, il faut savoir que le premier tome de MANUSCRITS INÉDITS ne suit pas un ordre chronologique, comme on pourrait le croire. Cela est dû au fait qu'à l'origine, chaque manuscrit était « libéré ", c'est à dire, extrait des archives du Patrimoine White, à mesure de requêtes. Le Manuscrit 19, par exemple, est le premier manuscrit du livre que vous avez entre les mains parce qu'il fut sollicité, à la demande du pasteur évangéliste J.L. Shuler. Il fut mis à la disposition du public le 5 octobre 1945, mais son contenu inclut des informations rédigées entre 1886 et 1905. MI1 10 2 Ce premier volume de la série contient les manuscrits 19 à 96. Cependant, vous remarquerez que quelques-uns des manuscrits compris entre le 19 et le 96 ne sont pas publiés dans ce tome. Et cela pour trois raisons : la lère est que le matériel a déjà été employé précédemment dans d'autres livres. Le manuscrit 95, par exemple, n'apparaîtra pas ici parce qu'il a été publié dans Messages choisis ; la 2e raison est que le manuscrit a été inclus dans un autre manuscrit ; la 3e est que le manuscrit n'a pas encore été « libéré », c'est à dire qu'il n'a pas encore été publié, comme c'est le cas du manuscrit 50. Histoire de la traduction en français MI1 10 3 Dans son dernier testament, Madame White exprima le désir que ses oeuvres soient traduites en de nouvelles langues. Mais l'intérêt de l'Eglise pour traduire des ouvrages d'Ellen White remonte à bien plus d'années en arrière. A la Session de la Conférence générale de 1883, un accord fut établi pour « traduire en danois et en norvégiens des ouvrages qui contiennent la vérité présente ». Pour donner suite à ce qui avait été décidé, la traduction des livres d'Ellen White débuta en 1884, quand fut traduit Christian Experience [Expérience chrétienne], le premier livre qu'elle eût écrit, en 1851, et qui aujourd'hui fait partie de Premiers écrits, traduit en danois. Le premier ouvrage traduit en français est Les souffrances, la mort et le glorieux retour de Jésus-Christ, en 1890. MI1 10 4 Ces dix dernières années, les éditions LADPA ont occupé le premier rang dans la traduction en espagnol des livres de l'Esprit de prophétie. Il y a quelques années, en 2007, nous avons achevé la traduction en espagnol des neuf tomes des Testimonies for the Church (Témoignages pour l'Eglise), regroupés en trois tomes en français, mais qui condensent les neuf tomes originaux. En 2013, nous avons traduit Évangéliser les villes. Entre 2011 et 2013, nous avons publié en espagnol les deux tomes de Sermons and Talks [Sermons et discussions], ouvrage rassemblant les principaux sermons qui furent prêchés durant la vie d'Ellen White. En collaboration avec nos maison d'édition soeurs, ACES, en Argentine, et GEMA, au Mexique, nous travaillons ensemble à la publication du premier volume de Letters and Manuscripts [Lettres et manuscrits] de Ellen White. MI1 11 1 Aux éditions IADPA, nous projetions à l'origine de traduire les quatre tomes de The Ellen G. White 1888 Materials [Le matériel de Ellen G. White de 1888], une collection qui rassemble des commentaires, des sermons et des articles en lien avec le thème de la justification par la foi et la Session de 1888. Puisque je travaillais alors à la rédaction des notes du livre Christ Our Righteousness [Le Christ notre justice], de Arthur Grosvenor Daniells, je savais que 1888 Materials était une oeuvre fondamentale pour l'Eglise de notre temps. Pourtant, alors que nous étions déjà sur le point de commencer le projet, le Dr Pablo Perla, président des éditions IADPA, m'a demandé : « Quelle collection est plus avantageuse pour l'Eglise, 1888 Materials ou Manuscript Releases ? » Après avoir réfléchi à la question pendant plusieurs jours, j'ai répondu : « Je crois qu'aujourd'hui, Manuscript Releases serait un meilleur apport pour l'Eglise. C'est une collection bien plus ample et qui traite une plus grande variété de thèmes ». C'est ainsi qu'a pris forme notre nouvelle traversée éditoriale. MI1 11 2 Un pas significatif dans le processus de publication de ce livre a été fait en mai 2015. Alors que se déroulait le Comité exécutif de notre maison d'édition, le pasteur Israël Leito, président de la Division interaméricaine, a proposé que le premier tome MANUSCRITS INÉDITS soit déclaré Livre de l'année 2016 de l'Esprit de prophétie. Avec beaucoup d'enthousiasme, tous les membres présents ont approuvé le projet. Aux éditions LADPA, nous avons décidé de produire annuellement au moins un volume de cette collection. MI1 11 3 Nous avons commencé la publication de MANUSCRITS INÉDITS, conscients de la complexité de la traduction et de l'édition d'Ellen White. Outre le grand investissement financier que requière un travail de cette envergure, sont requises des personnes qui ont de bonnes connaissances linguistiques, tant en anglais qu'en français, ainsi que suffisamment de culture générale et théologique pour pouvoir saisir le sens de l'anglais du XIXe siècle d'Ellen White. Grâce à Dieu, aux éditions LADPA, nous tra-vaillons avec des personnes qualifiées pour ce type de travail. Toute oeuvre littéraire demande le travail et le sacrifice de personnes anonymes qui, en réalité, sont de vrais héros du processus éditorial. Après une traduction minutieuse par Suzanne Billiet-Babshaw, Francesc X. Gelabert, vice-président Éditorial des éditions IADPA, a réalisé une révision consciencieuse du manuscrit et l'a enrichi d'excellentes notes explicatives, en pied de page. La révision finale a été effectuée par Dina Ranivoarizaka, une des rédactrices responsables de l'actualisation des livres d'Ellen White. Enfin, en tant que directeur des livres de théologie et de l'Eglise des éditions IADPA, j'ai moi-même à ma charge toutes les étapes du projet. MI1 12 1 Nous publions MANUSCRITS INÉDITS, tome 1, avec l'assurance de mettre à la portée de nos frères et soeurs un ouvrage qui aidera nos lecteurs à mieux connaître la manière dont le don de prophétie a guidé notre Eglise. L'investissement de ressources humaines et financières est justifié puisque nous savons que la lecture des manuscrits qui intègrent ce premier volume sera une bénédiction pour l'Eglise du XXIe siècle, comme ce fut le cas pour ses premiers lecteurs. J. VLADIMIR POLANCO, RÉDACTEUR AUX ÉDITIONS IADPA. ------------------------Prologue MI1 13 1 CE PREMIER TOME [et toute la série qui comporte jusqu'à présent 21 tomes en anglais, en édition simple et limitée] présente un matériel auparavant inédit provenant des archives des manuscrits et lettres d'Ellen White. Ce matériel a été publié et employé de différentes manières comme, par exemple, dans des sermons, des travaux de recherche d'étudiants en Théologie, des thèses de doctorat et dans la publication d'éditoriaux de revues. Etant donné la diffusion maintenant plus large de cet ouvrage, le lecteur pourra connaître les antécédents historiques concernant les ressources du White Estate (Patrimoine White) et les normes régissant leur accès. MI1 13 2 Au décès d'Ellen White, en 1915, les archives des manuscrits et des lettres du coffre-fort d'Elmshaven contenaient quarante mille pages de documents qu'elle avait dactylographiés. Ellen White et ses employés utilisaient ces archives, avec leurs fiches de 10 x 15 cm, pour le travail de routine, ainsi que pour la préparation d'articles et de livres. Selon ses propres déclarations à la fin de sa vie et selon ses dernières volontés pour établir le Ellen G. White Estate (Patrimoine d'Ellen G. White) - plus connu comme le White Estate (Patrimoine White) - on comprit que ces archives resteraient utiles avec le temps, en particulier afin que le White Estate puisse continuer à accomplir sa mission. MI1 13 3 Comme dans les premiers tomes, le matériel actuellement disponible dans les autres publications n'a pas été inclus dans celui-ci. Dans quelques cas, aucun numéro de parution n'a été attribué à certains matériels pris en considération et assignés. Et ces derniers n'ont pas non plus été réaffectés. Jusqu'en 1938, seuls les extraits destinés à un usage public sont « parus ». A commencer par le manuscrit inédit n° 927 dans lequel le Patrimoine White a « fait paraître » le plus de lettres et de manuscrits entiers possible, même si seuls quelques paragraphes particuliers avaient été demandés. MI1 13 4 Après que les archives du Patrimoine White furent emmenées à Washington, en 1938, on les ajouta aux documents supplémentaires de la plume d'Ellen White qui étaient jusqu'alors restés manuscrits et qui n'avaient pas été dactylographiés. Il s'agissait surtout d'un matériel à ca-ractère biographique, sous forme de notes dans des agendas, des journaux et des lettres aux membres de sa famille. MI1 14 1 Bien qu'on appelle souvent la collection complète de manuscrits et de lettres « le dossier des manuscrits », le matériel se divise en deux sections: MI1 14 2 - Les Manuscrits d'Ellen White MI1 14 3 - Les Lettres d'Ellen White. MI1 14 4 La section « Lettres » contient des missives d'Ellen White adressées soit aux présidents de la Conférence générale, soit aux membres d'église ou à ses enfants. Ces courriers sont remplies d'instructions et de conseils concernant la direction de l'oeuvre de l'Eglise, de normes à appliquer, d'expériences de personnes impliquées dans le travail de l'Eglise (avec parfois des mots de correction et de réprimande), d'instructions aux responsables d'institutions et de l'évangélisation, de témoignages personnels (souvent confidentiels par essence) traitant peut-être de sujets propres à la personne concernée et à Dieu uniquement, ainsi que de lettres donnant des nouvelles à la famille. Le sacré et le profane MI1 14 5 Tout le matériel de ces lettres était-il inspiré ? L'espace imparti empêche une réponse exhaustive, mais Ellen White, ses employés, ainsi que nos ouvriers ont tracé une ligne entre « le sacré et le profane ». Il n'est pas difficile d'appliquer ce principe, surtout quand on sait qu'Ellen White évitait de donner l'impression que ses idées personnelles dans ses écrits étaient des conseils inspirés du Seigneur. A une occasion, elle écrivit : « Il y a cependant des moments où il faut parler de choses ordinaires, parce que des choses ordinaires occupent l'esprit ; alors des lettres ordinaires doivent être écrites, contenant des renseignements qui ont passé d'un ouvrier à l'autre » et que « c'est une grave erreur de mêler le sacré et le profane » -- Messages choisis, vol. 1, chap. 2, p. 44, 43. Le processus de publication MI1 14 6 Après la mort d'Ellen White, les responsables se rendirent compte de plus en plus du potentiel et de l'utilité des manuscrits inédits. Ils élaborèrent des plans pour donner l'accès à ces manuscrits de manière organisée et pour les mettre à la disposition du public intéressé. Les dépositaires du Patrimoine White et les dirigeants de la Conférence généraie décidèrent d'établir des normes pour la publication de tout le matériel nouvellement paru d'Ellen White. Ils s'aperçurent que, si une déclaration était utile à une personne, elle pouvait aussi l'être à d'autres. Le matériel délicat, surtout les témoignages personnels, devrait être traité afin de protéger les personnes et leurs descendants. Ces politiques et directives régissent encore ceux qui effectuent des recherches dans les dossiers des manuscrits d'Ellen White. MI1 15 1 La collection d'Ellen White ne constitue pas des archives publiques. Elle est destinée à l'usage des dépositaires et des dirigeants du siège de l'organisation. Cependant, des permis de recherches sont accordés aux candidats au doctorat ayant les crédits requis, aux pasteurs et autres personnes autorisées par le Comité des dépositaires. MI1 15 2 Les demandes d'accès à un document particulier sont d'abord considérées par le Conseil des dépositaires du Patrimoine White, puis par le Comité de l'Esprit de prophétie nommé par la Conférence générale qui est une commission composée des dépositaires White et des dirigeants de l'Eglise. Ceci permet aux dépositaires et aux dirigeants de travailler en accord et de prendre la responsabilité mutuelle, au moment de la publication de matériels d'Ellen White encore non publiés. MI1 15 3 Il avait au départ été prévu que tout document publié par le Patrimoine White - que ce soit de la plume d'Ellen White ou préparé par son personnel - passe par le processus de publication. Mais on abandonna bientôt l'idée. A mesure que le travail avançait, on décida de numéroter les documents faisant partie du matériel alors encore non publié. Mais ce plan ne fut pas appliqué avant que le travail n'ait déjà avancé depuis^une décennie. Ainsi, quand le secrétaire du Conseil commença à numéroter le matériel déclassé, il estima que dix-huit documents avaient été publiés jusqu'alors et attribua au premier élément le numéro 19. Il espérait remonter en arrière et numéroter tous les do-cuments déjà parus, mais ce désir ne se réalisa jamais. Les dix-huit premiers numéros manquant couvraient plusieurs documents et certains parmi eux n'étaient pas des manuscrits d'Ellen White. Ce que contient ce tome MI1 15 4 La plupart du matériel paru depuis les années 1930 jusqu'à présent a été publié dans des compilations comme Évangéliser, Le foyer chrétien, Child Guidance [Orientation de l'enfant], Conseils sur la nutrition et les aliments, les trois volumes de Selected Messages [Messages choisis, deux volumes en français], les dix volumes des Moming Watch [Veille du matin] d'Ellen White, ainsi que ses apports aux sept volumes des S.D.A. Bible Commentary [Commentaire biblique adventiste]. Dans certains cas, le matériel au départ paru pour un usage précis, parfois limité par sa nature, fut ensuite employé dans des oeuvres courantes. C'est le cas du manuscrit n° 19 sollicité par J.L. Shuler et utilisé plus tard dans le livre Évangéliser en est un exemple. MI1 16 1 A la fin de chaque chapitre sera indiqué qui a demandé chaque ma-nuscrit ou groupe de manuscrits et, en cas de sources actuellement disponibles, le titre des ouvrages seront donnés. Généralement, ceci explique la raison pour laquelle des documents semblent être non publiés ou en dehors du système. Dans très peu de cas, le matériel considéré auquel avait été attribué un numéro, pour une raison, n'a pas été publié et le numéro demeure disponible. MI1 16 2 Nous sommes heureux de mettre à présent à disposition un large seg-ment de ce matériel qui, pour une raison ou autre, a été mis de côté, lors de la production des ouvrages courants d'Ellen White. Nous espérons sincèrement que les conseils, les instructions et les informations de ce tome apporteront encouragements et bénédictions à chaque lecteur. Les Depositaires Du Patrimoine White, Washington, D. C., le 2 avril 1981. ------------------------Manuscrit 19--Le travail missionnaire personnel MI1 17 1 IL FAUT VOUS FORMER et vous préparer afin de visiter toutes les familles qui sont à votre portée. Les résultats de ce travail démontreront que c'est là l'oeuvre la plus profitable qu'un ministre de l'Évangile puisse accomplir. -- Lettre 18,1893, p. 3 (au pasteur Arthur Grosvenor Daniells et à son épouse, 11 mai 1893). MI1 17 2 Si on utilisait la moitié du temps consacré à l'évangélisation publique pour prêcher de porte en porte, jusqu'à ce que les gens se familiarisent avec la sincérité religieuse des ouvriers et les raisons de leur foi, cela serait beaucoup mieux. Une fois ce travail réalisé, on pourrait alors décider si un effort plus coûteux est conseillé. [...] MI1 17 3 Si la moitié du temps maintenant employé à la prédication était consacré au travail de porte en porte, on verrait des résultats positifs. Les ouvriers qui établissent facilement MI1 18 1 Document sollicité par J.L. Shuler, quand il menait des conférences publiques à Washington, D.C., pour l'utiliser comme source d'orientation et de motivation, lors d'une des cessions qu'il dirigeait. des contacts obtiendraient de bons résultats. Le temps passé à visiter avec tact les familles et, entre autres, à parler de Dieu, prier, le louer et expliquer les Écritures produirait souvent plus de bien qu'un effort public. MI1 18 2 Souvent l'esprit est dix fois plus touché par un appel personnel que par toute autre méthode. On peut ainsi parler personnellement à la fiamille qu'on visite. Les gens ne se trouvent pas dans une assemblée mixte où on aurait tendance à penser que les vérités présentées s'appliquent à leur prochain. On parle à ces personnes d'une manière sincère et avec affection ; on leur permet d'exprimer librement leurs objections et répond à chacune d'elles par « Ainsi parle l'Etemel ». -- Lettre 95,1896, p. 2, 3, (au pasteur George Burt Starr, 11 août 1896). MI1 18 3 Le travail de maison en maison, à la recherche des âmes et des brebis perdues est le travail le plus important qu'on puisse réaliser. -- Lettre 137,1898, p. 3, (aux frères Irwin, Evans, Smith et Jones, 21 avril 1898). MI1 18 4 Qu'ils fassent des efforts personnels. Qu'ils aillent dans les foyers et connaissent les membres d'église. Ils obtiendront beaucoup plus d'inspiration de Dieu dans ce genre de travail que dans l'étude de livres. -- Manuscrit 52, 1898, p. 10, (" The Work Before God's People » [Le travail devant le peuple de Dieu], s.d.). MI1 18 5 S'il y avait à moitié moins de sermons et deux fois plus de travail personnel auprès des membres des foyers et des congrégations, les résultats seraient surprenants. -- Manuscrit 139,1897, p. 8 (" The Work Before God's People » [Le travail devant le peuple de Dieu], s.d.). MI1 18 6 Une fois les réunions terminées, que chacun ait une réflexion personnelle avec tous ceux rencontrés sur le terrain. Il faut demander à chacun comment il recevra ces points, s'il les appliquera personnellement. Ensuite, vous pourriez observer et voir s'il y a un intérêt pour cette chose ou pour une autre. MI1 18 7 Cinq mots prononcés en privé feront plus que tout le sermon présenté. Mais vous pouvez faire encore plus en traitant la personne avec amour, gentillesse et courtoisie, afin de faire disparaître tout préjugé. -- Manuscrit 19, 1890, p. 6 (" Mrs. White's Talk before the General Conférence Committee » [Mme White s'adresse au comité de la Conférence générale], 14 juillet 1890, au Lac Goguac). MI1 18 8 La religion personnelle reste à un bas niveau parce qu'on prêche da-vantage au lieu de faire l'effort personnel de guider les âmes au moyen d'une instruction attentive. Le Christ a donné l'exemple de conversations « au coin du feu » qui étaient d'intérêt pratique. Il n'insistait pas sur la doctrine quand une âme était perplexe sur comment le trouver et se familiariser avec son amour pressant, le seul capable de qualifier l'âme pour discerner la vérité impopulaire. Souvenez-vous que les coeurs doivent être attirés par la persuasion et par de tendres et douces implorations afin de montrer comment croire et recevoir les promesses de Dieu. -- Lettre 6b, 1890, p. 5 (à « Mes chers frères et soeurs ", s.d.). MI1 19 1 Chaque jour, nous devons réaliser un travail personnel afin d'offrir le salut aux âmes qui périssent dans leurs péchés. Avec humilité de coeur, cherchons à encourager nos membres d'église en leur montrant l'importance d'un travail personnel actif, de la dévotion et de la consécration de chacun et d'éveiller chez eux le désir sincère de sauver les âmes qui périssent dans le péché. -- Manuscrit 45, 1904, p. 1 ( « That They Ail May Be One » [Afin qu'ils soient un], 14 mai 1900). MI1 19 2 Une fois le message d'avertissement présenté, appelez les personnes particulièrement intéressées à entrer dans la tente et là, travaillez à leur conversion. Ce travail est une oeuvre missionnaire de haute importance. -- Lettre 86,1900, p. 6 (au pasteur Arthur Grosvenor Daniells, 18 juin 1900). MI1 19 3 [L'ouvrier] traitera tous les coeurs avec tendresse, conscient que l'Esprit fera pénétrer la vérité chez ceux qui sont le plus sensibles à l'impression divine. Il ne sera jamais véhément dans ses manières et chaque parole prononcée aura une influence apaisante et réconfortante. -- Manuscrit 127, 1902, p. 7 (" Words to Ministère » [Paroles pour les pasteurs], 16 septembre 1902). MI1 19 4 Quand nous avons l'assurance lumineuse et claire de notre propre salut, nous ferons preuve de gaité et de joie, propre à tout disciple de Jésus-Christ. Mise en pratique dans la vie quotidienne, l'influence tranquillisante et paisible de l'amour de Dieu impressionnera les esprits telle une odeur de vie donnant la vie. Mais une attitude brusque et dénonciatrice éloignera beaucoup d'âmes de la vérité, vers le camp de l'ennemi. Quelle pensée solennelle ! Traiter patiemment ceux qui sont tentés exige de combattre contre le moi. -- Lettre la, 1894, p. 2,3 (au frère et à la soeur Gates, 1er janvier 1894). MI1 19 5 On peut évangéliser avec succès qu'en suivant l'exemple du grand Maître. Alors qu'il vivait sur cette terre, il nous montra comment agir en faveur du salut des âmes. -- Lettre 193, 1903, p. 2 (à E.E. Franke, 1er septembre 1903). MI1 19 6 La méthode du Christ pour présenter la vérité ne peut être améliorée. -- Lettre 123, 1903, p. 2 (à James Edson et Emma White, 25 juin 1903). MI1 20 1 Toute âme qui a accepté cette vérité devrait faire des efforts personnels pour le salut de ses amis, des membres de sa famille et de ses voisins. -- Lettre 42a, 1893, p. 2 (au pasteur Stephen Nelson Haskell, s.d.). MI1 20 2 Choisissez soigneusement votre sujet. Que votre message soit court et que les points de doctrine soient très clairs. Traitez un point à la fois. Avec assurance et conviction, présentez-le clairement, en vous appuyant sur la Parole de Dieu afin que tous puissent comprendre. Votre discours sera bref car, quand on prêche en longueur, l'esprit des auditeurs ne saisit pas un quart de ce qui est dit. -- Lettre 47,1886, p. 2,3 (au frère Bourdeau, 5 juin 1886). MI1 20 3 Le prince des maîtres cherchait à attirer les gens par le chemin de ce qu'ils connaissaient le mieux. Il présentait la vérité de manière à ce que, pour ses auditeurs, elle demeurait toujours liée à leurs plus chers souvenirs et sympathies. Il enseignait de façon à ce qu'ils sentaient qu'il s'identifiait complètement à leurs intérêts et à leur bonheur. Ses enseignements étaient si simples, ses illustrations si appropriées et ses paroles tellement sympathiques et encourageantes que ses auditeurs étaient sous le charme. -- Lettre 213,1902, p. 4 (" To Those in Positions of Responsibility in the St. Helena Sanitarium » [A ceux qui occupent des postes à responsabilités au Sanatorium de St. Helena], 3 novembre 1902). MI1 20 4 Ceux qui, dans leur travail pour Dieu, dépendent de plans mondains pour obtenir le succès, échoueront. -- Lettre 48,1902, p. 3 (au pasteur E.E. Franke et à son épouse, 19 mars 1902). MI1 20 5 Il devrait éliminer de ses réunions tout ce qui pourrait ressembler à une représentation théâtrale car de telles démonstrations ne donnent vraiment aucune force au message qu'il veut transmettre. Quand le Seigneur approuve le message, il n'est pas nécessaire de faire de grands frais pour annoncer les réunions, ni de dépendre du programme musical. Cette partie des réunions se réalise d'une manière qui ressemble davantage à un concert dans un théâtre qu'à un service de chants, lors d'une rencontre religieuse. -- Lettre 49,1902, p. 7 (au pasteur Stephen Nelson Haskell et à son épouse, 5 février 1902). MI1 20 6 Lors des réunions, le chant ne doit pas être négligé. Dieu peut être glorifié par cette partie du service. Et, quand les chanteurs offrent leurs services, il faut les accepter, mais ne pas dépenser d'argent pour en contracter. Souvent, les cantiques les plus simples interprétés par l'assemblée ont plus de charme qu'une chorale, aussi qualifiée soit-elle. -- Id. p. 9. MI1 20 7 Rejetez toute apparence d'apathie et conduisez les gens à penser que ces sujets solennels sont une question de vie ou de mort, selon qu'ils les acceptent ou les rejettent. En présentant des vérités déterminantes, après avoir écouté ce que Dieu dit au sujet de leur devoir, demandez souvent qui est prêt à consacrer son coeur et son esprit, ainsi que toute ses affection à Jésus-Christ. -- Lettre 8,1893, p. 5 (au frère et à la soeur Baker, 9 février 1896). MI1 21 1 Maintenant, justement maintenant, nous devons proclamer la vérité présente avec conviction et puissance. Nous ne devons donner ni de note triste, ni chanter de chants funèbres. -- Lettre 311,1905, p. 8 (aux frères Daniells, Prescott et leurs collègues, 20 octobre 1905). MI1 21 2 Il faut prêcher le Christ, non sous forme de controverse, mais avec fermeté. Nous devons présenter notre position sans polémiquer. Que vos paroles ne soient jamais hésitantes. La parole du Dieu vivant doit être le fondement de notre foi. Rassemblez les déclarations les plus fermes et les plus concluantes concernant l'expiation de Jésus pour les péchés du monde. Il faut montrer le besoin de cette expiation et dire aux gens qu'ils peuvent être sauvés en se repentant et en étant loyaux à la loi de Dieu. Réunissons toutes les preuves et affirmations positives qui font que l'Evangile soit la bonne nouvelle du salut à tous ceux qui la reçoivent et qui croient en Jésus, leur Sauveur personnel. -- Lettre 65, 1905, p. 4 (au pasteur Alonzo Trevier Jones, 13 février 1905). MI1 21 3 Dieu dit à ses ouvriers de partout : « Crie à plein gosier, ne te retiens pas, élève ta voix comme une trompette, et annonce à mon peuple ses iniquités, à la maison de Jacob ses péchés ! » (Esaïe 58.1, LSG). Il faut ressentir l'importance de proclamer le message de l'Evangile avec ferveur et sincérité et non de manière ennuyeuse et terne. Notre témoignage ne sera pas hésitant, mais clair, décisif et encourageant. Les messagers doivent vivre l'expérience du salut et de sa puissance. -- Lettre 21,1903, p. 6 (To « Those who at the Last General Conférence Chose Australia as Their Field of Labor » [A ceux qui ont choisi l'Australie pour champ de travail lors de la dernière Conférence générale], 6 janvier 1903). MI1 21 4 Plus on présente la vérité sur la vraie conversion de manière claire et simple, plus on la répète, plus on pourra influencer les gens. -- Lettre 44,1900, p. 1 (au frère Eugene William Famsworth et à son épouse, 29 mars 1900). MI1 21 5 Beaucoup croient que la tâche du pasteur est de sermonner, mais ils se trompent. Il y a un travail à accomplir de maison en maison. C'est ainsi que beaucoup seront amenés à connaître la vérité. Par l'intermédiaire de l'ouvrier consciencieux, les âmes sur le point de périr seront imprégnées de l'Esprit du Christ. On néglige le travail individuel de s'approcher des âmes. Les églises sont sur le point de périr du fait qu'elles n'ont pas travaillé de façon adéquate. Les membres d'église devraient recevoir la formation nécessaire sur les choses de Dieu. Cela leur donnera une expérience vive et profonde, les habilitant pour soumettre leurs pensées à la volonté divine. Le pasteur doit leur rendre visite chez eux, pour leur parler et prier avec eux, en toute humilité et sincérité. -- Manuscrit 2, 1883, p. 2 (" Words to Ministère » [Message aux pasteurs], novembre 1883). MI1 22 1 Le Seigneur veut un corps pastoral converti, un corps pastoral qui aille à la recherche des gens, là où ils se trouvent, qui se mettront d'accord avec eux sur les points communs, sans toutefois renier la vérité. Nous ne devons pas rester entre quatre murs et ainsi empêcher que la lumière arrive à nos prochains. Il y a un terrain d'entente où nous pouvons rencontrer ceux qui ne partagent pas notre foi, où nous pouvons coïncider sur les principes et les enseignements du Christ. Peu choisiront de combattre ces principes sacrés. -- Manuscrit 104, 1898, p. 11 (" Christ's Manner of Teaching » [La méthode d'enseigner du Christ], s.d.). MI1 22 2 Approchez-vous des personnes avec conviction et amabilité, remplis de joie et d'amour pour Jésus. -- Lettre 60, 1903, p. 1 (au frère et à la soeur Rice, 19 avril 1903). MI1 22 3 Jésus s'est offert en mourant de façon honteuse et atroce, montrant ainsi les grands tourments de son âme pour sauver les perdus. Oh, Jésus est capable, Jésus est disposé, Jésus désire vraiment sauver tous ceux qui viennent à lui. Parlez aux âmes en péril et dirigez-les vers Jésus sur la croix, mourant pour leur offrir le pardon. Parlez au pécheur d'un coeur rempli de l'amour tendre et compatissant du Christ. Faites-le d'une manière toute solennelle, sans cris, ni dureté dans la voix de celui qui s'efforce d'encourager les âmes à regarder et vivre. Consacrez d'abord votre âme au Seigneur. Alors que vous contemplez notre Intercesseur au ciel, que votre coeur soit brisé. Puis, adoucis et soumis, conscients de la puissance de l'amour qui rachète, nous pourrons exhorter les pécheurs à se repentir. Priez avec ces âmes, par la foi, amenez-les au pied de la croix, élevez leurs pensées tout comme les vôtres et, par le regard de la foi, contemplez Jésus, celui qui porte nos péchés. Amenez-les à détourner les yeux de leur personne pécheresse et à se concentrer sur le Sauveur ; la victoire est alors assurée. Ils contemplent eux-mêmes l'Agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde. Qu'ils suivent le chemin, la vérité et la vie. Le Soleil de justice déversera ses brillants rayons dans le coeur. Le fort courant de l'amour rédempteur s'écoule dans l'âme desséchée et assoiffée, et le pécheur est sauvé pour Jésus-Christ. -- Lettre 77, 1895, p. 4 ( « To the Workers in Sydney » [Aux ouvriers de Sidney], Australie, 14 novembre 1895). MI1 23 1 Nous pouvons faire beaucoup en peu de temps, si nous agissons comme Jésus le faisait. Nous retirerons un grand bien en réfléchissant sur sa manière d'enseigner. Il s'adaptait à la mentalité des gens ordinaires. Son style était simple, clair et complet. Il tirait ses illustrations de scènes familières bien connues de ses auditeurs. Par les choses de la nature, il illustrait les vérités d'une valeur étemelle, reliant ainsi le ciel et la terre. -- Manuscrit 24, 1903, p. 3 (" The Trial Volume of the Review » [Le volume d'essai de la Review] s.d.). MI1 23 2 « Jésus s'approcha et leur parla ainsi : Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à garder tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde. » (Matthieu 28.18-20) MI1 23 3 Ces paroles du Christ décrivent notre mission aujourd'hui. Nous devons prêcher l'Evangile au monde entier. En mettant au service de Dieu tous nos talents, nous pouvons Phonorer. Sanctifiés par lui, nous devons faire notre part pour accomplir le mandat que Jésus a confié à ses disciples. MI1 23 4 Il nous faut étudier la vie du Christ, telle qu'on la trouve dans la Bible, et nous efforcer de suivre ses méthodes de travail. Si nous suivons nos propres plans humains alors, au lieu de contribuer à l'oeuvre, nous l'entraverons. Jésus dit : « Celui qui n'est pas avec moi est contre moi » (Matthieu 12.30). Notre volonté doit être soumise à la volonté divine. Nos voies doivent suivre les voies du Christ. -- Manuscrit 57, 1903, p. 1 (" An Appeal for Consécration and Service » [Un appel à la consécration et au service], s.d.). MI1 23 5 L'enseignement de Jésus était la simplicité même. « Car il les enseignait comme quelqu'un qui a de l'autorité » (Matthieu 7.29). Les Juifs espéraient et prétendaient que le premier avènement du Christ se prodluirait avec toutes les manifestations de gloire qui devaient accompagner son deuxième avènement. Le grand Maître proclamait la vérité aux hommes dont beaucoup ne pouvaient être instruits dans les écoles des rabbins, ni dans la philosophie grecque. Jésus exposait la vérité de manière claire et directe, ce qui donnait une force vitale à la grandeur de toutes ses déclarations. S'il avait élevé la voix sur un ton peu naturel, comme c'est alors l'usage chez beaucoup de prédicateurs de nos jours, la compassion et la mélodie de la voix humaine auraient été perdues, détruisant ainsi une grande partie de la force de la vérité [...] MI1 24 1 Dans ses discours, Jésus ne disait pas beaucoup de choses à la fois pour ne pas confondre les gens. Tous les détails étaient clairs et nets. Il ne refusait pas la répétition de vérités anciennes et familières des prophéties, si celles-ci répondaient à son objectif afin d'inculquer une pensée. [...] MI1 24 2 Quand Jésus présentait ces vérités, il s'éloignait le moins possible de la manière de penser du peuple. Cependant, il devait tisser dans leur vécu une dispensation nouvelle et transformatrice de la vérité. Ainsi, il éveillait leur intérêt en présentant la vérité au moyen de choses qui leur étaient familières. Dans ses enseignements, il employait des illustrations évoquant des souvenirs chéris et faisaient appel à leur affections et sympathies les plus sacrées afin d'atteindre le fond de leur âme. S'identifiant à leurs intérêts, Jésus tirait ses illustrations du grand livre de la nature en utilisant des objets familiers. Il utilisa le lys des champs, le semeur jetant la semence, la germination des graines et la moisson des gerbes, ainsi que les oiseaux du ciel pour présenter la vérité divine car, plus tard, ils se souviendraient de ses enseignements, chaque fois qu'ils les contempleraient. -- Manuscrit 25, 1890, p. 4-6 (Manuscrit sans titre, s.d.). MI1 24 3 A cette puissance s'unit la plus tendre compassion pour ceux qui se trouvent dans les ténèbres. Si ce n'était à cause de l'amour exprimé dans chacun de ses regards, dans le ton de sa voix, il n'aurait pu attirer les grandes foules qui se rassemblaient. -- Lettre 28, 1892, p. 2 (à Philip Wouter B. Wessels, juillet 1892). MI1 24 4 Beaucoup entendront Je message, mais refuseront d'y prêter attention. Cependant, l'avertissement doit être présenté à tous de manière claire et nette. Il faut non seulement présenter la vérité devant le public réuni, mais aussi faire un travail de porte à porte. Que ce travail puisse aller de l'avant au nom du Seigneur ! Ceux qui s'y engagent ont les anges du ciel pour compagnons. Ils résisteront aux attaques de l'ennemi contre ceux qui coopèrent avec Dieu. -- Lettre 140, 1903 (à « Mes Chers Frères », 5 juillet 1903). MI1 24 5 Dans la parabole des talents, Jésus a inclus tous les êtres humains responsables : des plus humbles et pauvres en biens de ce monde à ceux qui ont reçu des dons de richesse et d'intelligence. Même ceux qui emploient fidèlement le plus petit talent entendront des lèvres du Sauveur ces paroles d'éloge : « Bien, bon et fidèle serviteur ». La valeur que Dieu attribue au moindre talent se démontre dans la récompense qu'il accorde pour l'avoir bien employé : « Entre dans la joie de ton maître » (Matthieu 25.21). MI1 25 1 Le Seigneur distribue les talents selon la capacité de ses enfants car chacun a une oeuvre à réaliser. Ceux qui accomplissent leur devoir en donnant le meilleur d'eux-mêmes, en utilisant leurs talents, réalisent l'oeuvre nécessaire, un travail que cent de plus pourraient accomplir si seulement ils lè voulaient. -- Lettre 122, 1902, p. 5, 6 (à James E. White, 12 juin 1902). Patrimoine White, Washington, D. C., 5 octobre 1941. ------------------------Manuscrit 20--La révélation divine Les visions prophétiques. MI1 27 1 Ils croyaient que j'étais morte et restèrent là assez longtemps, m'observant, pleurant et priant. Mais, pour moi, c'était le ciel, c'était la vie. Le monde était alors déployé devant moi et je voyais des ténèbres comme le voile de la mort. MI1 27 2 Que signifiait cela ? Je ne put voir aucune lumière et aperçut une petite lueur, puis une autre. Ces lumières augmentèrent et devinrent brillantes. Elles se multipliaient et devenaient de plus en plus fortes jusqu'à illuminer le monde entier. C'était les croyants en Jésus-Christ. [...] MI1 27 3 Je n'ai jamais pensé devoir revenir sur terre. Quand mon souffle revint en mon corps, je ne pus rien entendre. MI1 28 1 Document sollicité par Arthur Lacey White (1907-1991) et publié dans une série d'articles de la revue The Ministry on Divine Révélation [Le ministère sur la révélation divine] Tout était noir. La lumière et la gloire que mes yeux avaient vues éclipsèrent la lumière pendant de nombreuses heures. Puis, progressivement, je reconnus la lumière et demandai où j'étais. MI1 28 2 « Vous êtes ici chez moi ", dit le propriétaire de la maison. MI1 28 3 « Quoi, ici ? Moi, ici ? Ne savez-vous pas de quoi je parle ? » Alors, tout me revint à la mémoire. Est-ce là ma maison ? Suis-je revenue ? Oh, le poids et le fardeau qui se sont alors emparés de mon âme ! » -- Manuscrit 16,1894, p. 8,9 (" Faith, Patience, Hope » [Foi, patience, espérance], 23 février 1894). Comment la lumière est arrivée au prophète MI1 28 3 Je me réveillai à trois heures du matin, très préoccupée. [...] Dans mon rêve, je m'étais trouvée à et mon Guide m'avait dit de prendre note de tout ce que j'entendais et d'observer ce que je pouvais voir. Je m'étais retrouvée dans un endroit isolé. On ne me voyait pas, mais je pouvais voir tout ce qui se passait dans la pièce. Des personnes réglaient leurs comptes avec vous et je les ai entendues se plaindre de ce que le montant facturé pour la nourriture, le logement et les traitements était trop élevé. D'une voix ferme et catégorique, je vous ai entendu refuser de diminuer le prix. J'ai été stupéfiée de voir un montant aussi élevé. -- Lettre 30, 1887, p. 1 (à Jesse Dan Rice, 11 juin 1887). MI1 28 4 L'ange de Dieu me dit : « Suis-moi ». Il me sembla être dans la pièce d'un bâtiment de mauvaise réputation où plusieurs jeunes gens jouant aux cartes. Ils paraissaient si absorbés par leurs jeux qu'ils ne remarquèrent même pas que quelqu'un était entré dans la pièce. Des jeunes filles observaient les joueurs et on prononça des paroles d'un ordre pas des plus raffinées. Il y avait là un esprit et une influence qui n'étaient pas de nature destinée à purifier et élever l'esprit, et à anoblir le caractère. [...] MI1 28 5 Je demandai : « Qui sont-ils et que représente cette scène ? » On me répondit : « Attends » [...] MI1 28 6 Je vis un autre tableau. On y buvait du poison liquide et, sous son effet, les paroles et les actions étaient tout sauf favorables aux pensées sérieuses, à un esprit clair pour réaliser des affaires, à des principes purs et à l'édification des participants. [...] MI1 28 7 Je demandai à nouveau : « Qui sont-ils ? MI1 28 8 Une partie de la famille que tu es en train de visiter. » MI1 28 9 Le grand adversaire des âmes, le grand ennemi de Dieu et de l'humanité, le chef des princes et des puissants, et souverain des ténèbres de ce monde préside ici ce soir. Satan et ses anges conduisent ces pauvres âmes à la tentation et à leur propre perte. -- Lettre 1, 1893, p. 1, 2 (à soeur D., 4 août 1893]). MI1 29 1 J'ai réfléchi à la raison pour laquelle, après que nous ayons commencé la construction du sanatorium* de Battle Creek, ces bâtiments prêts à être occupés m'ont été présentés en vision. Le Seigneur me montra comment le travail devait être effectué dans ces bâtiments afin d'exercer une influence pour le salut des patients. MI1 29 2 Tout cela me parut très réel mais, en me réveillant, je découvris que les travaux n'avaient pas encore commencé, qu'aucun bâtiment n'avait été érigé. MI1 29 3 A un autre moment, on me montra un grand édifice en construction, à l'endroit où on allait construire le sanatorium de Battle Creek. Les frères étaient complètement perplexes car ils ne savaient pas qui devait se charger de l'oeuvre. Je pleurai amèrement. Quelqu'un d'autorité se leva parmi nous et dit : « Pas encore. Vous n'êtes pas prêts à investir des ressources dans cette construction, ni à prévoir sa future gestion ». MI1 29 4 C'était l'époque où les fondations du sanatorium avaient été jetées. Mais il nous fallait apprendre à attendre. -- Lettre 135,1903, p. 1, 2 (au pasteur Stephen Nelson Haskell et à son épouse, 8 mars 1903). MI1 29 5 Beaucoup de scènes m'ont été présentées concernant votre cas. Une fois, je vous ai vu poussant une lourde voiture sur une côte très raide. Mais, au lieu de monter, la charrette continuait à descendre. Cette voiture représente la fabrique d'aliments, une entreprise commerciale qui a été dirigée d'une manière que Dieu n'approuve pas. MI1 29 6 A un autre moment, je vous ai vu comme un général, monté sur un cheval et portant une bannière. Quelqu'un s'avança et vous prit de la main la bannière où était écrit : « Les commandements de Dieu et la foi de Jésus ", puis il le piétina dans la poussière. Je vous ai vu entouré d'hommes qui vous entraînaient vers le monde. -- Lettre 239, 1903, p. 3, 4 (au Dr John Harvey Kellogg, 28 octobre 1903). MI1 30 1 On m'a montré un grand bâtiment où on produisait beaucoup de produits alimentaires. J'ai vu aussi des bâtiments plus petits, près de la boulangerie. Tandis que j'observais, j'entendis des voix fortes qui se disputaient au sujet du travail réalisé. Il y avait un manque d'harmonie parmi les ouvriers et la confusion régnait. [...] MI1 30 2 Puis, l'un d'entre eux arriva sur la scène et dit : « Tout ceci vous a été montré comme leçon pratique, afin que vous voyez ce qui arrive quand on suit certains plans ». -- Lettre 140, 1906, p. 1,3 (au frère John Allen Burden, 6 mai 1906). Délivrer les messages MI1 30 3 Parfois, quand je reçoit un message pour quelqu'un qui est en danger, qui est trompé par l'ennemi, on me dit de ne pas livrer cela directement à la personne, mais de le remettre à quelqu'un qui le lui lira car, dupé par les insinuations de Satan, le destinataire lirait ce témoignage à la lumière de ses propres désirs et le sens du message en serait perverti. -- Manuscrit 71, 1903, p. 9 (" To Every Man His Work » [A chaque homme son labeur], 18 juin 1903). MI1 30 4 Il m'a été difficile de transmettre le message que Dieu m'a envoyé pour ceux que j'aime et, pourtant, je n'ai pas osé refuser. [...] Je n'accomplirais pas une tâche qui m'est si déplaisante, si je pensais que Dieu m'en excuserait. -- Lettre 59,1895, p. 11 (au frère et à la soeur Oison, 14 avril 1895). MI1 30 5 Quand je dus dire à quelqu'un « Vous avez fait ceci ", sans qu'à vue humaine, il y ait pas un sel indice qui le prouve, soyez certains que j'ai dû endurcir mon visage comme de l'acier devant eux. -- Manuscrit 12, 1893. MI1 30 6 Je craignais ne pas pouvoir vous écrire aussi clairement car cette responsabilité fait que toutes les fibres de mon être en tremblent. En vérité, c'est comme si j'écrivais à mon propre fils. -- Lettre 180, 1903, p. 2 (au Dr John Harvey Kellogg, 5 mars 1903). MI1 30 7 Je n'avais pas du tout l'intention d'écrire comme je l'ai fait, mais le Seigneur me l'a rappelé à mes pensées, jusqu'à ce que vous receviez ce que je vous envoie. -- Lettre 53, 1900, p. 6 (au pasteur Stephen Nelson Haskell, 5 avril 1900). MI1 31 1 Je suis assise sur mon divan, ma plume à la main et j'écris. [...] Les idées me viennent, nettes et claires, avec beaucoup de force. Je remercie le Seigneur de tout mon coeur et de toute mon âme. -- Lettre 52,1906, p. 6 (au frère et à la soeur Famsworth, 29 janvier 1906). MI1 31 2 Avant de me lever, je n'avais pas prévu de parler aussi clairement que je le fais. Mais l'Esprit de Dieu repose sur moi avec puissance et je ne puis que prononcer les paroles qui me sont données. Je n'ose retenir aucun mot du témoignage. [--] Je prononce les mots qui me sont donnés par une puissance plus élevée que la puissance humaine et je ne pourrais, même si je le voulais, omettre une seule phrase. MI1 31 3 La nuit, le Seigneur me donne des instructions au moyen de symboles, puis il m'en explique le sens. Il m'indique ce que je dois dire, alors je n'ose refuser de le transmettre aux gens. L'amour du Christ et, j'ose ajouter, l'amour pour les âmes me presse, je ne puis me taire. -- Manuscrit 22, 1890, p. 11, 12 (Diary [Journal], 10 février 1890). MI1 31 4 Quand j'ai transmis un témoignage aux frères, j'ai cru ne plus avoir à écrire. Mais, à nouveau, mon âme s'inquiète et je ne puis ni dormir, ni me reposer. La nuit, je prononce et écris des paroles claires d'avertissement. Je me réveille si accablée que je [suis] de nouveau poussée à prendre la plume. De diverses manières, des sujets me viennent à l'esprit et je n'ose ni me reposer, ni me taire. -- Lettre 59,1895, p. 11, 12 (au frère et à la soeur Oison, 13 mai 1895). MI1 31 5 Ma vie a été épargnée par la miséricorde divine afin que j'accomplisse une certaine tâche. J'ai engagé ma vie auprès de lui, mais la tâche n'est pas toujours facile à réaliser. Je dois prendre des positions qui ne concordent pas avec celles d'hommes que je considère être des ouvriers de Dieu et vois que je dois faire cela dans l'avenir comme dans le passé. Cela m'est plus douloureux que je ne puis l'exprimer. Mon plus cher espoir peut ne pas se réaliser mais, si Dieu cependant me montre le vrai chemin, je dois le suivre. -- Lettre 64, 1894, p. 4, 5 (au frère Ole Andres Olsen, 6 mai 1894). MI1 31 6 Maintenant je dois abandonner ce sujet si imparfaitement présenté que je crains que vous n'interprétiez mal ce que je m'efforce de présenter clairement. Oh, que Dieu stimule l'entendement car je ne suis qu'une pauvre rédactrice et ne puis vraiment exprimer par la plume et la voix les grands et profonds mystères de Dieu. Oh, priez pour vous-mêmes, priez pour moi. -- Lettre 67, 1894, p. 10 (au frère et à la soeur Prescott, 18 janvier 1894). Intégrité des messages prophétiques MI1 32 1 Mes points de vue sont écrits indépendamment de livres ou d'opinions venant des autres. -- Manuscrit 7, 1867, p. 2 (" Writing out the Light on Health Reform » [Écrire à la lumière de la réforme sanitaire], 1867). MI1 32 2 Vous croyez qu'on m'a rempli la tête de préjugés. Si cela est vrai, alors je ne suis pas apte à ce qu'on me confie l'oeuvre de Dieu. -- Lettre 16, 1893, p. 1 (à Walter F. Caldwell, 11 Juin 1893). MI1 32 3 Et si vous m'aviez dit cela, les visions que Dieu me donne en seraient affectées ? Si c'était le cas, alors les visions ne sont rien. [...] Ce que vous, ou quelqu'un d'autre, avez dit n'est rien du tout. Dieu a pris les choses en main. [...] Ce que vous dites, soeur , ne m'a pas du tout influencée. Mon opinion n'a rien à voir avec ce que Dieu m'a montré en vision. -- Lettre 6, 1851, p. 1,2 (au frère et à la soeur Loveland, 1er avril 1851). MI1 32 4 Certains disent : « Quelqu'un manipule ses écrits ». Je reconnais l'accusation. C'est Lui qui est puissant en conseil, c'est Lui qui me présente l'état des choses. -- Lettre 52, 1906, p. 9 (au frère et à la soeur Famsworth, 29 janvier 1906). Patrimoine White, Washington, D. C., 20 novembre 1940. ------------------------Manuscrit 22--Déclarations utilisées dans le livre de Francis David Nichol MI1 33 1 Le CHEMIN EST MAINTENANT complètement ouvert pour que James continue à publier Present Truth . Nous vous apprécions beaucoup et sommes enchantés d'avoir de vos nouvelles. Nous aurions dû vous écrire plus tôt, mais nous n'avions pas de résidence fixe et avons voyagé sous la pluie, la neige et le vent, avec l'enfant d'un endroit à l'autre. Je n'avais pas le temps de répondre à mon courrier et James passait tout son temps à écrire pour la revue et à préparer le recueil de cantiques. Nous n'avons pas beaucoup de MI1 34 0 Document sollicité par Francis David Nichol ( 1897-1966) pour écrire sur Ellen White. Ses ouvrages furent Ellen G. White and Her Critics [Ellen G. White et ses critiques] et Why 1 Believe in Mrs. E.G. White [Pourquoi je crois en M me Ellen G. White]. moments de repos mais, maintenant que nous sommes installés, j'ai plus le temps d'écrire. -- Lettre 4,1850, p. 1 (au frère et à la soeur Collins, 10 février 1850). MI1 34 1 Cher frère Hastings, ne soyez pas triste comme ceux qui n'ont pas d'espoir. La tombe ne pourra la retenir longtemps. Espérez en Dieu et reprenez courage, cher frère, car vous la retrouverez dans peu de temps *. Nous prierons sans cesse pour que la bénédiction de Dieu repose sur votre famille et sur vous. Dieu sera votre soleil et votre bouclier. Il sera à vos côtés dans cette profonde affliction et épreuve qu'est la vôtre. Supportez-la et vous recevrez la couronne de gloire avec votre compagne, quand Jésus paraîtra. -- Lettre 10, 1850, p. 2 (au frère Hastings, 18 mars 1850). MI1 34 2 J'ai eu le privilège de passer deux semaines avec mon fils aîné. C'est en enfant charmant. Il s'est tellement attaché à moi qu'il lui a été difficile de me laisser partir mais, comme tout notre temps est consacré à écrire, à plier et envelopper les revues, je me vois refusée le privilège de sa compagnie. Mon autre petit se trouve à plusieurs centaines de kilomètres de moi. Parfois, Satan me pousse à me plaindre et me fait croire que mon sort est dur, mais je n'abriterai pas cette tentation. Je ne voudrais pas vivre sans faire de bien aux autres. -- Lettre 30, 1850, p. 2, 3 (au frère et à la soeur Loveland, 13 décembre 1850). MI1 34 3 Le vendredi 19 mars 1896, je me suis levée tôt, vers trois heures et demie du matin. Tandis que j'écrivais sur le chapitre 15 de Jean, je me sentis soudain envahie par une paix merveilleuse. Toute la pièce semblait être remplie de l'atmosphère céleste, une présence pure et sainte envahissait ma chambre. Je posai la plume et attendis pour voir ce que me dirait l'Esprit. Je ne vis personne et n'entendis aucune voix, mais un veilleur des cieux était tout près de moi. J'ai senti qu'il s'agissait de la présence de Jésus. Il m'est impossible d'expliquer ou de décrire la douce paix et la lumière qui se trouvaient dans ma chambre. J'étais entourée d'une atmosphère pure et sainte, et beaucoup de choses importantes, d'un intense intérêt, me vinrent à l'esprit. On me présenta une ligne d'action comme si la présence invisible me parlait. Le sujet sur lequel j'écrivais disparut de mon esprit et une autre question me fut clairement présentée. Je me sentis saisie de respect, alors que ces sujets se gravaient dans mon esprit. -- Manuscrit 12, 1896, p. 1 (Manuscrit sans titre, 20 mars 1896). MI1 35 1 Certaines choses firent de la robe de réforme * une véritable bénédiction. Elle ne pouvait être portée avec ces ridicules crinolines qui étaient alors à la mode. Les longues jupes, trainant dans la poussière et ramassant toutes les saletés des rues, n'étaient plus alors conseillâmes. Mais, maintenant qu'on a adopté un style de vêtements plus sensé qui n'ait pas ces caractéristiques répréhensibles, il faudrait abandonner les robes à la mode et que celles qui lisent la Parole de Dieu fassent de même. Le temps consacré à promouvoir la robe de réforme devrait être passé à étudier les Ecritures. MI1 35 2 Nos robes devraient être les plus simples possibles. On peut porter la jupe et la veste que j'ai mentionnées. Non pas que cela veuille dire que c'est le seul patron à suivre, mais que les vêtements soient simples, comme cette robe le montre. MI1 35 3 Certains ont pensé que le patron présenté devait être adopté par toutes. Mais tel n'est pas le cas. Il faut cependant adopter quelque chose qui soit aussi simple et le plus approprié dans nos circonstances. Aucun style précis ne m'a été indiqué comme règle exacte concernant les robes. [...] Le Seigneur n'a pas indiqué que nos soeurs aient le devoir de revenir à la robe de réforme. Portez des robes simples. Employez vos talents, mes soeurs, dans cette réforme essentielle. -- Lettre 19,1897, p. 2,3 (au frère Joseph Harvey Haughey, 4 juillet 1897). MI1 35 4 Le paragraphe suivant a été sélectionné en raison de la phraséologie parallèle à celle de Premiers écrits, « La marque de la bête », p. 66, 67. MI1 35 5 Il n'a pas été disposé à recevoir la réprimande, mais était prêt en son coeur à s'insurger et à se justifier. Il était riche et vivait dans l'abondance, il avait un esprit entier, se mettait en colère et tout ceci avait été alimenté et favorisé par certains dans l'église *. Si ceux qui se trouvent dans l'église depuis des semaines et des mois n'ont pas appris à suivre le droit chemin, ce que signifie être chrétien, et ne peuvent écouter les vérités droites de la Parole de Dieu, il vaudrait mieux qu'ils soient retranchés d'Israël. Il est actuellement trop tard pour se nourrir de lait. Si les âmes qui connaissent la vérité depuis quelques mois et qui sont sur le point d'affronter un temps d'angoisse comme jamais auparavant ne peuvent écouter la franche vérité, ni tolérer l'aliment solide du droit chemin, comment pourront-ils rester fermes au jour de la bataille ? Ceux qui acceptent maintenant le message du troisième ange devront apprendre en quelques mois les vérités qui nous avons pris plusieurs années à découvrir. Nous avons dû chercher et attendre que la vérité nous soit ouverte, recevant un rayon ici et un autre là, nous efforçant et plaidant que le Seigneur nous révèle la vérité. Mais maintenant, cette vérité est claire, ses rayons sont concentrés et, bien présentée, la lumière éclatante de la vérité doit être reconnue et convaincre le coeur. Il n'est plus besoin de lait quand les âmes sont convaincues de la vérité. Dès que la conviction s'empare du coeur disposé, la vérité doit opérer comme du levain, purifier et purger les passions du coeur naturel. C'est une honte pour ceux qui sont dans la vérité depuis des années de parler d'alimenter avec du lait les âmes qui sont dans la vérité depuis des mois. Cela démontre qu'ils connaissent bien peu la direction de l'Esprit du Seigneur et ne se rendent pas compte de l'époque dans laquelle nous vivons. Ceux qui embrassent maintenant la vérité devront accélérer leur marche. Le coeur devra être brisé devant le Seigneur, un déchirement du coeur et non du vêtement. -- Manuscrit 1, 1854, p. 2, 3 (" Reproof for Adultery and Neglect of Children » [Réprimande sur l'adultère et la négligence des enfants], 12 février 1854). MI1 36 1 Si on vous confiait la tâche de vous occuper des écrits de l'Ancien et du Nouveau Testament, vous trouveriez de grandes améliorations, ajouts, retraits et changements d'expressions à faire. Vous introduiriez des mots et des idées qui cadrent avec vos standards. Alors, nous aurions la vie et les expressions de Fannie Bolton, ce qui serait une grande amélioration, à votre point de vue, mais pourtant désapprouvé par Dieu. -- Lettre 7, 1894, p. 1 (à Fannie Bolton, 6 février 1894). MI1 37 1 Si je peux présenter aux gens les faits tels qu'ils sont de ce cas, cela éviterait que certains fassent naufrage dans leur foi. On m'a posé quelques questions extrêmement frivoles concernant les témoignages que le Seigneur me donne. -- Lettre 180,1906, p. 1 (au frère et à la soeur Nicola, 15 juin 1906). MI1 37 2 Un messager du ciel m'indiqua que je ne devais pas prendre la peine de choisir et de répondre à tous les commentaires et doutes qui surgissent dans beaucoup d'esprits. On m'a commandé : « Lève-toi comme messagère de Dieu, partout et à n'importe quel endroit, et présente le témoignage que je te donnerai. Sois libre. Présente les témoignages que le Seigneur t'a destinés pour, réprimander, corriger, encourager et édifier l'âme, "enseignez-leur à garder tous ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde" " (Matthieu 28.20). -- Manuscrit 61, 1906, p. 1 (" Hold Fast the Beginning of Your Confidence » [Retenons l'assurance que nous avions au commencement], 3 juin 1906). MI1 37 3 Je désire ardemment que vous compreniez bien toutes ces choses. J'avais prévu de répondre à votre lettre du 26 avril bien plus tôt, mais j'avais dans la tête beaucoup de questions importantes qui exigeaient mon attention immédiate. MI1 37 4 Concernant certaines des questions posées dans votre lettre, j'ai reçu des réponses. Pour une réponse à d'autres de vos questions, il m'a été dit de vous renvoyer aux déclarations déjà publiées. -- Lettre 224, 1906, p. 1 (au pasteur William Samuel Sadler, 6 juillet 1906). MI1 37 5 J'investie dans l'oeuvre de Dieu tous les moyens qu'il m'est possible d'épargner. J'ai envoyé mille dollars au pasteur afin de l'aider à lancer l'oeuvre à New York. [...] MI1 37 6 De la même manière, j'ai contribué à l'avancement de l'oeuvre en Australie. [...] J'ai emprunté de l'argent pour la construction de lieux de réunions et pour fournir des infrastructures pour des tentes. [...] J'ai utilisé les droits sur mes livres pour aider à établir une école à Melbourne, puis j'ai emprunté de l'argent de ceux qui s'intéressaient à cet effort. [...] En plus de ce que j'ai investi en Australie et en Europe, j'ai aussi fait des dons aux régions du Sud. J'ai emprunté de l'argent à envoyer à ceux qui étaient en difficultés financières. Je continuerai de faire tout ce que je peux pour aider les champs dans le besoin. Il reste peu de temps et je désire voir l'argent que notre peuple garde en banque employé, là où cela peut faire avancer l'oeuvre de Dieu. MI1 38 1 Quand je reçois ce que j'ai investi dans mes livres, j'espère en avoir suffisamment pour rembourser ce que j'ai emprunté et en avoir plus pour mon propre usage. -- Lettre 103, 1904, p. 1, 3, 4 (au frère Craw, 24 février 1904). Patrimoine White, Washington, D. C. ------------------------Manuscrit 23--Concernant l'étude des prophéties Des vérités ignorées apparaîtront MI1 39 1 Concernant la révélation de la vérité à toutes les époques, le Seigneur fait en sorte que la doctrine de la grâce soit déployée progressivement à la compréhension humaine. Si nous persévérons dans la connaissance du Seigneur, nous saurons que sa lumière poindra comme l'aurore. Sa vérité se déploie comme l'obscurité de l'aurore fait place au soleil à son midi. Lors de ces réunions, nous avons été pleinement convaincus de cela. MI1 39 2 J'ai été bénie en écoutant de lèvres humaines la présentation de la riche vérité indiquée par le Saint-Esprit de Dieu et la présentation de ses exigences : une obéissance sainte et parfaite, montrant que Dieu a été entièrement satisfait en son Fils unique comme l'Agneau sans défaut ni tache et que, par les mérites et la vertu du caractère du Christ, tous ceux qui croient en lui peuvent être complets en lui. MI1 40 0 Document sollicité par le pasteur Leroy Edwin Froom ( 1890-1974) pour le cours d1 Histoire de Vinterprétation prophétique, au Séminaire, et pour sa publication ultérieure dans la revue Ministry. MI1 40 1 Le royaume des deux, qui est en ce sens la vérité céleste, « est encore semblable à un trésor caché dans un champ. L'homme qui l'a trouvé le cache de nouveau et, dans sa joie, il va vendre tout ce qu'il a et achète ce champ » (Matthieu 13.44). Il creuse partout la terre afin de prendre possession de ses trésors. MI1 40 2 Ainsi, en explorant le champ et en creusant pour trouver les joyaux précieux de la vérité, des trésors cachés sont découverts. Sans s'y attendre, nous trouvons un minerai précieux qui doit être rassemblé et chéri. Et la recherche doit continuer. Jusqu'à présent, la plupart du trésor trouvé était près de la surface et on l'a trouvé facilement. Quand la recherche est bien faite, on met alors en action tous les moyens pour conserver une compréhension et un coeur purs. Quand l'esprit reste réceptif, il scrute constamment le champ de la révélation et c'est alors que nous découvrirons de riches gisements de vérité. Les anciennes vérités prendront un nouvel aspect et on verra que certaines ont été auparavant ignorées. -- Manuscrit 75,1897, p. 3 (" The Position God's People Should Occupy » [La position que le peuple de Dieu devrait occuper, 1897). Forer profondément dans les mines de la vérité MI1 40 3 Les membres de l'Eglise de Dieu doivent être instruits et formés, précepte par précepte, comme dans une étude biblique. 90 % de notre peuple, y compris beaucoup de nos pasteurs et enseignants, se contentent de vérités superficielles. MI1 40 4 Dans la Bible, la vérité est comparée à « un trésor caché dans un champ. L'homme qui l'a trouvé le cache de nouveau et, dans sa joie, il va vendre tout ce qu'il a et achète ce champ » (Matthieu 13.44). Il désire avoir le privilège d'en fouiller chaque parcelle pour en posséder tous les trésors. Au nom du Seigneur, j'en appelle à mes frères afin de forer un puits profond dans les mines de la vérité. -- Manuscrit 35, 1901 ( « Consumers, but not Producers » [Des consommateurs, et non des producteurs], 25 avril 1901). Creusons profondément pour des fondations solides MI1 40 5 Beaucoup de ceux qui travaillent comme ministres de l'Évangile doivent étudier la Parole. La révélation signifie quelque chose de révélé et que tous doivent comprendre. Creusons profondément pour la vérité. Supplions le Seigneur de nous aider à comprendre sa Parole. Ceux qui sentent le besoin d'aide divine la lui demanderont, à lui, la Source de toute sagesse afin qu'il y réponde. Demandons-lui d'éclairer notre entendement afin de pouvoir transmettre la lumière aux autres. Concentrons-nous sur la tâche. Ne soyons jamais satisfaits d'une connaissance partielle de la vérité obtenue en rassemblant quelques faibles suppositions. -- Manuscrit 174, 1899, p. 7, 8 (" Thoughts on Daniel and the Révélation » [Réflexions sur Daniel et Apocalypse], 3 mars 1901). De grandes vérités sous les détritus de l'erreur MI1 41 1 De grandes vérités ont été enterrées sous les sophismes de Terreur, mais elles se laisseront découvrir par le chercheur diligent. Alors qu'il trouve et ouvre le coffre des pierres précieuses de la vérité, ce n'est pas un vol car tous ceux qui apprécient ces joyaux peuvent en prendre possession et, alors, eux aussi auront un coffre à ouvrir pour les autres. Celui qui partage ne se prive pas du trésor car, quand il l'examine pour le présenter de manière attrayante à d'autres, il trouve de nouvelles richesses. -- Manuscrit 88, 1898, p. 6 (" The Parable of the Householder » [La parabole du père de famille], 10 juillet 1898). Aborder les grands thèmes MI1 41 2 Mes frères, la valeur des preuves de la vérité que nous avons reçues durant la moitié du siècle dernier dépasse toute appréciation. Ces preuves sont un trésor caché dans un champ. Cherchons-les. Etudiez les vérités bibliques qui, pendant les cinquante dernières années, nous ont invités à sortir du monde. Présentez cette évidence en des termes clairs et nets. Ceux qui se trouvent dans la vérité depuis longtemps et ceux qui viennent de la recevoir doivent maintenant creuser afin de trouver le trésor céleste enterré. Que chacun s'efforce en ce sens. Etudiez la Parole de Dieu, faites revivre les preuves données dans le passé. Jésus dit : « Sondez les Ecritures parce que vous pensez avoir en elles la vie étemelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi » (Jean 5.39). MI1 41 3 Ceux qui se présentent devant le peuple comme des maîtres de la vérité doivent aborder des thèmes vitaux. Ils ne doivent pas perdre de temps précieux en parlant de choses insignifiantes. Qu'ils étudient la Parole et la prêchent. Qu'entre leurs mains, les Ecritures soient comme « une épée acérée à double tranchant » (Hébreux 4.12) qui témoigne des vérités passées et montre ce que doit être l'avenir. MI1 41 4 Le Christ est descendu du ciel pour présenter à Jean les grandes et merveilleuses vérités qui doivent prendre forme dans notre vie et que nous devons proclamer au monde. Nous devons être à jour sur notre temps afin d'apporter un témoignage claire et intelligent, guidé par l'onction du Saint-Esprit. -- Manuscrit 31,1906, p. 5,6 (" Be Vigilant » [Soyez vigilants], 2 avril 1906). Plus de lumière sur toutes les grandes vérités prophétiques MI1 42 1 Plus de lumière éclairera les grandes vérités prophétiques. Elles attireront alors l'attention et brilleront avec fraîcheur car les vifs rayons du Soleil de justice illumineront le tout. [...] MI1 42 2 Le Seigneur veut nous accorder plus de lumière. Il désire que nous ayons des révélations claires de sa gloire, que les pasteurs et le peuple se fortifient dans sa puissance. Quand, sur le point de déployer devant Daniel les prophéties extrêmement pertinentes pour être transcrites pour nous afin que nous voyions leur accomplissement, l'ange lui dit : « Sois sans crainte [...] ! Fortifie-toi » (Daniel 10.19). Nous devons recevoir la même gloire qui fut révélée à Daniel parce qu'elle est destinée au peuple de Dieu des derniers jours afin qu'il donne un son sûr à la trompette. -- Manuscrit 18,1888, p. 13 ( « Religious Liberty » [Liberté religieuse], 1888). Ne pas se perdre dans les minuties MI1 42 3 Nous devons proclamer le message du troisième ange au monde qui périt et ne devons pas permettre à nos pensées de se laisser distraire par des minuties qui n'ont pratiquement aucune valeur. Si nos frères voulaient considérer les grandes questions relatives à la vie et à la mort éternelles, beaucoup de petites questions qu'ils désirent régler se régleraient d'elles-mêmes. MI1 42 4 Le Seigneur appelle ceux qui le servent à proclamer le message de la vérité en se concentrant sur ce qui est d'importance suprême. Quand Jésus nous conduira près des eaux vives qui sortent du trône de Dieu, il nous expliquera beaucoup de mystères de la Bible que nous ne pouvons pas comprendre maintenant. Il est le grand Maître de sa Parole qui ne peut pas être entièrement comprise en cette vie mais qui, dans la vie future, sera revêtue de la brillante lumière de la claire compréhension. -- Lettre 16, 1903, p. 7 (au pasteur Stephen Nelson Haskell et à son épouse, 1er janvier 1903). Nous ne discernons qu'une ombre de l'importante Vérité MI1 42 5 Ceux qui ont des opinions et des principes saugrenus, et qui les ont intégrés, les retiennent comme quelque chose de trop précieux pour y renoncer, dans le but d'obtenir la connaissance la plus désirable de la véritable révélation de la Parole de Dieu sur toutes les vicissitudes de la vie quotidienne. Ceux-là perdront ainsi beaucoup de ce qu'ils auraient pu obtenir. Et cette perte les empêchera d'avancer à la lumière que Dieu leur a offerte. Ils n'ont pas d'appétit mental, ni spirituel pour ingérer la bonne nourriture et l'assimiler. Le deuxième pas en avant ne peut donc être franchi pour suivre l'Agneau, partout où il va. MI1 43 1 Plus nous chercherons intensément et avec persévérance la vérité comme un trésor caché - car il existe des vérités brillantes et importantes dont nous ne distinguons maintenant que l'ombre - plus nous avancerons avec assurance dans la lumière, comme II est dans la lumière. Nous discernerons l'éclat et la valeur de la vérité comme s'il s'agissait de précieux joyaux. La voix de Dieu se fait entendre, mais nous sommes peut-être trop loin de lui et n'en entendons l'écho. Jour après jour, le Seigneur nous offre des paroles d'instruction et, à un moment donné, sans que nous ne le sachions, il peut donner à ses messagers choisis des directives qui nous sont destinées mais, par manque de discernement, nous les perdons, ne sachant pas les apprécier. Ainsi, nous continuons à tâtonner dans les ténèbres incertaines, sans savoir ce qui nous fait trébucher. Une gloire resplendissante nous est réservée, à me-sure que nous avançons, mais que nous ne verrons jamais, à moins d'avancer. Nous pourrions en saisir quelques étincelles, mais sans plus. Nous ne voyons pas l'éclat de la gloire céleste. -- Lettre 147, 1897, p. 6, 7 (à James Edson White, 12 septembre 1897). Une étude sérieuse apportera une meilleure compréhension MI1 43 2 Ce livre (l'Apocalypse) exige une étude minutieuse accompagnée de prières, de peur qu'il ne soit interprété selon les idées humaines et qu'une mauvaise tournure soit donnée à la Parole de Dieu qui, avec ses symboles et figures, signifie tellement pour nous ! Il y a tant de choses à comprendre de manière positive afin de former notre ligne d'action et de ne pas être victimes des plaies qui arrivent sur le monde ! MI1 43 3 L'Apocalypse dépeint les choses profondes de Dieu. Ceux dont le coeur lui est entièrement sanctifié seront amenés à voir les joyaux inestimables au travers du télescope de la foi. Et, alors qu'ils mettent cette vérité en pratique, des mystères encore plus profonds s'incrusteront dans l'âme. Ceux qui sont ainsi honorés doivent communiquer à d'autres ce qu'ils ont reçu et, ce faisant, les anges en mettront l'empreinte sur les coeurs. MI1 43 4 Tous ceux qui comprennent la Parole de Dieu s'apercevront que les choses de moindre importance qui, dans le passé, ont occupé leur temps et consumé leur énergie les ont privés d'une expérience et d'une connaissance qu'ils auraient pu être obtenir en gardant une foi pure et dépourvue d'égoïsme. En faisant cela, ils auraient compris le résultat de posséder cette foi qui agit par amour et qui purifie l'âme. MI1 44 1 Que personne ne pense que, parce qu'il ne peut expliquer le sens de chaque symbole de l'Apocalypse, il est inutile de sonder ce livre avec un sérieux désir et une intense ferveur afin de connaître le sens des vérités qui s'y trouvent. Celui qui révéla ces mystères à Jean peut offrir au chercheur diligent un avant-goût des choses célestes qui s'accompliront à l'avenir. De grandes bénédictions sont promises à « celui qui lit et ceux qui écoutent les paroles de la prophétie et gardent ce qui s'y trouve écrit » (Apocalypse 1.3). -- Lettre 16, 1900, p. 2, 3 (à Frank Edson Belden, 27 janvier 1900). Le cadre du triple message divinement établi MI1 44 2 La proclamation des messages du premier, du deuxième et du troisième ange a été placée par la Parole de l'Inspiration. Pas une seule miette ne doit lui être retirée. Pas plus que de substituer le Nouveau Testament par l'ancien, aucune autorité humaine n'a le droit de changer le cadre de ces messages. L'Ancien Testament est l'Évangile en figures et symboles. Le Nouveau Testament est la substance. L'un est aussi essentiel que l'autre. L'Ancien Testament présente des enseignements des lèvres du Seigneur et ces leçons n'ont perdu aucune force, sous aucun aspect. MI1 44 3 Le premier et le deuxième message furent donnés en 1843 et en 1844, et nous nous trouvons maintenant dans la proclamation du troisième. Mais il faut continuer à proclamer ces trois messages. Il est tout aussi essentiel maintenant qu'alors de les répéter à ceux qui recherchent la vérité. Par la plume et la voix, nous devons les proclamer, montrer leur ordre et l'application des prophéties qui nous mènent au message du troisième ange. Il ne peut y avoir de troisième sans le premier et le deuxième. Nous devons présenter ces messages dans nos publications, nos discours, montrant dans la ligne historique des prophéties les choses qui furent et celles qui seront. MI1 44 4 Le livre qui fut scellé n'était pas celui de l'Apocalypse, mais la partie de la prophétie de Daniel qui se rapporte aux derniers jours. Les Écritures disent : « Toi, Daniel, tiens secrètes ces paroles et scelle le livre jusqu'au temps de la fin. Beaucoup alors le liront, et la connaissance augmentera. » (Daniel 12.4) Quand le livre fut ouvert, la proclamation eut lieu : « Il ne reste plus de temps » (Apocalypse 10.6, LSG). Le livre de Daniel est à présent ouvert et la révélation faite à Jean par le Christ doit être annoncée à tous les habitants de la terre. Grâce à l'augmentation de la connaissance, un peuple doit se préparer à se tenir debout, dans les derniers jours. MI1 45 1 « Je vis un autre ange qui volait au milieu du ciel ; il avait un Evangile étemel, pour l'annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, tribu, langue et peuple. Il disait d'une voix forte : Craignez Dieu et donnez-lui gloire, car l'heure de son jugement est venue ; et prosternez-vous devant celui qui a fait le ciel, la terre, la mer et les sources d'eaux ! » (Apocalypse 14.6,7) MI1 45 2 Ce message, si on l'écoute, dirigera l'attention de toute nation, tribu, langue et peuple sur l'étude de la Parole et sur la véritable lumière montrant le pouvoir qui a changé le sabbat du septième jour de la semaine pour un faux sabbat. L'unique Dieu véritable a été abandonné, la loi écartée et son institution sacrée du sabbat, foulée aux pieds par « l'homme impie » (2 Thessaloniciens 2.3). Le quatrième commandement, si clair et si explicite, a été ignoré. Le mémorial du sabbat, déclarant qui est le Dieu vivant, le Créateur du ciel et de la terre, a été renversé et, à sa place, on a offert au monde un faux jour de repos. Ainsi, une brèche a été ouverte dans la loi de Dieu. Un faux jour de repos ne pouvait être une norme authentique. Dans le message du premier ange, les hommes sont appelés à adorer Dieu, notre Créateur, celui qui a fait le monde et tout ce qui s'y trouve. Mais ils ont rendu hommage à une institution de la papauté, annulant ainsi la loi de l'Etemel, mais la connaissance à ce sujet augmentera. MI1 45 3 Le message proclamé par l'ange qui vole au milieu du ciel est l'Evangile étemel, le même Evangile qui fut proclamé en Eden, quand Dieu dit au serpent : « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance : celle-ci t'écrasera la tête et tu lui écraseras le talon. » (Genèse 3.15) C'était là la première promesse d'un Sauveur qui se lèverait sur le champ de bataille pour contester le pouvoir de Satan et qui l'emporterait contre lui. Jésus est venu dans notre monde pour représenter le caractère Dieu, tel qu'il est décrit dans sa sainte loi car sa loi est une copie de son caractère. Le Christ était à la fois la loi et l'Evangile. L'ange qui proclame l'Evangile étemel proclame la loi de Dieu car l'Évangile du salut amène l'homme à obéir à la loi, son caractère étant ainsi transformé à la ressemblance divine. MI1 45 4 Le chapitre 58 d'Esaïe décrit la tâche de ceux qui adorent Dieu, le Créateur du ciel et de la terre : « Grâce à toi, l'on rebâtira sur d'anciennes ruines, tu relèveras les fondations des générations passées » (Ésaïe 58.12). Le mémorial de Dieu, le sabbat du septième jour de la semaine, sera exalté. MI1 46 1 « Les tiens rebâtiront sur d'anciennes ruines, tu relèveras des fondements antiques ; on t'appellera réparateur des brèches, celui qui restaure les chemins, qui rend le pays habitable. Si tu retiens ton pied pendant le sabbat, pour ne pas faire ta volonté en mon saint jour, si tu fais du sabbat tes délices, pour sanctifier PEtemel en le glorifiant, et si tu Phonores en ne suivant point tes voies, en ne te livrant pas à tes penchants et à de vains discours, alors tu mettras ton plaisir en l'Étemel, et je te ferai monter sur les hauteurs du pays, je te ferai jouir de l'héritage de Jacob, ton père ; car la bouche de PEtemel a parlé. » (Ésaïe 58.12-14) MI1 46 2 L'histoire de l'Église et du monde, de ceux qui sont loyaux et déloyaux est clairement révélée. Selon la proclamation du message du troisième ange, les fidèles ont dirigé leurs pieds vers la voie des commandements divins afin de respecter, d'honorer et de glorifier celui qui a créé les cieux et la terre. Les forces contraires ont déshonoré le Seigneur en ouvrant une brèche dans sa loi. Et, quand la lumière de sa Parole a attiré l'attention sur les saints commandements, révélant la brèche ouverte par le pouvoir papal, pour se débarrasser de toute conviction, les hommes ont essayé de détruire toute la loi. Mais y sont-ils parvenus ? Non ! Tous ceux qui sondent les Écritures par eux-mêmes verront que la loi de Dieu demeure immuable, étemelle et que son mé-morial, le sabbat, perdurera durant des âges étemels, montrant ainsi le seul vrai Dieu qui se distingue de tous les faux dieux. MI1 46 3 Satan a été persévérant et infatigable dans ses efforts pour poursuivre le travail qu'il a commencé dans le ciel, dans le but de changer la loi divine. Il a réussi à faire croire au monde la théorie qu'il présenta au ciel avant sa chute : la loi de Dieu est défectueuse et a besoin d'être révisée. Un grand nombre d'Églises se disant chrétiennes, de par leur attitude; si ce n'est par leurs paroles, montrent qu'elles ont accepté la même erreur. Mais, si on a changé un trait ou un iota de la loi de Dieu, Satan a réussi sur la terre ce qu'il n'a pas pu faire au ciel. Il a préparé ses pièges trompeurs en espérant y capturer l'Eglise et le monde. Mais tous ne tomberont pas dans le piège. Une ligne de démarcation est en train de se dessiner entre les enfants obéissants et ceux qui désobéissent, entre ceux qui sont fidèles et loyaux et ceux qui sont infidèles et déloyaux. Deux grands groupes se forment : les adorateurs de la bête et de son image et les adorateurs du véritable Dieu vivant. MI1 47 1 Le message d'Apocalypse 14, proclamant que Pheure du jugement de Dieu est arrivée, est donné à la fin des temps. L'ange d'Apocalypse 10 est représenté avec un pied sur la mer et un autre sur la terre, montrant que le message doit être porté jusqu'aux confins de la planète, qu'il doit traverser l'océan et que les îles de la mer écouteront la proclamation du dernier message d'avertissement au monde. MI1 47 2 « Et l'ange, que je voyais debout sur la mer et sur la terre, leva sa main droite vers le ciel, et jura par celui qui vit aux siècles des siècles, qui a créé le ciel et les choses qui y sont, la terre et les choses qui y sont, et la mer et les choses qui y sont, qu'il n'y aurait plus de temps. » (Apocalypse 10.5,6, LSG). MI1 47 3 Ce message annonce la fin des périodes prophétiques. La déception de ceux qui s'attendaient à voir le Seigneur en 1844 fut en effet vraiment très amère pour ceux qui soupiraient si ardemment après son retour. Il entrait dans les plans de Dieu que cette déception se produise et que des coeurs se révèlent. Aucun nuage n'est descendu sur l'Eglise sans que l'Étemel ne l'y ait préparée. Aucune force d'opposition n'a surgi pour contrecarrer l'oeuvre de Dieu, sans qu'il ne l'ait prévue. Tout s'est passé comme il l'avait prédit au travers de ses prophètes. Il n'a pas laissé l'Eglise dans les ténèbres, abandonnée, mais a tracé dans ses déclarations prophétiques ce qui allait arriver et, par sa providence, il est intervenu au moment désigné dans l'histoire du monde. Il a provoqué ce que le Saint-Esprit avait inspiré aux prophètes d'annoncer. Tous ses objectifs ont été établis et accomplis. MI1 47 4 Sa loi est reliée à son trône et, unis aux agents humains, les agents sataniques ne peuvent pas la détruire. Dieu a inspiré et protégé la vérité qui demeurera et triomphera, même si parfois il semble qu'elle soit éclipsée. L'Evangile du Christ est la loi exemplifiée dans le caractère. Toute ruse employée contre elle, tout moyen qui s'appuie sur la tromperie, toute erreur forgée par les agents sataniques sera finalement et éternellement détruite et le triomphe de la vérité sera comme l'aspect du soleil à midi. Mais « se lèvera le soleil de justice, et la guérison sera sous ses ailes » et « toute la terre est pleine de sa gloire ! » (Malachie 3.20 ; Esaïe 6.3, LSG). MI1 47 5 Tout ce que Dieu avait indiqué dans l'histoire prophétique s'est accompli dans le passé et tout ce qui doit encore se réaliser s'accomplira. Daniel, le prophète de Dieu, apparaît au moment opportun et Jean aussi. Dans l'Apocalypse, le Lion de la tribu de Judas a ouvert le livre de Daniel aux étudiants de la prophétie et, ainsi, Daniel se lève dans son héritage (voir Daniel 12.13). Il donne son témoignage, ce que le Seigneur lui révéla en vision, les grands événements solennels que nous devons connaître, nous qui vivons au seuil même de leur accomplissement. MI1 48 1 Dans Phistoire et la prophétie, la Parole de Dieu représente le conflit millénaire entre la vérité et l'erreur. Ce conflit se poursuit encore. Ces choses qui se sont produites se répéteront. D'anciennes controverses resurgiront et de nouvelles théories verront continuellement le jour. Cependant, le peuple de Dieu qui, dans sa croyance et dans l'accomplissement de la prophétie, a joué un rôle en proclamant les messages du premier, du deuxième et du troisième ange, sait où il se trouve. Il a une expérience plus précieuse que l'or raffiné. Il doit se tenir debout, ferme comme un rocher, maintenant le principe de sa confiance inaltérable jusqu'à la fin. MI1 48 2 Une puissance transformatrice accompagnait la proclamation des messages du premier et du deuxième ange et elle accompagner toujours le message du troisième. De fortes convictions s'emparèrent des esprits humains. La puissance du Saint-Esprit se manifesta. On vit une étude diligente des Ecritures, point par point. Pratiquement des nuits entières furent consacrées à l'étude diligente des Ecritures. Nous recherchâmes la vérité tels des trésors cachés. Le Seigneur se révéla à nous. Une grande lumière brilla sur les prophéties et nous nous rendîmes compte que nous avions reçu l'instruction divine. -- Manuscrit 32, 1896, p. 1-7 (" Testimony conceming the Views of Prophecy Held by Brother John Bell » [Témoignage concernant les points de vue du frère John Bell sur la prophétie], 6 décembre 1896). Chaque position de la foi sera examinée MI1 48 3 On a considéré notre peuple comme étant trop insignifiant pour être remarqué, mais un changement se produira. Des choses sont en train de bouger. Le monde chrétien se met maintenant en mouvement, mouvement que le peuple qui observe les commandements de Dieu remarquera. Une suppression quotidienne de la vérité divine se produit pour être remplacée par des théories et de fausses doctrines d'origine humaine. Des plans et des projets sont mis en place pour asservir la conscience de ceux qui veulent demeurer loyaux envers Dieu. Les puissances législatives s'opposeront au peuple qui garde les commandements divins. Chaque âme sera mise à l'épreuve. Oh, pourvu que le peuple soit sage pour lui-même et que, par le précepte et par l'exemple, il puisse transmettre cette sagesse à ses enfants. MI1 48 4 Chaque position de notre foi sera contestée et, si nous ne sommes pas de fervents étudiants de la Bible, établis, affirmés et confirmés, la sagesse des grands de ce monde nous submergera. Le monde est occupé, anxieux et agité. Tous poursuivent une voie à laquelle le Seigneur n'a pas part. Le mal est recherché avec passion, comme si c'était la justice, l'erreur comme si c'était la vérité et le péché comme si c'était la sainteté. Les ténèbres s'épaississent, couvrant la terre et l'obscurité, les peuples. Le peuple de Dieu dormira-t-il en pareil moment ? Ceux qui détiennent la vérité garderont-ils le silence, comme s'ils étaient paralysés ? -- Lettre 65,1886, p. 3 (à une « soeur ", 31 décembre 1886). Patrimoine White, Washington, D. C., 31 janvier 1940. ------------------------Manuscrit 24--Commentaires sur Daniel 2 Succession d'empires gouvernés par la loi de l'obéissance MI1 51 1 Des centaines d'années avant que certaines nations n'apparaissent sur la scène, parcourant le couloir des siècles, l'Omniscient prédit par l'entremise de ses serviteurs les prophètes l'essor et la chute de chaque empire mondial. Le prophète Daniel, en interprétant pour le monarque de Babylone le rêve de la grande statue - une image symbolisant les royaumes du monde - déclara à Neboukadnetsar que son royaume serait supplanté. Sa grandeur et son pouvoir auraient leur place, mais un deuxième royaume surgirait. Il aurait aussi son moment d'épreuve pour décider s'il exalterait ou non le Souverain de l'univers, le seul vrai Dieu. S'il ne le faisait pas, sa gloire s'éteindrait aussi et un troisième empire occuperait sa place. Selon son obéissance ou sa désobéissance, il disparaîtrait aussi. Puis un quatrième, aussi fort que le fer, soumettrait les MI1 52 0 Document sollicité par des professeurs de Bible concernant le mélange du fer et de Vargile. nations du monde. Les prédictions du Tout-Puissant, enregistrées dans les pages prophétiques et tracées dans les pages de l'histoire, furent données pour démontrer que Dieu est le souverain des affaires de ce monde. « C'est lui qui change les temps et les circonstances » (Daniel 2.21 ) afin d'accomplir son propre objectif. [...] MI1 52 1 La voix de Dieu, entendue dans les temps passées, résonne tout au long de l'histoire, de siècle en siècle, dans toutes les générations qui ont joué leur rôle et qui ne sont plus. Dieu parlerait-il sans qu'on écoute sa voix ? Quelle est cette puissance qui a tracé toute l'histoire pour que les nations, l'une après l'autre, surgissent au moment prévu et occupent leur place fixée, témoins inconscients de la vérité dont elles méconnaissent le sens. Les siècles ont leur mission et chaque moment a son rôle. -- The Youth's Instructor [L'Instructeur de la jeunesse], 29 septembre 1903, p.. 6, 7. La papauté dans les ruines de la Rome fragmentée MI1 52 2 L'image révélée à Neboukadnetsar, tout en représentant la détérioration en puissance et en gloire des pouvoirs de la terre, montre bien aussi la détérioration de la religion et de la moralité parmi le peuple de ces nations. A mesure que ces peuples s'écartent de Dieu, toutes proportions gardées, ils deviennent moralement faibles. MI1 52 3 Babylone disparut parce qu'étant prospère, elle oublia Dieu et attribua la gloire de sa prospérité aux réalisations humaines. MI1 52 4 L'empire médo-perse fit l'objet de la colère du ciel parce que, dans ce royaume, la loi de Dieu fut piétinée. La crainte de l'Etemel ne trouva pas de place dans le coeur du peuple. La méchanceté, le blasphème et la corruption étaient les influences dominantes du royaume médo-perse. MI1 52 5 Les royaumes qui lui succédèrent furent aussi vils et corrompus. Ils se détériorèrent à cause de leur manque de loyauté envers Dieu. En l'oubliant, ils descendirent toujours plus bas dans l'échelle des valeurs morales. MI1 52 6 L'empire romain s'écroula et fut divisé en morceaux et, de ses ruines, surgit cette grande puissance : l'Eglise catholique romaine. Cette Eglise se vante de son infaillibilité et de son héritage religieux. Mais ce système est en honeur à tous ceux qui connaissent les secrets du mystère de l'iniquité. Les prêtres de cette Eglise maintiennent leur prédominance en gardant le peuple dans l'ignorance de la volonté de Dieu, telle que révélée dans les Ecritures. -- The Youth's Instructor [L'Instructeur de la jeunesse], 22 septembre 1903, p. 6. Fer et argile : politique et religion liées MI1 53 1 Nous sommes arrivés à un moment où l'oeuvre sacrée de Dieu est représentée par les pieds de l'image dans lesquels le fer était mélangé à l'argile bourbeuse. Dieu possède un peuple, un peuple choisi dont le discernement doit être sanctifié et qui ne doit pas devenir impie en construisant sur un fondement « [de] bois, [de] foin, [de] chaume » (1 Corinthiens 3.12). Toute âme loyale envers les commandements de Dieu verra que la caractéristique distinctive de notre foi est le sabbat du septième jour. Si le gouvernement voulait honorer le sabbat comme Dieu l'a commandé, il compterait sur la puissance divine et défendrait la vérité telle qu'elle fut donnée aux saints. Mais les hommes d'Etat défendront le faux jour de repos et mélangeront leur foi religieuse en observant cet enfant de la papauté, le mettant au-dessus du sabbat que le Seigneur a sanctifié et béni en le donnant à l'homme pour le sanctifier, comme un signe entre lui et son peuple, jusqu'à mille générations. Le mélange des affaires d'état et de l'Eglise est représenté par le fer et l'argile. Cette alliance affaiblit le pouvoir des Eglises. Le fait que l'Eglise soit investie par le pouvoir de l'Etat produira des résultats désastreux. Les hommes ont presque dépassé les limites de la patience divine. Ils ont investi leurs forces dans la politique et se sont unis à la papauté. Mais le moment arrivera où Dieu châtiera ceux qui ont annulé sa loi et leurs agissements perverses se retourneront contre eux. -- Manuscrit 63, 1899, p. 12, 13 (manuscrit sans titre, 22 avril 1899). Patrimoine White, Washington, D. C., 29 septembre 1943. ------------------------Manuscrit 25--Les piliers et les chevilles du message Les vérités de 1844 à 1846 restent valables MI1 55 1 Je ne désire pas ignorer ou laisser tomber un maillon de la chaîne des preuves qui s'est formée quand, après le passage de la date de 1844, des petits groupes de chercheurs de la vérité se sont réunis pour étudier la Bible et demander à Dieu de leur accorder la lumière pour les orienter. [...] Point par point, la vérité est restée gravée si fermement dans nos esprits que nous ne pouvions en douter. [...] La preuve donnée lors de notre première expérience a toujours la même force qu'alors. La vérité demeure la même et pas une cheville, ni un pilier ne peut être retiré de sa structure. Ce que nous avons trouvé dans la Parole en 1844,1845 et 1846 reste dans tous ses détails la vérité de nos jours.-- Lettre 38, 1906, p. 1, 2 (à la famille du Sanatorium de Wahrooga, 23 janvier 1906). MI1 56 0 Document sollicité par le pasteur Leroy Edmm Froom, pour être utilisé en partie dans une dissertation sur les « piliers » et les « chevilles » du message, et dans des déclarations incluses dans une colonne de citations de l'Esprit de prophétie. Des messages établis par l'Inspiration MI1 56 1 La proclamation des messages du premier, du deuxième et du troisième ange a été placée par la Parole de l'Inspiration. Pas une seule miette ne doit lui être retirée. Pas plus que de substituer le Nouveau Testament par l'ancien, aucune autorité humaine n'a le droit de changer le cadre de ces messages. L'Ancien Testament est l'Évangile en figures et symboles. Le Nouveau Testament est la substance. L'un est aussi essentiel que l'autre. -- Manuscrit 32,1896, p. 1 (" Testimony conceming the Views of Prophecy Held by Brother John Bell » [Témoignage concernant les points de vue du frère John Bell sur la prophétie], 6 décembre 1896). MI1 56 2 Le premier et le deuxième message furent donnés en 1843 et en 1844, et nous nous trouvons maintenant dans la proclamation du troisième. Mais il faut continuer à proclamer ces trois messages. Il est tout aussi essentiel maintenant qu'alors de les répéter à ceux qui recherchent la vérité. Par la plume et la voix, nous devons les proclamer, montrer leur ordre et l'application des prophéties qui nous mènent au message du troisième ange. Il ne peut y avoir de troisième sans le premier et le deuxième. --Manuscrit 32,1896, p. 1 (" Testimony conceming the Views of Prophecy Held by Brother John Bell » [Témoignage concernant les points de vue du frère John Bell sur la prophétie], 6 décembre 1896). Les vérités postérieures à 1844 MI1 56 3 Les vérités qui nous ont été données avec le passage du temps en 1844 sont tout aussi certaines et immuables que quand le Seigneur nous les a accordées, en réponse à nos prières urgentes. Les visions que le Seigneur m'a données sont si remarquables que nous avons la conviction que ce que nous avons accepté est la vérité. Ceci a été confirmé par le Saint-Esprit. La lumière, la précieuse lumière venant de Dieu, a établi les points principaux de notre foi, tels que nous les soutenons aujourd'hui. -- Lettre 50, 1906, p. 1, 2 (au pasteur William Ward Simpson, 30 janvier 1906). Les piliers supporteront le poids MI1 56 4 Nous devons permettre aux grands principes du message du troisième ange de se détacher de manière claire et nette. Les piliers principaux de notre foi supporteront tout le poids qu'on peut mettre sur eux. -- Lettre 207, 1899, p. 2 (aux anciens Stephen Nelson Haskell et George Alexander Irwin, 15 décembre 1899). Valable depuis 1844 MI1 57 1 Le moment est venu où nous devons fermement refuser de nous éloigner de la plateforme de la vérité étemelle qui, depuis 1844, a supporté l'épreuve. -- Lettre 277, 1904, p. 6 (à A.J. Read, 31 juillet 1904). Aucun pilier n'est à substituer MI1 57 2 La parole de Dieu a guidé nos pas depuis 1844. Nous avons sondé les Ecritures. Nous avons construit solidement et n'avons pas eu à remplacer nos fondations, ni à couler de nouveaux piliers. -- Lettre 24,1907, p. 3 (au pasteur Arthur Grosvenor DanielIs, 4 février 1907). Chaque pilier doit être renforcé MI1 57 3 Le Seigneur a déclaré que l'histoire passée se répétera à la fin des temps. Il faut proclamer au monde toute la vérité qu'il nous a donnée pour ces derniers jours. Tous les piliers qu'il a établis doivent être renforcés. Nous ne pouvons pas quitter la fondation que Dieu a établie. [...) Il faut maintenant réitérer Pexpérience des hommes qui ont joué leur rôle dans l'établissement de notre oeuvre, dès le commencement. -- Manuscript 129,1905, p. 3 (" Steadfast unto the End » [Fermes jusqu'à la fin], 24 décembre 1905). Protéger les balises de la vérité MI1 57 4 Les grandes balises de la vérité, nous montrant notre place dans Phistoire prophétique, doivent être défendues, sinon elles risqueraient d'être renversées et remplacées par des théories qui provoqueraient davantage la confusion que la lumière véritable. -- Manuscrit 31,1896, p. 1 (" Testimony Concerning the Views of Prophecy Held by Brother John Bell » [Témoignage concernant les points de vue prophétiques du frère John Bell], 8 novembre 1896). Rejeter l'interprétation des saboteurs MI1 57 5 N'écoutez pas, ne serait-ce qu'une minute, les interprétations qui tendent à enlever un pilier ou une cheville de la plateforme de la vérité. Les interprétations humaines, la construction de fables, vous feront du tort, confondant votre compréhension et réduisant votre foi en Jésus-Christ à néant. Etudiez avec diligence le troisième chapitre de l'Apocalypse où on voit le danger de perdre nos liens avec ce que nous avons appris de la Source de toute lumière. -- Lettre 230, 1906, p. 4 (" To Elders of the Battle Creek Church, and to Ministers and Physicians » [Aux anciens de l'Église de Battle Creek, aux pasteurs et aux médecins], 5 juillet 1906). Lutter contre la suppression des balises MI1 58 1 Quand certains viennent pour enlever une balise ou un pilier du fondement que Dieu a établi par son Saint-Esprit, que les hommes d'expérience qu'étaient les pionniers de notre oeuvre parlent clairement, ainsi que ceux qui sont morts, par la réimpression de leurs articles dans nos revues. Recueillez tous les rayons de la lumière divine que Dieu a donnés à son peuple, pas à pas, sur le chemin de la vérité. Cette vérité supportera le poids du temps et l'épreuve. -- Manuscrit 62, 1905, p. 6 (" A Waming against False Theories » [Un avertissement contre les fausses théories], 24 mai 1905). Ébranler les piliers de la foi MI1 58 2 Les vérités qui ont été établies par l'intervention divine évidente doivent être maintenues avec fermeté. Que personne ne s'aventure à bouger ne serait-ce un seul clou ou une seule pierre de la structure. Ceux qui tentent d'ébranler les piliers de notre foi sont de ceux qui, selon la Bible, « dans les derniers temps, [...] abandonneront la foi, pour s'attacher à des esprits séducteurs et à des esprits de démons » (1 Timothée 4-1). -- Lettre 87, 1905, p. 2, 3 (au pasteur Stephen Nelson Haskell et à son épouse, 25 février 1905). Il faut protéger les balises MI1 58 3 Beaucoup d'efforts sont actuellement déployés pour déstabiliser notre foi concernant le sanctuaire. Mais nous ne devons pas chanceler. Pas une seule cheville ne doit être enlevée des fondations de notre foi. La vérité est toujours la vérité. Ceux qui vacillent seront emmenés vers des théories erronées et, finalement, renieront les preuves que nous avons eues concernant la vérité. Il faut protéger les anciennes balises pour ne pas perdre le cap. -- Lettre 395, 1906, p. 4 (au pasteur Stephen Montgomery Cobb], 25 décembre 1906). Communiquer le message au monde MI1 58 4 Nous devons communiquer au monde le message que le Seigneur nous a donné. Ne retirons aucune balise, ni aucun pilier des fondations de notre foi. Prêchons la vérité, telle que le Seigneur nous l'a donnée. -- Lettre 279, 1904, p. 9 (" To Brethren Paulson, Sadler, Jones and Waggoner » [Aux frères Paulson, Sadler, Jones et Waggoner], 1er août 1904). MI1 58 5 Trois messages reliés les uns aux autres. Le troisième ange est représenté comme volant au milieu du ciel, symbolisant ainsi la tâche de ceux qui proclament les messages du premier, du deuxième et du troisième ange. Tous ces messages sont liés. Les preuves de la vérité permanente et toujours vivante de ces grands messages, qui signifient tant pour nous, et qui ont suscité tant d'oppositions de la part du monde religieux, n'ont pas disparu. Satan s'efforce constamment de projeter son ombre infernale sur ces messages pour que le reste du peuple de Dieu ne discerne pas avec clarté leur importance, leur temps et leur place. Mais, pour le temps qu'il reste, ils continueront d'exister et doivent exercer leur puissance sur notre expérience religieuse. -- Lettre lf, 1890, p. 5, 6 (" To Brethren in Responsible Positions » [Aux frères qui occupent des postes à responsabilités], novembre 1890). MI1 59 1 Trois messages indissociables. Le message du Seigneur pour son peuple est la proclamation des anges qui volent au milieu du ciel [On cite Apocalypse 14.6-12]. Ces messages sont reliés les uns aux autres et rassemblés. L'un ne peut être communiqué sans les autres. -- Lettre 65, 1897, p. 2 (au frère et à la soeur Hawkins, 6 avril 1897). Le troisième message incompris MI1 59 2 Bien peu, même ceux qui disent y croire, comprennent le message du troisième ange et, cependant, il s'adresse à notre époque. C'est la vérité présente. Mais combien peu de personnes acceptent ce message dans sa véritable importance et le présentent aux gens dans toute sa puissance ! Pour beaucoup, il est de moindre importance. [...] L'oeuvre finale du message du troisième ange sera accompagnée d'une puissance qui permettra aux rayons du Soleil de justice de briller sur les chemins et les sentiers de la vie, et des décisions seront prises pour Dieu, le Souverain su-prême. Sa loi sera alors considérée comme la règle de son gouvernement. -- Manuscrit 15, 1888, p. 5 (" A Call to a Deeper Study of the Word » [Un appel à une étude plus approfondie de la Parole], 1er novembre 1888). Le troisième message inclut les autres MI1 59 3 Le sujet de la plus grande importance est le message du troisième ange : il inclue les messages du premier et du deuxième ange. Tous devraient comprendre les vérités qu'ils contiennent car elles sont essentielles au salut. Nous devons étudier avec le plus grand sérieux pour comprendre ces vérités, et nos facultés d'apprentissage et de compréhension seront soumises à la plus grande épreuve. -- Lettre 97, 1902, p. 2 (au pasteur Ellet Joseph Waggoner, 7 juillet 1902). Message pour aujourd'hui MI1 60 1 Le message évangélique pour notre époque est compris dans le message du troisième ange qui inclue les deux premiers et qui sera annoncé partout puisque c'est une vérité présente. Ce message doit être publié avec une grande puissance et clarté. Il ne doit pas être assombri par des théories et des sophismes humains. -- Lettre 20, 1900, p. 5, 6 (à James Edson White et à son épouse Emma, 31 janvier 1900). Le troisième message, l'Evangile complet MI1 60 2 Une grande oeuvre doit s'accomplir en proclamant aux hommes les vérités de l'Evangile. Présenter ces vérités est l'objectif du message du troisième ange. Tout l'Evangile est inclus dans le message du troisième ange et, dans tous nos efforts, la vérité doit être présentée telle qu'elle est en Jésus. [...] Que rien ne diminue la force de la vérité présente. Le message du troisième ange doit avoir pour effet de mettre à part, du milieu des églises, un peuple qui occupëra son poste sur la plateforme de la vérité étemelle. Notre message est un message de vie ou de mort, et nous devons le présenter tel qu'il est : le grand pouvoir de Dieu. Nous devons l'exposer dans toute sa force de frappe, alors le Seigneur le rendra efficace. -- Manuscrit 19, 1900, p. 1,4,5 (" A Perfect Ministry. Its Purpose » [Un ministère parfait et son but], 5 mars 1900). Participer aux premiers messages MI1 60 3 Avec le passage des années, Dieu confia à ses fidèles disciples les précieux principes de la vérité présente. Ces principes n'ont pas été donnés à ceux qui n'avaient pas participé à la présentation des messages du premier et du deuxième ange. Ils ont été donnés à ceux qui avaient été présents dans la cause, dès ses débuts. -- Manuscrit 129, 1905, p. 2 (" Steadfast unto the End » [Fermes jusqu'à la fin], 24 décembre 1905). Se concentrer sur l'essentiel MI1 60 4 Attardez-vous sur ce qui concerne notre bien-être étemel. L'ennemi peut inventer n'importe quoi pour dévier nos pensées de la Parole de Dieu, tout qui soit nouveau et étrange pour créer une diversité d'opinions. Il l'introduira comme quelque chose d'extrêmement important. [...] MI1 60 5 L'ennemi s'efforcera de pousser les croyants à se pencher sur des questions de moindre importance et à passer beaucoup de temps sur ces points, lors des réunions de comités et de commissions. Mais, en détournant leur attention vers de telles questions, les frères entraveront l'oeuvre, au lieu de la faire progresser. MI1 61 1 Nous devons proclamer le message du troisième ange à un monde en péril et ne devons pas permettre à nos pensées de se laisser distraire par des minuties qui ne représentent pratiquement rien. Si nos frères considéraient les questions importantes de la vie étemelle et de la mort étemelle, nombre des petites questions qu'ils veulent tellement résoudre seraient d'elles-mêmes résolues. -- Lettre 16, 1903, p. 5-7 (au pasteur Stephen Nelson Haskell et à son épouse, 1er janvier 1903). Distraits du message MI1 61 2 Nous ne devons pas permettre à notre attention de se détourner de la proclamation du message qui nous a été donné. Pendant des années, on m'a instruite concernant le fait de ne pas s'arrêter sur les questions non essentielles. Il y a des points de la plus haute importance à considérer. -- Manuscrit 10, 1905, p. 2 (" NonEssential Subjects to Be Avoided » [Les sujets non essentiels à éviter], 12 septembre 1904). La vérité présente et les trois messages MI1 61 3 La vérité présente pour notre époque inclut ces messages : le message du troisième ange succédant au premier et au deuxième. -- Lettre 121, 1900, p. 5 (au pasteur Stephen Nelson Haskell et à son épouse, 13 août 1900). Le message du troisième ange éclipsé - 1899 MI1 61 4 J'ai reçu une lumière claire et nette selon laquelle l'oeuvre missionnaire médicale qui absorbe trop d'énergie, alors qu'un travail plus défini en plusieurs points est négligé. Vous accumulez entre vos mains un travail qui ne se terminera jamais et qui éclipse l'oeuvre à réaliser en chaque ville : la proclamation du prochain retour du Christ. La proclamation du message du troisième ange a été écartée. -- Lettre 55,1899, p. 2, 3 (au Dr John Harvey Kellogg, 24 mars 1899). Patrimoine White, Washington, D. C., 10 septembre 1944. ------------------------Manuscrit 26--Déclarations sur le livre Thoughts on Daniel and the Revelation MI1 63 1 Je CONSIDÈRE QUE CE LIVRE [The Prophecies of Daniel and the Revelation] devrait être diffusé partout. Il a sa place et réalisera une oeuvre grande et bonne. -- Lettre 25a, 1889, p. 3 (au frère Eldridge, 8 septembre 1889). MI1 63 2 Dans les années 1890, concernant les livres du pasteur Smith, un des anciens de notre oeuvre de colportage demanda à Ellen White : MI1 63 3 « Vous croyez qu'ils sont inspirés, n'est-ce pas ?" -- Lettre 15, 1895, p. 5 (au frère Frank Edson Belden, 8 juin 1895). MI1 63 4 Mettant en évidence cette question inappropriée, elle répondit : MI1 63 5 « Vous pouvez vous-même répondre à cette question, je ne le ferai pas ». -- Id. MI1 64 0 Document sollicité pour être publié dans les articles de la revue Ministry. Les prophéties de Daniel et Apocalypse MI1 64 1 Le travail de colportage est un des outils désignés par le Seigneur pour répandre la vérité pour notre époque. Les colporteurs ont un travail considérable à réaliser. Le Seigneur peut et travaillera par leur entremise, s'ils se préparent sérieusement à faire ce qui est en leur pouvoir. L'effort déployé pour diffuser Les paraboles de Jésus démontre ce qu'on peut faire à travers le colportage. A ceux qui travaillent avec ce livre, je dirais qu'une fois les besoins immédiats couverts, de ne pas perdre votre zèle, pensant qu'il n'y a plus d'efforts à faire. Vendez le livre partout où vous le pouvez, et faites connaître nos plus grands livres. MI1 64 2 Le livre Daniel and the Revelation devrait tout particulièrement être présenté comme étant l'ouvrage spécifique à notre époque. Il contient le message que nous avons tous besoin de lire et de comprendre. Traduit en plusieurs langues, il deviendra une puissance qui éclairera le monde. Ce livre s'est très bien vendu en Australie et en Nouvelle Zélande. Après l'avoir lu, beaucoup d'âmes ont pris connaissance de la vérité. J'ai reçu beaucoup de lettres exprimant approbation de cet ouvrage. MI1 64 3 Que nos colporteurs attirent l'attention de tous sur ce livre. Le Seigneur m'a montré qu'il fera beaucoup de bien en éclairant ceux qui s'intéressent à la vérité de notre temps et que ceux qui l'acceptent maintenant, sans avoir participé aux expériences de ceux qui sont entrés dans notre mouvement dès ses débuts, devraient étudier le matériel donné dans Daniel and the Revelation afin de se familiariser avec la vérité qui y est présentée. MI1 64 4 Ceux qui se préparent au ministère et qui désirent devenir de sérieux étudiants des prophéties trouveront dans Daniel and the Revelation une aide inestimable. Ils doivent comprendre ce livre qui parle. du passé, du présent et de l'avenir. Il indique si clairement le chemin que personne ne peut se tromper. Ceux qui étudieront ce livre avec diligence n'auront aucun plaisir à se complaire dans certaines choses triviales présentées par ceux qui ont un ardent désir de présenter aux enfants de Dieu quelques idées nouvelles et étranges. Le reproche de Dieu tombe sur de tels maîtres. Ils ont besoin qu'on leur enseigne ce que signifient la piété et la vérité. Les grandes questions essentielles que Dieu voulait présenter au peuple se trouvent dans Daniel and the Révélation. On y trouve la vérité solide et étemelle pour notre temps. Tous ont besoin de la lumière et des informations qu'il contient. MI1 65 1 Ceux qui détruisent la terre ont reçu un temps de grâce prolongé. Durant six mille ans, Dieu a supporté Pignorance et la méchanceté des êtres humains. Il les a éprouvés et examinés de toutes les formes possibles, en cherchant à récupérer leur loyauté et à les sauver. Mais ils ont refusé d'écouter ses supplications. Le sang a coulé, coule et coulera encore. La guerre est populaire. Aux yeux du monde, tuer et détruire est un acte de bravoure, digne d'honneurs. MI1 65 2 Le moment où Jésus s'emparera et prendra possession du royaume qui se trouve sous les cieux vient. Il jugera les nations et réprimandera beaucoup de peuples. Les guerres cesseront dans le monde entier. MI1 65 3 Ne voyons-nous pas la corruption qui existe en notre monde ? La terrible méchanceté qui augmente toujours plus n'est-elle pas suffisante pour nous pousser à l'action en présentant au monde les livres qui contiennent la bienfaisante instruction ? Dieu, le grand Gouverneur moral de l'univers, désire que son peuple se lève et utilise son influence pour en amener d'autres à arriver dans notre monde. Le Seigneur appelle des ouvriers à faire du colportage. Il désire que les ouvrages sur la réforme sanitaire soient distribués. Une grande mesure dépend de la réforme sanitaire. Si nos églises n'occupent pas une position plus élevée sur cette question, ne seront pas capables d'apprécier la vérité pour les temps actuels. MI1 65 4 Dieu désire que la lumière qui se trouve dans The Prophecies of Daniel and the Revelation soit présentée d'une manière claire. Qu'il est triste de voir toutes les théories bon marché que des maîtres ignorants et peu préparés répandent et exposent aux gens ! Ceux qui présentent leurs idées humaines et insensées provenant de leurs propres esprits montrent le caractère des trésors de leur coffre. Ils ont accumulé du matériel de mauvaise qualité. Leur plus grand désir est de faire sensation. MI1 65 5 La vérité pour notre époque a été publiée en de nombreux ouvrages. Que ceux qui exposent des idées sans valeur et sans fondement cessent ce travail et étudient Daniel and the Revelation. Ils auront alors de bonnes idées qui édifieront les esprits. En recevant la connaissance contenue dans ce livre, ils accumuleront dans le coffre de leurs esprits un trésor dans lequel ils pourront constamment puiser pour communiquer aux autres les vérités grandes et essentielles de la Parole de Dieu. MI1 66 1 L'intérêt de Daniel and the Revelation doit demeurer, tant que durera le temps de grâce. Dieu a utilisé son auteur comme un canal par lequel transmettre la lumière pour guider les esprits vers la vérité. N'apprécierions-nous pas cette lumière qui nous indique le retour de notre Seigneur Jésus-Christ, notre Roi ? MI1 66 2 Parlant de ce grand événement, Paul dit : « Je te recommande, devant Dieu qui donne la vie à tous les êtres, et devant le Christ-Jésus qui a rendu témoignage par sa belle confession devant Ponce-Pilate : garde le commandement sans tache, sans reproche, jusqu'à l'apparition de notre Seigneur Jésus-Christ, que manifestera en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs. Lui seul possède l'immortalité, et habite une lumière inaccessible, que nul homme n'a vu, ni ne peut voir : à lui, honneur et puissance étemelle ! Amen !" (1 Timothée 6.13-16). MI1 66 3 Jeunes gens, allez colporter Daniel and the Revelation. Faites tout votre possible pour vendre ce livre. Commencez ce travail avec autant d'ardeur que s'il s'agissait d'un nouveau livre. Et souvenez-vous qu'en présentant cet ouvrage, il vous faut aussi apprendre à connaître les vérités qu'il contient. En les étudiant, vous recevrez des idées qui vous permettront non seulement de recevoir la lumière, mais aussi de la faire jaillir sous forme de rayons clairs et brillants sur les autres. MI1 66 4 Le moment est arrivé pour que la grâce de Dieu soit révélée. C'est maintenant que l'Evangile de Jésus-Christ doit être proclamé. Satan va s'efforcer à détourner l'esprit de ceux qui devraient être fermes, fortifiés et ancrés dans les vérités des messages du premier, du deuxième et du troisième ange. Les étudiants de nos écoles doivent lire attentivement Daniel and the Revelation afin de ne pas se retrouver dans les ténèbres et que le jour du Seigneur ne les surprenne pas comme un voleur dans la nuit. Je parle de ce livre parce qu'il s'agit d'un outil pour former ceux qui veulent comprendre la vérité de la Parole. Cet ouvrage devrait être hautement apprécié. Il couvre une grande partie du terrain que nous avons parcouru lors de notre expérience. Si les jeunes l'étudient et apprennent d'eux-mêmes ce qu'est la vérité, beaucoup de dangers leurs seront épargnés. MI1 66 5 Dans Pierre, nous lisons : « Il y a eu de faux prophètes parmi le peuple ; de même il v a oarmi vous de faux docteurs qui introduiront insidieusement des hérésies de perdition et qui, reniant le Maître qui les a rachetés, attireront sur eux une perdition soudaine. Beaucoup les suivront dans leurs dérèglements et, à cause d'eux, la voie de la vérité sera calomniée. » (2 Pierre 2.1,2) MI1 67 1 Beaucoup de ces maîtres qui induisent en hérésies, sapant ainsi la foi de certains, sont considérés comme des hommes de Dieu, marchant dans la lumière et s'efforçant de libérer l'Eglise de pratiques erronées. Mais ce sont des serviteurs du péché. MI1 67 2 Nous avons besoin de colporteurs intelligents qui soient aussi des évangélises, des colporteurs qui feront tout le bien possible, alors qu'ils iront de maison en maison. Ils pourraient réaliser une grande oeuvre pour Dieu. Le Seigneur a accordé beaucoup de lumière au monde dans les livres La tragédie des siècles, Patriarches et prophètes, et Jésus-Christ. Ils devraient être instamment distribués partout. Ceux qui traitent avec ces ouvrages doivent se former eux-mêmes à l'oeuvre. Quand les colporteurs réfléchissent aux vérités précieuses contenues dans ces livres, s'efforçant de transmettre la lumière à autant de gens que possible, ils permettent à la lumière de briller sur de nombreux esprits et peuvent dire : « Puisque nous travaillons ensemble, nous vous exhortons à ne pas recevoir la grâce de Dieu en vain. Car il dit : Au temps favorable je t'ai exaucé, au jour du salut je t'ai secouru. Voici maintenant le temps vraiment favorable, voici maintenant le jour du salut. Nous ne donnons aucun sujet de scandale en quoi que ce soit, afin que notre service ne soit pas un objet de blâme. Mais nous nous rendons à tous égards recommandables, comme serviteurs de Dieu, par beaucoup de persévérance dans les tribulations, dans les privations, dans les angoisses, sous les coups, dans les prisons, dans les émeutes, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes ; par la pureté, par la connaissance, par la patience, par la bonté, par l'Esprit Saint, par un amour sans hypocrisie, par la parole de vérité, par la puissance de Dieu, par les armes offensives et défensives de la justice ; au milieu de la gloire et du déshonneur, au milieu de la mauvaise et de la bonne réputation ; regardés comme imposteurs, quoique véridiques ; comme inconnus, quoique bien connus ; comme mourants, et voici que nous vivons ; comme châtiés, quoique non mis à mort ; comme attristés, et nous sommes toujours joyeux ; comme pauvres, et nous enrichissons plusieurs ; comme n'ayant rien, et nous possédons tout. » (2 Corinthiens 6.2-10) MI1 67 3 Parmi ceux qui travaillent comme ministres de l'Évangile, beaucoup ont besoin d'étudier la Parole. Le mot « Apocalypse » veut dire « quelque chose de révélé » et que tous doivent comprendre. Creusez profondément pour la vérité. Priez le Seigneur pour comprendre sa Parole. Ceux qui ressentent leur besoin d'une aide spéciale de Dieu lui demanderont - à lui qui est la Source de toute sagesse - de pourvoir à tous leurs besoins. Demandez-lui d'éclairer votre entendement afin de savoir comment impartir la lumière aux autres. Concentrez-vous sur cela. Ne vous satisfaites jamais d'une connaissance partielle de la vérité, basées sur quelques faibles suppositions. « Ecoutez-moi, vous qui poursuivez la justice, qui cherchez l'Étemel ! Portez les regards sur le rocher d'où vous avez été taillés, sur le creux de la fosse dont vous avez été tirés. [...] Ainsi PEtemel console Sion, il console toutes ses ruines ; il rendra son désert semblable à l'Éden et sa steppe au jardin de PEtemel. La gaieté et la joie se trouveront au milieu d'elle, les choeurs et le chant des psaumes » (Esaïe 5i.l,3) -- Manuscrit 174,1899, p. 1-8 (" Thoughts on Daniel and the Revelation » [Réflexions sur Daniel et l'Apocalypse], 3 mars 1901. Patrimoine White, Washington, D. C., 21 septembre 1944. ------------------------Manuscrit 27--Conseils sur certains aspects de notre oeuvre médicale Un travail particulier MI1 69 1 Le Seigneur m'a accordé une lumière spéciale concernant rétablissement d'une institution de réforme sanitaire où on pourrait prendre soin du malade de manière complètement différente de celle qui existe dans les institutions du monde. Elle doit être réalisée en se fondant sur les principes bibliques et être l'instrument de Dieu, non pas pour guérir avec des médicaments, mais en utilisant les remèdes de la nature. Ceux qui sont en relations avec cette institution doivent être éduqués dans les principes rétablissant la santé. -- Lettre 205,1899, p. 1 (au Dr John Harvey Kellogg, 19 décembre 1899). La gestion doit en être différente MI1 69 2 Nous n'avons jamais proposé d'établir de sanatoriums au fonctionnement similaire à celui des autres institutions. Si nous n'avons pas MI1 70 0 Document sollicité par le Département de l'oeuvre médicale de la Conférence générale afin d'être orienté dans l'étude de certains aspects de notre oeuvre médicale. de sanatorium qui, sous beaucoup d'aspects, soit totalement différent des autres institutions, nous n'aurons alors rien gagné. -- Lettre 72, 1896, p. 1 (au frère Maxson et à son épouse, 5 novembre 1896). Établi pour éduquer le public MI1 70 1 Il faut expliquer clairement les bienfaits d'une abstention de tabac et de boissons enivrantes. S'ils désirent retrouver la santé, montrez aux patients le besoin de suivre les principes de la réforme sanitaire. Que les malades sachent comment guérir en étant tempérants dans la nourriture et en faisant régulièrement de l'exercice à l'air libre. MI1 70 2 Les sanatoriums doivent être établis justement pour que les gens apprennent ces choses. Un grand travail doit être accompli. Ceux qui sont maintenant ignorants seront avertis. Grâce à l'oeuvre de nos sanatoriums, la souffrance sera soulagée et la santé rétablie. Les gens doivent apprendre comment, en faisant attention à ce qu'ils mangent et boivent, ils peuvent rester en bonne santé. MI1 70 3 Le Christ est mort pour sauver les êtres humains de la ruine. Nos sanatoriums deviendront sa main droite, enseignant aux patients à vivre de manière à honorer et à glorifier Dieu. Si nos institutions ne font pas ce travail, leurs dirigent commettront une grave erreur. MI1 70 4 Ceux qui s'abstiennent de manger de la viande leur sera à tous bénéfique. La question de l'alimentation est un sujet d'intérêt vital. Ceux qui ne dirigent pas les sanatoriums de la bonne manière perdent l'occasion d'aider correctement les personnes qui ont besoin de changer leur mode de vie. Nos sanatoriums sont établis dans un but précis : enseigner à ne pas vivre pour manger, mais à manger pour vivre. MI1 70 5 Dans nos sanatoriums, la vérité doit être appréciée, et non cachée ou bannie. La lumière doit briller en rayons clairs et distincts. Ces institutions sont les établissements du Seigneur pour un renouveau d'une moralité pure et élevée. Ne les établissons pas en vue d'une entreprise spéculative, mais afin d'aider des hommes et des femmes à suivre de bonnes habitudes de vie. -- Lettre 233, 1905, p. 9, 10 (au Dr Daniel H. Kress et à son épouse, 9 août 1905). Le bien-être spirituel des patients MI1 70 6 e selon laquelle leur objectif le plus élevé doit toujours être celui de s'occuper du bien-être spirituel de leurs patients. Dans ce but, ils doivent apprendre à répéter les promesses de la Parole de Dieu et à élever chaque jour de ferventes prières, tandis qu'ils se préparent à servir. Qu'ils prennent conscience de devoir toujours avoir sur les patients l'influence apaisante et sanctifiante du grand Médecin missionnaire. Si ceux qui souffrent peuvent sentir que le Christ est leur Sauveur miséricordieux et compatissant, ils obtiendront du repos pour leur esprit, ce qui est essentiel pour recouvrer la santé. -- Lettre 190, 1903, p. 3 (au pasteur Arthur Grosvenor Daniells, 28 août 1903). Le médecin chef libéré de tâches mineures MI1 71 1 Le médecin chef de n'importe quelle institution occupe un poste difficile, et devrait être libéré des tâches mineures car celles-ci ne lui laissent par le temps de se reposer. Il ne doit pas être accaparé par des tâches qui ne lui reviennent pas, mais doit avoir une aide suffisamment fiable car son travail est difficile à accomplir. Il doit s'incliner dans la prière avec ceux qui souffrent et amener chaque patient au grand Médecin. S'il supplie humblement le Seigneur pour obtenir la sagesse de s'occuper de chaque cas, sa force et son influence augmenteront dans une grande mesure. La notion de la vérité pure de Dieu au coeur et à l'esprit, il sera plus apte à réaliser des interventions cruciales où la vie et la mort du patient sont en jeu. MI1 71 2 Une religion personnelle est essentielle à tout médecin qui veut réussir dans le soin des malades. Il lui faut une puissance supérieure à sa propre intuition et à ses compétences. Dieu voudrait des médecins qui soient reliés à lui et qui sachent que chaque âme a du prix à ses yeux. Réalisant que seul celui qui a créé l'homme sait comment diriger, celui qui dépend de Dieu n'échouera pas comme thérapeute des maux corporels. -- Lettre 205, 1899, p. 8 (au Dr John Harvey Kellogg, 19 décembre 1899). Il faut un gérant MI1 71 3 Toute institution médicale ne devrait pas dépendre principalement des médecins en tant que directeurs. Elles ont besoin d'hommes polyvalents, au jugement impartial, qui puissent planifier et exécuter. Le conseil d'administration ne doit pas faire les choses au hasard car tout ce que nous faisons a ses conséquences. Il faut au Health Retreat [Refuge de santé] un gérant, ou bien l'institution sera démoralisée. -- Lettre 71,1896, p. 6 (au frère Maxson et à son épouse, 12 août 1896). Un travail exclusif MI1 72 1 Le poste pour lequel le Dr A. a insisté fut celui de directeur ou gérant. C'est là que Terreur fut commise. Jamais on n'aurait dû lui donner ce poste. Son temps et ses efforts, consacrés aux patients, sont tout ce qu'un médecin peut supporter. Il croyait pouvoir faire la même chose que ce que fit le Dr Kellogg au sanatorium [de Battle Creek]. Mais, s'il accomplit son travail fidèlement en instruisant et formant les ouvriers, en s'occupant des malades et en répondant aux demandes que les malades de l'extérieur lui feront certainement - et ce qui est le devoir de tout praticien - c'est tout ce qu'il pourra accomplir. La gestion commerciale et financière ne devrait pas lui être remise car certaines tâches qui devraient être faites seront négligées et d'autres qui se présenteront, et dont on s'occupera, auraient dû être laissées de côté. La gestion est un travail à part entière. Il faudrait trouver un gérant avisé qui supervisera tout ce qui concerne la gestion d'une entreprise. Il devrait avoir, après avoir consulté le Conseil d'administration, le droit de regard sur les comptes et sur les factures présentées aux patients. MI1 72 2 Une erreur a été commise en ce sens. D'étranges décisions ont été prises à ce sujet. On n'a pas agi avec toute la sagesse requise dans ce cas et l'institution en a subit les conséquences. Il faut une entière compréhension des dépenses et des recettes. Un comptable, qui ne soit pas un médecin, devrait être employé pour s'occuper des livres. On a besoin d'hommes d'expérience MI1 72 3 Les salaires offerts devraient atteindre un niveau qui garantisse les meilleures prestations. On ne gagnera rien à économiser dans ce sens. Il y aura des pertes si on fait venir des hommes inexpérimentés pour administrer ou gérer les affaires de l'institution. Il aurait été judicieux qu'un homme polyvalent en gestion d'entreprise eusse travaillé au Health Retreat, quelqu'un qui aurait été formé au travail extérieur et qui aurait pu répondre aux demandes. Les Dr B et C auraient alors pu remplir leurs fonctions en tant que médecins, et laisser le travail de gestion à ceux qui étaient plus aptes à réaliser ce type de travail. Ainsi, les milliers de dollars dépensés auraient put être économisés. Les projets et plans humains, ainsi que la direction de l'institution selon leurs propres idées ont accru la dette considérable de l'institution. [...] MI1 72 4 Que celui qui a de l'expérience du monde des affaires, qui aime profondément Dieu et qui peut prendre le temps d'examiner les diverses suggestions des médecins pour dépenser les moyens destinés à réduire la grande dette pour laquelle l'institution est récriminée prennent les rennes de l'institution ! Que tous ceux qui ont Tardent désir d'imiter Battle Creek, en construisant sans cesse, utilisent au maximum ce qu'ils ont déjà. [...] MI1 73 1 Il [le Dr Kellogg] pouvait oeuvrer dans plusieurs secteurs, mais on Ta averti de ne pas prendre les responsabilités dont il s'était chargé dans le passé. Non pas par manque de compétences, mais à cause de la grandeur de la tâche, de son importance croissante, du travail délicat et de l'immensité de la responsabilité de s'occuper de l'humanité souffrante. Occuper ainsi son esprit et son temps aux aspects financiers courantes est un travail lourd pour un homme déjà trop lourdement chargé. Pourtant, il n'a pas trouvé le moyen d'éviter d'élaborer des plans pour faire avancer l'oeuvre, et ses conseils sont très recherchés sur des aspects dont la sagesse d'une autre personne pourrait s'occuper. -- Manuscrit 31,1897, p. 1-4 (" Managers of Sanitariums » [Administrateurs de sanatoriums], 6 avril 1897). La responsabilité de la gestion MI1 73 2 Le Dr C. a travaillé avec persévérance pour tout maintenir sous son contrôle. Mais il ne faut plus le laisser choisir des hommes pour occuper des postes officiels dans l'institution. Les plus jeunes n'ont été directeurs ou gérants que de nom. Il n'agrée pas au Dr C. que soient nommés d'autres gérants que ceux qui travaillent sous ses ordres. Le sanatorium ne doit plus être administré ainsi. Cet état de choses fait du tort à la réputation de l'institution et il faut changer cela. Dieu ne peut pas travailler au travers d'instruments non consacrés. MI1 73 3 La responsabilité de gérer une institution établie par le Seigneur ne doit pas revenir entièrement au médecin chef. Il ne doit pas tout contrôler, sauf dans son propre département en temps que médecin chef. Le sanatorium a ici besoin de l'aide d'hommes qui comprendront ce qu'on attend d'eux et qui accompliront leur devoir, que cela soit ou non favorable au Dr C. -- Lettre 178, 1901, p. 3, 4 (au frère Sanderson, août 1901). Un effort de collaboration MI1 73 4 Personne à l'expérience et à l'entendement limités ne devrait être nommé directeur. [...] II aurait fallu qu'il en soit ainsi depuis le début quand, à l'arrivée du Dr B., il y aurait dû y avoir un homme ferme, fort et déterminé. Mais il ne voulait pas cela. Non, pour rien au monde ! Il ne voulait aucun gérant et ne serait pas venu à moins d'être lui-même le gérant. Ce fut exactement la même chose avec le Dr A. La grande erreur fut de ne pas nommer un gérant dûment autorisé. Si elle en avait eu un, l'institution aurait joui aujourd'hui d'un bien plus grand prestige. Mais il n'en voulait pas. Il allait lui-même être le gérant. Il estimait pour cela être suffisant et équipé. Eh bien, il n'était pas là à sa place et, étant des médecins, ce n'est ni la vôtre. Votre tâche est celle des médecins. Médecins et gérant devraient se réunir : le gérant devrait consulter les médecins et les médecins, consulter le gérant afin d'avoir une large compréhension de la manière de faire les choses. Le médecin devraient consulter le gérant concernant les installations qu'il faut au sanatorium et, quand le médecin voit qu'il manque quelque chose, ou quoi que ce soit qui ne soit pas comme il le faudrait, il doit le communiquer au gérant et avoir une parfaite compréhension, tirant la corde dans le même sens. -- Manuscrit 82,1901, p. 19, 20 (d'un entretien avec le Dr Arthur James Sanderson et à son épouse, à Elmshaven, le 25 août 1901). Le médecin chef n'est pas apte à gérer MI1 74 1 Nous voyons ici, au sanatorium, le grand danger du médecin chef qui pense devoir être le directeur et le gérant de tout à l'institution. Nous en voyons les résultats ici, bien que ces vingt dernières années, le Seigneur ait envoyé plusieurs messages pour corriger cette idée. L'ordre de Dieu ne consiste pas en ce qu'un seul homme ait autant de responsabilités. Dieu a un travail pour le médecin. Il doit oeuvrer sous sa supervision, et en aucun cas il n'est à supposer qu'un médecin soit habilité à être directeur ou gérant, et à faire de cette charge supplémentaire un succès, tout en accomplissant son travail de médecin. [...] MI1 74 2 Un travail particulier a été assigné aux gérants du sanatorium. Les médecins ont une responsabilité considérable et devraient avoir à leurs côtés des hommes d'expérience, des hommes de prière, dignes de la confiance qu'on a placée en eux, quelle qu'elle soit. Ils doivent être subordonnés les uns aux autres. Tout ce qui est remis en question doit être présenté au Seigneur dans la prière. Ils doivent traiter avec déférence et respect ceux que Dieu a nommés pour unir leurs efforts aux leurs, tout comme ils aimeraient qu'on les traite. Que le directeur, le médecin, le gérant et l'infirmière en chef prennent courage et réalisent le travail qui leur est assigné car, bientôt, ils n'en n'auront plus l'opportunité et la récompense suivra. -- Lettre 136, 1900, p. 3, 11, 12 (aux frères Sharp, Caro et Kellogg, 29 octobre 1900). Contre la tentation de partir et d'ouvrir un cabinet privé MI1 75 1 Le travail du vrai médecin missionnaire est, en grande partie, un travail spirituel. Il comprend la prière et l'imposition des mains. Il doit donc être mis à part d'une manière aussi sacrée que celle du ministre de l'Évangile. Ceux qui sont choisis comme médecins missionnaires doivent être mis à part. Ceci les fortifiera contre la tentation de se retirer de leur travail au sanatorium pour ouvrir un cabinet privé. Aucun motif égoïste ne doit séparer l'ouvrier de son poste. Nous vivons une époque de responsabilités solennelles, où un travail doit être réalisé avec consécration. Recherchons le Seigneur avec diligence et intelligence. Si nous permettons au Seigneur d'agir sur les coeurs, nous verrons s'accomplir une oeuvre grande et étendue. [...] MI1 75 2 S'il y a un moment où notre oeuvre doit être effectuée sous la direction spéciale de l'Esprit de Dieu, c'est bien maintenant. Que ceux qui vivent à leurs aises se réveillent ! Laissons nos sanatoriums devenir ce qu'ils devraient être : des endroits où la guérison est offerte aux âmes souffrant du péché. Nous y parviendrons quand les ouvriers auront une communion vivante avec le grand Médecin. -- Manuscrit 5, 1908, p. 2, 5 (" The Médical Missionary Work » [L'oeuvre missionnaire médicale], 23 février 1908). Ni correcte, ni juste MI1 75 3 Ces quatre dernières années, un de nos médecins s'est établi dans la ville de , non loin de notre sanato rium, pour y construire un sanatorium privé. Ceci n'était pas correcte et a fait du tort à notre sanatorium où on a toujours dû lutter pour réussir et accomplir l'oeuvre que le Seigneur nous a confiée. La décision de celui qui a établi ce sanatorium privé n'est ni correcte, ni juste. S'il continue à faire ce qu'il a fait jusqu'à présent, des problèmes surgiront constamment. Il prend des patients du sanatorium établi selon le plan divin. Pire encore, il leur permet de manger de la viande, alors que les ouvriers de notre sanatorium ont toujours essayé de démontrer à leurs patients qu'il valait mieux s'en abstenir. MI1 75 4 La question est de savoir quoi faire. Voici deux institutions : l'une s'efforce de suivre les principes de la réforme sanitaire, et l'autre laisse ses patients consommer de la viande, prenant ainsi des patients à la première institution. Cette question doit être traitée de manière juste et à la manière du Christ. Si celui qui s'est établi si près de l'institution de Dieu a le coeur et l'esprit convertis, il verra le besoin de mettre en pratique les principes de la Parole de Dieu et se mettra en harmonie avec ses voisins. S'il ne peut pas s'unir à eux, il s'en ira. Il existe beaucoup d'endroits où il peut aller. [...] MI1 76 1 Que nos médecins ne pensent pas qu'ils peuvent établir un cabinet privé à côté de nos sanatoriums. A ceux qui ont fait cela, le Seigneur dit : « N'y a-t-il pas beaucoup d'autres endroits où vous implanter ? » MI1 76 2 Le Seigneur s'adresse à tous les médecins missionnaires : « Allez travailler dans ma vigne aujourd'hui pour sauver les âmes ». Dieu écoute les prières de tous ceux qui le cherchent vraiment. Il possède la puissance dont nous avons tous besoin. Il remplit le coeur d'amour, de joie, de paix et de sainteté. Le caractère se développe constamment. Nous ne pouvons nous permettre de nous attarder à travailler à l'encontre des plans de Dieu. MI1 76 3 Selon certains médecins, à cause d'un lien passé avec nos sanatoriums, il leur est profitable de s'installer tout près d'eux. Ils ferment les yeux aux nombreux champs oubliés où non labourés où un travail altruiste serait un bienfait pour beaucoup. Les médecins missionnaires peuvent exercer une influence édifiante, purifiante et sanctifiante. Ceux qui n'agissent pas ainsi abusent de leurs pouvoirs et font un travail que le Seigneur rejette. -- Lettre 233, 1905, p. 8, 12 (au Dr Daniel H. Kress et à son épouse, 9 août 1905). Notre oeuvre est fondée sur l'abnégation MI1 76 4 En vue de la grande oeuvre à réaliser, nos ouvriers doivent être disposés à travailler pour un salaire raisonnable. Même s'ils peuvent gagner un salaire conséquent, ils doivent considérer l'exemple du Christ qui, en venant en notre monde, a vécu une vie d'abnégation. Actuellement, justement, les salaires exigés par les ouvriers signifient beaucoup. Si vous demandez un salaire élevé et qu'on vous l'accorde, la porte est ouverte pour que les autres fiassent de même. MI1 76 5 C'est justement parce que les ouvriers de Battle Creek ont exigé d'importants salaires que l'esprit de travail a été gâché. Deux hommes en particulier ont lancé cette initiative, et trois ou quatre se sont unis à eux pour obtenir quelque chose qui, si la plupart l'avaient exigée, aurait démoli un des traits distinctifs de l'oeuvre de ce message. La cause de la vérité présente a été fondée sur l'abnégation et la générosité. Cet esprit égoïste et avide est contraire à ces principes. C'est comme une lèpre mortelle qui, avec le temps, contamine tout le corps. Ceci me préoccupe. Nous devons y veiller, ou bien nous perdrons cet esprit de simplicité et d'abnégation qui caractérisait notre oeuvre dans ses premières années. MI1 77 1 Il ne vous sera pas difficile d'exercer une grande influence au sanatorium de . Si vous êtes prêts à agir avec abnégation, sans exiger le salaire auquel vous supposeriez naturellement avoir droit, le Seigneur vous soutiendra dans votre travail. D'un autre côté, si vous demandez une somme trop élevée, d'autres penseront avoir le même droit que vous et on dépensera ainsi ailleurs l'argent qui devrait être utilisé pour fortifier la cause de la vérité présente. MI1 77 2 En prenant d'importantes décisions, nous devrions étudier tous les aspects de la question. Il faut se rappeler constamment qu'une place nous a été donnée dans l'oeuvre pour agir en instruments responsables. Certains voudront suivre les us et coutumes du monde concernant leur salaire, mais le Seigneur ne voit pas les choses comme eux. Il considère notre devoir et nos responsabilités à la lumière de l'exemple d'abnégation du Christ. L'Evangile doit être présenté au monde de manière à ce que le précepte et l'exemple soient en harmonie. MI1 77 3 Nos sanatoriums ne doivent pas être dirigés selon les coutumes du monde. Il n'est pas nécessaire que le médecin chef reçoive un salaire élevé. Nous sommes les serviteurs de Dieu. -- Lettre 370,1907, p. 1,2 (au Dr Daniel H. Kress et à son épouse, 23 octobre 1907). Ne pas exiger de somme définie MI1 77 4 Jésus lance à tous cette invitation : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est aisé, et mon fardeau léger. » (Matthieu 11.28-30) Si tous portaient le joug du Christ, si tous avaient appris à son école les leçons qu'il enseigne, il y aurait suffisamment de ressources pour établir l'oeuvre missionnaire médicale en beaucoup d'endroits. MI1 77 5 Que personne ne dise : « Je vais m'engager dans ce travail pour une certaine somme. Si je ne la perçois pas, je n'accepterai pas le poste ». Ceux qui disent cela montrent qu'ils ne portent pas le joug du Christ, qu'ils n'ont pas appris de sa douceur et de son humilité. [...] MI1 77 6 Ce ne sont pas nos richesses en ce monde qui augmentent notre valeur aux yeux de Dieu. Dieu reconnait et honore celui qui est humble et contrit. Lisez le chapitre 57 d'Ésaïe. Étudiez-le avec attention car il signifie beaucoup pour le peuple de Dieu. Je ne ferai dessus aucun commentaire. Si vous l'étudiez attentivement et dans la prière, vous deviendrez sage pour le salut. -- Lettre 145, 1904, p. 6-8 (à un « Frère », 5 avril 1904). Conseil sur une proposition de pourcentage MI1 78 1 Concernant la proposition du frère , je considère la question comme vous le faites. Nous n'avons pas les moyes de débuter avec des salaires élevés. Ceci fut la grande erreur des employés de Battle Creek, et j'ai quelque chose à dire sur ce point. Nous avons devant nous un grand champ missionnaire. Nous devons être certains de tenir compte des exigences du Christ qui s'est donné lui-même pour notre monde. Rien de ce que nous pouvons faire ne devrait rester inachevé. Il doit y avoir de l'ordre et de la netteté, et tout ce qui est possible doit être fait pour montrer notre minutie sous tous les aspects. Concernant un salaire de 25 dollars par semaine et un pourcentage important sur les opérations chirurgicales, j'ai reçu en Australie une lumière selon laquelle cela ne doit jamais se faire, sinon notre prestige serait en jeu. [...] MI1 78 2 Chacun de nous étant prêt à suivre l'exemple de Jésus-Christ, nous devons écouter le conseil divin. Nous ne pouvons consentir à payer d'extravagants salaires. Dieu exige de ses médecins de se conformer à cette invitation : « Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez du repos pour vos âmes. » (Matthieu 11.29) -- Lettre 309,1905, p. 4 (au frère John Allen Burden et à son épouse, 1er novembre 1905). Les médecins comme les pasteurs appelés à l'abnégation MI1 79 1 Je me sens poussée à vous écrire ce matin, et vous demande d'être sûr de traiter tous les hommes de manière équitable. Il m'a été montré qu'il existe un danger à ce que vous suiviez avec les médecins un plan d'action qui leur fera du tort. Nous devons tous faire tout ce qui est en notre pouvoir pour encourager les talents des pasteurs, ainsi que ceux des médecins en leur offrant tout avantage nécessaire. Mais il y a une limite à ne pas dépasser. MI1 79 2 Quand nous cherchions un médecin pour être directeur médical du sanatorium de Loma Linda, un médecin d'expérience accepta sous certaines conditions. Il indiqua un certain montant pour ses services et dit qu'il ne viendrait pas pour moins. Certains pensaient que, puisqu'il était difficile de trouver quelqu'un, nous devions accepter ses termes. Mais je dis au frère Burden : « Il ne serait pas bon d'employer ce médecin et de le payer autant, alors que d'autres qui travaillent tout aussi fidèlement reçoivent moins. Ceci n'est pas juste et le Seigneur m'a indiqué qu'il n'approuvait pas cette discri-mination ». MI1 79 3 Le Seigneur appelle à l'abnégation dans son service, et cette obligation s'applique aussi bien aux médecins qu'aux pasteurs. Nous avons devant nous une énorme tâche qui exige des ressources et devons appeler des jeunes gens à travailler comme pasteurs et médecins, non pas pour les salaires les plus élevés, mais à cause des grands besoins de l'oeuvre de Dieu. Il ne plaît pas au Seigneur de voir cet état d'esprit avide de rémunérations conséquentes. Nous avons besoin de médecins et de pasteurs dont le coeur est consacré à Dieu et qui recevront leurs ordres de marche du plus grand Médecin missionnaire qui n'ait jamais vécu sur cette terre. Qu'ils contemplent sa vie d'abnégation et se sacrifient avec joie afin que plus d'ouvriers s'engagent à répandre la semence de l'Evangile. Si tous travaillent dans cet esprit, on demandera moins pour les salaires. MI1 79 4 Certains ont failli sur ce point. Dieu leur a donné la capacité de rendre un service acceptable, mais ils n'ont pas appris les leçons d'économie, d'abnégation et de marche humble avec le Seigneur. On leur a accordé un salaire plus élevé, et ils sont devenus extravagants dans l'usage de ces moyens, ont perdu leur influence pour le bien qu'ils auraient pu faire et la main généreuse de Dieu s'est éloignée d'eux. [...] Attention à ne pas placer trop de confiance en ceux qui exigent un salaire élevé, avant d'être engagés dans l'oeuvre de Dieu. Je vous écris ceci comme un avertissement. -- Lettre 330,1906, p. 1, 2 (au pasteur Stephen Montgomery Cobb, 23 octobre 1906). L'extravagance et l'influence MI1 80 1 Parmi nos pasteurs, nos médecins, nos enseignants et nos colporteurs, il y a le besoin d'un abandon total de l'esprit, du coeur et de l'âme à Dieu. Un travail est attribué à chacun. MI1 80 2 Ne suivons pas les plans imprudents et immatures du Dr . __________ En agissant à la lumière de ses propres conseils et en suivants ses propres idées et plans, il tend à engager des dépenses déraisonnées et à entreprendre des projets qui absorberont, mais ne produiront pas. Avant d'investir des moyens, il devrait calculer prudemment le coût. Arrivé à une vraie piété plus profonde, il ne dépensera plus l'argent si librement, dans un effort de paraître grand aux yeux des hommes influents du monde. [...] MI1 80 3 Que personne ne s'imagine que le fait de se vanter donnera de l'influence aux ouvriers de Dieu. Ni les vêtements, ni les maisons coûteuses, ni le style de vie à la mode ne donneront du caractère à l'oeuvre. Par contre, un esprit doux et serein est de grande valeur aux yeux de Dieu. La religion ne rend pas un homme vulgaire et impoli. Le vrai croyant, se rendant compte de sa propre faiblesse, se gardera sur chaque point et placera toute sa confiance en Dieu. La véritable piété chrétienne ne peut être imposée, elle découle naturellement du coeur sincère. [...] MI1 80 4 Dieu a besoin d'hommes minutieux, pratiques et qui prient. Des signes extérieurs d'ostentation n'élèvent pas les hommes et les femmes aux yeux des gens sensés. Il n'est pas bon qu'un médecin étale ses richesses et qu'il fasse payer ensuite un prix exorbitant pour réaliser une simple opération. Dieu considère ces choses sous leur véritable lumière. -- Manuscrit 34, 1904, p. 2,3, 5 (" Instruction Regarding the Work of Doctor Caro » [Instructions concernant le travail du Docteur Caro], 13 mars 1900). Pas d'ostentation, ni de mode MI1 81 5 Que nos médecins étudient la vie du grand Médecin qui allait à pied de lieu en lieu. Les foules qui le suivaient ne réalisaient pas qu'elles écoutaient le plus grand Médecin qui ait jamais répondu aux besoins de l'humanité. « Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix et qu'il me suive. » (Matthieu 16.24) Ceux qui acceptent de suivre le Rédempteur désintéressé seront prêts en toute occasion, favorable ou non. MI1 81 1 Nous espérons sincèrement que vous ne gâterez pas vos médecins avec des salaires élevés et prions pour cela. Que le travail se fasse de manière à ce que beaucoup aient l'occasion de devenir des médecins pour les corps et les âmes. -- Lettre 336, 1906, p. 2 (aux frères occupant des postes à responsabilité en Australie, 25 octobre 1906). Deux entretiens importants concernant le salaire des médecins Premier entretien MI1 81 2 Présents : Mme Ellen G. White, les anciens Francis M. Burg, George W. Reaser, W.M. AdamsJ.H. Behrens, C.L. Taggart, A.G. Christiansen et William Clarence White, ainsi que Clarence Creager Crisler. MI1 81 3 Après les présentations et les salutations, le pasteur White dit pour résumer : « Toute la journée d'hier, nous avons considéré les intérêts de nos différentes écoles de l'Union du Pacifique. Dans ces écoles situées à Angwin, Lodi, Fernando, Armona et Loma Linda, il y a entre six et sept cent étudiants qui étudient. Nous avons été encouragés en considérant ensemble ces écoles. MI1 81 4 « Aujourd'hui, nous devons analyser les problèmes du sanatorium, en particulier la question de la rémunération des médecins et des chirurgiens. Dans notre sanatorium de St. Helena, nous avons un médecin qui craint Dieu, qui a gagné la confiance de tous ses associés : un homme que Dieu a grandement béni dans son ministère auprès des malades. Il veut continuer et tous veulent qu'il reste. Il sait que ce serait une bonne chose qu'il continue si les frères pouvaient lui accorder un salaire d'environ le double de ce que perçoivent les autres ouvriers. Il aime donner généreu-sement et désire avoir plus de fonds pour vivre et pour son propre usage. Nous sommes très perplexes et aimerions savoir si vous avez quelque lumières à ce sujet ». MI1 82 1 Soeur White : « Si on lui accordons bien plus qu'aux autres médecins, ceux-ci croiront qu'on ne les traite pas de façon équitable, à moins qu'on ne leur donne plus aussi. Nous devons agir avec prudence, être compréhensifs et ne pas permettre que les salaires augmentent au point que beaucoup soient tentés. 11 faudrait peut-être même diminuer les salaires des médecins plutôt que de les augmenter car la tâche est immense. A moins que vous ne receviez de lumière claire du Seigneur, il n'est pas conseillé de payer un homme beau-coup plus que les autres qui font un travail semblable. Autrement, les autres penseront qu'il serait parfaitement approprié de s'attendre à une rémunération similaire. Nous devons considérer les choses sous tous leurs angles, et il est inutile de penser que nous puissions offrir à un ouvrier qui réussit un salaire plus élevé simplement parce qu'il l'exige. Au lieu de cela, nous devons considérer ce que nous pouvons nous permettre maintenant, alors que des champs sur lesquels nous allons désormais avoir à dépenser beaucoup plus de moyens que nous n'en avons dépensé jusqu'ici sont en train de s'ouvrir. Ce sont les questions qui mettront la foi de notre peuple à l'épreuve. " MI1 82 2 William Clarence White :« Mère, ceci met vraiment notre foi à ïépreuve, surtout quand un groupe d'ouirriers a travaillé avec un homme, au point d'avoir appris à l'aimer, à l'admirer et à croire que son travail est meilleur que celui de n'importe quel autre homme. Il est donc naturel pour eux de penser qu'il serait mauvais pour le frère de lui refuser ce qu'il pourrait employer à son avantage. Ils pensent : Que sont mille dollars, ou mille cinq cents de plus, quand la vie est en jeu ? Ils disent i(Nous avons ici et là un cas qu'il vient de résoudre et voici un autre dont il a pu sauver la vie", et ils considèrent qu'il serait terriblement mesquin de notre part de ne pas satisfaire à ses exigences. Ils disent : "Personne ne doit travailler et souffrir autant que le chirurgien. Pensez aux heures de dur labeur, d'inquiétude, d'angoisse mentale qu'ils doivent supporter quand une vie précieuse ne tient qu'à une fil." MI1 82 3 Mais, d'un autre côté, en considérant cette question, nous devons nous souvenir que d'autres institutions sont influencées par nos actes. Nous voyons un pauvre sanatorium en lutte, situé dans un endroit magnifique, en position d'étendre son affaire et avec toutes les raisons de générer du profit, si seulement ils pouvaient avoir un médecin brillant. Ils pourraient avoir un bon médecin si on leur disait de payer seulement trois ou cinq cents dollars de plus que le salaire moyen recommandé. Ils disent : "Si vous nous laissez payer seulement quelques centaines de dollars de plus que ce que vous conseillez, nous pourrions gagner cinq mille dollars pour couvrir cette dépense supplémentaire pour les salaires". Et cela semble logique, quand on le considère du point de vue financier. MI1 83 1 Soeur White :armonie. C'est dans l'harmonie que notre oeuvre doit être menée, et certains traverseront des moments très difficiles. D'autres auront des périodes plus faciles, mais toutes ces choses devront être prises comme elles viendront et les ouvriers devront se rappeler de ce que Jésus donna en venant dans notre monde. J'y pense souvent et il me semble que nous pouvons effectuer un excellent travail si nous donnons un bon exemple. Mais, si nous désirons ce que la plupart de nos frères ne peuvent recevoir, ceci fera du tort à notre influence. Un frère dit : "Tel et tel frère reçoivent un certain salaire. Je dois donc recevoir ce qui me revient." Alors les salaires augmenteraient toujours plus. Le fait est que le salaire de quelques-uns devraient être toujours plus bas pour que nous puissions répondre aux exigences croissantes de la tâche qui se trouve devant nous : avertir le monde. [...] MI1 83 2 Quand nous établirons une bonne relation avec Dieu, nous obtiendrons le succès, partout où nous irons. Et c'est le succès que nous voulons. Non pas l'argent, mais le vrai succès. Et Dieu nous l'accordera parce qu'il connaît notre esprit d'abnégation. Il connait les sacrifices que nous faisons. Vous pensez peut-être que votre abnégation ne fait aucune différence, que vous devriez recevoir plus de considération, etc. Mais, pour le Seigneur, elle fait une grande différence. Il m'a été montré plusieurs fois que quand des individus commencent à désirer des salaires toujours plus élevés, quelque chose leur arrive et qui les place en situation qui n'est plus avantageuse. Mais, en acceptant un salaire qui démontre leur altruisme, le Seigneur voit leur abnégation et leur accorde le succès et la victoire. Ceci m'a été présenté encore et encore. Le Seigneur qui voit en secret récompensera publiquement chaque sacrifice que ses serviteurs éprouvés ont été disposés à faire. [...] MI1 83 3 Dans le passé, quand cette question des salaires avait fait l'objet d'une analyse, j'avais dit à mes frères que le Seigneur sait tout de l'esprit qui nous pousse à l'action, et il peut changer les circonstances en notre faveur quand nous ne nous y attendons pas. En donnant un bon exemple, la bénédiction du Seigneur reposera sur nous. J'ai vu le Seigneur agir de bien des manières et en en de nombreux endroits pour aider ceux qui justement voient ces questions sous la bonne perspective et donnent un exemple d'abnégation. Et, mes frères, alors que vous travaillez avec ardeur, dans la prière, l'humilité et l'esprit du Christ, Dieu ouvrira les portes devant vous. On constatera votre altruisme. MI1 84 1 Parfois, quand mes frères venaient vers moi, cherchant conseil sur leur souhait de demander un salaire plus élevé, je leur disais qu'ils gagneraient un peu plus en demandant une rémunération plus importante, mais que la bénédiction de Dieu accompagnerait ceux qui font les choses différemment. Le Seigneur voit l'abnégation. Le Dieu d'Israël voit chaque motif et, quand vous traversez un moment difficile, les anges de Dieu sont là pour vous aider et vous donner victoire sur victoire. MI1 84 2 J'ai été très claire dans mon conseil à mes frères de ne pas exiger de salaires élevés puisque là n'est pas le mobile qui nous pousse à employer toute notre énergie dans l'oeuvre du salut des âmes. Nous ne devons pas permettre à la question des salaires de s'interposer dans notre réponse à l'appel du devoir, partout où nos services sont nécessaires. Le Seigneur peut susciter des occasions de manière à rattacher à nos efforts une bénédiction qui dépassera de loin n'importe quelle compensation que nous puissions ou pas percevoir. Et il donnera à ses serviteurs de dire des paroles qui auront les plus grands ef-fets sur les âmes qui périssent. [...] MI1 84 3 Dans l'avenir, notre oeuvre devra être accomplie avec une abnégation et un esprit de sacrifice encore plus grands que dans le passé. Dieu désire que nous lui confiions nos âmes afin qu'il agisse à travers nous de diverses manières. Ces questions m'affectent de grande manière. Mes frères, agissons avec douceur et humilité, et montrons à nos associés un exemple de sacrifice. Si par la foi nous faisons notre part, le Seigneur ouvrira devant nous des chemins encore insoupçonnés. [...] MI1 84 4 Si quelqu'un propose quelque chose qui ne soit pas en accord avec les principes d'abnégation sur lesquels notre oeuvre est basée, souvenons-nous que la main de Dieu peut balayer en un instant tous les bénéfices apparents, parce qu'elle n'était pas à la gloire de son nom. -- Manuscrit 12, 1913, p. 1-4, 7-11, 13, 17 (" Interview at Mrs. E. G. White's Home » [Entretien à la maison de Mme White], 4 décembre 1913). Deuxième entretien MI1 85 1 Ancien Elmer Ellsworth Andross :«J'ai pensé vous demander conseil, soeur White, et plus de détails sur la question que nous avons considérée l'autre jour : la question du salaire des employés, surtout des médecins, dans nos institutions. Si vous aviez quelques conseils supplémentaires pour nous concernant la rémunération que nos médecins devraient percevoir, nous serions heureux de vous écouter. " MI1 85 2 Soeur White : Si nos médecins commencent à exiger des salaires de plus en plus élevés, le Seigneur ne les fera pas prospérer. Ceci m'a été présenté pendant la nuit, à plusieurs reprises. Le Seigneur désire que nous adoptions une position où nous puissions recourir à lui pour recevoir des instructions, que nous nous reposions sur lui pour sa la lumière et que nous continuions à mieux le connaître, lui qui, comme nous le savons, est la vie étemelle. MI1 85 3 Ancien Andross :«La question qui se présente à nous est : Quel salaire devrions-nous payer aux médecins ? Vous savez que certains pensent que nous ne les traitons pas généreusement, qu'ils devraient recevoir une rémunération bien plus importante que celle qu'ils ont : plus importante que celle des pasteurs et des autres ouvriers de notre oeuvre. Ils insistent quils peuvent gagner beaucoup plus dans une clinique du monde : bien plus que ce que ne pourrait gagner le pasteur.» MI1 85 4 Soeur White : Oui, et ils devront continuellement faire face à cette tentation. Mais, en ce qui concerne le fait d'encourager nos médecins à fixer leurs propres salaires, nous devons être très prudents. Je regrette de ne pas pouvoir maintenant expliquer complètement ce qui m'a été montré pendant la nuit. J'espère à l'avenir pouvoir en dire davantage sur cette question, mais je puis dire maintenant que je dois continuer à témoigner contre l'idée selon laquelle des hommes ont le droit de déterminer leurs propres salaires. Si on permet à un homme de commencer sur cette lancée, Satan l'aidera de façon extraordinaire. [...] MI1 86 1 Nos frères qui occupent des postes à responsabilités doivent arriver à un accord sur ce sujet, et ne considérer aucun homme indispensable au point de lui accorder tout ce qu'il juge digne de son service. Personne ne devrait entretenir l'idée selon laquelle il est exalté au-dessus de ses frères qui rendent un service aussi fidèlement que lui. Il faut que nous ayons une juste conception des salaires si nous désirons que le Seigneur continue à faire prospérer notre travail. Ceux qui persistent à suivre leur propre voie, découvriront que, contrairement aux conseils de leurs frères, ils se trouvent sur un terrain dangereux, et finiront pas échouer. MI1 86 2 Depuis ses débuts, notre oeuvre a été menée selon des principes d'abnégation. À plusieurs reprises, nous avons prouvé la valeur de ces principes. Et, quand des hommes ont essayé de se détourner de cette voie d'abnégation, ils n'ont pas prospéré. Le Seigneur ne les a pas bénis dans ce domaine. Soyons fidèles à Dieu sur ce point, ancien Andross. [...) MI1 86 3 Pasteur Andross :Certains frères croient qu'un salaire bien supérieur à celui que perçoivent les pasteurs est, pour eux, un très bas salaire, que ce n'est rien en comparaison à ce qu'ils pourraient recevoir dans le monde. Ils pensent donc qu'il ne s'agit pas du tout d'un salaire important. Ils disent, par exemple, que quarante ou cinquante dollars à la semaine est très peu pour un médecin et un chirurgien compétants, que c'est peut être élevé pour un pasteur, mais pas pour eux puisque leur profession peut générer des revenus bien supérieurs. C'est là leur raisonnement. MI1 86 4 Soeur White : Oui. Mais je veux dire avec détermination que nous ne pouvons garder tout ouvrier qui a l'habitude de fixer son propre salaire. Et, s'il est dirigé par Dieu, il cessera de faire cela. Ces questions ont souvent surgi dans le passé et, si j'en avais le temps et la force, je pourrais trouver dans mes écrits beaucoup de références directes sur ce sujet. Et la conséquence d'une telle pratique a toujours été contraire à notre cause, et non pas en faveur de son progrès. [...] MI1 86 5 Plusieurs situations m'ont montré que l'ennemi de notre oeuvre serait content d'introduire un règlement concernant les salaires qui nous mettraient en situation de conflit. Dieu ne participe à aucun accord permettant à quelqu'un de déterminer la somme qu'il devrait percevoir. Quand quelqu'un dit qu'il ne peut travailler dans une de nos institutions qu'à moins de recevoir ceci ou cela, les autres se sentiront alors libres de formuler des demandes similaires. Rien ne nous servira d'adopter un règlement qui ouvrirait la voie à de tels résultats. Quand ce sujet a été discuté dans le passé, plusieurs fois, le Seigneur a envoyé une lumière claire selon laquelle on ne devrait permettre à aucun homme de tracer le chemin exact qu'il doit suivre. Car permettre cela conduirait bientôt l'oeuvre à un état de confusion. Dieu nous aidera si nous marchons à la lueur de ses conseils. MI1 87 1 Nous entrons là où l'ennemi utilisera contre notre oeuvre tout avantage qui soit en son pouvoir. Nous devons tous dépendre entièrement de notre Dieu et occuper une position où nous pouvons continuer à connaître le Seigneur, sachant que sa venue est aussi certaine que l'aurore. Dans le passé, quand cette question des salaires a été considérée, le Seigneur est intervenu plusieurs fois, et les hommes ont été protégés des pièges de l'ennemi. Quand ceux-ci ont présenté leurs besoins urgents, nous avons abordé fidèlement les principes sous-jacents aux récompenses dans le service de Dieu, et nos efforts ont été couronnés de bénédictions. Nos frères ont vu quel serait le résultat en peu de temps pour la cause, si nous avions accédé à leurs demandes, et ont alors sagement choisi une meilleure voie. -- Manuscrit 14, 1913, pp. 1-4, 6 (" Report of Interview of Elmer Ellsworth Andross with Ellen G. White » [Rapport d'un entretien de Elmer Ellsworth Andross avec Ellen G. White], 12 décembre 1913). Aperçu d'un danger menaçant MI1 87 2 Je suis à la fois alarmée par les perspectives du sanatorium et celles la maison d'édition à Battle Creek, que par celles de nos institutions en général. Un esprit s'est manifesté, s'est peu à peu renforcé dans les institutions et son caractère est complètement différent de celui que le Seigneur a révélé dans sa Parole et qui devrait distinguer les médecins et ouvriers en lien avec nos institutions de santé et l'oeuvre des publications. On nourrit l'idée selon laquelle les médecins du sanatorium et les responsables de la maison d'édition n'ont pas l'obligation d'être contrôlés par les principes chrétiens d'abnégation et de sacrifice personnel. Mais cette idée trouve son origine dans les conciles de Satan. Quand les médecins pensent davantage à leur salaire qu'à l'oeuvre de l'institution, ils démontrent qu'on ne peut compter sur eux en tant que serviteurs du Christ désintéressés et craignant l'Étemel, altruistes et fidèles dans l'oeuvre du Maître. [...] MI1 88 1 « Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie étemelle. » (Jean 3.16) Le ciel fut gagné pour les êtres humains à un prix infini, et personne ne franchira les portes du bonheur sans avoir d'abord démontré par l'abnégation et le sacrifice personnel la qualité et l'authenticité de sa vie pour le Seigneur et pour l'humanité souffrante. MI1 88 2 Dieu exigera de tous un rendement proportionnel à la valeur qu'ils auront accordée à leur personne et à leurs services car ils seront jugés selon leurs oeuvres et selon rien de moins que la norme qu'ils auront eux-mêmes établies. S'ils ont considéré que leurs talents avaient une grande valeur et ont eu en estime leurs capacités, on leur demandera de rendre un service en harmonie avec leur propre évaluation et exigences. Si peu connaissent réellement le Père et son Fils Jésus-Christ ! S'ils étaient imprégnés par l'Esprit du Christ, ils feraient les oeuvres du Christ. « Ayez en vous la pensée qui était en Christ-Jésus » (Philippiens 2.5). MI1 88 3 Celui qui juge avec justice a dit : « Sans moi vous ne pouvez rien faire » (Jean 15.5). Dieu a confié aux hommes tous les talents, les petits et les grands, pour être employés à son service. [...] Quand ils demandent des salaires exorbitants pour leurs services, Dieu, le juge de toute la terre, les tiendra à la mesure de leur propre surestimation et exigera d'eux dans la même mesure que celle qu'ils se seront attribués à eux-mêmes. MI1 88 4 Alors qu'ils mesurent leur valeur d'un point de vue monétaire, Dieu les jugera selon leurs oeuvres, comparant leurs services à la valeur qu'ils se seront attribués. A moins de se convertir, toute personne surévaluant ainsi ses capacités n'entrera jamais au ciel car jamais son influence personnelle au service du Seigneur n'égalera l'échelle de sa propre valeur ou de celle de ses exigences pour ses services rendus aux autres. [...] MI1 88 5 Enrayer l'oeuvre de Dieu. Celui qui est égoïste et cupide, avide de chaque dollar qu'il peut obtenir de nos institutions pour ses services est un obstacle pour l'oeuvre de Dieu. En vérité, il reçoit déjà sa rétribution. On ne peut le considérer comme étant digne que lui soit confiée la récompense étemelle du ciel dans les demeures que le Christ est allé préparer pour ceux qui renoncent au moi, qui portent la croix et le suivent. L'éligibilité des hommes pour entrer dans l'héritage acheté par le sang est mise à l'épreuve durant cette vie de probation. Ceux qui ont l'esprit d'abnégation manifesté par le Christ, qui s'est donné lui-même pour le salut de l'homme déchu, sont ceux qui boiront la coupe, qui seront baptisés par le baptême et qui partageront la gloire du Rédempteur. Ceux qui démontrent que l'amour de Jésus contrôle leur esprit et les pousse à servir seront jugés dignes d'appartenir à la famille d'en haut. MI1 89 1 Nous devons tous être mis à l'épreuve ici-bas, en cette vie, pour montrer qu'une fois admis au ciel, nous ne réitérerons pas la conduite que Satan y a manifestée. Mais, si le caractère que nous développons pendant notre période de probation est conforme au Modèle divin, nous serons qualifiés pour recevoir cette bienvenue : « Bien, bon et fidèle serviteur, [...] entre dans la joie de ton maître » (Matthieu 25.21 ). Mais, d'un autre côté, si ces hommes désirent être très estimés parmi les autres, s'ils recherchent les positions les plus élevées et exigent le salaire le plus important qu'ils puissent obtenir en cette vie, ils garderont ce même caractère dans la vie future. Tout le ciel les jugera impropres au royaume, disqualifiés pour tout poste à responsabilités dans la grande oeuvre de Dieu, dans les parvis célestes. Nos institutions sont des instruments établis par Dieu, et les principes d'équité, de justice et de droiture doivent y être fidèlement maintenus. L'oeuvre dans laquelle nous sommes engagés doit être accomplie par des hommes ordonnés par Dieu, comme l'était le Christ, et qui iront de l'avant avec un esprit de sacrifice pour le salut d'un monde perdu. Tel est l'esprit qui doit caractériser l'oeuvre missionnaire médicale, partout et à n'importe quel endroit. [...] Unité parmi les ouvriers médicaux MI1 89 2 Quand le Seigneur me montra le grand manque d'unité parmi les praticiens, je me sentis accablée. Ils agissent comme si la prière du Christ ne les concernait pas et ne recherchent par l'unité. Les médecins devraient tous collaborer dans l'amour et l'unité. Personne ne devrait être jaloux de leur frère médecin ou les envier. Il ne faut pas permettre que les méthodes de pratique médicale génèrent de l'inimitié, de la méfiance et de la discorde. La réelle cause de la discorde est un esprit étroit et pharisaïque. Que les médecins démontrent qu'ils sont chrétiens, en disant : « Nous sommes frères, nous nous retrouverons bientôt dans les demeures célestes. Nous nous encouragerons les uns les autres dans le Seigneur. » [...] Aucun bonus, ni prime flatteuse MI1 89 3 Il faut que ceux qui travaillent pour la cause aient un coeur engagé dans l'oeuvre de manière à ce qu'ils puissent servir pas uniquement pour être payés, pas pour l'honneur, mais pour la gloire de Dieu, pour le salut des perdus. S'il est évident que le coeur de l'homme n'est pas engagé, n'offrez ni bonus, ni prime flatteuse pour obtenir les services de tout médecin. Offrez ce qui est raisonnable, ce qui correspond aux principes que le Seigneur a dévoilés dans l'établissement de nos institutions, mais pas plus. MI1 90 1 Satan, qui prétend être le prince de ce monde, se représente luimême comme étant très riche, et il peut renchérir. Plus vous enchérissez, plus il surenchérira. Le monde est l'instrument que le diable utilise pour réaliser son travail. Vous saurez si quelqu'un est chrétien ou non car les actes parlent plus fortes que les mots ou toute profession de foi. L'esprit qui caractérise l'action représente l'homme, et l'oeuvre sera en accord avec le moule qu'il lui donne. Dieu fera en sorte que celui qui se lèvera pour et avec le Christ à la fin, dans le grand plan du salut, se manifeste par l'épreuve et les difficultés. Nous devons agir en tant que réformateurs dans chaque branche de notre oeuvre. Alors, le Christ travaillera avec nous. L'exemple de Matthieu MI1 90 2 Jésus nous a rachetés à un prix infini et aujourd'hui, il lève la main et nous appelle par nos noms, comme il le fit avec Matthieu, alors qu'il s'asseyait au banc des collecteurs d'impôts. Jésus lui dit : « Suis-moi » (Matthieu 9.9). Matthieu quitta tous - tous ses gains - et suivit son Seigneur. Avant d'accepter de servir, il n'attendit, ni ne stipula de somme pareille à celle qu'il gagnait dans son ancienne profession. Mais, sans poser de questions, il se leva et suivit Jésus. Dans les difficultés et l'épreuve, beaucoup de chrétiens de profession doivent encore démontrer s'ils sont ou non soumis aux traits de la nature chamelle, ou s'ils ressemblent « à des sépulcres blanchis qui paraissent beaux au dehors, et qui au dedans sont pleins d'ossements de morts et de toute espère d'impureté » (Matthieu 23.27). Une profession de chistianisme ne suffit à faire de nous des chrétiens. [...] Pas de salaires exorbitants MI1 90 3 Le médecin chrétien n'a pas le droit de suivre les coutumes du monde pour définir ses actions vers le patronage ou la louange des impies. Il ne devrait pas accepter de salaire exorbitant pour ses services professionnels car la récompense attend celui qui est fidèle et sincère. Il n'a pas plus le droit de s'occuper des gens en exigeant une rémunération que le ministre de l'Évangile n'a le droit d'évaluer ses efforts selon une grande valeur monétaire, mais seulement selon la constance et la miséricorde, et la valeur de son travail. [...] MI1 91 1 Ceux qui pensent trop à la rémunération de leurs services révèlent qu'ils n'ont pas posé les fondements de leur vie spirituelle sur le sûr Rocher, ou qu'ils ont perdu l'esprit de la vérité et qu'ils ont oublié qu'ils ont été purifiés du vieux levain par le sang précieux du Fils de Dieu. Ils sont devenus tellement dépourvus de discernement spirituel qu'ils placent ce qui est sacré et profane au même niveau. Leurs coeurs ne rendent pas honneur au Seigneur et les principes de la religion ne sont pas tissés dans leur caractère. Ils accomplissent un service froid et formel qu'ils appellent religion. Mais le Seigneur n'est pas en eux,-" l'espérance de la gloire » (Colossiens 1.27). [...] Établir les critères de rémunération du médecin MI1 91 2 On a longtemps ignoré la question si la profession médicale devait être contrôlée selon les principes chrétiens en ce qui concerne la compensation, ou selon le critère égoïste du monde. Mais cette question ne peut être encore ignorée plus longtemps. La vie du médecin doit-elle donner l'exemple des principes pures et édifiant du christianisme ? L'exercice de sa profession doit-il être soumis au règlement et à la supervision de l'Église ? Doit-il pratiquer l'abnégation pour l'amour du Christ ? Ou bien ne revient-il pas qu'aux hommes à l'activité plus humble de suivre les pas de Jésus, tandis que les commerçants, les avocats et autres professionnels sont libres de suivre leurs penchants égoïstes ? Le monde doit-il ne pas trouver de représentants du christianisme dans la profession médicale et chez les hommes occupant des postes importantes dans nos institutions ?[...] MI1 91 3 Le travail de la profession médicale fait appel à des individus qui aiment et craignent Dieu. Pendant longtemps, les gens ont été affligés de personnes inconverties qui ont agi indépendamment de l'Eglise, qui ont suivi leurs propres jugements profanes et qui, avec leur indépendance toute aussi profane, ont ainsi mis nos institutions en danger. Mais nos institutions n'ont pas à accepter des hommes et des femmes non consacrés, du fait qu'elles ne sachent pas quoi faire de mieux. Des médecins convertis se présenteront pour prendre leur place dans l'oeuvre. A moins que les principes de la vérité divine ne contrôlent les médecins, comme cela n'a pas été le cas jusqu'à présent, Dieu sera déshonoré, des âmes seront perdues et l'institution établie pour le bienfait des malades et des patients ne sera pas à la hauteur de l'esprit de Dieu. [...] L'exemple du Christ MI1 92 1 Jésus peut être représenté dans le caractère et les actions de tout médecin, et tous ceux qui affirment être chrétiens devraient travailler comme le Sauveur a travaillé et recevoir une rémunération juste pour leurs services, sans exiger plus, même s'ils pouvaient gagner davantage en suivant les coutumes égoïstes du monde. Le pasteur pourrait tout autant exiger un salaire excessif pour rendre visite aux malades, consoler les découragés, offrir la paix et la joie aux opprimés, tout comme le médecin qui facture ses visites professionnelles de façon plus importante. [...] MI1 92 2 En plus des connaissances spécifiques requises pour être de bons médecins, une formation quotidienne à l'école du Christ est nécessaire afin d'apprendre à travailler comme Jésus a travaillé : dans la pureté, l'altruisme et la sainteté devant Dieu. On sera ainsi apte à entrer à l'école supérieure des patriarches et prophètes, pour s'unir aux rachetés et aux saints de toutes les époques. Celui qui veut être un médecin brillant doit être une personne à la mesure divine de Dieu et représenter le grand Médecin. Il doit être un étudiant perpétuel car aucun étudiant ne peut s'arrêter d'étudier, même s'il est diplômé dans le cursus plus renommé. [...] Des motifs désintéressés MI1 92 3 Que le médecin chrétien entre dans la chambre du malade et se dise : Dieu est ici. Son regard est sur moi. Il lit toutes mes pensées et observe toutes mes actions. Je serai un fidèle serviteur de Jésus-Christ. Je serai celui qui préservera l'honneur, l'honnêteté et la vérité. J'aurai la tendresse, la compassion, la miséricorde et la patience de Jésus. Je consolerai et bénirai cette personne qui souffre. Si Jésus veut travailler avec moi, je serai une aide pour ceux qui sont dans le besoin ». MI1 92 4 Quel médecin peut être celui qui est un serviteur de notre Seigneur Jésus-Christ ! La lumière de la gloire de Dieu resplendira sur celui qui collabore ainsi avec le Seigneur. Le christianisme vivant dans les affaires commerciales, dans la pratique professionnelle, sera une puissance sur la terre. « Vous êtes la lumière du monde » a dit Jésus (Matthieu 5.14, TOB). Le levain de la sanctification et de la sainteté doit être introduit dans la vie et le caractère. A notre maison d'édition, au sanatorium et à l'université, nous devrions veiller attentivement à ne pas agir selon des motifs égoïstes. Dans le meilleur des cas, la vie est brève et cette courte période de probation devrait être pure, vécue uniquement pour la gloire de Dieu. Ne tombons pas dans la duplicité, servant le Seigneur d'un côté, puis servant nos objectifs égoïstes dans nos plans et nos actions de l'autre. L'égoïsme et la négligence de l'esprit qui se manifestent dans les mots prononcés, les habitudes entretenues, les idées exposées sèment tous la semence qui produira une moisson funeste. [...] Éviter l'excès de travail MI1 93 1 Quelle que soit votre occupation - médecin, commerçant, pasteur ou autres - vous n'avez pas le droit de vous imposer de fardeaux lourds et difficiles à porter au point de crouler sous de nombreuses et différentes tâches, de sentir que vous n'avez pas le temps de prier et de vous en excuser sous prétexte que vous avez tant à faire. Si c'est le cas, combien il est essentiel que vous ayez le Seigneur, le Dieu d'Israël, à vos côtés afin de partager le joug avec celui qui était doux et humble de coeur ! Le Christ dit : « Sans moi vous ne pouvez rien faire » (Jean 15.5). Vous feriez bien de vous alarmer pour votre âme si vous permettez aux soucis de supplanter la vérité de Dieu dans votre coeur. Si vos collègues sont des gens mondains qui vous flattent en vous disant que vous êtes intelligent et que vous pourriez réaliser de grandes choses et que ces inepties impies vous plaisent, sachez que vous êtes en danger. Votre sens morale est pervertie et vos perceptions émoussées. Vous avez quitté les eaux fraîches des neiges du Liban pour de l'eau qui provient d'une autre source. [...] Riches aux yeux du ciel MI1 93 2 Le succès selon le monde, même obtenu aux dépens de la vie spirituelle, est souvent perçu comme une bénédiction de la Providence. Mais c'est un désastre, c'est la mort. Mieux vaut encore être pauvre, porter la croix, être désintéressé, se sacrifier et voir ses rêves mondains brisés. Il vaut bien mieux être qualifié de « pauvre » par le monde, plutôt que voir le mot « pauvre » écrit dans les livres du ciel. Être inscrit au ciel comme quelqu'un de riche en grâces spirituelles est un bien plus grand honneur que d'être assis avec les princes de ce monde et d'avoir renoncé au royaume de Dieu. Que l'ambition de ceux qui professent croire en la vérité présente soit écrite comme des hommes dont la vie est cachée avec le Christ en Dieu, des hommes qu'on ne peut acheter avec de l'or et qui, bien que tentés comme l'a été Moïse, estiment « que l'opprobre du Christ était une plus grande richesse que les trésors de l'Egypte » (Hébreux 11.26). MI1 94 1 Dieu permet aux hommes de passer par le feu de la tentation afin qu'ils puissent voir si de l'alliage se trouve dans leur caractère car ils ne peuvent recevoir leur héritage et la couronne étemelle à moins d'avoir été examinés et éprouvés par le Seigneur. Prenez le temps de veiller et de prier, de vous assurer que la présence de Jésus est avec vous et que vous pouvez lui demander conseil concernant l'oeuvre qu'il a placée entre vous mains, tout comme Enoch le fit dans les temps anciens. Vous qui occupez des postes à responsabilités, à quel point vous avez besoin de Jésus, à quel point vous avez besoin de veiller et de prier pour être fervents en esprit et servir le Seigneur ! Allez-vous amasser des affaires pour votre âme et vous éloigner du Christ sous prétexte que vous n'avez pas le temps de communier avec lui ? Pourquoi violer la conscience ? Pourquoi mettre autant de confiance en vos propres forces limitées ? MI1 94 2 La tentation se présentera à chaque âme et, si vous cédez à une seule, d'autres plus fortes suivront et d'autres personnes seront influencées par votre exemple. L'or n'est pas seulement l'étalon sur le marché monétaire *, mais aussi une mesure du caractère parmi les hommes. Mais, bien que le monde juge d'après ce critère, que le chrétien dise : « Je n'ai pas besoin d'être riche, mais j'ai l'obligation d'être juste et de représenter mon Rédempteur. Je ne mettrai pas mon âme en danger en déclarant que je dois recevoir un certain revenu. J'ai décidé en mon coeur de ne pas donner à Satan l'occasion de triompher par le fait de mettre ma vie spirituelle en danger et de me mettre au service du péché. Je ne cultiverai et n'encouragerai ni l'égoïsme, ni la convoitise car cela conduit le monde à la ruine ». Satan fut vaincu quand, avec ses tentations trompeuses, il s'approcha du Christ, offrant une grande récompense à celui qui discréditerait l'intégrité du Fils de Dieu. Il cherche maintenant, à travers le monde, à corrompre l'intégrité de ceux qui vaincront par la grâce du Christ. Mais que ceux qui se disent disciple de Jésus dise : « Retire-toi Satan ! Car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et à lui seul, tu rendras un culte » (Matthieu 4.10). -- Lettre41, 1890, p. 1-9,11-15,19-22 (au Dr John Harvey Kellogg, 24 décembre de 1890). Patrimoine White, Washington, D. C., 17 avril 1949. ------------------------Manuscrit 28--Daniel et l'Apocalypse MI1 97 1 L'ANGE PUISSANT QUI INSTRUISIT JEAN n'était rien de moins que Jésus-Christ. En posant son pied droit sur la mer et son pied gauche sur la terre sèche, il montra son rôle dans le déroulement des scènes finales du grand conflit contre Satan. Cette posture dénote sa puissance suprême et son autorité sur la terre. Le conflit s'est intensifié et acharné d'une époque à l'autre et continuera ainsi jusqu'à la conclusion, quand l'oeuvre maitresse des puissances des ténèbres atteindra son comble. Uni aux hommes impies, Satan fourvoiera le monde entier et les églises qui ne reçoivent pas l'amour de la vérité. Mais l'ange puissant exige l'attention. Il crie d'une voix forte. Il va montrer le pouvoir et l'autorité de sa voix à ceux qui se sont joints à Satan pour s'opposer à la vérité. Après que les sept tonnerres eussent parlé, l'ordre fut donné à Jean et à Daniel concernant le petit livre : « Ferme d'un sceau ce qu'ont dit les sept tonnerres » (Apocalypse 10.4). Ceci fait référence aux futurs événements MI1 98 0 Document sollicité pour être utilisé au séminaire, pendant les cours sur l'Apocalypse. qui seront alors révélés en temps voulu. Daniel se lèvera pour son héritage à la fin des jours. Jean verra le petit livre descellé. Alors les prophéties de Daniel ont leur propre place dans les premier, deuxième et troisième messages à proclamer au monde. Le descellement du petit livre était le message en rapport avec le temps. MI1 98 1 Les livres de Daniel et de l'Apocalypse font un. Le premier est une prophétie et l'autre, une révélation ; l'un est scellé et l'autre, ouvert. Jean entendit les mystères prononcés par les tonnerres, mais reçut l'ordre de ne pas les écrire. La lumière spéciale donnée à Jean et exprimée dans les sept tonnerres était une description des événements qui arriveraient sous les messages du premier et du deuxième ange. Il valait mieux que les gens ne connaissent pas ces choses car leur foi serait forcément éprouvée. Dans le plan divin, des vérités plus merveilleuses et plus avancées seraient proclamées. Les messages du premier et du deuxième ange devaient être annoncés, mais au-cune autre lumière ne devait être révélée tant que ces messages n'aient pas accompli leur oeuvre spécifique. Ceci est représenté par l'ange qui se tient debout avec un pied sur la mer, proclamant de la manière la plus solennelle qu'il n'y aurait plus de temps. MI1 98 2 Ce temps au cours duquel l'ange déclare solennellement que ce n'est pas la fin de l'histoire de ce monde, ni celui du temps de probation, mais du temps prophétique qui devrait précéder le retour de notre Seigneur. C'est-à-dire que les peuples ne recevraient plus recevoir de message concernant un temps défini. Après ce laps de temps, qui inclut 1842 à 1844, il n'y a plus de calcul défini de la période prophétique. Le calcul le plus long arrive à l'automne 1844La position de l'ange, avec un pied sur la mer et l'autre sur la terre signifie l'ample étendue de la proclamation du message. Il traversera les grands océans et sera proclamé dans d'autres pays, même dans le monde entier. La compréhension de la vérité, la joyeuse réception du message, est représentée par le fait de manger le petit livre. La vérité concernant la venue de notre Seigneur fut un précieux message pour nos âmes. -- Manuscrit 59,1900, p. 8, 9 (" Jots and Tittles, II » [Les iotas et les traits II], 16 août 1900). Patrimoine White, Washington, D. C., 4 mai 1950. ------------------------Manuscrit 29--L'apostasie MI1 99 1 LES HOMMES QUI SE ONT APOSTASIÉS demièrement disent que le sabbat n'a pas d'importance. Que nous l'observions ou non ne fait aucune différence. Ils disent prêcher la sanctification, mais où sont les preuves de leur sanctification ? Par leurs critiques, ils ont commencé le travail de mécontentement. Voici jusqu'où ils sont tombés et c'est là que beaucoup tomberont. Se plaindre de nos frères du corps pastoral, se méfier des dons que le Seigneur a accordés à son Eglise, toujours trouver des défauts et des taches au sujet de ce qui a été dit ou fait est suivre l'ennemi. Satan aidera de façon magistrale celui qui choisit de suivre ce type d'enseignement. Après que les critiqueurs signalent tout ce qui leur semble aller de travers, ils entrent dans leur fabrique et commencent à confectionner un tissu de mensonges. Ils abusent de la confiance qui leur a été accordée et s'efforcent MI1 100 0 Document sollicité par J.H. Smuts pour une thèse de séminaire. de détruire la réputation de ceux-là mêmes qui ont toujours été leurs meilleurs amis. -- Lettre 126, 1897, p. 5 (au frère John Wessels et à son épouse, 18 mai 1897). MI1 100 1 La grande apostasie commença à l'origine avec un rejet de l'amour de Dieu, comme clairement révélé dans la Parole. -- Lettre 172,1907, p. 2 (au professeur Percy Tilson Magan, 15 mai 1907). MI1 100 2 Il m'a été présenté beaucoup d'âmes comme étant poussées par Satan à renier leur foi. Stimulées par un zèle ni sanctifié, ni saint, elles en conduiront d'autres sur des voies étranges et, sous leur direction, beaucoup tomberont dans les pièges trompeurs de l'ennemi. -- Lettre 234,1906, p. 5 (au frère Sadler, 9 juillet 1906). MI1 100 3 Quand l'épreuve et la difficulté se présenteront à chaque âme, il y aura des apostasies. Les traîtres, les impétueux et les orgueilleux se détourneront de la vérité, mettant la foi en déroute. Pourquoi ? Parce qu'ils n'auront pas creusé profondément pour asseoir leurs fondements. -- Manuscrit 68, 1897, p. 8 (aux enseignants de Melbourne, 21 juin 1897). MI1 100 4 Dans l'avenir, comme cela est arrivé dans le passé, nous verrons beaucoup de cas différents se développer. Nous serons témoins de l'apostasie d'hommes en qui nous avions mis nos espoirs, d'hommes en qui nous avions confiance et dont les principes nous semblaient aussi fermes que l'acier. Quelque épreuve les éprouve et ils sont renversés. Si de tels hommes tombent, certains disent alors : « A qui pouvons-nous faire confiance ? » Telle est la tentation que Satan nous présente pour détruire la confiance de ceux qui s'efforcent de marcher sur le chemin étroit. Il est évident que ceux qui tombent ont corrompu leur cheminement devant le Seigneur. Ce sont des signes d'avertissement devant enseigner à ceux qui professent croire en la vérité que seule la Parole de Dieu peut maintenir les hommes fermement sur la voie de la sainteté, et les délivrer de la culpabilité. -- Manuscrit 154, 1898, p. 3,4 (" The Pearl of Great Price » [La perle de grand prix], 22 novembre 1898). MI1 100 5 La foi en Dieu et l'amour des âmes donnent aux hommes un motif élevé pour être fidèles. Ceci les pousse à agir fidèlement pour que d'autres ne se perdent pas à cause de l'exemple d'incrédulité qui a ruiné tant d'âmes. « Quelques-uns abandonneront la foi, pour s'attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons » ( 1 Timothée 4.1). Pourquoi ? Parce qu'ils ont manqué de travailler avec diligence. -- Manuscrit 42, 1901, p. 6 (" Revealing the Christlikeness » [Révéler la ressemblance au Christ], 2 juin 1901). MI1 101 1 Une chose est sûre : ces adventistes du septième jour qui se sont placés sous l'étendard de Satan commenceront par abandonner leur foi dans les avertissements et réprimandes des Témoignages de l'Esprit de Dieu. -- Lettre 156,1903, p. 2 (au frère Magan, 27 juillet 1903). MI1 101 2 Certains qui, dans le passé, furent honorés de Dieu se sont laissés prendre aux pièges de l'ennemi. On les avait avertis du danger mais, en refusant d'écouter les avertissements qui leur étaient destinés, ils ont été de plus en plus trompés jusqu'à ce qu'on les voit finalement luttant contre le Seigneur et ses ouvriers. -- Lettre 289,1905, p. 1 (à mes frères dans le ministère, 13 septembre 1905). PATRIMOINE WHITE, Washington, D. C., 30 août 1950. ------------------------Manuscrit 31--Les alliances L'alliance de Dieu avec Israël MI1 103 1 « Le troisième mois après leur sortie du pays d'Egypte, les Israélites arrivèrent ce jourlà au désert du Sinaï. Partis de Rephidim, ils arrivèrent au désert du Sinaï et campèrent dans le désert : Israël campa vis-à-vis de la montagne. Moïse monta vers Dieu ; PEternel l'appela du haut de la montagne en disant : Voici ce que tu diras à la maison de Jacob et que tu annonceras aux Israélites : Vous avez vu vous-mêmes ce que j'ai fait à PÉgypte ; je vous ai portés sur des ailes d'aigle, et fait venir vers moi. Maintenant, si vous écoutez ma voix et si vous gardez mon alliance, vous m'appartiendrez en propre entre tous les peuples, car toute la terre est à moi. Quant à vous, vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. Voilà les paroles que tu diras aux Israélites. » (Exode 19.1-6). MI1 104 0 Document sollicité pour être éventuellement utilisé dans une étude sur les alliances. MI1 104 1 On trouve ici les termes d'une alliance que Dieu désirait faire avec les enfants d'Israël. S'ils avaient respecté l'engagement qui leur avait été demandé, il les aurait bénis abondamment. Il promettait de les honorer, de leur manifester son amour, sa puissance et ses soins s'ils se conformaient à ses conditions pour eux. Ils ne devaient pas simplement professer être des adorateurs de Dieu, mais devaient en effet obéir à sa voix. MI1 104 2 Ici se révèle le merveilleux amour de Dieu pour l'humanité. L'accom-plissement des promesses de cette alliance impliquait l'humiliation et la mort du Christ pour un monde perdu dans le péché. Mais, pour que les humains reçoivent ces bénédictions, il est nécessaire qu'ils obéissent à la loi du Seigneur. Seuls ceux qui observent ses commandements peuvent franchir les portes de la cité de Dieu. MI1 104 3 Cette alliance est une manifestation de la bonté divine. Le peuple ne l'avait par recherchée. Ils ne levaient pas les mains vers Dieu, mais c'est lui-même qui, dans sa miséricorde, étendit son bras fort, les invitant à unir leur bras au sien pour qu'il puisse être leur rempart. Il choisit volontairement pour son héritage une nation qui venait d'être libérée de l'esclavage en Egypte, un peuple qui devait être éduqué et corrigé à chaque pas. Quelle expression de bonté et d'amour de la part du ToutPuissant ! MI1 104 4 Le peuple de Dieu est précieux à son regard, et il désire qu'il soit honoré parmi les nations. « Car tu es un peuple saint pour l'Étemel, ton Dieu ; l'Etemel, ton Dieu t'a choisi pour que tu sois un peuple qui lui appartienne en propre parmi tous les peuples qui sont à la surface de la terre. Ce n'est point parce que vous surpassez en nombre tous les peuples, que l'Étemel s'est attaché à vous et qu'il vous a choisis, car vous êtes le moindre de tous les peuples. Mais parce que l'Étemel vous aime, parce qu'il a voulu ternir le serment qu'il avait fait à vos pères, l'Étemel vous a fait sortir à main forte, vous a libérés de la maison de servitude, de la main du Pharaon, roi d'Egypte. [...] Tu observeras donc les commandements, les prescriptions et les ordonnances que je te donne aujourd'hui, pour les mettre en pratique. Du moment que vous écouterez ces ordonnances, que vous les garderez et les mettrez en pratique, l'Étemel, ton Dieu, gardera envers toi l'alliance et la bienveillance qu'il a jurées à tes pères. [...] Tu seras béni plus que tous les peuples [...]. L'Etemel écartera de toi toute maladie ; il ne t'infligera aucune des ces mauvaises épidémies d'Egypte qui te sont connues, mais il les enverra à tous ceux qui te haïssent » (Deutéronome 7.6-15). MI1 105 1 Le Seigneur rappelle ce qu'il a déjà fiait pour son peuple : « Vous avez vu vous-mêmes ce que j'ai fiait à l'Égypte : je vous ai portés sur des ailes d'aigle, et fait venir vers moi. » (Exode 19.4) Dieu avait délivré son peuple de façon spectaculaire. Il lui avait donné des preuves de sa puissance pour que sa foi en lui augmente. MI1 105 2 À plusieurs reprises, le Seigneur avait permis à son peuple de se trouver en difficulté pour que, en sa délivrance, il puisse révéler sa miséricorde et sa bonté. S'ils choisissent maintenant de ne pas croire en lui, il leur faut douter des évidences qu'ils avaient vues de leurs propres yeux. Ils avaient reçu des preuves irréfutables qu'il était un Dieu vivant « compatissant et qui fait grâce, lent à la colère, riche en bienveillance et en fidélité » (Exode 34.6). Il avait honoré Israël aux yeux de toutes les intelligences célestes. Il l'avait attirée à lui, dans une relation d'alliance et de communion avec lui. MI1 105 3 Les enfants d'Israël avaient voyagé pendant trois mois depuis l'Egypte et maintenant, ils campaient devant le mont Sinaï où, au milieu d'une vastitude imposante, le Seigneur leur fit connaître sa loi. Il ne se manifesta dans de grands édifices construits par les mains des hommes, des structures de fabrication humaine. Il révéla sa gloire sur une haute montagne, un temple de sa propre création. Le sommet du mont Sinaï s'élevait au-dessus des autres monts de la chaîne du désert aride. Dieu choisit cette montagne comme lieu où il se ferait connaître à son peuple. MI1 105 4 Dieu apparut au milieu d'une terrible grandeur et parla d'une voix audible. C'est là qu'il se révéla à son peuple, comme jamais auparavant, lui montrant ainsi l'importance de la loi pour toutes les époques. Dieu exige que nous observions ses commandements particulièrement aujourd'hui. MI1 105 5 A Moïse, son porte-parole, Dieu donna son message, et Moïse montra fidèlement aux enfants d'Israël les avantages qu'ils recevraient en suivant les instructions que Dieu leur avait données. Il leur montra en détails la différence entre le bien et le mal. Puis il leur laissa décider s'ils voulaient respecter ou non les conditions des promesses divines. Ils acceptèrent les paroles du Seigneur et dirent : « Nous ferons tout ce que l'Étemel a dit » (Exode 19.8). MI1 105 6 « Ainsi parle l'Étemel, le Dieu d'Israël : Maudit soit l'homme qui n'écoute pas les paroles de cette alliance. Que j'ai prescrite à vos pères, le jour où je les ai fait sortir du pays d'Egypte, du creuset de fer, en disant : Ecoutez ma voix et faites tout ce que je vous prescrirai ; alors vous serez mon peuple, et je serai votre Dieu. Ainsi, j'accomplirai le serment que j'ai fait à vos pères de leur donner un pays qui découle de lait et de miel, comme vous le voyez aujourd'hui. [...] Car assurément j'ai été un témoin envers vos pères, depuis le jour où je les ai fait monter du pays d'Egypte jusqu'à ce jour ; dès le matin, j'ai porté ce témoignage : Ecoutez ma voix ! Mais ils n'ont pas écouté, ils n'ont pas tendu l'oreille. Ils ont suivi chacun l'obstination de leur coeur mauvais » (Jérémie 11.3-8). MI1 106 1 Le peuple ne tint pas sa promesse et ne reçut donc pas les bénédictions que Dieu voulait lui accorder. En suivant ses propres désirs, il suivit une voie qui le disqualifia pour être reconnu comme le trésor spécial de Dieu. MI1 106 2 « Mais voici l'ordre que je leur ai donné : Ecoutez ma voix, pour que je sois votre Dieu, et que vous soyez mon peuple ; marchez dans toutes les voies que je vous commande, afin que vous soyez heureux. Et ils n'ont pas écouté, ils n'ont pas tendu l'oreille ; ils ont suivi les conseils, l'obstination de leur coeur mauvais. Ils ont été en arrière et non en avant. Depuis le jour où vos pères sont sortis du pays d'Égypte, jusqu'à ce jour, je vous ai envoyé tous mes serviteurs, les prophètes, je les ai envoyés chaque jour, dès le matin. » (Jérémie 7.23-25). MI1 106 3 Pourquoi Dieu leur envoya-t-il tant de messages et d'avertissements ? Parce qu'il savait que l'ennemi est alerte et actif dans ses efforts pour tromper les hommes et pour les éloigner de la loi de Dieu par ses pièges. Satan cherche toujours à pousser les hommes à s'écarter de leur obéissance à Dieu. L'alliance avec nous MI1 106 4 L'alliance que Dieu fit au Sinaï s'adresse à son Israël de tous les temps. C'est là qu'est révélé son dessein pour nous si seulement nous coopérons avec lui. Le Seigneur Jésus veut rassembler aujourd'hui un peuple « comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes » (Matthieu 23.37) si seulement il veut venir à lui. MI1 106 5 Si nous respectons les conditions que Dieu présenta à Israël, si nous nous présentons devant lui dans la beauté de la sainteté et l'adorons en Esprit et en vérité, nous recevrons les bénédictions qu'il a promises à Israël. Dieu envoie sa Parole pour nous assurer que, si nous lui obéissons, il nous recevra comme les membres de sa famille royale. Il honorera son peuple choisi au-dessus de toutes les nations : « C'est un honneur éclatant pour tous ses fidèles » (Psaume 149.9). MI1 106 6 Les messagers de Dieu. MI1 106 7 Moïse fut choisi par Dieu pour être messager de son alliance. Le Seigneur l'appela au haut du mont pour qu'il reçoive ses paroles pour Israël. Aujourd'hui, Dieu choisit des hommes comme il choisit Moïse pour qu'ils soient ses messagers. Ils ne doivent pas être des médiateurs, mais signaler le Christ comme le Médiateur par excellence. Ils doivent d'abord recevoir des instructions des divins oracles de Dieu, puis partager les connaissances qu'ils ont reçues « ordre sur ordre, règle sur règle, un peu ici, un peu là. » (Ésaïe 28.10) Chaque mot qu'ils prononcent doit être vérité. Dieu exigera la vie de ceux qui font de sa vérité un mensonge et qui enseignent des mensonges. Leur exemple conduira d'autres à falsifier, mais ceux qui pervertissent ainsi la vérité divine ne seront jamais membres de la famille royale. Il est dangereux maintenant de ne pas être capable de discerner la vérité. Ceux qui servent la Parole de Dieu doivent connaitre sa volonté. Ils doivent faire bien attention, sinon ils l'interpréteront mal, et commettront des erreurs qu'il faudra rectifier. MI1 107 1 Il faut que ce soit des hommes de connaissances, capables d'en former d'autres. Comment peuvent-ils parler clairement et intelligemment s'ils n'ont ni le temps, ni l'occasion de communier avec Dieu pour le chercher dans la prière fervente ? Ils doivent obtenir la sagesse de Dieu et insister « en toute occasion, favorable ou non » (2 Timothée 4.2), toujours prêts à réaliser ce à quoi ils peuvent être appelés à faire. MI1 107 2 « Les lèvres du sacrificateur gardent la connaissance, et c'est à sa bouche qu'on demande la loi, parce qu'il est un messager de l'Étemel des armées » (Malachie 2.7). Le peuple devait rechercher le conseil du sacrificateur, en tant que messager désigné par Dieu. Il ne devait pas simplement écouter, mais aussi poser des questions afin d'avoir une connaissance claire de la vérité. Il ne doit pas retenir sa connaissance sans les communiquer au peuple, mais la considérer comme un dépôt sacré à partager avec les autres. MI1 107 3 Le sacrificateur doit avoir la connaissance non seulement à l'esprit, mais « ses lèvres garderont la connaissance ", c'est-à-dire qu'il doit l'avoir sur le bout des lèvres. Il doit être toujours prêt à parler des bonnes et belles choses de Dieu. MI1 107 4 Les messagers de Dieu doivent faire de leur esprit un coffre aux trésors et pouvoir en puiser un « Ainsi parle l'Étemel ", chaque fois que l'occasion se présente. Ils doivent présenter des choses anciennes et nouvelles. Ils doivent garder continuellement l'alliance de paix entre Dieu et l'homme et que le Seigneur a contractée avec Israël son peuple. -- Manuscrit 64, 1903, p. 1-7 (" God's Covenant with Israel » [L'alliance de Dieu avec Israël], 2 juillet 1903). Le pacte entre Dieu et Jésus MI1 107 5 Les principes en vigueur du trône de Dieu sont la justice et la miséricorde. Cela s'appelle le « trône de la grâce » (Hébreux 4.16). Voulez-vous recevoir la lueur divine ? Allez au trône de la grâce. Vous y recevrez la réponse depuis le propitiatoire. Une entente fut passée entre le Père et le Fils pour sauver le monde à travers le Christ qui se donnerait lui-même « afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie étemelle » (Jean 3.16). Aucune puissance humaine ou angélique ne peut contracter une telle alliance. L'arc-en-ciel au-dessus du trône est un gage selon lequel Dieu, en Christ, s'engage à sauver tous ceux qui croient en lui. L'alliance est aussi ferme que le trône. Alors, pourquoi sommes-nous si incrédules, si dépourvus de foi ? -- Manuscrit 16 1890, p. 25, 26 (" Our Constant Need of Divine Enlightenment » [Notre constant besoin de la lumière divine ", 1890). L'alliance avec Abraham : l'alliance de grâce MI1 108 1 À présent, ma soeur, s'il n'était pas possible aux êtres humains, sous l'alliance avec Abraham, de garder les commandements de Dieu, toute âme parmi nous serait perdue. L'alliance avec Abraham est l'alliance de grâce. « C'est par grâce que vous êtes sauvés » (Éphésiens 2.5). « Elle est venue chez les siens, et les siens ne l'ont pas reçue ; mais à tous ceux qui l'ont reçue, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom » (Jean 1.11,12). Sommes-nous des enfants désobéissants ? Non, nous obéissons à tous ses commandements. S'il ne nous était pas possible de les observer, alors pourquoi fait-il de l'obéissance à ses lois une preuve que nous l'aimons ? -- Lettre 16,1892, p. 2,3 (au frère Holland et à son épouse, 10 novembre 1892). L'alliance accomplie MI1 108 2 Le peuple de Dieu est justifié grâce à l'administration de « l'alliance meilleure » (Hébreux 8.6), au travers de la justice du Christ. Une alliance est un accord par lequel deux parties s'engagent mutuellement à remplir certaines conditions. Ainsi donc, l'agent humain entre en accord avec Dieu pour remplir les conditions spécifiées dans sa Parole. Sa conduite démontre s'il respecte ou non ces conditions. MI1 108 3 L'homme gagne tout en respectant l'alliance avec Dieu. Les attributs du Seigneur sont conférés à l'homme, le qualifiant pour agir avec miséricorde et compassion. L'alliance de Dieu nous assure de son caractère immuable. Pourquoi donc ceux qui prétendent croire en lui sont-ils instables, inconstants et pas dignes de confiance ? Pourquoi ne rendent-ils pas un service de tout coeur, comme sous l'obligation de plaire au Seigneur et de le glorifier ? MI1 108 4 Il ne suffit pas d'avoir une idée générale des exigences de Dieu. Nous devons savoir personnellement ce qu'il veut et connaître nos obligations envers lui. Les termes de son alliance sont : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensées ; et ton prochain comme toi-même » (Luc 10.27). Telles sont les conditions de la vie. « Fais cela » dit Jésus « et tu vivras » (Luc 10.28). MI1 109 1 La mort et la résurrection du Christ ont accompli l'alliance. Jusqu'alors, il s'était révélé au moyen de types et d'ombres qui signalaient le grand don que ferait le Rédempteur du monde, offert en promesse pour les péchés du monde. Les croyants d'alors étaient sauvés par le même Sauveur que maintenant, mais il s'agissait d'un Dieu voilé. Ils contemplaient sa miséricorde au moyen de symboles. La promesse faite à Adam et Eve en Eden était l'Evangile pour une race déchue. On leur promit que la Descendance de la femme écraserait la tête du serpent et que ce dernier lui blesserait le talon (voir Genèse 3.15). Le sacrifice du Christ est l'accomplissement glorieux de toute l'économie juive. Le Soleil de justice s'est levé. Le Christ notre Justice brille de toute sa splendeur sur nous. MI1 109 2 Dieu n'a pas modéré ses revendications sur les hommes pour les sauver. Quand Jésus, en offrande sans péché, baissa la tête et mourut, quand la main invisible du Tout-Puissant déchira le voile du temple en deux, une voie nouvelle et vive s'ouvrit. Nous pouvons maintenant tous nous approcher de Dieu par les mérites du Christ. C'est parce que le voile a été déchiré que les hommes peuvent s'approcher de l'Étemel. Ils n'ont plus à dépendre d'un sacrificateur ou d'un sacrifice cérémoniel. La liberté d'aller directement à Dieu par le moyen d'un Sauveur personnel est donnée à tous. -- Manuscrit 148, 1897, p. 7, 8 (" The Christian Life » [La vie chrétienne], 5 décembre 1897). Jusqu'à la millième génération MI1 109 3 « Sache donc que c'est l'Étemel, ton Dieu, qui est Dieu. Ce Dieu fidèle garde son alliance et sa bonté jusqu'à la millième génération envers ceux qui l'aiment et qui respectent ses commandements » (Deutéronome 7.9, BFC). Mille générations nous permettront de traverser toutes les épreuves de cette vie jusqu'à la fin victorieuse, quand le peuple de Dieu, qui garde les commandements, recevra la récompense. « Du moment que vous écouterez ces ordonnances, que vous les garderez et les mettrez en pratique, l'Étemel, ton Dieu, gardera envers toi l'alliance et la bienveillance qu'il a jurées à tes pères. Il t'aimera, il te bénira et te multipliera ; il bénira le fruit de tes entrailles et le fruit de ton sol, ton blé, ton vin nouveau et ton huile, la reproduction de tes bovins et les portées de ton petit bétail, dans le pays qu'il a juré à tes pères de te donner. [...] L'Étemel écartera de toi toute maladie ; il ne t'infligera aucune de ces mauvaises épidémies d'Égypte qui te sont connues, mais il les enverra à tous ceux qui te haïssent » (Deutéronome 7.12-15). MI1 110 1 Ainsi, ne devrions-nous pas enseigner à nos enfants que l'obéissance volontaire à la volonté divine démontre que ceux qui se disent chrétiens le sont vraiment ? Le Seigneur est sérieux dans chaque mot qu'il prononce. Le Christ est mort afin que celui qui transgresse la loi de Dieu puisse être fidèle à nouveau, puisse observer ses commandements et sa loi comme la prunelle de ses yeux, et ainsi vivre. Dieu ne peut recevoir des rebelles dans son royaume. Par conséquent, il fait de l'obéissance l'exigence spéciale parmi ses exigences. Les parents devraient enseigner sérieusement à leurs enfants ce que Dieu déclare. Il montrera alors aux anges et aux hommes qu'il érigera un rempart autour de son peuple. Il faut que les parents soient conscients qu'ils doivent accomplir une oeuvre missionnaire des plus sacrée au sein de leur propre foyer, de leur propre famille, afin que les membres de cette famille deviennent des missionnaires dans tout le sens du terme. -- Manuscrit 64, 1899, p. 3, 4 (" Words to Parents » [Quelques mots aux parents], 25 avril 1899). Quelle alliance extraordinaire! MI1 110 2 Un jour, se tournant vers ses disciples qui allaient souffrir pour son nom, Jésus leur promit : « Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, moi, j'ai vaincu le monde » (Jean 16.33). Il a déclaré être le Secours de tous ceux qui intègrent son armée pour coopérer avec lui dans la lutte contre les ennemis visibles et invisibles. Il a promis qu'ils seraient les « héritiers de Dieu, et cohéritiers du Christ » (Romains 8.17), qu'ils régneraient avec Dieu comme des rois et des sacrificateurs (voir Apocalypse 5.10). Quelle alliance extraordinaire ! Ceux qui acceptent le Christ, ceux qui sont disposés à partager son humiliation devant le monde deviendront les membres de la famille royale, les enfants du Roi des deux. Ceux qui choisissent de souffrir avec le peuple de Dieu, au lieu de jouir des plaisirs du péché pendant un certain temps, prendront part à la gloire avec Jésus. Il leur donnera la dignité de son nom. -- Lettre 79, 1900, p. 7 (à M. William Kerr, 10 mai 1900). Ratification de l'alliance au Sinaï MI1 110 3 Après avoir donné plusieurs lois et ordonnances à Moïse, il lui indiqua de descendre vers le peuple et de l'informer de ces lois. Les instructions lui ont été données de les lire devant le peuple. Sur le mont, il les avait écrites telles que le Fils de Dieu les lui avait dictées : « Moïse vint rapporter au peuple toutes les paroles de l'Étemel et toutes les ordonnances. Le peuple entier répondit d'une même voix : Nous exécuterons toutes les paroles que l'Étemel a dites » (Exode 24.3). MI1 111 1 On fit alors les préparatifs pour ratifier Palliance, selon les directives divines. Moïse « bâtit un autel au pied de la montagne, ainsi que douze stèles pour les douze tribus d'Israël. 11 envoya des jeunes Israélites pour offrir des holocaustes et pour immoler des taureaux en sacrifices de communion à l'Étemel. Moïse prit la moitié du sang, qu'il mit dans des bassines, et répandit l'autre moitié du sang sur l'autel. 11 prit le livre de l'alliance et le lut au peuple ; ils dirent : Nous exécuterons tout ce que l'Étemel a dit et nous obéirons. Moïse prit la moitié du sang et le répandit sur le peuple en disant : Voici le sang de Palliance que l'Étemel a conclue avec vous, sur la base de toutes ces paroles » (Exode 24.4-8). MI1 111 2 Le peuple reçut alors les conditions de Palliance. Il fit un voeu solennel avec le Seigneur, caractérisant Palliance faite entre Dieu et chaque croyant en Jésus-Christ. Les conditions furent clairement exposées au peuple. Rien ne pouvait être mal compris. Quand on lui demanda s'il décidait d'accepter toutes les conditions établies, tous consentirent à l'unanimité d'y obéir. Le peuple avait déjà accepté d'obéir aux commandements de Dieu. Les principes de la loi furent alors énoncés pour que les Israélites sachent ce à quoi il s'engageait en faisant voeu d'obéir à la loi. Et ils acceptèrent les détails particuliers et définis par la loi. MI1 111 3 Si les Israélites avaient obéi aux impératifs de Dieu, ils auraient agi en chrétiens pratiquants. Ils auraient été heureux puisqu'ils auraient observé les voies de l'Étemel, sans suivre les penchants de leur coeur naturel. Moïse ne les laissa pas mal interpréter les paroles du Seigneur, ni mal appliquer ses exigences. Il écrivit toutes les paroles de Dieu dans un livre qu'on pourrait consulter plus tard. Sur le mont, il les avait écrites comme Jésus lui-même les lui avait dictées. MI1 111 4 Avec courage, les Israélites prononcèrent les mots qui promettaient leur obéissance au Seigneur, après avoir écouté son alliance lue devant tout le peuple. Ils dirent : « Nous exécuterons tout ce que l'Étemel a dit et nous obéirons » (Exode 24.7). Ainsi, le peuple fut mis à part et scellé pour Dieu. On offrit un sacrifice au Seigneur. Une partie du sang du sacrifice fut répandue sur l'autel. Cela signifiait que le peuple s'était consacré à Dieu, corps, âme et esprit. On en répandit une partie sur lui. Cela voulait dire que, par le sang versé du Christ, Dieu l'acceptait dans toute sa miséricorde comme un trésor précieux. Ainsi, les Israélites firent une alliance solennelle avec Dieu. -- Manuscrit 126,1901, p. 15-17 (" The Giving of the Law » [La promulgation de la loi], 10 décembre 1901). La rupture de notre alliance MI1 112 1 « Demandez et l'on vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez et l'on vous ouvrira. » (Matthieu 7.7) Notre devoir est d'être en étroite communion avec le Christ par la prière fervente et remplie de foi. Nous sommes responsables de notre partie du contrat. Pour le reste, nous devons faire confiance à celui qui connaît et comprend ce qui nous aidera de la meilleure manière dans nos efforts pour faire sa volonté. MI1 112 2 Mettons-nous dans une position de coopération avec Dieu, lui permettant ainsi d'exaucer nos prières. Il a émis ses billets à ordre en déclarant : « Je vous donnerai un coeur nouveau » (voir Ezéchiel 36.26). Il promet que celui qui le cherche de tout coeur le trouvera. Quand vous perdez votre communion avec Jésus, ce n'est pas que la banque du ciel ait échoué, mais vous avez rompu votre alliance avec Dieu. Il ne peut pas couvrir votre péché tant que vous demeurez dans le péché, refusant de lui permettre d'ôter votre transgression parce qu'en désobéissant aux commandements de Dieu, vous pensez être incapable de demander de l'aide. Le Seigneur dit : « Celui qui me prendra pour rempart avec moi fera la paix, il fera la paix avec moi » (Ésaïe 27.5, TOB). -- Manuscrit 56, 1903, p. 1, 2 (" A Present Help » [Un secours pour le présent], 22 mai 1903). L'alliance pour ces derniers jours MI1 112 3 « Et qui demeureront fermes dans mon alliance » (Ésaïe 56.6). Telle est l'alliance dont parle le passage suivant des Écritures. MI1 112 4 « Moïse monta vers Dieu ; l'Étemel l'appela du haut de la montagne en disant : Voici ce que tu diras à la maison de Jacob et que tu annonceras aux Israélites : Vous avez vu vous-mêmes ce que j'ai fait à l'Egypte ; je vous ai portés sur des ailes d'aigle et fait venir vers moi. Maintenant, si vous écoutez ma voix et si vous gardez mon alliance, vous m'appartiendrez en propre entre tous les peuples, car toute la terre est à moi. Quant à vous, vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. Voilà les paroles que tu diras aux Israélites. MI1 112 5 Moïse vint appeler les anciens du peuple et mit devant eux toutes ces paroles, comme l'Étemel le lui avait ordonné. Tout le peuple unanime répondit : Nous ferons tout ce que l'Étemel a dit. » (Exode 19.3-8). MI1 112 6 Telle est la promesse que le peuple de Dieu doit faire en ces derniers jours. Etre accepté de Dieu dépend d'un accomplissement fidèle des termes de son alliance avec lui. Dieu inclut dans cette alliance tous ceux qui lui obéiront. Tous ceux qui feront justice et jugement, éloignant leur main du mal, reçoivent cette promesse : « Je leur donnerai dans ma maison et dans mes murs un monument et un renom préférables à des fils et à des filles ; je leur donnerai un nom étemel qui ne sera jamais retranché » (Ésaïe 56.5). -- Lettre 263,1903, p. 6,7 (" Be not Deceived » [Ne vous y trompez pas], 12 novembre 1903). Les conditions du salut sont les mêmes MI1 113 1 Sous la nouvelle alliance, les conditions pour obtenir la vie étemelle sont les mêmes que sous l'ancienne alliance. Elles sont basée, et l'ont toujours été, sur une parfaite obéissance. Sous l'ancienne alliance, beaucoup d'offenses d'un caractère odieux ou insolent ont été commises et, dans ces cas-la, il n'y avait pas d'expiation spécifiée par la loi. Dans la nouvelle et meilleure alliance, le Christ a accompli la loi pour les transgresseurs de la loi, s'ils le reçoivent, par la foi, comme leur Sauveur personnel. Ceux qui « l'ont reçu et ont cru en lui ; il leur a donné le droit de devenir enfants de Dieu » (Jean 1.12, BFC). La miséricorde et le pardon sont la récompense de tous ceux qui viennent à Jésus, confiant en ses mérites pour effacer leurs péchés. Nous sommes purifiés du péché par le sang de Jésus-Christ, notre Sauveur. -- Lettre 216, 1906, p. 2 (à « Mon cher frère en Jésus-Christ », 2 juillet 1906). Le voeu solennel du baptême MI1 113 2 Pour notre part, nous ne devons rien retenir de notre service ou de nos moyens, si nous désirons remplir notre part du contrat avec Dieu. « Aujourd'hui, l'Étemel, ton Dieu, te commande de mettre en pratique ces prescriptions et ces ordonnances ; tu les observeras et tu les mettras en pratique de tout ton coeur et de toute ton âme. » (Deutéronome 26.16) L'objectif de tous les commandements de Dieu est de révéler notre devoir non seulement envers lui, mais aussi envers nos semblables. En cette dernière phase de l'histoire du monde, étant donné l'égoïsme de notre coeur, nous ne devons pas remettre en question, ni contester le droit divin d'établir ces impératifs. Autrement, nous nous tromperons nous-mêmes et priverons notre âme des plus riches bienfaits de la grâce de Dieu. Le coeur, l'esprit et Pâme doivent se fondre dans la volonté divine. Alors l'alliance, encadrée par les préceptes de la sagesse infinie, et rendue obligatoire par le pouvoir et l'autorité du Roi des rois et du Seigneur des seigneurs, deviendra notre délice. Dieu ne discutera pas avec nous de ces préceptes obligatoires. Savoir qu'il ait dit que l'obéissance à ses statuts et à ses lois constitue la vie et la prospérité de son peuple suffit. MI1 114 1 Les bénédictions de l'alliance de Dieu sont mutuelles. « L'Étemel t'a fait promettre d'être un peuple qui lui appartiendra en propre, comme il te l'a dit, et d'observer tous ses commandements, afin qu'il te donne sur toutes les nations qu'il a créées la supériorité en gloire, en renom et en magnificence, et afin que tu sois un peuple saint pour l'Étemel, ton Dieu, comme il te l'a dit » (Deutéronome 26.18,19). Dieu accepte ceux qui agiront pour la gloire de son nom, afin que son nom soit loué dans un monde d'apostasie et d'idolâtrie. Il sera exalté par son peuple qui observe ses commandements afin de lui donner « sur toutes les nations qu'il a créées la supériorité en gloire, en renom et en magnificence ». MI1 114 2 Lors de nos voeu baptismaux, nous avons affirmé et solennellement confessé le Seigneur, l'Étemel, comme notre seul Gouverneur. Nous avons tacitement prêté un serment solennel au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit selon lequel, désormais, notre vie ferait une avec celle de ces trois grandes puissances et selon lequel nous vivrions notre vie dans la chair, en fidèle obéissance à la loi sacrée de Dieu. Nous avons déclaré être morts et avoir caché notre vie avec le Christ en Dieu, que dès alors, nous marchions avec lui en nouveauté de vie, comme les hommes et les femmes qui sont passés par la nouvelle naissance. Nous avons reconnu l'alliance de Dieu avec nous et avons promis de rechercher les choses qui sont d'en haut, où Jésus est assis à la droite de Dieu. Par notre profession de foi, nous avons reconnu le Seigneur comme notre Dieu et avons consenti à obéir à ses commandements. Par l'obéissance à la Parole de Dieu, nous témoignons devant les anges et les hommes que nous vivons « de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4.4). -- Manuscrit 67, 1907, p. 4/5 ( « God's People to Be Living Epistles » [Le peuple de Dieu doit être des lettres vivantes], 6 juillet 1907). Des paroles aussi vraies pour nous que pour Israël MI1 114 3 « Le troisième mois après leur sortie du pays d'Egypte, les Israélites arrivèrent ce jourlà au désert du Sinaï. Partis de Rephidim, ils arrivèrent au désert du Sinaï et campèrent dans le désert : Israël campa là, vis-à-vis de la montagne. Moïse monta vers Dieu ; l'Étemel l'appela du haut de la montagne en disant : Voici ce que tu diras à la maison de Jacob et que tu annonceras aux Israélites : vous avez vu vous-mêmes ce que j'ai fait à l'Egypte : je vous ai portés sur des ailes d'aigle et fait venir vers moi. » (Exode 19.1-4) MI1 114 4 Ces paroles s'adressent à nous tout autant qu'aux enfants d'Israël. Dieu doit attirer chacun de nous vers lui, avant de pouvoir agir en nous dans la grande oeuvre de préparer un peuple qui se maintiendra ferme au jour du Seigneur. Notre devoir individuel est de comprendre ce que Dieu dit et faire tout ce qu'il nous ordonne. MI1 115 1 « Maintenant, si vous écoutez ma voix et si vous gardez mon alliance, vous m'appartiendrez en propre entre tous les peuples, car toute la terre est à moi. Quand à vous, vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. Voilà les paroles que tu diras aux Israélites. Moïse vint appeler les anciens du peuple et mit devant eux toutes ces paroles, comme l'Étemel le lui avait ordonné. Tout le peuple unanime répondit : Nous ferons tout ce que l'Étemel a dit. Moïse répéta les paroles du peuple à l'Étemel. » (Exode 19.5-8) MI1 115 2 Le Seigneur avait dit à Moïse de sanctifier le peuple car il allait s'approcher d'eux. Aujourd'hui, il exige que son peuple se lève tel un peuple particulier et distinct, libre de toute influence mondaine. Il doit être un peuple mis à part pour le Seigneur. Puis il leur donna ses commandements, leur promettant la vie s'ils les observaient. Et donc, si nous y obéissons, nous pourrons entrer dans le royaume de notre Dieu où nous continuerons à observer la loi divine. Que personne n'ose prendre à la légère les commandements divins. -- Manuscrit 71, 1907, p. 1, 2 (" Clear the King's Highway » [Préparez la voie du Roi], prêché le sabbat 16 février 1907). Avec la main levée MI1 115 3 « Moïse vint appeler les anciens du peuple et mit devant eux toutes ces paroles, comme l'Étemel le lui avait ordonné. Tout le peuple unanime répondit : Nous ferons tout ce que l'Étemel a dit. Moïse répéta les paroles du peuple à l'Étemel. » (Exode 19.7,8) MI1 115 4 En levant la main, le peuple fit une alliance solennelle avec le Seigneur ; et les Israélites formèrent son peuple particulier, engagés à obéir à tous ses commandements. « L'Etemel dit à Moïse : Moi je viendrai vers toi au plus épais de la nuée, afin que le peuple entende quand je te parlerai, et qu'il ait aussi toujours confiance en toi. Moïse rapporta les paroles du peuple à l'ÉÉtemel. » (Exode 19.9) -- Lettre 198, 1908, p. 3 (à nos frères d'Oakland, 16 juin 1908). L'alliance étemelle MI1 115 5 « O, vous tous qui avez soif, venez vers les eaux, même celui qui n'a point d'argent ! Venez, achetez et mangez, venez, achetez du vin et du lait, sans argent, sans rien payer ! Pourquoi peinezvous pour ce qui ne rassasie pas ? Écoutez-moi donc et mangez ce qui est bon, et vous vous délecterez de mets succulents. Tendez l'oreille et venez à moi, écoutez et votre âme vivra ; je conclurai avec vous une alliance étemelle, celle de la bienveillance fidèle envers David. Voici : je t'ai établi comme témoin des peuples, comme conducteur, commandant les peuples. Voici : tu appelleras une nation que tu ne connais pas, et une nation qui ne te connaît pas accourra vers toi, à cause de l'Étemel, ton Dieu, du Saint d'Israël, qui te donne ta splendeur. » (Ésaïe 55.1-5) MI1 116 1 Dieu contracte cette alliance étemelle à tous ceux qui le cherchent de tout coeur et qui remplissent les conditions du salut. -- Manuscrit 93, 1909, p. 1 (" Address to the Church Members at Salt Lake City » [Allocution aux membres de l'église de Salt Lake City], 7 septembre 1909). Le même Evangile pour Abraham et pour nous MI1 116 2 « Et vous n'avez pas reçu un esprit de servitude pour être encore dans la crainte, mais vous avez reçu un Esprit d'adoption, par lequel nous crions : Abba, Père ! » (Romains 8.15). L'esprit de servitude surgit quand on cherche à vivre selon une religion légaliste, en s'efforçant d'accomplir les impératifs de la loi par nos propres forces. Il y a de l'espoir pour nous seulement quand nous acceptons l'alliance d'Abraham qui est l'alliance de la grâce par la foi en Jésus-Christ. L'Evangile prêché à Abraham, par lequel il reçut l'espérance, était le même Evangile que celui qui nous est prêché aujourd'hui et grâce auquel nous recevons l'espoir. Abraham contempla Jésus qui est aussi l'auteur de notre foi et celui qui la mène à la perfection. -- The Youth's Instructor, 22 septembre 1892, p. 304- L'accomplissement de l'alliance entre le Père et le Fils MI1 116 3 Le Christ n'était pas seul en réalisant son grand sacrifice. C'était là l'accomplissement de l'alliance passée entre lui et son Père, avant la fondation du monde. Les mains jointes, ils avaient solennellement promis que Jésus deviendrait le garant de la race humaine, si les hommes se laissaient vaincre par les sophismes du diable. -- Youth's Instructor, 14 juin 1900, p. 186 (" The Price of our Redemption » [Le prix de notre rédemption]). Beaucoup ignorent cette alliance MI1 116 4 Beaucoup parmi nous n'ont pas conscience de cette relation d'alliance entre le Père et son peuple. Nous sommes sous l'obligation la plus solennelle de représenter Dieu et Jésus. Nous devons veiller à ne pas déshonorer Dieu en professant faire partie de son peuple, puis en agissant de façon diamétralement opposée à sa volonté. Nous nous préparons à avancer. Alors agissons en conséquence. Préparons-nous pour les demeures que le Christ est allé préparer pour ceux qui l'aiment. Tenons-nous là où nous pouvons saisir les réalités éternelles, et mettons-les en pratique dans la vie quotidienne. Nous devons nous asseoir aux pieds de Jésus et apprendre de lui. -- General Conference Bulletin, 1er avril 1903, p. 31 (" Lessons from Josiah's Reign » [Leçons du règne de Josias]). L'alliance du Sinaï est toujours en vigueur MI1 117 1 L'alliance passée entre Dieu et son peuple au Sinaï doit être notre refuge et notre défense. Le Seigneur dit à Moïse : « Voici ce que tu diras à la maison de Jacob et que tu annonceras aux Israélites : Vous avez vu vous-mêmes ce que j'ai fait à l'Égypte : Je vous ai portés sur des ailes d'aigle et fait venir vers moi. Maintenant, si vous écoutez ma voix et si vous gardez mon alliance, vous m'appartiendrez en propre entre tous les peuples, car toute la terre est à moi. Quand à vous, vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. [...] Moïse vint appeler les anciens du peuple et mit devant eux toutes ces paroles [...]. Tout le peuple unanime répondit : Nous ferons tout ce que PEtemel a dit » (Exode 19.3-8). MI1 117 2 Cette alliance garde la même force aujourd'hui que quand le Seigneur la fit avec l'ancienne Israël. -- The Southern Watchman, 1er mars 1904, p. 142 (" Hold Fast the Faith » [Tenez bon dans la foi]). Patrimoene White, Washington, D. C. ------------------------Manuscrit 32--Coopération avec la W.C.T.U. * et autres organisations de tempérance L'expérience de M. et Mme White MI1 119 1 Dans ses travaux, chaque fois qu'il en avait l'occasion, mon mari invitait les ouvriers de la cause de la tempérance à ses réunions et leur donnait l'occasion de parler. Et, quand on nous invitait à leurs réunions, nous y répondions toujours. -- Lettre 274, 1907, p. 3 (au pasteur John Allen Burden, 2 septembre 1907). MI1 120 0 Document sollicité par la American Temperance Society [Société américaine de tempérance] La W.C.T.U. a été mal jugée MI1 120 1 Vos articles dans nos revues concernant la W.C.T.U. ont attiré mon attention. Dans l'oeuvre de tempérance, tous les membres d'église devraient se tenir sur la plateforme de l'unité. [...] Vous élevez des barricades qui ne devraient pas être érigées. Ceux qui ne connaissent pas notre foi auront-il envie d'essayer de nous rejoindre, après avoir lu vos articles ? Leur ton a un goût de pharisianisme. Celui qui veut éclairer un peuple dupé doit s'approcher de lui et travailler pour lui avec amour. Il doit devenir un centre de saintes influences. Une concession de leur part préparerait le chemin, après un éclaircissement patient, pour une deuxième concession, [...] MI1 120 2 Si on déployait des efforts bien plus fervents, dévoués et déterminés en faveur d'institutions comme la W.C.T.U., la lumière brillerait pour les âmes qui sont aussi honnêtes que l'était celle de Corneille. Le Seigneur a prévu qu'un travail soit effectué pour la W.C.T.U. pour que ceux qui recherchent la lumière soient mis hors d'atteinte de ceux qui sont si farouchement opposés au message de Dieu pour le monde. MI1 120 3 Les idées exprimées dans vos articles ont un tel parfum d'antagonisme que vous ferez du tort, beaucoup plus de tort que ce vous pourriez imaginer. Souvenez-vous que, si par l'emploi peu judicieux de votre plume, vous fermiez la porte à même une seule âme, celleci vous sera réclamée lors du jugement. -- Lettre 17, 1900, p. 1-4 (au pasteur Alonzo Trevier Jones, 6 février 1900) **. MI1 120 4 Il m'a été montré qu'il y a parmi les gens de la W.C.T.U. des personnes aux talents précieux et avec des capacités. Beaucoup de temps et d'argent ont été absorbés parmi nous de manière à ne rien rapporter. Au lieu de cela, certains de nos meilleurs talents devraient être mis à Poeuvre pour la W.C.T.U., non pas comme antagonistes, mais comme des personnes appréciant vraiment le bien effectué par cet organisme. Nous devrions chercher à gagner la confiance des membres de la W.C.T.U. en collaborant avec eux le plus possible. Nous devons leur faire voir et comprendre que le fondement des principes de nos doctrines est la Parole de Dieu. [...] MI1 121 1 Mon frère, ne représentez pas la vérité et l'état des choses de manière extrémiste au point que, désespérés, les personnes affiliées à la W.C.T.U. s'éloignent. Il y a des vérités vitales sur lesquelles elles ont reçu très peu de lumière. Il faut les aborder avec douceur amour et respect pour leur bon travail. [...] Retenez vos condamnations jusqu'à ce que vous et votre personnel ayez fait tout ce qu'il faut pour les atteindre. Non pas avec les arguments appris dans le pastorat, mais par le concours de femmes influentes qui agissent comme Ta fait la soeur Henry. -- Lettre 59,1900, p. 1-4 (au pasteur Alonzo Trevier Jones, 18 avril 1900). Mme Sarepta Myrenda (Irish) Henry et la W.C.T.U. MI1 121 2 Je remercie le Seigneur de tout mon coeur, de toute mon âme et à pleine voix de ce que vous ayez été un membre important et influent de la Women's Christian Temperance Union. Dans sa providence, Dieu vous a conduite à la lumière pour que vous ayez connaissance de la vérité. Les enseignements qu'avec vos collègues, vous avez reçus dans la grande oeuvre de la tempérance sont justement ceux qu'il vous faut pour rallier à Poeuvre des femmes dont l'Esprit de Dieu a attendri le coeur, et qui recherchent la vérité comme un trésor caché. Cela fait vingt ans que je vois que la lumière brillerait sur les ouvrières de la tempérance. [...] MI1 121 3 Le Seigneur ne vous demande pas de vous séparer de la W.C.T.U. Ces femmes ont toutes besoin de la lumière que vous pouvez leur appporter. Vous n'avez pas à apprendre d'elles, mais de Jésus-Christ. Faites briller le plus possible cette lumière sur leur chemin. Vous pouvez être d'accord avec elles sur le terrain des principes purs et élevés qui, au départ, ont fait voir le jour à la W.C.T.U. -- Lettre 118, 1898, p. 2-4 (à la soeur Henry, 1er décembre 1898) **. MI1 122 1 J'ai eu grand plaisir à recevoir votre lettre où vous me racontez votre expérience avec la W.C.T.U. En la lisant, j'ai dit : « Merci Seigneur, cette semence qui est semée est de grande valeur ! » Je suis contente, si contente ! Le Seigneur vous a certainement ouvert la voie. Faite en sorte qu'elle reste ouverte. Vous pouvez faire beaucoup. Consacrez vos forces à de tels efforts et, chaque fois que vous le pouvez, assistez aux rencontres importantes. [...] MI1 122 2 Il y a beaucoup d'âmes précieuses que le Seigneur désire atteindre par la lumière de la vérité. Le travail consiste à s'efforcer à les aider à comprendre les Écritures. J'ai eu un intérêt intense pour les ouvrières de la W.C.T.U. Ces femmes héroïques savent ce que veut dire avoir une individualité propre. Je désire tant qu'elles puissent triompher et, avec les rachetés, se retrouver autour du grand trône blanc. J'élèverai des prières en votre faveur afin que des occasions particulières vous soient données d'assister à leurs grandes rencontres et que votre voix soit entendue pour défendre la vérité. -- Lettre 231, 1899, p. 1, 2 (à la soeur Henry, décembre 1899). Eloge à une autre ouvrière adventiste de la tempérance MI1 123 1 Le Dr Lillis Wood-Starr a trouvé de nombreux débouchés pour un travail d'éducation dans le domaine de la santé à San Bemardino (Californie). Elle commença à donner des cours à domicile sur une manière hygiénique de cuisiner, sur l'habillement et le mode de vie en général. Des voisins furent invités à venir à certaines de ces démonstrations et, en retour, ils demandèrent que ces mêmes cours soient présentés auprès de leur famille qui elles-mêmes inviteraient quelques amis. Ainsi, l'oeuvre se développa rapidement jusqu'à susciter l'attention du directeur général des écoles publiques. MI1 123 2 A son invitation, le Dr Starr présenta des conférences sur la santé dans les écoles publiques de la ville à environ 1 500 élèves. Maintenant, elle n'arrive plus à répondre à toutes les invitations qui lui parviennent pour ses présentations publiques. Sa coopération avec la W.C.T.U. l'a beaucoup aidé en la mettant en contact avec de nombreuses femmes excellentes de cette organisation. De tels efforts sont un facteur puissant pour éliminer les préjugés contre notre peuple. -- Lettre 188, 1907, p. 2 (à un ami, 30 mai 1907). MI1 123 3 Notre peuple doit accomplir une grande oeuvre pour la W.C.T.U. ** [...] Nous avons besoin de l'aide que ces ouvrières peuvent nous offrir et elles ont besoin de notre aide dans la connaissance de l'évangile du sabbat. En gardant nos distances par rapport à elles, notre peuple a beaucoup perdu et les membres de la W.C.T.U. ont aussi perdu du terrain. Si tous les efforts possibles sont faits maintenant pour atteindre ces personnes, les préjugés tomberont et des âmes que notre peuple pensait ne jamais voir accepter cette vérité présente seront alors touchées. MI1 124 1 Il m'a été montré qu'aucun obstacle ne doit être placé sur le chemin du travail de soeur Starr pour la W.C.T.U. [...] Qu'aucune main ne s'avance pour la gêner dans son travail. Donnez-lui l'occasion de présenter ce message aux organisations de tempérance. -- Lettre 274,1907, p. 1, 2 (au pasteur John Allen Burden, 2 septembre 1907). « Prenez courage! » MI1 124 2 Prenez courage dans le Seigneur. [...] Je m'intéresse énormément au travail de la W.C.T.U. Il plaît au Seigneur que vous vous sentiez libre d'agir en coopération avec elles. C'est en nous unissant à leurs travaux que nous pourrons offrir à ces personnes une compréhension des exigences du quatrième commandement. Je crois qu'il y a beaucoup d'âmes honnêtes dans cette organisation qui, quand elles seront convaincues de la vérité du sabbat biblique, obéiront à la voix de leur conscience. [...] MI1 124 3 Je ne crains pas que vous perdiez votre intérêt ou que vous rechutiez contre la vérité car vous vous intéressez à ces personnes qui ont pris une noble position sur la question de la tempérance, et je vais les encourager, ainsi que ceux qui partagent notre foi, à nous aider à faire avancer l'oeuvre de la tempérance chrétienne. [...] Soyez encouragée à continuer votre travail pour la W.C.T.U. ! Tant que vous le pouvez, unissez-vous à elles dans leurs efforts, sans déroger à aucun principe de la vérité. Montrez-leur qu'il y a davantage de lumière pour elles dans la parole de Dieu. Le Seigneur vous a montré que vous avez le privilège de vous unir à ces agents afin de leur donner un meilleur entendement des principes de sa Parole. -- Lettre 278, 1907, p. 1, 2, 5 (au Dr Lillis Wood-Starr, 5 septembre 1907). Patrimoine White, Washington, D. C. ------------------------Manuscrit 33--Les alliances MI1 125 1 « AINSI LA LOI EST UN PRÉCEPTEUR (pour nous conduire) à Christ, afin que nous soyons justifiés par la foi. » (Galates 3.24) Dans ce passage, à travers l'apôtre, le Saint-Esprit parle particulièrement de la loi morale. La loi nous révèle le péché. Elle nous fait sentir notre besoin du Christ, d'accourir à lui pour recevoir le pardon et la paix, en pratiquant la repentance auprès de Dieu et la foi envers notre Seigneur JésusChrist. MI1 125 2 Le manque de volonté pour renoncer à des opinions pré-conçues et pour accepter cette vérité était en grande partie la cause de l'opposition manifestée à Minneapolis contre le message du Seigneur par l'entremise des frères Waggoner et Jones. En fomentant cette opposition, Satan a réussi en grande partie à empêcher la puissance spéciale du Saint-Esprit que le Seigneur désirait accorder à nos frères. L'ennemi a retenu cette efficacité qu'ils auraient pu recevoir pour proclamer au monde la vérité comme les apôtres l'ont fait, après MI1 126 0 Document sollicité par la Review and Herald. le jour de la Pentecôte. On fit résistance à la lumière qui devait éclairer la terre entière dans toute sa gloire et, en grande partie par l'action de nos propres frères, elle a été cachée au monde. MI1 126 1 La loi des dix commandements ne doit pas être plus considérée sous l'angle de la prohibition que sous celui de la miséricorde. Ses interdictions sont la garantie certaine du bonheur dans l'obéissance. Reçue en Christ, elle oeuvre en nous dans la pureté du caractère qui nous apportera la joie dans les siècles étemels. Elle est pour celui qui obéit une muraille de protection. Nous contemplons en elle la bonté de Dieu qui, en révélant aux hommes les principes immuables de la justice, cherche à les protéger des maux qui résultent de la transgression. MI1 126 2 Ne considérons pas que Dieu attende de punir le pécheur pour son péché. Le pécheur attire le châtiment sur lui-même. Ses propres actions déclenchent une réaction en chaîne qui apporte des résultats certains. Chaque acte de transgression réagit sur lui, opère en lui un changement de caractère et rend pour lui la prochaine transgression plus facile. En choisissant de pécher, les hommes se séparent eux-mêmes de Dieu, se détachent du canal des bénédictions et le résultat certain est la ruine et la mort. MI1 126 3 La loi est une expression de la pensée divine. Quand nous la recevons en Christ, elle devient notre pensée. Elle nous élève au-dessus de nos désirs et tendances naturels, au-dessus de la tentation qui conduit au péché. « Il y a beaucoup de paix pour ceux qui aiment ta loi, et rien ne les fait trébucher. » (Psaume 119.165) MI1 126 4 Il n'y a aucune paix dans l'injustice. Les impies sont en guerre contre Dieu. Mais celui qui reçoit la justice de la loi en Christ est en harmonie avec le ciel. « La bienveillance et la vérité se rencontrent, la justice et la paix s'embrassent » (Psaume 85.11). -- Lettre 96, 1896, p. 1, 2 (au pasteur Uriah Smith, 6 juin 1896) *. MI1 126 5 On me pose des questions concernant la loi dans Galates. Quelle est la loi qui est notre « précepteur » (Galates 3.14) pour nous conduire au Christ ? Je réponds : aussi bien la loi cérémonielle que le code moral des dix commandements. MI1 126 6 Jésus était le fondement de tout le système juif. La mort d'Abel fut la conséquence du refus de Caïn d'accepter le plan de Dieu à l'école de l'obéissance afin d'être sauvé par le sang de Jésus-Christ symbolisé par les offrandes de sacrifice qui signalaient le Christ. Caïn refusa l'effusion du sang qui symbolisait celui de Jésus qui devait être versé pour le monde. Tout ce cérémoniel avait été conçu par Dieu, et le Christ devint le fondement de tout ce système. C'est là le commencement de l'oeuvre [de la loi] en tant que « précepteur » qui conduit les agents humains pécheurs à considérer le Christ comme le fondement de toute l'économie juive. MI1 127 1 Tous ceux qui servaient dans le sanctuaire recevaient constamment une leçon sur l'intervention du Christ en faveur de l'humanité. Ce service était conçu pour susciter en chaque coeur un amour pour la loi de Dieu, qui est la loi de son royaume. L'offrande de sacrifice devait être une leçon pratique de son amour révélé en Christ : la victime immolée et mourante qui prenait sur elle le péché dont l'homme était coupable, l'innocent devenant ainsi péché pour nous. MI1 127 2 Dans la contemplation de ce grand thème qu'est celui du salut, nous voyons l'oeuvre du Christ : non seulement le don promis de l'Esprit, mais aussi la nature et le caractère de ce sacrifice et de cette intervention qui sont des sujets qui devraient susciter dans nos coeurs des idées élevées, sacrées et sublimes sur la loi de Dieu qui reste en vigueur pour chaque agent humain. La violation de cette loi dans le petit geste de manger du fruit défendu a attiré sur l'humanité et sur la terre la conséquence de la désobéissance à la sainte loi de Dieu. La nature de l'intervention devrait toujours nous faire craindre de faire le moindre geste de désobéissance aux exigences de Dieu. MI1 127 3 Nous devons avoir une compréhension claire de ce en quoi consiste le péché et devrions éviter le plus petit rapprochement qui nous pousserait à franchir la limite entre l'obéissance et la désobéissance. MI1 127 4 Dieu désire que chaque membre de sa création comprenne la grande oeuvre de son Fils infini en donnant sa vie pour sauver le monde. « Voyez, quel amour le Père nous a donné, puisque nous sommes appelés enfants de Dieu ! Et nous le sommes. Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas : c'est qu'il ne l'a pas connu. » ( 1 Jean 3.1) MI1 127 5 Quand le pécheur voit en Jésus l'incarnation de l'amour et de la bienveillance infinis et désintéressés, dans son coeur s'éveille une disposition reconnaissante à suivre le Christ, là où il l'indique. -- Manuscrit 87, 1900, p. 1, 2 (" The Law in Galatians » [La loi dans Galates], autour de 1900). Patrimoine White, Washington, D. C., 13 février 1952. ------------------------Manuscrit 34--Déclarations sur l'oeuvre à effectuer à Boston MI1 129 1 MON ESPRIT S'INQUIETE pour les grandes villes de l'Est. En plus de la ville de New York, où vous avez travaillé l'été dernier, il y a l'importante agglomération de Boston, près de laquelle se trouve notre sanatorium de Melrose. Et je ne connais d'autre endroit où il y ait le besoin réel de recommencer le premier travail déjà accompli que Boston et Portland, dans le Maine, où les premiers messages ont été prêchés avec force, mais où nous n'avons maintenant qu'une poignée de personnes. -- Lettre 4, 1910, p. 1 (au Dr Daniel H. Kress, 13 janvier 1910). MI1 129 2 Boston m'a été signalé comme étant un endroit où il faut travailler fidèlement. La lumière doit briller au centreville et dans la périphérie. Ce sanatorium est une des plus grandes infrastructures pouvant être employée pour que la vérité atteigne Boston. La ville et ses banlieues doivent entendre le dernier message de miséricorde qui doit être pro- MI1 130 0 Document sollicité par le pasteur C.A. Reeves, juste avant un effort d'évangélisation à Boston. clamé au monde. Des conférences sous tente doivent être organisées en plusieurs endroits. Les ouvriers doivent exploiter au maximum les talents que Dieu leur a donnés. Les dons de la grâce augmenteront, à mesure qu'on les emploiera avec sagesse. Mais aucune exaltation du moi ne sera permise et aucune directive rigide ne sera instaurée. Que le Saint-Esprit dirige les ouvriers. Ils devront continuer à contempler Jésus, l'auteur de leur foi et celui qui la mènera à la perfection. L'oeuvre en cette grande ville sera signalée par la révélation du Saint-Esprit, si tous veulent marcher humblement avec Dieu. MI1 130 1 Celui qui travaille pour l'Étemel n'est pas sans modèle. Il a reçu l'exemple qui, si suivi, fera de lui un « spectacle au monde, aux anges et aux hommes » (1 Corinthiens 4.9). Il est invité à glorifier Dieu en atteignant des objectifs et des buts altruistes. -- Manuscrit 84, 1904, p. 3, 4 (" The Melrose Sanitorium » [Le sanatorium de Melrose], 21 août 1904). MI1 130 2 Je ressens une grande angoisse pour Boston qui doit écouter la parole du Seigneur et les raisons de notre foi. Demandons à Dieu de susciter des ouvriers pour entrer dans le champ. Demandons-lui de susciter des ouvriers pouvant accéder aux habitants de Boston. Le message doit retentir car, dans cette ville, des milliers ont faim de la simple vérité, telle qu'elle est en Jésus. Vous qui servez la Parole et la doctrine, ne pouvez-vous pas préparer la voie pour que la vérité atteigne les âmes ? Oh, comme je désire que le Saint-Esprit agisse sur l'esprit des hommes ! -- Lettre 25,1905, p. 1 (à Albert E. Place, 17 janvier 1905). MI1 130 3 Frère Place, le Seigneur vous appelle à travailler dans la ville de Boston. Si vous avancez par la foi, Dieu vous bénira abondamment. Pas besoin de grandes démonstrations. Travaillez discrètement et sérieusement. Le Seigneur aidera ses ouvriers humbles et fervents. Faites des efforts déterminés. Dites constamment : « Je n'échouerai, ni ne serai découragé ». -- Lettre 202, 1906, p. 2 (à Albert E. Place, 26 juin 1906). MI1 130 4 Mon frère, je m'inquiète pour la ville de Boston. Je prie pour que le Seigneur éveille l'esprit missionnaire parmi notre peuple afin qu'il travaille pour cette ville et ses environs. Je prie pour qu'il suscite des ouvriers qui transmettront le dernier message d'avertissement et pour que les gerbes soient rassemblées de cet endroit pour la grande moisson. [...] Il devrait aujourd'hui y avoir des milliers d'ouvriers travaillant à Boston. -- Lettre 12, 1907, p. 1, 2 (au frère Nicola et à son épouse, 23 janvier 1907). MI1 131 1 Il m'a été montré que Boston était un endroit où il faut travailler avec application. La lumière doit briller dans la ville comme dans ses environs. Le sanatorium de Melrose est un des principaux instruments pour que la vérité pénètre Boston. Cette ville et ses banlieues doivent entendre le dernier message de miséricorde qui doit être proclamé au monde. Des conférences sous tente doivent être organisées en plusieurs endroits. Les ouvriers doivent exploiter au maximum les talents que Dieu leur a donnés. Les dons de la grâce augmenteront, à mesure qu'on les emploiera avec sagesse. Mais il ne devra y avoir ni exaltation du moi, ni directive rigide. Que le Saint-Esprit dirige les ouvriers, qui devront continuer à contempler Jésus, Pauteur de leur foi et celui qui la mènera à la perfection. La révélation du Saint-Esprit signalera l'oeuvre en cette grande ville, à condition que chacun veuille marcher humblement avec Dieu. [...] MI1 131 2 Nous espérons que ceux qui ont la charge de l'oeuvre dans la Nouvelle Angleterre coopéreront avec les gérants du sanatorium de Melrose en prenant des mesures ambitieuses pour accomplir la tâche qui doit être réalisée à Boston. Une centaine d'ouvriers pourraient travailler de manière profitable en différents secteurs de la ville et en divers domaines du service. MI1 131 3 Les terribles désastres qui s'abattent sur les grandes villes devraient nous réveiller pour nous activer de façon intense pour avertir les habitants de ces grands centres congestionnés, tandis que nous en avons encore l'occasion. L'époque la plus favorable pour la présentation de notre message dans les villes est révolue. Le péché et la méchanceté augmentent rapidement et maintenant, nous devons racheter le temps en travaillant avec encore plus d'ardeur. -- Lettre 148, 1906, p. 3, 4 (au Dr C.C. Nicola, 14 mai 1906). MI1 131 4 Le Seigneur agira avec puissance. Alors que nous nous efforçons d'accomplir fidèlement notre part, il fera en sorte que Boston entende le message de la vérité présente. Pour mener cela à bien, coopérez avec lui, mon frère, ma soeur, et il vous aidera, vous fortifiera et encouragera votre coeur au travers des précieuses et nombreuses âmes sauvées. -- Manuscrit 59, 1908, p. 15 (" The New England Sanitorium » [Le sanatorium de la Nouvelle Angleterre], 1908). Patrimoine White, Washington, D. C., 23 septembre 1945. ------------------------Manuscrit 35--Comment atteindre les Juifs avec nos publications MI1 133 1 LE moment est VENU de faire briller la lumière sur les Juifs. Le Seigneur veut encourager et soutenir ceux qui travaillent de la bonne manière en faveur de son peuple car une multitude sera convaincue de la vérité et elle prendra position pour Dieu. Le moment vient où autant de personnes se convertiront en un seul jour qu'au jour de la Pentecôte, après que les disciples eussent reçu le Saint-Esprit. MI1 133 2 Les Juifs doivent constituer une puissance pour oeuvrer en faveur des Juifs, et nous verrons alors le salut de Dieu. -- Manuscrit 66,1905, p. 13 (" The Need of Home Religion » [Le besoin de religion à la maison], 25 mai 1905). MI1 133 3 Une oeuvre missionnaire authentique et sincère doit être effectuée en faveur des Juifs. Un petit travail est en cours, mais ce n'est rien comparé à ce qui sera réalisé. Il MI1 134 0 Document sollicité par S.A. Kaplan pour être imprimé dans un tract. y a une réelle défaillance car nous n'oeuvrons pas comme nous le devons. Que le peuple de Dieu médite et prie à ce sujet. -- Lettre 42, 1912, p. 1 (à « Chers frères », 6 novembre 1911). MI1 134 1 Nous savons parfaitement que nous ne devrions pas mépriser les Juifs car, parmi eux, le Seigneur a de grands hommes qui proclameront la vérité avec puissance. -- Manuscrit 87, 1907, p. 4 (" Our Duty toward the Jews » [Notre devoir envers les Juifs], 16 août 1907). MI1 134 2 ' L'oeuvre que le Christ vint réaliser dans notre monde n'était pas de créer des barrières de séparation et de signaler constamment aux gens le fait qu'ils étaient dans l'erreur. [...] Paul n'annonçait pas non plus aux Juifs un Messie dont la mission était de détruire l'ancienne dispensation, mais un Messie qui vint pour développer l'économie juive en accord avec la vérité. -- Id. p. 2 MI1 134 3 Nous devons abandonner notre étroitesse d'esprit et faire des plans bien plus larges. Il faut un déploiement plus large pour ceux qui sont près et ceux qui sont loin. [...] Faisons des efforts spéciaux pour éclairer les Juifs. Chaque âme convertie est une occasion de joie dans les parvis du ciel. -- ld. p. 8. Patrimoine White, Washington, D. C. ------------------------Manuscrit 37--Déclarations sur The Fruitoge of Spiritual Gift MI1 135 1 APRÈS MON MARIAGE, on m'a indiqué que je devais montrer un intérêt particulier envers les enfants orphelins de père et de mère, en en prenant quelques uns à ma charge, pendant un certain temps, et leur trouver un foyer. C'est ainsi que je donnerais un exemple de ce qui peut se faire. MI1 135 2 J'ai senti qu'il était de mon devoir de présenter à notre peuple ce envers quoi chaque membre d'église devrait se sentir responsable. J'ai recueilli des enfants de trois à cinq ans et les ai formés pour occuper des postes à responsabilités. MI1 136 0 Document sollicité par le pasteur Lewis Harrison Christian pour le citer dans son livre : The Fruitage of the Prophetic Gifts [Le fruit des dons prophétiques]. J'ai parfois emmené chez moi des jeunes de dix à seize ans, leur offrant les soins maternels et une formation au service. Ces garçons sont maintenant des hommes et certains occupent des postes de confiance dans nos institutions. L'un d'eux a pendant longtemps été le principal typographe de notre maison d'édition Review and Herald. Un autre a été pendant des années typographe en chef à la même maison. [...] MI1 136 1 En Australie, j'ai poursuivi le même travail, accueillant chez moi des orphelins qui courraient le danger d'être exposés aux tentations pouvant causer la perte de leur âme. MI1 136 2 Pendant que nous étions en Australie, nous travaillâmes en tant que missionnaires médicaux dans tout le sens du terme. Je fis parfois de ma maison à Cooranborg un refuge pour les malades et les personnes affligées. Ma secrétaire, qui avait été formée au sanatorium de Battle Creek, se trouvait à mes côtés et faisait office d'infirmière missionnaire. On ne la paya pas pour ses services et on gagna la confiance des gens pour l'intérêt qu'on manifestait envers les malades et les malheureux. -- Lettre 55, 1905, p. 6, 7 (au pasteur Ole Andres Olsen, 30 janvier 1905).Nous avions fait un voyage très agréable de College View à Battle Creek. Nos amis de Battle Creek nous ont réservé un accueil très chaleureux. [...] MI1 136 3 Durant mon court séjour à Battle Creek, j'ai parlé cinq fois : trois fois au Tabernacle, une fois aux étudiants de la Faculté de médecine et une fois aux patients et employés du sanatorium. J'avais un message à apporter, et l'Esprit du Seigneur semblait toucher les auditeurs. Je sais que Dieu me donna la force de parler. Le sabbat, environ trois mille personnes se présentèrent au Tabernacle et environ deux mille, le dimanche. MI1 136 4 De nombreux habitants de Battle Creek assistèrent à la rencontre du dimanche après-midi. Ils écoutèrent attentivement. Lors de cette réunion, j'eu l'occasion de déclarer avec détermination que mes vues n'avaient pas changé. La bénédiction du Seigneur descendit sur beaucoup de ceux qui écoutèrent les paroles prononcées. MI1 136 5 Je compris que certains voulaient absolument savoir si Mme White avait les mêmes vues que comme il y a quelques années en arrière, quand ils l'avaient écoutée dans le bosquet du sanatorium, au Tabernacle, et aux camps meeting organisés, aux environs de Battle Creek. Je leur assurai que le message qu'elle apporte aujourd'hui est le même que celui qu'elle a transmis depuis les soixante ans de son ministère public. Elle doit accomplir pour le Maître le même service que celui qui lui avait été confié dans son adolescence. Elle reçoit les leçons du même Instructeur. Les indications qui lui sont données sont : « Fais connaître ce que je t'ai révélé. Écris les messages que je te donne afin que le peuple les connaisse ». Voilà la tâche qu'elle m'a confiée. MI1 137 1 J'ai écrit beaucoup de livres et ils ont été largement distribués. Je n'aurais de moi-même pas pu extraire les vérités de ces ouvrages, mais le Seigneur m'a donné l'aide de son Esprit Saint. Présentant les instructions que le Seigneur m'a données durant les soixante dernières années, ces livres contiennent la lumière du ciel et supporteront le test de l'investigation. MI1 137 2 On me pose parfois la question : « Qu'arriverait-il si Mme White mourait ?" A cela, je réponds-: « Les livres qu'elle a écrits ne mourront pas. Ils sont un témoignage vivant de ce que déclarent les Écritures ». [...] MI1 137 3 Pendant mon discours, j'ai déclaré ne pas prétendre être prophétesse. Certains furent surpris de cette déclaration et, étant donné ce qu'on dit à ce sujet, je vais donner une explication. D'autres m'ont appelé prophétesse, mais jamais je ne me suis attribuée ce titre. Je n'ai pas considéré qu'il fut de mon devoir de me désigner ainsi. Ceux qui osent se déclarer prophètes aujourd'hui sont souvent un outrage pour la cause du Christ. MI1 137 4 Mon oeuvre implique bien plus que le sens de cette appellation. Je me considère comme une messagère, à qui le Seigneur a confié des messages pour son peuple. [...] MI1 137 5 Le Seigneur m'a confié une lumière importante concernant la réforme sanitaire. De concert avec mon mari, je devais être une missionnaire médicale. Je devais donner un exemple à l'Église en recevant chez moi des malades pour en prendre soin. Et c'est ce que j'ai fait en donnant des traitements intenses aux femmes et aux enfants. En tant que messagère choisie du Seigneur, le message de la tempérance chrétienne m'a aussi été révélé. Je me suis consacrée à cette tâche terrestre et ai parlé à de grandes assemblées de la tempérance dans son sens le plus large et le plus vrai. MI1 137 6 J'ai reçu les instructions selon lesquelles je dois toujours insister auprès de ceux qui professent croire en la vérité sur le besoin de mettre cette vérité en pratique. Cela signifie la sanctification, et la sanctification signifie la culture et le développement de chaque talent au service du Seigneur. MI1 137 7 On m'a chargée de ne pas négliger ou d'ignorer ceux à qui on a fait du tort. Le Seigneur m'a présenté de tels cas et, bien que ce travail soit vraiment désagréable, je dois réprimander l'oppresseur et plaider pour la justice. Je dois présenter la nécessité de maintenir la justice et l'équité dans toutes nos institutions. -- Lettre 55,1905, p. 1-5 (au pasteur Ole Andres Olsen, 30 janvier 1905). MI1 138 1 On m'a posé la question : « Que pensez-vous de la lumière que ces hommes [Alonzo Trevier Jones et Ellet Joseph Waggoner] présentent ? » Eh bien, voilà quarante cinq ans que je vous la présente : les charmes incomparables du Christ. C'est là ce que j'ai essayé de présenter à vos esprits ! -- Manuscrit 5, 1889, p. 10 (sermon prononcé à Rome, Etat de New York, le 17 juin 1889). MI1 138 2 Nous courons le danger de tomber dans des erreurs similaires. Ne jamais prendre, comme ça a été le cas de la loi dans Gala tes, ce que Dieu n'a pas donné comme un test. J'ai reçu l'instruction selon laquelle la terrible expérience de la conférence de Minneapolis est un des chapitres les plus tristes de l'histoire des croyants en la vérité présente. Le Seigneur interdit que le sujet des deux lois soit encore agité de la sorte. Certains ne sont pas encore guéris de leur défection et plongeraient à nouveau dans ce sujet. S'ils le faisaient, les différences d'opinion créraient encore la division. Cette question ne doit plus être soulevée. -- Lettre 179, 1902, p. 10 (à Calvin R Bollman, 19 novembre 1902). MI1 138 3 Ce que nous voulons présenter maintenant est comment progresser en cette vie divine. Nous entendons beaucoup d'excuses : « Je ne peut pas vivre comme-ci ou comme cela ». Que voulez-vous dire par ceci ou cela ? Que le sacrifice accompli au Calvaire pour la race déchue était imparfait ? Qu'il ne nous est pas suffisamment donné de grâce et de puissance pour nous défaire de nos défauts et tendances naturelles ? Que ce n'est pas un Sauveur complet qui nous a été offert ? Ou bien prétendez-vous jeter le blâme sur Dieu ? Vous dites : « C'est le péché d'Adam. Je ne suis pas coupable de cela et ne suis ni responsable de sa faute, ni de sa chute. Toutes ces tendances naturelles se trouvent en moi, et ce n'est pas ma faute si j'agis selon elles ». Alors à qui la faute ? A Dieu ? » -- Manuscrit 8,1888, p. 2 (sermon prêché au congrès de la Conférence Générale, à Minneapolis, le sabbat 20 octobre 1888, « Advancing in Christian Expérience » [Avancer dans l'expérience chrétienne]). MI1 138 4 Il est possible que le pasteur Jones ou le pasteur Waggoner puissent succomber aux tentations de l'ennemi. Mais, au cas où cela arriverait, cela ne prouverait pas qu'ils n'aient reçu aucun message de la part de Dieu, ni que l'oeuvre qu'ils ont accomplie était une erreur depuis le début. Mais, si cela arrivait, combien prendraient cette position et, pour ne pas demeurer sous le contrôle de l'Esprit de Dieu, tomberaient dans une illusion fatale. Ils marchent dans les étincelles qu'eux-mêmes produisent, et ne peuvent distinguer entre le feu qu'ils ont allumé et la lumière que Dieu a donnée. Ils marchent dans les ténèbres, comme le firent les Juifs. -- Lettre 24,1892, p. 5 (à Uriah Smith, 19 septembre 1892). MI1 139 1 Je suis très surprise de me sentir aussi bien que maintenant. J'avais vraiment craint que mon travail pendant l'été ne m'affaiblisse ensuite en hiver. Mais, Dieu soit loué, je dirai qu'il m'a permis de surmonter mes infirmités. Je me sens bien mieux que je ne l'ai été depuis des mois, mieux que l'année dernière. MI1 139 2 Nous célébrons d'excellentes réunions. L'esprit qui a régné lors des réunions de Minneapolis n'est pas ici. Tout se déroule en harmonie. Beaucoup de délégués sont présents. Notre rencontre de cinq heures, le matin, attire beaucoup de gens et les réunions sont bonnes. Tous les témoignages que j'ai entendus sont d'un caractère édifiant. Ils déclarent que l'année passée a été la meilleure de leur vie. La lumière qui jaillit de la parole de Dieu a été claire et distincte : la justification par la foi, le Christ, notre justice. Les expériences ont été très intéressantes. MI1 139 3 J'ai assisté à toutes les rencontres matinales, sauf à deux. A huit heures, le frère Jones présente le sujet de la justification par la foi, et on constate un grand intérêt. La foi et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ croissent. Beaucoup n'ont pas encore eu l'occasion d'entendre parler de ce sujet auparavant, mais ils le reçoivent et se nourrissent abondamment des morceaux de la table du Seigneur. Le témoignage universel des intervenant a été que ce message de lumière et de vérité qui est parvenu jusqu'à notre peuple est tout simplement la vérité pour notre temps et, partout où ces personnes se rendent dans les églises, on peut être certain que la lumière, le réconfort et la bénédiction de Dieu y entreront. MI1 139 4 Nous savourons un festin de mets succulents et, en voyant des âmes qui saisissent la lumière, nous nous réjouissons, contemplant Jésus, l'auteur de notre foi et qui la mène à la perfection. Jésus est le grand modèle. Son caractère doit devenir nôtre. En lui, tout est excellent. En nous détournant de tout homme ou de tout autre modèle, nous contemplons Jésus à visage découvert, dans toute sa gloire. Et leur esprit est rempli de pensées grandes et extraordinaires de l'excellence du Christ. Tout autre sujet tombe dans l'insignifiance et tout ce qui concerne la discipline morale se perd, si elle n'encourage pas la ressemblance à son image. Je vois des hauteurs et des profondeurs que nous pouvons atteindre en acceptant chaque rayon de lumière et en avançant vers une plus grande lumière. La fin est proche et Dieu nous met en garde de nous endormir à ce moment-là. MI1 140 1 Je suis si reconnaissante de voir nos frères pasteurs disposés à sonder les Ecritures d'eux-mêmes. Il y a eu une très grande lacune dans la recherche profonde des Ecritures par laquelle notre esprit emmagasine les joyaux de la vérité. Comme nous perdons tous beaucoup à ne pas faire l'effort mental de rechercher, avec plus de prière, la lumière divine pour comprendre sa Parole sainte ! Je crois qu'on verra un progrès certain parmi notre peuple, un plus grand effort pour rester à la hauteur du message du troisième ange. -- Manuscrit 10,1889, p. 1 (" The Excellence of Christ » [L'excellence du Christ], vers 1889). MI1 140 2 A plusieurs reprises, l'Esprit du Seigneur entra dans les réunions avec une force de conviction, malgré l'incrédulité manifestée par certaines des personnes présentes. -- Lettre 51a, 1895, p. 1 (à Harmon Lindsay, 1er mai 1895). MI1 140 3 Après le congrès de Minneapolis, combien l'Esprit de Dieu a agi ! Des hommes ont confessé qu'ils avaient volé le Seigneur en gardant les dîmes et les offrandes. Beaucoup d'âmes ont été converties. Des milliers de dollars ont été apportés à la trésorerie. Ceux dont le coeur rayonnait d'amour pour Dieu faisaient part de riches expériences. -- Manuscrit 22, 1890, p. 10, 11 (Journal, 10 janvier 1890). MI1 140 4 Quatre anges puissants retiennent les forces de cette terre jusqu'à ce que le front des serviteurs de Dieu soit scellé. Les nations du monde sont avides de querelles, mais ces puissances sont retenues par les anges. Lorsqu'elles seront relâchées, alors viendra une période d'angoisse et de conflit. On inventera des engins de guerre mortels. Des navires avec leur équipage vivant seront ensevelis dans les profondeurs de l'océan. Tous ceux qui n'ont pas l'esprit de la vérité s'uniront sous la direction des agents sataniques. Mais ils doivent être retenus jusqu'au moment de la grande bataille d'Armageddon. MI1 140 5 Des anges entourent le monde, rejetant les revendications de suprématie qu'exprime Satan à cause du grand nombre de ses adeptes. Nous n'entendons pas les voix, nous ne voyons pas leur oeuvre de nos yeux, mais leurs mains sont unies tout autour du monde et, d'une vigilance sans faille, ils tiennent à distance les armées sataniques jusqu'à ce que le scellement du peuple de Dieu soit accompli. -- Lettre 79,1900, p. 12, 13 (à William Kerr, 10 mai 1900). MI1 141 1 Je ne crois pas au tirage au sort. [...] Tirer au sort le nom des responsables de l'église n'est pas en accord avec l'ordre divin. -- Lettre 37, 1900, p. 1,3 (à Mme M.R. Colcord, 4 mars 1900). MI1 141 2 Notre deuxième assemblée de fédération venait juste de se tenir à New South Wales et la bénédiction divine était descendue sur l'assemblée. Bien plus de gens que prévu étaient venus. Toutes les Eglises étaient représentées. MI1 141 3 Nous nous réjouîmes de voir le frère Radley à cette rencontre. Il était venu le dimanche et était resté jusqu'à la fin des réunions, le mercredi. Nous nous étions fait beaucoup de soucis pour lui. Sa femme avait accepté la vérité en premier et il l'avait suivie, plus lentement. Il hésitait beaucoup à s'engager. Nous lui rendîmes visite et constatames que c'était un homme qui parlait peu et qui assistait rarement à nos réunions. Je lui parlai personnellement de ses responsabilités en tant que mari et père. Il a deux petits garçons et trois filles. Ils sont tous intéressants et à un âge où on a besoin d'être guidé et dirigé par son père. La mère faisait de son mieux. MI1 141 4 Nous avions des réunions chez le frère Radley, mais il manifestait si peu d'intérêt que nous avions cessé. Son coeur n'était pas disposé à accepter totalement la foi. Mais je lui parlai comme s'il était pleinement avec nous, en lui présentant sa responsabilité envers ses voisins. Je dis : « Vous avez la lumière de la vérité et avez la tâche d'éclairer les autres. Vous aimez lire. Etudiez ! Pour le présent et pour l'éternité. Le temps dont chacun d'entre nous disposons pour travailler est court. Nous devons faire notre part pour le service de Dieu ». Je lui dit qu'il pouvait contribuer aux progrès de la connaissance de la vérité, mais n'y consentit que par un simple geste. MI1 141 5 C'était en 1894. Le frère Starr était avec moi. Après notre départ, il me dit : « J'ai été surpris de vous entendre lui parler comme s'il était complètement des nôtres. Il ne travaille pas le sabbat, mais ses ouvriers si ». Je lui répondis : « Je lui ai parlé exactement comme il le fallait. Je lui ai présenté ses obligations solennelles devant Dieu concernant son influence, lui exposant ce sujet comme à quelqu'un qui construise un rempart, qui se tienne debout sur la brèche et exalte le sabbat du quatrième commandement jusqu'à son plus haut niveau ». MI1 141 6 Il sentait bien qu'il était loin de mériter toute la confiance que je plaçais en lui. Nous priâmes avec la famille et reçûmes la précieuse bénédiction du Seigneur. De temps en temps, nous lui rendions visite. Il était toujours poli avec nous, mais ne s'identifiait pas complètement à nous. Cependant, je lui parlais toujours comme à quelqu'un qui connaît et aime la vérité, toujours en élaborant avec lui des plans selon lesquels il pourrait devenir un collaborateur de Dieu. Je lui disais que notre res-ponsabilité devant le Seigneur et notre obligation de lui rendre des comptes devraient être la plus forte et puissante des motivations nous poussant à obtenir la meilleure connaissance possible, la meilleure culture. S'il faisait cela, il pouvait aider d'autres esprits avec une force à la mesure de son intelligence et de sa dévotion religieuse. 11 pouvait devenir une lumière resplendissante pour son voisinage. MI1 142 1 Je lui dit : « Frère Radley, le Seigneur veut que vous coopériez avec lui. Vous avez un grand verger d'oranges, de citrons et de pêches et autres fruits. Vous leur consacrez du temps et de l'attention pour qu'ils produisent des fruits et ne vous déçoivent pas. Eh bien, vous êtes le verger du Seigneur, son édifice et il souhaite que vous soyez l'agent humain par lequel il puisse communiquer à d'autres la vérité. 11 vous utilisera selon les principes les plus solides de vos facultés mentales et morales pour atteindre d'autres esprits. En cette période de votre vie, alors que votre esprit est toujours vigoureux et sensible à l'influence de sa grâce, Dieu vous appelle. Toute influence égoïste à laquelle vous prêtez votre esprit diminuera rapidement votre compréhension et endurcira votre coeur ». MI1 142 2 Je le suppliai de cultiver ses talents et demandai s'il avait Patriarches et prophètes et La tragédie des siècles. Il répondit que non, mais que ces ouvrages étaient à la bibliothèque et qu'il allait les prendre et les lire. Alors je remarquai que je ne les avais jamais vus sur la table. MI1 142 3 Il vivait à onze miles [dix-huit kilomètres] de Granville et je le voyais rarement aux réunions de la petite église à Castle Hill qui se trouvait à environ à sept miles [onze kilomètres] de chez lui. MI1 142 4 Une nuit, le Seigneur me donna un message pour lui et, à minuit, je me levai et lui écrivis, une page après l'autre. Je savais que le Seigneur l'appelait. Je lui envoyai le message pour qu'il soit lu à lui et à son voisin, le frère Whiteman, qui se trouvait dans une situation similaire, tenté et enclin à s'éloigner de la vérité. Je pense que c'est le frère qui lui lut la lettre. Aussi, il dit : « Pourquoi m'a-t-elle écrit un tel message ? Je ne suis pas croyant. Je ne veux pas me séparer de mes voisins. Je ne peux pas contrarier ceux avec qui j'ai vécu pendant vingt ans ». MI1 142 5 Je dis au frère de lui laisser le message. A nouveau, son cas me fut présenté. Je dis : « Que puis-je faire de plus, Seigneur ? Il ne recevra pas la lumière. Que puis-je faire ? » Il me fut indiqué de faire une chose de plus : placer mes livres entre ses mains comme un cadeau. D'abord Vers Jésus, puis Patriarches et prophètes et La tragédie des siècles. Je le fis et il lut Patriarches et prophètes trois fois, du début jusqu'à la fin. Il déclara ne pas avoir trouvé une seule phrase qu'il pouvait critiquer. Tout était exactement comme il le fallait. MI1 143 1 Quand je mis La tragédie des siècles entre ses mains, il fut réticent, disant qu'il pouvait le trouver à la bibliothèque. Je répondis : « Peu importe. Je désire placer cet ouvrage au sein de votre famille comme votre propre livre afin qu'il soit une bénédiction pour vous et pour vos enfants. Le Seigneur m'a donné la lumière et je souhaite que tous la reçoivent, autant que possible ». Il accepta le cadeau. MI1 143 2 Il m'a été montré que nous nous décourageons trop facilement pour les âmes qui ne semblent pas accepter immédiatement le message. Mais ceux qui travaillent ne doivent ni se décourager, ni abandonner. Les motifs chrétiens exigent que nous agissions avec une ferme intention, un intérêt indéfectible et une persévérance incessante pour les âmes que Satan cherche à détruire. Aucune déception, aucune apparence extérieure ne peut refroidir l'énergie fervente et ardente pour le salut de nos semblables. L'efficacité du Saint-Esprit coopérera avec les efforts humains, et cet amour se répandra sur l'âme pour laquelle le Christ est mort, source inépuisable dont on peut dépendre. MI1 143 3 J'ai donné au frère Radley les livres Christian Education [en français : Education] et Christian Temperance [Tempérance chrétienne]. J'ai contacté Battle Creek et ai commandé pour les frères Radley, Whiteman et Thompson Review [Revue], Sabbath School Worker [Ouvrier de l'École du sabbat], Sentinel [Sentinelle] et Youth's Instructor [Instructeur de la jeunesse] et ai demandé à ce qu'on les leur envoie et qu'on me les facture. MI1 143 4 Il serait difficile pour un esprit de continuer à résister à tous ces efforts et, oh quelle joie pour moi d'informer que le frère Radley a pris sa décision, fermement et en vérité ! Il est maintenant un des leaders de l'église de et grandit en grâce et en connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Il aime se rendre aux réunions. Je crois que son coeur brûle pour le projet de développer l'oeuvre. Avec toute la force de son âme et de son influence, il coopère joyeusement à cette grande oeuvre de la suprême importance. Nous nous attendons maintenant à ce que la bienveillance et Tardent désir de faire du bien aux autres remplacent l'esprit mondain et l'égoïsme étroit. MI1 143 5 A mesure que l'amour de Dieu mobilise toutes les énergies et la stabilité des principes chrétiens du côté du travail altruiste et persévérant pour le Maître, le frère Radley sera un instrument entre les mains de Dieu pour le salut de ses enfants et, en les plaçant sous l'étendard sanglant du Prince Emmanuel, leur influence s'étendra au-delà de sa propre famille à ses voisins. En travaillant, Dieu agira avec lui et accordera à son âme plus que l'efficacité humaine. L'esprit deviendra inventif, vigilant et une puissant pour gagner d'autres personnes. MI1 144 1 Je vous ai présenté ce cas dans sa forme complète afin que vous sachiez de quelle manière j'ai agi. Nous avons fait cela en de nombreux cas et avec les meilleurs résultats. Nous avons continué à lire à ceux qui étaient indécis. Cependant, les tentations sont si fortes qu'ils ne cèderont pas à la vérité. MI1 144 2 Le frère Radley a un grand verger qui lui rapporte bien. Dans cette région du pays, il n'y a personne qui ait accepté la vérité et qui soit aussi bien placé que le frère Radley. MI1 144 3 J'ai donné du matériel imprimé au chef du bureau de poste de Cooranborg. En l'absence du pasteur, la littérature prend sa place. Durant les discussions d'avril dernier, il a été convaincu de la vérité. Mais un pasteur, tel un deuxième Canright, est arrivé avec toutes ses fausses déclarations et théories, et a créé un tel état de choses que ceux qui avaient été intéressés ont détourné l'oreille de la vérité pour écouter des fables. J'ai aussi donné au chef de gare La tragédie des siècles, ainsi que quelques livres pour ses enfants, et ai ainsi fourni en livres et revues d'autres familles. Ce matériel de lecture pourrait un jour leur faire du bien. La lumière doit entrer dans les foyers au moyen de la lecture, à défaut que les personnes viennent et écoutent. Je suis heureuse de dire qu'à la suite de nos efforts à Cooranborg et dans le voisinage, plusieurs familles observent maintenant le sabbat. Nous espérons effectuer plus de visites quand nous rentrerons chez nous. -- Lettre 55, 1896, p. 1-6 (au frère Kellogg et à son épouse, 14 novembre 1896). MI1 144 4 Je tiens à dire que le message du troisième ange est l'Evangile et que la réforme sanitaire est le moyen par lequel la vérité peut pénétrer. Nous ne devons pas faire de déclarations abruptes à aucune étape de notre vérité, mais la vérité telle qu'elle est en Jésus doit être prêchée. -- Lettre 56,1896, p. 1 (au Dr John Harvey Kellogg, 19 janvier 1896). MI1 144 5 Quand les médecins montrent qu'ils pensent davantage au salaire qu'ils doivent recevoir qu'à la mission de l'institution, ils prouvent qu'on ne peut pas compter sur eux en tant que serviteurs du Christ désintéressés, craignant Dieu et accomplissant fidèlement l'oeuvre du Maître. MI1 144 6 Ceux que les désirs égoïstes contrôlent ne doivent pas rester en relations avec nos institutions. [...] MI1 144 7 Celui qui est égoïste et cupide, avide de chaque dollar qu'il peut obtenir de nos institutions pour ses services est un obstacle pour l'oeuvre de Dieu. En vérité, il reçoit déjà sa rétribution. [...] MI1 145 1 Si les hommes désirent être hautement estimés des hommes, s'ils recherchent la plus haute position et demandent la rémunération la plus élevée qu'ils puissent percevoir en cette vie, ils conserveront ce même caractère dans la vie future. Tout le ciel les déclarera impropres au royaume, disqualifiés pour n'importe quel poste à responsabilités dans la grande oeuvre de Dieu, dans les parvis du ciel. [...] MI1 145 2 Dans toute institution parmi nous, dans chaque branche et département de l'oeuvre, Dieu met à l'épreuve l'esprit qui motive l'ouvrier. Possède-t-il l'esprit qui habitait le Christ, l'esprit sincère, ainsi que la dévotion fervente, la pureté et l'amour qui doivent caractériser tout ouvrier de Dieu ? Porte-t-il les fruits de l'abnégation qu'on voyait dans la vie de notre divin Seigneur ? Il est demandé à ceux qui travaillent dans l'oeuvre un coeur engagé dans l'entreprise pour qu'ils puissent rendre un service non pas simplement pour un salaire, ni pour l'honneur, mais pour la gloire de Dieu, pour le salut des perdus. -- Lette 41,1890, p. 16 (au Dr John Harvey Kellogg, 24 décembre 1890). MI1 145 3 Nous savons parfaitement comment cette oeuvre a débuté. Nous avons étudié sous tous les angles, avec tous nos moyens et selon toutes les méthodes, de manière à pouvoir apporter quelque chose dun endroit à l'autre pour la cause de la vérité. Pour arriver au tout premier congrès encore jamais tenu dans l'Etat du Connecticut, mon mari a dû couper du bois de chauffage pour 25 centimes la corde (environ 3,7 m3, N.D.E.). Il n'avait pas l'habitude de travailler et les rhumatismes ont gagné ses poignets. Nuit après nuit, il ne parvenait pas à dormir à cause de la douleur. Soirs après soirs, nous avons élevé nos prières pour que Dieu lui accorde un soulagement. [...] MI1 145 4 A plus de deux reprises, par manque de nourriture, je me suis évanouie à terre avec un enfant malade dans les bras. Puis ces mots sont tombés : « Ne pourriez-vous pas venir dans le Connecticut et y donner des conférences ? » Quand mon mari a fait les comptes avec son employeur, il avait dix dollars. Nous avons donc pris le chemin vers ce congrès. MI1 145 5 C'est là que l'oeuvre a commencé à s'étendre et qu'il a commencé à publier son premier article. Mon mari boitait car il s'était fracturé la cheville dans sa jeunesse, mais il parcourait à pied neuf miles [près de quatorze kilomètres et demi] jusqu'à l'imprimerie pour y apporter sa revue. Une autre fois, il avait pris sa faux et était allé dans les champs pour faucher du foin afin de gagner un peu d'argent pour nous rendre au congrès de New York. C'est ainsi que la vérité de Dieu a commencé à se rependre dans New York et c'est un aperçu de la manière dont nous l'avons fait connaître en différents endroits. MI1 146 1 Pendant des mois, mon mari a travaillé en charriant des pierres jusqu'à user la peau de ses doigts et que saigne le bout de ses doigts. C'était à cet endroit même qu'il s'était adressé depuis la chaire à des milliers de personnes. Même ainsi, il n'avait pas obtenu assez d'argent pour son dur labeur. Savez-vous que le souvenir que j'en garde est la meilleure période de mon expérience ? Après avoir parcouru les rues de Brunswick (dans le Maine) en portant sur ses épaules un sac contenant un peu de riz, de la farine et des haricots pour que nous ne mourions pas de faim, il est entré en chantant dans la maison et je lui ai dis : « Nous en sommes arrivés à ce point-là, mon mari ? Le Seigneur nous a-t-il abandonnés, nous et notre travail ? » MI1 146 2 Il a levé la main pour m'arrêter et a répondu : « Chut, chut, le Seigneur ne nous a pas abandonnés ». MI1 146 3 J'étais si faible quand il a dit cela que j'ai glissé de ma chaise et suis tombée à terre. Le jour suivant, nous avons reçu une lettre dans laquelle on nous implorait d'aller à un autre endroit pour tenir une conférence, mais il a dit : « Je n'ai pas un sou. Que vais-je faire ? » Il est allé à la poste et est revenu avec une lettre qui contenait cinq dollars. Nous en avons été très reconnaissants et avons réuni la famille. A genoux devant le Seigneur, nous avons remercié. Ce soir même, nous avons pris la route pour Boston. C'est ainsi que nous avons commencé l'oeuvre. -- Manuscrit 14, 1885, p. 1, 2 (allocution devant le comité en Europe, le dimanche 20 septembre 1885). Patrimoine White, Washington, D. C. ------------------------Manuscrit 38--Déclarations pour l'extension de la brochure The Remnant Church not Babylon Une certitude souvent répétée MI1 147 1 Le Père aime son peuple aujourd'hui, tout comme il aime son Fils. Un jour, nous aurons le privilège de le voir face à face. -- Manuscrit 103, 1903, p. 6 (" Instruction to Ministers and Physicians » [Instructions aux pasteurs et aux médecins], 15 septembre 1902). MI1 147 2 Rappelons-nous que l'Eglise, aussi faible et défectueuse soit-elle, est l'unique objet sur la terre vers lequel le Christ dirige sa considération suprême. Il l'observe constamment avec sollicitude et la fortifie par son Saint-Esprit. -- Manuscrit 155,1902, p. 5, 6 (sermon prêché le sabbat 22 novembre 1902, « On the Study of the Book of Revelation » [A l'étude du livre de l'Apocalypse]). MI1 148 0 Document sollicité pour être publié dans la brochure The Remnant Church not Babylon [L'Église du reste n'est pas Babylone]. MI1 148 1 Confiez-vous en la protection divine. Son Église doit être instruite. Aussi faible et défectueuse soit-elle, elle fiait l'objet de sa considération suprême. -- Lettre 279,1904, p. 9 (aux frères Paulson, Sadler, Jones et Waggoner, 1er août 1904). MI1 148 2 L'Eglise doit intensifier son activité et agrandir ses limites. Nos efforts missionnaires doivent être étendus. Nous devons élargir nos frontières. [...] MI1 148 3 Bien qu'il y ait eu de vives discussions sur l'effort pour maintenir notre caractère distinctif, en tant que chrétiens bibliques, nous n'avons pourtant jamais autant gagné du terrain. En nous souvenant que « le début de la sagesse, c'est la crainte de l'Étemel » (Proverbes 9.10), nous devons travailler sérieusement et toujours prier pour que la grâce rédemptrice de Dieu nous instruise à chaque pas. Nous devons rechercher toujours la volonté du Seigneur et avancer en accord avec elle. Continuons à mieux le connaître car bien le connaître est la vie éternelle. -- Lettre 170, 1907, p. 1, 2 (au pasteur Malcolm N. Campbell et à G.A. Amadon, 6 mai 1907). MI1 148 4 La preuve que nous avons reçues de la présence de l'Esprit de Dieu parmi nous, en tant que peuple, ces cinquante dernières années, résistera à l'épreuve de ceux qui maintenant se rangent du côté de l'ennemi et qui prennent position contre le message de Dieu. -- Lettre 356, 1907, p. 3 (aux membres de l'église de Battle Creek, 24 octobre 1907). MI1 148 5 Je vous écris ces choses, mes frères, bien que tous ne le comprennent pas totalement. Si je ne croyais pas que Dieu pose son regard sur son peuple, je n'aurais pas eu le courage d'écrire les mêmes choses, encore et encore. [...] Dieu a un peuple qu'il conduit et instruit. -- Lettre 378, 1907, p. 3 (aux dirigeants de la Fédération de la Californie du Sud, 11 novembre 1907). MI1 148 6 Il m'a été demandé de dire aux adventistes du septième jour du monde entier que Dieu nous a appelés en tant que peuple pour être un trésor particulier qu'il s'est réservé. Il a décidé que son Eglise sur cette terre serait parfaitement unie dans l'Esprit et les conseils du Seigneur des armées, jusqu'à la fin des temps. -- Lettre 54, 1908, p 4 (au pasteur Walter Tingley Knox, 21 janvier 1908). MI1 148 7 Rien en ce monde n'est plus cher à Dieu que son Eglise. Avec un soin jaloux, il protège ceux qui le cherchent. Rien n'outrage plus le Seigneur que les serviteurs de Satan s'efforçant de dérober au peuple ses droits. Le Seigneur n'a pas abandonné son peuple. Le diable signale les erreurs commises et s'efforce de lui faire croire qu'elles Pont séparé de Dieu. Les anges du mal s'efforcent par tous les moyens de décourager ceux qui luttent pour obtenir la victoire sur le péché. Ils leur présentent leur indignité passée et représentent leur cas comme sans espoir. -- Lettre 136, 1910, p. 2, 3 (à James Edson White, 26 novembre 1910). MI1 149 1 Notre nom. Nous sommes adventistes du septième jour. Avons-nous honte de notre nom ? Nous répondons : « Non et non ! Nous n'avons pas honte ». C'est le nom que le Seigneur nous a donné. Il montre la vérité qui doit mettre les églises à l'épreuve. -- Lettre 110, 1902, p. 6 (au Dr David Paulson, 7 juillet 1902). MI1 149 2 Nous sommes adventistes du septième jour et ne devrions jamais avoir honte de ce nom. En tant que peuple, nous devons nous lever pour la vérité et la justice. C'est ainsi que nous glorifions le Seigneur. Nous devons être libérés des dangers, et non pas être piégés et corrompus par eux. Pour ce faire, nous devons toujours regarder à Jésus, l'auteur de notre foi et celui qui la mène à la perfection. -- Lettre 106, 1903, p. 3 (au comité de la Conférence générale, 30 mai 1903). La Conférence générale MI1 149 3 Je n'ai reçu aucun rayon de lumière de lui [du Seigneur) me disant de venir dans ce pays [l'Australie]. Je suis venue en me soumettant à la voix de la Conférence générale, que j'ai toujours considéré comme faisant autorité. -- Lettre 124, 1896, p. 2 (à James Edson White, 9 août 1896). Patrimoine White, Washington, D. C. ------------------------Manuscrit 39--L'organisation renforcée, établie et consolidée MI1 151 1 J'AI APPRIS QUE CERTAINS DE NOS FRÈRES proposaient de se dispenser d'organisation, au moins, dans certaines branches de notre oeuvre. Il ne fait pas de doute que ce qui les a poussés à proposer cette mesure pour certains de nos organismes est que les rouages sont devenus compliqués au point d'entraver le travail. Cependant, ceci n'est pas un argument contre l'or-ganisation, mais contre sa perversion. MI1 151 2 Presque quarante ans se sont écoulés depuis que l'orga-nisation a été adoptée par notre peuple. J'ai été du nombre de ceux qui ont vécu une expérience, au début de son établissement. Je connais les difficultés que j'ai dû affronter, les maux que l'organisation a dû corriger et ai observé son influence sur le développement de notre mouvement. Au départ, Dieu nous a donné une lumière spéciale à ce sujet et cette lumière, ainsi que les leçons apprises de cette expérience, devraient être considérée avec beaucoup de précautions. [...] MI1 151 3 Nous avons dû lutter durement pour établir l'organisation. Bien que le Seigneur nous ait envoyé un témoignage MI1 152 0 Document sollicité pour l'usage général. après l'autre à ce sujet, l'opposition était intense et il a fallu l'affronter à plusieurs reprises. Mais nous savions que le Seigneur, Dieu d'Israël nous dirigeait et nous guidait dans sa providence. Nous nous sommes engagés dans l'organisation et une prospérité considérable a accompagné ces progrès. A mesure que le développement de l'oeuvre exigeait de nous lancer dans de nouvelles initiatives, nous étions prêts à le faire. [...] MI1 152 1 Dieu a béni nos efforts mis en commun. La vérité s'est répandue et s'est développée. Les institutions se sont multipliées. Le grain de moutarde est devenu un grand arbre. Le système de l'organisation a été un grand succès. [...] MI1 152 2 Il est vrai que dans certaines branches de l'oeuvre, la machinerie est devenue trop compliquée. Ça a surtout été le cas du colportage et du travail missionnaire : la multiplication de règles et de consignes ont chargé inutilement les postes concernés. Un effort devrait être fait pour simplifier le travail afin d'éviter les manoeuvres inutiles et la perplexité. MI1 152 3 Le déroulement des assemblées de fédérations s'est parfois retrouvé surchargé de propositions et de résolutions qui n'étaient pas du tout es-sentielles et qui n'auraient jamais été présentées si les enfants de Dieu avaient marché prudemment devant lui et dans la prière. Moins nous aurons de codes et de règlements, mieux sera le résultat final. Quand ils sont établis, considérons-les avec attention et, s'ils sont sages, montrons qu'ils ont un sens et qu'ils ne deviendront pas lettre morte. N'encombrez cependant inutilement aucune branche de notre oeuvre de restrictions superflues et lourdes, et d'inventions humaines. En cette période de l'histoire du monde, avec l'immense travail qui nous attend, nous devons observer la plus grande simplicité et, par sa simplicité, l'oeuvre en sera fortifiée. MI1 152 4 Que personne n'abrite cependant l'idée qu'on puisse se passer d'or-ganisation. Edifier cette structure nous a coûté beaucoup d'études et de prières pour obtenir la sagesse, prières auxquelles nous savons que Dieu a répondu. Elle a été édifiée sous sa direction, au prix de grands sacrifices et de nombreux conflits. Qu'aucun de nos frères ne se leurre au point d'essayer de la démolir car vous provoqueriez ainsi un état de choses que vous ne pouvez pas même imaginer. Je vous déclare au nom du Seigneur que l'organisation doit se tenir debout, être renforcée, établie et consolidée. -- Lettre 32, 1892, p. 1,10-12 (aux frères de la Conférence générale, 19 décembre 1892). Patrimoine White, Washington, D. C. ------------------------Manuscrit 40--Motifs de divorce, remariage après un divorce et séparation de ceux qui sont mariés, après le divorce non biblique Un contrat pour la vie MI1 153 1 Tout engagement de mariage devrait être considéré avec prudence car le mariage est une étape franchie pour la vie. L'homme tout comme la femme doit bien réfléchir à s'ils peuvent s'attacher l'un à l'autre à travers les vicissitudes de la vie, tant que chacun d'eux vivra. -- Lettre 17,1896, p. 4 (à Walter F. Caldwell, 10 mai 1896). Légalement divorcée, mais mariée aux yeux de Dieu MI1 153 2 Une femme peut être légalement divorcée de son mari selon les lois civiles, mais elle n'est pas divorcée aux yeux de Dieu, ni selon la loi suprême. Il n'y a qu'un seul péché aux regards de Dieu qui puisse mettre le mari ou la femme MI1 154 0 Document sollicité pour la distribution générale de ce matériel. dans une position où ils sont libérés des voeux de mariage : l'adultère. Même si les lois du pays accordent le divorce, ils demeurent mari et femme, à la lumière des Écritures, selon les lois de Dieu. MI1 154 1 J'ai vu que la soeur n'avait pas encore le droit d'épouser un autre homme. Mais si elle, ou une autre femme, obtenait un divorce légal pour motif d'adultère de la part de son mari, elle serait libre de se remarier avec qui elle choisit. -- Manuscrit 2, 1863, p. 4 (" Testimony to Monterey Church » [Témoignage à l'église de Monterey], 6 juin 1863). La seule cause valide de divorce MI1 154 2 Les idées que vous vous faites des liens du mariage sont erronées. À part la violation du lit conjugal, rien ne peut rompre ou annuler les voeux de mariage. Nous vivons en des temps périlleux. Nous ne pouvons être sûrs de rien, sauf de la foi ferme et inébranlable en Jésus-Christ. Les astuces de Satan ne peuvent séparer aucun coeur de Dieu, s'il veille dans la prière. MI1 154 3 Votre santé serait bien meilleure si votre esprit était en paix et repos ; mais il est devenu perplexe et déséquilibré, et vous n'avez pas bien raisonné concernant la question du divorce. Vos opinions ne peuvent pas être soutenues sur la base de votre raisonnement. Les hommes ne sont pas libres de créer leur propre critère, pour se détourner de la loi divine et satisfaire leurs propres inclinations. Ils doivent être à la hauteur du grand standard moral de la justice divine. MI1 154 4 Si la femme est incrédule et s'oppose, le mari ne peut pas, selon la loi de Dieu, la répudier pour cette seule raison. Pour être en harmonie avec la loi de l'Étemel, il doit rester avec elle, à moins qu'elle ne décide par elle même de s'en aller. Il peut souffrir l'opposition, être opprimé et contrarié de beaucoup de manières, il trouvera consolation, force et soutien en Dieu qui est capable d'accorder sa grâce en toute situation d'urgence. Il sera un homme à l'esprit pur, déterminé, aux principes fermes, et le Seigneur lui donnera la sagesse concernant la conduite à adopter. Son esprit ne sera pas contrôlé par ses impulsions, mais la raison tiendra les rênes du contrôle d'une main ferme, afin que la concupiscence soit assujettie. [...] MI1 154 5 Dieu n'a donné qu'une seule cause pour laquelle une femme quitterait son mari, ou que le mari quitterait sa femme, et c'est l'adultère. Que cette cause soit considérée dans la prière. Le mariage a été constitué par Dieu à la création par ordonnance divine. L'institution du mariage a son origine en Éden. Le sabbat du quatrième commandement a été institué en Éden, quand les fondements du monde ont été établis, « alors qu'ensemble les étoiles du matin éclataient en chants de triomphe, et que tous les fils de Dieu lançaient des acclamations » (Job 38.7). Ainsi donc, que l'institution divine du mariage soit pour vous aussi inébranlable que le sabbat du quatrième commandement. -- Lettre 8, 1888, p. 1,2. Changez votre caractère et non votre mariage MI1 155 1 J'ai reçu une lettre de votre mari. Je dirais qu'il n'existe qu'une seule raison pour laquelle un mari puisse légalement se séparer de sa femme, ou une femme de son mari, et c'est l'adultère. MI1 155 2 Si vos tempéraments ne sont pas agréables, ne serait-il pas à la gloire de Dieu que vous les changiez ? MI1 155 3 Mari et femme doivent cultiver le respect et l'affection mutuelle. Ils doivent prendre garde à l'esprit, aux mots et aux actions de manière à ce que rien qui soit dit ou fait n'irrite ou n'agace. Chacun doit prendre soin de l'autre, faisant tout ce qui est en son pouvoir pour renforcer leur affection mutuelle. MI1 155 4 Je vous dis à tous les deux de chercher le Seigneur. Avec amour et bonté, accomplissez votre devoir l'un envers l'autre. Le mari doit cultiver des habitudes d'assiduité au travail, faisant son possible pour soutenir sa famille. Ceci la conduira à avoir du respect pour lui. MI1 155 5 Vous devez lutter tous les deux contre l'orgueil et Pégoïsme. Ne vous blessez pas par des paroles dures. Parlez-vous avec bonté et douceur. Je ne puis vous donner de meilleur conseil que celui-ci. Aucune langue ne peut exprimer, aucun esprit limité ne peut concevoir la satisfaction qu'on retire en appréciant la bonté et l'amour de Dieu. MI1 155 6 Ma soeur, vous ne pouvez plaire à Dieu en gardant cette attitude. Pardonnez à votre mari. Il est votre mari, et vous serez bénie en vous vous efforçant d'être une épouse dévouée et affectueuse. Que la loi de la bienveillance soit sur vos lèvres. Vous pouvez et devez changer d'attitude. -- Lettre 168, 1901, p. 1, 2. Un cas justifié de deuxième mariage MI1 155 7 Concernant le mariage de votre fille avec A , je peux comprendre que vous soyez in quiet. Mais le mariage s'est fait avec votre consentement et votre fille, connaissant tout sur lui, l'a accepté comme mari et maintenant, je ne vois aucune raison pour laquelle vous devriez vous préoccuper autant à ce sujet. Votre fille aime A , et il se pourrait que ce mariage soit dans l'ordre de Dieu afin que tous les deux, votre fille et A , puissent faire une expérience chrétienne plus riche et qu'ils puissent s'entraider dans le domaine de leurs défaillances respectives. Votre fille s'est promise à A en mariage, et rompre les voeux de mariage serait mal agir. Elle ne peut pas renoncer maintenant à ses obligations envers lui. [...] J'ai personnellement eu connaissances de ses relations précédentes avec sa première femme B . A l'aimait plus que de raison, mais elle n'était pas digne de sa considération. Il a fait tout ce qui était en son pouvoir pour l'aider et a fait tout son possible pour qu'elle reste sa femme. Il n'aurait pu faire mieux que ce qu'il a fait. Je l'ai suppliée et ai essayé de lui montrer l'incohérence de sa conduite. Je l'ai priée de ne pas demander le divorce, mais elle était déterminée, inflexible et obstinée. Elle voulait faire sa propre volonté. Quand elle vivait avec lui, elle a essayé de lui soutirer le plus d'argent possible, mais elle ne l'a pas traitée avec la bonté avec laquelle une femme doit traiter son mari. MI1 156 1 A n'a pas répudié sa femme. Elle l'a quitté, a fait fi de lui et a épousé un autre homme. Je ne trouve rien dans les Ecritures qui empêcherait A de se remarier dans le Seigneur. Il a droit à la tendresse d'une femme. [...] MI1 156 2 Je ne vois aucune raison de perturber cette nouvelle union. Séparer un homme de sa femme est quelque chose de grave. Il n'existe dans ce cas aucune base biblique pour entamer une telle action. Il ne l'a pas quittée, c'est elle qui l'a abandonné. Il ne s'est pas remarié jusqu'à ce qu'elle ait obtenu le divorce. Quand B a divorcé de A il a terriblement souffert et ne s'est pas remarié jusqu'à ce qu'elle aie épousé un autre homme. Je suis certaine que celle qu'il a choisie l'aidera beaucoup et qu'il l'aidera aussi. [...] Je ne vois rien dans la Parole de Dieu qui exige qu'elle se sépare de lui. Puisque vous m'avez demandé conseil, je vous le donne librement aujourd'hui. -- Lettre 50, 1895, p. 1-6. Le conjoint coupable n'a pas le droit de se remarier MI1 156 3 J'ai réfléchi à votre cas concernant et n'ai pas d'autre conseil à vous don ner que celui que j'ai déjà exprimé. Je considère que vous n'avez pas le droit moral d'épouser . Et il n'a pas le droit moral de vous épouser. Il a quitté sa femme après l'avoir considérablement provoquée. Il a abandonnée celle à qui il avait promis devant Dieu d'aimer et de chérir, tant qu'ils vivraient tous les deux. Avant même qu'elle n'ait obtenu le divorce, alors qu'elle était encore légalement sa femme, il l'a quittée pendant trois ans, puis l'a quittée de coeur pour vous exprimer son amour. Cette question a, en grande partie, été arrangée entre vous et un homme marié, alors qu'il était légalement lié à la femme qu'il avait épousée et avec qui il a eu deux enfants. MI1 157 1 Je ne vois dans les Écritures pas une particule de clémence qui vous soit accordée pour que vous contractiez ce mariage, bien que son épouse ait divorcé. Avec ses provocations, c'est surtout son comportement qui amené ce résultat et je ne puis voir aucune lumière favorable sur un quelconque droit légal d'unir ses intérêts aux vôtres, ou pour que vous unissiez vos intérêts aux siens. [...] MI1 157 2 Je suis étonnée de ce que vous puissiez même penser un instant à une telle chose et accorder vos affections à un homme marié qui a quitté sa femme et ses enfants en de telles circonstances. Je vous conseille de soumettre vos pensées et vos projets à ce sujet, tels qu'ils sont, à nos frères responsables afin que vous puissiez recevoir leurs conseils et qu'ils vous montrent dans la loi de Dieu l'erreur dans laquelle vous êtes tombée. Vous avez, tous les deux, transgressé la loi rien qu'en pensant que vous pourriez vous marier. Vous auriez dû repousser cette idée, dès sa première insinuation. -- Lettre 14,1895, p. 1,2. Conseil à ceux qui encouragent la séparation d'un mari et de sa femme MI1 157 3 J'ai reçu et lu votre lettre. J'ai eu connaissance de plusieurs cas similaires et ai connu ceux dont la conscience dit qu'ils devraient faire quelque chose dans les cas comme celui que vous mentionnez. Après avoir remué les choses de façon générale, puis en détail, ils n'avaient aucune sagesse pour les remettre en place afin d'améliorer la situation. J'ai constaté que ceux qui étaient prompts à démolir les choses ne faisaient pour les remettre en ordre. Ils était capables de confondre, d'affliger et de créer des situation déplorables, mais étaient incapables de les améliorer. MI1 157 4 Vous m'avez demandé conseil sur ce cas. Je dirais qu'à moins que ceux qui s'inquiètent pour cette question n'aient soigneusement étudié un meilleur arrangement et n'aient trouvé d'endroit confortable pour les personnes concernées, ils feraient mieux de ne pas penser à la séparation. J'espère apprendre que l'on n'insiste pas sur ce point et qu'on aura pas retiré la compassion à ces deux personnes dont les intérêts ont été unis. J'écris cela parce que j'ai vu tant de cas semblables : des personnes trop inquiètes jusqu'à ce que tout soit déraciné et rendu instable, et dont l'intérêt et les préoccupations ne vont ensuite pas plus loin. Chacun devrait savoir que notre zèle va de pair avec notre connaissance. En de tels cas, nous ne devrions pas agir précipitamment, mais considérer chaque aspect de la question. Il faut agir avec beaucoup de prudence et de tendresse compatissante car nous ne connaissons pas toutes les circonstances qui ont provoqué cette situation. MI1 158 1 Je conseille que ces pauvres personnes soient laissées entre les mains de Dieu et à leur propre conscience, et que l'Église ne les traite pas comme des pécheurs jusqu'à avoir les preuves que le Dieu saint les considère ainsi. Il lit dans les coeurs comme un livre ouvert. Il ne jugera pas comme l'homme juge. -- Lettre 5, 1891, p. 1, 2. Un cas où ne gagne rien à quitter l'épouse actuelle MI1 158 2 Je viens de lire votre lettre au sujet de . Je considère cette question à la même lumière que vous et pense qu'il serait cruel et méchant que le père de s'engage dans ce qu'il s'apprête à faire. [...] Je dirais que ce cas ne peut s'améliorer en abandonnant son épouse actuelle. Retourner vers l'autre femme en question n'améliorerait pas non plus les choses. MI1 158 3 Je considère que le cas de ce père est étrange et qu'il n'aimera pas se trouver devant le registre de ses actes, au jour du Seigneur. Il a besoin de se repentir devant Dieu de son attitude et de ses oeuvres. La meilleure chose qu'il puisse faire est de cesser d'attiser la discorde. [...] Que le père et le frère fassent des efforts diligents sur leur personne. Tous les deux ont besoin de la puissance de conversion du Père. Que le Seigneur aide ces pauvres âmes à enlever les taches et les rides de leur propre caractère, qu'ils se repentent de leurs mauvaises actions et laissent entre les mains du Seigneur. MI1 158 4 Je suis si triste pour cet homme ! Son état est tel qu'il ne réagira pas aux interventions car les difficultés amènent les difficultés. Je dirais que le Seigneur comprend la situation, et que si le cherche de tout son coeur, il le trouvera. S'il fait de son mieux, Dieu lui pardonnera et le recevra. MI1 158 5 Oh, qu'il est bon de savoir que nous avons quelqu'un qui connaît et comprend, et qui aide les plus impuissants ! Mais la réprimande de Dieu atteint le père et le frère qui seraient prêts à conduire à la destruction et à la perdition quelqu'un qui, aux yeux de Dieu, n'est pas plus coupable qu'ils le sont. Cependant, ils utilisent leur pouvoir de conviction pour démoraliser, décourager et conduire au désespoir. MI1 158 6 peut espérer en l'Étemel et faire tout son possible pour servir le Seigneur en toute humilité d'esprit, remettant son âme impuissante à celui qui a porté nos péchés. Je n'ai rien écrit au père, ni au fils. C'est avec joie que ferais quelque chose pour le pauvre afin d'arranger les choses, mais ceci ne peut se faire étant donné l'état actuel des choses, sans que quelqu'un ne soit lésé. -- Lettre 175, 1901, p. 1-3. Séparation de personnes désespérément incompatibles MI1 159 1 J'ai reçu votre lettre et, en réponse, je dirais que je ne puis vous conseiller de retourner auprès de , à moins que vous ne voyiez en lui de changements résolus. Le Seigneur n'agrée pas les idées qu'il a abritées dans le passé concernant ce qu'une épouse mérite. [...] Si le frère s'accroche à ses opinions passées, l'avenir ne sera pas meilleur pour vous que le passé. Il ne sait pas comment traiter une épouse. MI1 159 2 Cette question produit en moi une grande tristesse. Je suis en effet navrée pour , mais ne puis vous conseiller d'aller vers lui contre votre jugement. Je vous parle aussi franchement que je l'ai fait avec lui. Il serait dangereux pour vous que vous vous placiez à nouveau sous son contrôle. J'avais espéré qu'il changerait. [...] MI1 159 3 Le Seigneur comprend tout ce qui vous arrive, soeur . Prenez courage dans le Seigneur. Il ne vous délaissera, ni ne vous abandonnera. Vous avez toute ma sympathie -- Lettre 148,1907, p. 1,2. Se charger de sa croix et se comporter en homme MI1 159 4 Je ne vois pas ce qu'on peut faire de plus dans ce cas, et je pense que la seule chose que vous pouvez faire est de renoncer à votre femme. Si elle est ainsi décidée à ne pas vivre avec vous, vous serez tous les deux absolument malheureux à essayer de le faire. Puisqu'elle a établi ses propres limites de manière claire et décidée, vous ne pouvez que vous charger de votre croix et vous comporter en homme. -- Lettre 40, 1888, p. 1. Patrimoine White, Washington, D. C. ------------------------Manuscrit 41--Matériel supplémentaire aux livres contenant le message Ne repoussez pas les livres contenant le message MI1 161 1 J'ai mal au coeur quand je vois ceux qui professent attendre le retour de Jésus consacrer leurs temps et leurs talents à distribuer des livres qui ne contiennent rien sur la vérité spéciale pour notre temps : de la littérature narrative, des livres de biographie, des théories et spéculations humaines. Le monde est rempli d'ouvrages semblables. On peut les trouver n'importe où. Mais les disciples du Christ peuventils s'engager dans une occupation aussi ordinaire, alors qu'il y a un besoin criant de la vérité de Dieu de tous les côtés ? Notre mission n'est pas de distribuer de tels ouvrages. Des milliers d'autres personnes peuvent le faire et, jusqu'à présent, ils ne connaissent rien de meilleur. Nous avons une mission particulière et ne devrions pas nous en détourner pour des questions secondaires en employant des hommes et des ressources pour attirer l'attention des gens sur des MI1 162 0 Document sollicité par le Département des publications. ouvrages qui n'ont aucun lien avec la vérité présente. -- Manuscrit 122, 1899, p. 19, 20 (" The Canvasser and His Work » [Le colporteur et son oeuvre], 1899). Un plan équilibré MI1 162 1 Je ne crois pas qu'il soit bon de consacrer tant d'attention à la vente des livres plus petits, au détriment des plus gros. C'est une erreur de laisser sur les étagères les gros ouvrages que le Seigneur a déclaré vouloir mettre entre les mains du public et, au lieu de cela, privilégier la vente des petits livres. -- Manuscrit 123, 1902, p. 10 (d'un rapport d'une réunion du comité tenue à Elmshaven, le 19 octobre 1902). Livres contenant la vérité présente MI1 162 2 En cette période de notre oeuvre, nous devons prendre garde à chacun des pas que nous faisons concernant la publication de nos livres. Il m'a clairement été montré que nous devons recruter comme colporteurs des hommes et des femmes compétents. Une grande partie de nos efforts consacrés à la vente de livres de santé devrait maintenant se tourner vers les livres contenant la vérité présente pour notre époque afin que les gens puissent prendre connaissance des preuves de notre foi et des sujets qui se trouvent devant nous. [...] MI1 162 3 Nous devons introduire dans l'oeuvre tout instrument vivant qui se sente choisi par Dieu pour réaliser, non pas un travail ordinaire et commercial, mais une oeuvre qui offrira la lumière et la vérité, la vérité biblique au monde. -- Lettre 72, 1907, p. 2, 3 (à Edwin R. Palmer, 25 février 1907). La lumière du monde MI1 162 4 Nos gros volumes doivent être diffusés plus largement. Les adventistes du septième jour doivent accomplir dans leur vie les mots « vous êtes la lumière du monde » (Matthieu 5.14, TOB) de façon bien plus claire qu'ils ne l'ont fait jusqu'à présent. Toute branche de notre mouvement devrait être menée de manière à recommander la vérité à ceux qui écoutent. Aucune action égoïste ne doit se manifester dans le travail commercial ou spirituel. Aucun brin de malhonnêteté ne doit être introduit dans le modèle. MI1 162 5 Plus que jamais auparavant, le moment est arrivé pour les adventistes du septième jour de se lever et de briller car la lumière paraît et la gloire de l'Étemel se lève sur eux (voir Ésaïe 60.1 ). -- Lettre 296,1904, p. 2, 3 (aux pasteurs Arthur Grosvenor Daniells et William Warren Prescott, octobre 1904). Conseils sur les propositions faites par le pasteur Haskell concernant la publication indépendante MI1 163 1 Le frère Walter Harper * me parle depuis quelques temps du besoin d'un plus grand effort pour la vente de mes livres, et surtout pour La tragédie des siècles et Patriarches et prophètes. Je l'ai encouragé à faire tout ce qu'il pouvait pour promouvoir leur vente et lui ai dit que, si les maisons d'édition ne lui fournissaient plus ces livres, je m'en chargerais. Mais, en y réfléchissant davantage, je constate en ce moment, alors que beaucoup de choses se disent concernant l'organisation, que nous devons faire attention à ne pas oeuvrer en faveur de la désorganisation. Nous ne devons pas nous écarter du chemin. Je crains n'importe quel processus pouvant retirer le travail de nos maisons d'édition car cela diminuerait la confiance de nos frères en ces importantes agences qui disséminent la vérité présente. MI1 163 2 Je crois qu'en vendant vos livres, vous voulez faire ce qui est juste. Je crois que le Seigneur vous guidera par ses conseils. Concernant mes livres, je ne pense pas les prendre moi-même en main et ainsi affaiblir le travail des locaux de publications. Il ne serait pas prudent de prendre une initiative qui donnerait l'impression que je n'aie pas eu confiance en nos principales maisons d'édition. Nous devons tout faire correctement et ne pas affaiblir les coeurs et les mains de ceux de qui nous en attendons tant. MI1 163 3 Il y a quelques années, quand j'habitais à Battle Creek, j'étais angoissée à l'idée que La tragédie des siècles reste a repos sur les étagères. Pendant deux ans, ce livre a été retenu pour accorder plus d'attention à Bible Readings [Lectures bibliques]. Tout ce que j'ai pu dire n'a pas modifié la marche de ceux qui étaient chargés du travail de colportage. On m'a traitée comme une enfant. Si à ce moment j'avais fait appel aux gens, demandant des colporteurs pour distribuer mes ouvrages et promettant de les fournir, cela aurait plu au Seigneur. Mais maintenant, les choses ont changé. A présent, il n'y a ni plan étudié, ni effort déterminé pour retenir les ouvrages qui sont de la plus haute importance. Nous prévoyons de publier beaucoup de livres et il ne serait pas judicieux pour le pionnier de notre oeuvre de faire maintenant quoi que soit qui créerait la confusion. Nous ne devons d'aucune manière décourager nos maisons d'édition, en cette période critique de leur développement. MI1 164 1 Nous avons conseillé à la Pacific Press de renoncer au travail commercial, et c'est ce qu'elle a fait. La Review and Herald consacre aussi ses principales énergies à notre propre oeuvre. La maison d'édition de Nashville réalise moins de travaux extérieurs et s'efforce beaucoup de recruter de bons agents et de vendre nos livres religieux. Prendre en main mes propres livres maintenant causerait du tort à ce travail et je ne puis faire cela. Je laisserai le travail se poursuivre, comme cela s'est fait jusqu'à maintenant. Unissions nos efforts et ne faisons rien qui pourrait amener la confusion dans notre oeuvre des publications. MI1 164 2 Vous pouvez faire ce que vous jugez être le mieux, mais je suis arrivée à la conclusion que mes livres sont encore distribués exactement comme dans le passé. J'encouragerai nos frères à les répandre comme des feuilles d'automne, mais laisserai les maisons d'édition les distribuer et me préparerai à des ventes plus importantes dans l'avenir. -- Lettre 70,1907, p. 1-3 (au pasteur Stephen Nelson Haskell, 26 février 1907). Publication indépendante MI1 164 3 Hier, on m'a présenté l'opportunité de fournir mes livres directement aux colporteurs dans les territoires où peu sont vendus. Je recevrai ainsi un revenu plus important. J'ai exposé la question à mon fils, William Clarence, comme elle m'a été présentée. Il m'a alors fait part de son point de vue sur la proposition et, pour conclure, il m'a dit : « Mère, à moins que vous n'ayez reçu des indications spéciales de la part du Seigneur, je vous conseille de ne faire aucun changement. Cela apportera perplexité aux autres et, à vous, un souci, ainsi qu'un travail supplémentaires et vous avez déjà assez de soucis et de travail. A chaque nouveau pas, nous devons considérer les intérêts de l'ensemble de l'oeuvre ». MI1 164 4 J'ai reçu pendant la nuit des instructions concernant la meilleure marche à suivre dans cette crise. Notre oeuvre a maintenant de l'ampleur. Beaucoup de nouveaux livres sont à publier et nous devons gérer toutes les branches de l'oeuvre avec sagesse. Nous devons faire de notre mieux pour encourager nos maisons d'édition, eh Amérique et à l'étranger. Si je décidais, en tant qu'auteur, de distribuer moi-même mes livres, ceci pourrait décourager notre système de publications. Nous avons encouragé nos maisons d'édition à renoncer au travail commercial, et c'est ce qu'elles ont fait. Amener la confusion dans l'oeuvre des abonnements leur donnerait l'occasion de reprendre leur production commerciale, et ceci retarderait et entraverait l'oeceuvre d'imprégner le monde de nos pu-blications. -- Lettre 72, 1907, p. 1, 2 (à Edwin R. Palmer, 25 février 1907). MI1 165 1 J'ai reçu votre lettre dans laquelle vous parlez d'un plan pour pouvoir imprimer et vendre un plus grand nombre d'exemplaires de mon livre Premiers écrits, et dans un nouveau style de reliure. MI1 165 2 Dans le passé, j'avais donné mon consentement à vos suggestions concernant cette question. Mais, dernièrement, j'ai reçu tellement d'in-dications positives sur le besoin d'être unis que je n'ose donner mon consentement à votre proposition. MI1 165 3 Le Seigneur désire que chacune de vos initiatives ou des miennes soit de nature à inspirer confiance en nous comme étant dirigés par Dieu. Je serais bien désolée de vous voir faire quelque chose qui tendrait à diminuer votre influence en sage conseiller. En tant que missionnaires, nous avons besoin de la direction du Saint-Esprit. Nous devons chercher à suivre l'exemple de notre Sauveur dans son ministère d'amour. Nous devons manifester la prudence du serpent et l'innocence de la colombe. Que le Seigneur nous aide à être des bénédictions pour son peuple. MI1 165 4 Je ne désire pas m'occuper de mes livres, ni vous voir distribuer les vôtres d'une manière qui pourrait jeter le discrédit sur les maisons d'édition. Faisons dans ce cas preuve de sagesse. Suivre les plans que vous proposez donnerait à beaucoup l'impression que nous tirons profit des circonstances pour notre propre bénéfice. [...] Que toute votre influence soit employée à créer un esprit d'unité avec ceux qui ont des responsabilités dans l'oeuvre des publications. Alors vos paroles auront plus d'influence. MI1 165 5 On nous observe vous et moi de manière très critique. Si nous mettions à exécution des plans qui créeraient la dissension, ceci pourrait provoquer la perte d'âmes. N'oubliez pas que beaucoup observent pour voir si nous prenons des initiatives qui valideraient les mauvaises décisions prises par cette fédération, ces dernières années. Travaillons avec sincérité pour convaincre les gens que le Christ est venu en ce monde pour placer les hommes dans une position avantageuse en devenant « participants de la nature divine » (2 Pierre 1.4). MI1 165 6 Le Seigneur se réjouirait de vous voir modifier vos plans concernant la vente de livres à bas prix. Autrement, certains pourraient penser que les prix des produits de nos maisons d'édition sont exorbitants. MI1 165 7 Dans votre poste à responsabilités, en tant que président de la fédération de la Californie, vous devez faire particulièrement attention à ne pas donner l'occasion à vos sacrifices d'être considérés comme une critique contre les responsables des publications. Vous devez vous rapprocher le plus possible de nos frères dirigeants. Suivre des méthodes de publication et de vente de vos livres qui pourrait ternir votre influence serait une grande erreur. Ainsi, je dis qu'il ne serait pas sage, mon frère, de suivre des plans que certains considèrent comme contraires à une juste gestion de la vente de nos livres. MI1 166 1 Ainsi, je ne puis donner mon consentement pour qu'un seul de mes livres soit pour l'instant distribué de la manière que vous suggérez. Ceci causerait une impression indésirable sur les esprits de certains de nos frères. -- Lettre 94, 1908, p. 1-3 (au pasteur Stephen Nelson Haskell, 29 mars 1908). MI1 166 2 En faisant plusieurs recherches sur la publication de Premiers écrits, j'ai appris que nos maisons de Montain View et de Washington viennent de le publier, qu'elles ont en stock un grand nombre de tirages de ce livre et qu'elles le vendent en édition brochée pour trente-cinq centimes. En de telles circonstances, il leur semblerait donc injuste que nous essayions de mettre sur le marché un livre plus petit et à moindre prix. [...] MI1 166 3 Les protestations qui me sont parvenues me font craindre un plan de vente de nos livres à un prix trop bas. Beaucoup de ceux qui profiteraient de cet avantage pourraient en fiait aisément le payer au plein tarif. Et certains de ceux qui achèteraient les livres à bas prix les revendraient à d'autres au prix normal, ce qui provoquerait une situation qui ne nous mènerait pas aux meilleurs résultats. Si vous trouvez des personnes dignes ne pouvant pas payer ce livre, vous aurez alors le privilège de le leur donner. Mais vous devriez maintenir vos livres à un prix qui assurera les maisons d'édition contre leurs pertes. [...] MI1 166 4 L'ennemi cherche toujours à semer des ronces et des épines parmi le précieux blé. Il faut travailler sérieusement pour que nos efforts soient couronnés de succès. Certains plans peuvent paraître sages, et on pourrait avoir les meilleurs motifs en les suivant mais, si des frictions surgissent, nous n'obtiendrons pas les résultats escomptés. MI1 166 5 Dans la situation actuelle, je n'ose procéder de manière différente de celle que je viens d'évoquer. Bien que pour un certain temps, la vente de livres à bas prix se déroule dans l'enthousiasme, seul un petit nombre peut faire ce genre de travail. Et je ne puis consentir à ce que vous fiassiez cela en mon nom. Vous et moi avançons en âge et toute initiative doit être empreinte du caractère du Christ. Nous ne devons pas même un seul jour nous aventurer à agir avec imprudence. Contempler Jésus constitue la véritable excellence du caractère. Si nous imitons son modèle» nous serons toujours en sécurité car le Christ sera révélé dans le ministère personnel. Ne commettons pas d'erreur car nous semons pour l'éternité. MI1 167 1 Nous devons nous allier avec nos maisons d'édition en traçant et mettant en oeuvre des plans qui produiront une saine unité. Tous doivent chercher à être baptisés du Saint-Esprit et parler des mêmes choses. Que chacun serve uniquement à la gloire de Dieu. -- Lettre 106, 1908, p. 1-4 (au pasteur Stephen Nelson Haskell et à son épouse, 2 avril 1908. Patrimoine White, Washington, D. C. ------------------------Manuscrit 45--La pluie de l'arrière-saison MI1 169 1 L'HEURE EST VENUE de nous attendre à ce que le Seigneur fasse de grandes choses pour nous. Nos efforts ne doivent ni diminuer, ni faiblir. Nous devons grandir en grâce et dans la connaissance du Seigneur. Avant que Poeuvre soit terminée et que le peuple de Dieu soit scellé, le Saint-Esprit sera déversé sur nous. Les anges du ciel se trouveront parmi nous. [...] C'est maintenant le moment de nous préparer pour le ciel, le moment où chacun doit marcher en toute obéissance à tous les commandements de Dieu. --: Lettre 30, 1907, p. 2, 3 (à M. Nathaniel D. Faulkhead, 5 février 1907). MI1 169 2 Je sais qu'un travail doit être accompli pour le peuple. Autrement, beaucoup ne seront pas prêts à recevoir la lumière de l'ange envoyé du ciel pour éclairer toute la terre de sa gloire. Ne pensez pas qu'au moment de la pluie de l'arrière-saison, vous serez trouvés comme des vases d'honneur MI1 170 0 Document sollicité pour être utilisé dans les déclarations sur « La pluie de l'arriére-saison » dans un rapport imprimé du Conseil pastoral. pour recevoir la gloire de Dieu, si vous élevez votre âme vers les vanités, en prononçant des paroles perverses et en abritant en secret les racines d'amertume de la conférence de Minneapolis. Assurément, le Seigneur désapprouvera toute âme qui chérit et alimente ces racines de dissension, et don l'esprit est si contraire à l'Esprit du Christ. -- Lettre 24, 1889, p. 4 (à la Conférence générale, autour de 1889). MI1 170 1 Mes frères, nous avons peu de temps pour agir. Il nous faut vraiment arrêter de nous plaindre les uns des autres et ouvrir entièrement notre coeur à Dieu afin de recevoir son Esprit. Il y a des années, le moment était arrivé pour le Saint-Esprit de descendre de manière spéciale sur les ouvriers fervents et altruistes du Seigneur. Dieu bénira abondamment ses élus éprouvés s'ils sont disposés à coopérer avec lui. Quand le Saint-Esprit descendit le jour de la Pentecôte, ce fut comme un vent impétueux accordé abondamment pour qu'il remplisse le lieu où les disciples étaient réunis. C'est de cette même manière qu'il nous sera accordé, quand notre coeur sera prêt à le recevoir. -- Manuscrit 2,1899, p. 1 (" The Need for Greater Consécration » [Le besoin d'une plus grande consécration], 24 janvier 1899). MI1 170 2 « Car voici, le jour vient, ardent comme une fournaise. Tous les hautains et tous les méchants seront comme du chaume ; le jour qui vient les embrasera, dit l'Étemel des armées, il ne leur laissera ni racine ni rameau. Mais pour vous qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de la justice, et la guérison sera sous ses ailes ; vous sortirez et vous sauterez comme les veaux d'une étable. » (Malachie 3.19,20, LSG) MI1 170 3 Ici, on voit clairement ceux qui seront des vases d'honneur car ils recevront la pluie de l'arrière-saison. Toute âme qui, dans la lumière qui brille maintenant sur notre sentier, continue dans le péché sera aveuglée et acceptera les pièges de Satan. Nous approchons à présent de la conclusion de l'histoire de cette terre. Où sont les fidèles sentinelles sur les murs de Sion et qui ne dorment pas, mais qui déclarent fidèlement l'heure de la nuit ? Le Christ vient pour être admiré par tous ceux qui croient. Comme il est pénible de constater qu'on maintient le Seigneur Jésus en second plan ! Combien peu magnifient sa grâce et exaltent sa compassion et son amour infinis ! Il ne doit y avoir ni envie, ni jalousie dans le coeur de ceux qui désirent être semblables à Jésus dans leur caractère. -- Lettre 15,1892, p. 5 (au pasteur Stephen Nelson Haskell, 25 juin 1892). MI1 170 4 Sous les averses de la pluie de l'arrière-saison, beaucoup d'inventions et de productions humaines seront balayées, les limites de l'autorité humaine seront comme des roseaux brisés et le Saint-Esprit parlera avec une puissance convaincante par l'entremise d'instruments humains. Personne alors ne remarquera si les phrases sont bien construites, si la grammaire est impeccable. Les eaux vives jailliront des canaux choisis par Dieu. Mais prenons garde maintenant à ne pas exalter les hommes, leurs paroles et leurs actions. Que personne ne pense devoir absolument raconter une expérience saisissante car il y a là un terrain fertile où on accordera foi à des personnes indignes. -- Lettre 102,1894, p. 4 (à James Edson White et à son épouse Emma, 6 février 1894). MI1 171 1 Toute âme véritablement convertie sera intensément désireuse de sortir d'autres des ténèbres de l'erreur vers l'admirable lumière de la justice de Jésus-Christ. Le grand déversement de l'Esprit de Dieu illuminant toute la terre de sa gloire ne se produira pas jusqu'à ce que nous ayons un peuple éclairé qui sache par expérience ce que signifie collaborer avec Dieu. Quand notre coeur sera entièrement consacré au service de Jésus, Dieu reconnaîtra ce fait en déversant sans mesure son Esprit. Mais ceci n'arrivera pas, tant que la majeure partie de l'Eglise ne travaillera pas avec lui. Le Seigneur ne peut dé-verser son Esprit quand Pégoïsme et l'autosuffisance sont aussi manifestes, quand un état d'esprit règne au point où, s'il pouvait parler, il répondrait comme Caïn : « Suis-je le gardien de mon frère ? » (Genèse 4-9). -- Lettre 31, 1894, p. 11 (à M. Harper, 23 septembre 1894). MI1 171 2 11 nous est impossible d'exercer une influence convenable si nous nous trouvons sous un nuage d'anxiété et de dépression. Il faut étendre le bras de la foi et saisir la main de notre Rédempteur. N'attendons pas la pluie de l'arrière-saison. Elle descendra sur tous ceux qui reconnaîtront et s'approprieront la rosée et les averses de grâce qui tombent sur nous. Quand nous rassemblerons les rayons de lumière, quand nous apprécierons les grâces assurées de Dieu, qui se réjouit de nous voir croire en lui, alors cette promesse s'accomplira : « En effet, comme la terre (ait sortir son germe, et comme un jardin fait germer ses semences, ainsi le Seigneur, l'Etemel, fera germer la justice et la louange, en présence de toutes les nations. » (Ésaïe 61.11) -- Lettre 151, 1897, p. 1, 2 (à James Edson White et à son épouse Emma, 29 août 1897). MI1 171 3 Quand le Christ demeurera dans l'âme des ouvriers, quand tout égoïsme sera mort, quand il n'y aura ni rivalité, ni lutte pour la suprématie, quand l'union existera, quand ils se sanctifieront pour que l'amour de l'un pour l'autre se voie et se sente, alors les averses de la grâce du Saint-Esprit tomberont sur eux aussi sûrement que la promesse divine ne faillit jamais, ne serait-ce d'un iota ou d'un trait. Mais, quand le travail des autres faiblit pour que certains ouvriers montrent leur supériorité, ils prouvent que leurs propres efforts ne portent pas la signature qu'ils devraient. Dieu ne peut les bénir. -- Manuscrit 24, 1896, p. 4 (" Unselfishness among Brethren » [Abnégation entre frères], 9 septembre 1896). MI1 172 1 Une responsabilité des plus solennelles repose sur moi pour vous dire : « Votre seul espoir se trouve en Dieu ». Avant de nous accorder le baptême du Saint-Esprit, notre Père céleste nous mettra à l'épreuve pour voir si nous pouvons vivre sans le déshonorer. Approchez-vous de Dieu et il s'approchera de vous. Ne pensez pas, mes chers enfants, que vous avez reçu toute l'aide spirituelle dont vous avez besoin. Et ne pensez pas que vous pouvez recevoir de grandes bénédictions spirituelles sans remplir les conditions que Dieu lui-même a établies. Jacques et Jean pensaient pouvoir obtenir la place la plus élevée dans le royaume de Dieu simplement en la demandant. Oh, comme ils étaient loin d'avoir saisi la réalité ! Ils ignoraient qu'avant de pouvoir partager la gloire du Christ, ils devaient porter son joug et apprendre chaque jour de sa douceur et de son humilité. -- Lettre 22, 1902, p. 8, 9 (à James Edson White et à son épouse Emma, 1er février 1902). MI1 172 2 Jésus utilisa le vent comme un symbole de l'Esprit de Dieu. Tout comme « le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais pas d'où il vient ni où il va. Il en est ainsi de quiconque est né de l'Esprit » (Jean 3.8). Nous ne savons pas à travers qui il se manifestera. Mais je ne parle pas de moi même en disant que l'Esprit de Dieu ne s'arrêtera pas sur ceux qui, au moment de l'épreuve et de l'opportunité, n'auront pas distingué sa voix ou apprécié l'oeuvre de son Esprit. Alors, à la onzième heure, des milliers verront et reconnaîtront la vérité. « Voici les jours viennent, - oracle de PEtemel -, où le laboureur suivra de près le moissonneur, et celui qui foule le raisin celui qui répand la semence » (Amos 9.13). Ces conversions à la vérité se produiront si rapidement que l'Eglise sera surprise, et seul le nom de Dieu sera glorifié. -- Lettre 43, 1890, p. 5 (au frère Olsen, 15 décembre 1890). MI1 172 3 Si tous ceux qui présentent la Parole de Dieu, servant le peuple, purifient leur coeur de toute iniquité et de toute souillure, s'approchent de lui sans arrière-pensées, comme des petits enfants, ils verront le salut de PEtemel. Jésus marchera au milieu de nous. Nous sommes maintenant invités par la miséricorde à devenir des vases d'honneur. Nous n'avons donc pas à nous préoccuper de la pluie de l'arrière-saison. Tout ce que nous avons à faire est de garder ce vase propre, prêt et disposé à recevoir la pluie du ciel, et de continuer à prier : « Que la pluie de l'arrière-saison se déverse dans mon vase. Que la lumière de l'ange glorieux qui s'unit au troisième ange brille sur moi. Donne-moi Seigneur une part à accomplir dans tâche, permets-moi d'annoncer la proclamation, laisse-moi collaborer avec Jésus-Christ ». Ainsi, laissez-moi vous dire qu'en recherchant ainsi le Seigneur, il nous préparera constamment en nous accordant sa grâce. Nous n'avons pas besoin de nous inquiéter, mais de penser qu'un moment viendra où nous devrons être crucifiés et ce moment est maintenant. Chaque jour, à chaque heure, le moi doit mourir. Il doit être crucifié, et alors, au jour où l'épreuve s'abattra vraiment sur le peuple de Dieu, les bras étemels nous entoureront. Les anges de Dieu forment une muraille de feu autour de nous pour nous délivrer. Tous nos sacrifices n'auront alors aucune efficacité. Ceci doit arriver avant que le destin des âmes ne soit fixé. C'est maintenant que le moi doit être crucifié, alors qu'il y a du travail à faire, quand on peut utiliser toutes les facultés accordées. C'est maintenant que nous devons vider et nettoyer complètement le vase de toutes ses impuretés. C'est maintenant que nous devons devenir saints pour le Seigneur. C'est notre travail précisément en ce moment. Nous ne devons pas attendre une période spéciale pour qu'une oeuvre merveilleuse se réalise. C'est aujourd'hui. Je m'abandonne à Dieu en cet instant. -- Manuscrit 35, 1891, p. 16, 17 (" Work and Baptism of Holy Spirit Needed » [Nous avons besoin de l'action et du baptême du Saint-Esprit], 26 septembre 1891). MI1 173 1 Le Seigneur exige un effort concerté. Nos efforts doivent être bien organisés pour obtenir des ouvriers. Dieu mettra sur votre chemin des âmes pauvres, honnêtes et humbles qui n'ont jamais eu les opportunités que vous avez eues et qui n'ont pas pu car vous n'étiez pas mus par le Saint-Esprit. Nous pouvons être certains que, quand le Saint-Esprit sera déversé, ceux qui n'auront pas accepté, ni apprécié la première pluie ne réaliseront, ni ne comprendront la valeur de la pluie de l'arrière-saison. Quand nous serons vraiment consacrés à Dieu, son amour demeurera dans notre coeur, par la foi, et nous accomplirons joyeusement notre devoir, selon la volonté divine. -- Lettre 8, 1896, p. 9 (à mes frères en Amérique, 6 février 1896). MI1 173 2 Quand le message du troisième ange sera proclamé d'une voix re-tentissante, toute la terre sera illuminée de sa gloire et le Saint-Esprit sera déversé sur son peuple. Les rentes de la gloire se seront accumulées pour l'oeuvre finale du message du troisième ange. Aucune prière élevée pour l'accomplissement de la promesse et pour l'effusion du Saint-Esprit n'aura été perdue. Chaque prière se sera accumulée, prête à déborder et à provoquer une inondation salutaire d'influence céleste et de lumière accumulée dans le monde entier. -- Lettre 96a, 1899, p. 2 (à la soeur Henry, 19 juillet 1899). Patrimoine White, Washington,D. C., 30 août 1950 ------------------------Manuscrit 48--L'emploi de la dîme Pas pour les besoins courants de la maison de Dieu MI1 175 1 J'ai reçu des lettres d'Oakland et de Battle Creek me demandant quel est l'usage réservé aux dîmes. Ceux qui ont écrit pensaient être autorisés à utiliser cet argent pour couvrir les dépenses de l'église car ses dépenses étaient devenues assez considérables. Selon ce qui m'a été montré, la dîme ne doit pas sortir de la trésorerie. Chaque centime de cet argent est le trésor sacré de Dieu lui-même, et il doit être utilisé dans un but spécifique. [...] MI1 175 2 Selon la lumière que le Seigneur m'a donnée sur cette question, les ressources de la trésorerie doivent être utilisées uniquement pour le soutien des pasteurs dans les différents territoires et dans aucun autre but. Si on remettait une dîme honnête et si l'argent qui entrait dans la trésorerie était pru-demment administré, les pasteurs recevraient une juste ré-munération. [...] MI1 175 3 Le pasteur qui travaille doit être soutenu. Mais, malgré tout, ceux qui officient dans cette oeuvre voient qu'il MI1 176 0 Document sollicité pour Vusage général. n'y a pas d'argent dans la trésorerie pour payer le pasteur. Ils soutirent la dîme pour couvrir d'autres dépenses : l'entretien des salles de réunion ou d'une oeuvre de bienfaisance. Dieu n'est pas glorifié en cela. Nous devons élever la voix contre ce genre de gestion. Que ceux qui vivent dans des maisons confortables et qui ne sont pas appelés à quitter leurs familles en tiennent compte. Des dons et des offrandes devraient être apportées par les privilégiés qui disposent de temples, comme à Battle Creek et à Oakland, deux de nos plus grandes églises. Que l'on fasse du travail de maison en maison pour présenter aux familles de Battle Creek et d'Oakland leur devoir de participer à ces dépenses qu'on pourrait appeler courantes ou matérielles, et qu'on ne vole pas la trésorerie. Il n'y a pas eu d'argent dans la trésorerie pour mettre des pasteurs au service de Dieu. [...] MI1 176 1 Ceux qui ont utilisé l'argent des dîmes pour répondre aux besoins communs de la maison de Dieu ont pris l'argent destiné à soutenir les pasteurs dans l'exécution de son oeuvre [du Seigneur] afin de préparer le chemin pour le retour du Christ. Tant que vous faites cela, vous employez mal les ressources que Dieu vous a demandées de garder dans sa trésorerie afin qu'elle soit remplie, pour qu'elles soient utilisées à son service. Tous ceux qui ont participé à cette action devraient avoir honte. Ils ont employé leur influence pour soustraire de la trésorerie de Dieu des fonds qui étaient destinés à un but sacré. La bénédiction divine sera retirée de ceux qui font cela. L'argent des dîmes est toujours sacré. [...] MI1 176 2 Je sais par la lumière que j'ai reçue du Seigneur qu'il devrait y avoir beaucoup d'ouvriers en Californie. Il devrait y en avoir dans le Michigan et, cependant, certaines personnes posent des questions concernant l'usage des dîmes dans des buts différents que ceux que le Seigneur a spécifiés. En Californie, dans toutes nos villes aux Etats-Unis, sur les routes et les chemins, des hommes et des femmes devraient avancer en ouvriers consacrés qui proclameront le message d'avertissement. -- Manuscrit 17, 1897, p. 1-8 (" The Use of the Tithe » [L'emploi de la dîme], 14 mars 1897). Partager l'argent du Seigneur avec les champs dans le besoin MI1 176 3 Dans certaines grandes fédérations, il est possible que la dîme soit plus que suffisante pour soutenir les ouvriers qui sont maintenant dans le champ. Mais ceci n'autorise pas son usage à d'autres fins. Si les fédérations faisaient le travail que Dieu désire qu'elles fassent, il y aurait plus d'ouvriers dans le champ, et les demandes de fonds augmenteraient grandement. Les fédérations devraient se soucier des régions au-delà de leurs frontières. Il existe des missions qu'il faut soutenir dans les champs où il n'y a ni églises, ni dîmes et où les croyants sont aussi des néophytes et où la dîme est limitée. S'il vous reste plus de moyens que nécessaire, après avoir payé vos pasteurs d'une manière généreuse, envoyez l'argent du Seigneur à ces endroits démunis. J'ai reçu une lumière spéciale concernant ce sujet. J'écoutais la voix d'un messager du ciel, et des instructions me furent données : les églises qui ont leurs propres bâtiments et installations devraient aider ainsi les missions des pays étrangers. -- Manuscrit 139, 1898, p. 16 (" An Appeal for Missions » [Un appel pour les missions], 21 octobre 1898). Un avertissement solennel MI1 177 1 Nous avons reçu à ce jour votre lettre qui fait référence à la question de l'usage des dîmes pour les dépenses imprévues de l'église. Vous dites que cela fait des années que cela ne s'est pas fait à . J'en suis fort heureuse. Je réponds selon la lumière que le Seigneur m'a donnée dernièrement et qui m'a poussée à écrire autant à ce sujet. C'est en effet une erreur de la part de nos églises de s'approprier la dîme pour tout autre but que le soutien du ministère. Le Seigneur n'agira pas en votre faveur si vous faites cela. [...] MI1 177 2 La dîme ne peut être utilisée pour des frais imprévus. Elle est de la responsabilité des membres d'église de soutenir l'église par leurs dons et offrandes. Quand on réalise et considère cette question sous tous ses angles, il n'y aura pas de doutes à ce sujet. Par son serviteur Malachie, le Seigneur envoie un des plus solennels avertissements à ce sujet : « Apportez à la maison du trésor toute la dîme, afin qu'il y ait des provisions dans ma maison ; mettez-moi de la sorte à l'épreuve, dit PEtemel des armées, et vous verrez si je n'ouvre pas les écluses du ciel si je ne déverse pas pour vous la bénédiction, au-delà de toute mesure » (Malachie 3.10). MI1 177 3 Le Seigneur m'a révélé que, quand les membres de l'église de apprendront à renoncer à eux-mêmes, quand ils se consacreront à Dieu et qu'ils pratiqueront l'économie comme des fils et des filles loyaux de Dieu, quand ils dépenseront beaucoup moins pour des apparats extérieurs, qu'ils porteront des vêtements simples et sans ornements inutiles, quand leur foi et leur oeuvres seront en accord, alors ils seront de véritables missionnaires du Seigneur et auront un discernement clair et la compréhension spirituelle. Ils comprendront le sens de la dimension sacrée de l'oeuvre de Dieu. Ils verront qu'il est nécessaire que l'argent des dîmes soit remis fidèlement à la trésorerie et réservé pour l'oeuvre sacrée que Dieu lui a destinée : apporter le dernier message de miséricorde à un monde perdu. Le peuple de Dieu doit hisser la bannière de la vérité, partout où le message de la grâce n'a pas encore été proclamé. MI1 178 1 Toute âme qui a reçu l'honneur d'être un gérant de Dieu doit veiller soigneusement sur l'argent de la dîme. Ce sont des fonds sacrés. Le Seigneur n'approuvera pas que vous empruntiez cet argent pour tout autre usage. Des maux que vous ne pouvez imaginer maintenant en résulteront. L'église de ne doit pas le manipuler car il est des mis sions devant être financées en d'autres champs et où il n'y a ni églises, ni dîmes. Quand les hommes, les messagers de Dieu, auront un travail à accomplir, et qu'ils l'accompliront de manière honnête, l'église de s'occupera des devoirs qui lui incombent individuellement. Les membres fourniront les moyens pour soutenir ces dépenses supplémentaires. Mais, en utilisant les dîmes pour ces dépenses, ou pour combler les dettes commerciales, vous les libérez d'une obligation qu'ils devraient remplir en tant qu'église. MI1 178 2 Le temps, le temps précieux passe dans l'éternité, et le travail qui devrait être réalisé en faveur des âmes qui périssent n'est pas fait. Ne touchez pas aux fonds de réserve du Seigneur. Ces ressources doivent accomplir un grand travail avant la fin du temps de probation. Pas un centième de l'oeuvre qui devrait être accomplie en Californie n'est pas effectué. Les travailleurs missionnaires sont bien peu. J'ai beaucoup de peine en voyant le peu d'effort de sacrifie fourni pour faire prendre conscience aux membres d'église de leur responsabilité individuelle et du besoin d'altruisme. Regardez les membres qui entrent dans les lieux de culte à et et voyez les sommes dépensées en vête ments, alors qu'elles devraient aller à la cause du Seigneur. Vous ne pouvez pas, en tant qu'hommes responsables, vous considérer comme innocents au regard de Dieu, à moins que vous ne pratiquiez vousmêmes plus d'économie et d'abnégation, à moins que vous ne rendiez un témoignage qui va droit au coeur de l'égoïsme. MI1 178 3 J'ai du chagrin en voyant que la vérité la plus sacrée et la plus solennelle qui n'ait jamais été donnée à notre monde ait si peu d'influence sur la vie et le caractère de beaucoup de ceux qui professent croire en la Parole de Dieu. Que se passe-t-il ? On ne pratique pas la vérité. La vie du Rédempteur du monde est notre exemple en tout. Il y a dans les Écritures beaucoup plus que ce que beaucoup ont découvert. Elles contiennent la piété pratique qui doit être introduite dans la vie et le caractère. Il est des hauteurs et des profondeurs que nous pourrions atteindre s'il y avait moins de laisser-aller et plus de consécration à Dieu. [...] MI1 179 1 Le Seigneur m'a montré que quand ceux qui sont en fonction accompliront la tâche qui leur est confiée, qu'ils réduiront leurs soidisant besoins, pratiqueront l'abnégation que Dieu ordonne et encourageront l'économie en toutes les branches, leur devoir étant de montrer l'exemple, alors il y aura un témoignage clair et solennel. Touchés par le saint feu, les coeurs et les lèvres se manifesteront au grand centre de la Californie et aura une grande influence sur les plus petites églises. -- Lettre 81, 1897, p. 1-5 (au frère Jones, 27 mai 1897). Lettre au pasteur Daniells MI1 179 2 Je vous envoie ce matin une lettre qui est destinée aux Etats-Unis et qui a été reçue ici, hier matin. Elle vous montrera comment je considère l'argent de la dîme utilisée à d'autres fins*. Elle représente les revenus spéciaux du Seigneur, destinés à un but spécial. Je n'avais jamais compris ce thème aussi bien que maintenant. Pour m'avoir posé ici des questions à ce sujet, j'ai reçu des instructions spéciales du Seigneur selon lesquelles la dîme est destinée à un usage particulier, consacré à Dieu pour soutenir ceux qui travaillent dans l'oeuvre sacrée, en tant qu'élus par le Seigneur pour accomplir son oeuvre, non seulement en prêchant, mais aussi en servant. Tous devraient comprendre ce que cela implique. Il doit y avoir de la nourriture dans la maison de Dieu. Que ceux qui croient en la vérité remettent une dîme fidèle à Dieu, et que les pasteurs soient soutenus et encouragés par cette dîme. -- Lettre 40,1897, p. 1 (au pasteur Arthur Grosvenor Daniells, 16 mars 1897). Patrimoine White, Washington, D. C., 22 août 1951 ------------------------Manuscrit 48a--L'emploi de la dîme MI1 181 1 LA NUIT, JE TRAVAILLE RÉSOLUMENT auprès de personnes qui ne semblent pas comprendre que, dans la providence divine, l'oeuvre missionnaire médicale doit être comme le bras droit du corps. -- Manuscrit 58, 1901, p. 1 («A Union of Ministerial and Médical Missionary Work Essential » [L'union essentielle entre le travail missionnaire et l'oeuvre missionnaire médicale], 7 juillet 1901). MI1 181 2 La dîme doit être employée dans un seul but : soutenir les pasteurs que le Seigneur a choisis pour accomplir son oeuvre. Elle doit être utilisée pour soutenir ceux qui prononcent les paroles de vie aux gens et qui portent le fardeau du troupeau de Dieu. [...] MI1 181 3 Ceux qui ont la charge de nos bâtiments d'église doivent recevoir les fonds nécessaires pour maintenir ces édifices en bon état. Mais cet argent ne doit pas provenir des dîmes. [...] MI1 182 0 Document sollicité par le pasteur W.H. Branson pour l'étude de ce problème en rapport avec un prochain concile. MI1 182 1 Notre peuple doit considérer l'emploi de la dîme comme quelque chose de sacré. Nous devons nous protéger strictement de tout ce qui est contraire au message maintenant présenté. [...] MI1 182 2 Il est courant de constater que la disposition sacrée des dîmes n'existe plus. Beaucoup ont perdu leur sensibilité envers les impératifs divins. [...] MI1 182 3 Quand quelqu'un entre dans le pastorat, il doit recevoir des dîmes un salaire suffisant pour soutenir sa famille. Il ne doit pas avoir l'impression d'être un mendiant. [...] MI1 182 4 Beaucoup de pasteurs reposent dans la tombe, conduits là par la tristesse, la déception et par les privations pour ne pas avoir reçu assez pour leur travail. MI1 182 5 Souvenons-nous que Dieu est un Dieu de justice et d'équité. Il devrait aujourd'hui y avoir beaucoup plus de pasteurs dans le champ, mais on ne les soutient pas dans leur travail. Beaucoup sont descendus dans la tombe, le coeur brisé du fait qu'alors qu'ils vieillissaient, on les ait considérés comme des fardeaux. Mais, si on les avait maintenus dans l'oeuvre, et si on leur avait fourni de meilleures conditions de travail, avec un salaire complet ou partiel, ils auraient fait bien plus de bien. Durant leur activité, ces hommes ont accompli une tâche double. Leur souci des âmes était tel qu'ils n'avaient aucun désir d'être soulagés de leur charge. Les lourds fardeaux ont écourté leur vie. N'oublions jamais les veuves de ces pasteurs et, si nécessaire, payons-les avec les dîmes. -- Manuscrit 82,1904, p. 1-3 (" The Use of the Tithe » [L'usage de la dîme], 1904). MI1 182 6 Nos fédérations doivent voir que les écoles sont pourvues d'enseignants qui sont des maîtres consciencieux de la Bible et qui ont une profonde expérience chrétienne. Les meilleurs talents du ministère doivent être envoyés à ces écoles et leur salaire doit provenir de la dîme. [...] MI1 182 7 Les pasteurs de Dieu sont ses bergers, qu'il a nommés pour nourrir son troupeau. La dîme est sa provision pour leur subsistance et il prévoit qu'elle reste sacrée dans ce but. [...] MI1 182 8 Si les membres d'une église sont économes et font preuve d'abnégation dans l'habillement et dans toutes leurs dépenses, comme Dieu le demande, il n'y aura pas de pénurie de fonds. La dîme augmentera et on recueillera assez de fonds pour couvrir toutes les dépenses de l'église. -- Manuscrit 139,1898, p. 24-26 (" An Appeal for Missions » [Un appel pour les missions], 21 octobre 1898). MI1 183 1 Et, s'il y a dans la trésorerie un surplus d'argent, on peut l'utiliser en beaucoup d'endroits à des fins strictement assignées. En de nombreux lieux, le manque de moyens est si grand qu'on ne peut y employer d'ouvriers pour l'oeuvre missionnaire. Chaque dollar remis à la trésorerie n'est pas nécessaire à . Que l'on donne l'argent du Seigneur pour soutenir les pasteurs dans des pays étrangers où ils oeuvrent, et ainsi hisser la bannière en de nouveaux champs. C'est son argent et il prévoit qu'on l'utilise pour soutenir le ministère, pour instruire un peuple afin de le préparer à rencontrer son Dieu. [...] MI1 183 2 Si vous avez plus d'argent qu'il ne vous en faut pour payer vos pasteurs d'une manière juste, généreuse et chrétienne, il existe d'autres endroits où on a besoin d'aide, où on y est peu nombreux et pauvre et où la dîme est limitée. Envoyez-leur l'argent du Seigneur. J'ai vu à plusieurs reprises que c'est ce qu'il faut faire. [...] . MI1 183 3 Quand les gens, comme dans l'église de , s'excuseront de couvrir les dépenses de leur propre église, cette congrégation aura grand besoin d'un ministère différent de celui qu'elle aura eu jusqu'à présent. Ceux qui administrent les choses sacrées devront alors discerner plus clairement les choses spirituelles et, s'ils commencent à se reposer sur la dîme afin de l'employer à plusieurs endroits déficitaires et où des fonds sont nécessaires, à Battle Creek et Oakland, sans aucun doute le Seigneur retirera sa bénédiction de ces églises. MI1 183 4 Vous n'avez aucune expérience de la pauvreté dans certains pays étrangers où, justement, on a besoin de votre abondance. Quand des hommes seront justement formés pour présenter leur devoir en tant que chrétiens pour couvrir les dépenses de leur église, quand ils présenteront plus généreusement leurs dons et leurs offrandes pour faire progresser l'oeuvre, alors Dieu bénira le fidèle messager et bénira les membres des églises car il dit : « Je connais tes oeuvres » (Apocalypse 3.8). MI1 183 5 Alors qui se lèvera, conscient de son devoir en ce sens, et qui jouera son rôle dans la crainte du Seigneur ? Il faut présenter aux gens l'abnégation et encourager les dons et les offrandes. Le messager du ciel a dit : « Ce n'est ni à l'église d'Oakland, ni à celle de Battle Creek, ni à l'église de Healdsburg, ni à celle de San Francisco de sortir des fonds de la trésorerie de Dieu pour couvrir leurs dépenses hebdomadaires imprévues, engagées pour recevoir les gens qui se réunissent pour adorer Dieu. Considérez cela et que chaque âme s'humilie devant Dieu ». -- Lettre 81, 1897, p. 1-6 (au frère Jones, 27 mai 1897). MI1 184 1 Il existe des cas exceptionnels où la pauvreté est tellement profonde que, pour obtenir même le plus modeste lieu de culte, l'argent des dîmes est nécessaire. Mais cet endroit n'est ni Battle Creek, ni Oakland. Que ceux qui s'assemblent pour adorer le Seigneur considèrent l'abnégation et l'altruisme de Jésus-Christ. Que les frères qui professent être enfants de Dieu étudient comment ils peuvent se priver de certaines choses, se séparer de leurs idoles et économiser prudemment dans tous les domaines. Dans chaque foyer, il devrait y avoir une boîte pour les fonds de l'église afin de couvrir ses besoins. [...] MI1 184 2 Que ceux qui ont des postes à responsabilités ne permettent pas que la trésorerie que Dieu a désignée pour le soutien des pasteurs dans le champ soit volée pour subvenir aux dépenses engagées pour le maintien de la maison du Seigneur et pour la rendre confortable. Des milliers et des milliers de dollars ont été pris et utilisés dans ce but. Il ne devrait pas en être ainsi. Les dons et les offrandes qui sont le fruit de l'abnégation doivent être apportés. Un fond séparé devrait être institué partout où il y a une église pour couvrir les dépenses auxquelles chaque membre devrait contribuer, selon ses possibilités. -- Manuscrit 24,1897, p. 1, 2 (" Tithing » [La dîme], 15marsl897). MI1 184 3 Dans le chapitre 6 d'Actes, nous lisons que, quand des hommes étaient choisis pour occuper des postes dans l'Église, l'initiative était présentée au Seigneur et les plus ferventes prières étaient élevées pour être guidé. Les veuves et les orphelins devaient être soutenus par les offrandes de l'Église. Leurs besoins ne devaient pas être soulagés par elle, mais par des offrandes spéciales. La dîme devait être consacrée au Seigneur et devait toujours être employée au soutien du corps pastoral. -- Lettre 9, 1899, p. 2 (" To those Occupying Important Positions in the General Conférence » [A ceux qui occupent des postes à responsabilités à la Conférence générale], 24 janvier 1899). MI1 184 4 On m'a indiqué que quelque chose n'allait pas dans la manière dont les questions financières ont été gérées dans certaines de nos fédérations. On m'a montré qu'on a perdu de vue les intérêts spirituels et que le travail le plus important et urgent a été négligé, et qu'il portait la marque de l'imperfection. Le zèle que certains ont mis à amasser et à entasser autant de richesses que possible pour bien montrer une image de leurs finances et pour que les hommes occupant une position importante puissent ressembler à de grands généraux était une triste erreur des véritables intérêts de l'oeuvre. MI1 185 1 De plus en plus, nous devons réaliser que les fonds qui entrent dans la fédération sous forme de dîmes et d'offrandes de notre peuple devraient être utilisés pour le soutien de l'oeuvre, non seulement dans les villes américaines, mais aussi dans les champs à l'étranger. Que les moyens collectés avec tant de zèle soient distribués sans égoïsme. Ceux qui prendront conscience des besoins des champs missionnaires ne seront pas tentés d'utiliser la dîme pour ce qui n'est pas nécessaire. Tous peuvent être tentés d'employer leurs moyens égoïstement, mais ils gagneront de la force à résister à ces tentations, alors qu'ils étudient les besoins des champs qui ont reçu peu d'attention. Mes frères, donnez généreusement de vos ressources et le Seigneur bénira vos offrandes. Dieu les attend et ses anges touchent le coeur de ceux à qui on les donne. -- Manuscrit 11, 1908, p. 7 (" The Regions Beyond » [Les régions au-delà], 15 février 1908). MI1 185 2 Nous savons que la tentation de dévier l'argent des dîmes à d'autres fins existera toujours, mais le Seigneur s'est réservé sa propre part pour l'usage sacré du soutien des ministres de l'Evangile. Certaines mesures pour réduire le nombre d'ouvriers qui proclament le message de la vérité pourraient être prises, comme on le fait, et comme on l'a fait aux Etats-Unis pour s'ajuster aux possibilités des dîmes de la trésorerie, mais ce n'est pas là le plan de Dieu et, si cela est intégré et continue, on verra ses bénédictions diminuer envers les églises qui agissent ainsi. Il pourrait y avoir une grande pénurie de ressources si on s'éloigne du plan divin. Le Seigneur considère la dîme comme lui appartenant afin d'être utilisée dans un certain but. Et, dans la pratique de l'abnégation dont nous devons faire preuve pour aider à l'instruction des étudiants, ou pour les questions temporelles comme s'occuper du confort de l'église, ce qui est nécessaire, il est facile de mettre la main sur la part consacrée du Seigneur, mais qui pourtant ne devrait être utilisée que pour soutenir les pasteurs dans les nouveaux champs et en d'autres endroits. [...] MI1 185 3 Voyons maintenant l'instruction des étudiants dans nos écoles. C'est une bonne idée qu'il faudra mettre en pratique. Mais que Dieu nous garde du fait qu'au lieu de pratiquer le sacrifice de soi et l'abnégation personnelle dans cette tâche, nous déduisions des sommes de sa part spécialement réservée au soutien des pasteurs dans leur travail actif au champ et pour [maintenir] dans le champ ceux qui sont déjà consacrés. Nous pouvons facilement étudier ces questions : combien il faut pour maintenir nos propres familles selon le nombre des membres qui les composent. Ainsi, que ceux qui sont chargés de cela agissent selon cette règle. Ne regardez pas à vos propres intérêts, mais à ceux des autres. Pratiquons la règle d'or et agissons envers eux comme nous voudrions qu'ils le fassent envers nous, si nous étions en de telles circonstances. MI1 186 1 Les racines fibreuses de l'égoïsme s'enfonceront partout où on leur en donnera l'occasion. Nous désirons couper et exterminer toutes les fibres de la racine de l'égoïsme.|[...] MI1 186 2 Faisons tout, comme vous le proposez, pour aider les étudiants à obtenir une éducation. Mais, je vous le demande, n'agirions-nous par avec générosité quant à cette question pour créer un fond dans lequel nous puissions puiser en de telles occasions ? Quand vous voyez qu'un jeune homme ou qu'une jeune fille est un étudiant prometteur, avancez ou prêtez la somme nécessaire dans l'idée qu'il s'agisse d'un prêt et non d'un don. Ce serait la meilleure solution. Puis, une fois cet argent rendu, il peut être employé pour l'instruction d'autres jeunes. Cependant, cet argent ne doit pas provenir des dîmes, mais d'un fond à part, prévu à cet effet. Ceci créerait une intégrité seine, un esprit de charité et de loyauté parmi notre peuple. Nous devons considérer consciencieusement et ajuster avec habileté le travail dans la cause du Seigneur, dans tous ses domaines. Qu'il n'y ait ni mesquinerie, ni avarice dans l'emploi de la part consacrée à la subsistance du corps pastoral car, bien vite alors, la trésorerie serait vide. -- Lettre 40, 1897, p. 1-4 (au pasteur Arthur Grosvenor Daniells, 16 mars 1897). Patrimoine White, Washington, D. C., 22 août 1951. ------------------------Manuscrit 54--La vérité, la rédemption, la dîme Bien répartir la Parole de vérité MI1 187 1 Les Écritures sont véridiques, mais en en faisant un mauvais usage, les hommes arrivent à de mauvaises conclusions. Nous sommes impliqués dans un conflit puissant, et il se rapprochera et sera plus évident, à mesure que nous arriverons à la bataille finale. Nous avons un adversaire qui ne dort pas et qui travaille en permanence sur les esprits humains qui n'ont pas fait l'expérience personnelle des enseignements du peuple de Dieu, pendant les cinquante dernières années. Certains recevront la vérité, l'appliqueront à leur époque et la placeront dans l'avenir. Des événements prophétiques qui se sont accomplis il y a longtemps dans le passé deviennent des événements futurs et ainsi, par ces théories, la foi de MI1 187 2 Les deux premières déclarations sont sollicitées par le pasteur W.E. Read pour des articles de la revue Ministry. La troisième est pour un document du Patrimoine White afin d'être employée dans des expositions sur la conduite d'Ellen White concernant la dîme. certains est ébranlée. -- Manuscrit 31,1896, p. 3 (" Testimony concerning the Views of Prophecy Held by Brother John Bell » [Témoignage concernant les points de vue prophétiques défendus par le frère John Bell], 8 novembre 1896). Le plan de la rédemption MI1 188 1 Dieu prévoit que le plan de la rédemption arrive à son peuple comme la pluie de l'arrière' saison car celui-ci perd rapidement sa communion avec lui. Ils font confiance aux hommes et les glorifient, et leur force est proportionnelle à l'intensité de leur dépendance. Plusieurs choses qui vont s'accomplir sous peu m'ont été révélées. Nous en saurons plus que ce que nous connaissons actuellement. Nous comprendrons les choses profondes du Seigneur. Certains thèmes méritent plus qu'une attention passagère. Les anges ont désiré contempler les vérités révélées au peuple qui sonde la parole de Dieu et qui, d'un coeur contrit, prie pour recevoir la sagesse, plus de longueur, de largeur et de hauteur sur cette connaissance que Dieu seul peut accorder. Des centaines de commentaires ont été écrits par de « grands » hommes sur l'Évangile et, alors que nous nous rapprochons des scènes finales de l'histoire de cette terre, des représentations encore plus merveilleuses seront faites. Nous devons étudier les Écritures d'un coeur humble et contrit. Ceux qui consacrent leurs forces à l'étude de la Parole de Dieu, et surtout des prophéties concernant ces derniers jours, seront récom-pensés par la découverte d'importantes vérités. -- Manuscrit 75, 1899, p. 4, 5 (manuscrit sans titre, 11 mai 1899). MI1 188 2 Vous me demandez si j'accepterais des dîmes de votre part afin de les utiliser dans la cause de Dieu, là où on en a le plus besoin. Je réponds que je ne refuserais pas mais, en même temps, je vous dirais qu'il y a une meilleure manière de faire. MI1 188 3 Il vaut mieux placer sa confiance dans les pasteurs de la fédération où vous vivez et dans les responsables de l'église où vous adorez. Rapprochez-vous de vos frères. Aimez-les avec ferveur, d'un coeur sincère et encouragez-les à remplir leurs responsabilités dans la crainte de l'Eternel. « Sois un modèle pour les fidèles, en parole, en conduite, en amour, en foi, en pureté » (1 Timothée 4.12). -- Lettre 96,1911, p. 1 (à Mme J. J. Gravelle, 29 décembre 1911). Patrimoine White, Washington, D. C., 5 août 1953. ------------------------Manuscrit 55--L'esprit qui doit caractériser le travail des médecins adventistes MI1 189 1 JE SUIS ALARMÉE à la fois par les perspectives du sanatorium, de la maison d'édition de Battle Creek et de toutes nos institutions en général. Un état d'esprit s'est installé dans les institutions et s'est renforcé avec les années. Son caractère est totalement différent de celui que le Seigneur a révélé dans sa Parole et qui doit être propre aux médecins de nos institutions de santé et aux ouvriers de l'oeuvre des publications. On pense que les médecins du sanatorium et les hommes qui occupent des postes à responsabilités à la maison d'édition n'ont pas l'obligation d'être sous le contrôle des principes chrétiens d'abnégation et de sacrifice personnel. Mais cette idée tire son origine des conciles de Satan. Quand les médecins montrent qu'ils pensent davantage au salaire qu'ils reçoivent qu'au travail de l'institution, ils révèlent qu'ils ne sont pas des hommes dignes de confiance pour leur altruisme, des serviteurs du Christ qui craignant l'Éternel, fidèles à la tâche du Maître. D'un manuscrit pour God's Plan [Le plan de Dieu] MI1 190 1 Les hommes contrôlés par des désirs égoïstes ne devraient plus être liés à nos institutions, et il vaudrait mieux que leur ligne de conduite soit exposée, afin que chaque église adventiste du septième jour connaisse les principes qui régissent ces hommes. MI1 190 2 Ceci serait une précaution sage et juste puisqu'à travers leur profession médicale, ce groupe profite des intérêts que la Fédération a créés avec beaucoup d'efforts et soutenus à grands frais. Sous le nom d'adventistes du septième jour, ils se sont établis parmi notre peuple et déclarent travailler pour le bien de la cause. Ils sont acceptés comme des médecins chrétiens, et le besoin existe que des hommes et des femmes se rendent à ces différents endroits et agissent à la fois en missionnaires et médecins chrétiens. Mais ils devraient être sous la direction de la Fédération. Les gens désirent tellement qu'on établisse des institutions qu'ils encouragent les hommes arrivant parmi eux à accepter la responsabilité de créer des institutions. MI1 190 3 Mais, parmi les praticiens, beaucoup ne travaillent pas uniquement en vue de la gloire de Dieu, mais pour leurs propres intérêts. Ils font payer des prix exorbitants à ceux qui ont besoin de leurs services. Ils croient n'avoir de comptes à rendre à personne et ne veulent recevoir ni recommandations, ni conseils. Ils veulent suivre leurs propres impulsions. Leurs motifs sont surtout égoïstes. Ils ne sont pas des missionnaires dans l'exercice de la médecine. Leurs honoraires excessifs sont enregistrés dans les livres du Témoin véridique qui dit : « Je connais tes oeuvres » (Apocalypse 2.2). L'argent que les médecins prennent généralement des riches et des pauvres est, dans beaucoup de cas, trop important pour les services rendus, et le Dieu du ciel le considère, plus ou moins, comme un gain mal acquis. Cependant, ils exigent de grosses sommes pour leur aide professionnelle, simplement parce qu'ils ne peuvent le faire car, quand les gens souffrent, ils ont besoin d'aide. Les principes de la vérité n'habitent pas dans leur âme et n'a pas d'influence sanctifiante sur leur vie et leur caractère, à moins que les hommes accomplissent les paroles de Jésus. MI1 190 4 Si les églises accueillent ces hommes parmi leurs membres pour dire être adventistes du septième jour, elles trouveront qu'au lieu d'en bénéficier, ces relations leur feront du tort. Tout ce qui peut être secoué le sera. Quand ils seront éprouvés et examinés, ces hommes révéleront l'esprit peu chrétien qui les pousse, mettant alors en évidence des traits de caractère qui ne seront jamais admis, aux portes du ciel. Ils suivent les penchants de leur propre esprit et non les conseils de Dieu. MI1 190 5 « Car Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie étemelle. » (Jean 3.16) Le ciel a été acheté pour les hommes à un prix infini, et personne ne franchira le portail de la béatitude à moins d'avoir démontré par l'abnégation et le sacrifice de soi la qualité et l'authenticité de sa vie pour Jésus et l'humanité souffrante. MI1 191 1 Dieu demandera aux hommes des recettes proportionnelles à la valeur qu'ils se seront accordée à eux-mêmes, ainsi qu'à leurs services puisqu'ils seront jugés selon leurs oeuvres et selon un critère pas moins élevé que celui qu'ils ont eux même établis. S'ils ont estimé que la valeur de leurs talents était grande et qu'ils ont hautement estimé leurs capacités, on leur demandera de rendre un service dans la mesure de leur propre évaluation et exigences. Oh, combien peu connaissent vraiment le Père ou son Fils Jésus-Christ ! S'ils étaient imprégnés de l'Esprit du Christ, ils feraient les oeuvres du Christ. « Ayez en vous la pensée qui était en Christ-Jésus » (Philippiens 2.5). MI1 191 2 Celui qui juge justement a dit : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15.5). Tous les talents, grands ou petits, ont été confiés aux hommes par Dieu pour être employés à son service. Et, quand des hommes n'emploient leurs capacités que pour eux-mêmes et qu'ils ne se soucient pas de travailler en harmonie avec leurs collègues médecins qui ont la même foi, ils révèlent qu'ils sont enclins à les juger d'après eux-mêmes. Ils ne cherchent pas à répondre à la prière du Christ : « Qu'ils soient un » comme lui est un avec le Père (voir Jean 17.11,22). Quand ils exigent des prix exorbitants pour leurs services, Dieu, le juge de toute la terre, exigera d'eux à la hauteur de leur propre estimation exagérée et il leur demandera l'équivalent de la valeur qu'ils se seront attribués. MI1 191 3 Comme ils jugent leur valeur d'un point de vue monétaire, Dieu jugera leurs oeuvres en comparant leur service selon la valeur qu'ils leur auront attribuée. A moins d'être converti, personne qui surestime ses capacités ne pourra entrer au ciel car jamais son influence personnelle au service du Christ ne pourra entrer en équilibrer avec l'estimation qu'il a de lui même ou de ses exigences au service des autres. L'égoïsme et la glorification de soi deviennent la malédiction de nos institutions et fermentent tout le camp d'Israël. Nous sommes arrivés au point où Dieu demande qu'on s'arrête et qu'on réfléchisse maintenant afin de déterminer les motifs qui nous poussent à l'action et de savoir en qui les paroles du Christ s'accomplissent. Jésus a dit : « Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix et qu'il me suive » (Matthieu 16.24). Le moi doit être caché en Jésus. MI1 192 1 Nous devons nous alarmer car l'égoïsme et la convoitise deviennent les pouvoirs qui nous dirigent, et cela déplait au Seigneur. La conscience de beaucoup est devenue comme du caoutchouc. Les hommes peuvent être achetés et vendus au meilleur offrant. Quand de tels individus sont pesés sur la balance du sanctuaire, ils sont trouvés légers car ils manquent de conscience, d'honneur, d'intégrité et de fidélité. Le péché de la corruption est devenu tellement courant que le sens moral de beaucoup est perverti par cette pratique impie. Le temps de probation est sur nous et beaucoup mélangent l'iniquité à la vérité. Ils ne se placent pas là où le Seigneur peut être glorifié, mais là où ils se font plaisir et se glorifient. Quand cela sert leurs objectifs, ils sont les défenseurs les plus zélés de la vérité mais, quand le test de l'épreuve tombe sur eux, ils rétrécissent sous le mètre ruban du Seigneur. Malachie décrit le déroulement de l'épreuve qui préparera le peuple de Dieu à se tenir debout, le jour de son retour : « Qui pourra soutenir le jour de sa venue ? Quel est celui qui tiendra debout quand il paraîtra ? Car il est comme le feu du fondeur, comme la potasse des blanchisseurs. Il siégera, tel celui qui fond et purifie l'argent ; il purifiera les fils de Lévi, il les épurera comme on épure l'or et l'argent, et ils seront pour l'Éternel ceux qui amènent l'offrande avec justice. » (Malachie 3.2,3) Telle est l'oeuvre que le Seigneur réalisera par nos ins-titutions. Que personne, homme ou femme, ne s'interpose dans ce travail important car les âmes sont en danger et doivent être nettoyées, purifiées et raffinées comme l'argent par le feu. MI1 192 2 Celui qui est égoïste et cupide, pressé de mettre la main sur chaque dollar qu'il peut prendre à nos institutions pour ses services limite l'oeuvre de Dieu. Sans aucun doute, il a déjà reçu sa rétribution. Il ne peut être considéré comme étant digne de recevoir la récompense étemelle du ciel, dans les demeures que le Christ est allé préparer pour ceux qui renoncent à eux-mêmes et prennent leur croix pour le suivre. L'aptitude des hommes à recevoir l'héritage acheté par le sang est pesée durant cette vie de probation. Ceux qui ont un esprit d'abnégation manifesté par le Christ qui s'est donné lui-même pour le salut de l'humanité déchue sont ceux qui boiront la coupe et seront baptisés du baptême. Ils partageront la gloire du Rédempteur. Ceux qui démontrent que l'amour du Christ contrôle leur esprit et motive leur service seront considérés comme étant des sujets dignes d'appartenir à la famille d'en haut. Nous devons tous être mis à l'épreuve en cette vie pour démontrer si, une fois admis au ciel, nous répéterions ou non la même ligne de conduite que Satan y a suivie. Mais, si le caractère que nous développons durant notre temps de probation est conforme au modèle divin, il nous qualifiera pour recevoir la bienvenue : « Bien, bon et fidèle serviteur [...] ; entre dans la joie de ton Maître » (Matthieu 25.21 ). [...] Mais si, d'autre part, les hommes désirent être très estimés parmi leurs semblables, s'ils recherchent les postes les plus élevés et exigent la rémunération la plus élevée qu'ils puissent obtenir en cette vie, ils conserveront ce même caractère dans la vie future. Tout le ciel les déclarera inaptes au royaume, disqualifiés pour toute position à responsabilités dans la grande oeuvre de Dieu dans les parvis célestes. Nos institutions sont des instruments ordonnés par Dieu, et les principes d'équité, de justice et de droiture doivent y être fidèlement maintenus. L'oeuvre dans laquelle nous sommes engagés doit être réalisée par des hommes qui sont consacrés par Dieu, comme l'a été le Christ, pour avancer dans un esprit de sacrifice pour le salut d'un monde perdu. Tel est l'esprit qui devrait caractériser le travail missionnaire médical, à n'importe quel endroit et partout. MI1 193 1 Ceux qui participent à la nature divine coopèrent en toutes choses avec le Capitaine de leur salut. Jésus s'est donné, a lui-même abandonné sa gloire et, pour nous, il s'est fait pauvre afin que, par sa pauvreté, nous soyons enrichis. Et ceux qui ont son esprit prennent part à son humiliation, à son abnégation et à son sacrifice. Ils mettent en relief sa douceur et l'humilité de son coeur, et se consacrent à l'oeuvre qu'il est venu réaliser pour l'homme qui périt. Une simple profession de doctrine, aussi solide et biblique soit-elle, ne servira jamais à rien dans le travail qui consiste à rendre à l'homme le bonheur et à le ramener à Dieu. Le mal doit être arraché de son coeur car c'est ce caractère satanique qui a provoqué la rébellion dans le ciel. A moins que ce changement ne s'opère dans son coeur, l'homme ne peut recevoir l'approbation du Seigneur et à côté de son nom est écrit « Serviteur infidèle ». MI1 193 2 Quand le Seigneur m'a montré le grand manque d'union entre les médecins, je me suis sentie accablée. Ils agissent comme si la prière de Jésus ne les concernait pas et ne recherchent pas l'union. Les médecins doivent travailler ensemble en harmonie, dans l'amour et l'unité. Aucun ne devrait être jaloux, ou envieux de ses collègues. Les méthodes cliniques ne devraient pas créer d'animosité, de méfiance ou de désaccords. La cause réelle des divergences est un esprit étroit, un esprit pharisaïque qui s'introduit dans la vie. Que les médecins démontrent qu'ils sont chrétiens en disant : « Nous sommes frères et bientôt, nous habiterons dans les mêmes demeures. Nous nous encouragerons les uns les autres dans le Seigneur ». MI1 194 3 Dans toute institution parmi nous, dans chaque branche et département de l'oeuvre, Dieu met à l'épreuve l'esprit qui pousse l'ouvrier à l'action. A-t-il l'esprit vif qui animait le Christ, ainsi qu'une dévotion fervente, la pureté et l'amour qui devraient caractériser celui qui travaille pour Dieu ? Porte-t-il les fruits de l'abnégation qu'on pouvait voir dans la vie de notre divin Seigneur ? Il est nécessaire que ceux qui travaillent dans notre oeuvre aient le coeur engagé dans cette entreprise, qu'ils puissent rendre leur service non seulement pour le salaire ou pour l'honneur, mais pour la gloire de Dieu, pour le salut des hommes perdus. MI1 194 1 S'il est clair que le coeur de l'homme n'est pas impliqué, n'offrez aucun avantage financier, aucun encouragement flatteur pour obtenir les services d'aucun médecin. Mais offrez ce qui est raisonnable, ce qui correspond aux principes que le Seigneur a indiqués dans l'établissement de nos institutions, et pas plus. Satan, qui se proclame prince de ce monde, se présente comme quelqu'un de très riche et peut facilement renchérir votre offre et, plus vous l'augmentez, plus grande sera la sienne. Le monde est un agent de Satan qu'il emploie pour réaliser son travail. Vous saurez si un homme est chrétien ou non car les actes parlent plus fort que les mots ou la profession de foi. L'esprit qui caractérise l'action représente l'homme et le travail sera en accord avec le modèle qu'il lui donne. Dieu démontrera clairement au moyen d'épreuves et de tribulations qui restera uni au Christ, à la fin du grand plan du salut. Nous devons agir en réformateurs dans chaque branche de notre oeuvre parce qu'alors, Jésus travaillera avec nous.. MI1 194 2 Le Christ nous a rachetés à un prix infini et, aujourd'hui, il lève sa main et nous appelle par notre nom comme il l'a fait pour Matthieu, alors qu'il était assis au banc des collecteurs d'impôts. Jésus lui a dit : « Suis-moi » (Matthieu 9.9). Matthieu a tout quitté - ses profits - pour suivre son Seigneur. Il n'a pas attendu, ni n'a demandé un certain salaire égal à celui qu'il percevait dans sa profession, avant d'accepter de servir. Mais, sans poser une seule question, il s'est levé et a suivi Jésus. Dans les épreuves et les tribulations, beaucoup de ceux qui professaient être chrétiens devaient encore montrer s'ils avaient soumis les traits de leur nature chamelle, ou s'ils étaient semblables à des sépulcres blanchis : beaux en apparence, mais remplis à l'intérieur d'impuretés et de profanation. MI1 194 3 Professer son christianisme n'est pas suffisante pour faire de nous des chrétiens. Chacun de nous doit posséder le caractère manifesté par notre divin Modèle. La Parole de Dieu doit être la règle de notre vie, le guide de nos actions : l'abnégation, le sacrifice de soi, la sainteté, la compassion, la vérité et l'amour doivent être les fruits de notre foi en Christ. Quand le christianisme occupe sa place dans le coeur, on ne peut le cacher. On le verra, forgé dans l'âme, et il se manifestera dans le déroulement de la vie pratique. À moins que le christianisme ne soit présent dans la vie quotidienne, dans la manière de travailler, dans tout acte de service, nous ne représentons pas Jésus. Un chrétien manifestera son christianisme au marché, en achetant et en vendant, dans sa profession, dans son occupation et sa vie, dans sa conduite désintéressée envers tous ses collègues. Mais, parmi tous ceux chez qui nous recherchons la manifestation de l'esprit du Christ, il est tout à fait approprié de s'attendre à trouver ces qualités chez le médecin chrétien. Le critère doit cependant être plus élevé dans la profession médicale car, pour l'heure, son niveau est très bas et les principes sont corrompus par l'appât du gain. MI1 195 1 Le médecin chrétien n'a nullement le droit de suivre les coutumes du monde, de planifier son activité pour obtenir la garantie et les éloges des impies. Il ne devrait pas accepter de salaires exorbitants pour ses services professionnels car la récompense attend ceux qui sont fidèles et vrais. Il n'a pas davantage le droit de servir ses semblables en exigeant une rémunération supérieure à celle du pasteur. Il ne doit pas estimer ses efforts selon une grande valeur monétaire, mais uniquement selon la cohérence, la miséricorde, ainsi que la valeur de son travail. Il est clair que, si le christianisme ne règne pas dans le coeur, il ne contrôlera pas la vie. La profession de foi n'a pas plus de valeur que l'esprit et la vie qui témoignent d'un caractère sincère. Nettoyer l'extérieur du vase n'a jamais élevé l'âme en la rendant pure et céleste. La vérité de Dieu n'a de valeur pour le destinataire que dans la mesure où on lui permet d'exercer une influence restrictive sur l'esprit et les actions. Il n'existe aucun piège aussi subtil, aussi constant et aussi dangereux pour le soi-disant disciple du Christ que la conformité au monde. « Sortez du milieu d'eux ; et séparez-vous » est l'appel de Dieu (2 Corinthiens 6.17). MI1 195 2 Nous savons que l'esprit et la volonté du Seigneur n'ont aucun contrôle sur le monde, dans son ensemble. Les gens reçoivent d'innombrables bénédictions de Dieu, ses bienfaits appropriés, mais les mondains ne reconnaissent jamais le Bienfaiteur et n'expriment aucune gratitude envers ses multiples bontés. La raison en est que le principe de la vérité est absent du coeur, il n'est pas tissé dans le caractère car ses principes purs ne sont pas compris. L'apôtre Paul dit : « Car en croyant du coeur on parvient à la justice, et en confessant de la bouche on parvient au salut » (Romains 10.10). Quelle est alors la différence entre un chrétien et un homme dont le coeur n'est pas sous l'influence et le contrôle de l'Esprit de Dieu ? L'un est tombé sur le Rocher et est brisé : le moi est mort et Jésus vit en lui pour le façonner et le conformer à sa propre image divine. Ses liens avec Dieu se manifestent dans ses transactions commerciales et dans tous les aspects grands ou petits de sa vie puisqu'il marche dans la voie du Seigneur. Ses affections et ses espoirs ne se concentrent pas sur les choses de cette vie, mais se fixent sur les choses d'en haut. L'homme égoïste vit pour lui-même, il recherche les éloges et les gains du monde : il démontre bien que ses intérêts sont centrés sur les choses de la terre. Il saisira égoïstement tout ce qu'il peut pour l'administrer lui-même, comme l'a fait Satan. Nombreux sont ceux qui n'ont pas bonne conscience. MI1 196 1 Le coeur est la citadelle de l'homme et, tant que la puissance du Christ ne crée pas de nouveaux intérêts, de nouvelles aspirations morales, l'ennemi trouve sa forteresse dans le coeur. C'est en effet dans le coeur que l'homme établit ses idoles, et aucun pouvoir sur terre ne peut déloger l'ennemi quand l'homme trouve satisfaction à vivre séparé de Dieu. Quand le Sauveur ne possède, ni ne demeure dans son coeur, sa vie révèle les désirs charnels, les goûts et l'esprit du grand imposteur. Et, même s'il professait être chrétien, ses actes témoigneraient qu'il ne connait pas le Seigneur. Même s'il reconnaissait la vérité, un esprit mensonger occuperait sa place dans son coeur. L'amour du Sauveur ne s'y trouverait pas. L'amour du Christ était un amour désintéressé qui l'a poussé à chercher et sauver ceux qui étaient perdus. Ceux qui pensent beaucoup au salaire perçu pour leurs services révèlent le fait qu'ils n'ont pas posé les fondations de leur vie spirituelle sur le Rocher sûr, ou qu'ils ont perdu l'esprit de la vérité et oublié que c'est le sang inestimable du Fils de Dieu qui les a purifiés du vieux levain. Ils sont tellement dépourvus de discernement spirituel qu'ils placent le sacré et le profane au même niveau. Le Seigneur n'est pas honoré dans leur coeur et les principes de la religion du Christ ne sont pas tissés dans leur caractère. Ils prêtent un service froid et formel qu'ils appellent religion. Mais le Seigneur n'est pas en eux, « l'espérance de la gloire » (Colossiens 1.27). MI1 196 2 L'homme dont le coeur est touché par le grand amour pour les âmes pour qui Jésus est mort ne se mettra pas au centre. Il ne cherchera pas à tout absorber sans rien donner, mais son travail sera inspiré par l'amour et la foi. Il prendra conscience qu'il s'occupe des âmes rachetées par le sang du Christ et ne permettra à rien de lui faire perdre de vue les réalités étemelles. Il gardera à l'esprit le fait que tout ce qui est en rapport avec sa vie et son caractère est chargé de responsabilités sacrées et, grâce à une communion vivante avec Dieu, son influence aura une puissance édifiante pour ceux qu'ils fréquentent. Nous ne pouvons pas connaître la beauté et les richesses de la grâce du Christ, tant que nous ne mettons pas la vérité en pratique dans notre propre coeur. Messieurs les médecins, en plus de votre éducation et formation médicale, vous avez besoin de Pesprit qui était en Jésus-Christ. Ceci sera justice et sanctification. Aucune fibre de racines de l'égoïsme ne peut exister dans le coeur du médecin qui reçoit le Christ comme un invité d'honneur. Quand vous vous viderez du moi, Jésus remplira cet espace et vous serez habités du même esprit, animés par le même intérêt altruiste qui se manifestait dans le ministère du Christ pour Pâme des hommes en péril. MI1 197 1 Vous ne penserez alors plus à facturer des prix exorbitants pour vos services, comme c'est la coutume des médecins du monde, mais refuserez de déshonorer et de trahir votre Seigneur. Votre âme sera absorbée par la puissance vivifiante du Soleil de justice et, inconsciemment, de vous émanera une influence qui bénira ceux qui vous entourent. Vous ne travaillerez non pas comme de simples hommes d'affaires, considérant votre travail d'un point de vue mondain mais, comme des médecins chrétiens, vous dispenserez vos services sans rien prendre de plus que ce que vous pouvez honnêtement demander. Vous n'aurez en vue que la gloire de Dieu et, peu importe quelles pourraient être les conséquences pour vous, votre première considération sera de savoir comment manifester la puissance et la majesté de la vérité. MI1 197 2 Ceux qui pratiquent ainsi la vérité sauront qu'il y a un amour plus fort, plus profond, plus contraignant que l'amour naturel d'une mère pour son enfant : c'est l'amour du Seigneur pour sauver les perdus et leur amour pour lui en retour. La vérité occupe la citadelle de Pâme et, si le Seigneur cherchait dans le temple, il ne trouverait aucun acheteur ou vendeur à condamner car Dieu trône dans le coeur. Le Seigneur a promis : « Je vous donnerai un coeur nouveau et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j'ôterai de votre chair le coeur de pierre et je vous donnerai un coeur de chair. [...] Je ferai que vous suiviez mes prescriptions, que vous observiez et pratiquiez mes ordonnances. [...] Vous serez mon peuple, et je serai votre Dieu » (Ézéchiel 36. 26-28). MI1 197 3 Beaucoup de médecins affirmant aujourd'hui croire en la vérité me sont présentés dans une condition spirituelle pas meilleure que celle des prêtres et des chefs, à l'époque de Jésus. Leur religion est comme du caoutchouc, susceptible d'être étirée pour s'adapter à leurs circonstances, à différents moments et en différentes occasions. Dans le temple, on exigeait des prix exorbitants de ceux qui désiraient des animaux pour le sacrifice. Mais Jésus a dénoncé leur trafic profane. La divinité a brillé à travers l'humanité, alors qu'il entrait dans le temple de Dieu et « renversa les tables des changeurs et les sièges des vendeurs de pigeons. [...] Il les enseignait et disait : N'est-il pas écrit : Ma maison sera appelée une maison de prière [...]. Mais vous en avez fait une caverne de voleurs » (Marc 11.15-17). MI1 198 1 Les mêmes paroles sont applicables à beaucoup de médecins praticiens dits chrétiens. La profession médicale ne se trouve pas moins sous la juridiction du Seigneur, sous la norme de la justice que ne le sont celles de l'agriculteur, du marchand, ou du pasteur. Le médecin est aussi bien sous la même obligation de représenter la religion pure et sans tache dans ses transactions commerciales que tout autre homme de profession différente. On exige de lui qu'il aime Dieu et lui obéisse, qu'il soulage les malades et les malheureux, pour le Christ. L'amour et la compassion de Jésus doivent imprégner l'âme, et le médecin qui a devant ses yeux la crainte du Seigneur traitera avec tendresse les pauvres du Christ et avec justice tous les hommes car il se rendra compte qu'il devra se trouver devant les registres des oeuvres réalisées dans le corps, à la barre du tribunal de Dieu. Toute tâche réalisée au nom de Jésus, de manière altruiste, obtiendra une qualité et réussira, bien au-delà de toute compensation terrestre car la justice du Christ sera imputée à cet ouvrier. Tout médecin devrait être inspiré par l'amour du Seigneur, afin que son travail porte l'empreinte de la main du grand Médecin qui le façonne. En Christ, nous contemplons les caractéristiques du véritable médecin. MI1 198 2 Voilà un moment qu'on ignore la question de savoir si la profession médicale devrait être gouvernée par les principes chrétiens concernant la compensation, ou bien par la norme égoïste du monde. Mais on ne peut l'ignorer plus longtemps. Les nobles principes du christianisme seront-ils démontrés dans la vie du médecin ? La règle et la supervision de l'Église devraient-elle régir l'exercice de ses fonctions ? Devrait-il pratiquer l'abnégation pour l'amour du Christ, ou bien est-ce que marcher dans les traces de Jésus ne s'applique qu'à quelques hommes de profession plus commune, tandis que les commerçants, les avocats et les professionnels peuvent suivre librement les penchants de leur volonté égoïste ? Le monde doit-il ne pas voir de représentants du christianisme parmi la profession médicale, ni chez les hommes occupant des postes à responsabilités dans nos institutions ? MI1 198 3 Il m'a été montré que la vérité doit pénétrer le coeur de chaque médecin parmi nous afin qu'elle ait une influence sanctifiante sur sa vie. Mais nos médecins ne savent généralement pas ce que signifie la religion du coeur. Alors que la lumière de la rédemption brille tout autour, l'âme périt par manque de connaissance du sacré et du divin. Le coeur est désolé et triste, bien que l'Esprit de Dieu, à travers sa Parole, invite les hommes à se reposer dans l'espérance de la gloire de Dieu. MI1 199 1 Le travail de la profession médicale a besoin d'individus qui aiment et craignent l'Éternel. Le peuple souffre depuis longtemps à cause d'hommes non convertis, qui agissent indépendamment de l'Eglise, qui ont suivi leur propre jugement non sanctifié et mis en danger nos institutions de par leur indépendance non sanctifiée. Mais il n'est pas nécessaire que nos institutions acceptent des hommes et des femmes non consacrés parce qu'elles n'ont pas de meilleure solution. On trouvera des médecins convertis qui occuperont leur place dans l'oeuvre. A moins que les principes de la vérité divine ne régissent les médecins, ce qui n'est pas arrivé jusqu'à présent, Dieu sera déshonoré, des âmes seront perdues et l'institution établie pour le bienfait des malades et de ceux qui souffrent ne tiendra pas compte de la volonté de l'Esprit de Dieu. MI1 199 2 Dieu a été grandement déshonoré par le comportement de nombreux professionnels de santé qui disent croire en la vérité, mais qui n'ont pas représenté Jésus dans leur caractère. Une vie incohérente, dépourvue de principes chez un médecin doit être considérée comme grave et il faudrait le traiter comme le Christ a commandé à son Eglise de traiter ses transgresseurs. Si un transgresseur refuse d'écouter la réprimande et ne veut pas changer sa conduite, il doit être séparé de la congrégation de l'Église. Ceux qui prennent position du côté du transgresseur et sympathisent avec lui en lui accordant leur parrainage deviennent euxmêmes une offense à Dieu. MI1 199 3 Certaines occupations ne sont pas ouvertes aux chrétiens pour ne pas être des vocations légitimes pour les serviteurs de Dieu qui ne s'y engageraient qu'au péril de leur âme puisqu'au travers de ces professions, ils seront exposés à l'influence polluante du monde. Dieu désire que son peuple ne fréquente pas la compagnie d'extorqueurs et de voleurs, même s'ils sont revêtus d'une apparence de sainteté. Il est des occupations dans lesquelles il est impossible d'effectuer un travail de réforme car elles sont foncièrement mauvaises et que la seule chose qu'on puisse dire à ceux qui persistent à y rester est la suivante : « Partez, voleurs ! » Mais la profession médicale est une vocation légitime et il y a un remède pour tous ses maux. Le Christ peut être représenté dans le caractère et les actions de tout médecin, et tous ceux qui affirment être chrétiens devraient s'attendre à travailler comme il a travaillé : en recevant un juste salaire pour leurs services, sans exiger rien de plus, même s'ils pensent pouvoir en obtenir davantage en suivant les coutumes égoïstes du monde. Si le médecin surfacture ses visites professionnelles, c'est comme si le ministre de l'Évangile exigeait un salaire excessif pour visiter les malades, consoler les découragés, offrir la paix et la joie aux opprimés. MI1 200 1 L'oeuvre du médecin chrétien doit porter la signature de l'abnégation et n'avoir ne serait-ce l'apparence de la fraude ou de l'extorsion. L'habitude s'est généralisée parmi les médecins qui ne craignent pas PEtemel de cacher ce qui est clair et simple sous un déguisement mystérieux afin de gagner plus d'influence sur les gens. Mais ceci n'est pas en accord avec le plan du Christ. Seul Dieu est voilé dans un mystère inaccessible. En se mêlant à l'humanité, Jésus a fait que toute chose cachée devienne bien claire à l'entendement des hommes et a promis, après son ascension, d'envoyer le Consolateur dont la mission serait de révéler la vérité. Dans les parvis célestes, on connaît la fraude et l'extorsion du médecin, tout comme le vol et la malhonnêteté du commerçant ou du mécanicien. Les factures excessives que le médecin exige d'un pauvre frère pour un simple service sont tout aussi étouffantes pour les pauvres que quand un avocat exige un honoraire exorbitant pour ses services, ou qu'un commerçant demande un prix déraisonné pour sa marchandise. MI1 200 2 Le caractère et la destinée de l'homme pendant le temps de probation sont déterminés par les principes qui gouvernent ses actes. L'égoïsme est un attribut de Satan et, s'il contrôle la vie, il apparaîtra dans n'importe quelle profession ou occupation, aussi noble ou philanthropique veuille-t-on qu'elle paraisse. Une multitude de péchés a été couverte sous la profession médicale, mais un témoin a pris note de chaque transaction, malhonnête et un verdict juste a été prononcé dans la décision de chaque cas. Beaucoup de choses considérées comme licites et justes dans cette profession sont en fait délictueuses et on besoin du fouet des cordes dans la main du Maître afin de les expulser. De nombreux gestes de bonté et de miséricorde ont été effectués par les médecins praticiens, mais il m'a été montré que, d'une manière générale, la profession médicale est devenue un repaire de voleurs. Dans la cause de Dieu, le travail du médecin chrétien doit être embelli par la présence du Christ car il coopérera avec le médecin qui professe son nom. Mais, quand les hommes deviennent des escrocs, tout ce qu'il peut faire est de les chasser de ses parvis. MI1 200 3 Ceux qui veulent entrer dans la profession médicale devraient être instruits d'un point de vue supérieur à celui qu'on trouve dans les écoles populaires du pays. Nous n'apprécions la valeur de la vérité sacrée en la-quelle nous professons croire qu'à partir du moment où nous lui donnons forme dans notre vie pratique. Ce n'est que quand l'intégrité spirituelle et morale devient une caractéristique permanente, en tout temps et partout, que nous sommes vraiment en mesure d'apprécier la valeur de la sainte foi qui a une fois été transmise aux saints. En plus de la science spéciale requise des hommes pour devenir des médecins intelligents, ceux-ci ont besoin d'une formation quotidienne à l'école du Christ afin d'apprendre à travailler comme Jésus l'a fait : dans la pureté, l'altruiste et la sainteté devant Dieu. De cette manière, ils seront qualifiés pour entrer à l'école supérieure des patriarches et des prophètes pour se joindre aux rachetés et aux saints de tous les temps. Un médecin doit être à la hauteur de la mesure divine pour réussir et représenter le grand Médecin. Il doit être un étudiant constant car aucun étudiant n'est jamais assez préparé pour cesser d'étudier, même s'il a reçu son diplôme des classes préparatoires les plus prestigieux. MI1 201 1 Il y a dans la profession médicale beaucoup de novices, des hommes au coeur méchant, qui profitent de leur position et corrompent non seulement l'âme, mais aussi le corps de ceux dont ils ont soins. Quand le jour de rendre des comptes arrivera, leur rétribution sera selon leurs oeuvres. Seule une foi quotidienne en Christ rendra et maintiendra le médecin pur devant Dieu car Satan se tiendra à ses côtés pour le tenter, pour ouvrir la voie à des pratiques malhonnêtes, pour commettre de graves péchés sous le couvert de sa profession. Dieu regarde au coeur et comprend l'esprit qui motive toute action. Bientôt, le Juge de toute la terre ouvrira un grand livre dans lequel chaque cas est répertorié et conservé. On apprendra alors qu'il y avait un témoin présent près du lit des patients qui a enregistré chaque cas, les circonstances qui l'entouraient, le traitement administré et la fidélité ou infidélité de chaque praticien. Que le médecin chrétien regarde dans la chambre du malade et dise : « Dieu est ici, son regard est sur moi. Il lit toutes mes pensées et remarque chacun de mes actes. Je serai un serviteur fidèle de Jésus-Christ. Je serai celui qui préservera l'honneur, l'honnêteté et la vérité. J'aurai la tendresse, la compassion, la miséricorde et la patience de Jésus. Je réconforterai et bénirai ce malade. Si Jésus travaille avec moi, je viendrai en aide aux nécessiteux ». MI1 201 2 Oh ! Quel médecin peut être celui qui est un serviteur de notre Seigneur Jésus-Christ ! La lumière de la gloire divine peut briller sur celui qui travaille ainsi avec Dieu. Le christianisme dans la vie, dans les transactions commerciales, dans les pratiques professionnelles seront une puissance sur la terre. « Vous êtes la lumière du monde » a dit Jésus (Matthieu 5.14, TOB). Le levain de la sanctification et de la sainteté doit être introduit dans la vie et le caractère. A notre maison d'édition, à notre sanatorium et à l'université, nous devrions veiller avec le plus grand soin de ne pas agir pour des motifs égoïstes. Dans le meilleur des cas, la vie est brève et cette courte période de temps de probation devrait être pure, vécue avec les yeux fixés sur la gloire de Dieu. Nous ne devons pas avoir un esprit indécis, servant maintenant le Seigneur puis, ensuite, servant des buts égoïstes dans tous nos plans et actions. L'égoïsme et la négligence de l'esprit qui se manifestent dans les mots prononcés, les habitudes entretenues, les idées exposées sèment tous la semence qui produira une moisson funeste. MI1 202 1 Du coeur de l'oeuvre, une influence est transmise, y compris de la part de certains qu'on appelle missionnaires à l'étranger, et cela déplaît à Dieu. Beaucoup, pour ne s'être dépouillés du moi, ne sont pas des vases d'honneur. S'ils n'avaient jamais été en rapport avec des hommes non sanctifiés, ils auraient réalisé un bien meilleur travail. Mais les principes qu'ils ont tissés dans leur caractère ne sont pas acceptables aux yeux de Dieu qui n'accordera pas sa grâce à l'esprit qu'ils chérissent. Alors, comment peuvent-ils être des lumières pour le monde ? Comment peuvent ils travailler en collaboration avec Dieu ? Comment peut-on les appeler porteurs de lumière ? Les idées du monde ont été cousues avec la précieuse vérité de Dieu. Dans chaque département et chaque branche de l'oeuvre, on trouve des hommes leurrés par leurs propres désirs égoïstes et leurs plans cupides parce que leur coeur n'est pas imprégné de l'esprit du Christ. On perd de vue l'exemple de Jésus. Beaucoup sont incapables de distinguer clairement les vérités de Dieu des impostures des hommes, et aucune parcelle de leur expérience religieuse ne se trouve vraiment débarrassée de l'ivraie nocive de l'égoïsme. Beaucoup professent chercher d'abord le royaume de Dieu et sa justice mais, en réalité, les objectifs et les projets égoïstes cachent la vision des réalités étemelles et le monde ne tarde pas à discerner en eux ses propres critères. Il m'a été montré que beaucoup font prétention de piété en méprisant les incohérences trop apparentes, mais s'entêtent en même temps à éloigner Dieu de leur connaissance. Les hommes troquent et marchandent pour un avantage grand ou petit, selon les circonstances. Mais, en agissant ainsi, ils échangent leur garanti du royaume de Dieu. Ils estiment ce royaume moins que Judas n'a estimé son Seigneur. MI1 202 2 Dieu appelle les hommes de la profession médicale à ne pas penser qu'ils peuvent se tenir à l'écart des disciples de l'Eglise pour mener leurs projets égoïstes. Notre foi est pervertie par des individus qui ne sont pas en Christ et beaucoup d'âmes s'égarent. Il faut retirer du chemin les pierres d'achoppement, ou bien que ceux qui ne se sont pas soumis à la discipline de l'Église changent leur conduite. S'ils décident de sortir de l'assemblée de l'Église, qu'une voix d'avertissement les suive afin que l'on sache qu'ils ne sont pas en harmonie avec les frères, que l'Église ne sera pas responsable de leurs agissements et qu'elle ne couvrira pas leurs transgressions. C'est ainsi qu'on peut éviter que beaucoup qui croient sincèrement en la vérité soient conduits à placer leur confiance en des hommes dont la conduite déplait à Dieu. MI1 203 1 Que personne ne dise qu'il est en communion avec le ciel, alors que le moi s'interpose entre lui et son Dieu car ses pensées et ses oeuvres rendent témoignage du fiait qu'il rampe dans la poussière. Il faut hisser la bannière. Nous ne demandons pas l'inactivité. Nous ne voudrions pas qu'une seule âme ne ralentisse ses activités, mais seulement qu'elle purifie ses démarches de tout égoïsme, de toute ambition, de tout orgueil et de toute exaltation du moi. Que la religion pure et sans tache soit la puissance contrôlant toutes nos institutions. Qu'elle soit pratiquée par tous ceux qui sont reliés à l'oeuvre. Ceux qui font profession de piété, mais qui ont un coeur corrompu et sensuel, se révèleront finalement et seront connus de ceux qui les entourent. Celui qui manigance pour lui-même agira de manière à retirer des profits, tout en s'assurant sur tous les fronts que les autres ne puissent en aucun cas tirer profit de sa place ou position pour récolter les bénéfices qu'il aura lui-même obtenus. En s'appliquant à exclure les autres d'un avantage malhonnête, il calme sa conscience puisqu'il croit protéger les intérêts de l'institution. MI1 203 2 Oh, homme ! Les livres du ciel contiennent le registre de vos actions car, à chaque transaction, il y a un Témoin qui ne ment pas et, par vos oeuvres, vous serez soit justifié, soit condamné, le jour où chaque cas sera examiné, et il sera trop tard pour réparer les torts. On verra alors que seuls seront sauvés ceux qui auront appliqué les paroles de Jésus dans leur vie. MI1 203 3 Beaucoup ont trompé le monde, trahi la cause du Christ et ont exposé le Seigneur de gloire à la honte en tordant son caractère. Toutes ces choses mentent contre la vérité. Elles affichent et pratiquent des principes qui ne correspondent d'aucune manière à la vérité de Dieu. Beaucoup sont disposés à bénéficier pour eux-mêmes au détriment des autres, et ceci prouve que la vérité n'a pas habité dans le temple de leur âme et que la loi divine est pour eux lettre morte. Le commandement est le suivant : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, [...] et [...] ton prochain comme toi-même » (Matthieu 22.37-39). Ils n'ont pas appris la leçon du saint Fils de Dieu. Le Témoin fidèle dit : « Mais j'ai contre toi que tu as abandonné ton premier amour. Souviens-toi donc d'où tu es tombé, repens-toi et pratique tes premières oeuvres, sinon je viendrai à toi et j'écarterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes. » (Apocalypse 2.4,5) MI1 204 1 Vous devez répéter : « Je suis chrétien et dois aimer mon prochain comme moi-même. Je dois agir envers les autres comme je voudrais qu'ils le fassent avec moi. Je ne dois ni m'exalter au niveau de quelqu'un de privilégié, ni regarder de haut les autres comme n'ayant pas de valeur. Je suis chrétien et dois estimer les autres plus que moi-même. Je suis chrétien et ne me joindrai à aucun clan ou groupe qui complote pour faire le mal, aussi anodine que puisse paraître cette transgression ». Une petite transgression a suffit a ouvrir à notre monde les écluses de l'affliction ! Si on considère le pécher comme quelque chose de courant, la ruine étemelle elle aussi sera alors commune. Inutile de chercher à nous excuser de ce que les hommes hautement estimés soient coupables de fautes étranges, ni de placer le péché sous une lumière erronée devant le monde. L'intégrité de tous ceux qui publient bien haut leur profession et qui pourtant pratiquent l'iniquité est connue comme un simulacre devant ce Dieu dont l'oeil lit le coeur des hommes. Si peu agissent selon les principes de la Bible qu'on peut en effet dire que beaucoup chercheront à entrer, mais ne pourront pas. Les disciples du Christ forment un petit troupeau. MI1 204 2 Ceux qui n'ont pas perdu leur premier amour se préoccuperont de l'âme de ceux qu'ils fréquentent. Mais, si on trouve chez quelqu'un qui occupe un poste à responsabilités une moralité entachée de malhonnêteté et d'impureté, soyez sur vos gardes afin que son esprit impie et son exemple ne contaminent pas votre âme, et que le mal ne puisse ainsi se propager La tonalité morale parmi nous doit être élevée et, pour qu'il en soit ainsi, nous devons prendre le temps de cultiver personnellement la religion du coeur. Que chacun prenne conscience qu'il doit être un exemple de patience, qu'il doit faire le bien, que les autres apprécient ou non ses motifs. Il ne doit pas s'allier avec le mal, ou le couvrir d'un manteau de fausse charité. La charité biblique ne fait pas de sentimentalisme. L'amour est un exercice actif. Guérir la blessure de la fille de son peuple, en disant doucement : « Paix ! Paix ! [...] Et il n'y a point de paix » (Jérémie 6.14 ; 8.11) est appelé charité. Appeler charité le fait de se rassembler, d'appeler le péché sainteté et vérité n'est qu'un article contrefait. Ce qui est faux et erroné se trouve dans le monde et nous devrions examiner de près notre coeur pour savoir si nous possédons ou non la véritable charité. La véritable charité ne génèrera ni méfiance, ni mauvaises actions. Ceux qui couvrent le mal sous une fausse charité disent au pécheur : « Tout ira bien pour toi ». Dieu merci, il existe une charité qui ne sera pas corrompue. Il existe une sagesse qui vient d'en haut, qui est (écoutez bien) d'abord pure, puis pacifique, sans hypocrisie, et les fruits de la justice sont semés sur les pacificateurs. Ceci est la description de la charité née et engendrée du ciel. La charité aime le pécheur, mais déteste le péché et l'avertit fidèlement du danger en lui montrant l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. Le péché ne doit pas être recouvert, mais éliminé. MI1 205 1 L'amour provenant du ciel est une puissance irrésistible et on l'obtient uniquement par une communion vivante avec le Seigneur. Si on veut toucher le coeur des hommes, alors il faut être en contact réel avec le Dieu d'amour. Dieu doit avant tout vous influencer si vous voulez influencer les autres. Mais, au lieu de désirer une position aussi élevée que celle de collaborateur de Dieu, pasteurs et médecins, des hommes avec des responsabilités, recherchent la prééminence parmi leurs frères et luttent pour obtenir les plus hauts salaires pour leurs services. Le péché accompagne toujours une telle ambition. Combien la ligne de démarcation entre l'Eglise et le monde est mince ! Mais pourquoi essayer de mélanger le service à Dieu et Mammon ? Le Rédempteur du monde a déclaré : « Nul ne peut servir deux maîtres » (Matthieu 6.24). MI1 205 2 Le peuple de Dieu ne peut être uni qu'à travers la puissance du SaintEsprit, et c'est là l'union qui supportera l'épreuve. Jésus a prié pour que son peuple soit un, comme lui et le Père étaient un. Mais cette union peut-elle exister ? Peut-on entretenir une vie spirituelle si on cesse de fréquenter ceux qui ont une foi riche et pieuse, et qui sont en communion chrétienne étroite ? Si vous pensez pouvoir vivre une vie chrétienne sans tirer profit des privilèges chrétiens, vous êtes trompé par l'ennemi des âmes. Je me sens fortement poussée à crier à plein gosier, à ne pas me retenir, à élever ma voix dans un cor et annoncer son crime à mon peuple, à la maison de Jacob ses péchés (voir Esaïe 58.1). MI1 205 3 Quelle que soit votre activité, médecin, commerçant, pasteur, ou autre, vous n'avez pas le droit de charger vos bras de fardeaux lourds et difficiles à porter, et vous retrouver écrasé sous des responsabilités nombreuses et variées, au point de penser ne pas avoir le temps de prier et de vous excuser, sous prétexte d'avoir trop à faire. Si vous avez beaucoup à faire, à combien plus forte raison il est essentiel de demander au Seigneur, le Dieu d'Israël, d'être à vos côtés pour porter le joug avec lui qui est doux et humble de coeur ! Jésus a dit : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15.5). Vous pouvez bien vous alarmer pour votre âme si vous permettez aux soucis de suppléer la vérité de Dieu dans votre coeur. Si vos collègues sont des gens mondains qui vous flattent, vous disant comme vous êtes malin et que vous pouvez accomplir de grandes choses et que, si ces non-sens profanes vous plaisent, vous pouvez alors sentir que vous êtes en danger puisque votre sens moral est perverti et vos perceptions émoussées. Vous avez quitté les fraîches eaux de la neige du Liban pour des eaux venant d'autres sources. Vous ne pouvez préserver votre spiritualité à moins de vous alimenter du Christ, en mangeant sa chair et en buvant son sang. Chaque instant est lourd de responsabilités étemelles. MI1 206 1 Dans ses relations avec ses semblables, il se peut que chaque transaction de l'homme soit marquée de la plus haute intégrité. Cependant, même si la justice et l'équité caractérisent vos affaires commerciales, vous ne devez pas vous permettre d'être absorbé par les choses temporelles au point d'en oublier les choses étemelles. L'esprit et le corps ne doivent pas être traités avec indiscrétion. N'agissez pas avec présomption car vous ne vous appartenez pas. Vous avez été acheté à grand prix et êtes sous l'obligation de conserver le bien de Dieu en bonne condition. On n'exige pas de vous de prolonger vos efforts au point d'être usé, épuisé et de ne pouvoir vous décider à effectuer des exercices religieux pour l'entretien de votre santé spirituelle. Quand vous faites de votre prospérité spirituelle une chose d'importance secondaire, vous faites mauvais usage de la propriété de Dieu. En vous dévouant indûment aux affaires, vous dérobez à l'âme l'occasion de déguster les paroles de la vie étemelle et ne recevez alors pas la subsistance et l'inspiration nécessaires pour le maintien de votre vie spirituelle. Vous ne pouvez donc devenir la lumière du monde et ne pouvez représenter le Seigneur que vous professez auprès des personnes que vous fréquentez. MI1 206 2 Il est vrai que chaque instant est précieux, et qu'il ne faut en perdre aucun. Mais c'est justement quand on obtient la grâce du Saint-Esprit, pai la foi en Dieu, qu'on est qualifié pour accomplir ses différentes devoirs et travailler uniquement pour la gloire du Seigneur. Considérez les jours, les semaines et les mois passés, et voyez si votre vie de service n'est pas devenue une mainmise longue et compliquée à Pencontre de Dieu pour ne pas vous être souvenu de lui et pour avoir écarté l'étemité de vos calculs. En négligeant les choses spirituelles, vous avez non seulement volé votre propre âme, mais aussi celle des membres de votre famille puisqu'en cherchant à vous enrichir temporellement, au détriment de l'illumination du ciel, vous n'avez pas été en condition physique ou mentale pour instruire et éduquer vos enfants à garder les voies du Seigneur. Combien de temps encore ce genre d'usurpation continuera-t-il de la part d'hommes qui estiment grandement leurs services et cependant excluent de leur travail le seul élément qui rende leurs efforts acceptables devant Dieu : la dévotion du coeur et la véritable piété ? Vous éloignez le Seigneur de vos pensées, priez à peine et rarement et, cependant, vous réclamez pour l'exercice de votre sagesse limitée une grande compensation monétaire. Et maintenant, le Christ déclare : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15.5). « Et que sert-il à un homme de gagner le monde entier, s'il perd son âme ? » (Marc 8.36). Echangeriez-vous votre espérance du ciel pour les gains du monde ? Beaucoup de gens le font car Satan offre ses pots-de-vin alléchants, et ils ac-ceptent ses termes. Si l'arbre était abattu, il resterait là, à terre, perdu, perdu, perdu pour l'éternité ! MI1 207 1 La réussite mondaine, même obtenue au prix de la vie spirituelle, est souvent perçue comme une bénédiction de la providence. Mais c'est un désastre, c'est la mort. Mieux vaut la pauvreté, la croix, l'abnégation, le sacrifice et l'anéantissement des ambitions mondaines. Mieux vaut de loin être « pauvre » aux yeux du monde que de voir la mention « pauvre ", écrite à côté de notre nom dans les livres du ciel. Qu'avoir son nom inscrit comme celui des hommes qui ont caché leur vie avec le Christ en Dieu soit l'ambition des hommes qui professent croire en la vérité présente, des hommes que l'or ne peut acheter et qui, même tentés comme l'a été Moïse, estiment comme lui que l'opprobre du Christ est une plus grande richesse que les trésors d'Egypte. MI1 207 2 Dieu permet que les hommes passent par le feu de la tentation pour qu'ils puissent voir si de l'alliage se trouve dans leur caractère car ils ne peuvent hériter de la couronne étemelle à moins d'être examinés et éprouvés par le Seigneur. Prenez le temps de veiller et de prier, pour vous assurer que vous avez la présence de Jésus pour pouvoir lui demander conseil sur l'oeuvre qu'il a placée entre vos mains, comme l'a fait Enoch dans les temps anciens. Vous qui occupez des postes importants à responsabilités, comme vous avez besoin de Jésus, combien il vous faut veiller et prier afin d'être fervents d'esprit en servant le Seigneur ! Allezvous accumuler des affaires sur le compte de votre âme et écarter le Seigneur, sous prétexte que vous n'avez pas le temps d'entrer en communion avec lui ? Pourquoi violer ainsi votre conscience ? Pourquoi placer tant de confiance en votre propre force limitée ? MI1 207 3 La tentation se présentera à chaque âme et, si vous cédez à ne serai-ce qu'une seule, d'autres plus fortes suivront et d'autres personnes seront influencées par votre exemple. L'or n'est pas seulement un étalon utilisé dans les marchés, mais également un étalon du caractère chez les hommes. Mais, même si le monde juge par ce critère, que le chrétien dise : « Je ne cherche pas à être riche, mais suis sous l'obligation d'être honnête et de représenter mon Rédempteur. Je ne mettrai pas mon âme en danger en déclarant que je dois recevoir un certain revenu. J'ai décidé en mon coeur de ne donner à Satan aucune raison de triompher de moi pour avoir mis ma vie spirituelle en péril et être devenu un esclave du péché. Je ne cultiverai, ni n'encouragerai l'égoïsme et la convoitise car ils sont la ruine du monde ». Satan a été vaincu quand il s'est présenté à Jésus avec ses tentations trompeuses, lui offrant une grande récompense en échange de l'intégrité ternie du Fils de Dieu. Maintenant, par l'entremise du monde, il cherche à corrompre l'intégrité de ceux qui pourraient vaincre par la grâce du Christ. Mais que chaque disciple déclaré de Jésus dise : « Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et à lui seul, tu rendras un culte » (Matthieu 4.10). -- Lettre 41, 1890, p. 1-22 (au Dr John Harvey Kellogg, 24 décembre 1890). Patrimoine White, Washington, D. C., 26 août 1953. ------------------------Manuscrit 55a--L'alliance et le baptême MI1 209 1 DURANT LES QUARANTE ANNEES de pèlerinage dans le désert, le Seigneur fut fidèle à l'alliance qu'il avait passée avec son peuple. Ceux qui lui obéirent reçurent les bénédictions promises. Et cette alliance est toujours en vigueur. C'est en lui obéissant que nous pouvons recevoir les plus riches bienfaits du ciel. Ceux qui déclarent être disciples du Christ s'engagent eux-mêmes à lui obéir au moment de leur baptême. En descendant dans l'eau, ils promettent en présence du Père, du Fils et du Saint-Esprit qu'ils seront désormais morts au monde et à ses tentations, et qu'ils sortiront du tombeau liquide pour marcher en nouveauté de vie, une vie d'obéissance aux impératifs divins. -- Manuscrit 80, 1903, p. 2 (" Whoso Offereth Praise Glorifieth God » [Celui qui offre des actions de grâce glorifie Dieu »], 1er août 1903). PATRIMOINE WHITE, Washington, D. C., 13 novembre 1953. ------------------------Manuscrit 56--Les objectifs de notre oeuvre médicale MI1 211 1 LA TACHE DE PRECONISER LES PRINCIPES de la réforme sanitaire ne doit pas être laissée au hasard car elle est profonde, large, haute. C'est un travail essentiel et dont les résultats concrets font la crédibilité. Ce n'est pas parce que nous sommes des réformateurs de la santé que nous devons attaquer les habitudes et coutumes des autres. Ceci serait un assaut trop direct aux dieux qu'ils adorent. Au lieu de cela, nous devons offrir quelque chose de meilleur. Pourquoi avons-nous établi des institutions de réforme sanitaire ? Pour offrir une démonstration des principes que nous préconisons. [...] MI1 211 2 Les anges du ciel sont très attentifs à ceux qui combattent « le bon combat de la foi » (1 Timothée 6.12). Notre Sauveur observe avec intérêt la lutte entre les MI1 212 0 Document sollicité pour une compilation des objectifs de notre oeuvre médicale et de l'École des médecins évangélistes. forces du bien et du mal. Satan agit constamment pour offrir des intérêts qui absorberont les pensées des hommes au point qu'ils éliminent l'étemité de leurs calculs. Ceux qui occupent des postes à responsabilités sont tellement absorbés par les affaires courantes et mondaines qu'ils n'ont pas le sentiment de leurs besoins spirituels. C'est pourquoi le Seigneur a dirigé l'établissement d'institutions selon un plan complètement différent des projets du monde. MI1 212 1 C'est la volonté de Dieu que des sanatoriums soient ouverts. Ces institutions doivent être administrées selon les principes de l'Evangile. L'Evangile doit donner son caractère à tout sanatorium établi par les adventistes du septième jour. [...] MI1 212 2 Chaque sanatorium établi parmi eux doit devenir un Bethel. Ceux qui sont engagés dans cette branche de l'oeuvre doivent être consacrés à Dieu. [...] MI1 212 3 La lumière qui brille sur la réforme sanitaire doit être donnée au monde. Eduquez, éduquez, éduquez au sanatorium et en dehors. Conduisez tous ceux avec qui vous entrez en contact à penser à Jésus, « le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14.6). -- Manuscrit 165, 1899, p. 10,11 (" Words of Counsel to Ministers and Physicians » [Paroles de conseil aux pasteurs et aux médecins], 26 décembre 1899). MI1 212 4 Les adventistes du septième jour ont une mission spéciale à accomplir en construisant des sanatorium dans notre monde, selon que les besoins se présentent. Ces bâtiments seront petits ou grands, selon ce qu'exigent la situation et les circonstances du milieu. Notre oeuvre doit être dynamique et entourer le monde. [...] MI1 212 5 La mission du peuple de Dieu est d'illuminer le monde, selon les instructions données dans le chapitre 58 d'Ésaïe. On nous présente ici le plan de travail qui doit être suivi, partout où la vérité prend possession des esprits et des coeurs. En même temps que la proclamation du message, il faut travailler à soulager et aider les familles en détresse. Ceux qui prennent position du côté du Seigneur doivent voir chez les adventistes un peuple chaleureux, altruiste, qui se sacrifie, qui s'occupe de bon coeur et avec joie des nécessiteux. Nous devons aider surtout ceux qui souffrent pour avoir eu la force morale d'accepter la vérité. Les personnes qui sont rejetées doivent recevoir notre attention. MI1 212 6 Cependant le Seigneur n'a jamais confié et ne confiera jamais aux adventistes du septième jour la tâche de s'occuper de tous les dépravés, des ivrognes, et des prostituées. [...] MI1 213 1 Dieu a donné des directives pour qu'on établisse des sanatoriums en différents endroits. Ces institutions doivent être ses instruments pour toucher un certain public qu'on ne pourrait atteindre autrement. La lumière de la vérité doit resplendir dans les sanatoriums. [...] MI1 213 2 Le sanatorium doit être un mémorial pour le Seigneur, un témoin de l'efficacité de la vérité. Ceux qui viennent à l'institution doivent y voir que « le début de la sagesse, c'est la crainte de PEtemel » (Pn> verbes 9.10). Si la bannière de la vérité n'est plus le drapeau honoré et respecté de l'institution, le Seigneur lui retirera sa force protectrice. -- Lettre 41, 1900, p. 3, 5, 7, 9 (au Dr John Harvey Kellogg et à son épouse, 10 mars 1900). MI1 213 3 Le travail que doivent accomplir nos sanatoriums est celui d'oeuvrer pour le salut des hommes et des femmes qui viennent y recevoir des traitements. [...] MI1 213 4 Les conduire à croire en la vérité est le travail que doivent accomplir toutes nos institutions. Si on ne pouvait faire cela dans nos sanatoriums, pourquoi investirions-nous dans leur construction ? -- Lettre 11,1900, p. 5,6 (à James Edson White et à son épouse Emma, 23 janvier 1900). MI1 213 5 En tant que messagère de Dieu, je dois dire à notre peuple que nous ne devons pas encourager nos jeunes à venir à Battle Creek pour recevoir une éducation. Pères et mères, Pâme de vos enfants est précieuse et les avertissements que Dieu a donnés de ne pas envoyer nos jeunes hommes et jeunes filles à Battle Creek ont maintenant deux fois plus de force que dans le passé. [...] MI1 213 6 Il y a des écoles en dehors et même loin de Battle Creek où le danger de perdre le respect pour les témoignages qui ont été donnés au peuple de Dieu durant les cinquante dernières années est bien moindre. [...] MI1 213 7 Parents, il vaudrait mieux que vos enfants restent à la maison plutôt que de se mêler à cette multitude de personnes qui ne croient pas en la vérité. L'éducation qu'ils recevraient en de tels endroits serait tellement entremêlée de sentiments représentés comme « du bois, du foin, du chaume » (1 Corinthiens 3.12) que la vérité perdrait de sa force sur leur esprit, au moment même où ils auront besoin que la vérité soir confirmée. [...] MI1 214 8 Le Seigneur ouvrira, oui, il ouvre déjà les portes des endroits où vos enfants pourront recevoir une instruction dans le champ missionnaire médical, sans mettre leur âme en danger. Si la formation dans ces instituts n'est pas aussi complète qu'à Battle Creek, elle peut faire autant que ce qui a été fait aux débuts de l'oeuvre à Battle Creek. Nous n'avions alors pas les conditions adéquates pour envoyer des médecins complètement qualifiés. Dans peu de temps, nous aurons les installations pour remplir les conditions nécessaires. MI1 214 1 À supposer que, pendant un temps, les étudiants ne puissent pas devenir des médecins totalement qualifiés. Ils peuvent travailler en coopération avec d'autres médecins et, s'ils suivent les directives du Seigneur, de bonnes opportunités se présenteront à eux afin d'obtenir une expérience peut-être même meilleure que celle acquise avec un diplôme. C'est la valeur réelle d'un homme qui lui procurera l'occasion de se distinguer et d'exercer son influence. L'infirmière ou le médecin qui travaille avec le Seigneur Jésus réussira. Lisez l'histoire des enfants d'Israël, telle que relatée dans le livre de l'Exode, et que chaque âme se place entièrement aux côtés du Seigneur. L'expérience des Israélites doit être étudiée par le peuple du Dieu vivant, en ces derniers jours. -- Manuscrit 151, 1905, p. 1-4 (" Should our Youth Go to Battle Creek ? » [Nos jeunes doivent-ils aller à Battle Creek ?], 30 décembre 1905). MI1 214 2 Beaucoup de gens en notre monde sont esclaves d'habitudes d'in-tempérance qui détruisent l'âme et le corps. Dieu désire que, dans nos sanatoriums, ces personnes apprennent une meilleure manière de vivre. Sous l'influence de la vérité de la Bible, beaucoup seront gagnés au Christ. MI1 214 3 Le message du troisième ange doit être proclamé dans tous les endroits du monde. Nos sanatoriums sont un des moyens par lesquels la vérité doit être présentée à ceux qui ne la connaissent pas. Il faut atteindre les gens, là où ils se trouvent. Sur les routes et les sentiers, l'invitation au grand banquet doit être lancée. Tous doivent entendre l'invitation au banquet préparé pour eux, à un coût infini. Alors que les incroyants seront amenés sous l'influence de la vérité, les anges de Dieu toucheront leurs coeurs. -- Carta 305, 1904, p. 3 (à Gilbert Collins, août 1904). MI1 214 4 La raison principale pour laquelle nous avons des sanatorium est pour que ces institutions puissent être des instruments qui conduiront les hommes et les femmes à un point où ils puissent être comptés parmi ceux qui, un jour, mangeront les feuilles de l'arbre de vie qui servent à la guérison des nations. MI1 214 5 « Il n'y aura plus d'anathème. Le trône de Dieu et de l'Agneau sera dans la ville. Ses serviteurs le serviront » (Apocalypse 22.3). MI1 215 1 Nos sanatoriums sont établis comme des institutions où les patients et les employés peuvent servir le Seigneur. Nous désirons encourager le plus grand nombre possible à faire individuellement leur part pour vivre sainement. Nous voulons encourager les patients à éviter l'usage de médicaments toxiques et à les remplacer par des remèdes simples fournis par Dieu, comme l'eau, l'air pur, l'exercice et l'hygiène générale. -- Manuscrit 115, 1907, p. 1 (" Why We Have Sanitariums » [Ce pourquoi nous avons des sanatoriums], 22 octobre 1907). MI1 215 2 Nos sanatoriums ont pour tâche d'atteindre les classes les plus élevées de la société. Ce travail doit se faire, non pas en nous unissant à elles, ni en leur offrant des divertissements, mais en révélant la puissance de la vérité pour transformer le caractère. Chaque être humain sanctifié par sa foi en la vérité devient porteur de la lumière de Dieu devant le monde, sa main secourable pour rétablir les âmes arrachées de la transgression. Il est un missionnaire médical de Dieu. -- Manuscrit 83, 1901, p. 1 (" God's Purpose for His Sanitariums » [L'objectif de Dieu pour ses sanatoriums], 26 août 1901). MI1 215 3 Nous devons apprendre du Christ la science du salut des âmes. Il est le Guérisseur suprême. Dans nos efforts pour prêcher l'Evangile, nous devons établir des petits sanatoriums en plusieurs endroits. Cette oeuvre est un des moyens les plus efficaces pour présenter le message du salut en Christ à l'attention d'une grande classe de personnes qu'on ne pourrait atteindre autrement. Les personnes de cette classe sociale viennent à nos sanatoriums pour recevoir des traitements et, après leur séjour, partagent avec d'autres les bénéfices qu'elles en ont reçus. C'est ainsi que d'autres personnes auront le désir de venir. Le plan de Dieu est que nos sanatoriums jouent un rôle important dans la diffusion du message du prochain retour de Jésus, sur les routes et les chemins. -- Manuscrit 30,1905, p. 3 (" A Visit to Redlands » [Une visite à Redlands], 6 mars 1905). MI1 215 4 Nous devons accomplir un travail missionnaire médical dans les nouveaux territoires où l'oeuvre de Dieu est encore à établir. Ce travail élimine les préjugés et prépare la voie à la proclamation du troisième ange. C'est le moyen par lequel les portes s'ouvrent à l'acceptation des vérités particulières pour notre époque. L'oeuvre missionnaire médicale et l'Evangile ne font qu'un. Unis, ils forment un tout complet. -- Lettre 92,1902, p. 2 (" To Brethren in Responsible Positions in the Médical Work » [Aux frères qui occupent des postes à responsabilités dans l'oeuvre médicale], 8 avril 1902). MI1 216 1 En donnant au monde le message du troisième ange, l'objectif de Dieu est de préparer un peuple qui lui demeurera fidèle durant le jugement investigateur. Tel est le but pour lequel nous établissons et maintenons nos maisons d'édition, nos écoles, nos sanatoriums, nos restaurants d'aliments sains, nos salles de traitements et nos fabriques d'aliments. Tel est notre but en menant notre tâche dans chaque branche de notre oeuvre. -- Manuscrit 154, 1902, p. 4 (" Instruction to Men in Positions of Responsibility » [Indications à ceux qui occupent des postes à responsabilités], 24 octobre 1902). MI1 216 2 Les sanatoriums qui seront établis doivent être des monuments de Dieu, des instruments dans la conversion de nombreuses âmes. -- Manuscrit 33, 1901, p. 2 (" Diary » [Journal], 19 avril 1901). MI1 216 3 Nos sanatoriums ont été établis dans le but de préparer un peuple pour le retour de notre Seigneur et Sauveur. -- Lettre 284,1906, p. 2, 3 (au Dr Olney Galen Place, 29 août 1906). MI1 216 4 Le monde entier est la vigne du Seigneur, et il désire qu'on y travaille dans chaque parcelle. Ceux qui ont été choisis pour être intendants des biens du Seigneur doivent s'assurer que tout est bien administré afin d'assurer à Dieu une rentabilité maximale. Un gérant prudent ne choisira pas quelques parcelles de la vigne pour y investir tous les moyens que le Seigneur a fournis pour tout le champ. Il ouvrira les yeux de son entendement pour voir le besoin d'égaliser les efforts et que l'on puisse constater partout la beauté, l'harmonie et la solidité. MI1 216 5 « C'est l'esprit égoïste qui en conduit beaucoup, a dit le Maître qui nous instruisait, à tout faire pour une tâche qui se trouve sous leur propre supervision afin qu'ils puissent enrichir leur partie de l'oeuvre, au détriment des autres parties. C'est un aspect de l'égoïsme que beaucoup ne discernent pas. On investit trop à un endroit du monde, comme s'il s'agissait de la seule partie où le Seigneur [de la vigne] désirait que l'on travaille ». MI1 216 6 Le Seigneur veut qu'il ne se trouve dans cette oeuvre pas un seul brin d'égoïsme. Le travail de chacun doit être fait en tenant compte de ses collaborateurs car tous ont une tâche assignée dans cette oeuvre. Le vignoble doit être cultivé, les vignes doivent être plantées afin que la récolte puisse être rassemblée. Chaque homme n'a pas reçu la même tâche, et le travail doit être accomplie avec abnégation dans les différentes branches. L'esprit des ouvriers doit être d'abord modelé par Dieu au moyen de ses instruments choisis. La Parole de Dieu doit être communiquée aux hommes afin qu'ils reçoivent des suggestions et des mé-thodes pour travailler dans le champ de manière à offrir au Seigneur le meilleur rendement de toutes les parcelles de sa vigne. [...] MI1 217 1 Le Seigneur voit que tout penche trop en faveur de l'oeuvre médicale, alors que le travail dans les autres branches est géré de manière à transmettre une mauvaise impression qu'il sera difficile d'effacer de l'esprit. [...] MI1 217 2 Ce que nous appelons l'oeuvre missionnaire médicale amasse dans ses filets de bons et de mauvais éléments et, dans une proportion plus importante, ces derniers ne pourront être vainqueurs par le sang de l'Agneau et la parole de leur témoignage. Il est donc vraiment nécessaire que, devant ceux qui sont avilis, nous maintenions la loi de Dieu en tant que norme de justice. Notre bannière doit être « Sainteté à l'Éternel ! » Autrement, le travail pour secourir ces personnes diminuera leur conception des impératifs divins concernant l'édification pratique du caractère. On ne doit pas trouver une classe de chrétiens bon marché qui, comme Moab, gardent leur arôme pour eux, du fait qu'ils n'aient changé ni de récipient, ni de caractère. MI1 217 3 Le moment est venu pour nous d'avoir une compréhension claire de ce que comporte le travail missionnaire médical : de ce qui sera présenté par écrit ou de vive voix, et de ce qui sera discrédité ou exalté. Alors que nous écoutons le flot du raisonnement humain, il sera évident que le caractère soit déterminé par l'oeuvre interne de la grâce sur le coeur. Si la loi de Dieu est écrite dans le coeur, les hommes prouveront l'excellence de leurs résolutions. Leur conduite sera à la ressemblance divine. [...] MI1 217 4 La Parole de Dieu ne donne aucune approbation à ceux qui croient que le message du troisième ange les autorise à penser qu'ils peuvent se séparer. Vous pouvez en être sûrs pour toujours. Ce sont les inventions d'esprits non sanctifiés qui encourageraient la désunion. Les sophismes des hommes peuvent paraître justes à leurs propres yeux, mais ils ne sont ni vrais, ni justes. [...) Les enfants de Dieu constituent un tout uni en Christ, qui nous présente sa croix comme le pôle d'attraction. Tous ceux qui croient sont un en lui. Les sentiments humains pousseront certains à vouloir faire les choses par eux-mêmes, et l'édifice en sera alors déséquilibré. Par conséquent, le Seigneur emploie différents dons pour que le bâtiment soit symétrique. Pas un seul trait de la vérité ne doit être caché ou peu considéré. Dieu ne peut être glorifié, à moins que l'édifice ne soit « bien coordonné » et ne devienne « un temple saint dans le Seigneur » (Ephésiens 2.21). Il s'agit ici d'un sujet important, et ceux qui comprennent la vérité pour notre temps doivent prêter attention à la manière dont ils écoutent, et à la manière dont ils édifient et apprennent la mise en pratique. -- Manuscrit 109,1899, p. 1,2,5,6,9,10 (" The Need of Equalizing the Work » [Le besoin d'équilibrer le travail], 3 août 1899). MI1 218 1 Il m'a été montré que trop de temps est accordé à la mission médicale, que ce travail est trop absorbant, ce qui pourrait provoquer la faillite de là Conférence générale, comme c'est presque le cas maintenant. [...] MI1 218 2 Ceux qui ont construit les établissements scolaires et les sanatoriums ont fait preuve d'une mauvaise gestion, alors que la Conférence générale avait déjà des milliers de dollars de dettes. Si ces hommes avaient eu une vision sanctifiée, ils se seraient rendus compte que l'argent utilisé pour ces projets était nécessaire dans les champs étrangers. Ces questions exigent une considération minutieuse. Il est des champs blancs et mûrs pour la moisson et, cependant, la bannière de la vérité n'y a jamais été hissée, bien que le besoin ait été présenté au peuple. La vigne englobe le monde entier et il faut travailler dans chacun de ses recoins. Les ouvriers de Dieu doivent considérer les choses avec prudence et, les yeux oints du collyre divin, ils doivent voir les champs dépourvus aux Etats-Unis, comme au loin. En faisant cela, ils seront frappés de constater tout ce qui reste à faire. [...] MI1 218 3 L'oeuvre missionnaire médicale est aussi nécessaire dans cette partie du monde qu'aux Etats-Unis. Si nous avions ici [en Australie] un quart de l'argent que vous avez eu à votre disposition à Battle Creek, nous aurions pu placer ceux qui ont reçu une formation médicale là où ils auraient travaillé avec profit. A la demande du Dr Kellogg et de Archibald R. Henry, la Conférence générale a établi une institution à qui a coûté quatre-vingt mille dollars. Vingt mille dollars auraient permis d'établir un sanatorium ici, et les frères d'ici auraient donné des fonds dans les limites de leurs possibilités pour meubler le bâtiment. Ceci nous aurait fiait avancer de plusieurs années par rapport à où nous en sommes maintenant. Dieu voit tout cela. MI1 218 4 Le Seigneur n'agit pas avec partialité. Il y a à faire en Australie un travail que vous avez négligé afin de multiplier vos avantages aux Etats-Unis. Dieu vous dit, en Amérique : « Réduisez vos intérêts croissants. Partagez vos installations avec ceux qui ont besoin de votre aide afin d'établir l'oeuvre dans les parcelles démunies de la vigne ». C'est le message que Dieu me donne pour vous qui travaillez si dur dans une branche, au détriment d'autres champs qui sont prêts pour le travail. Les adventistes du septième jour n'ont pas assez de ressources pour soutenir une oeuvre aussi étendue. Les ouvriers d'autres régions du monde ont besoin de moyens pour se préparer à travailler en d'autres endroits. MI1 219 1 L'intention de Dieu est que les régions qui disposent de bonnes installations partagent leurs avantages avec les champs plus démunis. Tel est le principe à toujours observer dans toutes nos instititions. Dieu demande qu'il y ait moins de planification et de projets de constructions aux Etats-Unis et à Battle Creek et que des moyens soient envoyés dans les champs où il n'y a rien sur quoi compter et où le travaille est mené dans la précarité, faute de ressources. Mais l'esprit de l'égoïsme s'est manifesté dans le fait d'avoir autant centralisé. Dans les champs où il y a déjà des installations en abondance, les ouvriers ont mobilisé toutes les ressources possibles. A nouveau, je dis à ceux qui ont de l'influence : « Accomplissez le travail qui a été négligé ». -- Lettre 149, 1899, p. 1-4 (au Dr John Harvey Kellogg, 25 septembre 1899). MI1 219 2 Si le sanatorium colossal de Battle Creek avait été divisé et subdivisé, et si sa force avaient été distribuées en différentes parties de la vigne, où la vérité n'est pas encore représentée, cela aurait plus beaucoup plus au Seigneur. Il n'approve pas l'esprit et les méthodes qui ont retenu les ressources nécessaires à un pays dans un si grand besoin comme l'Australie. Il y a sur le terrain des hommes capables, des hommes d'expérience, mais ils ne peuvent accomplir la moitié de ce qu'ils pourraient faire si le sanatorium avait été construit et prêt à recevoir des patients. MI1 219 3 On a permis à cette oeuvre, qui exige beaucoup d'argent pour maintenir ses opérations, de consumer les moyens que Dieu désirait voir employés pour ouvrir de nouveaux champs et pour planter la bannière en de nouveaux territoires, dans des parcelles en friche de la vigne. Dr Kellogg, vous avez investi tellement d'argent en un seul endroit que ceci a entravé le travail en d'autres régions. Le Seigneur ne vous a pas dit de porter seul ce fardeau dont vous vous êtes chargé. Fardeau qui vous a empêché de réaliser l'oeuvre qui exigeait vôtre attention. La décision d'accomplir un travail qui avait été négligé - un travail que toute l'Eglise unie aurait pu faire - vous a conduit au départ à porter ce fardeau. Mais vous êtes allé trop loin. Vous avez fait en sorte que cette tâche constitue tout le corps, au lieu d'être seulement le bras et la main du corps, et y avez consacré indûment toutes vos énergies. MI1 220 1 Durant les cinquante dernières années, le Seigneur m'a donné des instructions sur la manière de faire avancer son oeuvre. Il faut organiser des camps meetings, des conférences sous tente et construire des lieux de culte. Nous devons fournir des efforts particuliers pour atteindre les classes les plus nanties. Ne dépensons pas toutes nos ressources et nos talents à nous occuper de ceux qui se trouvent au plus bas niveau de dégradation. L'ennemi serait satisfait d'un tel travail puisqu'il ne serait dans ce cas pas du tout favorable à la vérité. Dieu ne désire pas que son oeuvre soit réalisée de cette manière. Beaucoup d'argent et de talents sont sollicités pour peu de résultats. Un vingtième des moyens ainsi dépensés et employés là où il avait fallu aurait fait travailler des hommes et des femmes à la manière signalée par Dieu, et la vérité aurait atteint des personnes dans les ténèbres de l'erreur qui appellent et prient pour recevoir la lumière, des gens qui ont faim et soif du pain de la vie et de l'eau du salut. . MI1 220 2 Ces gens seront-ils ignorés de nos plans ? Allons-nous déployer tous nos moyens et tous nos efforts pour une classe où bien peu seront conduits à la vérité ? Nous ne pouvons dépendre des convertis de ce milieu pour représenter le peuple de Dieu comme étant sage et noble. Peu parmi eux deviendront des porteurs de lumière dans le monde. Dieu ne les choisit pas comme des personnes fiables. Certains deviendront ses fils et des filles, mais le nombre sera petit comparé aux efforts mobilisés. MI1 220 3 A moins qu'on fasse attention, l'oeuvre de Dieu sera enchaînée, tout comme le diable le voudrait. Si tous nos moyens étaient dépensés dans le travail en faveur des gens sans foi ni loi, dépravés et corrompus, où en serait l'oeuvre à accomplir pour présenter la vérité à d'autres personnes qui représenteront correctement la vérité présente ? Comment pourrions-nous montrer que nous sommes un peuple élu, un peuple qui craigne l'Etemel et qui soit fidèle aux commandements de Dieu ? MI1 220 4 Le Seigneur a un travail auprès des riches et auprès des pauvres. Il est des âmes sincères qu'il faut atteindre et qui n'ont pas encore trop dégradé leur corps, leur âme et leur esprit au point de manquer de fermeté. MI1 220 5 Dans l'Apocalypse, les messages à délivrer au monde sont clairement déclarés. Quand les serviteurs du Seigneur failliront, comme cela arrivera, pour gagner de nouveaux membres d'église, ils devront atteindre les personnes en tenant des camps meetings et en distribuant nos publications. La vérité présente doit resplendir de ses rayons clairs et lumineux. MI1 221 1 Allez d'abord vers ceux qui font partie de la famille de la foi, et non les dépravés, les pervertis, ceux qui se sont détruits eux-mêmes, remplissant leur âme et leur corps d'iniquité, comme le firent les antédiluviens et les habitants de Sodome. Et pourtant, c'est pour eux que le Dr Kellogg a travaillé, tandis qu'il méprisait ceux avec qui il aurait pu être en parfaite harmonie. MI1 221 2 Mon frère, je vous ai écrit plusieurs fois à ce sujet. Pourquoi, mon cher frère, avez-vous refusé d'accepter ou d'écouter la parole du Seigneur ? Pourquoi avez-vous persisté devant les avertissements qu'il vous a donnés ? Vous avez voilé le message du troisième ange au point qu'il ait pour beaucoup perdu sa plausibilité. -- Lettre 177, 1900, p. 3-6 (au Dr John Harvey Kellogg, 21 janvier 1900). " MI1 221 3 Je dois vous avertir de réfréner l'influence que vous pouvez exercer dans une mauvaise direction, au nom du travail missionnaire médical. Faites attention, autrement ce travail sera le corps, au lieu du bras du corps. Vos conclusions doivent être prudentes. Vos plans pour toute branche de l'oeuvre ne doivent pas tout absorber. Vos grands projets de secourir les malheureux constitueront pour vous des responsabilités que vous serez incapable de porter. Vous déployez des efforts désespérés pour faire avancer un secteur du travail qui fera - je devrais dire qui fait déjà -de l'oeuvre missionnaire médicale tout l'Evangile. On enlève de la valeur aux hommes du corps pastoral, tandis qu'on vante les initiatives missionnaires médicales. Le Seigneur m'a indiqué de vous dire qu'il faut considérer l'oeuvre sous tous ses aspects pour qu'elle soit équilibrée, et pas unilatérale. On attire beaucoup d'hommes au travail missionnaire médical, alors qu'ils devraient se consacrer au ministère. [...] MI1 221 4 Mon frère, vous devez vous arrêter un instant. Dieu vous a donné une tâche à accomplir. Il vous a honoré en vous plaçant au poste que vous occupez maintenant et entouré d'hommes qui coopéreront avec vous pour les mêmes intérêts du domaine de travail pour lesquels le sanatorium a vu le jour. Cette institution a une mission à accomplir en tant qu'instrument désigné par le Seigneur, et i! agit en vous et par vous. Il désire que le travail de la réforme sanitaire soit une première étape pour préparer le chemin à la vérité rédemptrice de notre temps, la proclamation du message du troisième ange, mais il ne doit pas éclipser ce message, ni entraver son succès assuré car alors, vous agiriez à l'encontre de la vérité. Ce message est le dernier avertissement qui doit être proclamé au monde entier. L'oeuvre missionnaire médicale doit occuper sa place légitime, comme elle aurait toujours du le faire, dans toutes les églises de notre pays. [...] MI1 222 1 Le sanatorium a été établi pour appeler les personnes à une connaissance du seul vrai Dieu et de Jésus-Christ qu'il a envoyé pour les instruire comme Jésus Ta lui-même fait, en leur enseignant les lois du royaume de Dieu. Ceci est, et sera toujours, la seule véritable éducation supérieure. [...] MI1 222 2 La véritable oeuvre missionnaire médicale mettra en avant les agents que Dieu a mis en place dans l'église pour prêcher l'Evangile car c'était l'oeuvre de celui qui a créé l'homme et qui lui a donné : des talents à employer, une intelligence pour inventer, un coeur pour être le siège de son trône, des affections qui doivent s'écouler pour bénir tous ceux avec qui il entre en contact et une conscience pour convaincre du péché, de la justice et du jugement parce qu'il est mû par le Saint-Esprit. [...] MI1 222 3 Mon frère, je vous dis au nom du Seigneur que l'oeuvre missionnaire médicale doit être le bras, et non le corps. 11 faut que le monde idolâtre connaisse le message. Il m'a été montré que beaucoup de ceux qui suivent maintenant une formation médicale devraient proclamer le dernier avertissement au monde. Dieu sera l'instructeur de ses ouvriers. -- Lettre 86, 1899, p. 1-6 (au Dr John Harvey Kellogg, 5 juin 1899). MI1 222 4 L'Eglise du Christ est très précieuse à ses yeux. C'est l'écrin qui contient ses joyaux, le bercail de son troupeau. Il place son peuple en capacité d'Eglise et lui confie la responsabilité d'accomplir l'oeuvre missionnaire médicale qui doit être réalisée. Ils doivent servir les malades et des démunis. MI1 222 5 Beaucoup ont choisi la branche missionnaire médicale, au détriment d'autres branches. Des appels ont été lancés à des ouvriers missionnaires médicaux qui Pont considéré comme un appel provenant de Dieu et ont cru qu'il serait mauvais de refuser d'y aller. Mais Dieu ne prévoit pas que ce travail absorbe tout le reste. Il y a un grand travail à accomplir dans nos camps meetings, où tous, riches et pauvres, instruits et ignorants, doivent entendre le message d'avertissement*. Tout enfant de Dieu devrait posséder un jugement sanctifié pour considérer le travail dans son ensemble et la relation entre chacune des parties. [...] MI1 223 1 Nous ne devons pas construire la tour sans d'abord considérer combien cela coûtera et quel effet son expansion aura sur les autres parties du champ. Ce grand projet ferme la voie à la construction de bâtiments nécessaires à d'autres endroits. [...] Ce n'est pas comme si nous avions, en tant que peuple, amassé des richesses puisqu'on nous en a constamment puisé et nous devons continuer à en donner. Les énormes bâtiments que les gens de Battle Creek et d'autres endroits ont érigés rendent témoignage contre eux car, alors qu'ils ont toutes les facilités, d'autres parcelles de la vigne du Seigneur sont stériles et désolées. Certains lieux doivent être des centres où les ouvriers peuvent être formés pour les différents champs. Nous devons avoir des centres pour l'éducation des jeunes. Ceci exigera plus d'installations qu'il n'en faudrait en d'autres endroits. Mais, pour chaque projet, calculons d'abord le coût. MI1 223 2 J'ai été appelée à considérer les choses proches et lointaines et, en les regardant, j'ai senti ma tête tourner, et mon coeur nauséeux. Dieu n'avait pas demandé à ce que les choses soient telles qu'elles sont maintenant. Ne sommes-nous pas trop prompts à passer à l'action, quand Dieu voudrait que nous nous levions tels des Minutemen*, veillant et priant, prêts à faire ce qu'il a ordonné, au moyen d'instruments consacrés ? Ceux qui veulent faire quelque chose pour lui disent « Nous ferons ceci ou cela » et une ligne que tous doivent suivre est alors tracée. C'est ainsi que l'égoïsme augmente continuellement. L'homme se saisit de tous les avantages possibles, accumu-lant tous le matériel qu'il peut obtenir pour le travail qu'il désire, privant ses collègues de ce dont ils ont besoin. Ne permettons pas aux hommes occupant des postes importants de devenir égoïstes et ambitieux pour accumuler des bâtiments dans une seule localité. L'ordre suivant a été donné : « Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres » (Philippiens 2.4). Si les hommes veulent travailler en suivant les directives du Christ, ils doivent avec lui se placer se placer sous le joug, avec douceur et humilité de coeur, et en suppliant sincèrement « Seigneur, montre-moi ta voie. Quels sont ton but et ta volonté ? » et, à chaque pas, demander : « Suis-je en train d'essayer de vivre pour Dieu ou pour moi-même ? » MI1 224 1 Nous devons travailler, et le faire avec joie. Nous négligeons souvent de le faire au moment où on a le plus besoin de notre aide et quand accomplir promptement notre devoir donnerait gloire à Dieu. Les hommes s'interposent entre Dieu et le travail qu'il aurait pu réaliser. Mes frères, abandonnez vos plans remarquables pour tout autre chose, et donnez une partie dé vos ressources aux champs les plus démunis. Considérez que le Seigneur est impartial dans toute son oeuvre. Si vous permettez à Dieu d'intervenir dans vos pensées et les contrôler, si vous lui préparez la place et lui donnez l'occasion d'agir, des torrents de vie et de vérité s'écouleront à tous les endroits arides de la terre. MI1 224 2 Les hommes se chargent de responsabilités considérables et incessantes, ce qui surcharge l'esprit et le corps, dans leur volonté de mener des plans qu'ils ont élaborés. C'est un des plus grands inconvénients que nous devons affronter et résoudre, et cela épuisera les énergies humaines. L'activité est nécessaire dans la cause de Dieu, mais que ce talent ne soit pas utilisé à mauvais escient. Quand les hommes apprennent à être des serviteurs de Jésus-Christ, ils comprennent que, dans chaque église, il faut placer des ouvriers pour superviser le tout. Pasteurs et enseignants doivent travailler avec intelligence dans leur spécialité, en formant les membres d'église sur la manière de travailler dans la branche missionnaire médicale. Quand le Seigneur habite dans le coeur de ceux qui professent être disciples du Christ, ils agissent comme Jésus. L'inaction n'aura pas l'occasion de les engourdir car ils auront assez à faire. Et le travail qu'ils réaliseront sous les auspices de l'Église deviendra leur plus grand moyen de communiquer la lumière. Celui qui travaille selon le plan de Dieu priera : « Qu'en ce jour, par mes efforts, l'humanité souffrante sache qu'il y a un Dieu en Israël et que je suis ton serviteur. Qu'ils voient que je travaille non pas selon ma propre impulsion et ma propre sagesse, mais selon ta Parole ». Quand l'homme adopte cette attitude et réalise qu'il accomplit les plans de Dieu, il dispose alors de la puissance divine qui ne connaît pas la défaite. Toute la puissance des agents de l'opposition n'auront pas plus d'effet que la paille sur l'aire de battage. MI1 224 3 Nous devons reconnaître l'entière propriété de Dieu sur nous. Notre esprit, nos talents, nos facultés et notre argent doivent être employés de la meilleure façon pour l'avancement de son oeuvre, pour que son caractère soit révélé en traits clairs, dans chaque partie du monde. Dieu a donné à chacun une mission, et il n'excuse pas les responsables haut placés de ne pas remplir leurs fonctions et de, par leur négligence, semer la confusion dans leur travail. Que chacun occupe la place qui lui a été attribuée et qu'il entretienne sa relation avec Dieu. Un travail important doit être accompli, et personne ne doit négliger sa tâche pour s'approprier le travail d'un autre. Dieu n'est pas honoré en cela. Certains ouvriers se sentent supérieurs en sagesse. Ils ne pensent pas avoir besoin du conseil de Dieu et ne s'occupent pas non plus de savoir si leurs collègues ont tout ce qu'il leur faut pour travailler. Dieu a besoin d'hommes tenant compte de tous les aspects de l'oeuvre, d'hommes qui gardent les fenêtres de leur âme ouvertes au ciel, permettant à sa lumière de briller dans les recoins de l'esprit. Le Seigneur s'intéresse beaucoup à ses serviteurs, surtout à ceux qui sont humbles de coeur. (...) MI1 225 1 Dieu s'attend à ce que chacun soit fidèle dans sa gestion chrétienne de la vie. Le moi ne doit pas être glorifié. Celui qui est fidèle à sa mission ne s'arrêtera pas à considérer si on va le féliciter ou non pour ses efforts, mais il demandera : Est-ce que j'honore Dieu ? Son âme sera remplie d'un saint désir de voir le Seigneur magnifié. Quand sa patience sera éprouvée, il priera : « Mon âme, fais silence devant Dieu ! Car de lui vient mon espérance » (Psaume 62.6). MI1 225 2 Nous voulons vraiment voir que notre travail est efficace et, si nos plans et nos méthodes reçoivent l'approbation, nous sommes satisfaits. S'ils tardent, notre esprit gémit et nous ne voyons pas au-delà. L'eau doit courir librement dans nos citernes, si les autres citernes sont aussi sèches que les collines de Gilboa. Nous avons du mal à nous rappeler que la grande source provient de Dieu. [...] MI1 225 3 Le Seigneur nous montrera de nombreuses manières de travailler. Parfois, il sera évident que les choses qui se présenteront viendront de Dieu. À d'autres moments, elles seront contraires à nos idées et sentiments. Quelques fois, le Seigneur nous surprend en révélant notre devoir sous un jour complètement différent de ce que nous avons prévu, et nous disons : Ce n'est pas possible, ce n'est pas vrai. Néanmoins, c'est bien vrai, et le message ne leur sera pas répété jusqu'à ce qu'ils puissent discerner la main de Dieu. Quand ils seront prêts pour voir et comprendre, le Seigneur leur parlera de nouveau. Si nous voulons compter sur l'appui divin, si nous voulons suivre son plan, nous devons agir en nous soumettant à la direction divine. Le Seigneur désire que nous nous soumettions à son modelage, en nous dépouillant du moi et en nous abandonnant à Dieu pour que le Christ puisse mettre son empreinte sur notre âme. Le feu ne peut brûler que quand nous purifions l'autel selon la Parole de Dieu. -- Manuscrit 115, 1899, p. 1-8 (" Words of Exhortation » [Paroles d'exhortation], 1899). MI1 226 1 Il ne serait pas sensé, ni bien que toute la force du corps se dirige vers une main. Ainsi, il ne serait pas bon non plus que toute la force des agents travaillant pour la cause du Seigneur soit concentrée sur l'oeuvre missionnaire médicale. Il faut soutenir le ministère de la Parole et le corps entier doit se mouvoir avec harmonie, toutes les parties s'unissant pour accomplir la volonté de Dieu pour l'avancement de son oeuvre. Tous les membres du corps doivent être des instruments actifs du Seigneur, chaque partie unie et en harmonie avec les autres. -- Lettre 50,1908, p. 2,3 (à James Edson White, 5 février 1908). MI1 226 2 Voilà vingt-cinq ans que le Seigneur m'a révélé que nos sanatoriums étaient le meilleur moyen d'atteindre les classes plus élevées. Ces institutions doivent être situées loin des villes et être entourées d'un terrain suffisamment grand pour cultiver des fruits et des légumes. MI1 226 3 Au sanatorium que nous sommes sur le point de construire à New South Wales, il faudra des provisions pour toutes les classes sociales. Le logement et les traitements devront être tels que les patients des classes plus aisées soient attirés pour y séjourner. Les chambres devront être aménagées pour ceux qui seront disposés à payer un prix généreux. Nos méthodes de traitement devront être rationnelles. Il ne faudra donner aux patients ni boissons alcoolisées, ni thé, ni café, ni médicaments toxiques car ils laissent toujours des effets nuisibles. MI1 226 4 Durant leur séjour au sanatorium, les patients se familiariseront avec les adventistes du septième jour et les raisons de leur foi. Médecins et infirmières feront preuve d'un intérêt profond pour les souffrances physiques de ceux qui seront sous leurs soins. Alors qu'on s'efforcera d'éradiquer la souffrance et la maladie, le coeur des patients s'attendrira. Tout médecin devrait être chrétien. Occupant la place du Christ, il doit se tenir près du patient, prenant soin des besoins tant de son âme souffrant du péché que de son corps malade. MI1 226 5 A nous, son peuple, Dieu a donné beaucoup de lumière, et nous devons chercher à accéder aux âmes pour leur communiquer cette vérité. Tout en offrant aux patients l'espoir de recouvrer leur santé physique, les médecins et les infirmières de nos sanatoriums peuvent aussi présenter la bienheureuse espérance de l'Evangile, le merveilleux réconfort qu'on trouve en ce Guérisseur puissant qui peut guérir la lèpre de l'âme. Ainsi, des âmes seront touchées et celui qui donne au corps la santé offrira à l'âme la paix. Celui qui donne la vie remplira le coeur d'une joie qui agira miraculeusement. -- Lettre 50, 1900, p. 1, 2 (au frère Murphet, 29 mars 1900). MI1 227 1 Le sanatorium sera un monument pour Dieu si on l'administre comme il se doit, sous ses aspects. Beaucoup de ceux qui viennent au sanatorium recevront l'empreinte de la vérité, comme ça a été le cas pour la soeur Henry. Elle était une des précieuses servantes de Dieu et, grâce à la compétence qu'il vous a accordée, sa vérité a été magnifiée. C'est ainsi qu'il doit en être. Toute l'influence que vous pouvez offrir au sanatorium ne sera pas de trop. MI1 227 2 On pourrait mieux dénommer l'oeuvre missionnaire médicale comme l'oeuvre pour rétablir la santé. -- Lettre 77, 1900, p. 5 (au Dr John Harvey Kellogg, décembre 1899). Attention à ne pas perdre le cap MI1 227 3 La conformité au monde fait perdre le cap à beaucoup parmi notre peuple. Cette question m'afflige profondément dans la mesure où le Seigneur continue à me la soumettre. Depuis de nombreuses années, il m'a été présenté, une fois après l'autre, que les méthodes mondaines se sont introduites dans la gestion de beaucoup de nos institutions. Quand je lis les Témoignages publiés au début des années 1870 et même avant, je suis surprise de voir la clarté avec laquelle ces dangers y ont été décrits, et avec quelle précision la bonne voie avait été tracée, dès le commencement. Mais le chemin, si clairement indiqué, n'a pas été suivi. Les hommes agissent comme si on ne leur avait jamais donnés de conseils. Pourtant, nous nous attendons à ce que le Seigneur nous élève et fasse de grandes choses pour nous ! Il est vrai qu'il nous aidera si nous avons confiance qu'il le peut. Mais il n'agira pas en notre faveur, tant que nous tissons des brins d'égoïsme dans notre filet. MI1 227 4 Il existe parmi notre peuple une opinion - à laquelle certains s'opposent, c'est vrai, mais que beaucoup soutiennent - selon laquelle toute personne au service de Dieu serait forte, vive et innovatrice pour faire le meilleur étalage possible, indiquant par là que sa ligne de travail a du succès. Ceux qui continuent à s'accrocher à cette idée seront amèrement déçus quand, lors du jugement, ils découvriront qu'il n'y a pas de place pour eux dans le royaume de Dieu. Les faux principes ne remporteront jamais au ciel. Aucun brin d'égoïsme ne doit être tissé dans aucune partie du service de Dieu, dans son oeuvre sur la terre. MI1 228 1 Des méthodes mondaines ont infiltré l'administration de nos institutions. Ceci a presque détruit notre maison d'édition à Battle Creek. Dieu n'avait pas la première, la dernière et la meilleure place en tout. Le jugement humain, les idées humaines prenaient le commandement et la direction de tout. MI1 228 2 Il déplaît à Dieu que les ambitieux soient considérés comme des hommes astucieux au regard du monde. Cependant, cette ambition est entretenue par beaucoup d'hommes à responsabilités, dans nos rangs. Nous devrions accorder une plus grande considération à l'oeuvre de Dieu que celle que nous lui accordons maintenant. Elle est plus importante que ce que nous croyions. MI1 228 3 Des hommes occupant des postes à responsabilités qui, d'une quelconque manière, se sont éloignés des principes de la Bible ont rompu leurs liens avec Dieu. Soyons déterminés à ne pas permettre que des méthodes mondaines soient introduites dans notre oeuvre. Les serviteurs du Dieu vivant et les serviteurs de Satan doivent se distinguer les uns des autres comme la lumière se distingue des ténèbres. La ligne de démarcation entre eux doit être immanquable. MI1 228 4 Si il y a un moment où ceux qui connaissent la vérité présente doivent trouver leur cap, c'est bien maintenant. Même si personne ne doit agir indépendamment de ses frères, chacun doit cependant connaître sa propre condition, ses repères exacts. La question que chacun doit se poser est : « Quelle est ma relation avec Dieu ? » MI1 228 5 C'est la conformité au monde qui pousse notre peuple à perdre son cap. La perversion des justes principes n'est pas arrivée soudainement. L'ange de Dieu m'a présenté cette question sous forme de symboles. C'est comme un voleur qui s'approche furtivement et qui, lentement mais sûrement, dérobe l'identité de l'oeuvre de Dieu en poussant nos frères à se conformer aux méthodes mondaines. MI1 228 6 Les idées humaines ont pris la place qui légitimement appartenait à Dieu. Quelle que soit la position qu'un homme puisse occuper, quelle que soit sa popularité, il doit agir comme si le Christ occupait sa place. Dans chaque détail des tâches qu'il réalise, dans ses paroles et son caractère, il doit ressembler au Christ. MI1 229 1 Le Seigneur appelle à une réforme. Partout où les croyants ont adopté des principes mondains, il désire qu'une voix d'avertissement s'élève : « Crie à plein gosier, ne te retiens pas, élève ta voix dans un cor et annonce son crime à ton peuple, à la maison de Jacob ses péchés ! » (Esaïe 58.1) En tant que peuple et individus, nous devons rejeter les principes erronés et les projets ambitieux qui nous poussent à trop embrasser dans un périmètre limité. Dieu désire que nous apprenions à marcher d'un pas assuré, en avançant toujours dans sa voie. Il veut que nous construisions chaque bâtiment en tenant compte des besoins d'autres endroits qui doivent un jour disposer des mêmes avantages. MI1 229 2 Dans aucun cas, l'oeuvre de Dieu ne doit être limitée par des restrictions érigées par les hommes. Beaucoup des méthodes et des plans ambitieux mis en place n'ont pas son approbation. Il n'admet pas l'accumulation de nombreux avantages en un seul endroit. Il désire que chaque institution établie soit prête à collaborer à l'établissement de l'institution demandée à venir. [...] MI1 229 3 Pour beaucoup, une réalisation des temps que nous vivons est aussi éloignée que le ciel l'est de la terre. Leur devoir de préparer à la rencontre du Sauveur qui vient bientôt semble être complètement oublié. Dieu veut que nous retrouvions le bon sens, que nous agissions comme des êtres rationnels qui vivent au seuil du monde étemel. MI1 229 4 Souvenez-vous qu'en vous préparant au royaume des deux, vous en préparez d'autres. Selon les Ecritures : « Que vos pieds suivent des pistes droites, afin que ce qui est boiteux ne dévie pas » (Hébreux 12.13). Le sens moral de beaucoup est affaibli. Beaucoup n'ont pas eu les privilèges et la formation que nous avons reçus, beaucoup n'ont pas eu l'occasion de recevoir une instruction « ordre sur ordre, règle sur règle, un peu ici, un peu là » (Ésaïe 28.10,13). Dieu place de lourdes responsabilités sur ceux qui ont reçu cette instruction. Ils doivent passer beaucoup de temps en prière. Au lieu de penser que leur jugement est supérieur, ils devraient plutôt ressentir beaucoup de crainte. Au lieu de prendre sur eux-mêmes tous les fardeaux qu'ils peuvent saisir, et qui ne leur laissent pas de temps pour prier et méditer sur leur propre condition spirituelle, ils devraient passer beaucoup de temps en communion avec leur Créateur. MI1 229 5 La cause de Dieu est si importance pour lui qu'il exige de chacun de nous qui déclare être son gérant de représenter convenablement son caractère. Personne, à part ceux qui marchent prudemment devant lui, n'est qualifié pour la gestion chrétienne de la vie. Le Seigneur travaille avec ceux qui représentent correctement son caractère et c'est à travers eux que sa volonté est faite sur la terre comme au ciel. MI1 230 1 Élevons chaque jour la prière que Jésus a enseignée à ses disciples, et vivons-la au quotidien. Mettre cette prière en pratique est tout le devoir de l'homme. Ses principes forment la base de toute bonne action. Ceux qui appliquent chaque aspect de ces principes deviendront des hommes sensés : des hommes permettant à Dieu de guider et contrôler leurs pensées. -- Manuscrit 96, 1902, p. 1-7 (Discussion du matin, Comité missionnaire médical de l'Union du Pacifique, St. Helena, Californie, 19 juin 1902). Les débuts de l'oeuvre médicale, en Californie du Sud MI1 230 2 Il m'est impossible de trouver le sommeil depuis onze heures et demie du soir. Beaucoup de choses, en figures et en symboles, défilent devant moi. Il y a des sanatoriums qui marchent bien, près de Los Angeles. A un endroit, il y a un bâtiment occupé et des arbres fruitiers sur la propriété. Dans cette institution, en dehors de la ville, il y a beaucoup d'activité. MI1 230 3 Dans une vision nocturne, j'ai vu les terres et ai dit : « Oh ! Hommes de peu de foi. Vous avez perdu du temps ». Il y avait des malades en fauteuils roulants. Il y avait quelques patients à qui les médecins avaient prescrit de passer la journée à Pair libre, quand il faisait beau, pour recouvrer la santé. [...] MI1 230 4 Alors que je parlais, j'ai dis : « Nous devons avoir des sanatorium en des endroits, privilégiés, en différentes localités. C'est le plan de Dieu. Il a décrété l'oeuvre missionnaire médicale comme un moyen de sauver les âmes, et ce que nous voyons autour de nous est un symbole de la tâche qui nous est présentée. Nous devons réveiller nos églises pour qu'elles s'engagent activement dans la mission divine et pour faire progresser cette branche : l'oeuvre missionnaire médicale ». MI1 230 5 Des médecins se sont intéressés à ces déclarations et l'un d'eux a dit, en étendant les bras et les bougeant d'avant en arrière : « N'est-ce pas meilleur que les médicaments ? Les maux et les douleurs s'en sont allés sans prendre de médicaments ! » MI1 230 6 Sur les terres que j'ai vues en vision nocturne, il y avait des arbres faisant de l'ombre, et leurs branchages descendaient de façon à former des auvents feuillus ressemblant à des tentes. Les malades étaient enchantés. Pendant que certains travaillaient pour se distraire, d'autres chantaient. Il n'y avait aucun mécontentement. -- Manuscrit 152, 1901, p. 1, 2 (" A Message to Our Brethren and Sisters in Southern California » [Messages à nos frères et soeurs de la Californie du Sud], 10 octobre 1901). MI1 231 1 Faisons maintenant en sorte que chaque dollar compte pour le choix d'un endroit pour notre sanatorium près de Los Angeles et pour commencer le projet. Nous avons besoin d'hommes au jugement solide, d'hommes pouvant estimer les coûts et faire des plans judicieux. [...] MI1 231 2 Le Seigneur désire que les hommes marchent humblement devant lui. Ce serait une erreur d'acheter ou de construire de grands bâtiments pour le sanatorium dans les villes de la Californie du Sud. Et ceux qui voient un avantage à le faire, n'agissent pas avec prudence. Il faudra travailler beaucoup pour préparer ces villes à recevoir le message de l'Évangile. Mais ce travail ne doit pas être entrepris en y érigeant de grands édifices pour mener à bien une initiative spectaculaire. -- Manuscrit 114,1902, p. 3,4 (" Instruction Regarding Sanitarium Work » [Instruction concernant l'oeuvre des sanatoriums], 1er septembre 1902). Désapprobation des plans pour construire un bâtiment à Los Angeles MI1 231 3 Selon la lumière que j'ai reçue concernant les sanatoriums où des malades seront traités, je ne puis offrir de recommandations nous conseillant de nous rassembler en ville. Je ne puis le faire moi-même, même si d'autres pourraient avoir une opinion bien différente. Mais, selon la lumière que j'ai reçue, je ne puis conseiller d'ériger un édifice en ville. Je sais que vous êtes en dehors, dans une zone contigüe. Cela change un peu la proposition, mais je ne peux rien dire de plus, ni vous donner de conseils. Il vous faudra arranger cela entre vous car je ne suis pas en mesure de donner des conseils concernant la construction d'un sanatorium dans aucune ville. Je ne puis le faire puisqu'il m'a clairement été présenté que, quand on construit un sanatorium, il doit être situé là où il peut remplir l'office pour lequel il a été établi. MI1 231 4 L'objectif en vue n'est pas de gagner de l'argent mais, et surtout, de gagner des âmes, de s'occuper de ceux qui souffrent de maladies et de les placer dans les meilleures conditions possibles pour recouvrer la santé. Nous n'avons aucune confiance dans les médicaments. Dieu veut que nous soyons situés là où nous bénéficierons des bienfaits de la nature, sous tous ses aspects, à l'air libre et dans un cadre agréable. MI1 232 1 Si nous pouvons trouver un endroit qui soit en partie ou totalement terminé, ce sera mieux que de construire un grand bâtiment maintenant même, alors que nous savons que la fin est proche et que chaque ville sera sous tous les aspects sens dessus dessous. La confusion y régnera. Tout ce qui peut être secoué le sera, et nous ignorons ce qui arrivera ensuite. Les jugements tomberont selon la méchanceté des habitants et selon la lumière de vérité qu'ils auront reçue. S'ils l'ont reçue à un moment donné, le châtiment sera proportionnel à cette lumière. Jésus a prononcé ses malheurs sur les villes qui ont reçu la plupart de ses enseignements. C'est pourquoi je crains tant qu'on construise un grand bâtiment à Battle Creek, ou à n'importe quel endroit où la vérité est connue depuis des années. Accepter l'argent de gens qui n'ont pas embrassé la vérité, de l'argent pour nous aider à construire le sanatorium, je ne vois aucune lumière à ce sujet. MI1 232 2 Ici, vous pourriez dire que la lumière ne luit pas depuis si longtemps. Non, c'est vrai, mais toujours est-il que nous avons reçu l'instruction de situer les sanatoriums en dehors des villes. Dieu a un objectif en vue. Il a déclaré aux enfants d'Israël que, quand les plaies arriveraient, ils devraient sortir des maisons des Égyptiens pour entrer dans les leurs car, s'ils se trouvaient mêlés aux Égyptiens, ils seraient détruits avec eux. Ils devaient être un peuple à part. Nos institutions devraient donc posséder tous les avantages possibles, non pas dans la mesure de bâtiments imposants, mais dans leur localisation. Les bâtiments n'ont pas la moitié de l'importance de l'espace et des terres autour d'un sanatorium. C'est là qu'il devrait y avoir des arbres fruitiers, des fleurs et tous les bienfaits dont on puisse profiter. C'est ce que j'ai écris et vous connaissez bien cela. Ce conseil a autant de force que quand je l'ai écrit. Je ne vois rien me poussant à changer mon opinion concernant Los Angeles sur ces points. [...] MI1 232 3 Les dirigeants du sanatorium se sont mêlés aux incrédules, les admettant plus ou moins dans leurs comités, mais cela est comme travailler les yeux bandés. Ils manquent de discernement pour voir ce qui va déferler sur nous à tout moment. On constate un esprit de désespoir, un esprit belliqueux et sanguinaire, et cet esprit augmentera jusqu'à la fin des temps. Aussitôt que le peuple de Dieu recevra le sceau sur son front - il ne s'agit pas d'un sceau, ni d'une marque visible, mais d'un affermissement dans la vérité, tant au niveau intellectuel que spirituel, au point de ne pas être ébranlé - et qu'il sera prêt pour le criblage, ceci arrivera. En fait, cela a déjà commencé. Les jugements de Dieu sont déjà sur la terre pour nous avertir afin que nous sachions ce qui va arriver. -- Manuscrit 173, 1902, p. 3-6 (" Medical Missionary Work in Southern California » [L'oeuvre missionnaire médicale en Californie du Sud], 20 novembre 1911). MI1 233 1 À aucun moment le Seigneur ne nous a guidés dans les grands projets qui ont été menés pour les bâtiments à Los Angeles. Il nous a accordé la lumière sur la manière d'avancer, mais des démarches effectuées restent contraires à la lumière et aux instructions données. MI1 233 2 Les plans complets d'achet du terrain à Hill Street ne m'ont pas été montrés avant ma dernière visite à Los Angeles. Puis on m'a emmenée voir cette propriété et, tandis que je montais la colline pour y accéder, j'ai clairement entendu une voix que je connaissais bien. Si cette voix avait dit : « Voici l'endroit que le peuple de Dieu doit acheter ", j'aurais été bien étonnée. Mais cette voix a dit : « N'encourage ici aucune installation, quelle qu'elle soit. Dieu l'interdit. Mon peuple doit s'éloigner d'un tel milieu. Cet endroit est aussi méchant que Sodome. Le lieu où mes institutions sont établies doit être totalement différent. Quittez les villes et, comme Enoch, sortez de votre retraite pour avertir les gens des villes ». MI1 233 3 Il m'a été dit : « La main divine ne guide pas les démarches entreprises concernant cette propriété. La vision spirituelle des hommes s'est obscurcie. On a élaboré des plans que le Seigneur n'a pas inspirés ». MI1 233 4 On m'a ensuite indiqué que toute cette question était inspirée par la sagesse humaine. Les hommes ont suivi leur propre sagesse, qui est folie devant Dieu et qui, s'ils continuent dans ce sens, conduira à des résultats qu'on ne voit pas pour l'instant. Leur vue spirituelle a été brouillée. MI1 233 5 « L'oeil est la lampe du corps. Si ton oeil est en bon état, tout ton corps sera illuminé » (Matthieu 6.22). Le Seigneur interpelle les responsables de son oeuvre en Californie du Sud et leur dit d'appliquer sur leurs yeux le collyre du ciel. C'est là leur seule sécurité. MI1 233 6 Je suis stupéfaite de constater que nos frères aient pensé acheter le terrain de Hill Street. [...] Quand j'ai vu où il était situé, j'ai su que je ne pourrai pas même un instant donner mon consentement pour y établir aucune institution d'aucune sorte. MI1 233 7 Etablir une institution pour le progrès de l'oeuvre de Dieu en un tel endroit serait contraire à la lumière que le Seigneur a donnée concernant ce travail. Pensez aux inconvénients auxquels les ouvriers devraient faire face. Pendant combien de temps pourraient-ils observer le sabbat en paix avec cet énorme hôtel juste à côté d'eux ? Etablir là un sanatorium serait pour nous pareil à Lot qui se rend à Sodome. Ce serait même pire puisque les alentours de Sodome étaient comme le jardin d'Éden. Mais, sur la parcelle de Hill Street, il n'y a ni espace libre, ni la possibilité de contempler les beautés de la nature. MI1 234 1 La construction de la boulangerie à Los Angeles a été prématurée. L'oeuvre n'était pas prête pour cela. Si les yeux des frères avaient été oints du collyre céleste, ils n'auraient pas agi comme ils l'ont fait. L'établissement d'une boulangerie aussi grande et l'exécution du travail planifié représentent l'investissement de moyens et de talents dont ils ne disposaient pas. MI1 234 2 Le peuple de Dieu ne doit pas avancer à l'aveuglette en investissant des moyens qu'il n'a pas et qu'il ne sait pas où trouver. Nous devons faire preuve de sagesse dans les démarches que nous faisons. Le Christ a mis devant nous le plan à suivre pour mener son oeuvre. Ceux qui désirent construire doivent d'abord s'asseoir et estimer les coûts pour voir s'ils sont capables de mener la construction à son terme. Avant de commencer l'exécution de leurs plans, ils doivent demander l'opinion de sages conseillers. Si un ouvrier, incapable de raisonner de cause à effet, court le danger d'agir de façon imprudente, ses collègues doivent lui parler avec mesure pour lui montrer son erreur. MI1 234 3 Dieu voit la fin dès le commencement. A moins que l'opinion des ouvriers ne soit unanime et que les frères ne partagent les responsabilités, il ne voudra pas qu'on construise un seul bâtiment pour notre oeuvre. Tous doivent avoir la satisfaction que leurs plans sont en harmonie avec la volonté divine. Que les comités de notre peuple soient conduits en vue d'un travail sérieux et dynamique. Mais qu'aucune pierre ne soit posée pour entamer un nouveau projet, tant que les ouvriers ne l'aient pas entièrement compris. Sur ces questions, la responsabilité individuelle ne fait pas partie du plan de Dieu. MI1 234 4 Certaines des décisions prises pour l'oeuvre en Californie du Sud n'ont pas été inspirées par Dieu, et ces décisions ont laissé une ombre sur son oeuvre. Mais les erreurs commises peuvent être pour le bien si elles sont acceptées pour démontrer le besoin de tout être qui s'intéresse à l'oeuvre de Dieu et à son progrès. Toutes les branches de l'oeuvre doivent être menées en faveur de son existence. MI1 234 5 Le Seigneur appelle les ouvriers de la Californie du Sud à l'action, mais à ne faire aucun mouvement qui le gênerait dans l'accomplissement de ses propres desseins. Nous devons nous attendre à PEtemel et apprendre de lui pour faire progresser l'oeuvre en Californie du Sud. Ne faisons pas de mouvements précipités, mais attendons patiemment jusqu'à ce que le Seigneur prépare la voie devant nous. MI1 235 1 Il m'a été révélé que le Dr Kellogg a conseillé aux frères d'aller de l'avant et de construire dans la ville de Los Angeles. Mais ne sait-il pas que le Seigneur a donné des instructions concernant le besoin de sortir des villes ? Dans la mesure du possible, nos institutions doivent se trouver loin d'elles. Il nous faut des ouvriers pour ces institutions et, si elles se trouvent en ville, cela veut dire que leurs familles devront s'installer tout près. Mais il n'est pas de la volonté de Dieu que notre peuple s'installe dans les villes où régnent en permanences l'agitation et la confusion. Il faut éviter cela à leurs enfants car tout le système humain est affaibli par la hâte, la précipitation et le bruit. Le Seigneur veut que son peuple vive à la campagne où il peut s'établir sur une terre et cultiver ses propres fruits et légumes, et où ses enfants peuvent être en contact direct avec les oeuvres de Dieu dans la nature. Mon message est que vous éloigniez vos familles des villes. MI1 235 2 Que les hommes l'écoutent ou non, la vérité doit être exprimée. Les villes sont remplies de tentations. Nous devrions planifier notre oeuvre de manière à ce que nos jeunes soient éloignés le plus possible de cette pollution. MI1 235 3 Il faut travailler dans les villes à partir d'avant-postes. Le message de Dieu a dit : « Les villes ne seront-elles pas averties ? Oui, mais non pas par le peuple de Dieu qui y vit, mais par leurs visites et leurs avertissements de ce qui va arriver sur la terre ». MI1 235 4 Nos restaurants doivent se trouver dans les villes. À ce sujet, il m'a été indiqué que trop d'efforts sont déployés pour avoir un grand restaurant en ville. Le Seigneur préfèrerait que nous en ayons plusieurs, mais plus petits. Il désire qu'un travail soit effectué auprès de ceux qui y sont servis. Ce qui compte est de semer la semence de la vérité, et non d'obtenir un grand nombre de clients. Les chiffres ne sont pas un véritable révélateur du succès. MI1 235 5 Ces mots ont été prononcés : « Ne vous flattez pas qu'un grand nombre de personnes viennent chaque jour au restaurant et qu'ainsi, vous faites de grands progrès dans l'oeuvre. Que faites-vous pour sauver les âmes ? Vous rassemblez en grand nombre et les nourrissez à un prix trop bas. Vous employez vos assistants en leur payant un maigre salaire. Quel encouragement reçoivent-ils au service de Dieu ? " MI1 235 6 Notre Instructeur s'est tourné vers les hommes chargés du restaurant de Los Angeles et a dit : « Vous rendez-vous compte que votre travail a été pesé sur la balance et a été trouvé léger ? Le fait de servir un grand nombre de personnes chaque jour ne veut pas dire que vous accomplissez le plus grand bien. Ne vaudrait-il pas mieux un plus petit nombre, et travailler à leur salut selon des méthodes bien définies ? Ne vous vantez pas des chiffres. Où sont les âmes qui ont été amenées à s'intéresser à la vérité présente ? » MI1 236 1 Et que dire de vos assistants ? Deviennent-ils indifférents à la vérité ? Si tel est le cas et qu'aucun effort n'est fait pour leur accorder une aide spirituelle, ainsi qu'à ceux qui viennent chaque jour prendre leurs repas, il vaudrait mieux alors que des non croyants se charge de cette entreprise car cela n'exercerait pas d'influence négative contre la vérité. MI1 236 2 Mes frères, continuez votre travail d'une façon qui fortifie les âmes contre la tentation, au lieu de les conduire à la tentation. -- Lettre 182, 1902, p. 1-7 (à « Mes chers frères », 20 septembre 1902). MI1 236 3 J'ai toujours considéré avec un grand intérêt l'oeuvre à Los Angeles et à San Diego, en espérant que de bonnes décisions seraient prises et que le travail du sanatorium serait établi en ces endroits importants. Chaque année, de nombreux touristes visitent ces villes, et j'ai désiré voir des hommes inspirés par le Saint-Esprit atteindre ces gens avec le message proclamé par Jean-Baptiste : « Repentez-vous, car le royaume des deux est proche » (Matthieu 3.2). [...] MI1 236 4 Le Seigneur a ordonné que des monuments à son nom soient établis, en de nombreux endroits. Il m'a montré des bâtiments éloignés des villes et agencés pour notre oeuvre et qu'on peut acheter à bas prix. Profitons des occasions favorables pour l'oeuvre des sanatoriums en Californie du Sud où le climat est si favorable à ce travail. MI1 236 5 Le dessein de Dieu est qu'on établisse des sanatoriums en Californie du Sud et que de ces institutions émane la lumière de la vérité pour notre temps. A travers elles, on pourra présenter l'observation du vrai sabbat et proclamer le message du troisième ange. MI1 236 6 Les institutions dans lesquelles on peut réaliser le travail missionnaire médical doivent être considérées comme spécialement essentielles à l'avancement de l'oeuvre de Dieu. Les malades et les souffrants seront soulagés et alors, quand l'occasion se présentera, ils recevront un enseignement concernant la vérité pour notre temps. Ainsi, nous apporterons la vérité présente à une classe de personnes qui ne pourraient être atteintes autrement. [...] MI1 236 7 Un travail particulier doit être maintenant accompli : un travail d'importance suprême. J'ai reçu la lumière concernant l'établissement d'un sanatorium près de Los Angeles, dans une zone rurale. Pendant des années, le besoin d'une telle institution a été présenté à nos membres, en la Californie du Sud. Si ces frères avaient écouté les avertissements donnés par le Seigneur, pour leur éviter des erreurs, ils ne se trouveraient pas maintenant liés comme ils le sont. Mais ils n'ont pas suivi les instructions données. Ils n'ont pas avancé par la foi pour établir un sanatorium, près de Los Angeles. MI1 237 1 Les bâtiments dédiés à cette oeuvre devraient se trouver en dehors des villes, à la campagne, pour que les malades puissent bénéficier de la vie en plein air. La beauté des champs et des fleurs permettront à leur esprit de se détendre, oubliant leurs souffrances et douleurs, et ils seront alors invités à transporter leurs regards de la nature au Dieu de la nature qui l'a parée d'aussi abondantes beautés. Les convalescents pourront s'allonger à l'ombre des arbres et les plus forts pourront, s'ils le désirent, travailler parmi les fleurs, en faisant peu au départ, puis en intensifiant leurs efforts, à mesure qu'ils reprendront des forces. Les patients seront grandement bénis en travaillant dans le jardin, en ramassant des fleurs et des fruits, et en écoutant les oiseaux qui louent le Seigneur. Les anges de Dieu s'approcheront d'eux et ils oublieront leurs peines. La mélancolie et la dépression les quitteront. L'air pur, le soleil et l'exercice physique leur apporteront vie et vitalité. L'esprit et les nerfs fatigués trouveront soulagement. Les bons traitements et une nourriture saine les affirmeront et les fortifieront. Ils ne sentiront pas le besoin de médicaments nocifs pour la santé, ni de boissons toxiques. MI1 237 2 La volonté de Dieu est d'établir un sanatorium à un endroit approprié, près de Los Angeles. Cette institution doit être administrée prudemment et fidèlement par des hommes qui ont un clair discernement spirituel et qui ont aussi le sens des affaires : des hommes pouvant faire progresser l'oeuvre avec succès, en tant que fidèles intendants. MI1 237 3 Nous devons travailler sous le conseil du grand Maître d'oeuvre. Avec sa force, les êtres humains peuvent suivre et suivront un plan d'action qui gagnera des âmes à Jésus. -- Lettre 147, 1904, p. 1-5 (au frère Bowles, 26 avril 1904). MI1 237 4 De sérieux efforts doivent être déployés pour l'établissement d'un sanatorium, près de Los Angeles. -- Lettre 169,1904, p. 1 (aux pasteurs de la Californie du Sud, 27 avril 1904). MI1 237 5 Pendant longtemps, notre peuple de la Californie du Sud a reçu les messages du Seigneur dans selon lesquels il faudrait un sanatorium près de Los Angeles. -- Lettre 325, 1904, p. 2 (à nos frères de la Californie du Sud, 12 décembre 1904). MI1 237 6 Nous voyons depuis longtemps l'importance d'établir un sanatorium près de Los Angeles. -- Lettre 29, 1905, p. 2 (à soeur Bradford, 1er janvier 1905). MI1 238 1 Le Seigneur m'a souvent indiqué que nous devrions profiter des oc-casions providentielles pour acquérir des bâtiments adaptés pour les travaux d'un sanatorium, en des endroits favorables, loin des villes. Il m'a été montré que les quartiers urbains, comme on en trouve à Los Angeles, sont impropres à l'oeuvre spéciale des sanatoriums. Ceci a été signalé bien clairement, à l'époque où les ouvriers de Los Angeles prévoyaient, il y a quelques années, de construire un grand sanatorium dans un des quartiers les plus effervescents et bruyants de la ville. La lumière qui m'avait alors été donnée était : « Eloignez-vous des villes ! » Il m'a été montré que, si nous étions attentifs et si nous cherchions, nous trouverions des propriétés adéquates dans des localités retirées. -- Lettre 94,1909, p. 1 (au Dr Daniel H. Kress et à son épouse, 14 janvier 1910). Patrimoine White, Washington, D. C. ------------------------Manuscrit 59--Déclarations sur l'église d'Oakland MI1 239 1 On M'A INDIQUÉ QUE NOUS avons dans les temps actuels un travail important à réaliser à Oakland. Dans la planification de cette oeuvre, il faut de sages conseillers. Le Seigneur fait appel à des ouvriers : des ouvriers sérieux, fervents dans la prière et fidèles pour prendre en main ce qu'il y a à faire. Nous avons besoin de beaucoup de tra-vailleurs consacrés pour réaliser l'oeuvre missionnaire à Oakland. Dans les communes avoisinantes, il y a aussi des personnes intéressées dont il faut s'occuper. Il faudrait inviter ceux qui parcourent les routes et les chemins. MI1 239 2 Il faudrait placer à Oakland des hommes forts. Des hommes et des femmes d'expérience pourraient enseigner et des ouvriers, être formés pour faire progresser l'oeuvre de manière claire et cohérente. -- Manuscrit 67, 1906, p. 1 (" The Work in Oakland » [L'oeuvre à Oakland], 6 août 1906). MI1 240 1 Le peuple de Dieu doit se lever dans le monde, tels des lumières. Ils doivent se rendre compte que sur eux repose la responsabilité solennelle de refléter les rayons de lumière sur le chemin de ceux qui ne gardent pas les commandements de Dieu. Jésus a lui-même déclaré : « Vous êtes la lumière du monde » (Matthieu 5.14, TOB). Nous devons chercher à être des porteurs de lumière. Et, quand la lumière de la vérité divine émane clairement des paroles et des actions des enfants de Dieu, verra-t-on des querelles, des critiques parmi les porteurs de lumière ? Le monde ne pourra constater aucune dissension dans la vie de ceux qui répandent la lumière du ciel. Frères et soeurs, quand vous laissez briller votre lumière devant les hommes, ils « voient vos oeuvres bonnes, et glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Matthieu 5.16). De ces bonnes oeuvres surgira, comme résultat, une précieuse influence qui offrira le salut à ceux qui la contemplent. Dieu désire que notre lumière luise constamment. -- Manuscrit 95, 1906, p. 3 (" Lessons from the Fifteenth of Romans » [Leçons de Romains 15], 20 octobre 1906). MI1 240 2 Dans mon sommeil, j'avais l'air de parler à de grandes assemblées à Oakland et en d'autres endroits. Je leur lisais des passages trouvés dans les chapitres 40 et 41 d'Esaïe et m'attardais sur leur signification. L'Esprit du Seigneur semblait descendre sur moi dans une grande mesure. Je savais que les saints anges étaient à cette rencontre. Même si certains dans l'assemblée semblaient indifférents aux paroles prononcées, d'autres s'efforçaient de devenir libres en Christ. Leur visage était illuminé et le Seigneur se trouvait parmi nous. MI1 240 3 Le peuple de Dieu accomplira une grande oeuvre si ses membres travaillent dans l'unité, avec abnégation et humilité de coeur. Toute exaltation de soi doit être détectée et disparaître. Seules la vérité et la justice supporteront l'épreuve de notre temps. Nous avons chaque jour besoin de l'Esprit de Dieu avec nous pour être protégés de toute mauvaise pensée et action inconsidérée, et pour éviter que l'âme soit remplie de vanité. En ces temps périlleux, nous devrions craindre que nos yeux deviennent aveugles à nos besoins spirituels individuels. Beaucoup de soi-disant croyants se sont laissés absorber dans l'édification d'intérêts égoïstes. Réveillons-nous maintenant de notre torpeur. -- Lettre 46,1909, p. 4 (au pasteur Stephen Nelson Haskell, 26 février 1909). MI1 240 4 J'ai reçu l'ordre d'élever ma voix telle une trompette et de parler clairement des dangers qui entourent nos enfants et nos jeunes. Satan travaille activement, plaçant des pierres d'achoppement sur leur cheminement chrétien. Il a beaucoup de manigances avec lesquelles tromper les âmes et détruire le discernement spirituel de sorte que le mal soit interprété comme étant justice. Une de ses manigances les plus fructueuses est de mettre à leur portée des romans pleins de sottises, alors qu'ils auraient besoin de la puissance convaincante de la Parole du Dieu vivant pour que le Seigneur puisse mettre son empreinte sur leur esprit et leur coeur. MI1 241 1 Dieu fiait constamment appel au coeur humain, l'invitant à reconnaître son amour et sa miséricorde, et à accepter sa justice, au lieu des principes du mal. C'est ainsi qu'il a plaidé avec l'humanité, à travers les âges. A l'époque de Noé, Jésus s'adressa aux hommes par l'entremise d'un agent humain et prêcha à ceux qui étaient esclaves du péché. Il s'approcha d'Israël, enveloppé dans une colonne de nuée le jour et dans une colonne de feu la nuit. C'est lui qui instruisit cette vaste multitude, pendant son pèlerinage dans le désert. [...] MI1 241 2 Étudiez le chapitre 9 d'Ézéchiel. Ces paroles s'accompliront littéralement, mais le temps s'écoule, et les gens sont endormis. Ils refusent d'humilier leur âme et de se convertir. Le Seigneur ne sera pas patient plus longtemps envers ceux à qui ont été révélé ces grandes et solennelles vérités, mais qui refusent de les appliquer à leur expérience individuelle. Le temps est court. Dieu appelle. Écouterez-vous sa voix ? Recevrez-vous son message ? Serez-vous convertis, avant qu'il ne soit trop tard ? Bientôt, très bientôt, chaque cas sera décidé pour l'éternité. -- Lettre 106, 1909, p. 2, 3, 5, 7 (aux « Églises d'Oakland et de Berkeley ", 26 septembre 1909). MI1 241 3 Nous faisons bien de craindre les choses à venir et de trembler. Beaucoup des habitants d'Oakland seront pesés sur les balances et trouvés légers. Ferez-vous partie de ce groupe ? Vous devez maintenant manifester dans votre vie et votre caractère la sanctification de l'Évangile, et la foi dans le prochain retour en gloire et en puissance de Jésus. N'allons-nous pas démontrer notre confiance à travers une foi sincère dans les signes du retour de notre Seigneur ? MI1 241 4 Nous devons apporter la vérité dans toutes nos oeuvres. Nous devons être sanctifiés par elle et montrer à un monde mort dans ses offenses et ses péchés que nous sommes une nation sainte, un peuple spécial, une génération élue, zélés dans les bonnes oeuvres. MI1 241 5 La mort du Christ a eu lieu pour faire de nous des chrétiens sincères par la foi en lui. Nous portons un message de vérité sacrée et, par la justice du Christ, nous devenons un en lui, séparés du monde, nous distinguant par les particularités de notre foi qui font de nous des héritiers de Dieu et des cohéritiers avec Jésus. Nous sommes des témoins du Christ. De par nos voeux baptismaux, nous sommes sous l'obligation solennelle de témoigner de lui. Par les mérites de Jésus, nous devons faire briller notre lumière devant le monde afin qu'il puisse, en voyant nos bonnes oeuvres, glorifier le Père qui est dans les deux. -- Lettre 10,1907, p. 2,3 (aux « Membres de l'église d'Oakland », 18 janvier 1907). MI1 242 1 L'influence de la prière de la foi revêt une portée étemelle. Le Seigneur bénira tous ceux qui le rechercheront de tout leur coeur et qui, d'un coeur humble et avec un objectif sérieux, luttent pour suivre l'exemple de Jésus. A ceux qui cherchent ainsi à prendre part à la nature divine, ses mots sont dirigés : « Ne vous lassez pas de faire le bien » (2 Thessaloniciens 3.13). « Progressez toujours dans l'oeuvre du Seigneur » (1 Corinthiens 15.58). Soyons vigilants, ou l'autosuffisance se mêlera à nos efforts pour gagner la vie étemelle. MI1 242 2 Que des appels puissants venant des ceux qui craignent et honorent Dieu aujourd'hui soient lancés. Celui qui travaille avec foi et humilité, en s'accrochant aux promesses divines, triomphera. La majesté du royaume sous le ciel entier sera accordée aux fidèles et croyants enfants de Dieu. -- Lettre 198,1908, p. 4 (À « Nos Frères d'Oakland », 16 Juin 1908). Patrimoine White, Washington D.C., 10 novembre 1953. ------------------------Manuscrit 62--Les principes de la rémunération des ouvriers adventistes MI1 243 1 Que PERSONNE NE CROIT QUE, si les ouvriers talentueux recevaient un plus gros salaire, leur piété augmenterait, ou qu'ils seraient qualifiés pour travailler plus et mieux. Non, cela n'aurait aucun effet. -- Manuscrit 75, 1912, p. 1 (" Fragments ", copié le 16 septembre 1912). MI1 243 2 Chez beaucoup d'ouvriers, l'esprit d'abnégation a consi-dérablement diminué parce qu'ils ont perdu leur premier amour. Beaucoup réclament de meilleurs salaires mais, s'ils étaient des collaborateurs de Dieu, leurs demandes seraient plus simples. Ils dépensent mal leur argent, pour des choses inutiles qu'ils ne désireraient pas si leur coeur était sanctifié par la vérité. Considérez l'exemple que Jésus nous a donné dans sa vie. -- Lettre 31, 1891, p. 14 (aux « Ouvriers des bureaux d'Oakland », 19 décembre 1891). MI1 244 0 Document sollicité pour la commission réunie par le Concile d'automne de 1953 pour étudier la question de la rémunération des ouvriers adventistes. MI1 244 1 Je me sens très affligée de voir que ceux qui occupent des postes à responsabilités dans notre oeuvre ne pensent pas aux sacrifices réalisés dans le passé pour établir l'oeuvre et ses différentes branches. J'ai mal de voir ces nouveaux ouvriers qui ont fait bien peu de sacrifices et qui portent peu de fardeaux, exiger les plus gros salaires. Ils ne savent rien de ce qu'a coûté le fait d'amener l'oeuvre dans ses conditions actuelles. -- Manuscrit 19, 1892, p. 1 (" Diary » [Journal], 1892). MI1 244 2 Quelle sera l'attitude future dans l'église ? Le Seigneur exige une forte détermination parmi ceux qui disent appartenir à son peuple. Il y a beaucoup de manières de proclamer la vérité. Le plaît vraiment au Seigneur de voir que ceux qui partent en missionnaires sont plus préoccupés par le salut des âmes que par le salaire qu'ils recevront pour leur travail. Quand les témoins du Christ travaillent sous la direction du Saint-Esprit, quand ils sont dépourvus de tout égoïsme, des âmes sont converties par leurs efforts soutenus, patients et persévérants. -- Manuscrit 54, 1901, p. 3,4 (" Go Work Today in My Vineyard » [Allez aujourd'hui travailler dans ma vigne »], 1er juillet 1901 ). MI1 244 3 Certains se sont sentis troublés de ce que le frère et son épouse aient reçu tous les deux un salaire de la fédération. Mais ceci est en harmonie avec les instructions qui m'ont souvent été données : les femmes qui travaillent avec leur époux dans l'oeuvre de l'évangélisation doivent être payées pour leurs services. -- Lettre 48, 1907, p. 9 (au « Comité de la Fédération de la Californie et aux frères et soeurs de Berkeley et d'Oakland », 1er février 1907). MI1 244 4 On a besoin des femmes aussi bien que des hommes pour réaliser le travail à faire. Ces femmes qui se dévouent au service du Seigneur, qui oeuvrent pour le salut des autres en faisant du travail de maison en maison, ce qui est très fatigant, et même plus que de se tenir devant une congrégation, devraient recevoir un paiement pour leur travail. Si un homme est digne de son salaire, une femme l'ait aussi. MI1 244 5 Dieu a accordé des talents à ses serviteurs, et il s'attend à voir des erreurs. Ne commettez pas d'erreur en négligeant de corriger la faute de donner aux pasteurs moins que ce qu'ils devraient recevoir. Quand vous voyez des personnes dans le besoin et qui occupent des postes à responsabilités, laissez Dieu agir sur votre coeur pour faire les choses bien. La dîme devrait aller à ceux qui travaillent par la parole et la doctrine, que ce soit des hommes ou des femmes. -- Manuscrit 149, 1899, p. 3 (" Paying Women Workers » [Payer les ouvrières], 24 octobre 1899). MI1 245 1 Je sais que certains font preuve d'abnégation pour remettre leurs dîmes et leurs offrandes à la cause de Dieu. Ceux qui sont à la tête de l'oeuvre devraient agir de manière à pouvoir dire sans rougir : « Venez, travaillons ensemble dans cette oeuvre qui a débuté dans le sacrifice et qui est soutenue grâce à une abnégation constante ». Le peuple ne devrait pas dépasser ceux qui se tiennent à la tête de nos institutions dans la pratique de l'économie et dans la réduction de leurs demandes. C'est précisément ceux qui reçoivent de gros salaires qui donnent très peu d'offrandes pour la cause. Si le peuple qui s'efforce en étirant chaque nerf et chaque muscle pour séparer ses dîmes avait connaissance des salaires importants payés aux ouvriers des bureaux, leur confiance et leur foi en seraient secouées. Quand on fera appels à des dons, personne ne répondra. -- Manuscrit 25a, 1891, p. 8,9 (manuscrit sans titre, 1891 ). MI1 245 2 L'oeuvre des publications a été fondée sur l'abnégation et devrait toujours être administrée selon de stricts principes d'économie. Quand on avait un besoin pressant d'argent, les membres de cette institution auraient dû dire : « Nous continuerons à travailler, nous accepterons un salaire réduit. Nous ferons tout en notre pouvoir, mobiliserons toutes nos connaissances, toutes nos forces, toute la sagesse que Dieu nous a donnée pour faire de cette oeuvre ce qu'il désire : un succès ». Le Seigneur veut que cette institution donne du caractère à son oeuvre, se tenant comme une fidèle sentinelle pour proclamer sa vérité et refléter la lumière du ciel, au milieu des ténèbres morales du monde. Dans tous les départements, nous ferons de notre mieux pour que cela réussisse. MI1 245 3 N'importe quel sacrifice réalisé en faveur des bureaux de l'Echo sera enregistré dans les livres du ciel comme un acte de gestion fidèle, et aucun ne restera sans récompense. -- Lettre 39, 1898, p. 14, 15 (aux frères Woods et Miller, 27 mars 1898). MI1 245 4 Que tous ceux qui reçoivent un bon salaire, pendant cette période de probation, alors que les moyens sont si limités, soient disposés à faire, de leur côté, un sacrifice au nom du Christ. Le Seigneur tiendra compte du motif et du geste, et récompensera ceux qui renoncent à euxmêmes dans cette oeuvre [des publications]. Agissons tous comme des serviteurs du Seigneur Jésus-Christ et accomplissons notre devoir de tout coeur, comme pour le Seigneur. -- Lettre 25, 1896, p. 2 (aux frères Daniells et Colcord, 1er juin 1896). MI1 245 5 On me dit que vous, ainsi que le frère et sa femme avez pris des vacances et que vous affirmez que j'ai dit que, quand un médecin s'en va en vacances, il devrait recevoir tout son salaire. Mais il faut tenir compte des finances du sanatorium. Les responsables d'une institution doivent générer de l'argent, avant de le dépenser pour des vacances. Il est cruel et injuste de se faire payer quand on est en vacances, alors qu'une institution comme le sanatorium est couvert de dettes. Le Seigneur considère son oeuvre et un registre de chaque dollar dépensé est dressé. MI1 246 1 Mon frère, vous avez laissé des choses inachevées et je regrette beaucoup de voir votre manière d'agir. De justes principes vous ont été constamment présentés. Mon frère, permettez-moi de vous dire que je sais que vous avez atteint l'âge adulte sans n'avoir jamais appris la leçon que tous doivent apprendre pendant l'enfance et la jeunesse : celle de l'abnégation et du sacrifice de soi. Pour votre bien présent et futur, souvenez-vous que vous êtes responsable de l'usage que vous faites de l'argent du Seigneur. Dieu vous a donné, en tant que médecin, des aptitudes et des traits de génie. Ayez toujours à l'esprit que vous devez faire le meilleur usage de vos talents car ils ne vous appartiennent pas. Ils vous ont confiés par Dieu, non pas pour la satisfaction d'impulsions agréables et gratifiantes, mais pour lui, et lui seul car ils lui appartiennent. -- Lettre 38, 1901, p. 1, 2 (à un médecin, 1901). MI1 246 2 Je n'ai cette nuit pu trouver le sommeil avant deux heures du matin. Dans le dernier courrier venu d'Amérique, j'ai reçu une lettre de . Il me donnait certains détails sur les difficultés qu'il avait dû affronter dernièrement concernant son livre récemment publié. Il pense avoir inutilement été confronté à des perplexités et qu'il n'a pas été traité justement. Si ce qu'il dit est vrai, il ne fait pas fausse route dans ses conclusions. Si on ne peut démontrer qu'il ait négligé son travail au bureau, et s'il a respecté tous ses horaires, qui a le droit de dire comment il doit employer ses heures libres ? Je ne lui ai pas mentionné ceci par écrit, mais pense qu'il est de mon devoir de vous le mentionner. Vous recevrez la lettre que je lui envoie. Elle parle d'elle-même. Quand le capitaine Eldridge recevait un gros salaire au bureau (trente dollars par semaine), il était rémunéré quatre ou six dollars par semaine pour réaliser certains travaux et se charger des questions relatives à mes livres. Edson dit qu'il négligeait le travail pour lequel on le payait et que cela le chagrinait. MI1 246 3 Je ne puis voir qu'il est juste et correct de dire aux employés des bureaux ce qu'ils doivent faire ou ne pas faire pendant leur temps libre, après avoir accompli le travail et l'horaire qui leur étaient impartis. Quand j'étais en Europe, le frère Henry a insisté auprès de moi à ce sujet, dans une lettre concernant le professeur Bell et le pasteur Smith où il soutenait qu'ils ne devraient recevoir aucun droit d'auteur parce qu'on leur payait un salaire pour leur travail. -- Lettre 42,1893, p. 1, 2 (au pasteur Ole Andres Olsen, 13 juillet 1893). MI1 247 1 J'ai reçu votre dé00000claration concernant les droits d'auteur sur les livres. [...] Il y a, et il y aura toujours une foison de livres publiés si on accorde une grosse rémunération aux auteurs. Les petits livres d'histoires ne demandent pas beaucoup d'efforts de la part des auteurs, et ils n'ont pas non plus de conséquences vitales pour le monde. Il faut faire une différence parmi les livres publiés. Ils ne doivent pas être classés tous ensemble. [...] MI1 247 2 La maison d'édition devrait recevoir sa part des bénéfices provenant des livres publiés. Elle doit être proportionnelle au travail réalisé pour leurs promotions, etc. Mais que les éditeurs prennent garde à ne pas prétendre qu'ils font le plus gros du travail en préparant ces livres pour le marché. Que les auteurs reçoivent une somme raisonnable pour leurs efforts, mais qu'ils ne vendent pas leurs droits à n'importe quelle institution. Ceci ne serait pas une bénédiction pour la nôtre. MI1 247 3 Que les hommes et les femmes responsables de la production de livres travaillent pour bénir la cause de Dieu au moyen de leur plume. Qu'ils s'efforcent et, s'ils perçoivent un revenu pour leur travail, qu'ils l'emploient en contribuant à hisser la bannière de la vérité, là où le Seigneur l'indique. Qu'ils cherchent conseil auprès de lui. Qu'ils fassent confiance à la promesse du Christ selon laquelle il enverra le Consolateur pour leur enseigner toutes choses et rap-peler toutes choses à leur souvenir. -- Lettre 43,1899, p. 1, 2 ; 11, 12 ; 17 (aux frères Irwin, Sisley, Smith et Jones, 11 mars 1899). MI1 247 4 Il m'a été montré que l'oeuvre des publications ne doit pas être dirigée selon les mêmes principes que les autres maisons d'édition car elle doit ressembler à une école de formation. Toute personne en lien avec elle doit être un véritable missionnaire et travailler en suivant les mêmes principes selon lesquels elle a été créée. Le renoncement à soi doit caractériser tous les ouvriers. MI1 247 5 Après la première maladie de mon mari, il y a eu un changement dans l'ordre des choses, ce qui n'a pas plu au Seigneur. Au lieu de chercher à mettre en oeuvre les instructions données par Dieu, un esprit égoïste peu chrétien régnait. Le nuage du mécontentement de Dieu planait sur les bureaux. Son peuple se décourageait. Il avait renoncé à lui pour payer sa dîme et refusé des commodités qu'il croyait nécessaires. Les besoins de la cause lui étaient plus précieux que l'autosatisfaction et il était plus richement béni en remettant ses offrandes volontaires. Mais quand le peuple de Dieu a vu que les hommes du bureau exigeaient des salaires plus élevés, sa confiance a été secouée. Le Seigneur a-t-il exigé davantage d'eux que de ceux qui sont en rapport étroit avec l'oeuvre des publications ? MI1 248 1 L'abnégation devrait caractériser ceux qui occupent des postes à responsabilités à la maison d'édition, et ils devraient être un exemple pour tous les ouvriers. Cette institution a vu le jour grâce à l'abnégation, et ce même esprit devrait être manifeste et entretenu. Il faut garder en vue le grand objectif. Il s'agit d'un travail missionnaire, et ceux qui n'ont pas l'esprit missionnaire ne devraient pas continuer dans ce travail. Vous devez garder la confiance du peuple. A moins d'emmener des âmes avec vous, votre travail sera un échec. Mes frères, chers ouvriers, du plus grand au plus petit, maintenez à la maison d'édition l'esprit manifesté par le Christ, en venant à notre monde. -- Lettre 5, 1892, p. 3, 4 (à Clement Eldridge, 2 septembre 1892). MI1 248 2 Le bureau perd rapidement le caractère particulier que le Seigneur a ordonné, lors de son établissement, et il ne doit jamais adopter de modèle mondain. Il se peut que ceux qui se sont unis pour s'épauler les uns les autres, déterminés à exécuter certains plans sans le conseil de l'Eglise ou du peuple, réussissent pour un temps. Mais cela ne durera pas car le Seigneur ne le permettra pas. Il y a trop d'égocentrisme, trop de confiance en ce que les hommes peuvent faire, trop peu de confiance et de dépendance à Dieu, le divin Gouverneur. Les hommes qui gèrent les choses sacrées ne doivent pas parler à la légère de l'oeuvre de Dieu, mais avec tremblements. La grâce divine doit se manifester dans toutes leurs oeuvres, quelque soit leur nature. Le coeur orgueilleux doit s'humilier tous les jours devant Dieu. Autrement, Dieu l'humiliera. Le juste succès accompagnera vos efforts dans la mesure de votre consécration, de votre abnégation et de votre sacrifice. MI1 248 3 Il m'a été montré que la volonté du Seigneur n'a pas été respectée quand les dirigeants de la maison d'édition ont voulu des salaires élevés. Avec quel empressement ils se sont saisis des prébendes et avec quelle rapidité l'égoïsme s'est manifesté ! Ceci contraste de manière frappante avec les principes selon lesquels la maison d'édition a été établie, et n'est pas en harmonie avec l'Esprit et l'oeuvre du Seigneur. De graves erreurs on été commises en élevant les affaires au-dessus du service et de l'adoration envers Dieu. C'est précisément là qu'a été la plus grande erreur et que la foi de milliers a fait naufrage. Le Seigneur nous déclare : « Ayez de l'empressement et non de la paresse. Soyez fervents d'esprit. Servez le Seigneur. » (Romains 12.11). Le Seigneur a laissé la porte grande ouverte pour ceux qui veulent entrer dans son oeuvre. Mais il faut ajouter à l'énergie un autre élément : un zèle vivant au service du Seigneur. Nous devons non seulement être diligents dans les affaires, mais aussi fervents en esprit et servir le Seigneur. -- Manuscrit 6, 1890, p. 7 (" Counsel to Workers in Publishing Houses » [Conseils aux ouvriers des maisons d'édition], 25 novembre 1890). MI1 249 1 Quand le péché frappe à l'intérieur du coeur, il attaque la partie la plus noble de l'être humain. Il crée une terrible confusion et dévaste les facultés et les forces de l'homme à l'image de Dieu. Comme la maladie physique accable le corps, celle de l'égoïsme et de la convoitise détruit Pâme. MI1 249 2 Les murailles de protection que Dieu a élevées pour la sécurité de son peuple sont abattues à grands coups. Les lignes de protection des droits individuels et des intérêts sont confondus par les normes humaines, et une armée d'agents sataniques s'engouffrent pour exploiter au cette occasion au maximum. MI1 249 3 Toute démarche effectuée pour obtenir un avantage personnel ouvre grand la porte à des pratiques malhonnêtes. Vous savez cela aussi bien que les hommes que vous condamnez pour avoir puisé dans la trésorerie de Dieu des salaires plus élevés que ceux gagnés par leur effort honnête. MI1 249 4 Le Seigneur m'a montré que ce système de salaires élevés s'oppose directement à la justice et à l'équité. On avance l'excuse que ceux qui ont des responsabilités sont toujours mieux rémunérés que ceux qui travaillent sous leurs ordres. Cependant, ceux qu'on croyait qu'ils réalisaient un travail important aux bureaux de la Review and Herald on été éprouvés et testés, et chaque phase de leur travail conduisait la maison d'édition sur de fausses voies, contrairement aux instructions données par le Christ, dans l'Ancien et le Nouveau Testament. MI1 249 5 Une confédération magistrale s'est unie pour faire les choses à sa manière, au point où des éléments humains se sont mêlés à l'administration des choses sacrées. Chacun s'est engagé à soutenir et à travailler pour les intérêts de l'autre. On a introduit un système de vol envers Dieu. Et le Seigneur demande : « Ne vais-je pas juger ces choses ? » Il me les a montrées et mon coeur a bouilli d'indignation. J'ai reçu la lumière selon laquelle le Seigneur, en son temps, donnera ces hommes en spectacle au monde, aux anges et aux hommes. -- Lettre 26, 1897 (à un employé de la maison d'édition, 10 décembre 1897). MI1 250 1 La maison d'édition a été construite au prix de sacrifices mais, avec l'exemple que ceux qui occupent des postes à responsabilités ont donné au monde, cet esprit s'est perdu. Les coeurs n'ont pas été touchés par le Seigneur pour contribuer à l'avancement de l'oeuvre et l'égoïsme a pénétré dans les églises. La gestion infidèle a été révélée dans le paiement de gros salaires aux hommes qui ont fait de l'oeuvre et de la cause de Dieu une affaire commerciale pour pouvoir s'enrichir. [...] MI1 250 2 Si les hommes des fédérations avaient été convonqués et qu'une enquête avait été exigée - ce qu'ils étaient en droit de faire - des mesures décisives aurait été adoptées pour arrêter le mal existant. Mais cela n'a pas été fait. MI1 250 3 S'ils avaient changé cela et introduit les mêmes principes révélés dans l'oeuvre, quand on a construit les premiers bâtiments, on aurait conservé le même esprit de sacrifice et l'oeuvre aurait progressé et se serait développée. Le peuple de Dieu aurait compris que les voies et l'oeuvre du Seigneur ne peuvent prospérer quand son peuple n'est pas disposé à se sacrifier. Les intelligences du ciel les auraient aidés à gravir les plus hauts sommets pour comprendre au travers d'une connaissance pratique qu'ils devaient collaborer avec Dieu. Notre Père désire que son peuple soit conquérant, traversant avec courage toutes les difficultés. Dieu est fidèle. 11 fera en sorte que son peuple trouve la plénitude en lui. MI1 250 4 Des erreurs ont été commises de toutes parts, et se détourner de toute mauvaise voie et choisir la bonne requière de grands efforts. -- Manuscrit 86, 1899, p. 5, 6 (" The Review and Herald and the College Debt » [La Review and Herald et la dette de la faculté], 18 juin 1899). MI1 250 5 Des hommes égoïstes et cupides occupent des postes importants et reçoivent des salaires plus élevés qu'ils ne devraient. Un salaire inférieur serait bien mieux pour eux et pour leurs enfants puisque ceci les conduirait à l'économie et à l'abnégation. Mais le registre de chaque semaine, dans les livres du ciel, démontre qu'il y a des hommes qui, dans leur égoïsme, sont prêts à empoigner chaque dollar qu'ils peuvent obtenir, tandis que les hommes qui s'occupent des champs bien plus difficiles et moins avantagés travaillent pour la moitié de ce que perçoivent ces hommes. MI1 251 1 Accepter des salaires aussi conséquents n'est un avantage spirituel pour personne. En faisant cela, ils privent leurs collaborateurs qui travaillent aussi durement qu'eux, eux qui ont les moyens qu'il faudrait au travail dans d'autres parties du champ. L'homme cupide voit les nombreux terrains en friche. Il voit qu'il faut de l'argent pour hisser la bannière de la vérité en ces nouveaux endroits, mais ne considère pas les besoins de ceux qui sèment dans ces terres encore non cultivés. Il prend le salaire le plus élevé qu'il peut obtenir car, selon lui, sa position lui en donne le droit. MI1 251 2 Il serait bon que les ouvriers qui gagnent beaucoup étudient le principe de l'égalité. Quand ils dépouilleront leur coeur de l'égoïsme et s'humilieront devant Dieu, ils verront que durant les nombreuses années où ils ont pris de la trésorerie un salaire injuste, d'autres qui auront fait un travail aussi productif que fidèle, n'auront reçu que la moitié de cette somme. S'ils avaient aimé Dieu par-dessus tout, et leur prochain comme à eux-mêmes, ils auraient vu l'immensité de la tâche à accomplir dans l'accomplissement de la mission du Christ qui consiste à prêcher l'Evangile au monde entier et n'auraient pas osé employer les moyens que Dieu avait destinés à des champs démunis. Le jour des rétributions finales, ceux qui auront attribué une valeur aussi élevée à leurs propres mérites et à leur service seront surpris de constater qu'ils seront considérés comme moindres, alors que ceux qui auront travaillé avec ferveur, fidélité, abnégation et avec de petits salaires recevront la plus grande ré-compense de celui qui ne fait pas d'erreurs de calcul. -- Manuscrit 113, 1899, p. 6, 7 (" The Wages of Unrighteousness » [Le salaire de l'iniquité], 11 août 1899). MI1 251 3 La sanctification par la vérité porte des fruits pour la gloire de Dieu. Sous son pouvoir, les hommes se dépouillent de l'ambition qui se bat pour la suprématie, ils se défont de l'égoïsme qui pousse ceux qui travaillent dans nos institutions à saisir, dans leur convoitise, tout les salaires élevés qu'ils peuvent obtenir de la trésorerie, tout en sachant que leurs frères, qui travaillent aussi dur, en des endroits où l'usure est considérable, et souvent sous de fortes contraintes à cause des circonstances, ne reçoivent pas même la moitié de ce montant. Les hommes de nos institutions qui ont attribués une valeur aussi haute à leurs propres services ne sont pas sanctifiés par le Saint-Esprit. Ils n'ont pas cette sanctification qui aiguise la conscience et qui les pousse à aimer Dieu par-dessus tout et leur voisin comme eux-mêmes. Leur influence et leur exemple sont néfastes. Ils font ce qu'ils ne veulent pas que leurs frères sachent, à savoir : mettre la main à la trésorerie. Ils sont aveugles et ne peuvent voir qu'en agissant ainsi, ils privent les autres du salaire qu'ils devraient recevoir. Leur égoïsme les tient loin de la sanctification de l'Esprit de Dieu. [...] MI1 252 1 Ceux de nos institutions qui accaparent les moyens en surplus se dis-qualifient pour comprendre ce que veut dire avoir part aux souffrances du Christ. C'est vers eux que se dirigent les flèches acérées du Seigneur, envoyées de la main d'un ange. Mais ils ne sont pas blessés. Ils se sont tellement éloignés des justes principes qu'ils sont aveugles. Ils écoutent les vérités convaincantes, prononcées avec beaucoup de ferveur, mais ne se réforment toujours pas car ils se sont écartés et ont repoussé toute impression salutaire. MI1 252 2 S'ils se contentaient de salaires inférieurs, leur danger spirituel serait bien moindre. Une réforme doit survenir dans leur vie, ou bien ils ne verront jamais le Roi dans toute sa beauté. Leur expérience dans cette vie décidera de leur destinée étemelle. En des accents fervents, autoritaires et solennels, la voix du grand Maître leur a lancé des appels, mais ils ne sont toujours pas convertis. Ils n'ont pas tourné le dos aux principes erronés et dépourvus de scrupules. -- Manuscrit 94, 1899, p. 2, 3, 6 (" To Do Justly, to Love Mercy, and to Walk Humbly with Thy God » [" Pratiquer le droit, aimer la justice et marcher humblement avec ton Dieu », 18 juillet 1899). MI1 252 3 Pendant longtemps, des maux ont existé aux bureaux de Battle Creek. Les messages que Dieu a donnés n'ont pas eu suffisamment de poids pour ceux qui occupaient des postes importants pour changer le cours des choses. Il m'a été montré que Satan exultait quand l'égoïsme des hommes dérobait la trésorerie de Dieu. Certains n'ont pas de bons sentiments envers moi car ils ont été privés de ces salaires élevés. , , et d'autres se sont laissés MI1 252 4 aller à ces sentiments. Aucun de ces hommes ne sera pur devant l'Étemel, tant qu'il ne restituera pas à la cause du Seigneur ce que son esprit égoïste et cupide a dérobé à l'oeuvre. J'ai vu que le résultat de ces salaires exorbitants serait que les ouvriers vraiment consciencieux seraient opprimés. Ceux qui prenaient chaque dollar qu'ils pouvaient employer à leur propre usage arrangeraient les choses pour se faire plaisir, s'ils en avaient l'occasion. [...] MI1 252 5 Maintenant, en ce qui me concerne, je ne m'inquiète pas pour les salaires, mais pour les principes stricts et l'équité. Le bon jugement m'importe aussi. Un grand mal que le Seigneur ne peut ignorer a été commis : ceux qui avaient comploté ont pris de la trésorerie de Dieu de gros salaires qu'ils ne méritaient pas plus que d'autres employés du bureau ou engagés à développer d'autres branches dans l'oeuvre qui, bien qu'en recevant des salaires inférieurs, faisaient consciencieusement leur travail, avec intégrité et pureté. Quand ces hommes se convertiront, chaque dollar qu'ils auront reçu audelà de ce qu'ils auraient dû sera rendu à la trésorerie. Nous parlons du Christ en la personne de ses saints. Permettre que quelqu'un soit exalté et qu'un autre, plus fidèle et juste, soit mis dans une position difficile, n'est ni juste, ni équitable. Sans aucun doute, Dieu jugera tout cela. -- Lettre 57, 1894, p. 6, 7 (au frère Olsen, 10 juin 1894). MI1 253 1 Nous n'avons pas accompli l'oeuvre que Dieu voulait que nous réalisions. Une ville après l'autre est restée en friche. On a laissé les pasteurs qui travaillent dans les champs les plus démunis se débrouiller comme ils peuvent, avec des fonds insuffisants. On leur a assigné une maigre somme. Certains ont eu besoin d'argent pour obtenir de la nourriture et des vêtements, et pourtant, dans leur cupidité, d'autres hommes ont refusé de les aider. Dieu considère que les ouvriers qui s'efforcent de prêcher l'Évangile et d'effectuer un vrai travail missionnaire sont plus dignes de recevoir des moyens importants que certains autres. Et leur besoin de recevoir un salaire élevé est plus grand. Beaucoup de demandes d'aident leur parviennent. Ils se rapprochent de ceux qui traversent des moments de grand besoin et se privent eux-mêmes pour aider les démunis. MI1 253 2 Une nuit, il m'a semblé être dans une assemblée où peu de personnes étaient présentes. On prenait des décisions pour augmenter le salaire de certains. Un personnage d'autorité a avancé sa main et, prenant les livres, les a examinés d'un oeil critique, puis a dit : « Un changement aura bientôt lieu. Ceux qui se sont trouvés dans les bureaux de la Review and Herald, en tant que responsables, ont été infidèles dans leur gestion. Ils doivent être démis de leurs fonctions, à moins qu'ils ne fassent preuve d'une véritable conversion. Je ne servirai pas selon des conceptions dénuées de principes et mon Esprit ne luttera pas non plus avec eux, à moins qu'ils ne se repentent. L'oeuvre ne doit plus vous être confiée. Les moyens de la trésorerie du Seigneur, qui auraient dû être utilisés pour permettre à d'autres hommes de pénétrer dans de nouveaux champs, sont accaparés par des mains égoïstes et non sanctifiées. Ceux qui sont vraiment convertis, de corps, d'âme et d'esprit, sont remplis de l'esprit de sacrifice ». -- Manuscrit 19,1903, p. 1, 2 (" Unselfishness in Service » [Abnégation dans le service], 8 avril 1903). MI1 254 1 Je vous ai transmis les instructions que le Seigneur m'a données. Il nous a dit ce qu'il attend de nous. Où que nous allions, nous sommes zélés et fidèles pour porter les principes du royaume des deux, montrant ainsi clairement la différence entre ceux qui servent Dieu et ceux qui ne le servent pas. MI1 254 2 Quand on rétablira la maison d'édition, une atmosphère plus pure et plus sainte que dans l'institution de Battle Creek devra y régner. Des principes qui feront honneur à la cause de Dieu devront être suivis. Ceux qui refusent de travailler si ce n'est pas pour un salaire élevé ne devraient pas être encouragés à se joindre à cette institution. Nous n'avons pas besoin de personnes qui n'ont pas l'esprit de sacrifice. MI1 254 3 L'oeuvre de Dieu doit avancer. Son succès dépend du déploiement d'efforts consacrés et de l'adoption de principes purs. Au milieu de la confusion apparente des difficultés environnantes, il se peut que nous ne sachions pas comment procéder. Assurons-nous que ceux qui s'unissent à l'oeuvre soient d'abord unis au Christ. -- Lettre 106, 1903, p. 4, 5 (" To the General Conférence Committee » [Au comité de la Conférence générale], 30 mai 1903). MI1 254 4 Les hommes contrôlés par des désirs égoïstes ne doivent pas rester liés à nos institutions, et il vaudrait mieux que leur manière d'agir soit exposée afin que toutes les églises adventistes connaissent les principes qui les gouvernent. [...] MI1 254 5 L'égoïsme et la glorification personnelle deviennent la malédiction de nos institutions et contaminent tout le camp d'Israël. Nous sommes arrivés au point où Dieu donne l'ordre de s'arrêter et, maintenant, nous devons enquêter pour connaître les motifs qui poussent à l'action afin de déterminer chez qui les paroles du Christ s'accomplissent. Jésus a dit : « Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'ils se charge de sa croix et qu'il me suive » (Matthieu 16.24). Le moi doit être caché en Christ. MI1 254 6 Nous avons besoin de nous sentir alarmés car l'égoïsme et la cupidité deviennent une puissance dominante parmi nous, et cela déplaît au Seigneur. La conscience de beaucoup est comme du caoutchouc. Les hommes peuvent être achetés et vendus au plus grand enchérisseur. Quand de tels hommes sont pesés sur la balance du sanctuaire, ils sont trouvés légers par manque d'application, d'honneur, d'intégrité et de fidélité. -- Lettre 41, 1890, p. 1-4 (au Dr John Harvey Kellogg, 24 décembre 1890). MI1 254 7 Un contrat a été signé avec vous mais, plus vite on le modifiera, mieux ce sera. Le plan selon lequel vous recevez tout montant que vous pouvez percevoir pour certains travaux, en plus de votre salaire, ouvre la porte à la tentation et cela donnera des résultats funestes. Ni vous, ni ceux qui ont rédigé les clauses du contrat ne peuvent le discerner, mais ceci vous causera de grands torts et attirera des reproches sur la cause de Dieu. Dans ce plan se trouve un principe erroné qui doit être révisé. Rien ne doit être laissé au hasard. Tout doit être relié. Vous devez recevoir pour votre travail le salaire d'un montant défini et vivre avec cette somme. MI1 255 1 Quelque chose de similaire a été fait dans les négociations avec le Dr . C'est une transaction frauduleuse dont Dieu connaît les intentions et les conséquences. Il ne faut pas suivre cette méthode de rémunération dans les sanatoriums qu'on doit établir. L'institution doit vous payer une somme appropriée pour vos services. Et tous ceux qui y travaillent doivent recevoir un salaire selon leurs services. -- Lettre 99,1900, p. 5 (à un médecin d'un de nos sanatoriums, 9 juillet 1900). MI1 255 2 Ne parlez pas de salaires maigres. Ne cultivez pas le goût de vêtements ou de mobilier coûteux. Que l'oeuvre avance comme elle a commencé : avec une abnégation et foi une simples. Que l'on change l'état des choses. -- Lettre 94, 1899, p. 12, 13 (à « Mes frères qui occupent des postes à responsabilités », 16 juin 1899). MI1 255 3 Il faut maintenant autant d'abnégation que quand nous avons commencé l'oeuvre, alors que nous n'étions qu'une poignée de personnes, quand nous savions ce que renoncer à soi et se sacrifier voulaient dire, quand nous essayions de produire de simples revues, des petits tracts pour atteindre ceux qui étaient dans les ténèbres. Parmi ceux qui se trouvent maintenant dans les bureaux de la maison d'édition, il reste peu de ceux qui étaient alors avec nous. Pendant des années, nous n'avions perçu aucun salaire, ou à peine de quoi nous procurer de la nourriture et de simples vêtements. Nous étions heureux de porter des vêtements d'occasion et, parfois, nous avions à peine assez de nourriture pour soutenir nos forces. Nous placions tout le reste dans l'oeuvre. Après quelque temps, mon mari recevait six dollars par semaine, et nous vivions avec cela. Je travaillais avec lui dans la cause. D'autres travaillaient de la même manière. -- Bulletin de la Conférence générale, p. 184 (20 mars 1891). Patrimoine White, Washington D.C. ------------------------Manuscrit 64--Le régime alimentaire dans les institutions adventistes et la consommation de viande, de thé et de café Respecter les nonnes divines (1888) MI1 257 1 Les questions qui se posent sont : comment nos institutions obtiendront-elles le succès ? Comment peuvent-elles réaliser un bon travail, un travail qui passera le test du jugement ?Jour après jour, Dieu éprouve et examine son peuple. La Parole inspirée déclare clairement que c'est par nos oeuvres que nous décidons de notre destinée étemelle. MI1 257 2 Il est évident que le monde devient aussi méchant qu'il l'était avant le déluge. Le Christ a dit qu'il en serait ainsi. On perçoit l'influence de la domination du mal, même dans nos institutions de santé. Même là, l'iniquité qu'ont entretenue les coeurs humains agit à l'encontre de l'oeuvre de Dieu qui désire restaurer son image morale chez l'homme. Et, parce que l'iniquité abonde, l'amour de beaucoup (pour Dieu et sa justice) s'est refroidi. MI1 258 1 Dans nos institutions de santé, on devrait maintenir un principe ferme et décidé, et non une croyance vague. Les bénédictions que Dieu a prévues pour ceux qui seront aussi fermes que la roche dans les principes valent tous les efforts et les sacrifices que nous sommes appelés à faire. Nous devons presser le pas sur notre chemin qui monte vers le ciel, malgré toute l'influence corrompue et mondaine qui s'opposera à chaque étape de la réforme, de la restauration et de la purification que Dieu demande. Les normes du monde ne peuvent jamais être pareilles aux critères du Health Retreat [Refuge de santé]. Ceux à qui on a confié des principes sacrés et saints devraient prier beaucoup et dans la foi pour avoir la sagesse qui vient de Dieu. S'ils méditent et parlent avec lui, comme c'est leur privilège, ils seront habilités à obéir à sa Parole. Ils mangeront de ce pain de vie qui vient du ciel. Prendre une position ferme en harmonie avec le ciel MI1 258 2 Mais Pégoïsme a été cultivé. Une haute opinion de soi ne donnera pas force, mais faiblesse. Contrôlons l'appétit, agissons avec intelligence, adoptons et gardons une position ferme, en harmonie avec la lumière que Dieu a donnée. À cause de la perversité du coeur humain, beaucoup de choses qui déshonorent le Seigneur ont été pratiquées. Tous ceux qui ont un rôle à jouer en conseillant ou en éduquant devraient d'abord montrer qu'ils possèdent eux-mêmes cette véritable éducation. Une telle éducation conduira à des résultats pratiques dans le choix et la préparation des aliments pour la table. MI1 258 3 La viande deviendra-t-elle l'aliment de base parce que les responsables ont appris à aimer un régime camé ? Les médecins sont-ils libres de suivre leurs habitudes afin de satisfaire l'appétit comme ils le désirent et d'influencer ainsi les critères de l'institution ? Ceux qui ont reçu une grande lumière, qui s'efforcent d'y marcher et de la refléter verront-il leur efforts contrecarrés par à la fois le précepte et l'exemple ? Des médecins pour guider vers des sentiers sûrs MI1 258 4 Au nom du Seigneur, je témoignage que ceux qui plaident pour l'indulgence pour l'appétit dans la consommation de viande sont précisément ceux qui ont le plus besoin de se réformer et de mettre leur vie en ordre. Ils conseilleront alors moins les patients de manger la chair d'animaux morts, du fait que leur propre appétit est avide de viande. Quand les habitudes et les goûts seront en harmonie avec les justes principes, on verra que la lumière et la vérité guident ceux qui s'efforcent de diriger les âmes pauvres, faibles, complaisantes et intempérantes. MI1 259 1 Les médecins devraient éduquer les patients afin qu'ils cessent de consommer des choses nuisibles et montrer le bon chemin sur lequel leurs pieds peuvent cheminer. Si on livre l'esprit des patients à euxmêmes, beaucoup choisiront bien sûr un régime brut, à base de viande, au lieu des fruits de la terre et des arbres. Quand les médecins s'éloignent des principes de santé, ils n'honorent pas le Seigneur. Quelle que soit l'instruction religieuse, quand on agit ainsi, « les mouches mortes infectent et font fermenter l'huile du parfumeur » (voir Ecclésiaste 10.1). [...] La raison d'être de nos institutions de santé MI1 259 2 Nos institutions de santé ont été établies pour présenter les principes vivants d'une alimentation propre, pure et saine. Il faut partager nos connaissances quant à l'abnégation et la maîtrise de soi. Nous devons élever Jésus, qui a créé l'homme et l'a racheté, devant tous ceux qui viennent à nos institutions. La connaissance du chemin vers la vie, la paix, la santé doit être offerte ligne sur ligne, précepte sur précepte, pour que les hommes et les femmes voient le besoin d'une réforme. Ils doivent être amenés à renoncer aux coutumes et pratiques dégradantes qui existaient à Sodome et dans le monde antédiluvien que Dieu a détruit, à cause de leur iniquité. Jésus a dit : « Comme aux jours de Noé ainsi en sera-t-il à l'avènement du Fils de l'homme. Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche ; et ils ne se doutèrent de rien, jusqu'à ce que le déluge vienne et les emporte tous ; il en sera de même à l'avènement du Fils de l'homme » (Matthieu 24.37-39). MI1 259 3 Tous ceux qui visitent nos institutions de santé doivent être instruits. Le plan de la rédemption devrait être exposé devant tous : élevés ou humbles, riches ou pauvres. Il faut donner des enseignements soigneusement préparés selon lesquels la satisfaction de l'intempérance en vogue dans le manger et le boire peut être la cause de la maladie et de la souffrance, ainsi que des mauvaises pratiques qui en découlent. MI1 259 4 Va-t-on continuer ainsi, en manquant d'informer et d'avertir les victimes ? Les jeunes suivront-ils les traces de ceux qui aiment les plaisirs, au lieu des traces de ceux qui aiment le Seigneur ? La fontaine qui purifie sera-t-elle présentée à tous ? Donnera-t-on au monde le dernier message de miséricorde ? N'y aura-t-il pas de fidèles sentinelles pour travailler avec tous les talents que Dieu leur a donnés afin de réformer ceux qui sont dégradés et restaurer chez l'homme l'image morale de Dieu ? -- Manuscrit 1, 1888, p. 1, 2 ; 5, 6 (" Our Health Institutions » [Nos institutions de santé], 1er février 1888). Dieu appelle à une réforme MI1 260 1 Le Seigneur désire que ceux qui ont reçu la lumière concernant les enseignements de sa Parole se mettent en marche et déclarent les principes de la véritable réforme. Ils devront affronter et combattre les théories triviales que les gens prennent et avancent. « Qu'a de commun la paille avec le froment ? » (Jérémie 23.28). Il faut donner la proéminence aux grandes vérités de la Parole de Dieu. La gloire du Seigneur doit demeurer visible. Son épreuve grande et salvatrice doit avancer. MI1 260 2 Le Seigneur désire que ceux qui participent à son oeuvre soient des hommes à la compréhension spirituelle, des hommes sensés qui suivent ses voies et qui font connaître sa volonté. Leur voix doit retentir au milieu du tapage et de la confusion de l'absence de consécration. Ceux de la synagogue de Satan professeront être convertis et, à moins que les serviteurs de Dieu ne possèdent une vision éclairée, ils ne discerneront pas la puissance « des oeuvres des ténèbres » (Romains 13.12). MI1 260 3 Le message pour l'église de Laodicée s'applique le plus résolument à ceux dont l'expérience religieuse est fade, à ceux qui ne témoignent pas de manière décidée en faveur de la vérité. Le Seigneur appelle à une réforme dans ses institutions car elles ont été imprégnées de l'esprit du monde. Il lance à tous un appel à rendre un témoignage ferme en faveur de la réforme sanitaire. On ne devrait pas offrir de viande aux patients de nos sanatoriums. MI1 260 4 Beaucoup ont perdu la puissance du message du troisième ange. L'ac-complissement des jugements prononcés il y a si longtemps ne devraitil pas appeler à un réveil parmi les adventistes du septième jour ? Avec calme et confiance, chaque croyant devrait occuper sa place et son héritage, ferme dans la force du Tout-Puissant. -- Lettre 98, 1901, p. 3-5 (au Dr Daniel H. Kress et à son épouse, 19 juillet 1901). Entretien sur l'élimination de la viande aux tables des sanatoriums MI1 260 5 Soeur White :On devrait mieux connaître les éléments extérieurs, éduquer et présenter les principes de santé aux gens afin qu'ils sachent ce à quoi ils doivent s'attendre avant de venir. Je désire vraiment que ceux qui viennent ici puissent voir directement la réforme et je pense que cela se fera. Je crois que, quand la clientèle est minime, c'est le meilleur moment pour effectuer un changement en ce qui concerne le service de la viande aux la table de la salle à manger et, cependant, je ne peux pas dire qu'il ne faudrait jamais servir de la viande. Je ne peux pas dire cela. Mais la viande ne devrait pas être servie dans la salle à manger. En Australie, le Dr et le Dr sont venus me demander s'il fallait servir ou non de la viande sur les tables de la salle à manger des institutions médicales. J'ai dit : « Par un seul morceau de viande ne devrait être servi sur ces tables ». Je voulais qu'ils le comprennent. Eh bien, ils ont obtenu le plus grand succès quant au rétablissement des malades, bien plus que ce que j'ai vu dans n'importe quelle institution durant ma vie. Mais aucune particule de viande n'est servie dans la salle à manger. Suppression de la viande» mais sans décisions inconsidérées MI1 261 1 Dr Sanderson : Que pensez-vous qu'il faille faire ici ? MI1 261 2 Soeur White : Je pense que la viande doit être exclue de la salle à manger. Mais je ne conseille aucune mesure imprudente ou inconsidérée. Je ne suis pas prête à indiquer exactement comment il faut réaliser la réforme sanitaire. Mais je sais que les aliments camés doivent être écartés de la table. Comment ? Les employés ont-ils de la viande à leurs tables ? MI1 261 3 Dr Sanderson: : Non. MI1 261 4 Soeur White: Bien, je crois qu'il faudrait aussi la retirer de la table des patients, aussi vite que possible, il ne faut pas non plus attendre longtemps. Des moments viendront où il y aura moins de gens ici, n'est-ce pas ? MI1 261 5 Dr Sanderson: L'hiver passé, nous avons eu plus ou moins autant de patients que pendant l'automne. MI1 261 6 Soeur White: Vraiment ? J'espère que cela continuera. Mais il faut qu'on instruise et il faudra mettre plus de force dans l'enseignement donné au sujet d'un régime alimentaire sain. Je ne crois pas que la viande soit admise sur les tables du sanatorium de Battle Creek. MI1 261 7 Dr Sanderson: Oh si, c'est permis. Il y en avait encore quand j'y étais, au printemps dernier. MI1 261 8 Soeur White: Ah, oui ? Mais on ne la consomme pas autant qu'avant. Dr Sanderson : Ici on n'en sert pas autant qu'avant. MI1 261 9 Soeur White: Je suppose que les patients en demandent. Ou bien la sert-on sur les tables ? MI1 261 10 Dr Sanderson: On la sert uniquement quand les patients eux-mêmes en demandent. Quand il s'agit d'une requête spéciale. MI1 262 1 Soeur White: Le Seigneur sera pleinement satisfait quand tous nos sanatoriums délaisseront la viande. Nous avons maintenant, plus que jamais, des raisons de ne pas y toucher car les animaux sont malades. Le sujet peut être présenté sous cet angle, et cela sera très efficace. -- Manuscrit 82, 1901, p. 42-45 (" Report of Interview of Dr. and Mrs. Arthur James Sanderson with Ellen G. White » [Compte-rendu d'un entretien entre le Dr Arthur James Sanderson et son épouse avec Ellen G. White], 25 août 1901). La loyauté aux principes et à la clientèle MI1 262 2 J'ai été expressément contrainte d'écrire quelque chose sur le sanatorium de St. Helena. Cette institution a été établie sous la direction du Seigneur et elle ne doit pas devenir inutile. Elle doit être une institution puissante à travers laquelle la lumière de la vérité peut briller dans les pays étrangers. Le Dieu qui intervient en d'autres endroits où est établie l'oeuvre médicale est le même Dieu qui est prêt à agir au sanatorium de St. Helena. Sa grande puissance doit être révélée dans cette institution qui doit grandir et atteindre toute la stature que Dieu désire pour elle. [...] MI1 262 3 N'allons-nous pas nous lever tels de fidèles sentinelles, encourageant les patients à obéir aux paroles du Saint-Esprit, à travers les paroles de l'apôtre Paul : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au monde présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bon, agréable et parfait » (Romains 12.1,2) ? MI1 262 4 Le Seigneur désire que les membres de son peuple s'avancent sur le front et qu'ils travaillent avec toute leur ferveur, dans la foi et l'amour pour introduire dans leur vie la plénitude du Christ et l'efficacité accordée gratuitement à tous ceux qui remplissent les conditions établies dans la Parole de Dieu. MI1 262 5 Il faut aller de l'avant. Nous ne devons pas, dans le but d'obtenir plus de patients, engager des médecins ou des infirmières qui n'ont pas l'intention de marcher dans la lumière complète de la réforme sanitaire. Nous devons nous tenir à un niveau élevé. N'établissons pas de sanatoriums où les patients viendront afin de satisfaire leur appétit perverti. Nous devons y employer des aides qui se tiendront fermement sur la plateforme de la réforme sanitaire. -- Manuscrit 3a, 1903, p. 1-4 (" The St. Helena Sanitarium » [Le sanatorium de St. Helena], 23 janvier 1903). Un appel fervent à un médecin éminent MI1 263 1 Il y a des choses d'une grande importance que je veux vous écrire. Je dois vous dire la vérité. Je vous ai dit la vérité, mais vous ne vous êtes pas appropriées les paroles du Seigneur lui-même et ne les avez pas crues. [...] MI1 263 2 Mon frère, vous avez donné un mauvais conseil et avez prescrit selon vos propres habitudes, votre appétit et vos goûts, alors que vous auriez dû suivre la lumière que Dieu a donnée en vivant selon les justes principes de la réforme sanitaire. Par le précepte et l'exemple, vous auriez pu corriger des habitudes dans le manger et le boire qui corrompent le cerveau, les os et les muscles. Mais, par vos prescriptions, que vous avez rédigées selon vos propres idées, vous avez laissé partir les patients en confirmant leurs appétits erronés qui jettent les fondations mêmes de la maladie dont ils souffrent. Quelle excuse présenterez-vous à Dieu, lors du jugement, quand vous avez ainsi agi à l'encontre de son oeuvre de tempérance ? N'avez-vous pas reçu assez de lumière ? N'a-t-elle pas brillé sur vous, et ne l'avez-vous pas ignorée ? MI1 263 3 Le Saint-Esprit guidera vers la vérité. Si les hommes sont disposés à être façonnés par elle, ils seront dirigés par le grand Capitaine. L'être entier, l'âme, le corps et l'esprit seront sanctifiés par elle. Vous avez tous les deux besoin de l'esprit de compréhension. Ensuite, vous recevrez le Saint-Esprit et le discernerez tel qu'il est : votre Conseiller. [...] MI1 263 4 Nous n'avons rien à craindre si ce n'est de ne pas nous efforcer à entrer par la porte étroite et de ne pas recevoir l'approbation de Dieu. Vivre fidèlement pour le Christ exige bien plus que ce que vous ne supposez. On peut faire bien plus pour sauver les âmes de ceux qui viennent au sa-natorium. MI1 263 5 Les clairs rayons de la lumière doivent briller aussi dans la préparation des aliments, apprenant comment vivre à ceux qui sont attablés. Cet enseignement doit aussi être offert à ceux qui visitent le Health Retreat [Refuge de santé] afin qu'ils puissent emporter avec eux les principes de réforme. Ne pas prescrire de thé, ni de café MI1 263 6 On n'engage pas des médecins pour qu'ils prescrivent un régime camé à leurs patients puisque c'est ce genre de régime qui les a rendu malades. MI1 263 7 Frère et soeur , cherchez le Seigneur. Quand vous le trouverez, vous serez doux et humbles de coeur. Vous ne subsisterez individuellement pas sur de la chair d'animaux morts et n'en mettrez non plus aucun morceau dans la bouche de vos enfants. Vous ne prescrirez pas de viande, de thé ou de café à vos patients, mais leur présenterez des conférences au salon, en montrant le besoin d'un régime simple. Vous éliminerez de vos menus toutes les choses nuisibles. MI1 264 1 Le fait que les médecins de nos institutions, par l'exemple et le précepte, enseignent aux personnes dont ils s'occupent à manger de la viande, après des années d'instructions du Seigneur, les disqualifie pour diriger nos institutions de santé. [...] La complaisance envers soi neutralise notre influence MI1 264 2 Vous pouvez peut-être faire certaines choses sur le plan religieux, mais leur influence pour le bien sera faible puisqu'en pratiquant la complaisance envers vousmêmes et en vivant à l'encontre des principe de la réforme sanitaire, vous neutraliserez l'influence de la vérité. Chez une personne de votre position, l'indulgence sur votre propre appétit est absolument incohérente. Vous savez que les principes de la réforme sanitaire ont la plus haute autorité et une sphère plus large que celle que leur ont accordée jusque-là les nombreuses personnes qui professent la vérité présente. MI1 264 3 Cher frère, chère soeur , je regrette tant que vous n'ayez pas reçu comme quelque chose de supérieur à vos idées et à vos propres opinions la lumière que le Seigneur m'a donnée, ces dernières années ! Si vous aviez cru et agi conformément à la lumière donnée, quels changements auraient eu lieu en vous ! Mais la forte idolâtrie dont vous faites preuve par vos propres opinions, vos habitudes et pratiques a réellement fermé la porte de votre coeur à la lumière et aux avertissements et réprimandes de Dieu. Vous avez largement suivi vos propres voies, comme si vous étiez décidés à faire de ses messages quelque chose de faux. [...] Le Seigneur n'accorde pas sa lumière sur la réforme sanitaire pour qu'elle soit méprisée par ceux qui occupent des postes d'influence et d'autorité. Le Seigneur sait exactement ce qu'il dit et il faut honorer ses paroles. MI1 264 4 Il aurait fallu ne pas laisser passer une semaine au Health Retreat [Refuge de santé] sans gérant compétent pour fixer les tarifs pour les patients et les visiteurs, et pour établir les menus. Ceux qui ont toujours mangé de la viande doivent être restreints à ce sujet. Mais, si le médecin-chef et sa famille ne sont pas des réformateurs sur ce point, ils ne peuvent enseigner aux autres à renoncer à la viande. La lumière doit être présentée dans ce sens et sur tous ces sujets. C'est justement la question de l'alimentation qui exige des recherches détaillées, et les prescriptions doivent être données en accord avec les principes de santé. MI1 264 5 Durant les vingt-cinq dernières années, j'ai donné des témoignages à ce sujet. J'ai suis chagrinée de voir que vous vous accrocherez à vos habitudes et pratiques bien établie, en refusant de faire des changements. Combien de temps vous faudra-t-il pour avoir une perception claire et sensée des requis essentielles de la réforme sanitaire ? Vous n'étudiez pas assez ce sujet en profondeur, ou n'y pensez pas assez. -- Lettre 71, 1896, p. 1,7-11 (à un médecin ayant de grandes responsabilités au sanatorium de St. Helena, 12 août 1896). La viande n'est pas indispensable en cas de faiblesse MI1 265 1 J'ai reçu vos lettres et vais maintenant répondre à quelques-uns des points qu'elles contiennent. MI1 265 2 La Dr A. m'a demandé si, dans certains cas, je conseillerais qu'un patient prenne un peu de bouillon de poulet, s'il est malade et que son estomac ne tolère rien d'autre. J'ai dit : « Il y a des malades qui souffrent de phtisie et qui, s'ils le demandent, devraient en avoir. Mais je serais très prudente ». L'exemple ne devrait pas faire du tort au sanatorium, ni devenir une excuse pour que les autres pensent que leur cas exige le même régime. J'ai demandé au Dr A. s'il y avait un tel cas au sanatorium. Elle a dit : « Non, mais j'ai une soeur au sanatorium de Wahroonga qui est très faible. Elle a des épisodes de faiblesse et d'étourdissements, mais a cuisiné le poulet qu'elle peut manger ». J'ai dit : « Il vaudrait mieux qu'elle quitte le sanatorium ». Elle m'a répondu : « Son mari travaille au sanatorium comme médecin ». [...] MI1 265 3 J'ai trouvé la femme du Dr B., à Washington, dans les mêmes conditions que la soeur du Dr. A. On disait qu'elle ne pouvait rien manger, sauf de la viande, et que son sang devenait de l'eau. Mais la lumière que j'ai reçue indique que son impression de devoir se nourrir à base de viande était incorrecte. Il m'a été indiqué qu'elle se plaçait mentalement dans une disposition où elle ne devait pas être. Si elle abandonnait la consommation de viande pendant un an, les conditions dans lesquelles elle se trouve maintenant changeraient et son organisme aurait alors l'occasion d'agir à son sain rétablissement. Si elle surmontait le désir de manger de la viande, elle pourrait être en bien meilleure forme et vivre pour glorifier le Seigneur. [...] MI1 265 4 Selon la lumière qui m'a été donnée, si la soeur mentionnée se reprenait et éduquait son palais à une alimentation saine, tous ses épisodes de vertiges disparaîtraient. MI1 265 5 Elle a cultivé son imagination. L'ennemi a tiré parti de sa faiblesse physique, et son esprit n'est pas prêt à supporter les difficultés de la vie quotidienne. Elle a besoin d'une thérapie bonne et sanctifiée de l'esprit, d'une augmentation de sa foi et d'un service actif pour le Christ. Elle a aussi besoin d'exercer ses muscles en effectuant des travaux pratiques à l'extérieur. L'exercice physique sera pour elle un des meilleurs bienfaits de sa vie. Ce n'est pas d'être invalide dont elle a besoin, mais d'être une femme saine de corps et d'esprit, prête à jouer son rôle d'une manière noble et bonne. MI1 266 1 Tout traitement qu'on pourra administrer à cette soeur aura peu d'effet si elle ne fait pas sa part. Elle a besoin de fortifier ses muscles et ses nerfs au moyen d'une activité physique. Elle ne doit pas être invalide, mais peut faire beaucoup et bien. -- Lettre 231, 1905, p. 1-3 (au Dr Daniel H. Kress et à son épouse, 11 juillet 1905). On ne servira aux patients ni thé, ni café, ni viande MI1 266 2 Concernant votre déclaration selon laquelle le Dr viendrait aider au sanatorium de Wahroonga, sous certaines conditions, et le privilège de servir n'importe quel aliment qu'il pourrait désirer servir à table, je dirais qu'il vaudrait mieux ne pas accepter les services de ceux qui ne viendraient qu'à condition que ces termes soient accordés car de telles conditions pour leur engagement sont la preuve que vous ne voulez pas d'eux. Ils deviendront pour vous un sujet de perplexité plus qu'une aide. Toute personne faisant de telles propositions vous causera, je le crains, plus de soucis et de problèmes que vous ne pouvez vous le permettre. [...] MI1 266 3 Ne permettez jamais au Dr de s'unir à l'institution en croyant que du thé, du café ou de la viande seront servis à ses patients. [...] MI1 266 4 Au sujet de la viande, je sais que si des hommes comme le Dr se joignaient à l'institution, vous ne pourriez pas aborder cette question sans beaucoup de soucis et de perplexités. [...] MI1 266 5 Nous vivons à une époque importante et solennelle. L'effort pour construire le sanatorium a été immense et nous ne pouvons nous permettre de nous lier à ceux qui deviendraient une entrave à son travail et un préjudice pour sa réputation. MI1 266 6 Quant à la viande, n'en n'apportez pas au sanatorium [de Wahroonga]. Le thé et le café non plus ne devraient pas être servis. Au lieu de ces boissons nuisibles à la santé, on peut servir des boissons de céréales torréfiées, préparées de manière aussi appétissante que possible. Quant au troisième repas, n'obligez pas les gens à ne prendre que deux repas par jour. La santé de certains est meilleure en prenant trois repas légers et, quand on les limite à deux, le changement se fait sentir trop sévèrement. MI1 267 1 Il se peut que vous n'ayez pas au sanatorium un grand nombre de patients pour commencer, mais ne vous découragez pas. -- Lettre 200,1902, p. 1,2,9 (au Dr Daniel H. Kress et à son épouse, 15 décembre 1902). Gardez-vous de créer préjugés MI1 267 2 Les ouvriers doivent faire très attention d'éviter tout ce qui pourrait faire que la vérité soit mal comprise ou mal représentée. Autrement, ceci provoquera des préjugés contre elle. MI1 267 3 Quand nous le pouvons, faisons des concessions. Puissions-nous ne jamais dévier d'un cheveu des principes que Dieu a établis pour nous guider. Cependant, nous devons nous garder de les soumettre à des critères humains. Quand il est évident que certaines méthodes ne sont pas favorables à l'oeuvre du sanatorium, nous ne devons pas continuer à suivre ces méthodes, surtout si la Parole de Dieu ne l'exige pas. Nous devons être prudents même dans le maniement de la vérité. Autrement, elle pourrait avoir un goût trop fort. [...] Le thé, le café et la viande servis uniquement dans les chambres MI1 267 4 Ne fixons pas de règles dans l'idée qu'elles ne seront jamais changées ou mo-difiées. Dans nos sanatoriums, il faut observer le saint sabbat du septième jour. Il ne faut servir ni thé, ni café, ni viande, sauf dans le cas particulier où le patient en fait spécialement la requête. Ces aliments lui seront alors servis dans sa chambre. N'imposons rien que la Bible n'exige pas. On fera tous les efforts réalisables pour gagner la confiance des patients, pour que leur coeur soit touché par la vérité. Les ouvriers doivent se rapprocher d'eux le plus possible, en les invitant sous le soleil de l'amour du Christ. MI1 267 5 « La sagesse d'en haut est d'abord pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits » (Jacques 3.17). -- Lettre 213, 1902, p. 6, 8, 9 (" To Those in Positions of Responsibility in the St. Helena Sanitarium » [A ceux qui occupent des postes à responsabilités, au sanatorium de St. Helena], 3 novembre 1902). Satan cherche à paralyser notre oeuvre MI1 267 6 Nous devons tous faire attention à ne pas adopter de points de vue extrémistes sur la réforme sanitaire. Le Seigneur désire tous nous diriger avec douceur et cohérence. C'est l'ennemi qui cherche à nous pousser à des extrêmes et il serait heureux de voir que les défenseurs consciencieux de la réforme sanitaire exigent ce que Dieu n'a pas demandé. Il serait heureux de mettre sur leur propre table et sur celles du sanatorium des aliments qui ne soient pas acceptables. Que ceux qui viennent au sanatorium ne puissent voir que les adventistes du septième ont perdu leur bon sens. MI1 268 1 Nos institutions doivent renoncer à la viande. C'est un grand pas pour les mondains. Il faut donner à nos patients et visiteurs des aliments simples, appétissants et sains qui garderont l'organisme en bonne santé et élimineront toute excuse pour consommer de la viande. Si des arguments sensés sont employés, de nombreux changements auront lieu. Mais, si on retire le lait et les oeufs, quel genre d'alimentation sera présenté ? MI1 268 2 Que personne ne considère cette question amoindrisse le besoin de la réforme sanitaire. Il ne s'agit pas moins que de tisser des fils de manière à ce que la réforme sanitaire soit représentée à juste titre. En tant qu'adventistes du septième jour, nous n'avons maintenant pas le droit d'imposer de règles strictes aux gens. Quand ce que nous mettons sur notre table pourrait devenir nocif à la santé et à la vie, Dieu nous le révélera. Ne pas éclipser le message du troisième ange MI1 268 3 Le moment est arrivé où la réforme sanitaire doit être appréciée à sa juste valeur par beaucoup, parmi les classes les plus aisées comme les plus modestes. Mais que rien n'éclipse le message que nous devons proclamer : le message du troisième ange, relié au message du premier et du deuxième ange. Ne permettons pas à des choses secondaires de nous enfermer dans un cercle réduit qui nous empêchera d'accéder au public en général. MI1 268 4 L'Eglise et le monde ont besoin de toute l'influence, de tous les talents que Dieu nous a donnés. Tout ce que nous avons devrait être affecté à son utilisation. En présentant l'Evangile, laissons de côté toutes nos opinions personnelles. Notre message est de portée mondiale, et le Seigneur veut que ses serviteurs gardent de manière sacrée la confiance qui leur a donnée. Il a confié à chacun une mission. Ne présentons donc aucun faux message. Que la grande lumière de la réforme sanitaire ne soit pas déformée au point de devenir quelque chose d'incohérent. Les incohérences d'un seul touchent tout le corps des croyants. Par conséquent, quand quelqu'un adopte des extrêmes, cela fait beaucoup de tort à la cause de Dieu. -- Lettre 39, 1901, p. 1-3 (au frère Famsworth et à son épouse, 29 mai 1901). L'alimentation et les patients MI1 268 5 Ceux qui viennent à nos sanatoriums pour être soignés devraient recevoir une provision généreuse de nourriture bien cuisinée. Il sera nécessaire que les aliments placés devant eux soient plus variés que ce qu'on servirait à une famille, dans un foyer. Que le régime soit de nature à donner aux visiteurs une bonne impression. C'est là une question de grande importance. Les patients seront plus nombreux au sanatorium si on leur sert un menu abondant, varié et appétissant. MI1 269 1 A plusieurs reprises, je me suis levée de la table de notre sanatorium sans être satisfaite, ni rassasiée. J'ai parlé aux responsables de l'institution et leur ai dit que le menu devait être plus généreux et la nourriture plus appétissante. Je leur ai demandé de mettre leur ingéniosité à l'oeuvre pour apporter les changements nécessaires de la meilleure manière possible. Je leur ai dit de se rappeler que ce qui peut-être irait au goût des réformateurs de santé ne satisferait pas du tout ceux qui ont toujours mangé ce qu'on considère comme des mets exquis. On pourrait apprendre beaucoup des repas préparés et servis dans un restaurant d'aliments sains à succès. MI1 269 2 Frère et Soeur , si vous ne prêtez pas attention à cette question, le nombre de patients diminuera au lieu d'augmenter. Le danger existe d'aller aux extrêmes dans la réforme d'un régime alimentaire. [...] MI1 269 3 Les patients payent un bon prix pour leur nourriture, et ils devraient en recevoir une bonne quantité. Il se peut que certains viennent au sanatorium dans des conditions qui exigent de renoncer strictement à leurs appétits et de manger de la manière la plus simple mais, à mesure que leur santé s'améliore, on devrait leur servir des plats généreux et nourrissants. MI1 269 4 Il se peut que vous soyez surpris que j'écrive ceci, mais la nuit dernière, il m'a été indiqué qu'un changement dans le menu ferait une grande différence dans le nombre de patients. Il faut servir une nourriture plus abondante. -- Lettre 37, 1904, p. 1, 2 (au Dr Daniel H. Kress et à son épouse, 18 janvier 1904). Offrir des cours de cuisine MI1 269 5 Le Seigneur s'attend à ce que nos sanatoriums éduquent sur la manière de cuisiner et de manger sainement. Préparer une grande quantité de nourriture pour un repas est une erreur. Quelques ingrédients, préparés avec soin et servis de manière appétissante sont tout ce qu'il faut. Les produits camés ne sont pas nécessaires car ils ne sont pas ce qu'il y a de meilleur pour l'estomac humain. Souvent les animaux vendus au marché sont malades. [...] MI1 269 6 Je vous dirai comment nous avons abordé la question de la consom-mation de viande en Australie : Sara McEnterfer, qui avait été mon infirmière jusqu'au moment de mon départ d'Amérique pour l'Australie, ne nous a pas accompagnés car elle était tombée malade. Après s'être plus ou moins rétablie, elle a servi au sanatorium et a acquis plus d'expérience dans les soins aux malades. Quand, plus tard, elle nous a rejoint en Australie, à Cooranbong, où nous nous sommes installés, elle a eu tout le loisir de mettre sa connaissance en pratique pour soigner les malades et les blessés. -- Lettre 363, 1907, p. 2, 3 (au Dr Daniel H. Kress, 5 novembre 1907). Proposer un régime qui donne plus de force MI1 270 1 Vous ne vous préoccupez pas assez et considérez à la légère la question d'offrir un repas régulier et suffisante à vos employés. Ils sont ceux qui justement ont besoin d'un repas abondant, frais et sain. Ils fournissent des efforts soutenus et leur vitalité doit être préservée. Il faut éduquer leurs principes. Parmi tous ceux qui sont au sanatorium, c'est eux qui devraient recevoir la nourriture la meilleure, mais aussi fortifiante, et en abondance. MI1 270 2 La table de vos assistants doit être pourvue non pas de viande, mais d'une provision abondante de bons fruits, de céréales et de légumes préparés de manière appétissante et saine. Votre négligence dans ce domaine a augmenté vos recettes, mais au grand détriment de leurs forces et de leur âme. Ceci déplaît au Seigneur. L'influence de tout le régime ne recommande pas vos principes à ceux qui s'asseyent à leur table. Si vos assistants sont dignes d'appartenir à votre famille, ils sont dignes de la meilleure alimentation, celle qui donne des forces, et cette semence ne sera pas plantée dans leur poitrine pour germer et produire une moisson qui déshonore le Seigneur. Mais c'est pourtant ce qui a été fait, et il faut s'en occuper. En plus de leur parler d'égalité, il faut la pratiquer. -- Lettre 54,1896, p. 3 (à John Harvey Kellogg, 10 juillet 1896). Les principes du début restent importants aujourd'hui MI1 270 3 À nouveau, il m'a été montré que tous ceux qui s'occupent des malades, dans nos sanatoriums, doivent se souvenir que ces institutions ont été établies pour une oeuvre particulière, et qu'elles doivent être gérées d'une manière qui honorera Dieu. -- Manuscrit 73, 1908, p. 1 (" Counsels Repeated » [Conseils répétés], 19 juin 1908). Patrjmoine White, Washington, D. C., Septembre 1954. ------------------------Manuscrit 65--Matériel pour un usage général MI1 271 1 TOUTE LA SOCIETE EST EN TRAIN DE SE PARTAGER en deux grands groupes : ceux qui obéissent et ceux qui désobéissent. Dans quel groupe nous trouverons-nous ? MI1 271 2 Ceux qui gardent les commandements de Dieu, ceux qui ne vivent pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu composent l'Église du Dieu vivant. MI1 271 3 Ceux qui choisissent de suivre l'antichrist sont sujets au grand apostat. Enrôlés sous la bannière de Satan, ils violent la loi de Dieu et poussent d'autres à faire de même. Ils s'efforcent d'élaborer les lois des nations de manière à ce que les hommes montrent leur loyauté aux gouvernements terrestres en piétinant les lois du royaume de Dieu. MI1 271 4 Satan divertit les esprits avec des questions sans importance pour qu'on ne puisse voir avec une vision claire et distincte les questions qui importent vraiment. L'ennemi projette de faire tomber le monde dans ses pièges. MI1 272 0 Document sollicité par W.E. Read pour les ajouter aux commentaires d'Ellen White sur Apocalypse 17. MI1 272 1 Le soi-disant monde chrétien sera le théâtre de grandes actions décisives. Des hommes au pouvoir promulgueront des lois qui contrôleront les consciences, à l'exemple de la papauté. Babylone fera boire à toutes les nations « du vin de la fureur de son impudicité » (Apocalypse 18.3, NBS). Chaque nation sera impliquée. Sur cette époque, Jean le révélateur déclare : MI1 272 2 « Les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe. Et j'entendis du ciel une autre voix : Sortez du milieu d'elle, mon peuple, afin de ne point participer à ses péchés et de ne pas recevoir votre part de ses plaies. Car ses péchés se sont accumulés jusqu'au ciel, et Dieu s'est souvenu de ses injustices. Payez-la comme elle a payé, et rendez-lui au double de ses oeuvres ! Dans la coupe où elle a versé, versez-lui au double. Autant qu'elle s'est glorifiée et plongée dans le luxe, autant donnez-lui de tourment et de deuil ! Parce qu'elle dit en son coeur : Je suis assise en reine, je ne suis pas veuve et je ne verrai point de deuil » (Apocalypse 18.3-7). MI1 272 3 « Ils ont un même dessein et donnent leur puissance et leur pouvoir à la bête. Ils combattront l'Agneau, et l'Agneau les vaincra, parce qu'il est le Seigneur des seigneurs, et le Roi des rois. 11 les a appelés, les élus et les fidèles qui sont avec lui » (Apocalypse 17.13,14). MI1 272 4 « Us ont un même dessein ». Il y aura un lien d'union universelle, une grande harmonie, une confédération des forces sataniques et ils donneront « leur puissance et leur pouvoir à la bête ». C'est ainsi que le même pouvoir arbitraire et oppressif contre la liberté religieuse, la liberté d'adorer Dieu selon les préceptes de la conscience, se manifestera. Comme s'est manifesté dans le passé la Papauté, quand elle persécutait ceux qui osaient refuser de se conformer aux rites et cérémonies religieuses du Romanisme. MI1 272 5 Dans la guerre qui éclatera dans les derniers jours, en opposition au peuple de Dieu, tous ces pouvoirs corrompus qui se seront apostasiés de leur allégeance à la loi de l'Étemel s'uniront. Dans ce combat, le sabbat du quatrième commandement sera le grand point de divergence car c'est dans le commandement même du sabbat que le grand Législateur s'identifie comme le Créateur du ciel et de la terre. -- Manuscrit 24, 1891, p. 4-6 (" Circulation of Great Controversy , volume 4 » [Diffusion du volume 4 de la collection La tragédie des siècles ], 1er janvier 1891 ). MI1 272 6 Le Seigneur ne vous a pas donné [dirigé à une personne qui encourageait la diffusion de railleries sur le Loud Cry (Le grand cri)] de message vous permettant d'appeler l'Église adventiste du septième jour « Babylone », ni d'appeler le peuple de Dieu à sortir d'elle. Toutes les raisons que vous présentez à ce sujet n'ont pour moi aucune valeur car le Seigneur m'a donné une lumière catégorique qui s'oppose à un tel message. MI1 273 1 Je ne mets pas en doute votre sincérité, ni votre honnêteté. En plusieurs occasions, j'ai écrit de longues lettres à ceux qui accusaient les adventistes du septième jour d'être Babylone, en disant qu'ils ne présentaient pas la vérité. Vous croyez que certaines personnes m'ont poussée à avoir des préjugés. Si c'était le cas, je ne serais pas habilitée à ce qu'on me confie l'oeuvre de Dieu. Mais, comme cette question m'a été présentée, dans d'autres cas, là où on a prétendu avoir de tels messages pour l'Eglise adventiste du septième jour, j'ai reçu ces mots : « Ne les crois pas ». « Je n'ai pas envoyé ces prophètes, et ils ont couru » (Jérémie 23.21). MI1 273 2 La chambre du pasteur A., un homme mourant, était remplie de gens intéressés, alors qu'il se trouvait à l'hôpital de Battle Creek. Beaucoup furent trompés. Cet homme semblait inspiré, mais la lumière qui m'a été donnée était la suivante : « Cette oeuvre ne vient pas de Dieu, ne crois pas en ce message ». MI1 273 3 Quelques années plus tard, un homme appelé B., de Red Bluff (en Californie), est vint voir pour me présenter son message. Il dit qu'il était le grand cri du troisième ange qui devait illuminer la terre de sa gloire. Il croyait que Dieu avait ignoré tous les dirigeants et qu'il lui avait donné ce message. J'essayai de lui démontrer qu'il était dans l'erreur. Il disait que les adventistes du septième jour étaient Babylone et, quand nous lui exprimâmes nos raisons et lui démontrâmes qu'il était dans l'erreur, une grande puissance descendit sur lui et il poussa alors un grand cri. Je demandai à ce qu'on vienne chercher le frère B. et mon fils Willie entra. Monsieur B. se leva avec une grande force pour proclamer le grand cri du message du troisième ange, de plus en plus fort. Nous avons eûmes beaucoup de soucis avec lui. Son esprit se déséquilibra et il fallut le placer dans un asile d'aliénés. MI1 273 4 Monsieur C. défendait et publiait un message sur le grand cri du troi-sième ange. Il accusait l'Eglise de la même manière que vous le faites maintenant. Il disait que ses dirigeants tomberaient tous sous l'exaltation de leur propre personne et qu'une autre catégorie d'hommes humbles s'avancerait pour faire des choses prodigieuses. Cet homme avait des filles qui disaient avoir des visions. MI1 273 5 Cette idée délirante me fut été exposée. Monsieur C. est un homme intelligent, avec une élocution correcte. Il fiait preuve d'abnégation, est plein de zèle et de ferveur et a une apparence de consécration et de dévotion. Mais Dieu m'a adressé ces paroles : « Ne les crois pas, je ne les ai pas envoyés ». MI1 274 1 Il disait croire au Témoignages. Il disait qu'ils étaient vrais et qu'il les utilisait de la même manière que vous le faites pour donner du poids et une apparence de vérité à ses revendications. Je lui dis que ce message n'était pas de Dieu, mais qu'il trompait les imprudents. On ne pouvait le convaincre. Je lui dis que les visions de sa fille étaient fallacieuses, mais il prétendait qu'elles étaient comme celles de Soeur White, témoignant des mêmes choses. [...] MI1 274 2 Si j'ai vu un homme inspiré, c'est bien celui-là. Mais, je lui dit clairement que son inspiration venait de Satan et non de Dieu. Son message ne portait pas le sceau divin. MI1 274 3 Afin de proclamer ce message au monde, il avait poussé un jeune homme honnête et consciencieux à croire que son devoir était de voler la liste de la Review and Herald. Ceci est un délit puni de prison, et le jeune homme s'était enfui de Battle Creek. Il n'avait pas osé y revenir pendant un certain temps. Le temps de probation était arrivé à son terme et, comme aucune des prédictions ne s'était accomplie, le jeune homme comprit qu'il avait été trompé. Il confessa son péché et il est maintenant un membre honorable de l'église de Battle Creek. MI1 274 4 Seulement deux ans plus tard, un homme appelé D., du Connecticut, présenta un message qu'il appelait une nouvelle lumière concernant le message du troisième ange. Par cette illusion, cette famille intelligente se sépara de l'Église adventiste du septième jour. À cause d'un témoignage défini que j'avais prononcé contre cette (soi-disant) nouvelle lumière, à , dans le Connecticut où il vivait, il s'opposa à mon oeuvre et aux Témoignages. MI1 274 5 Le père des enfants D. avait assisté au congrès et aux cours bibliques pour les pasteurs qui avaient eu lieu à Battle Creek, mais il s'était tenu à part et n'était pas en harmonie avec l'esprit de la rencontre. Il rentra chez lui et commença à corrompre la petite église de . Si je n'avais pas travaillé à cet endroit, ils auraient brisé toute l'église avec leur rejet de la vérité et de la position des adventistes du septième jour, ainsi que de Mme White en particulier. MI1 274 6 A cette époque, une certaine Mme E. arriva de Washington D.C. Elle affirmait être entièrement sanctifiée et avoir le pouvoir de guérison. Cet esprit poussa beaucoup de gens à la perplexité. Le même esprit d'accusation qui prétendait que l'Église se fourvoyait et que Dieu appelait un peuple à sortir d'elle pour opérer des miracles était parmi eux. Un groupe important de nos frères à l'église de Battle Creek se divisait. Pendant les heures de la nuit, je fus poussée par l'Esprit de Dieu à écrire à notre peuple à Battle Creek. MI1 275 1 Dieu guide son peuple. Il a choisi un peuple, une Église sur la terre dont il a fait des membres les dépositaires de sa loi. Il leur a confié un héritage sacré et une vérité étemelle qu'il faut présenter au monde. Il veut les reprendre et les corriger. Le message aux Laodicéens s'applique aux adventistes du septième jour qui ont reçu une grande lumière, mais qui n'ont pas marché en elle. A moins qu'ils ne se repentent, c'est justement ceux qui ont fait une grande profession de foi, mais qui ne se sont pas alignés avec leur Guide qui seront vomis de sa bouche. Le message selon lequel l'Église est Babylone et qui appelle le peuple à en sortir ne provient d'aucun messager du ciel, ni d'aucun agent humain inspiré par l'Esprit de Dieu. MI1 275 2 Le Témoin fidèle déclare : « Je te conseille d'acheter chez moi de l'or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Moi, je reprends et je corrige tous ceux que j'aime. Aie donc du zèle et repenstoi ! Voici : je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec moi. Le vainqueur, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j'ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône » (Apocalypse 3.18-21). MI1 275 3 Jésus entre pour donner à chaque membre de l'Église les plus riches bénédictions, s'ils veulent lui ouvrir la porte. Pas une seule fois, il les appelle Babylone, ni leur demande d'en sortir. Mais il déclare : « Je reprends et je corrige tous ceux que j'aime » (avec des messages de réprimande et d'avertissement). Je n'ignore pas ces réprimandes. J'ai donné des aver-tissements parce que l'Esprit du Seigneur m'a contrainte à le faire et ai prononcé des reproches parce que le Seigneur m'a donné des paroles de reproches. Je n'ai pas refusé de présenter tout le conseil que Dieu m'a donné pour l'Église. MI1 275 4 Dans l'amour et la crainte du Seigneur, je dirais que je sais que Dieu a des pensées d'amour et de miséricorde pour guérir et restaurer ceux qui sont dans la rébellion. Il a une oeuvre à confier à l'Église. Il ne faut pas l'appeler Babylone, mais le sel de la terre et la lumière du monde. Ses membres doivent être des messagers vivants qui proclament un message vivant, en ces derniers jours. MI1 276 1 « Après cela, je vis descendre du ciel un autre ange qui avait un grand pouvoir ; la terre fut illuminée de sa gloire. Il cria : Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la Grande ! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur et un repaire de tout oiseau impur, un repaire de tout animal impur et détesté, parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de sa prostitution ; parce que les rois de la terre se sont prostitués avec elle, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe. J'entendis du ciel une autre voix qui disait : Sortez du milieu d'elle, mon peuple, afin que vous ne soyez pas associés à ses péchés et que vous ne receviez pas une part de ses fléaux. Car ses péchés se sont accumulés jusqu'au ciel, et Dieu s'est souvenu de ses forfaits. Payez-la comme elle a payé, et rendez-lui au double de ses oeuvres ! Dans la coupe où elle a versé, versez-lui au double. Autant elle s'est complu dans la gloire et le luxe, autant donnez-lui de tourment et de deuil ! Parce qu'elle se dit : Je suis assise en reine, je ne suis pas veuve, jamais je ne verrai le deuil, à cause de cela, en un seul jour ses fléaux viendront, mort, deuil et famine, et elle sera jetée au feu. Car il est fort, le Seigneur Dieu qui l'a jugée. » (Apocalypse 18.1-8, NBS) MI1 276 2 Tout le chapitre démontre que la Babylone qui est tombée est constituée des églises qui n'auront pas reçu le message d'avertissement que le Seigneur a envoyé par les messages du premier, du deuxième et du troisième ange. Elles auront rejeté la vérité et accepté un mensonge. Elles auront refusé les messages de vérité (Voir 2 Thessaloniciens 2.1-12). Le message du chapitre 18 de l'Apocalypse est clair et bien défini : « Parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de sa prostitution ; parce que les rois de la terre se sont prostitués avec elle, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe » (verset 3). Quiconque lit ce chapitre ne doit pas être trompé. MI1 276 3 Comme le diable exulterait si on répandait que le seul peuple que Dieu ait fait dépositaire de sa loi était justement celui à qui s'applique ce message ! Le vin de Babylone est l'exaltation du (aux sabbat, au-dessus du sabbat que le Seigneur, l'Étemel, a béni et sanctifié pour l'usage de l'homme. De même pour l'immortalité de l'âme. Ces hérésies apparentées et le rejet de la vérité transforment l'Église en Babylone. Les rois, les commerçants, les gouvernants et les maîtres religieux se retrouvent tous en une harmonie corrompue. MI1 276 4 Je le répète : le Seigneur n'a parlé à aucun messager pour dire que la seule Église qui garde les commandements de Dieu est Babylone. Il est vrai qu'il y a de l'ivraie parmi le blé, mais Jésus a promis d'envoyer ses anges pour d'abord ramasser l'ivraie, la lier en gerbes pour la brûler, puis ensuite, assembler le blé dans le grenier. Je sais que le Seigneur aime son Eglise. Elle ne doit être ni désorganisée, ni dispersée en atomes indépendants. Il n'y a pas la moindre cohérence en cela. Il n'y a pas la moindre preuve que cela arrivera. Ceux qui tiendront compte de ce faux message et qui essayeront de contaminer les autres seront trompés, prêts à recevoir encore plus de mensonges, et les fruits de leurs efforts se réduiront à néant. MI1 277 1 Il y a chez quelques membres de l'Église de l'orgueil, de la suffisance, une incrédulité obstinée et un refus d'abandonner leurs idées, bien que s'accumulent les preuves montrant que ce message s'applique à l'Église de Laodicée. Mais cela n'effacera pas l'Église au point de ne plus exister. Que l'ivraie et le blé poussent ensemble jusqu'à la moisson. Ce sera en suite aux anges de réaliser le travail de séparation. MI1 277 2 J'appelle l'Eglise adventiste du septième jour à la prudence quant à la réception de toute nouvelle notion et de toute personne prétendant avoir une grande lumière. Leur travail semble consister à accuser et détruire. [...] MI1 277 3 Les paroles du Christ n'ont-elles pas de poids ? « Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous comme des brebis, mais au-dedans ce sont des loups ravisseurs. » (Matthieu 7.15) De plus en plus, on dira : « "Le Christ est ici !" ou : "Il est là !" " (Matthieu 24.23, NBS). Que les croyants écoutent la voix de l'ange qui dit à l'Église : « Rassemblez-vous ». L'union est votre force. Aimez-vous comme des frères, soyez compatissants, soyez courtois. Dieu a une Église, et Jésus a déclaré : « Les portes du séjour des morts ne prévaudront pas contre elle » (Matthieu 16.18). Les messagers que le Seigneur envoie doivent avoir les lettres de créance divines. -- Lettre 16, 1893, p. 1-7 (à Walter E Caldwell, 11 juin 1893). Patrimoine White, Washington D.C., 6 octobre 1954. ------------------------Manuscrit 67--Matériel pour le programme de l'École du sabbat préparé par le Département de la Santé MI1 279 1 Il N'Y A RIEN D'AUSSI EFFICACE que l'oeuvre missionnaire médicale pour convertir. Elle redresse le chemin devant nous et porte l'empreinte divine. Jésus se trouve dans cette oeuvre et il ne peut être caché. -- Lettre 76, 1899, p. 5 (aux « Ghers frères des Etats-Unis ", 26 avril 1899). MI1 279 2 Patrimoine White, Washington D.C., 5 janvier 1955. ------------------------Manuscrit 69--Matériel pour le manuel de T. Housel Jemison, A Prophet Among You (Un prophète parmi vous) MI1 281 1 JE VOIS, COMME JE NE M'ETAIS JAMAIS ATTENDUE à voir que la bonne main du Seigneur est avec moi. Ah ! Elle a été si évidente quand il m'a procuré cette belle maison, en un endroit retiré ! L'ange du Seigneur m'a visité sur le bateau, et j'ai reçu des instructions dont je n'ose parler pour le moment. Je ferai un jour le récit complet de mon expérience sur le bateau. C'est une question si solennelle et sacrée que je ne suis pas disposée à en parler maintenant. Mais je sais une chose : Dieu désirait que je vienne aux Etats-Unis à ce moment précis. C'était contraire à mes désirs car je voulais rester en Australie. J'aimais les gens et mon travail là-bas. Je n'ai pas perdu mon amour pour l'Australie, ni mon intérêt pour les ouvriers australiens. -- Lettre 158,1900, p. 7 (à la soeur Wilson, 12 novembre 1900). MI1 281 2 Document sollicité par T. Housel Jemison pour le manuel scolaire sur l'Esprit de prophétie. MI1 282 1 On m'a montré les fautes et les erreurs d'individus qui ont exprimé leur totale confiance dans les visions, mais qui trouvaient des fautes chez l'instrument. Les sentiments naturels de leur coeur se sont révélés comme étant en rébellion contre les visions qui avaient exposé leurs erreurs et leur impiété. Au lieu de reconnaître humblement qu'ils s'étaient trompés, ils ont trouvé des fautes sur la manière dont la vision avait été présentée. Ils ont adopté la position selon laquelle une partie était juste, qu'une autre était erronée, qu'on m'avait raconté des circonstances que je pensais être révélées par le Seigneur en vision. MI1 282 2 Dieu a-t-il réalisé son travail de façon si insouciante au point que l'homme puisse le manipuler selon ses propres inclinations et au point de recevoir ce qui lui est agréable et d'en rejeter une partie ? Dieu accorderait-il des visions pour corriger les erreurs de son peuple pour ensuite se confier au jugement de celui qui erre sur ce qui est de recevoir ou rejeter une partie qui ne lui plaît pas ? A quoi serviraient les visions dans l'Eglise si on les considérait ainsi, ou si on laissait des personnes perdues dans leurs ténèbres les appliquer comme bon leur semble ? Ce n'est pas ainsi que le Seigneur agit. Si Dieu redresse son peuple à travers un individu, il ne laisse ni celui qui est corrigé deviner les choses, ni le message se corrompre en atteignant celui à qui la correction est destinée. Dieu donne le message, puis prend bien soin qu'il ne soit pas altéré. MI1 282 3 Les visions sont de Dieu ou du diable. Il n'y a pas de demi-mesure sur laquelle se fonder. Le Seigneur ne collabore pas avec Satan. Ceux qui adoptent cette position ne peuvent le faire pendant longtemps. Ils font un pas de plus et considèrent que l'instrument que Dieu a employé est une supercherie et une Jézabel. Si, après avoir fait le premier pas, on leur disait quelle position ils occuperaient bientôt concernant les visions, ce serait pour eux quelque chose d'impossible. Mais Satan les conduits, à l'aveuglette, dans une supercherie parfaite concernant la véritable condition de leurs sentiments, jusqu'à les faire tomber dans ses pièges. -- Lettre 8, 1860, p. 16, 17 (au frère John Andrews, 11 juin 1860). MI1 282 4 La nuit dernière, devant la fenêtre de ma chambre, je pouvais voir la forêt en feu. Les hommes ont travaillé toute la nuit pour lutter contre le feu qu'ils n'ont pas pu maîtriser avant l'aurore. Aujourd'hui, une bonne pluie tombe, la première de la saison. Nous sommes très reconnaissants pour ces averses. MI1 282 5 Nous devons maintenant rechercher Dieu avec la plus grande ferveur. Le Seigneur m'a montré que des calamités de toutes sortes s'abattront sur la terre. La fin de toutes choses est proche, et tout ce que j'ai vu se réalisera. Satan a le pouvoir d'exécuter ses plans. Certains se réveillent sur l'accomplissement de ce qui va arriver dans l'avenir. -- Lettre 98,1910, p. 1 (au pasteur Arthur Grosvenor Daniells, 10 octobre 1910). MI1 283 1 Je viens de lire à nouveau ce que vous m'avez écrit au sujet de votre expérience, au camp meeting de Battle Creek. Je vous suis très reconnaissante pour ce rapport. Je suis impressionnée que de telles rencontres soient organisées en des endroits importants tels que Battle Creek. On m'a souvent assurée que ces réunions feraient une impression favorable sur les esprits de beaucoup qui ne partagent pas notre foi. [...] MI1 283 2 Pendant la nuit, j'ai reçu des instructions sur le fait que beaucoup aient été confondus par l'expérience de quelques uns qui se sont écartés de la foi et qui ont donné à la trompette un son incertain. Pour le bienfait de ceux qui ont ainsi été confondus, le message doit maintenant avancer avec une grande force. Il faut réitérer les preuves de la vérité afin que l'on constate que nous sommes bien fermes et sûrs, en donnant à la trompette un son certain. MI1 283 3 On m'a dit ces mots : « Dis à mon peuple que le temps est cours. Il faut maintenant déployer un effort maximum pour exalter la vérité ». -- Lettre 88, 1910, p. 1, 2 (au pasteur Arthur Grosvenor Daniells, 30 septembre 1910). MI1 283 4 Voilà plusieurs mois que le Seigneur m'indique qu'il faut opérer un changement décisif à partir de maintenant pour faire avancer notre oeuvre. MI1 283 5 J'ai reçu un message après l'autre de la part du Seigneur concernant les dangers qui vous entourent, vous et le pasteur Prescott. -- Lettre 70, 1910, p. 1 (au pasteur Arthur Grosvenor Daniells, 11 août 1910). MI1 283 6 J'ai un message pour vous. Ceux qui servent dans la cause de Dieu doivent être des hommes de prière, des hommes qui écouteront les instructions que le Seigneur donne concernant la poursuite de son oeuvre. [...] MI1 283 7 On m'a chargée d'un message pour vous deux : il vous faut humilier votre coeur devant Dieu. [...] Je dois vous dire qu'aucun de vous deux n'est prêt à discerner clairement ce qu'il faut faire maintenant. -- Lettre 58, 1910, p. 1, 2 (aux pasteurs Arthur Grosvenor Daniells et William Warren Prescott, 15 juin 1910). MI1 283 8 Je souhaite vous exprimer quelques pensées qui devraient être présentées aux ouvriers du sanatorium : ils deviendront une puissance pour le bien s'ils reconnaissent que le grand Missionnaire médical les a choisis pour cette tâche, qu'il est leur Instructeur par excellence et qu'il est toujours de leur devoir de le reconnaître comme leur Maître. [...] MI1 284 1 Pendant la nuit du 26 avril, beaucoup de choses m'ont été révélées. Il m'a été montré qu'à présent, en tant que peuple, nous devons être guidés de manière toute spéciale par l'instruction divine. -- Lettre 61, 1910, p. 1 (au pasteur John Allen Burden, 27 avril 1910). MI1 284 2 Je me retrouve souvent moi-même placée là où je n'ose ni affirmer, ni infirmer des propositions qui me sont soumises car le danger existe que toute parole que je prononce soit prises comme quelque chose que le Seigneur m'a indiquée. Il n'est pas toujours prudent que j'exprime mon avis personnel car, parfois, quand quelqu'un désirera mettre à exécution ses propres objectifs, il considérera n'importe quel mot favorable que je puisse dire comme une lumière spéciale venant du Seigneur. -- Lettre 162, 1907, p. 2 (au pasteur William Clarence White, 8 mai 1907). MI1 284 3 Le grand Dieu a érigé ses puissantes structures sur les rochers de granite, dans les montagnes imposantes, dans les grottes, dans les fissures, dans les gorges, dans les amas de roches et dans les cavernes de la terre. Et, avec tout cela - oeuvre de la puissance divine - combien le coeur qui a besoin d'images humaines est ingrat ! Les païens qui adorent la nature, l'ouvrage de la main de Dieu sont idolâtres. Mais le culte qu'on lui rend ne frappet-il pas davantage les sens que l'adoration d'images qui portent la forme et l'impression de l'homme limité ? Tout ce qui nous concerne nous enseigne, jour après jour, des leçons de l'amour et de la puissance de notre Père, de ses lois qui gouvernent la nature et qui forment le fondement de tout gou-vernement sur la terre et dans le ciel. Si ces riches preuves de la puissance inégalée de Dieu n'évoquent pas à l'esprit le Créateur des deux et de la ten-e, si elles ne produisent pas la reconnaissance de ces coeurs sourds et ingrats, les images et les sanctuaires érigés à des hommes morts le ferontils ? Contemplons la nature. Voyons les champs revêtus de tapis d'un vert vif. Voyons la variété des oeuvres du Seigneur. Dans tous les recoins de ce foyer que Dieu a construit pour l'humanité, aussi variés soient-ils les uns des autres, nous trouvons des preuves irréfutables de l'oeuvre du grand Architecte. Il y a de la beauté dans les vallées, une grandeur imposante dans les amas de rochers fissurés, une majesté grandiose dans les montagnes si hautes qu'elles semblent toucher le ciel. Et ce grand arbre avec ses feuilles délicates, les brins d'herbe, les boutons qui s'ouvrent et les fleurs épanouies, les arbres de la forêt : tout évoque à l'esprit le Dieu grand vivant. -- Manuscrit 62,1886, p. 28, 29 (" Second Visit to Italy » [Deuxième visite en Italie], 15-29 avril 1886). Patrimoine White, Washington D.C., 26 janvier 1955. ------------------------Manuscrit 70--Matériel pour prêcher lors de séminaires MI1 285 1 « AINSI PARLE L'ÉTERNEL : Observez le droit et pratiquez la justice ; car mon salut est sur le point d'arriver et ma justice de se révéler. Heureux l'homme qui fait cela, et le fils d'Adam qui y demeure ferme, gardant le sabbat, pour ne pas le profaner, et gardant sa main de toute oeuvre mauvaise ! MI1 285 2 Que l'étranger qui s'attache à l'Étemel ne dise pas : L'Éternel me séparera sûrement de son peuple ! Et que l'eunuque ne dise pas Je ne suis qu'un arbre sec ! Car ainsi parle l'Etemel aux eunuques qui garderont mes sabbats, qui choisiront ce qui m'est agréable et qui demeureront fermes dans mon alliance, je leur donnerai dans ma maison et dans mes murs un monument et un renom préférables à des fils et à des filles ; je leur donnerai un nom étemel qui ne sera jamais retranché. Et les étrangers qui s'attacheront à l'Étemel pour le servir, pour aimer le nom de l'Étemel, pour être ses serviteurs, tous ceux qui garderont le sabbat, pour ne pas le profaner, et qui demeureront fermes dans mon alliance, je les amènerai sur ma montagne sainte et je les réjouirai dans ma Maison de MI1 286 0 Document sollicité pour être utilisé à des séminaires. prière ; leurs holocaustes et leurs sacrifices seront agréés sur mon autel ; car ma Maison sera appelée une Maison de prière pour tous les peuples. Oracle du Seigneur, l'Étemel, lui qui rassemble les bannis d'Israël j'en rassemblerai d'autres avec les siens déjà rassemblés. » (Ésaïe 56.1-8) MI1 286 1 « Demeureront fermes dans mon alliance ». Ces mots contiennent bien plus que ce que beaucoup comprennent en une première lecture. Quand le Seigneur donna sa loi aux enfants d'Israël qui campaient au pied du Mont Sinaï, le peuple promit d'un commun accord : « Nous exécuterons tout ce que l'Étemel a dit et nous obéirons » (Exode 24.7)En retour de leur loyauté, le Seigneur promit de les conduire en sécurité jusqu'à la terre promise et de les faire prospérer plus que toutes les autres nations. Il déclara : « Moi, j'envoie un ange devant toi, pour te garder en chemin et te faire arriver au lieu que j'ai préparé. [...] Si tu lui obéis, et si tu fais tout ce que je te dirai, je serai l'ennemi de tes ennemis et l'adversaire de tes adversaires. [...] Vous servirez l'Étemel, votre Dieu ; il vous bénira votre pain et votre eau, et j'écarterai la maladie du milieu de toi » (Exode 23.20-25). MI1 286 2 Durant les quarante années de pèlerinage dans le désert, le Seigneur fut fidèle au pacte qu'il avait passé avec son peuple. Ceux qui lui obéirent reçurent les bénédictions promises. Et cette alliance est toujours en vigueur. À travers l'obéissance, nous pouvons recevoir les plus riches bénédictions du ciel. MI1 286 3 Ceux qui se disent disciples du Christ s'engagent à obéir, au moment de leur baptême. Quand ils descendent dans l'eau, en présence du Père, du Fils et du Saint-Esprit, ils promettent dès lors d'être morts au monde et à ses tentations, et de ressortir du tombeau liquide pour marcher en nouveauté de vie, et même en une vie d'obéissance aux impératifs divins. L'apôtre Paul, dans sa lettre aux Colossiens, leur rappela leur voeu baptismal et écrivit : « Si donc vous êtes ressuscités avec le Christ, cherchez les choses d'en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu. Pensez à ce qui est en haut, et non à ce qui est sur la terre. Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ en Dieu » (Colossiens 3.1 -3). Qu'il est bien mieux de rechercher les choses d'en haut que celles de ce monde et que de former notre caractère à sa similitude ! MI1 286 4 Je pense très souvent aux riches promesses qui nous sont données dans la Parole concernant le pouvoir de Dieu de nous protéger. Nous sommes préservés par sa puissance. Qu'il est donc raisonnable de s'assurer que nous marchons sur les traces de Jésus ! Il dit : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8.12). A ceux qui marchent dans cette lumière, il déclare : « C'est vous qui êtes la lumière du monde. [...] Que votre lumière brille ainsi devant les hommes [...], afin qu'ils [les hommes] glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Matthieu 5.14,16). MI1 287 1 Quand nous nous mélangeons au monde et cédons à l'attraction de ses plaisirs et de ses amusements, nous pensons beaucoup moins à Dieu que nous ne le ferions si nous suivions Jésus, sur le chemin de l'abnégation qu'il a tracé pour nous. Gardons nos pensées en juste rapport avec les promesses du Seigneur. Il nous protégera alors et nous verrons son salut. -- Manuscrit 80, 1903, p. 1-3 (" Whoso Offereth Praise Glorifieth God » [Celui qui offre des actions de grâce glorifie Dieu], 1er août 1903). Lumière sur l'opposition, après 1888 MI1 287 2 Les premières difficultés avec le frère surgirent à cause de la confusion qui s'introduit à Battle Creek, suite à la conférence de Minneapolis [de 1888]. Il y eut deux années d'opposition et, durant deux conférences générales, un esprit qui ne provenait pas de Dieu se manifesta parmi certains de nos dirigeants. -- Lettre 183, 1899, p. 1 (au frère Hyatt, 9 novembre 1899). Patrimoine White, Washington D.C., 26 janvier 1955. ------------------------Manuscrit 73--Compilation pour notre travail auprès des Juifs MI1 289 1 UN GRAND TRAVAIL DOIT SE REALISER dans notre monde. Le Seigneur a déclaré que les non croyants seront attirés, et non seulement les non croyants, mais aussi les Juifs. Parmi les Juifs, beaucoup se convertiront et nous verrons comment le salut de Dieu avance comme une lampe qui brûle. MI1 289 2 Il y a des Juifs partout, et la lumière de la vérité présente doit leur être présentée afin qu'ils aient une opportunité de l'accepter. Parmi les Juifs, beaucoup de personnes viendront à la lumière et proclameront l'immutabilité de la loi de Dieu avec une grande puissance. Le Seigneur Dieu agira. Il fera des choses merveilleuses en justice. [...] MI1 289 3 Que ceux qui ne se sont pas été engagés dans le travail d'évangélisation personnelle ne pensent pas que tout le monde devrait considérer les choses comme ils le font. Laissez Dieu agir selon ses propres critères et ne touchez pas à ceux qu'il emploie dans les villes. Il a des hommes qui possèdent des talents et des dons spéciaux qu'il utilisera pour proclamer la vérité dans les villes. MI1 289 4 Des milliers de personnes devraient être occupées dans les villes, travaillant avec intelligence. Ce n'est pas tous ces ouvriers qui devraient demander un soutien à la fédération. Ils MI1 290 0 Document sollicité par W.E. Read pour une compilation sur l'oeuvre parmi les Juifs. devraient faire en sorte que leur travail se soutienne par lui-même. Beaucoup peuvent réaliser du travail de soutien propre, mais d'autres ne le peuvent pas. MI1 290 1 Nous devons nous éloigner de notre petitesse et tracer des plans plus ambitieux. Il faut qu'il y ait un déploiement plus large. Nous devons travailler pour ceux qui sont près comme pour ceux qui sont loin. -- Manuscrit 74,1905, p. 1,3 (" Our Duty toward the Jews » [Notre devoir envers les Juifs], 29 mai 1905). MI1 290 2 Il faut réaliser un travail missionnaire vrai et sincère parmi les Juifs. Quelque chose se fait, mais ce n'est rien comparé à ce qui devrait être fait. Nous avons manqué de faire notre travail. Que le peuple du Seigneur médite et prie sur cette question. « Car ainsi parle l'Étemel des armées : Comme j'ai résolu de vous faire du mal, lorsque vos pères provoquaient mon indignation, dit l'Étemel des armées, et que je ne l'ai pas regretté, ainsi je suis revenu et j'ai résolu en ces jours de faire du bien à Jérusalem et à la maison de Juda. Soyez sans crainte ! » (Zacharie 8.14,15). MI1 290 3 Souvenons-nous que le temps est court. Dites aux gens qu'on néglige des opportunités en or de servir. Toutes les nations doivent être averties et instruites pour chercher le Seigneur sans plus tarder. Cet ange puissant qui a trompé tant de membres de l'armée angélique travaille inlassablement pour mettre en oeuvre les ruses séductrices avec lesquelles il a trompé des millions, et à travers lesquelles il veut tromper le monde entier. L'oeuvre que le prophète Zacharie décrit est une méthode de rétablissement spirituel qui doit être réalisé sur le peuple d'Israël, avant la fin des temps. Il déclara : « Ainsi parle l'Éemel des armées : Fortifiez vos mains, vous qui entendez en ces jours ces paroles de la bouche des prophètes [...]. Maintenant je ne suis pas pour le reste de ce peuple comme j'étais dans le temps passé [...]. Car voici la semence de la paix : la vigne donnera son fruit, la terre donnera ses produits, et le ciel donnera sa rosée ; je ferai hériter de tous ces biens le reste de ce peuple. MI1 290 4 De même que vous avez été malédiction parmi les nations, maison de Juda et maison d'Israël, de même je vous sauverai, et vous serez bénédiction. Soyez sans crainte, et que vos mains se fortifient ! » (Zacharie 8.9-13). « Ainsi parle l'Étemel des armées : Voici que je sauve mon peuple du pays de l'orient et du pays du soleil couchant. Je les ramènerai, et ils demeureront au milieu de Jérusalem ; ils seront mon peuple, et je serai leur Dieu dans la vérité et la justice. » (Zacharie 8.7,8) -- Lettre 42, 1912, p. 1, 2 (à « Mes chers frères ", 6 novembre 1911). Patrimoine White, Washington D.C., 22 février 1955. ------------------------Manuscrit 76--Emplacement et mission de la faculté de la Pacific Union MI1 291 1 CONSIDERANT QU'IL SERAIT MAINTENANT RISQUE de confier nos jeunes à des infidèles ou à des enseignants irréligieux, y compris des enseignants qui empoisonnent leur esprit avec des erreurs doctrinales, nous avons construit notre propre résidence confortable et la faculté à Healdsburg. Nous avons vu le besoin d'inclure la formation religieuse à l'enseignement, ainsi que quelques métiers et professions commerciales. Afin de développer chez les étudiants un caractère équilibré, ils ont besoin non seulement d'une bonne éducation intellectuelle, mais aussi d'un entraînement des facultés physiques. Leurs aptitudes mentales se développeront alors en proportion. Il est triste de voir dans notre monde combien de caractères manquent d'équilibre. Ils sont à moitié développés. Nos églises aujourd'hui montrent que ces défauts se sont introduits dans la vie religieuse, au grand détriment de MI1 292 0 Document sollicité par le Département d'histoire du Pacific Union College pour référence. l'Église. Il y a un grand travail à faire pour nos jeunes. Notre institut ne doit pas faire un travail aléatoire. Les goûts de ceux qui y viennent doivent être raffinés, leur imagination doit être pure et juste, et toutes leurs aspirations anoblies et purifiées par le modèle qui leur sera constamment présenté : Jésus-Christ. S'ils apprennent à se soumettre à son influence et sont mus par des motifs purs et élevés, ils seront alors prêts pour tout poste à responsabilités ou de confiance. MI1 292 1 Les jeunes gens ont une oeuvre à accomplir en cette vie. Une oeuvre qu'ils seront incapables de réaliser à moins de construire de bonnes habitudes. Toute âme qui a été rachetée par le sang de Jésus a un destin à accomplir. Personne ne vit pour soi. Nous exerçons tous une influence pour le bien ou pour le mal. L'injonction de l'apôtre est que nous soyons des collaborateurs du Christ et des participants à son abnégation, de son sacrifice, de sa patience et de sa bienveillante miséricorde. MI1 292 2 L'apôtre Jean dit : « Je vous ai écrit, jeunes gens, parce que vous êtes forts, que la parole de Dieu demeure en vous et que vous avez vaincu le Malin » ( 1 Jean 2.14). Vous êtes les agents de Dieu pour édifier et faire avancer sa cause. Par conséquent, vous devriez abandonner toute légèreté, raillerie et plaisanterie qui ne conviennent pas. Laissez de côté vos habitudes dépensières et apprenez à être économes. Ne recherchez pas les amusements, ne vivez pas pour votre propre plaisir égoïste et soyez sobres d'esprit. Avec la force de l'âge que Dieu vous a donné, surmontez toute habitude et pratique asservissantes et dégradantes, et cultivez une grande appréciation pour votre haute vocation. Réfléchissez bien aux chemins sur lesquels vos pieds vous mènent. Sondez attentivement votre Bible et dans la prière. Etudiez les bornes et assurez-vous, avec diligence, de savoir si vos pas vous conduisent sur le chemin qui vous mène vers le ciel, ou si ce chemin vous entraîne à la perdition. MI1 292 3 Il faut que vous en appreniez davantage sur le Seigneur et le ciel. Comme il est important que vous commenciez bien, que vous démariez bien votre vie active ! Une petite déviation au départ du sentier de la justice vous conduira de plus en plus loin du chemin de la sécurité et du bonheur. Un seul pas imprudent vous conduira sur le terrain de l'ennemi et opprimera et engourdira votre énergie morale et intellectuelle. Nous vivons à une époque d'infidélité et de déloyauté envers Dieu. Les mauvaises dispositions, les tendances héréditaires s'opposent à l'Évangile du Christ. Tous les mauvais traits de caractère, toute la dépravation et la débauche débordante dominent notre monde à cause du fait qu'on ne fasse pas de la loi divine la norme du caractère. Satan travaille avec des fables fascinantes sur l'esprit de ceux qui se disent chrétiens pour annuler l'effet de la loi divine qui est révélatrice du péché. Dieu veut des hommes fidèles qui demeurent fermes face aux ruses de Satan et qui exhortent la vérité contre les erreurs et les illusions destructrices. MI1 293 1 La portée des principes de notre faculté est grande. Son grand objectif est d'éduquer et de former nos jeunes gens et jeunes filles à être utiles en cette vie et au service de Dieu. Si ces jeunes gardent les yeux fixés sur la gloire de Dieu, ils s'efforceront de se qualifier pour son servir spécial. L'influence de l'amour du Christ gouvernant leur vie quotidienne. Cet objectif donne une énergie plus qu'illimitée et habilite pour des réussites d'ordre divin. Leurs oeuvres montreront dans une certaine mesure l'intensité de leurs motifs. Le salut des hommes pour qui le Christ a payé un prix infini sera leur but suprême. Toute autre considération comme le foyer, la famille, la réussite sociale sera secondaire. MI1 293 2 L'ouvrier de Dieu doit chercher les âmes là où elles se trouvent, perdues dans les ténèbres, enfoncées dans le vice et souillées par la corruption. C'est ainsi que le Christ montra son amour pour l'homme déchu. Il abandonna le bonheur du ciel où il était apprécié, aimé et honoré pour rencontrer l'homme dans sa condition déchue. Son oeuvre consistait à réformer les hommes, à les préparer pour un ciel pur et saint. Il ne recula devant aucun sacrifice et n'hésita pas à faire preuve d'abnégation. Pour nous, il se fit pauvre pour que, par sa pauvreté, nous soyons riches. Jésus dut faire un dur labeur parmi des classes rustres, incultes et dépravées. Il atteignait les gens, là où ils se trouvaient et adaptait sa méthode de travail au matériau qu'il devait travailler. Les ouvriers de Dieu doivent suivre l'exemple du Christ. Ils doivent saisir et comprendre les conditions des êtres pour qui ils travaillent afin d'obtenir la victoire. Celui qui veut être un collaborateur efficace du Seigneur, dans la vigne de Dieu, ne doit pas s'attendre à un meilleur sort, ni à un meilleur traitement que celui que reçut le Rédempteur du monde. Il doit espérer présenter son ministère à la compréhension des gens auprès de qui il travaille. MI1 293 3 Certains viendront à notre école sans avoir de principes fermes, ni but concret. Ils ne sont pas conscients de ce que le Seigneur attend d'eux. A moins qu'on ne leur insuffle du courage, des objectifs nobles et un désir brûlant de développer leurs talents pour augmenter leur connaissance et leur utilité, il vaudrait mieux qu'ils labourent la terre de chez eux. Ceux qui ont l'intention de travailler au salut des âmes ne doivent pas être moralement lâches, mais avoir des motifs purs et nobles. Les heures de ces derniers seront bénies et leurs opportunités appréciées. Ils s'abreuveront de connaissance. Ils seront un exemple d'assiduité, de sobriété et de ponctualité. Ils encourageront toujours l'ordre et la discipline. Ils seront soigneux. Il n'y aura chez eux ni imprécision, ni négligence, mais ils prendront des décisions fermes et persévérantes et posséderont une sincérité fidèle. MI1 294 1 Le Seigneur désire que ses ouvriers aspirent à la perfection et s'efforcent avec ferveur de l'atteindre. Quand ils sortiront, ils trouveront des hommes mondains. Certains seront rudes et grossiers, d'autres seront intelligents et posséderont le raffinement du monde. Tous doivent être modelés selon le caractère du Christ. Ils ont le droit de s'attendre à ce que celui qui se présente comme un maître des vérités bibliques ait des manières raffinées. Ils jugeront sévèrement celui qui affirme être un maître, mais qui n'est pas raffiné et courtois. Il devrait pouvoir gagner le respect de tous. Les jeunes gens devraient sortir bien qualifiés de la faculté pour ce travail, après des études sérieuses et une formation solide. Toute mauvaise voie et toute vulgarité doit être évitée et une vigilance stricte sur les pensées et les manières doit être maintenue. Autrement, ils tomberont dans des façons erronées de parler et d'agir. MI1 294 2 Les maîtres de nos écoles doivent travailler énergiquement pour que leur propres voix et manières soient aussi correctes que possible. On obtient bien peu en consacrant tout le temps à l'étude des livres si on néglige les manières et la voix. Nos enseignants devraient transmettre aux étudiants sous leur responsabilité l'importance de se cultiver. Ainsi, l'étudiant mettra par lui-même en pratique les leçons enseignées afin de gagner la victoire sur les mauvaises habitudes dans son expression. Si ces mauvaises habitudes persistent pendant la formation universitaire, elles s'implanteront et seront très difficiles à éradiquer. Souvent, des jeunes gens intelligents entravent eux-mêmes leur propre succès parce qu'ils ont conservé des défauts surmontables qu'au prix d'efforts soutenus et laborieux. S'ils se prenaient résolument en main, ils arriveraient à changer leurs habitudes et leurs manières, une fois pour toutes. MI1 294 3 La voix humaine possède beaucoup de finesse et de musicalité, et celui qui apprend fait des efforts décidés, il acquerra des habitudes de diction et de chant qui consisteront pour lui une force pour gagner des âmes au Christ. Les maîtres de nos écoles ne doivent pas tolérer chez les étudiants des attitudes vulgaires et des gestes grossiers, une intonation inappropriée dans la lecture, ni des accents incorrects. Il faut inculquer à tous les étudiants la perfection du langage et de l'élocution. Souvent, à cause de négligence et d'une mauvaise formation, on contracte des habitudes qui deviennent de grands obstacles dans le travail d'un pasteur qui, pourtant, possède un talent bien cultivé. L'étudiant doit être impressionné de ce qu'il ait cela en son pouvoir, en combinant la grâce divine à l'effort, pour faire de lui même un homme. Les aptitudes mentales et physiques dont Dieu l'a doté peuvent devenir, en les cultivant et avec des efforts assidus, une force pouvant bénéficier à ses semblables. MI1 295 1 Tous ceux qui sont en contact avec notre faculté, en tant que professeurs ou ouvriers, devraient être des hommes et des femmes qui craignent l'Étemel, qui détestent le péché, qui méprisent toute tentation les conduisant à l'impureté. Ils devraient rester fermes comme le roc face au devoir, conscients du travail responsable dont ils devront rendre comptes devant Dieu. Chaque enseignant de notre école devrait avoir un intérêt profond en ce que les jeunes reçoivent une éducation et une discipline telles qu'ils quitteraient le collège avec des motifs plus élevés et plus saints, et des principes plus fermes que quand ils y sont entrés. Non seulement ils devraient être bons en sciences, mais leur intelligence devrait être étendue, fortifiée et développée, et ils devraient croître en grâce et en connaissance de la vérité. En cultivant l'esprit, ils cultiveront la droiture de coeur, cette solide intégrité que possédait Joseph. Alors, ils mépriseront la tentation qui souille leur pureté. Comme Daniel, ils décideront d'être fidèles aux principes et de faire le meilleur usage de l'in-telligence dont Dieu les a dotés. La religion pure et sincère ne paralyse jamais l'intellect, mais suscite les pensées les plus élevées et les plus nobles, et fortifie l'intelligence pour exercer au maximum ses facultés. MI1 295 2 Il est impossible à l'enseignant ou à l'étudiant d'être en communion avec le Dieu de la sagesse sans que son intelligence ne se développe et ne se fortifie par la grâce du Christ. Il peut alors devenir un homme puissant pour conduire les autres âmes à la vérité divine. La plus grande tâche du maître est de conduire ceux qui sont à sa charge à être des chrétiens intelligents. Alors les facultés mentales et morales se développeront harmonieusement et les jeunes seront aptes à occuper n'importe quel poste de confiance. La grâce divine donnera clarté et de force à l'entendement. À la foi sera ajouté un caractère vertueux, et ils deviendront une lumière brillante pour le monde. Ils présentent le pouvoir du christianisme en vivant une vie ordonnée et en ayant une conversation pieuse. Ils mépriseront les plaisanteries grossières et les railleries stupides. Ils donneront du charme à la doctrine du Christ. Les principes de la vérité sont entremêlés dans leur vie et, par leurs bonnes oeuvres, les rayons de lumière émaneront d'eux pour briller sur le monde. Leur justice les précède comme dans le cas de Daniel, et la gloire du Seigneur est leur arrièregarde. Le Seigneur a dit : « J'honorerai celui qui m'honore » ( 1 Samuel 2.30). La Parole de Dieu s'accomplira. Pas un trait, ni un seul iota ne disparaîtra. Beaucoup de ceux qui se tiendront devant le trône de Dieu, vêtus de lin blanc, qui est la justice des saints, seront les gerbes que l'exemple fidèle et l'effort sincère ont recueillies pour le Maître. -- Manuscrit 22, 1886, p. 1-6 (" The Healdsburg College » [La faculté de Healdsburg], 1886). MI1 296 1 Assurez-vous, mon frère, que les témoignages de réprimande que le Seigneur a donnés à Battle Creek soient bien pris en compte. Evitez tout ce qui dans le passé a nécessité ces reproches. La faculté de Healdsburg n'aurait pas eu maintenant besoin de s'endetter si les dépenses avaient été soigneusement considérées et si elles avaient été proportionnelles aux recettes. Contracter des dettes, dès le premier trimestre (à Avondale) n'est pas la solution. On a averti Battle Creek, mais personne n'a écouté. On a accumulé des dettes qu'on n'aurait jamais dû contracter. Trimestre après trimestre, on a commis la même erreur et, pourtant, on continue les arrangements précédents. Ceci n'est pas une administration sage. Ici (à Avondale), il faut être beaucoup plus prudent qu'à Healdsburg ou Battle Creek. Il est facile de fixer les frais de scolarité à un bas niveau, mais difficile de faire en sorte que les dépenses soient à la mesure des recettes. Dans cette école, on ne peut pas faire un travail à l'aveuglette. Nous ne disposons pas d'autant de fonds que les écoles des États-Unis, et il faut économiser au maximum. Au lieu de s'accorder un repas dans un hôtel coûteux, ceux qui voyagent devraient acheter du pain et des fruits, et ainsi économiser quelques shillings. -- Lettre 89, 1897, p. 8, 9 (au frère Lacey et à son épouse, 30 juin 1897). MI1 296 2 Le Seigneur désire qu'on fasse plus attention aux besoins spirituels des enfants et des jeunes de l'école de Healdsburg, et dans toutes nos écoles. Quand les administrateurs de nos écoles se décideront à suivre les principes que Dieu leur présente depuis des années, ils seront bien mieux préparés pour s'occuper des besoins spirituels des étudiants. MI1 296 3 Si, dans le passé, les responsables de l'école de Healdsbur avaient eu une vision spirituelle, ils auraient acheté le terrain près l'école qui, maintenant, est occupé par des maisons. Le fait qu'on ne donne pas aux étudiants l'occasion de travailler à l'air libre, en cultivant la terre, rend leurs progrès spirituels très lents et imparfaits. Le résultat de cette négligence devrait encourager les enseignants à être sages pour le salut. C'est une erreur d'avoir laissé tant de logements s'entasser autour de l'établissement. Ceci est très désavantageux pour les étudiants. On a fait preuve d'un manque de sagesse en n'achetant pas le terrain autour de l'école. Ceci rendra le maintient de l'ordre et de la discipline plus difficile qu'il ne l'aurait été. Mais l'ordre doit être préservé à tout prix et les employés doivent planifier cela pour réussir au mieux. -- Manuscrit 11, 1901, p. 6, 7 ( « Words of Instruction to the Church at Healdsburg » [Des indications pour l'église de Healdsburg], 5 février 1901). MI1 297 1 Le frère Cady est arrivé hier à St. Helena, par le train du matin, et j'ai discuté un peu avec lui, avant le diner. Il m'a dit que je lui avais dit de garder les yeux ouverts quand il voyage d'un endroit à l'autre afin de trouver un site favorable où établir l'école. Il a trouvé un terrain qui semble approprié et il se trouve à six à sept miles (dix à onze kilomètres) de Sebastopol, et il y a cent cinquante acres (soixante hectares) d'excellente terre. MI1 297 2 La propriété appartient à une femme qui l'avait achetée pour ouvrir un centre de santé. Elle pouvait y recevoir jusqu'à cent cinquante personnes à la fois. La maison sur ce terrain est un bâtiment cher, mais toutes les chambres sont spacieuses. MI1 297 3 Il y a trente acres (douze hectares) d'arbres fruitiers, et ils produisent. Il y a quarante acres (seize hectares) de forêt couverte de chênes, de pins et d'autres sortes d'arbres. MI1 297 4 La propriétaire voudrait vendre une partie du terrain pour payer une hypothèque sur la propriété. Le frère Cady lui a demandé si elle voulait vendre toute la propriété, mais elle aurait bien fermement répondu que non. Plus tard, il a reçu d'elle une lettre indiquant qu'elle vendrait la propriété pour quinze mille dollars. Il lui a écrit et lui a demandé si c'était le prix le plus bas qu'elle offrait, mais il n'a pas encore reçu de réponse. Le frère Cady a une impression très favorable sur cet endroit. Il y aurait assez de terrain pour que les étudiants travaillent dans les champs. Il y a une abondante provision d'eau et il n'y gèle pas. Il pense qu'on pourrait y faire pousser des orangers. MI1 297 5 Quand tu rentreras à la maison, tu devrais t'y rendre pour aller voir. -- Lettre 87,1904, p. 1, 2 (à William Clarence White, 15 février 1904). MI1 297 6 On pense vouloir déménager l'école de Healdsburg à une zone rurale où les étudiants auront plus l'occasion de se consacrer à l'agriculture, à la menuiserie et à d'autres sortes de travaux manuels, et le frère Cady est à la recherche d'un endroit approprié. -- Lettre 141,1904, p. 2 (à Edson White et son épouse Emma, 27 avril 1904). MI1 297 7 Nous nous trouvons maintenant à Lodi où nous assistons à un camp meeting. Le congrès arrive à son terme, et nous espérons partir dimanche matin. Nous quitterons le camp un peu avant la fin des réunions, en espérant rencontrer certains des frères qui cherchent un endroit pour l'école de Healdsburg. Le terrain que les frères ont à l'esprit se trouve près de Sebastopol. Le professeur Reed désire vivement que Willie et moi puissions voir la propriété et donner nos conseils si nous devrions y transférer l'école. -- Lettre 146, 1908, p. 1, 2 (à Mme Harold G. Bree, 9 mai 1908). MI1 298 1 Ce matin, je ne vous écrirai que quelques lignes. Je ne me sens pas bien, depuis que je suis rentrée de Lodi. J'ai pris froid et suis assez malade. MI1 298 2 On m'a dit qu'on avait annoncé que je devrai parler à l'école de Healdsburg, sabbat prochain. Je mettrai ma confiance en Dieu. Il est ma force et ma sagesse. MI1 298 3 J'aimerais que vous me disiez lequel des deux endroits que les frères ont en vue est le plus avantageux pour l'emplacement de l'école. William Clarence White a une préférence pour le terrain de Santa Rosa, et il coûte beaucoup moins. Dites-moi s'il vous plaît ce que vous en pensez. On s'attend à ce que je visite celui qui nous conviendrait le mieux, vendredi prochain. Je pense être sur les lieux vers midi, ce jour-là. MI1 298 4 Je serai heureuse de recevoir votre réponse immédiatement pour que je sache lequel des deux sites vous pensez être le plus approprié. -- Lettre 154, 1908, p. 1 (au pasteur Stephen Nelson Haskell et à son épouse, 19 mai 1908). MI1 298 5 Voilà longtemps que nous voulons transférer de Healdsburg notre école de la fédération, et nous continuons à demander au Seigneur : « Que devons-nous faire ? » MI1 298 6 Différents propriétaires nous ont fait des offres intéressantes de terrains appropriés pour un campus. On nous a proposé d'excellentes terres agricoles dans les environs de Lodi, et en d'autres endroits. Mais accepter ces offres ne nous a pas semblé être la meilleure chose. Nous croyons que l'école devrait se trouver en un endroit plus retiré que ceux que nous avons vus jusque là. MI1 298 7 Il y a quelques mois, alors que les frères cherchaient encore une propriété favorable, on leur a parlé d'une bonne propriété à vendre, près de la ville de Sonoma. MI1 298 8 Le matin du 2 septembre, en compagnie de plusieurs membres du comité chargé de chercher un emplacement pour l'école, nous avons été voir ce terrain. Deux messieurs nous attendaient à la gare. Ils avaient loué des calèches dans lesquelles nous sommes montés pour aller voir le terrain en question. MI1 298 9 Avant d'arriver à la propriété Buena Vista, on nous a montré une autre propriété : une belle maison, entourée de vergers magnifiques. Mais cela ne ressemblait à aucun des terrains que nous espérions trouver. MI1 299 1 On nous a ensuite conduits jusqu'à la propriété de Buena Vista que certains de nos frères avaient considérée comme un emplacement potentiel pour l'école. Nous avons trouvé, à environ deux miles (trois kilomètres) de la ville de Sonoma, et loin de toute habitation, un grand terrain sur lequel il y avait une demeure belle et grande appelée The Castle [Le château], ainsi que plusieurs dépendances plus petites. Nous avons découvert que Le château avait trois étages avec, à chacun d'eux, douze chambres spacieuses, ainsi qu'une cave et une grande coupole audessus du troisième étage qu'on pourrait changer en de belles chambres. MI1 299 2 J'ai monté les escaliers jusqu'au deuxième étage et ai vu en partie les chambres des deux premiers étages. Je n'ai pu m'aventurer que jusquelà, mais les frères qui avaient déjà visité la propriété auparavant ont indiqué qu'ils avaient examiné les chambres à l'étage suivant, et qu'elles étaient aussi bien meublées et aménagées que celles que j'avais vues. Chaque étage était doté d'excellentes installations sanitaires. MI1 299 3 En redescendant au rez-de-chaussée, je n'avais pas grand-chose à dire. Pour moi, nous étions sur une propriété qui correspondait aux descriptions qu'on m'en avait faites. MI1 299 4 Nous avons visité la propriété en calèche, mais ne l'avons pas examinée à fond. Nous nous trouvions au milieu d'un paysage montagneux et, sur les grands terrains autour de la maison, il y avait beaucoup de beaux arbres. A quelques distances du château, il y avait une grande cave à vin en pierres alors utilisée comme étable pour le bétail. Il y avait quelques arbres fruitiers et, près du bâtiment principal, une source thermale alimentait une piscine artificielle. Il y avait de l'eau pure et douce en abondance acheminée au moyen de tuyaux vers les différents bâtiments. MI1 299 5 Après avoir jeté un coup d'oeil rapide aux terrains - car notre temps était limité - nous sommes partis pour remonter dans les calèches jusqu'à Oakland. Mais j'étais convaincue que c'était justement l'emplacement que nous cherchions pour notre école. Voilà donc une propriété loin des villes où nous pourrions disposer d'eau potable et de bois en abondance, ainsi que d'un climat sain. En cet endroit retiré, nous pourrions préserver nos étudiants de nombreuses tentations qui, en un endroit moins favorable, se seraient présentées à eux de diverses manières. MI1 299 6 Nous étions perplexes. Où pourrions-nous obtenir les moyens d'acheter cette propriété si bien pourvue de toutes les installations dont nous avions besoin ? Nous avions peur que le prix demandé par le propriétaire soit plus que ce que nous pouvions nous permettre et avons senti qu'il nous fallait prendre le temps de réfléchir à cette proposition. MI1 300 1 Ce soir-là, dans mes rêves, je me vit élaborant des plans concernant cette propriété. Quelqu'un me parla et dit : « Quelle est ton impression sur cet emplacement ? » Je répondis : « Favorable. Mais je ne vois pas comment nous pouvons l'acheter. Nous n'en avons pas les moyens. Nous pourrions faire baisser le prix en vendant la cave à vin ». MI1 300 2 « Vous ne pouvez pas faire cela, dit notre conseiller, car si vous le faites, des gens qui n'observent pas le septième jour travailleront dans les champs, le sabbat. Votre seule option est d'acheter toute la propriété et de garder tout l'ensemble sous votre contrôle. Pas une seule parcelle de ce terrain ne devrait être sous le contrôle de ceux qui y travailleraient le jour du sabbat ». MI1 300 3 Le lendemain matin, nous avons parlé avec le frère Covell. Il avait une carte de toute la zone et nous l'a montrée pour que nous l'étudiions. Il a montré plusieurs choses que nous pourrions faire pour diminuer le prix d'achat de la propriété. Mais il était clair que le plan le plus prudent était de ne laisser aucune partie qui ne soit pas achetée. Nous devions avoir tout le terrain sous notre contrôle absolu. J'ai dit : « En ayant le terrain à cultiver, les étudiants auront la grande opportunité de faire travailler tant leur cerveau que leurs muscles. Là, ils peuvent construire des logements, comme beaucoup ont appris à le faire à l'école, près de Madison, dans le Tennessee, et ils ont acquis une connaissance pratique dans beaucoup de branches qui feront d'eux des membres utiles de la société. Et cette formation les qualifiera pour aller en d'autres endroits comme éducateurs ». MI1 300 4 Il serait bon que les étudiants de toutes nos écoles puissent apprendre à exploiter au maximum le cerveau, les os et les muscles. Quand ils partiront labourer d'autres pays étrangers, de tels étudiants découvriront que leurs connaissances pratiques sont de la plus grande valeur. Non seulement pour eux-mêmes, mais aussi pour ceux pour qui ils travailleront. Ceux qui apprennent à travailler aussi simplement que l'a fait le Christ accompliront beaucoup dans l'accomplissement de son commandement de prêcher l'Evangile « à toute nation, tribu, langue et peuple » (Apocalypse 14.6). S'il est un moment où il est essentiel que nous comprenions, suivions les bonnes méthodes d'enseignement et adoptions l'exemple du Christ, c'est bien maintenant. MI1 300 5 Je demande maintenant aux membres de nos églises de la Fédération de la Californie de nous aider à recueillir l'argent pour l'achat de cette propriété si désirable et pour fournir l'école de bons meubles, mais simples. N'essaierions-nous pas de faire de cette école une institution selon l'ordre du Seigneur ? Nous vous demandons de ne pas laisser passer l'occasion de faire de cette école ce que le Seigneur désire qu'elle soit. Nous avons besoin de votre aide pour pouvoir en faire l'acquisition et la doter d'enseignants sages et bien équilibrés. Nous croyons que nos frères aideront à ce moment. Nous ne pouvons nous permettre de retarder cette démarche. Il faut la régler en une fois, si nous voulons l'acheter. Je vous envoie cette invitation à contribuer dans cette urgence. Si les frères et soeurs font leur part dans cette oeuvre, le Seigneur les bénira. MI1 301 1 Je demande à nos églises de la Californie de considérer maintenant ce qu'ils peuvent faire pour aider le Seigneur en cette occasion. Ceux qui n'ont pas d'argent à envoyer immédiatement peuvent faire un engagement. Pour faire foi, de l'argent pourra être emprunté. Les frères Cottrell et Knox se démènent pour que cette affaire aboutisse. Faisons tout ce que nous pouvons afin qu'il n'y ait aucun échec. Humilions notre coeur devant Dieu et prions avec foi. Le Seigneur fera des merveilles à travers l'abnégation d'un peuple et lui accordera une riche mesure de grâce pour oeuvrer au salut des âmes. L'exemple du Christ est devant nous. En tant que disciples de Jésus, suivons son exemple. MI1 301 2 Les jugements de Dieu sont sur la terre et Jésus revient bientôt. Les incendies, les inondations et les tremblements de terre nous avertissent que la fin de toute chose est proche. Il faut que les croyants assument leurs privilèges et leurs responsabilités. Notre compréhension doit être stimulée chaque jour par le Saint-Esprit. Tenons-nous devant Dieu le coeur contrit et humble. Ce n'est pas le moment d'élever notre âme avec orgueil, ni de manifester de l'insouciance ou de l'indifférence. Nous devons nous lever et donner à nos jeunes la preuve que nous croyons en ce dernier message d'avertissement. Mettons sur l'autel du Seigneur nos offrandes volontaires. En faisant cela, nous ne lui donnons que ce qui lui appartient déjà car le Christ a payé le prix de notre rédemption. Il déclare : « Vous n'êtes pas à vous-mêmes [...] car vous avez été rachetés à grand prix. Glorifiez Dieu dans votre corps et dans votre esprit qui appartiennent à Dieu » ( 1 Corinthiens 6.19,20). -- Lettre 322,1908, p. 1-5 (" To the Members of Our Churches in the California Conférence » [Aux membres de nos églises de la Fédération de la Californie], 1er novembre 1908). MI1 301 3 J'ai hâte que la question concernant l'achat de l'école de notre fédération soit réglée. Il m'a été demandé d'écrire la lumière qui m'a été accordée sur son emplacement ; ce que j'ai fait. Je t'enverrai une copie de la lettre que j'ai écrite. MI1 301 4 On nous a fait le don d'un terrain de cent acres (quarante hectares), près de Modesto, si nous voulions y établir notre école. Mais je n'ai rien vu qui nous inviterait à ces routes plates et à ces grands terrains presque dépourvus d'arbres. Quand la question a été soulevée : « Devons-nous accepter cette offre ? » J'ai dit : « Non, nous ne pouvons l'accepter. Cette propriété n'offre pas les avantages que nos enseignants et nos étudiants devraient avoir ». Une autre offre de quarante hectares nous a été présentée, mais il ne nous a pas été montré qu'il fallait l'accepter. MI1 302 1 Ensuite, nous avons été encouragés à visiter la propriété de Buena Vista, près de Sonoma. Le fait que cet endroit était retiré, qu'il ait des terres boisées, une abondance d'eau et une maison ayant toutes les commodités, j'ai vu que ceci correspondait aux représentations révélées. MI1 302 2 Le frère Cowell a examiné le verger en profondeur et dit que les fruits sont excellents. C'est un avantage très appréciable. MI1 302 3 Après mon retour à Oakland, il m'a été indiqué dans la nuit que la seule manière sûre de procéder dans l'achat de cette propriété était de prendre le terrain tout entier. Il m'a été montré qu'il ne fallait permettre à aucune partie de reste sous le contrôle de personnes qui y travailleraient durant le sabbat. Nous avons donc prévu de tout acheter. La proposition est d'acheter la propriété pour quarante-cinq mille dollars et d'offrir à la propriétaire l'intemat de l'école de Healdsburg pour couvrir une partie de la somme. Ceci nous aidera beaucoup. Les frères Cottrell et Knox, et ceux qui s'intéressent à cette question sont favorables pour l'acheter. Nous avons soixante jours pour conclure cette négociation. Les pasteurs Cottrell et Knox participent à l'entreprise. Nous serons très reconnaissants quand l'opération sera enfin conclue. MI1 302 4 Voilà des semaines que je n'ai pu dormir que quelques heures par nuit. Je désire avec ferveur que cette question de l'emplacement de l'école soit réglée avec succès. Nous devons avoir le meilleur endroit possible, les meilleurs talents pédagogiques, le meilleur précepteur que l'on puisse trouver. Tandis que les arrangements pour l'achat de la propriété à Buena Vista sont en cours, je me suis sentie très préoccupée, craignant que nous n'arrivions pas à obtenir l'endroit exact dont nous avons besoin. -- Lettre 324,1908, p. 1-3 (à James Edson White, 3 novembre 1908). MI1 302 5 Saisissons-nous de tous les moyens possibles que nous recevons en dons directs. Si aujourd'hui les gens donnaient plus d'offrandes à la trésorerie du Seigneur, le sacrifice produirait une riche moisson. À Cooranbong, nous avons été très reconnaissants d'avoir obtenu de l'argent et d'avoir payé très peux d'intérêts pour cet emprunt. Mais nous dirions à tous : « Que vos offrandes soient les plus généreuses possible car l'emprunt de grandes sommes pourrait conduire à une situation embarrassante pour celui qui utilise l'argent ». Qu'on fiasse preuve de prudence dans ce transfert de l'école de Healdsburg vers un autre endroit. MI1 303 1 Pendant plusieurs années, Healdsburg a été un centre éducatif. Mais le moment est maintenant arrivé de déménager l'école vers un emplacement qui dispose de meilleurs avantages. Que tous ceux qui le peuvent remettent leur argent à cette entreprise, sous forme d'offrandes. Quand nous pensons à ce que le Christ a fait pour nous, cela n'est pas un grand sacrifice. Il a confié son mandat à ses disciples, comme des ouvriers qui doivent poser les fondements de son Eglise en différents champs. Établir des centres éducatifs fait partie de ce travail. -- Lettre 330, 1908, p. 2 (au pasteur Stephen Nelson Haskell, 11 novembre 1908). MI1 303 2 J'ai lu votre lettre et vous remercie pour votre intérêt. Je désirais vraiment assister à la réunion de Nashville, mais j'ai su que je ne pourrais y assister et aller également à Washington. MI1 303 3 J'ai dû emprunter mille cinq cents dollars à la banque afin de soulager le pasteur Haskell qui se trouvait dans une situation qui s'est imposée à lui. Il s'agissait d'une transaction financière se rapportant à la propriété de Buena Vista. Il y avait près de là un terrain de plus de dix-sept acres (sept hectares) qu'un de nos ouvriers pensait acheter pour y établir une résidence pour invalides, mais il n'avait pas l'intention de le payer plus de mille cinq cents dollars. On n'a pu acheter le terrain pour moins de deux mille. Une fois l'achat fait, le frère Vaughan s'est aperçu qu'il ne pouvait pas payer plus de mille cinq cents dollars. La propriété s'est donc retrouvée entre les mains du pasteur Haskell. Nous avons pensé que cette parcelle de terre ne pouvait retourner entre les mains de non-croyants, et le frère Haskell m'a demandé si je ne voulais pas l'acheter. J'ai accepté et la propriété est maintenant à mon nom. Pour ce faire, j'ai dû emprunter mille cinq cents dollars à la banque avec un intérêt de 8 %. À présent, le pasteur Haskell peut être tranquille et n'a plus besoin de s'inquiéter. Nous ne savons pas ce que nous ferons de ce bout de terrain. Ce pourrait être un endroit magnifique pour une église, mais déciderons de cela plus tard. MI1 303 4 Je comprends que vous n'ayez pas encore vu cette propriété à Sonoma. Il s'agit d'une très grande terre sur laquelle se dresse une belle et grande résidence appelée « Le château ». Le bâtiment a trois étages et une cave, avec douze chambres spacieuses à chaque étage. La propriété se trouve entre un et deux miles (entre deux et trois kilomètres) de Sonoma, et assez loin de toute habitation. Je suis allée la visiter une fois, mais n'ai pu monter plus haut que le deuxième étage. J'espère m'y rendre à nouveau, aussitôt que les frères recevront le titre leur en donnant le droit de possession. J'espère ensuite me rendre de St Helena à Buena Vista et d'y passer quelque temps. [...] MI1 304 1 Au nom de l'école de Sonoma, nous vous remercions beaucoup pour votre offre. Nous avons justement besoin d'aide en ce moment. -- Lettre 2, 1909, p. 1, 2 (à Mme Josephine Gotzian, 1er janvier 1909). MI1 304 2 Cela fait un moment que nous sommes à la recherche d'un endroit pour notre école où nous pourrions précisément trouver ce dont nous avons besoin pour que notre projet d'éducation puisse avancer dans le bon sens. MI1 304 3 J'ai vu avec quelques-uns frères plusieurs emplacements. Il y avait à un endroit une parcelle de baies grande et abondante, mais il y avait peu de terre cultivable. Ce n'était pas le lieu approprié pour notre école. Notre institution devrait être située là où les étudiants peuvent recevoir une éducation qui dépasse la simple étude des livres. Ils doivent recevoir une formation qui les rendra aptes à un service acceptable, s'ils sont appelés à faire un travail de pionniers dans des champs missionnaires, soit en Amérique ou à l'étranger. Le terrain doit être suffisamment grand pour leur donner une expérience de la culture du sol et pour contribuer largement à ce que l'institution soit financièrement indépendante. MI1 304 4 Au printemps dernier, certains d'entre nous se sont rendus dans le comté de Lake. J'ai regardé attentivement tout au long du chemin, mais n'ai rien vu d'intéressant pour notre faculté. MI1 304 5 En revenant de la Californie du Sud, en septembre dernier, certains de nos frères nous ont demandé d'aller voir quelques endroits, près de Sonoma. De la gare, nous avons été conduits vers un site où il y avait deux grandes maisons, au milieu d'un très vaste verger. J'ai dit aux frères que ce n'était pas l'emplacement que je cherchais et que nous n'aurions pas les moyens d'occuper ces deux maisons pour une école, même si on nous les donnait. MI1 304 6 De là, nous sommes vite partis pour la propriété de Buena Vista, et on nous a montré la belle maison. Nous avons regardé les grandes chambres du premier et du deuxième étages et on nous a informé que les chambres du troisième étaient exactement semblables. MI1 304 7 En quittant la maison, on nous a rapidement conduits à travers quelques parcelles de la propriété. En considérant ce que j'ai vu et la description des autres parties de la propriété, il était évident qu'elle avait de nombreux et précieux avantages. Elle se trouvait loin des fortes tentations de la ville. Il y avait là une abondance de champs cultivables et la provision en eau était de grande valeur. Il y avait parmi les montagnes des petites vallées où les familles pourraient s'installer et avoir quelques hectares pour un jardin ou un verger. Les nombreuses canalisations installées sur les terres permettaient d'utiliser librement l'eau, aussi bien pour les bâtiments que pour les cultures. MI1 305 1 Pour moi, les bâtiments constituaient un argument très convaincant en faveur de cette propriété. Etant déjà construits, nous pourrions donc commencer les cours sans plus attendre, et les étudiants pourraient recevoir une formation de qualité en construisant les autres bâtiments qui pourraient être nécessaires. En plus du bâtiment principal et des granges, il y avait deux grandes caves à vin en pierres que nous pourrions utiliser à bon escient. MI1 305 2 Dans la nuit qui a suivi la visite, il m'a semblé voir le terrain tandis qu'un Messager me signalait ses nombreux avantages. Le matin suivant, j'ai demandé à voir le frère Covell puisqu'on m'avait dit qu'il avait examiné la propriété. Le frère Covell a apporté avec lui une carte montrant l'emplacement de la propriété et ses limites. On avait suggéré d'acheter le site et de vendre une grande partie des terres, en ne gardant que ce qui entourait les bâtiments. MI1 305 3 Alors je me suis souvenue des mots qui m'avaient été dits, la nuit précédente. Le dessein de Dieu est que, si nous voulons acheter n'importe quelle partie de cette propriété, nous devrions acheter sa totalité. Il faut que nous contrôlions tout le terrain. Il ne doit être partagé avec des personnes qui travailleraient le sabbat car, de ce cas, nous pourrions nous trouver dans une situation très défavorable. Il ne faut donner aux incroyants aucune occasion de s'installer près des bâtiments de l'école, ni de garder un endroit où on vendrait des boissons intoxicantes et personne sur ce lieu qui pourrait revendiquer le droit de poursuivre son commerce comme bon lui semble. Tout le terrain doit être sous notre propre supervision. MI1 305 4 Il m'a semblé que, si nous pouvions obtenir tout le terrain, ce serait un endroit idéal. Ici, les étudiants trouveraient une abondance d'emplois à l'air libre et ainsi, on pourrait combiner la formation mentale et physique. Quand j'ai appris qu'on pouvait acheter toute la propriété, j'ai eu envie de louer le Seigneur. Je sais que, si il veut que nous l'acquérions entièrement, il en sera ainsi de manière à ce que nous n'ayons pas à nous unir à ceux qui n'observent pas le sabbat du Seigneur. Ce sera là un endroit pour notre école, où les jeunes obtiendront précisément l'éducation qui est essentielle. Dans cette école qui sera établie, nous voulons démontrer ce qu'est l'éducation supérieure. La formation physique devra être combinée à renseignement mental. Notre corps devra faire de l'exercice. Beaucoup de gens sont morts pour ne pas avoir fait assez d'exercices pour entretenir leur santé. MI1 306 1 Pas besoin de s'étendre sur la propriété de Buena Vista. Sans aucun doute, d'autres la décriront mieux que moi. Mais je dirai qu'elle correspond aux représentations qui m'ont été faites d'un emplacement idéal pour notre école, bien plus que tout autre endroit que j'ai vu. Ses avantages vont au-delà des attentes. J'ai attendu patiemment que le Seigneur place ces lieux en notre possession. MI1 306 2 Dieu met maintenant les membres de son peuple à l'épreuve concernant ce sujet. Cette épreuve consiste en ce qu'ils donneront ou non le meilleur d'eux-mêmes pour acquérir la propriété de Buena Vista. J'ai foi en ce que Dieu ait dirigé cette affaire et, même si j'y ai investi peu d'argent, j'ai emprunté mille cinq cents dollars à la banque et ai investi deux mille dollars pour une parcelle du terrain qui sera inclue dans l'achat de la propriété. Cette parcelle avait été vendue avant que nous n'achetions la propriété, mais elle devra aussi être sous notre contrôle. MI1 306 3 Nous voulons que notre école se trouve en un endroit retiré. Mais un travail doit être effectué dans la localité où nous nous installerons peut-être. Il y a tout autour des villes et des villages où les enseignants et les étudiants peuvent travailler. Et nous espérons cet été organiser un camp meeting sur la propriété même et susciter un intérêt parmi la population de Sonoma pour en entendre plus sur la vérité présente. MI1 306 4 Cette propriété aura un coût. Mais, si tout le monde fait son devoir dans la crainte de l'Étemel, nous pourrons établir une école qui plaira au Seigneur. Nous y chanterons ses louanges, enseignerons sa vérité et magnifierons son nom. MI1 306 5 J'aurais aimé que nous puissions prendre rapidement possession de la propriété. Mais le retard a eu ses avantages car, à présent, nous avons plus de temps pour réunir l'argent nécessaire au paiement de cet emplacement. Que notre peuple retrousse maintenant ses manches de manière désintéressée et obtienne les moyens pour que, quand on nous dira : « Vous disposez maintenant du droit de propriété ", nous puissions prendre l'acte officiel et dire : « Voici l'argent pour votre terre ». MI1 306 6 Le Seigneur souhaite que nous exercions notre foi à chaque pas. Il veut que nous manifestions notre confiance en son intervention. Faisons-lui confiance et cherchons à agir en harmonie avec sa providence. Je sais qu'il est intervenu pour nous et que, si nous dirigeons notre école dans la crainte de l'Étemel, jamais plus de dette ne s'ajoutera à celle que nous avons maintenant. Nous sommes déterminés à ce que l'expérience passée ne se reproduise plus. MI1 307 1 Nos écoles constituent un élément très important de notre oeuvre. Nous voulons instruire nos jeunes pour qu'ils travaillent en harmonie avec la pensée et la volonté de Dieu. Nous désirons les aider à préparer leurs coeurs à agir en harmonie avec Jésus-Christ, le grand Maître qui, pour appuyer ses enseignements, pouvait dire : « Il est écrit ». Il portait la lumière de la vérité partout où il allait. De même, une fois que nos étudiants auront reçu leur formation, ils seront prêts à quitter l'école pour les champs missionnaires, partout dans le monde. Ces champs s'ouvrent et, des appels au secours viennent de toute part, plus que ce auxquels nous pouvons répondre. Que tous s'intéressent à cette question et que tous ceux qui le peuvent donnent des offrandes volontaires pour contribuer à l'achat de cette propriété. MI1 307 2 Le Seigneur pourrait fournir des moyens en abondance pour l'avan-cement de son oeuvre, et sans demander à son peuple de faire des sacrifices. L'or et l'argent lui appartiennent. Tout ce que nous possédons, jusqu'à notre propre âme et notre propre corps, lui appartient. Mais le Seigneur n'a jamais agi ainsi. Souvenez-vous de l'époque où il fallait construire le sanctuaire dans le désert. Il fit appel à tout son peuple d'apporter des offrandes volontaires et tous voulurent une partie des bénédictions. Ils donnèrent jusqu'à ce que les dirigeants puissent dire : « C'est assez. N'apportez plus d'offrandes ». MI1 307 3 De même, nous désirons voir chaque âme de notre peuple prendre part à la bénédiction qui découle du fait de rendre au Seigneur ce qui lui appartient. Il y a là une bénédiction pour tous ceux qui font leur part. Quand nous arriverons au moment de conclure l'accord et qu'on nous dira : « Voici l'acte de la propriété ", nous voulons pouvoir dire : « Et voici l'argent ». MI1 307 4 Nous voulons voir à cet endroit une institution où beaucoup de jeunes seront instruits pour aller travailler comme missionnaires pour le Seigneur. Nous espérons voir une manifestation marquée du salut de Dieu. Et nous la verrons si nous ouvrons nos coeurs et nos porte-monnaie pour collaborer à ce projet. -- Manuscrit 9, 1909, p. 1-6 (" The Buena Vista School Property » [La propriété de l'école de Buena Vista], 6 février 1909). MI1 307 5 Concernant la propriété de Buena Vista, je dirais : « S'il faut augmenter un peu le prix, avancez quelque chose ». Il vaut mieux cela que de renoncer à tous les avantages que nous obtiendrons en achetant cette propriété. Nous devons travailler avec une perception sanctifiée. Il n'y a rien d'étrange à ce que l'ennemi agisse au moyen de ces hommes. Je suis certaine qu'il serait bon d'avancer plus d'argent pour obtenir un titre de propriété. J'écris ceci car je ne voudrais pas que notre oeuvre perde la propriété. J'espère que vous tiendrez compte de ce que j'ai écrit et raisonniez des causes et des effets. MI1 308 1 Je peux présenter cette question aux frères Knox et Cottrell. Il se peut que cela soit pour vous une proposition étrange, mais je vous conseillerais de mener les négociations à leur conclusion, aussi vite que possible. -- Lettre 74, 1909, p. 3 (au pasteur Stephen Nelson Haskell, 27 avril 1909). MI1 308 2 Enfin à la maison [de retour de la Conférence générale de 1909, à Washington D.C.] ! Quand nous sommes arrivés à la maison, un camp meeting venait juste de commercer à Fruitvale. Mais je n'ai pas pu assister aux premiers jours de la rencontre. En traversant les montagnes du Sierra Nevada, le dernier soir de notre voyage, j'ai souffert d'une grande faiblesse du coeur. Sara et Willie craignaient que je ne puisse arriver vivante à la maison. Mais bientôt, nous avons quitté la haute altitude et je me suis sentie mieux. Mais je suis arrivée à St Helena très affaiblie. MI1 308 3 Le soir de notre arrivée à la maison, nous avons reçu un message nous demandant d'aller voir le lendemain la propriété qu'on avait acheté pour le faculté du Pacifique. Les frères pensaient qu'elle avaient beaucoup plus d'avantages que Buena Vista et qu'étant donné que le propriétaire de Buena Vista ne pouvait nous fournir de droit de propriété, il était conseillé d'acheter ce terrain. Nous sommes partis tôt, le matin du 10 septembre, dans ma calèche la plus confortable. Il fallait gravir une colline, sur une côte de cinq miles (huit kilomètres). Puis, à environ une mile (deux kilomètres) de la propriété, le terrain est devenu plus plat. MI1 308 4 Le pasteur Irwin nous a reçus et nous a montré une partie des terrains et des bâtiments. Alors que nous parcourions les lieux, j'ai remarqué les avantages sur la propriété de Buena Vista. Il est vrai qu'il n'y avait pas ici le bâtiment coûteux de la propriété de Sonoma, mais plusieurs bâtiments étaient en bon état, de telle sorte qu'on pourrait facilement les adapter aux besoins de l'école. Le plus grand des logements était une maison de 32 pièces et, en plus, il y avait quatre dépendances. Toutes les pièces étaient bien conçues et considérablement meublées, mais sans excès. Tous les logements et les terrains étaient bien propres et salubres. MI1 308 5 Il y a plus de 1 600 acres (647 hectares) de terrain dont 105 (42 hectares) sont cultivables et 20 (8 hectares) sont des vergers. Nous étions heureux de voir les fruits. Au moment de notre visite, il y avait dans les champs beaucoup de travailleurs qui s'occupaient des prunes. Certaines les cueillaient et d'autres les préparaient pour être séchées. MI1 309 1 Une grande grange de maïs était remplie jusqu'au plafond de la meilleure récolte des champs. Dans les remises, nous avons vu huit calèches et charrettes. Vingt vaches laitières, treize chevaux et six poulains étaient aussi inclus dans la transaction. MI1 309 2 La propriété a de nombreuses avantages au niveau des sanitaires : une grande maison pour les bain avec une bonne piscine et de nombreux vestiaires, ainsi que quatre salles de bain avec de bonnes baignoires en porcelaine. L'eau qui les alimente vient de sources qui se trouvent là. Elle s'écoule constamment dans et par des canalisations, près de la clôture. MI1 309 3 J'ai maintenant essayé de te décrire cet endroit, bien que je n'aie pas tout vu comme les autres. J'étais bien malade, le jour où j'ai visité cette propriété et n'ai pu monter plus qu'un étage de l'escalier dans le bâtiment principal. Je n'ai pas osé fatiguer mon coeur par un effort excessif. Mais il m'a été indiqué qu'il faudrait que je visite l'emplacement le plus vite possible et que je donne mon avis s'il s'agit bien d'un site pour notre école. L'endroit me plaît beaucoup car il a de nombreux avantages pour une école. Nous sommes reconnaissants pour la bonne provision en eau pure issue de nombreuses sources et réceptionnée dans de grands réservoirs, grâce à trois béliers hydrauliques. Nous sommes aussi reconnaissants pour les bons bâtiments, pour la bonne terre agricole, ainsi que pour les centaines d'hectares de forêt qui contiennent des milliers de pieds de bois de sciage. Nous sommes aussi reconnaissants pour les machines qui sont toutes en bonne condition, pour le mobilier qui, bien qu'il ne soit pas joli, est de bonne qualité et fonctionnel. Et nous sommes reconnaissants pour les fruits en conserve ou séchés et qui seront très appréciés des enseignants et des étudiants pour cette première année scolaire. MI1 309 4 Quand nous avons su que nous ne pourrions pas acheter la propriété de Sonoma, j'ai reçu l'assurance qu'un meilleur endroit était prévu pour nous et qu'il comporterait bien plus d'avantages que notre premier choix. En considérant cette propriété, je l'ai déclarée supérieure en de nombreux aspects. L'école ne pouvait être située en un meilleur endroit : à huit miles (treize kilomètres) de St. Helena, et elle est protégée de toutes les tentations de la ville. Le prix total est de soixante mille dollars. Quarante mille ont déjà été recueillis et nous espérons bientôt pouvoir combler le reste. Notre peuple constate que cette propriété est bien meilleure que celle que nous avions espéré acquérir. Elle ne se trouve qu'à six miles (dix kilomètres) du sanatorium où le Dr Rand est le médecin-chef. Les ouvriers dirigeant de ces deux institutions peuvent coopérer pour faire progresser l'oeuvre du sanatorium et de l'institut. MI1 310 1 Nous avons chez le professeur Charles Walter Irwin et son épouse d'excellents ouvriers. Le professeur Irwin sera le directeur de l'école. Ils n'ont pas d'enfants. MI1 310 2 Avec le temps, il faudra construire plus de dépendances pour les étu-diants, et ces mêmes étudiants pourront les construire, sous les instructions d'un enseignant habilité. On pourra préparer le bois de construction sur le lieu de travail même, et on pourra apprendre aux élèves à construire de manière acceptable. MI1 310 3 Nous n'avons pas à craindre de boire de l'eau non potable car elle nous vient gratuitement de la trésorerie du Seigneur. Je ne le remercierai jamais assez pour tous ces avantages, mais je me sens poussée à mettre toute ma confiance en Dieu, et aussi longtemps qu'il épargnera ma vie pour glorifier mon Rédempteur. De tout mon coeur, de toute mon âme et de toute ma voix, je le loue, lui qui a fait de si merveilleuses provisions pour nous. MI1 310 4 Le lundi après ma visite à Angwin, je suis allée à Oakland, mais n'y ai pu parler que deux fois. La chaleur était intense et je n'ai pas pu la supporter. Je pense que je vais devoir faire très attention pendant un certain temps. MI1 310 5 Je dois maintenant conclure cette lettre car je suis très fatiguée. Mais j'ai senti que je ne pourrais pas me reposer avant que tu n'aies reçu des informations sur cette propriété. Je serais très heureuse de vous voir tous les deux. Si Emma vient, elle y trouverait un endroit magnifique pour se reposer. Je pense à comment elle profiterait des installations de la propriété d'Angwin. Et, quand vous aurez envie de vous installer dans une bonne atmosphère, venez et nous vous trouverons un bon endroit. MI1 310 6 Il commence à faire noir et je n'y vois plus pour en écrire davantage. -- Lettre 110,1909, p. 1-4 (à James Edson White, 17 septembre 1909). MI1 310 7 Le moment approche où Dieu fera comprendre qu'il préfère son peuple aux transgresseurs et qu'il faut que nous nous levions, là où on pourra voir que notre dépendance est en Dieu. Alors le Seigneur ouvrira devant nous des chemins que nous ne discernons pas pour le moment : des chemins par lesquels il nous exaltera et nous honorera. MI1 310 8 Je crois que nous avons vu cela dans le cas de l'emplacement de notre école. Nous pensions que la propriété de Buena Vista, à Sonoma, nous garantirait de merveilleux avantages. Nous étions très contents à ce sujet et croyions qu'elle correspondrait à nos projets, bien que nous savions qu'il y aurait à peu près tout, sauf pour une maison grande et coûteuse. Mais le temps passait et l'affaire ne se concluait pas, même si le propriétaire avait une partie de l'argent en mains. Nous avons eu l'impression que, pour une raison, cet endroit n'était pas pour nous. J'ai donc donné ce conseil aux frères : « Dites-lui de nous remettre la propriété, ou de nous rendre l'argent ». J'ai ensuite entendu qu'on nous avait rendu notre argent. MI1 311 1 Les frères ont ensuite repris la cherche d'un autre endroit et, en peu de temps, j'ai appris qu'on pouvait acheter la propriété d'Angwin. Plus tard, quand j'ai visité les lieux et constaté ses nombreux avantages, je me suis demandée comment nous aurions pu trouver un site qui répondrait mieux à nos besoins que celui-ci. MI1 311 2 Pendant la période d'attente je ne me suis pas sentie découragée. Je savais que le Seigneur connaissait toutes nos perplexités et tous nos besoins. Quand je m'agenouillais devant lui, je priais : « Seigneur, tu connais tout. Tu sais que nous avons fait tout ce que nous pouvions pour avoir un terrain pour l'école. Tu sais que nos plans ont échoués. Nous avons attendu longtemps. Maintenant Seigneur, donne-nous l'emplacement que nous devons avoir ». Et, quand j'ai entendu dire que l'endroit a été trouvé, j'ai dit : « Le Seigneur a préparé le chemin pour nous ». MI1 311 3 Nous sommes très reconnaissants envers le Seigneur des armées pour cette propriété car nous avons ici exactement ce que nous avions espéré obtenir à Buena Vista : un endroit où nous pouvons étudier les oeuvres de la nature et, dans les forêts et les montagnes qui nous entourent, apprendre à mieux connaître le Seigneur à travers ses elle. Et ici, en étudiant son ouvrage, nous pouvons apprendre à présenter Dieu aux autres. Je le remercie de tout mon coeur, de toute mon âme et de toute ma voix pour les avantages abondants que nous avons. Nous réalisons que le Seigneur savait ce dont nous avions besoin et que c'est sa providence qui nous a conduits jusqu'ici. Notre déception au sujet du domaine de Buena Vista a été grande, et il nous a été difficile d'accepter que nous devions abandonner toutes nos attentes le concernant. Mais nous remercions le Seigneur de ce que tout ait concouru à la gloire de Dieu. Soyons reconnaissants et exprimons notre gratitude. MI1 311 4 Dieu voulait que nous soyons ici et c'est ici qu'il nous a placés. J'en ai eu la certitude en arrivant sur les lieux. Les avantages que je vois dans les terres cultivées dépassent de loin mes attentes. Et je suis reconnaissante de ce que beaucoup puissent maintenant voir ces choses de leurs propres yeux. Je crois que, quand vous parcourrez ces tenes, vous arriverez à la même conclusion : le Seigneur a conçu cet endroit pour nous et c'est grâce à l'action de sa providence que nous avons pu l'acquérir. MI1 312 1 Maintenant que nous n'avons plus à attendre plus longtemps, notre école peut s'établir et le travail commencer tout de suite. Et, en ces premières heures, prenons la décision de marcher humblement avec Dieu. Faisons en sorte de nous conduire selon les paroles que je vous ai lues aujourd'hui. Si nous faisons cela - si nous marchons dans ses voies et si nous gardons son commandement (voir Zacharie 3.7) - la lumière du ciel brillera assurément sur nous. Si nous décidons de donner le meilleur de nous-mêmes à l'institution, en exerçant tant nos muscles que nos facultés intellectuelles, si nous travaillons au développement harmonieux de toutes les forces de l'être, la bénédiction du Seigneur reposera sur nous, dans une grande mesure. MI1 312 2 Il y a un sanatorium à quelques kilomètres d'ici. Les deux institutions peuvent travailler ensemble, en harmonie. Le professeur Irwin et ses collègues, ainsi que le Dr Rand et ses associés peuvent mettre leurs efforts à contribution. -- Manuscrit 65, 1909, p. 2-4 (" If Thou Wilt Walk in My Ways and if Thou Wilt Keep My Charge » [" Si tu marches dans mes voies et si tu gardes mon commandement » (Zacharie 3.7)], 3 octobre 1909). Patrimoine White, Washington D.C., septembre 1955. ------------------------Manuscrit 79--Extraits d'une lettre d'EIlen White pour un article de Junior Guide MI1 313 1 MA CHÈRE PETITE-FILLE : j'ai un profond intérêt pour toi. Je veux que tu obtiennes une expérience qui sera pour ton bien présent et pour l'éternité. Garde ton coeur toujours ferme en Dieu. [...] MI1 313 2 La culture du coeur est profitable en tout temps et en toute circonstance : « Vous êtes le champ de Dieu, l'édifice de Dieu » (1 Corinthiens 3.9). Nous pouvons tirer une leçon du travail de l'agriculteur qui cultive la terre. Il doit collaborer avec Dieu. Son travail consiste à préparer la terre et à planter la semence, au bon moment et de la bonne manière. Et Dieu donne la vie à la semence. Il envoie la lumière du soleil et les averses, et la semence germe « premièrement l'herbe, puis l'épi, enfin le blé bien formé dans l'épi » (Marc 4.28). Si le fermier ne fait pas MI1 314 0 Document sollicité pour un article publié dans un article de la revue Junior Guide [Le Guide des Juniors] pour les enfants sur le sabbat de l'Esprit de prophétie, le 14 avril 1956. son travail, si l'instrument humain ne coopère pas avec les agents divins, le soleil peut briller, la rosée et les pluies peuvent tomber sur le sol, il n'y aura pas de récolte. Et, même si le travail de planter a été réalisé, si Dieu n'envoie pas la lumière du soleil, la rosée et la pluie, jamais la graine ne germera, ni ne poussera. MI1 314 1 Il en est de même pour le développement du caractère : tu dois coopérer avec Dieu. Sa Parole nous dit : « Travaillez à votre salut avec crainte et tremblement [...] car c'est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir » (Philippiens 2.12,13, LSG). Tu dois faire ta part et, en faisant cela, Dieu coopérera sans aucun doute avec toi. -- Lettre 130, 1903, p. 1, 2 (à Ella White, 5 juillet 1903). MI1 314 2 Comme le Seigneur est heureux de vous voir - son petit troupeau - fidèles, droits et honnêtes en toutes choses ! Comme il plaît au Père dans le ciel d'écouter la prière fervente qui s'élève de chaque coeur : « Seigneur que veux-tu que je fasse ? "! Y a-t-il dans ta Parole un précepte que je néglige, un commandement auquel je désobéis ? Suis-je enclin à mentir dans les petites choses ? Est-ce que je cherche à former de bonnes habitudes ? L'esprit que je cultive est-il en accord avec l'esprit et la volonté de mon modèle, Jésus-Christ ? Ai-je une excuse secrète pour avoir négligé un devoir, pour ma désobéissance ?[...] MI1 314 3 Le Seigneur demande à chacun de vous, Willie, Ella et Mabel, Edith et Nettie, de lui donner votre coeur. Donnez-lui, en échange de son grand amour, une reconnaissance joyeuse de votre obligation envers Dieu. Observez ses commandements et suivez ses pas. Que votre prière soit : « Prends mon pauvre coeur, et qu'il soit à toi, entièrement et complètement à toi, maintenant et pour toujours ». MI1 314 4 Jésus vous aime, mes chers petits. Vous êtes son petit troupeau. Il désire que chacun d'entre vous ait un beau caractère. Des tentations viendront toujours à vous individuellement pour vous pousser à nourrir et fortifier par complaisance les faiblesses et les manquements de votre caractère. Il se peut que vous n'ayez jamais plus la précieuse occasion d'être unis comme vous l'êtes maintenant. Soyez donc très gentils les uns envers les autres, faites attention à vos paroles et à vos actions pour ne pas semer dans les coeurs des semences qui deviendraient de l'ivraie, des chardons et autres plantes nuisibles. Non seulement ces paroles blesseront les coeurs, mais elles affligeront le coeur de Jésus-Christ. Que l'ennemi ne sème pas en vous les semences de l'envie, des frictions, des plaintes, ou des mauvaises pensées des uns envers les autres. La graine de la jalousie est toujours prête à germer à n'importe quel moment et cherchera à vous contrôler. MI1 315 1 Maintenant, petit troupeau, souvenez-vous que vous êtes les enfants du Christ. Vous avez été achetés à un prix. Que l'amour de Jésus-Christ vous presse. Cherchez à vous aider les uns les autres. Vous avez maintenant une parfaite occasion d'apprendre les choses mêmes que vous avez besoin d'apprendre pour être utiles. -- Lettre 101, 1895, p. 3, 4 (à « Chers enfants », 2 novembre 1895). MI1 315 2 Ne demanderiez-vous pas à vos enfants de mettre dans cette tirelire l'argent qu'autrement ils dépenseraient en friandises et autres choses inutiles ? Quand des visiteurs viendront chez vous, ils verront la tirelire et vous demanderont de quoi il s'agit. Laissez les enfants raconter l'histoire de leurs efforts par abnégation pour aider un champ missionnaire dans le besoin. [...] MI1 315 3 Je demande aux enfants de montrer un intérêt sans égoïsme pour l'oeuvre dans le sud. Ne donneraient-ils pas leurs « petites pièces » (Marc 12.42 ; Luc 21.2) pour aider dans cette oeuvre ? Il y a pour cela de nombreuses manières de gagner de l'argent. [...] Les enfants ne peuvent-ils pas fabriquer des articles domestiques simples et utiles, et les vendre en expliquant à ceux qui les achètent l'oeuvre que servira l'argent ainsi recueilli ?[...] MI1 315 4 Le Seigneur les bénira, alors qu'ils travailleront pour lui. Ils peuvent lui prêter main forte. Alors qu'ils réalisent fidèlement leur travail à la maison, ils coopèrent avec le Christ pour former un caractère qui ressemble au sien. Ils contribuent à réaliser les tâches ménagères et la maman n'est pas obligée d'être une esclave pour la famille. MI1 315 5 Les enfants peuvent être de bons missionnaires à la maison et à l'église. Le Seigneur veut qu'on leur enseigne qu'ils sont dans ce monde pour un service utile, et pas seulement pour jouer. Ils peuvent être formés pour réaliser un travail missionnaire qui les préparera à être utiles en des sphères plus étendues. -- Manuscrit 138,1903, p. 1, 2, 4 (à « Mes chers frères et soeurs de partout ", « Comment nous pouvons aider l'oeuvre des Etats du Sud ", 17 novembre 1903). Patrimoine White, Washington D.C. ------------------------Manuscrit 81--Le reproche de Dieu à Laodicée MI1 317 1 Ceux QUI ONT PUBLIE LA BROCHURE Loud Cry [Le grand cri] ne m'ont pas consultée. Ils ont beaucoup cité mes écrits et les ont interprétés à leur manière. Ils prétendent avoir un message spécial de Dieu pour déclarer que l'Eglise adventiste du sep-tième jour est Babylone, pour proclamer sa chute, pour appeler son peuple à en sortir, et ils essayent de tourner les Témoignages de manière à ce qu'ils justifient leur théorie. Ces imprimés induisent en erreur, amplifient les préjugés déjà existants et tendent à compliquer l'accès à mes écrits pour présenter le mes-sage d'avertissement que Dieu a donné au monde et dont le caractère est complètement différent des idées présentées dans ces brochures. MI1 317 2 Je me suis réveillée à deux heures et demie du matin. Je ne pouvais plus dormir car j'étais abattue par ce souci. L'histoire des enfants d'Israël m'est venue à l'esprit et différentes situa-tions m'ont été montrées avec une clarté telle que je ne pouvais garder le silence. J'ai écrit vingt-trois pages entre trois heures et midi et demi. Mon esprit a été agité en moi. J'ai eu le coeur lourd pour le peuple de Dieu. Non seulement à cause de cette MI1 318 0 Document sollicité pour être publié dans la Review and Herald. publication, mais à cause de toutes ces choses qui parviendront au peuple comme des messages venant de Dieu. « C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez » (Matthieu 7.20). MI1 318 1 Plusieurs de ces brochures sont arrivées au bureau de poste avec insmictions au receveur de la poste de les remettre aux adventistes. Les habitants de Wellington sont remplis de préjugés. La diffusion des mensonges de Dudley M. Canright a créé des préjugés qui font qu'il est presque impossible de les approcher car, ce faisant, nous éveillons des soupçons selon lesquels nous travaillons clandestinement. Ces brochures et les télégraphes distribués par le frère C. sont de caractère à confirmer ces soupçons. Toutes ces choses font que les gens nous ferment leur porte et le chemin en est couvert. MI1 318 2 Ces hommes qui pensent rendre un service à Dieu travaillent du côté de l'ennemi, et non du côté de Dieu. Hier, j'ai envoyé vingt-trois pages ma-nuscrites à Melbourne afin qu'on les conditionne pour être diffusées parmi notre peuple. Avant cela, j'avais envoyé plusieurs pages traitant du même sujet. Elles ne seront pas prêtes pour être envoyées dans le courrier de ce mois-ci. MI1 318 3 Sous l'inspiration des instruments de Satan, un peu de levain de fausses doctrines peut faire beaucoup de mal à ceux qui ne sont pas enracinés et ancrés dans la vérité présente. Personne n'est maintenant en sécurité, à moins d'être accroché au Rocher étemel. Nous avons toutes les raisons de nous confier en Dieu et de lui être reconnaissants. Le Seigneur Jésus les connaît comme les siens. II est mort pour sauver un monde perdu, et il rassemble en son sein une armée qui servira sous sa bannière. Et il fera paraître devant lui une « Eglise glorieuse, sans tâche ni ride, ni rien de semblable » (Éphésiens 5.27). Jésus parle à Laodicée MI1 318 4 J'ai compris que ces hommes, S. et C., se trouvaient au congrès de la Conférence générale*. N'ont-il pas pu y discerner les révélations du Saint-Esprit ? Ne pouvaient-ils pas voir que Dieu ouvrait les écluses du ciel et déversait une bénédiction ? Pourquoi en a-t-il été ainsi ? Des témoignages ont été faits, corrigeant et conseillant l'Eglise, et beaucoup avaient mis le message à l'église de Laodicée en pratique, confessaient leurs péchés et se repentaient, l'âme contrite. Ils entendaient la voix de Jésus, le grand Marchand du ciel : « Voici : je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec moi » (Apocalypse 3.20). MI1 319 1 Ces frères qui affirmaient avoir cette merveilleuse lumière devraient faire exactement le même travail de repentance et de confession afin de balayer les déchets de la porte de leur propre coeur et ouvrir cette porte pour recevoir l'Invité céleste. S'ils s'étaient placés sur le sentier de la lumière, ils auraient reçu les plus précieuses bénédictions du ciel. Ils auraient vu qu'en se manifestant à son peuple, le Seigneur a été vraiment miséricordieux et que le Soleil de justice s'est levé sur eux. Il s'agit d'un précieux commerce activement mené. L'église de Laodicée obéissait au conseil du Seigneur, et tous ceux qui avaient conscience de leur pauvreté achetaient de l'or (la foi et l'amour), des vêtements blancs (la justice du Christ) et du collyre (le véritable discernement spirituel). MI1 319 2 Pourquoi ces frères ne se sont-ils pas conformés et ne ses sont-ils pas placés sur le sentier de la lumière ? Ils étaient frappés de pauvreté et ne le savaient pas. Ils n'oeuvraient pas selon les voies du Christ, ils n'étaient ni adoucis, ni tempérés par son Saint-Esprit. Ils étaient tellement aveugles qu'ils ne pouvaient discerner les intenses rayons de lumière qui provenaient du trône de Dieu sur son peuple. Ils n'ont pas entendu la voix du Bon Berger, mais écoutaient celle d'un étranger. MI1 319 3 Quand je considère les infirmités de ces frères égarés, j'éprouve un cha-grin profond car ils n'ont pas supplié le Seigneur : « Bénis-moi, O Dieu bénis-moi ! Je vois maintenant mon erreur. Tu as accordé à ton peuple les plus riches vérités qui n'aient jamais été confiées à des mortels. Ce peuple n'est pas Babylone puisque tu lui as donné la justice, la paix et ta joie afin que sa joie soit complète ». Mais pourquoi n'ont-ils pas ouvert la porte de leur coeur à Jésus ? Pourquoi ne se sont-ils pas débarrassés sur le champ de tout ce qui faisait éclipse aux brillants rayons du Soleil de justice pour qu'ils brillent sur le monde ? Alors que les bienfaits de Dieu pénétraient partout, tandis que sa présence consacrait et sanctifiait des âmes pour luimême, pourquoi n'ont-ils pas placé la leur sur le sentier de la lumière ? C'était parce que Satan avait jeté son ombre diabolique en travers de leur chemin pour entraver tout rayon de lumière. L'oeuvre de Satan MI1 319 4 Comment ont-ils pu revenir de ce congrès où la puissance de Dieu avait été révélée de manière aussi remarquable, et proclamer que le grand cri était que le peuple qui observait les commandements était Babylone ? Satan disait cette même chose au Christ, quand Josué se tenait debout devant l'ange. Satan déclarait que ses péchés étaient tellement grands qu'on ne devait pas l'empêcher de se détruire. Les paroles du Christ sont applicables à ces frères, ainsi qu'à tous ceux qui avancent des opinions similaires : « Que l'Étemel te réprime Satan ! Que l'Étemel te réprime, lui qui a fait porter son choix sur Jérusalem ! N'est-ce pas là un tison arraché du feu ? Or Josué était couvert de vêtements sales et se tenait debout devant l'Ange » (Zacharie 3.2,3)Qui l'avait recouvert de vêtements sales ? « Celui-ci, prenant la parole, dit à ceux qui étaient devant lui : Otez-lui les vêtements sales ! Puis il lui dit : Vois, je t'enlève ta faute pour te revêtir d'habits précieux. Je dis : Qu'on mette sur sa tête un turban pur ! Et ils mirent le turban pur sur sa tête et ils lui mirent des vêtements. L'Ange de l'Étemel se tenait là. L'Ange de l'Étemel apporta ce témoignage à Josué : Ainsi parle l'ÉEtemel des armées : Si tu marches dans mes voies et si tu gardes mon commandement, c'est toi qui gouverneras ma Maison, tu garderas aussi mes parvis, et je te donnerai libre accès parmi ceux qui se tiennent ici » (Zacharie 3.4-7). L'oeuvre de Satan est de recouvrir de vêtements souillés le peuple de Dieu qui se repent, qui croit et qui garde ses commandements. Jésus-Christ ordonne qu'on les recouvre de sa justice et de vêtements tissés sur le métier à tisser du ciel. Distingués par des méthodes déshonorantes MI1 320 1 Que font nos frères S. et C. ? Si Dieu les avait chargés de faire cela, ils n'auraient pas eu besoin de s'ap-proprier les écrits de soeur White, sans l'avoir consultée, ni lui avoir parlé. S'ils ont autant confiance en l'oeuvre à laquelle le Seigneur les a appelés, pourquoi ne l'ont-ils par conseillée pour voir si ce merveilleux message était en accord avec les instructions qu'elle avait reçues du Seigneur ? Pourquoi n'ont-ils pas eu la sagesse de travailler avec droiture ? MI1 320 2 Mais leur message est fallacieux, d'un caractère semblable à ceux d'autres hommes qui ont eux aussi prétendu les avoir reçus du Seigneur. Il ne s'agit pas là du brillant éclat d'une lampe allumée depuis l'autel divin. Quand le Seigneur accorde à son peuple sa lumière, c'est de la lumière. Elle n'est pas ténèbres et erreur, l'éloignant directement de la véritable lumière que le Seigneur a envoyée pour le fortifier, le bénir et lui donner de l'espoir. Ces hommes n'avaient pas le droit de s'approprier les biens que le Seigneur a confiés à cette humble servante pour en tirer profit et les améliorer en les exploitant et en les plaçant dans le cadre de leurs eneurs en faisant croire qu'il s'agissait de la voix de Dieu qui, du ciel, poussait « le grand cri » selon lequel l'Eglise, son peuple choisi, qui garde ses commandements, est Babylone, et que le peuple devrait sortir du milieu d'elle. Mon oeuvre pour sauver les âmes MI1 320 3 Je n'ai aucun message de ce genre à transmettre, mais un message à caractère totalement différent. Mon oeuvre est de chercher à sauver des âmes perdues et qui périssent, et de leur enseigner, comme l'a fait Paul qui a dit : « Sans rien dissimuler, je vous annonçais et vous enseignais publiquement et dans les maisons, tout ce qui vous était utile, en proclamant aux Juifs et aux Grecs la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus. [...] C'est pourquoi je l'atteste aujourd'hui : je suis pur du sang de vous tous, car sans rien dissimuler je vous ai annoncé tout le dessein de Dieu. Prenez donc garde à vous-mêmes et à tout le troupeau au sein duquel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour faire paître l'Eglise de Dieu qu'il s'est acquise par son propre sang. Je sais que parmi vous, après mon départ, s'introduiront des loups redoutables qui n'épargneront pas le troupeau » (Actes 20.20-21,26-29). MI1 321 0 Ils prononcent des paroles perverses MI1 321 1 À présent, Paul leur présente une autre classe d'individus : « Du milieu de vous se lèveront des hommes qui prononceront des paroles perverses, pour entraîner les disciples après eux Veillez donc, en vous souvenant que, pendant trois ans, je n'ai cessé nuit et jour d'avertir avec larmes chacun de vous » (Actes 20.30-31). MI1 321 2 À toutes les époques de l'histoire, des hommes ont cru avoir une oeuvre à réaliser pour le Seigneur, mais n'ont montré aucun respect pour ceux que le Seigneur utilisait déjà. Ils n'appliquent pas correctement les Écritures. Ils les déforment pour soutenir leurs propres idées. Quelles que soient les revendications de ceux qui s'éloignent du corps du Christ pour proclamer des théories de leur propre invention, ils sont au service de Satan pour ériger de nouveaux conseils afin de faire dévier les âmes de la vérité présente. MI1 321 3 La lumière du monde MI1 321 4 Prenez garde à ceux qui se présentent avec le grand souci de dénoncer l'Eglise Les élus qui se tiennent debout, qui bravent la tempête de l'opposition du monde et qui soutiennent bien haut les com-mandements divins piétinés pour les exalter comme honorables et saints sont en effet la lumière du monde. MI1 321 5 Comment un être humain mortel ose-t-il les juger et appeler l'Eglise une prostituée, Babylone, un repère de voleurs, un cage de tout oiseau impur et détestable, un repaire du diable qui enivre les nations du vin de sa fornication, s'alliant avec les rois et les grands de la terre, s'enrichissant par la puissance de son luxe, proclamant que ses péchés sont arrivés jusqu'au ciel et que Dieu s'est souvenu de ses iniquités ? (voir Apocalypse 17.15,14 8-10,18.2-4). Est-ce là le message à transmettre aux adventistes du septième jour ? Je vous le dis : non ! Dieu n'a donné ce message à aucun homme. Que ces hommes humilient leur coeur devant Dieu et qu'avec une véritable contrition, ils se repentent de s'être tenus, même pour un temps, du côté de « l'accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit » (Apocalypse 12.10). [...] MI1 322 1 Il semble presque impossible que quelqu'un qui ait fiait une véritable expérience dans la foi puisse suggérer que de telles interprétations erronées des Écritures s'appliquent au peuple qui observe les commandements de Dieu. À supposer que ce faux message soit celui que tous doivent écouter en ce moment : « Sortez du milieu d'elle, mon peuple » (Apocalypse 18.4). Où irions-nous donc ? Où pourrions-nous trouver la pureté, la bonté et la sainteté où nous serons en sécurité ? Où se trouve la bergerie où aucun loup ne peut entrer ? MI1 322 2 Je vous le dis, mes frères : le Seigneur a un corps organisé par lequel il agira. Il peut contenir une vingtaine de Judas, un Pierre impétueux qui, en des circonstances éprouvantes, reniera son Seigneur ; il peut contenir des individus comme Jean, que Jésus aimait, mais dont le zèle détruirait des vies en faisant descendre du feu du ciel pour se venger d'une insulte faite au Christ et à la vérité. Mais le grand Maître cherche à donner des leçons utiles pour corriger ces maux existants. Et il fait de même aujourd'hui avec son Eglise. Il montre les dangers qu'elle court. Il lui présente le message à l'église de Laodicée. MI1 322 3 Il lui montre que tout égoïsme, tout orgueil, toute exaltation propre, toute incrédulité et tout préjugé sont dangereux et qu'à moins de s'en repentir, ceux qui alimentent ces choses seront laissés dans les ténèbres, comme l'a été la nation juive. Que chaque âme s'efforce maintenant de répondre à la prière du Christ. Que chaque âme fiasse écho à cette prière en esprit, en supplications et en exhortations afin que tous soient un, comme Jésus était un avec le Père, et qu'elle travaille en ce sens. Au lieu d'employer les armes de guerre parmi nos propres rangs, utilisons-les contre les ennemis de Dieu et de la vérité. De tout notre coeur, faisons l'écho de la prière du Christ : « Père saint, garde-les en ton nom, ce nom que tu m'as donné, afin qu'ils soient un comme nous. [...] Je ne prie pas de les ôter du monde, mais de les garder du Malin » (Jean 17.11,15). Et faisons l'écho de cette prière qu'il offre pour indiquer le processus par lequel ses disciples sont sanctifiés : « Sanctifie-les par la vérité : ta parole est la vérité » (Jean 17.17). L'Église unie MI1 322 4 La porte du coeur doit être ouverte au Saint-Esprit car c'est lui qui sanctifie, et la vérité en est le moyen. La vérité doit être acceptée telle qu'elle se trouve en Jésus. C'est la seule véritable sanctification : « Ta parole est la vérité ». Lisons la prière de Jésus pour l'unité : « Garde-les en ton nom, ce nom que tu m'as donné, afin qu'ils soient un comme nous " (Jean 17.11 ). La prière du Christ n'était pas seulement pour ceux qui étaient alors ses disciples, mais pour tous ceux qui croiraient en lui, grâce aux paroles de ses disciples, jusqu'à la fin du monde. Jésus était justement sur le point de donner sa vie pour apporter la vie et l'immortalité à la lumière. Au milieu de ses souffrances et du rejet quotidien par les hommes, il regardait à travers les deux mille années de son Église qui existerait dans les derniers jours, avant la fin de l'histoire de la terre. MI1 323 1 Depuis, le Seigneur a toujours eu une Eglise : des scènes changeantes de l'histoire jusqu'à présent, en 1893. La Bible nous présente une Eglise modèle. Ses membres doivent être unis les uns aux autres et à Dieu. Quand les croyants sont unis au Christ, la vigne vivante, le résultat est qu'ils sont un avec lui, remplis de compassion, de tendresse et d'amour. Quand quelqu'un s'éloigne du corps organisé du peuple qui garde les commandements de Dieu, qu'il commence à peser l'Église sur sa balance humaine et se met à prononcer des jugements contre ce peuple, alors vous savez que Dieu ne le dirige pas. Il est sur la mauvaise voie. MI1 323 2 Des hommes et des femmes qui deviennent agités et mal à l'aise se lèvent constamment. Ils désirent mettre en marche de nouveaux artifices pour réaliser quelque chose de prodigieux. Satan attend l'occasion de leur donner quelque chose à faire dans son oeuvre. Dieu a confié une tâche à chacun. Il y a dans l'Élise des occasions et des privilèges d'aider ceux qui sont au bord de la mort et pour inspirer à l'Église du zèle, mais pas pour la réduire en morceaux. Il existe dans l'Eglise moult opportunités de suivre les traces de Jésus. Si le coeur est rempli de zèle pour courir vers une sanctification et une sainteté plus profondes, ils travailleront alors, humbles et dévoués. L'Église a besoin du courage et de l'inspiration de ceux qui respirent la véritable atmosphère du ciel pour revitaliser l'Église, malgré l'ivraie qui pousse parmi les blés. Des collaborateurs de Dieu MI1 323 3 Si des hommes bons et humbles font leur devoir justement là où on en a besoin, pour aider ceux qui sont sur le point de mourir, ils seront une grande bénédiction pour l'Église. Il y a dans l'Eglise des personnes non converties et, si ceux qui désirent montrer leur zèle pour le Seigneur cherchent ces pauvres âmes et travaillent avec patience et persévérance pour les gagner à Jésus, Dieu agira par leur intermédiaire. « Car nous sommes ouvriers avec Dieu » (1 Corinthiens 3.9), non pas pour démolir et détruire, mais pour restaurer. « Que vos pieds suivent des pistes droites, afin que ce qui est boiteux ne dévie pas, mais plutôt soit guéri. » (Hébreux 12.13) Une abondance de travail doit être réalisée dans nos missions locales et dans l'exercice des talents que Dieu nous a donnés pour une sage amélioration. Par la pratique, nous devien-drons aussi habiles que le commerçant dans ses affaires. En apprenant à sauver des âmes, nous voulons devenir performants pour les bénir. Ceci exige de la prière, un effort fervent et persévérant, et le désir d'agir d'une manière humble. MI1 324 1 Si l'argent inutilement dépensé dans l'exécution de travaux que Dieu n'a pas demandé aux hommes de réaliser avait été employé avec parcimonie, de manière simple et sûre pour le progrès et l'édification du royaume du Christ en ce monde - au lieu d'aider Satan à attirer le reproche sur le royaume du Seigneur, à revêtir son Eglise de vêtements sales et à pousser ses membres à adopter des positions erronées en usant des reproches et des corrections que Dieu leur avait données pour leur montrer leur péché - quelle grande oeuvre aurait pu être bâtie sur la pierre de l'angle ! MI1 324 2 « Or, si quelqu'un bâtit sur ce fondement avec de l'or, de l'argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l'oeuvre de chacun sera ma-nifestée ; car le Jour la fera connaître, parce qu'elle se révélera dans le feu, et le feu éprouvera de quelle nature est l'oeuvre de chacun. » ( 1 Corinthiens 3.12). J'avertirais tous les croyants qu'ils doivent apprendre à garder un saint zèle pour eux-mêmes. Autrement, Satan pourrait dérober à Dieu leur coeur et ils glisseraient inconsciemment dans les rangs et l'oeuvre du diable, sans s'apercevoir qu'ils auront changé de chefs pour se trouver sous la puissance perfide d'un tyran. MI1 324 3 Nous sommes une Eglise qui doit être bien réveillée et qui doit travailler en collaboration avec Dieu, parmi ceux qui errent parmi nous. Nous sommes dotés d'armes spirituelles, puissantes pour renverser la forteresse de l'ennemi. Nous ne devons pas lancer nos foudres contre l'Eglise militante du Christ car Satan fait tout son possible dans ce sens et vous, qui dites être le reste du peuple de Dieu, feriez bien de ne pas être trouvés en train de l'aider l'ennemi en dénonçant, accusant et condamnant. Essayez de restaurer et non de démolir, de décourager et de détruire. -- Manuscrit 21, 1893, p. 1-10 (Manuscrit sans titre, 12 juin 1893). Quelques conseils au peuple de Dieu qui garde les commandements MI1 324 4 J'ai reçu votre lettre au début du sabbat. [...] Je devrais vous conseiller de vous inscrire à l'école et non de quitter ce pays, tant que la vérité ne sera pas claire dans votre esprit. J'espère sincèrement que vous assisterez aux cours pendant cette période et que vous apprendrez tout ce que vous pouvez au sujet de ce message de vérité qui doit être prêché au monde. MI1 324 5 Le Seigneur ne vous a pas donné le message selon lequel il faut appeler l'Église adventiste du septième jour Babylone et selon lequel il faut appeler le peuple de Dieu à en sortir. Toutes les raisons que vous pourriez évoquer n'ont pour moi aucun poids car le Seigneur m'a donné une lumière bien claire qui s'oppose à un tel message. MI1 325 1 Je ne doute pas votre sincérité, ni de votre honnêteté. J'ai écrit de longues lettres, en plusieurs occasions, à ceux qui accusent les adventistes du septième jour d'être Babylone et de ne pas présenter la vérité. Vous croyez que certaines personnes ont influencé mon esprit. Si c'était le cas, je ne serais pas en mesure qu'on me confie l'oeuvre de Dieu. Mais cette question m'a été présentée dans d'autres cas où les personnes ont prétendu avoir des messages semblables pour l'Église adventiste du septième jour, et j'ai reçu ces paroles : « Ne les crois pas ». « Je n'ai pas envoyé ces prophètes, et ils ont couru » (Jérémie 12.6 ; 23.21). Quelques exemples MI1 325 2 La chambre du pasteur A., qui était sur son lit de mort, à l'hôpital de Battle Creek, était remplie de gens intéressés. Beaucoup furent trompés. Cet homme paraissait être inspiré. Mais la lumière qui me fut donnée fut : « Cette oeuvre n'est pas de Dieu. Ne crois pas ce message »*. MI1 325 3 Quelques années plus tard, un homme appelé B., de Red Bluff, en Ca-lifornie, vint me voir pour me présenter son message. Il dit que c'était le grand cri du troisième ange qui devait éclairer le monde de sa gloire. Il croyait que Dieu avait ignoré tous les ouvriers dirigeants et qu'il lui avait confié le message. Je tentai de lui montrer qu'il se trompait, mais il disait que les adventistes du septième jour étaient Babylone et, quand nous lui avons fait part de nos raisons et lui avons exposé les choses - qu'il était dans l'erreur - une puissance forte descendit sur lui et lui fit justement pousser un grand cri. [...] Nous avons eu beaucoup de problèmes avec lui. Son esprit devint déséquilibré et il fallut le faire interner dans un asile de malades mentaux. MI1 325 4 Monsieur C. défendait et publiait un message concernant le grand cri du troisième ange : il accusait l'Eglise de la même manière que vous le faites maintenant. Il disait que les dirigeants de l'Eglise tomberaient tous à cause de l'exaltation de soi, qu'une autre classe d'hommes humbles s'installerait et qu'ils feraient des choses merveilleuses. [...] MI1 326 1 Monsieur C. est un homme intelligent, avec une élocution acceptable. Il fiait preuve d'abnégation, d'une ferveur et d'un zèle entiers et a une apparence de consécration et de dévotion. Mais j'ai reçu de Dieu cette parole : « Ne les crois pas, je ne les ai pas envoyés ! » MI1 326 2 Il disait croire aux Témoignages. Il affirmait qu'ils étaient véridiques et les employait de la manière que vous les avez employés pour donner force et apparence de vérité à ses prétentions. Je lui ai dit que ce message n'était pas de Dieu, mais qu'il trompait les imprudents. Il n'y avait pas moyen de le convaincre. [...] MI1 326 3 Si j'ai déjà vu un homme inspiré, c'est bien lui. Mais je lui ai clairement dit que son inspiration venait de Satan, et non de Dieu. Son message ne portait pas les références du ciel. MI1 326 4 Afin de proclamer ce message au le monde, il poussa un jeune homme honnête et sincère à croire qu'il était de son devoir de voler la liste de ta Review and Herald. Ceci est un délit passible de prison et le jeune homme s'enfuit de Battle Creek. Il n'osa pas y retourner avant un certain temps. Ce maître fanatique avait fixé une date pour la fin du temps de probation et, alors que toutes ses prédictions échouèrent, le jeune homme vit qu'il avait été leurré. Il confessa son péché et est maintenant un membre honorable de l'église de Battle Creek. MI1 326 5 Seulement deux ans plus tard, un autre homme, du nom de D., du Connecticut, vint avec un message qu'il appelait une nouvelle lumière concernant le message du troisième ange. A cause de ses duperies, cette famille intelligente se sépara de l'Église adventiste du septième jour. Parce que j'avais prononcé un ferme témoignage contre cette soi-disant nouvelle lumière, à , dans le Connecticut, où il vivait, il s'opposa à mon oeuvre et aux Témoignages. MI1 326 6 Le père des enfants D. assista aux congrès et au cours bibliques pour les pasteurs qui eurent lieu à Battle Creek, mais il se maintint en marge et n'entra pas en harmonie avec l'esprit des réunions. Il retourna chez lui et commença à contaminer la petite église de . Si je n'étais pas intervenue personnellement à cet endroit, en rejetant ainsi la vérité et la position des adventistes du septième jour, et de Mme White en particulier, ils auraient peut-être détruit toute l'église. MI1 326 7 A cette même époque, la soeur E. arriva de Washington D.C., affirmant être entièrement sanctifiée et avoir le don de guérison. Cet esprit rendit beaucoup de gens perplexes. Le même esprit d'accusation était en eux : c'est-à-dire que l'Église était complètement dans l'erreur et que Dieu appelait les gens à en sortir pour faire des miracles. Un grand nombre de nos membres, à Battle Creek, partirent. Dans la nuit, l'Esprit de Dieu me poussa à écrire à notre peuple de Battle Creek. Le message aux laodicéens MI1 327 1 Dieu dirige un peuple. Il a élu des personnes, une Eglise sur la terre dont il a fait des membres les dépositaires de sa loi. Il leur a confié un héritage sacré et une vérité étemelle à transmettre au monde. Il désire les reprendre et les corriger. Le message aux laodicéens est valable pour les adventistes du septième jour qui ont reçu une grande lumière, mais qui n'ont pas marché dans la lumière. Il s'agit de ceux qui ont fait une grande profession de foi, mais qui n'ont pas suivi le même rythme que leur Guide. A moins qu'ils ne se repentent, ceux-là seront vomis de sa bouche. Le message qui déclare que l'Eglise adventiste du septième jour est Babylone et qui demande au peuple de Dieu de sortir du milieu d'elle ne vient d'aucun messager céleste, ni d'aucun agent humain inspiré par l'Esprit de Dieu. MI1 327 2 Le Témoin fidèle dit : « Je te conseille d'acheter chez moi de l'or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Moi, je reprends et je corrige tous ceux que j'aime. Aie donc du zèle et repens-toi ! Voici : je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec moi. Le vainqueur, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j'ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône » (Apocalypse 3.18-21 ). « Je reprends et je corrige » MI1 327 3 Jésus vient pour donner aux membres individuels de l'Eglise les plus riches bénédictions, s'ils veulent lui ouvrir la porte. Pas une seule fois, il les appelle Babylone, ni leur demande de sortir d'elle. Mais il dit : « Je reprends et je corrige tous ceux que j'aime » (Apocalypse 3.19) (par des messages de réprimande et d'avertissement). Je n'ignore pas ces reproches. J'ai donné des avertissements parce que l'Esprit du Seigneur m'a poussée à le faire et j'ai exprimé des réprimandes parce que le Seigneur m'a donné des paroles de reproche. Je n'ai pas refusé de transmettre tous les conseils que Dieu m'a donnés pour l'Église. MI1 327 4 Dans la crainte et l'amour de Dieu, je dirai que je sais que le Seigneur a des pensées d'amour et de miséricorde pour les rétablir et les guérir de toute leur rébellion. Il a une oeuvre à confier à son Église. Il ne faut pas dire d'elle qu'elle est Babylone, mais qu'elle est comme le sel de la terre, la lumière du monde. Ses membres doivent être les messagers vivants pour proclamer un message vivant, en ces derniers jours. MI1 328 1 « Après cela, je vis descendre du ciel un autre ange, qui avait une grande autorité ; et la terre fut éclairée de sa gloire. Il cria d'une voix forte, disant : Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande ! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux, parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité, et que les rois de la terre se sont livrés avec elle à l'impudicité, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe. Et j'entendis du ciel une autre voix qui disait : Sortez du milieu d'elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n'ayez point de part à ses fléaux. Car ses péchés se sont accumulés jusqu'au ciel, et Dieu s'est souvenu de ses iniquités. Payez-la comme elle a payé, et rendez-lui au double selon ses oeuvres. Dans la coupe où elle a versé, versez-lui au double. Autant elle s'est glorifiée et plongée dans le luxe, autant donnez-lui de tourment et de deuil. Parce qu'elle dit en son coeur : Je suis assise en reine, je ne suis point veuve, et je ne verrai point de deuil ! A cause de cela, en un même jour, ses fléaux arriveront, la mort, le deuil et la famine, et elle sera consumée par le feu. Car il est puissant, le Seigneur Dieu qui l'a jugée. » (Apocalypse 18.1-8, LSG) MI1 328 2 Tout le chapitre démontre que la Babylone qui est tombée est constituée des églises qui ne recevront pas le message d'avertissement que le Seigneur a donné dans les messages du premier, du deuxième et du troisième ange. Ils auront refusé la vérité et accepté un mensonge. Ils auront rejeté les messages de vérité (voir 2 Thessaloniciens 2.1-12). Le message du chapitre 18 d'Apocalypse est clair et concret : « Parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité, et que les rois de la terre se sont livrés avec elle à l'impudicité, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe » (Apocalypse 18.3, LSG). Celui qui lit ce chapitre n'a pas à être trompé. MI1 328 3 Comme Satan exulterait s'il pouvait publier un message selon lequel l'unique peuple que Dieu s'est choisi pour en faire le dépositaire de sa loi est celui à qui s'applique ce message ! Le vin de Babylone est l'exaltation du faux et fallacieux sabbat au-dessus du sabbat que le Seigneur Étemel a béni et sanctifié pour l'homme, ainsi que l'immortalité de l'âme. Ces hérésies apparentées et le rejet de la vérité transformeront l'Eglise en Babylone. Les rois, les marchands, les gouverneurs et les maîtres religieux sont tous dans une harmonie corrompue. L'Église ne doit pas se désagréger MI1 329 1 Je le répète : le Seigneur n'a parlé au moyen d'aucun messager qui appelle Babylone l'Église qui garde les com-mandements de Dieu. Il est vrai qu'on trouve de l'ivraie parmi les blés. Mais le Christ a dit qu'il enverrait ses anges pour récolter d'abord l'ivraie et en faire des gerbes qui iront au feu, mais qu'il rassemblera le blé dans la grange. Je sais que le Seigneur aime son Église. Elle ne doit pas se désorganiser, ni se désagréger comme des atomes indépendants. Il n'y a en cela pas le moindre sens. On ne trouve pas la moindre preuve que ceci arrivera. Ceux qui obéiront à ce faux message et qui s'efforceront de contaminer les autres seront trompés et prêts à recevoir des supercheries encore plus grandes, et ils seront réduits à néant. MI1 329 2 On trouve chez certains membres de l'église de l'orgueil, de la suffisance, de l'incrédulité enracinée et un refus d'abandonner leurs idées, même si s'accumulent les évidences montrant que le message à Laodicée s'applique à l'Église. Mais ceci n'effacera pas l'Église au point de disparaître. Que l'ivraie et le blé continuent à pousser ensemble jusqu'à la moisson. Ce seront alors les anges qui accompliront le travail de séparation. MI1 329 3 J'avertis l'Église adventiste du septième jour de faire attention à la ma-nière dont elle reçoit toute nouvelle notion et ceux qui déclarent posséder une grande lumière. Le caractère de leurs oeuvres semble être d'accuser et de détruire. MI1 329 4 Mon frère, je vous dirais : Prenez garde. Ne faites pas un pas de plus là où vous vous êtes engagé. Marchez dans la lumière « pendant que vous avez la lumière, afin que les ténèbres ne vous surprennent pas » (Jean 12.35). MI1 329 5 Vous vous plaignez qu'on vous ait traité froidement à Battle Creek. Êtes-vous allé à ceux qui sont spirituels avec un esprit humble en disant : « Pourriez-vous sonder les Écritures avec moi ? Pourrions-nous prier à ce sujet ? Je n'ai pas de lumière et la désire car l'erreur ne sanctifie jamais l'âme » ? Devriez-vous être surpris de ce qu'ils ne vous aient pas accordé toute la confiance que vous pensiez recevoir, après l'expérience qu'ils ont vécue ? Les paroles de Jésus ne devraient-elles pas avoir de poids ? « Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous comme des brebis, mais au-dedans ce sont des loups ravisseurs » (Matthieu 7.15). De plus en plus, on entendra : « Le Christ est ici, ou : il est là » (Matthieu 24 23 ; Marc 13.21 ). Que les croyants écoutent la voix de l'ange qui a dit à l'Église : « Regroupez-vous étroitement ». L'union fait votre force. Aimez-vous comme des frères, soyez compatissant et courtois. Dieu a une Église, et le Christ a déclaré : « Les portes du séjour des morts ne prévaudront pas contre elle ». (Matthieu 16.18). Les messagers que le Seigneur portent le sceau du ciel. J'ai de l'affection pour vous, mais venez à la lumière, je vous en supplie. -- Lettre 16, 1893, p. 1-7 (à un frère d'Australie, 11 juin 1893). Le Saint-Esprit agira avec puissance MI1 330 1 Nous avons la certitude qu'en cette époque du monde, l'Esprit Saint agira avec une immense puissance, à moins que par notre incrédulité nous limitions nos bénédictions et qu'ainsi, nous perdions les bienfaits que nous pourrions obtenir. [...] MI1 330 2 Dans le passé, les saints hommes ont parlé, alors qu'ils étaient inspirés par le Saint-Esprit. Dans les temps anciens, les prophètes ont cherché à comprendre ce que l'Esprit de Dieu qui était en eux voulait dire. L'Esprit n'avait alors pas été donné en puissance parce que Jésus n'avait pas encore été glorifié. C'est à partir du jour de la Pentecôte que le Saint-Esprit devait être déversé sur les fils et les filles, sur les serviteurs et les servantes. Sur chaque colline, dans chaque pays, chaque pleine et chaque vallée, d'humbles serviteurs du Seigneur doivent être appelés. L'influence divine et sacrée du Saint-Esprit agissant dans notre monde doit être comme des signes et des prodiges car le peuple de Dieu est un peuple particulier, une nation sainte qui brille au milieu de la décadence morale comme des pierres vivantes de l'édifice de Dieu. Les plus faibles et les plus fragiles, s'ils exercent leur foi en Dieu et améliorent les talents qui leur ont été confiés, seront élevés, raffinés et rendus parfaits dans leur caractère, sous l'action du Saint-Esprit. Humble et contrits, ils se soumettront au modelage et au façonnage de l'Esprit et ils sauront en quoi consiste son étemelle plénitude. Le besoin d'une foi plus grande MI1 330 3 Nous devons avoir plus de foi. Le Seigneur désire que sa volonté soit faite dans le coeur de tous ceux qui croient en lui. Mais beaucoup de ceux qui pourraient oeuvrer avec Dieu ne le feront jamais car ils s'accrochent aux imperfections de leur caractère. L'un caresse une faute. Un autre profite de l'hérédité, cultive ses défauts et travaille toute sa vie à s'élever et se glorifier jusqu'à finalement se sentir rempli, non pas de l'Esprit Saint, mais de lui-même. MI1 330 4 Le grand jour du Seigneur est sur nous et Dieu fait appel à des messagers que le Saint-Esprit contrôlera, mais qui ne voudront pas contrôler l'Esprit. De tels messagers seront guidés par lui, modelés, raffinés et embellis dans la justice car ils seront disposés à être façonnés. Mais ceux qui se satisfont d'amener avec eux tout leur égoïsme, leur tendance à la critique, à la sus-picion, à la méfiance et à la dispute seront tellement trompés qu'ils ne seront pas conscients de leur petitesse. Ils sont remplis de leurs propres oeuvres. Ils n'ont pas la moindre idée de ce que veut dire être crucifiés avec le Christ. S'humilier est pour eux quelque chose d'étrange. Avant de pouvoir servir Dieu de manière acceptable, leur moi doit mourir. Les paroles du Christ : « Il faut que vous naissiez de nouveau » (Jean 3.7) ; « Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » (Jean 3.3) doivent demeurer en eux. MI1 331 1 Nicodème, à qui ces paroles furent adressées, était un maître d'Israël, un membre du Sanhédrin et un conseiller instruit. Pourtant, quand le Christ lui parla de la nouvelle naissance, il dit : « Comment cela peut-il se faire ? » (Jean 3.9) Jésus lui répondit : « Tu es le docteur d'Israël, et tu ne sais pas cela ! » (verset 10) MI1 331 2 « En vérité, en vérité, je te le dis, nous disons ce que nous savons, et nous rendons témoignage de ce que nous avons vu ; et vous ne recevez pas notre témoignage. Si vous ne croyez pas quand je vous ai parlé des choses terrestres, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses célestes ? Personne n'est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme qui est dans le ciel. Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut, de même, que le Fils de l'homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie étemelle. Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie étemelle. » (Jean 3.11-16) MI1 331 3 Pourquoi n'avons-nous pas plus de la foi qui agit par amour et purifie l'âme ? Une oeuvre doit être réalisée dans chacune de nos institutions. Une véritable conversion est nécessaire, une conversion du coeur, de l'esprit, de l'âme et du corps. Le moi devrait mourir chaque jour. Le grand apôtre a dit : « Si nous marchons dans la chair, nous ne combattons pas selon la chair. Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas chamelles, mais elles sont puissantes devant Dieu, pour renverser des forteresses. Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s'élèvent contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l'obéissance au Christ » (2 Corinthiens 10.3-5). Dans ce travail, chacun doit s'impliquer de tout son être. Une expérience religieuse personnelle est nécessaire dans chaque église. Pourquoi ? Parce que ceux qui ne sont pas sous l'action du Saint-Esprit ne pourront se tenir debout, au milieu des dangers des derniers jours. Le besoin d'être convertis MI1 331 4 Il nous faut une conversion authentique. [...] La Parole de Dieu déclare : « Que celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur. Car ce n'est pas celui qui se recommande lui-même qui est approuvé, c'est celui que le Seigneur recommande » (2 Corinthiens 10.17,18). Le succès du ministère d'Élie n'était pas dû à quelques qualités qu'il aurait héritées, mais à sa soumission à l'Esprit Saint qui lui fut donné comme il sera accordé à tous ceux qui pratiquent une foi vivante en Dieu. Dans son imperfection, l'homme a le privilège de se lier à Dieu, par l'intermédiaire de Jésus-Christ. MI1 332 1 Demandons-nous franchement et sérieusement : Nous sommes-nous humiliés devant Dieu pour que le Saint-Esprit agisse à travers nous avec une puissance transformatrice ? En tant qu'enfants de Dieu, nous avons le privilège que son Esprit oeuvre en nous. Quand le moi est crucifié, le Saint-Esprit prend ceux qui ont le coeur brisé et fait deux des vases d'honneur. Entre ses mains, ils sont comme l'argile entre les mains du potier. Jésus-Christ fera que de tels hommes et de telles femmes soient supérieurs mentalement, physiquement et moralement. Les grâces de l'Esprit donneront de la solidité au caractère. Ils exerceront une influence pour le bien car Jésus demeure dans leur âme. MI1 332 2 Tant que cette puissance qui convertie n'entrera pas dans nos églises, tant que ne se produira pas le réveil de l'Esprit de Dieu, toute profession de foi des membres d'église ne fera jamais d'eux des chrétiens. Il y a à Sion des pécheurs qui ont besoin de se repentir de péchés qu'ils chérissent en eux comme un précieux trésors. Tant que ces péchés ne sont pas reconnus et chassés de l'âme, tant que chaque défaut, chaque trait de caractère déplaisant n'est pas transformé par l'influence de l'Esprit, Dieu ne peut se manifester en puissance. Il y a plus d'espoir pour le pécheur avéré que pour celui qui prétend être juste, mais qui n'est pas pur, saint et immaculé. Recevoir pleinement le Saint-Esprit MI1 332 3 On m'a indiqué de porter un message à ceux qui servent en présentant ouvertement la Parole de Dieu aux autres. Vous devez vous convertir. C'est sans aucun doute ce qu'il vous faut. L'onction spirituelle du Seigneur ne descendra jamais sur des hommes et des femmes suffisants. Beaucoup de ceux qui sont au service de Dieu et qui proclament la vérité par écrit et de vive voix ne sont pas mus par le Saint-Esprit. Le moi a chez eux atteint des proportions importantes. Tant que l'âme n'est pas vidée du moi et que l'Esprit Saint n'a pas pris possession d'elle, vous ne serez pas prêts pour le retour de Jésus. Vous serez infailliblement pesés sur les balances d'or du sanctuaire céleste et vous serez trouvés légers. MI1 332 4 La promesse de Dieu est pour nous, pour nos enfants et pour ceux qui sont au loin, pour tous ceux que le Seigneur notre Dieu appellera. Nous pouvons réclamer cette promesse pour nous-mêmes et recevoir pleinement le Saint-Esprit. Ne serons-nous pas, nous qui prêchons la Parole, revêtus de la puissance divine ? Ne serons-nous pas vraiment ses messagers ?[. . .] MI1 333 1 Qui est prêt à se prendre en main ? Qui est prêt à mettre le doigt sur ses idoles de péché chéries et permettra à Jésus de purifier le temple en chassant les acheteurs et les vendeurs ? Qui est prêt à permettre à Jésus d'entrer dans son âme et de la purifier de tout ce qui ternit et corrompt ? La norme est : « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait » (Matthieu 5.48). Dieu appelle les hommes et les femmes à vider leur coeur du moi. Alors l'Esprit pourra y trouver une entrée dégagée. Cessez d'essayer de faire cette oeuvre vous-mêmes. Demandez à Dieu d'oeuvrer en vous et par vous, jusqu'à ce que les paroles de l'apôtre deviennent vôtres : « Ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ, qui vit en moi » (Galates 2.20). MI1 333 2 L'être tout entier doit avoir faim et soif de justice. Le désir de l'âme doit être de se rapprocher de Dieu, d'être pétri jusqu'à la parfaite conformité à * sa volonté. Alors, le coeur dur et froid sera attendri par la grâce et l'amour de Dieu qui se manifestent avec puissance. Dieu sera glorifié par les instruments humains. Le moi est le grand obstacle à ce travail. [...] MI1 333 3 « D'où viennent les luttes, et d'où viennent les querelles parmi vous, sinon de vos passions, qui guerroient dans vos membres ? Vous convoitez et vous ne possédez pas ; vous êtes meurtriers et envieux, sans rien pouvoir obtenir ; vous avez des querelles et des luttes, et vous ne possédez pas, parce que vous ne demandez pas. Vous demandez et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, afin de tout dépenser pour vos passions. Adultères ! Ne savez-vous pas que l'amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu. Croyez-vous que l'Écriture dise en vain : Dieu aime jusqu'à la jalousie l'Esprit qu'il a fait habiter en vous ? Mais il donne une grâce supérieure, puisqu'elle dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il donne sa grâce aux humbles. Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il fuira loin de vous. Approchez-vous de Dieu, et il s'approchera de vous. Purifiez vos mains, pécheurs, et nettoyez vos coeurs, âmes partagées. Reconnaissez votre misère, menez deuil, pleurez ; que votre rire se change en deuil, et votre joie en tristesse. Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera. » (Jacques 4-1 -10) « Mais si vous avez dans votre coeur une jalousie amère et de la rivalité, ne vous glorifiez pas et ne mentez pas contre la vérité. Cette sagesse n'est pas celle qui vient d'en haut ; mais elle est terrestre, chamelle, démoniaque. Car là où il y a jalousie et rivalité, il y a du désordre et toute espèce de pratiques mauvaises. La sagesse d'en haut est d'abord pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, sans partialité, sans hypocrisie. Le fruit de la justice est semé dans la paix par les artisans de paix. » (Jacques 3.14-18) MI1 334 1 Chaque membre d'église devrait apprendre ces leçons. 11 y a le besoin réel d'un examen de conscience minutieux à la lumière de la Parole de Dieu pour que nous réalisions le travail essentiel qui doit être accompli. MI1 334 2 Après avoir mis votre foi en la Parole de Dieu, ne dépendez pas de vos sentiments pour avoir la preuve que Dieu vous accepte. « Or la foi, c'est l'assurance des choses qu'on espère, la démonstration de celles qu'on ne voit pas. » (Hébreux 11.1 ) Si vous avez rempli les conditions, croyez en Dieu, que vous sentiez ou non une différence. Jésus a déclaré : « J'agis comme le Père me l'a commandé. [...] Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j'ai gardé les commandements de mon Père et que je demeure dans son amour » (Jean 14.31 ; 15.10). Que tous ceux qui comprennent les revendications immuables de la loi de Dieu fassent preuve d'une obéissance implicite à chaque exigence donnée dans la Parole. Les convictions du Saint-Esprit sont des avertissements qu'il est dangereux de négliger. Les deux maisons MI1 334 3 Le Christ a déclaré que ceux qui écoutent ses paroles sont comme un homrne qui a construit sa maison sur le roc. Ni la tempête, ni les inondations n'ont pu l'emporter. Ceux qui ne mettent pas les paroles du Christ en pratique sont comme l'homme qui a construit sa maison sur le sable. L'orage et la tempête se sont abattus sur elle. Elle s'est écroulée et sa destruction a été totale. On voit en la maison en ruine le résultat du fait de professer observer la loi divine et, malgré tout, cheminer à contre-courant des principes de cette loi. Ceux qui font profession d'obéissance, alors qu'ils refusent d'obéir ne peuvent supporter la tempête de la tentation. Un acte de désobéissance affaiblit le pouvoir de voir le caractère pécheur de l'acte suivant. Une petite indifférence à un « Ainsi par le PEtemel » suffit à retenir la bénédiction promise du Saint-Esprit. A cause de la désobéissance, la lumière qui alors avait été si précieuse devient obscure. Satan prend possession de l'esprit et de Pâme, et Dieu est très déshonoré. MI1 334 4 « Si vous décidez pour l'obéissance, vous mangerez les meilleures pro-ductions du pays ; mais si vous refusez, si vous êtes rebelles, vous serez dévorés par l'épée » (Esaïe 1.19,20). Ces paroles sont véridiques. Une obéis-sance à la lettre est requise, et ceux qui disent qu'il est impossible de vivre une vie parfaite imputent à Dieu l'injustice et l'erreur. MI1 334 5 « Vous sondez les Ecritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie étemelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi. » (Jean 5.39) La négligence de satisfaire la faim de Pâme la laisse faible et dépourvue de forces, incapable de faire la volonté de Dieu. La vie d'une telle personne est comme celle du figuier stérile : dépourvue de fruits. Ne dépendez d'aucun être humain pour recevoir des paroles de réconfort. Cherchez le Seigneur avec plus de ferveur, tout en lisant ses riches promesses et en les appliquant. Alors, vous ne serez plus consommateurs, mais pourvoyeurs. MI1 335 1 Le Sauveur qui demeure en nous se révèle toujours dans nos paroles. Le Saint-Esprit n'habite pas dans le coeur de celui qui est contrarié si les autres n'adhèrent pas à ses idées et à ses plans qui, pour lui, sont la somme et la substance de tout ce qui est désirable. Des lèvres d'un tel homme sortent des remarques cinglantes qui attristent et éloignent le Saint-Esprit et qui produisent des attributs plutôt sataniques que divins. Le Seigneur voudrait que ceux qui sont en lien avec son oeuvre parlent à tout moment avec la mansuétude du Christ. Si vous faites l'objet de provocations, ne vous impatientez pas. Manifestez la douceur dont le Christ a donné l'exemple dans sa vie. Jésus a pris notre nature pour nous donner un exemple, montrant à ceux qui le reçoivent les fruits qu'ils doivent produire. MI1 335 2 Le Seigneur exige que ceux qui sont à son service démontrent par leurs paroles et leurs actes qu'ils sont des enfants de Dieu. Montrer de par notre vie quotidienne que nous sommes des membres de la famille royale, des enfants du Roi céleste, a plus de valeur à ses yeux que toute éducation, toute sagesse, ou tout grand exploit. Toute autre manière d'agir est malhonnête envers sa famille et séparera indubitablement d'elle. MI1 335 3 Quand un homme est rempli du Saint-Esprit, plus il est éprouvé et exa-miné, plus clairement il prouvera qu'il est un véritable représentant du Christ en paroles, en esprit et en action. Jésus a déclaré : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera, lui aussi, les oeuvres que moi je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m'en vais vers le Père » (Jean 14.12). Quelle est la promesse faite à chaque vrai croyant ? « Vous recevrez une puissance, celle du Saint-Esprit survenant sur vous » (Actes 1.8). Ne vaudrait-il pas mieux, mes frères et soeurs, que nous nous en prenions à nous-mêmes pour notre manque de ressemblance au Christ ? Il dit : « C'est vous qui êtes mes témoins » (Ésaïe 43.10). Quel genre de témoins de la vérité et de la justice sommes-nous ? Luttons-nous avec toutes les facultés que Dieu nous a données pour atteindre la mesure de la stature d'hommes et de femmes en Christ ? Recherchons-nous sa plénitude, nous efforçant de toujours aller plus haut, essayant d'atteindre la perfection de son caractère ? MI1 335 4 Quand les serviteurs de Dieu arriveront à ce point, ils seront scellés sur leur front. L'ange qui tient les registres déclarera : « C'en est fait ». Ceux qui lui appartiennent par création et par rédemption auront en lui la plénitude. Il n'y a pas de vie sans croissance MI1 336 1 Dans le monde naturel, il n'y a pas de la vie qui ne grandisse, ni ne produise du fruit. Et, dans le monde spirituel, il n'y a pas de vie sans croissance en grâce. L'élan spirituel n'est pas la croissance. L'élan est un sentiment, et dépendre des sentiments est être aussi changeant que les circonstances. Le soi-disant chrétien qui ne tire pas sa vie de celle du Christ n'est pas un chrétien qui met la Parole en pratique. C'est un membre paralysé, relié au corps uniquement de nom. En des temps capricieux, on verra des mouvements convulsifs, mais sans activité permanente. Que personne ne pense que la grâce de Jésus inspire ces activités ponctuelles et impulsives. MI1 336 2 Beaucoup sont sujets à des impressions qui ne sont pas fiables. Beaucoup ont ce qu'ils pensent être de bonnes impressions, une merveilleuse exaltation des sentiments, mais leur vie ne représente pas un Christ permanent. Ils ne puisent pas la vie à la Source de toute vie. Ils ne boivent pas l'Eau vive qui jaillit pour la vie étemelle. La grâce de Dieu est l'eau vive que nous devons boire. Elle presse tout l'être vers la vie spirituelle, la vie du Fils de Dieu. MI1 336 3 La religion personnelle signifie une parfaite conformité à la vie du Christ. Quand nous possédons cette religion, nous devons faire preuve d'une croissance spirituelle retentissante parce que nous prenons part à la nature divine, ayant fui la corruption qui se trouve dans la vigne du Seigneur. Nous devons collaborer avec Dieu, sinon notre lutte pour la victoire sera vouée à l'échec et notre influence irréligieuse causera la perte d'autres âmes. Aucune âme ne se perd sans en entraîner d'autres avec elle. Que celui qui prononce le nom du Christ se détourne de toute iniquité afin que Jésus puisse ne pas avoir honte de lui. MI1 336 4 Au nom de Jésus-Christ de Nazareth, j'appelle les membres d'église à se réveiller et à faire leur autocritique. Prenez conscience que l'importance de ce travail est telle que personne ne peut se permettre de critiquer les autres. Révélez un Christ qui demeure en vous. Vous comprendrez alors ce que signifie être un véritable missionnaire. Vous apporterez dans votre travail une intensité semblable à celle de Jésus-Christ et de nombreuses âmes seront sauvées grâce à vos ferventes prières et à vos efforts attentionnés. -- Manuscrit 148,1899, p. 2-14 (" The Need of Self-Surrender » [Le besoin de s'abandonner], 8 octobre 1899). Patrimoine White, Washington D.C. ------------------------Manuscrit 81a--Les églises de l'Apocalypse MI1 337 1 LES MESSAGES DONNES AUX EGLISES D'ASIE décrivent l'état des choses qui existent dans les églises du monde religieux actuel. Les noms des églises sont symboliques de l'Église chrétienne à travers les différentes périodes de l'ère chrétienne ; le nombre des églises - sept - indique la plénitude et est symbolique du fait que les messages s'étendent jusqu'à la fin des temps, et ils sont encore en vigueur aujourd'hui. Les images utilisées sont symboliques de la condition du peuple déclaré de Dieu : là où le blé pousse, il y a aussi de l'ivraie et la vérité se tient sur ses propres fondations éternelles, en opposition à l'erreur. -- Manuscrit 81,1900, p. 17, 18 (" Solomon's Reign » [Le règne de Salomon], 1900). MI1 337 2 Je souhaite souligner le fait que les églises à qui il fut dit à Jean d'envoyer les instructions qu'il avait reçues représentent toutes les églises de notre monde. Et cette révélation qu'il reçut doit être étudiée, crue et prêchée par l'Église adventiste du septième jour d'aujourd'hui. Le Christ MI1 338 0 Document sollicité par H. Muderspach, de la Fédération de l'Ouest du Danemark. vint personnellement à lui pour lui dire « ce qui est et ce qui va se produire ensuite » (Apocalypse 1.19). Et il lui dit : « Ce que tu vois, écris-le dans un livre, et envoie-le aux sept Eglises : à Éphèse, à Smyme, à Pergame, à Thyatire, à Sardes, à Philadelphie et à Laodicée » (Apocalypse 1.11 ). La lumière ne devait pas être cachée sous un boisseau. MI1 338 1 Dans la révélation que Jésus donna, les messages importants d'avertissement qui doivent parvenir au monde avant le retour du Christ sont reliés entre eux par une chaîne de vérité. Le dernier message de miséricorde doit être proclamé là où cela n'a pas encore été fait. Les ouvriers doivent travailler avec une abnégation, un sacrifice de soi tels que le message soit apporté à ceux qui ne Pont pas encore entendu. -- Lettre 110, 1902, p. 4 (au Dr David Paulson, 7 juillet 1902). Patrimoine White, Washington, D. C., 9 avril 1956. ------------------------Manuscrit 88--Matériel pour un article du Youth's Instructor MI1 339 1 J'AI BIEN MAL AU COEUR en voyant votre manière d'agir. Si je vous jugeais d'après les fruits que vous portez, je supposerais que vous n'étiez pas un arbre dans le jardin du Seigneur, mais un buisson de ronces. J'ai supposé que, quand vous travailliez avec Homer, vous seriez une bénédiction pour lui, en tant que soldat du Christ, en le dirigeant vers Jésus, tandis qu'on entendait la douce invitation de miséricorde. J'ai pensé que vous-même écouteriez sa voix et que vous attireriez Homer aux charmes attrayants de JésusChrist. Nous vous voyons oeuvrer complètement à l'opposée. Si ça n'avait été à cause de l'influence que vous avez exercée sur lui, je n'ai aucun doute qu'il aurait recherché le Seigneur avec la plus grande ferveur et qu'il se serait repenti de ses péchés. Vous m'avez profondément déçue. MI1 339 2 Lundi soir, juste avant la fin de l'année, j'ai demandé si Homer assisterait à la réunion pour les jeunes, et la MI1 340 0 Document sollicité pour être publié dans la revue Youth's Instructor [Instructeur de la jeunesse]. soeur McDarmon m'a dit qu'elle craignait qu'il ne vienne pas. Puis elle m'a dit que son coeur était très affligé pour Horner ; qu'en votre compagnie, il faisait des choses qu'elle ne lui avait jamais permises de faire : aller à des fêtes le soir et ne revenir à la maison que tard dans la nuit. Elle était très inquiète et angoissée pour lui. Elle avait peur que s'il ne cherchait pas le Seigneur pendant les rencontres spéciales, il continuerait à faire ce qu'il avait toujours fait, négligeant avec insouciance son âme. MI1 340 1 Je lui ai demandé si elle avait parlé à Homer. Elle m'a dit que oui, mais qu'elle - qu'il devrait écouter et à qui il devrait obéir - a maintenant peu d'influence sur lui puisque la vôtre est beaucoup plus forte. Je lui ai demandé : « Avez-vous parlé avec John ? » Elle m'a dit qu'elle l'a fait, mais que vous vous étiez insurgé avec audace, que vous aviez affirmé qu'il n'y avait rien de mal à fréquenter la bonne société et que les paroles d'avertissement et les supplications n'avaient eu aucun effet. MI1 340 2 Hier soir, on m'a demandé d'aller à la réunion pour la jeunesse, au tabernacle. Bien que j'avais fait appel au médecin parce que plusieurs d'entre nous étaient malades, et que moi-même je l'étais, mon intérêt pour ce jeune était si grand que je m'y suis rendue. Je vous ai cherché, vous et Homer, mais vous n'y étiez pas. [...] La réunion a vraiment été splendide. Cinquante personnes se sont avancées pour qu'on prie pour elles et beaucoup parmi eux recherchaient le Seigneur pour la première fois. J'ai regretté que vous et Homer ne fussiez pas présents. Cela aurait pu être le moment où le Seigneur aurait touché son coeur et où il aurait pu entendre la voix du Sauveur l'invitant à ouvrir la porte de son coeur pour y laisser entrer Jésus. J'ai observé chaque personne qui arrivait, mais vous n'étiez pas parmi eux. [...] MI1 340 3 Alors que je me réjouis de voir autant de jeunes gens et de jeunes filles, joyeux et heureux, j'ai beaucoup de peine en les voyant emprunter le même sentier que celui que vous parcourez parce que votre influence et votre exemple conduisent d'autres loin de Jésus. Vous cultivez chez vous et chez les autres des goûts et des appétits pour des choses qui ne donnent pas de solidité à votre caractère et qui ne représentent pas la vie chrétienne. Homer a dit à sa grand-mère : « John est un chrétien, il appartient à l'Eglise ; il ne fera rien de mal ». Mais sa grand-mère, qui prend soin de lui depuis son enfance, est très angoissée par la tournure des choses. [...] MI1 340 4 Je veux que vous vous regardiez dans le miroir de la Parole de Dieu et que vous voyiez par vous-même si vous avez influencé Homer de façon à ce qu'il mette la Parole en pratique. Lui avez-vous appris à obéir à tous les commandements de Dieu, surtout au cinquième qui est le premier qui contienne une promesse ? J'ai été très surprise de constater la qualité de votre expérience dans les choses religieuses car elle est certainement dépourvue des éléments essentiels pour passer l'examen de la preuve de Dieu. Tout ce qui peut être secoué le sera, et ce qui ne peut être ébranlé subsistera. Où serez-vous, au moment de l'épreuve ? MI1 341 1 Mon frère, grandissez-vous vers le ciel ? Étes-vous en train de croître jusqu'à la pleine stature d'un homme en Jésus-Christ, votre Chef vivant ? Vous fixez-vous, vous enracinez-vous et vous fondez-vous dans la vérité, telle qu'elle se trouve en Jésus qui est la source de votre joie, de votre paix et de votre bonheur ? Est-il le couronnement de votre réjouissance ? Si c'est le cas, c'est ce que vous révélerez. MI1 341 2 « Moi, je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi et [...] qui porte du fruit, il l'émonde afin qu'il porte encore plus de fruit. (...) Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s'il ne demeure sur le cep, de même vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Moi, je suis le cep ; vous, les sarments. Celui qui demeure en moi, comme moi en lui, porte beaucoup de fruit, car sans moi, vous ne pouvez rien faire. [...] Mon Père est glorifié en ceci : que vous portiez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples » (Jean 15.1-8). Pouvez-vous, mon frère, revendiquer le droit d'être un disciple ? Vos fruits sont-ils produits dans la sainteté ? MI1 341 3 « Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j'ai gardé les commandements de mon Père et que je demeure dans son amour. Je vous ai parlé ainsi, afin que ma joie soit en vous et que votre joie soit complète. Voici mon commandement : Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. Il n'y a pour personne de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande. » (Jean 15.10-14) MI1 341 4 Allez-vous, non pas simplement lire, mais étudier ces paroles, dans la réflexion et la prière ? Elles signifient beaucoup, oui, tout pour vous, pour moi et pour Homer. Chaque parole prononcée par le Christ devrait être gravée sur les tablettes de l'âme. Ces paroles viennent des lèvres de Jésus : « Mon Père est glorifié en ceci : que vous portiez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples » (Jean 15.8). Voici la preuve de votre condition de disciple : « C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez » (Matthieu 7.20). MI1 341 5 Considérerez-vous la qualité des fruits que vous produisez ? Etes-vous une branche féconde du tronc principal de la vigne, ou produisez-vous des fruits qui n'ont aucune ressemblance à la vigne principale ? Je vous le demande sérieusement et solennellement : Quel est le caractère du fruit que vous produisez ? Est-il bon pour les âmes ? Est-ce le fruit de l'abnégation, du sacrifice, le fruit de la douceur, de la patience, de la tolérance, de l'amour, de la joie, de la paix, de l'endurance, de la gentillesse, de la bonté et de l'amour ? Ce fruit donne-t-il des bourgeons et fleurit-il pour Dieu et sa gloire, en agissant comme le Christ agissait pour sauver les âmes en danger ? Souvenez-vous que « si vous portez beaucoup de fruits, vous serez mes disciples ». Sans cette preuve, vous n'appartenez pas au Christ, et Jésus n'est pas non plus en vous. Vous n'avez pas le droit de vous appeler chrétien. [...] MI1 342 1 « Voici mon commandement : Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés » (Jean 15.12). Quelle est la qualité de cet amour ? Un amour semblable à celui que Jésus a révélé dans sa vie ? « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés ». Un amour pour l'âme qui renoncerait aux satisfactions égoïstes et qui pratiquerait une abnégation stricte afin d'élever, d'anoblir et de sanctifier ceux que nous fréquentons. MI1 342 2 « Et moi, je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu'eux aussi soient sanctifiés dans la vérité. » (Jean 17.19) Aimez-vous suffisamment ceux que vous fréquentez pour renoncer à votre désir de vous divertir et de satisfaire vos envies afin de ne pas conduire ces âmes sur le sentier de la tentation, de ne pas les inviter à la poursuite d'amusements et de batifolages qui conduit à l'extinction de toute pensée sérieuse concernant le salut de leur âme ? MI1 342 3 Cultivez-vous la piété personnelle et les principes vivants, clairement enseignés par le Christ afin que vos jeunes amis puissent vous suivre là où vous les guidez, toujours plus haut et toujours plus en avant, vers l'obéissance à Dieu ? MI1 342 4 Il ne fait aucun doute que vous faites plaisir à ceux qui ne sont pas consacrés, ni convertis. Il n'y a rien d'étonnant à ce qu'ils apprécient votre compagnie puisque votre manière d'agir n'affecte pas leur conscience, là où l'amour, la louange et l'honneur envers Jésus ne sont exprimés ni en paroles, ni en actions. Mais quelle est la qualité de votre amour ? Est-il à caractère à encourager ceux que vous fréquentez à ressembler davantage au Christ ? Aura-t-il tendance à poser de solides charpentes dans l'édification de leur caractère ? MI1 342 5 Quel genre de caractère aimeriez-vous montrer au monde entier ? Aimeriez-vous avoir le respect et l'estime de ceux qui sont bons et qui craignent Dieu ? Alors, agissez de manière à gagner leur respect. Vous avez sûrement des comptes à rendre à Dieu pour les fruits visibles dans vos fréquentations avec Homer et les jeunes en général. [...] Vous êtes un mauvais panneau de signalisation, indiquant le mauvais chemin, induisant en erreur les âmes qui sont plus aveugles que vous et qui n'ont jamais su ce qu'être sous le contrôle de l'Esprit de JésusChrist veut dire. MI1 343 1 11 se peut que ceux que vous pensez être vos amis apprécient beaucoup le manque d'enthousiasme, de consécration et de christianisme dont vous faites preuve. Il se peut que leur amitié vous encourage à penser qu'afin d'être heureux, vous deviez participer à des plaisirs soi-disant innocents, mais masqués par Satan pour détruire votre spiritualité et la leur. Ils ne peuvent payer la rançon pour votre âme, et vous ne pouvez non plus payer la leur. Toute personne sauvée doit être sauvée par sa foi en Jésus-Christ. [...] MI1 343 2 Est-il possible que vous ayez déjà goûté aux bénédictions qui découlent du véritable service à Jésus-Christ ? Est-il vrai que vous êtes enrôlé sous la bannière de Jésus-Christ ? Serons-nous amenés à vous considérer comme un déserteur passé aux rangs de l'ennemi ? C'est comme ça que je le vois. Vous n'êtes aujourd'hui certainement pas sous la bannière de Jésus-Christ. [...] Le Seigneur n'a-t-il pas honte du soldat que vous avez été pendant au moins la plus grande partie de l'année qui s'est déroulée vers l'étemité, avec ses actes enregistrés ? Comment votre complaisance sera-t-elle présentée à la vue de Dieu et des saints anges ? [...] Qu'avez-vous fait pour Jésus ? Quel est l'état de votre registre, dans le livre des comptes du ciel ?[...] MI1 343 3 Parlons de ce jeune homme, Homer. [...] Ses grands-parents l'aiment, ont travaillé pour lui et prié pour son salut afin qu'il retrouve sa mère dans le royaume de Dieu et qu'ils puissent dire : « Voici ton garçon que nous avons élevé, éduqué et pour qui nous avons prié et travaillé. Il est blanchi dans le sang de l'Agneau ». MI1 343 4 Mais voici ce jeune homme que vous fréquentez, et le coeur de ceux qui l'aiment et qui veulent qu'ils soient sauvé voit que vous - vous qui devriez collaborer avec Dieu pour le rapprocher et l'attirer à lui - l'éloignez de Dieu. [...] Comment est-ce que le ciel vous considère ? Au moment même où chaque brin de votre influence concernant cette situation devrait être du côté du Christ, votre nom est enregistré comme appartenant à quelqu'un de frivole, de vénal, de suffisant, de sûr de lui et qui laisse au hasard la formation de son caractère. [...] MI1 343 5 Comment savez-vous qu'une autre occasion aussi favorable pour que Homer et vos autres compagnons répondent aux invitations de la miséricorde se présentera ? Pourquoi ne réfléchissez-vous pas au genre de semence que vous semez, alors que vous vous livrez, en un moment aussi critique que celui-ci, à l'indifférence, à la paresse spirituelle et à l'amour des plaisirs ? Qui servez-vous, Dieu ou le diable ? Si vous refusez d'écouter les paroles de conseils, suivez vos propres humeurs et penchants, et profitez des amusements ; si vous vous laissez négligemment flotter vers le bas, au gré du courant de la marée de la vie, prêt à recevoir n'importe quelle impression, ou à aller là où le courant des plaisirs vous mène, quelle sorte de récolte vous attendez-vous à amasser ? Vous devez rechercher Dieu maintenant, tant qu'on peut le trouver, car je sais qu'il n'est pas content de vous. [...] MI1 344 1 Vous préparez Homer à recevoir des idées qui le conduiront à des perceptions superficielles de ce qui constitue le caractère chrétien. Vous ne vous rapprochez pas de la moindre mesure des standards biblique, et votre influence conduit les autres à se satisfaire de pauvres accomplissements. Alors que nous avons sérieusement travaillé à la conversion des jeunes, vous et d'autres jeunes, vous les avez poussés à se satisfaire d'espoirs et d'objectifs qui les rendront inaptes à se tenir debout, au milieu des dangers des derniers jours. Vous avez reçu beaucoup de lumière. Vous avez été placé là où vous avez eu des occasions et des privilèges de connaître les impératifs de Dieu et vous êtes vif pour discerner les évidences présentées de ce qu'est la vérité. Vous serez sans excuses au grand jour, quand chaque âme sera jugée. Non pas selon ses propres idées de la norme de justice, mais selon la norme morale de sainteté de Dieu luimême. En fonction d'elle, vous vous tiendrez debout ou vous tomberez. MI1 344 2 J'aime votre âme. Et vous suscitez chez moi un profond intérêt. Je veux que vous soyez en règle avec Dieu. Je souhaite vraiment que vous soyez véritablement et sans équivoque converti à lui et que vous soyez sanctifié par la vérité. La vie étemelle est tout ou rien pour nous. La vérité produit de la beauté dans l'âme. Une simple profession de foi ne vous sauvera jamais car c'est un métal qui résonne ou une cymbale qui retentit. N'en plaise à Dieu que vous continuiez plus longtemps dans l'erreur, que la source d'où l'eau douce jaillit ne s'empoisonne et que la vigne qui devrait produire des grappes sucrées ne produise que des baies sauvages. MI1 344 3 Que le Seigneur vous aide à voir la valeur de l'âme pour laquelle le Christ a payé le prix du rachat de son sang précieux. Accrochez-vous de manière juste afin de travailler au salut des âmes. C'est ce que Dieu vous demande. Je laisse ces lignes à votre considération. Je déplore profondément que la crainte et l'amour de Dieu ne se manifestent pas davantage dans la famille parmi laquelle vous vivez. Nous nous trouvons au milieu des dangers des derniers jours et, maintenant, si un homme doit être uni au Seigneur, il doit se cramponner fort à la seule puissance qui puisse lui accorder la victoire. Et cette puissance est Jésus-Christ. MI1 345 1 John, j'espérais que vous feriez honneur à votre Rédempteur. Vous avez grand besoin d'un examen profond de votre pensée et d'effectuer un grand travail dans votre coeur. En général, quand on fait un appel aux jeunes, ils ont tendance à dire : « Je suis aussi bon que ce jeune-là. Il aime les plaisirs et le sport, et il ne pratique pas plus l'abnégation et le sacrifice de soi que moi. Il appartient à l'Église, il est chrétien. Je ne suis pas chrétien et crains ne pas faire mieux que ce jeune homme ». MI1 345 2 À cause de tant de chrétiens déclarés qui manquent d'enthousiasme, beaucoup de jeunes tendent à penser qu'une religion qui a besoin d'amu-sements et de batifolage, de railleries et de plaisanteries ne leur serait d'aucune utilité, et la question de la religion est présentée sous un jour défavorable. Il ne faudrait pas que la religion paraisse sombre et peu at-trayante, comme quelque chose destiné à nuire à leur bonheur, rendant la vie fade et désagréable. Ceux qui bénéficient vraiment de l'amour de Dieu ont la joie et la paix. La religion n'a jamais été conçue pour enlever la joie à quelqu'un. Qu'est-ce qui pourrait produire plus de bonheur que d'apprécier la paix du Christ, le soleil brillant de sa présence ? Les ténèbres et le mécontentement peuvent-ils entourer votre âme ? Le sombre désespoir planera-il sur vous ? Jamais, tant que votre foi est en JésusChrist. MI1 345 3 John, vous avez cultivé vos penchants pour l'amour des amusements et des frivolités. Avez-vous grandi en grâce ? Avez-vous ressenti la grande importance d'une instruction quotidienne de votre coeur et de votre esprit afin de cultivet vos facultés les plus nobles et les plus élevées ? Vous devez avoir une meilleure perception de la religion. Vous êtes impulsif, émotif, saccadé dans votre service religieux. Faites très attention, autrement vous commettrez de grandes erreurs. Vous n'allez pas jusqu'au fond des choses. Ne suivez pas les penchants de votre propre esprit. Vous avez des tendances héréditaires qui ne sont pas les plus favorables pour la perfection du caractère chrétien, et vous pourriez perdre votre âme, à moins de considérer la grande question des intérêts étemels sous un jour différent. [...] MI1 345 4 J'espère que vous ferez cas de ce que je vous ai écrit et que vous permettrez à ceci de se graver dans votre coeur. Vous ne pouvez être protégé que par la puissance de Dieu uniquement alors, chargez-vous du joug avec le Christ. Visez haut et creusez plus profondément que ce que vous ne faites maintenant. Posez vos fondements sur le roc. MI1 346 1 Suivrez-vous Dieu ou Baal ? « Choisissez aujourd'hui qui vous voulez servir » (Josué 24.15). Je sais que vous ne servez pas Dieu avec toute votre affection. Ne restez pas sur le chemin des pécheurs, ce que vous faites assurément maintenant. Choisissez des sentiers droits pour vos pieds et que le boiteux ne sorte pas de la voie. J'espère que vous abandonnerez vos trivialités et que vous veillerez dans la prière. Soyez sobre, soyez sérieux et, cependant, soyez un chrétien joyeux et ensoleillé. [...] Que le Seigneur vous aide à être un chrétien accompli, entier, sans carences. -- Lettre 10, 1890, p. 1-14 (à John Fulton, 2 janvier 1890). Patrimoine White, Washington, D.C., 14 novembre 1956. ------------------------Manuscrit 89--L'évangélisation* Le travail de la mère* Les aveugles** La pluie de l'arrière-saison*** L'évangélisation à Washington D.C. MI1 347 1 Le courrier qui a fait que votre lettre me parvienne a aussi amené une lettre du frère Washbum qui travaille à Washington, D.C. Le Seigneur m'a intensément révélé qu'il faut flaire dans cette ville un effort des plus déterminés pour proclamer la vérité sur le sabbat du sep-tième jour. Il y a plusieurs années, des instructions m'ont été données à ce sujet. -- Lettre 115, 1903, p. 1, 2 (à John Wessels, 20 juin 1903). MI1 347 2 J'aimerais beaucoup vous voir et vous parler. Le message qui vous est parvenu par témoignage disait que vous ne devriez pas vous limiter entièrement au travail éditorial car le Seigneur a un message que vous devez proclamer dans nos grandes villes. Washington est un endroit où, en accord avec les pasteurs Arthur Grosvenor Daniells, le pasteur Alonzo Trevier Jones et le pasteur Judson Sylvanus Washbum, vous pouvez réaliser un travail important dans le ministère de la Parole. Un effort d'évangélisation devra être fait dans la capitale de notre nation. Ceci m'a été montré, avant que les bureaux de la Review and Herald ne soient brûlés. MI1 348 1 Je me réjouis de ce que vous ayez entrepris ce travail d'évangélisation à Washington et qu'un intérêt aussi profond se soit déjà manifesté. Les rapports reçus concernant le travail en cet endroit correspondent au mieux à ce qui m'a été montré. J'en suis sûre car la question m'a été présentée, et ce travail ne doit pas être affiaibli du fait que les ouvriers qu'il nous faut soient appelés ailleurs. Il n'est plus nécessaire que le pasteur Daniells et le pasteur Washbum restent dans le Sud [des Etats-Unis]. Le pasteur Butler est là, et d'autres hommes qui peuvent l'y aider. MI1 348 2 Une oeuvre d'évangélisation doit être menée à Washington, et elle ne doit pas être compromise par des appels pour d'autres endroits. Le Seigneur s'attend à ce que son oeuvre aille sur les voies rapides et droites. -- Lettre 53, 1904, p. 1, 2 (à William Warren Prescott, 26 janvier 1904). MI1 348 3 Le travail à Washington ne doit passer après aucun autre. Il ma été très clairement révélé que nous devons mettre en oeuvre, dans cette ville, le meilleur des meilleurs talents que nous puissions obtenir. Un bon travail a déjà été entamé avec les réunions qui s'y sont déroulées et, à cette étape, il me semble qu'il serait peux judicieux d'appeler ailleurs les frères Daniells, Prescott, Washbum et d'autres, et de distribuer ce talent parmi les différentes États, laissant des hommes moins formés pour poursuivre l'oeuvre importante à Washington. Je ne puis voir l'intérêt suscité dans cette ville laissée dépourvue, sans exprimer mes protestations. Envoyez des hommes d'expérience à Washington où il faut réaliser une oeuvre majeure. -- Lettre 55,1904, p. 1, 2 (à William Clarence White, 29 janvier 1904). Déclarations sur le travail d'une mère MI1 348 4 Elever les enfants dans l'instruction et l'exhortation du Seigneur est la plus grande oeuvre missionnaire que les parents puissent réaliser. Un travail plus important que celui d'un roi sur son trône est confié à la mère. Elle a un devoir à accomplir que personne d'autre ne peut faire auprès de ses enfants. Si elle apprend chaque jour à l'école du Christ, elle réalisera sa tâche dans la crainte de PEtemel et prendra soin de ses petits comme le beau troupeau du Seigneur. -- Manuscrit 38,1895, p. 15 (à « l'église de Hobart [Tasmanie] », mai 1895). Déclarations concernant les aveugles MI1 349 1 Si vous lisez les écrits de l'Ancien Testament, vous verrez que le Seigneur accorde un soin particulier aux aveugles. Il a un amour qui dépasse celui d'une mère pour ses enfants affligés et il a donné des instructions spéciales concernant la manière de les traiter. Ceux qui, depuis plusieurs années dans le passé, n'ont pas fait la différence entre ceux qui sont aveugles et ceux qui peuvent voir n'ont pas obéi à la voix du Seigneur. -- Manuscrit 30,1890, p. 4,5 (" Article Read in the Auditorium of the Battle Creek Tabernacle to a Large Assembly, at the General Conference of 1890 » [Article lu dans l'auditorium du Tabernacle de Battle Creek devant une grande assemblée, lors du congrès de la Conférence générale de 1890] [1891 ?]). MI1 349 2 Après cela, nous avons rendu visite à la soeur [Gumer] qui est veuve. Certains croyaient qu'elle était une femme agitée, qui se plaignait et qui murmurait. Mais, quand j'ai appris que cela faisait vingt-huit ans qu'elle n'avait pas pu lire, j'ai pensé qu'au lieu de la critiquer, les soeurs de la foi qui ont la bénédiction de voir devraient lui rendre visite et lui faire la lecture, aussi souvent que possible. Job a dit : « J'étais des yeux pour l'aveugle, et des pieds pour le boiteux » (Job 29.15). Ceux qui voient ont le devoir de servir les aveugles pour que ces affligés ressentent cette perte le moins possible. Nous avons prié avec cette soeur et le tendre Esprit Saint du Seigneur a reposé sur nous. -- Manuscrit 21, 1892, p. 16, 17 (" Diary Written at Preston, Victoria, Australia » [Journal écrit à Preston, à Victoria, en Australie], 28 septembre 1892). La pluie de l'arrière'saison MI1 349 3 Quand le Christ demeurera dans l'âme des ouvriers, quand tout égoïsme sera mort, quand il n'y aura plus de rivalité, plus de lutte pour la suprématie, quand l'union existera, quand chacun se sanctifiera afin que l'amour des uns pour les autres se voie et se sente, alors les pluies de la grâce du Saint-Esprit descendront sur eux aussi certainement que les promesses divines ne feront jamais défaut, ni d'un iota, ni d'un trait. Mais, quand les ouvriers sous-estiment le travail des autres afin de pouvoir montrer leur propre supériorité, ils démontrent que leur propre travail ne porte pas le sceau qu'il devrait. Dieu ne peut les bénir. -- Manuscrit 24,1896, p. 4 (" Unselfishness among Brethren » [Altruisme parmi les frères], 9 septembre 1896). Patrimoine White, Washington,D.C., 14 janvier 1957. ------------------------Manuscrit 90--La chirurgie* et les médicaments Ouvrir les fenêtres** de l'âme L'usage des médicaments MI1 351 1 Le Sauveur est présent dans la chambre du malade, dans la salle d'opération, et sa puissance pour la gloire de son nom accomplit de grandes choses. -- Manuscrit 159, 1899, p. 5 (" The Privilèges and Duties of a Christian Physician » [Les privilèges et les devoirs d'un médecin chrétien], 13 décembre 1899). MI1 351 2 Nous avons le privilège d'utiliser tous les moyens en accord avec notre foi que Dieu a désignés et de lui faire confiance, après avoir réclamé la promesse. Si une intervention chirurgicale est nécessaire et que le médecin est disposé à s'occuper du cas, faire l'opération n'est pas un manque de foi. Dès que le patient a recommandé sa volonté à celle de Dieu, qu'il lui fasse confiance et qu'il s'approche du grand Médecin, le puissant Guérisseur et qu'il s'en remette à lui en toute confiance. Le Seigneur honorera sa foi dans la mesure même où ceci est à la gloire de son nom. « À celui qui est ferme dans ses dispositions, tu assures la paix, la paix, parce qu'il se confie en toi. Confiezvous en l'Étemel pour toujours, car l'Etemel, PEtemel est le rocher des siècles » (Ésaïe 26.3,4). -- Manuscrit 67,1899, p. 6, 7 (Manuscrit sans titre, 25 avril 1899). MI1 352 1 Le Christ est le plus grand médecin missionnaire qui ait jamais existé. Il n'a jamais perdu un seul cas. Il sait comment donner de la force et comment guider les médecins de cette institution. Il se tient à côté d'eux tandis qu'ils effectuent leurs délicates opérations chirurgicales. Nous savons que c'est ainsi. Il a sauvé des vies qui auraient été perdues si le bistouri avait dévié d'un cheveu. Les anges de Dieu servent constamment ceux pour qui Jésus a donné sa vie. MI1 352 2 Dieu donne aux médecins de cette institution la compétence et l'efficacité parce qu'ils le servent. Ils savent que leur compétence ne leur appartient pas, mais qu'elle vient d'en haut. Ils comprennent qu'à côté d'eux, un divin Veilleur donne la sagesse à ces médecins et leur permet d'agir intelligemment dans leur travail. -- Manuscrit 28, 1901, p. 9 [" Talk Given by Mrs. E.G. White at the Battle Creek Sanitarium » [Allocution de Madame E.G White au sanatorium de Battle Creek], 27 mars 1901). Ouvrir les fenêtres de l'âme sur le ciel MI1 352 3 Jean attire notre attention sur l'amour que Dieu nous a accordé : « Voyez, quel amour le Père nous a donné, puisque nous sommes appelés enfants de Dieu ! » ( 1 Jean 3.1 ). Pouvons-nous comprendre cet amour ? Même si nous étirions l'esprit jusqu'à sa dernière limite, pourrions-nous saisir la mesure du don de l'amour ou lui accorder l'appréciation qu'il mérite ? MI1 352 4 Bien que le péché se soit accumulé depuis des siècles, bien que Satan, au moyen de ses mensonges et de ses artifices, aie jeté l'ombre noire de son interprétation sur la Parole de Dieu, la miséricorde et l'amour du Père n'ont jamais cessé de couler vers la terre en torrents abondants. Si les êtres humains ouvraient les fenêtres de Pâme sur le ciel, en appréciant les dons divins, un flot de vertus bienfaisantes se déverserait, les poussant à s'exclamer : « Et cet amour consiste non pas en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu'il nous a aimés et qu'il a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés » (1 Jean 4.10). MI1 352 5 « Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie étemelle " (jean 3.16). [...] C'est pour nous qu'il a donné son Fils unique pour qu'il subisse une vie d'abus, d'insultes, de moqueries et de rejet. Jamais nous ne pourrons supporter ce que le Christ a enduré, jamais nous ne pourrons souffrir ce qu'il a souffert. [...] MI1 353 1 Dans ses instructions à Timothée, peu avant de mourir, Paul a dit : « Combats le bon combat de la foi, saisis la vie étemelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as prononcé cette belle confession en présence d'un grand nombre de témoins. Je te le recommande, devant Dieu qui donne la vie à tous les êtres, et devant le Christ-Jésus qui a rendu témoignage par sa belle confession devant Ponce-Pilate : garde le commandement sans tache, sans reproche, jusqu'à l'apparition de notre Seigneur Jésus-Christ, que manifestera en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs, qui seul possède l'immortalité, qui habite une lumière inaccessible, que nul homme n'a vu, ni ne peut voir : à lui, honneur et puissance étemelle » ( 1 Timothée 6.12-16). -- Lettre 79,1900, p. 10-13 (à William Kerr, 10 mai 1900). Patrimoine White, Washington, D.C., 24 avril 1957. ------------------------Manuscrit 94--Matériel pour affronter la vie Où passer l'été MI1 355 1 Après être rentrés de Paris, dans le Maine, nous avons pensé qu'il était temps de déterminer l'endroit où nous passerions l'été. Nous étions très perplexes et avions du mal à nous décider. Nous espérions que Dieu nous donnerait quelque indication pour que nous ne nous trompions pas de devoir, mais nous fûmes déçus et, alors qu'aucune lumière ne nous fut donnée, nous décidâmes d'aller à New York. James leur écrivit pour leur indiquer quand ils pourraient venir nous chercher à Utica et, après qu'il eut signé, je signai en bas de la lettre. MI1 355 2 Bientôt, je commençai à me sentir bouleversée et accablée. Il me semblait que j'étais poussée à la folie. Je trouvai du soulagement en pleurant. Quand, dans mon affliction, James commença à craindre que je meure, il jeta la lettre dans le poêle - comme il me le confia plus tard - puis s'agenouilla près de mon lit et demanda à Dieu de faire disparaître le fardeau. MI1 356 0 Document sollicité par T.H. Jemison pour un texte scolaire Facing Life [Faire face à la vie]. Et je fus soulagée. Le matin suivant, je me réveillai parfaitement libre et lucide. Toute mon angoisse avait disparu et j'eus l'assurance que Dieu ou-vrirait la voie devant nous. MI1 356 1 James se rendit au bureau et rapporta une lettre de Frère Belden, de Rocky Hill, dans le Connecticut, nous invitant avec insistance à nous y rendre et de rester avec eux. Il disait que ce serait pour eux un privilège de s'occuper de nos besoins. Ils nous envoyaient l'argent pour nous y rendre. -- Lettre 5, 1849, p. 2 (au frère Hastings et à son épouse, 24-30 mars 1849). Les prestations musicales MI1 356 2 Bien menés, les concerts de musique ne feront aucun mal. Mais ils sont souvent une source de mal. Dans l'état actuel de la société, la moralité douteuse n'est propre non seulement aux jeunes, mais aussi aux personnes adultes et expérimentées. Il existe un grand danger de devenir insouciant et d'accorder une attention spéciale aux favoris, créant ainsi de l'envie, de la jalousie et de mauvais soupçons. Les talents musicaux favorisent souvent l'orgueil et l'ambition de faire étalage, et les chanteurs pensent bien peu à l'adoration de Dieu. Au lieu de diriger les pensées vers la personne du Seigneur, cette musique fiait souvent que les gens l'oublient. -- Lettre 6a, 1890, p. 11, 12 (aux « administrateurs de l'institution médicale de Crystal Springs, St. Helena, Californie », avril 1890). Les sports MI1 356 3 Il ne faut pas écarter les amusements qui servent d'exercices et de récréation. Cependant, il faut les maintenir strictement dans des limites. Autrement, ils pourraient conduire à l'amour des amusements in-dividualistes et nourrir le désir de la gratification égoïste. [...] MI1 356 4 L'entraînement et la discipline à laquelle vous vous soumettez pour gagner à vos jeux ne vous préparent pas à devenir de fidèles soldats de Jésus-Christ et à mener ses batailles pour remporter les victoires spirituelles. L'argent dépensé en vêtements pour donner un spectacle agréable lors des matchs est de l'argent qui aurait pu être employé au progrès de la cause de Dieu en de nouveaux endroits, en apportant la parole de vérité à des âmes qui se trouvent dans les ténèbres de l'erreur. Puisse le Seigneur vous accorder à tous la conscience de ce signifie être chrétien ! C'est être semblable au Christ. Il ne vécut pas pour se faire plaisir à lui-même. -- Lettre 47,1893, p. 7 (au professeur William Warren Prescott, 25 octobre 1893). Maîtriser ses émotions MI1 356 5 La Parole doit illuminer les pensées concernant le véritable caractère des émotions car elles sont souvent changeantes et très peu fiables. Tant que les sentiments ne prennent pas le contrôle, ni n'interfèrent dans la vie saine de l'agent humain, dans son expérience spirituelle, il n'y a aucun danger. Les émotions ne sont pas toujours trompeuses. Mais, dès qu'elles prennent le contrôle de l'âme, du corps et de l'esprit, il faut les analyser soigneusement et les réfréner. Les sentiments ne sont pas un guide. Il faut toujours les maintenir sous le contrôle de principes fermes et intelligents, en conformité avec la volonté divine. L'équilibre mental doit être préservé. -- Lettre 38, 1894, p. 2,3 (nom du destinataire effacé ; sujet : « Avoid Self-Exaltation » [Éviter l'exaltation de soi], 14 avril 1849). Équilibre dans le choix des cours MI1 357 1 Toutes les disciplines doivent entrer dans la formation des étudiants. À l'école d'Avondale (en Australie), les étudiants prennent même trop de matières. Il ne faut pas laisser les jeunes s'inscrire à toutes les cours qu'ils choisissent parce qu'ils auront tendance à en prendre plus qu'ils ne peuvent en suivre. Et, en faisant cela, ils ne pourront pas quitter l'école avec une connaissance profonde de chaque matière. Il devrait y avoir moins d'études de livres et un effort plus rigoureux pour obtenir cette connaissance qui est essentielle à la vie pratique. Les jeunes doivent apprendre à travailler avec intérêt et intelligence pour que, où qu'ils aillent, ils puissent être respectés parce qu'ils possèdent une connaissance des disciplines qui sont essentielles à la vie pratique. Au lieu d'être des travailleurs journaliers sous un contremaître, ils doivent s'efforcer de maîtriser leur profession afin de se trouver là où ils recevront de bons salaires en tant que charpentiers, imprimeurs, ou contremaîtres dans l'agriculture. -- Manuscrit 105, 1898, p. 2, 3 (" The Education Our School Should Give » [La formation que notre école devrait offrir], 26 août 1898). MI1 357 2 Toutes nos facultés doivent être utilisées. Il ne faut pas les gaspiller, mais les éduquer pour la gloire de Dieu. Nous devons le servir. À chaque culte d'adoration, nous devons cultiver la voix en surmontant toute dureté et toute intonation étrange. Nous conseillons à tous nos étudiants qui ont une bonne oreille musicale de profiter de cette occasion pour apprendre à améliorer leur voix. Le Seigneur s'attend à ce que tous donnent le meilleur d'eux-mêmes. -- Manuscrit 68 1899, p. 3 (" Diary » [Journal], 25 avril 1899). La conscience comme guide MI1 357 3 Il ne suffit pas de penser qu'en suivant sa conscience, on est en sécurité. [...] La question est de savoir si la conscience est en harmonie avec la Parole de Dieu. Si ce n'est pas le cas, on ne peut la suivre en toute sécurité car elle pourrait nous tromper. Elle doit être éclairée par Dieu. Il faut consacrer du temps à l'étude des Écritures et à la prière. L'esprit sera stabilisé, consolidé et établi. -- Lettre 21, 1901, p. 16 (au pasteur E.E. Franke, 5 octobre 1900). MI1 358 1 Travaillez humblement dans la crainte de l'Étemel. Etudiez les instruc-tions qu'il a données dans sa Parole et ses conseils dans les Témoignages. Permettez au jugement de votre mari de vous aider et faites de votre mieux. -- Lettre 72, 1911, p. 2 (à Mme Mabel Workman, 18 septembre 1911). La fabrique d'aliments, une oeuvre missionnaire essentielle MI1 358 2 Mon cher jeune frère, j'ai quelque chose à vous dire. Le Seigneur a pourvu une place pour vous, à la fabrique d'aliments. Il vous a béni et vous a donné du tact et la compréhension du travail. Tant que vous n'avez pas de preuve évidente que vous devez changer de poste, restez là où vous êtes. Vous êtes béni au-dessus de beaucoup d'autres jeunes : vous avez l'entreprise de votre mère, alors que beaucoup sont obligés de se séparer de l'influence du foyer. MI1 358 3 Le Seigneur m'a pressée de vous dire, mon jeune frère, que quelqu'un doit réaliser le travail que vous faites. Dans la position où vous vous trouvez, vous avez obtenu la meilleure expérience qu'un jeune homme puisse avoir. Le Seigneur désire avoir, dans cette institution, des hommes et des femmes qui l'aiment et le craignent. Ceux qui sont engagés dans le travail de préparer des aliments sains sont tout aussi bien au service de Dieu que s'ils se trouvaient dans un cabinet de dentiste ou s'ils faisaient un travail missionnaire médical. En aidant à préparer des aliments sains, vous exécutez le service de Dieu. [...] MI1 358 4 Une fois que vous aurez dominé votre actuel métier, vous serez en mesure de rendre un bon service en apprenant aux gens comment préparer des repas sains. Ce travail est aussi essentiel que tout autre travail que vous pourriez faire. C'est une des formations les plus importantes pour les jeunes gens et les jeunes filles car, dans l'avenir, ce genre de travail sera acceptable, quand d'autres sortes d'occupation ne le seront pas. MI1 358 5 Je vous dirais qu'on a besoin de vous, là où vous êtes. Ne vous agitez pas et ne soyez pas déconcerté. Améliorez constamment tout ce que vous entreprenez. Faites le travail que quelqu'un doit réaliser, et la bénédiction de Dieu reposera sur vous. [...] Améliorez vos opportunités. Apprenez tout ce que vous pouvez, au poste que vous occupez. Le Seigneur sait ce dont son peuple a besoin et, à travers ses agents choisis, il manifeste sa bienveillance envers les hommes car il agit toujours pour le bonheur de ceux qui l'aiment et le servent. [...] Dieu désire que nous trouvions comment nous poumons lui être vraiment utiles. Continuons de regarder à Jésus, l'auteur de notre foi et celui qui la mène à la perfection. La loi qu'il nous a donnée est la meilleure expression de son amour. Ses commandements, si nous y obéissons parfaitement, permettront aux familles, ici, sur la terre, d'être des symboles de la famille dans le royaume des deux. [...] MI1 359 1 Que le Seigneur vous aide à comprendre sa volonté et, ensuite, à l'accomplir avec joie. 11 vous donnera paix et contentement si vous êtes fidèle, là vous vous trouvez. -- Lettre 151,1900, p. 1,3,4 (à H. Larson, 20 novembre 1900). Dépenses superflues et ostentatoires MI1 359 2 Pensez à l'économie dans l'agencement du sanatorium. J'ai reçu votre lettre concernant l'acquisition d'une automobile pour transporter les patients à la gare et les y chercher. Mon frère, ne faites pas un tel achat. Si vous deviez acheter une automobile, les autres seraient tentés de faire de même. Mettez de côté le penchant de dépenser de l'argent inutilement. -- Lettre 158,1902, p. 5 (au frère Burden et à son épouse, 8 octobre 1902). MI1 359 3 Nous sommes arrivés de Los Angeles, lundi soir dernier. Une automobile nous attendait pour nous emmener de la gare au sanatorium. Frère Johnson, propriétaire de ce véhicule, attend tous les trains et emmène tous les passagers au sanatorium. Un jour, il nous a emmenés à San Diego, et nous avons traversé la baie dans le ferry jusqu'à Coronado. Hier, je suis de nouveau montée dans sa voiture pour rendre visite à sa soeur, D. Johnson. J'aime beaucoup me promener en automobile. J'avais prévu de parcourir quarante miles (soixante-quatre kilomètres), la semaine prochaine, pour assister à des réunions à Escondido, mais Willie me prie de rentrer à la maison, et nous pensons rentrer mardi prochain. -- Lettre 263,1905, p. 4 (à James Edson White, 15 septembre 1905). Les salaires des ouvriers MI1 359 4 Mon mari et moi nous sommes consacrés à Dieu pour être guidés par son Saint-Esprit concernant le bureau. Il m'a assuré que, si nous perdions notre premier amour, Jésus ne nous bénirait pas de ses conseils, et il ne pourrait pas le faire. Si, nous prenions sur nous des res-ponsabilités, avec nos propres forces, et si nous exercions notre propre ju-gement, nous serions abandonnés à notre propre sagesse, ce qui est insensé. Nous devions travailler en Dieu pour maintenir nos facultés spirituelles vives, pour rester sous les rayons stables et fortifiants du Soleil de justice car Jésus a dit : « Sans moi vous ne pouvez rien faire » (Jean 15.5). MI1 359 5 Et Dieu a été avec nous. À mesure que la prospérité accompagnait notre oeuvre des publications, les salaires étaient augmentés, comme cela se doit. Alors que je me trouvais en Suisse, je reçus des nouvelles de Battle Creek me disant qu'on avait établi un plan selon lequel personne qui travaille dans les bureaux ne devrait recevoir plus de douze dollars par se-maine. Je dis : « Cela ne marchera pas. Certains ont besoin de recevoir un salaire plus élevé que cela ». Mais doubler cette somme ne devrait être accordé à personne dans nos bureaux car, si certains retirent autant d'argent de la trésorerie, on ne pourrait faire justice à tous. Accorder des salaires élevés à certains, tandis que ceux qui ont les mêmes mérites reçoivent beaucoup moins est agir selon le plan du monde. Ce n'est pas juste. MI1 360 1 Le Seigneur aura des hommes fidèles qui l'aiment et le craignent dans chaque école, chaque imprimerie, chaque institution de santé et maison d'édition. Leurs salaires ne devraient pas être définis selon les normes du monde. Il faut, autant que possible, avoir un bon jugement pour maintenir non pas une aristocratie, mais l'égalité, ce qui est la loi du ciel : « Vous êtes tous frères » (Matthieu 23.8). Quelques-uns ne devraient pas exiger de gros salaires, et de tels salaires ne devraient pas être proposés comme un encouragement pour s'assurer de leur capacité et de leurs talents. Ceci place les choses selon les principes du monde. L'augmentation des salaires amène avec elle une augmentation égale de l'égoïsme, de l'orgueil, de l'ostentation, de la gratification de soi et d'une extravagance inutile que n'ont pas les gens qui font tout leur possible pour donner leurs dîmes et présenter leurs offrandes à Dieu. On constate la pauvreté tout autour d'eux. Le Seigneur aime autant les uns que les autres, sauf que les âmes humbles et contrites qui se sacrifient, qui aiment Dieu et qui s'efforcent de le servir sont toujours plus proches du grand coeur de l'amour infini que n'est l'homme qui se sent libre de posséder toutes les bonnes choses de cette vie. -- Manuscrit 25a, 1891, p. 5, 6 (manuscrit sans titre, 3 juin 1896). Patrimoine White, Washington, D.C., 24 octobre 1957. ------------------------Manuscrit 96--L'esclavage MI1 361 2 Il SERA IMPOSSIBLE D'AJUSTER tout ce qui concerne la question de la couleur, en accord avec les ordres du Seigneur, tant que ceux qui croient en la vérité ne sont pas unis au Christ au point de ne faire qu'un avec lui. Nos membres d'église, blancs comme de couleur, doivent se convertir. Il y a dans les deux groupes des personnes qui ne sont pas raisonnables et qui, quand la question de la couleur est soulevée, manifestent des traits de caractère qui ne sont ni sanctifiés, ni convertis. Les éléments querelleurs se réveillent facilement chez ceux qui, n'ayant jamais appris à porter le joug du Christ, sont obstinés et têtus. Chez eux, le moi réclame la suprématie avec une détermination non sanctifiée. -- Lettre 105, 1904, p. 2 (à James Edson White, 1er mars 1904). MI1 362 0 Document sollicité pour être utilisé dans une déclaration pouvant ré-pondre à des questions concernant un retour possible à l'esclavage. MI1 362 1 On m'a confié de dire à notre peuple, dans toutes les villes du Sud, de tout faire sous la direction du Seigneur. L'oeuvre arrive à son terme. Nous sommes plus près de la fin que quand nous avons commencé à croire. Satan fait tout son possible pour empêcher la progression du message. Il déploie des efforts pour la promulgation d'une loi du dimanche qui provoquera l'esclavage dans les territoires du Sud et fermera la porte à l'observation du véritable sabbat que le Seigneur a commandé aux hommes de sanctifier. -- Lettre 6,1909, p. 2 (à William Clarence White, 1er janvier 1909). MI1 362 2 Si on instruisait les personnes de couleur selon la vérité, ils devront travailler le dimanche, ce qui provoquerait les préjudices les plus dérai-sonnables et les plus injustes. S'ils en avaient l'occasion, les juges et les jurés, les avocats et les citoyens adopteraient des décisions qui leur imposeraient des rites qui causeraient beaucoup de souffrances, non seulement aux personnes qu'ils jugeront coupables de violer les lois de leur État, mais aussi à toutes les personnes de couleur de partout qui seraient soumises à plus de contrôle et traitées avec cruauté par les personnes blanches, et cela ne serait pas moins que de l'esclavage. -- Lettre 73, 1895, p. 2 (au pasteur Asa Oscar Tait, 20 novembre 1895). Patrimoine White, Washington, D.C., 29 octobre 1957. ------------------------Manuscrits Inédits (97-161) Tome 2 2MI 9 1 Prologue 2MI 11 1 Manuscrit 97--Simplicité dans l'habillement 2MI 15 1 Manuscrit 98--Adapter les écrits d'Ellen White à l'usage général - Uriah Smith se repent - Erreurs des pionniers adventistes ne nécessitant pas d'être publiées 2MI 19 1 Manuscrit 99--L'importance, le travail et l'influence du Saint-Esprit - La proclamation du message du troisième ange - Commentaires sur la propriété d'Avondale 2MI 49 1 Manuscrit 100--L'oeuvre de Dieu et les institutions de Washington, D.C. ne doivent pas être contrôlées par Battle Creek 2MI 55 1 Manuscrit 101--1888 réexaminé 2MI 59 1 Manuscrit 102--Le message final doit être prêché partout avec puissance 2MI 61 1 Manuscrit 103--L'importance de l'ordonnance d'humilité 2MI 65 1 Manuscrit 105--Déclaration sur le colportage comme un prérequis absolu pour le pastorat 2MI 67 1 Manuscrit 106--Ressources d'Ellen G. White sur l'oeuvre effectuée dans le Sud et à la faculté de Oakwood 2MI 85 1 Manuscrit 107--Rejeter les témoignages - Le besoin de responsables sanctifiés 2MI 87 1 Manuscrit 108--Comment étudier la Bible 2MI 95 1 Manuscrit 109--Questions relatives à la dîme - Mise en garde d'Ellen White pour éviter les influences humaines 2MI 99 1 Manuscrit 110--La réforme sanitaire doit être présentée avec prudence 2MI 105 1 Manuscrit 111--La grâce de la courtoisie 2MI 109 1 Manuscrit 112--Le troisième concile européen 2MI 137 1 Manuscrit 114--L'éducation des enfants - Le site de Takoma Park - Qui sera sauvé - Le sort des enfants décédés nés de parents incroyants 2MI 143 1 Manuscrit 116--Ellen White est envoyée en Australie 2MI 145 1 Manuscrit 117--Les déclarations mal comprises et mal utilisées d'Ellen White - Elle souhaite parler selon l'Esprit 2MI 149 1 Manuscrit 118--Ressources publiées dans le matériel Missionary Volunteer (Missionnaire volontaire) 2MI 151 1 Manuscrit 119--Insomnie d'Ellen White - Dieu la soutient, l'aidant à trouver ses mots pour écrire 2MI 153 1 Manuscrit 121--Recommandations sur les actions indépendantes 2MI 157 1 Manuscrit 122--Le Christ suprême - Conseils concernant les camps meetings 2MI 165 1 Manuscrit 122a--Aménagements pour résider à Cooranbong - Questions d'intérêt personnel, dont les finances 2MI 171 1 Manuscrit 127--Soumission à la volonté divine Discipline scolaire L'élimination des insectes 2MI 175 1 Manuscrit 129--Conseils concernant les syndicats 2MI 177 1 Manuscrit 130--Les membres d'église tirent leur nourriture d'en haut 2MI 179 1 Manuscrit 131--L'Évangile et la réforme sanitaire 2MI 183 1 Manuscrit 132--La justice du Christ imputée aux enfants de Dieu 2MI 185 1 Manuscrit 136--Maintenez l'unité - Attachez-vous fermement à la vérité - Non pas tout à la prophétie - Étudiez les Testimonies [Témoignages] 2MI 193 1 Manuscrit 137--Quels rapports entretenir avec les autorités civiles, en particulier concernant le sabbat. 2MI 199 1 Manuscrit 138--L'élection du Président de la Conférence générale 2MI 201 1 Manuscrit 139--Documents sollicités par la Pacific Press pour être utilisés dans le manuscrit de M.L. Neff, pour Dieu et C.M.E. 2MI 207 1 Manuscrit 140--Les prières pour l'effusion du Saint-Esprit ne sont pas vaines 2MI 209 1 Manuscrit 141--Une vision vivante des événements futurs 2MI 215 1 Manuscrit 142--La nature et le but des écoles adventistes 2MI 221 1 Manuscrit 143--Conseils sur l'alimentation, le travail manuel et la culture de la voix dans les écoles adventistes du septième jour 2MI 229 1 Manuscrit 144--À l'approche de la fin 2MI 237 1 Manuscrit 145--Mises en scène 2MI 241 1 Manuscrit 146--Directives pour l'oeuvre missionnaire médicale et l'alimentation saine 2MI 245 1 Manuscrit 147--Sociétés littéraires et représentations théâtrales 2MI 249 1 Manuscrit 148--Prenez courage dans le Christ et soyez reconnaissants 2MI 257 1 Manuscrit 149--La visite d'un observateur céleste 2MI 259 1 Manuscrit 150--Une visite en Tasmanie 2MI 283 1 Manuscrit 151--Messages concernant l'école de Lodi 2MI 295 1 Manuscrit 153--Déclaration concernant l'esclavage 2MI 297 1 Manuscrit 154--Le but de la véritable éducation - La géologie inspiratrice d'Europe - Les martyrs seront ressuscités 2MI 305 1 Manuscrit 155--Propositions pour des publications privées et peu coûteuses des livres Éducation et Premiers Écrits. 2MI 313 1 Manuscrit 156--Sur la location d'églises adventistes - Guidée dans l'Écriture - le caractère de Daniel révélé - le sanctuaire et l'arche 2MI 317 1 Manuscrit 158--Visite d'Ellen White à Sands (Stanley), en Virginie, du 5 au 11 novembre 1890 2MI 327 1 Manuscrit 159--Unité de l'Esprit - Bâtir soigneusement sur le Roc - Le Christ, notre aide au moment de la tentation 2MI 339 1 Manuscrit 160--La présence du Christ ressentie à une cérémonie de lavement des pieds 2MI 343 1 Manuscrit 161--Les personnes saintes ne prétendent pas être sans péché ------------------------Prologue 2MI 9 1 QUAND ELLEN WHITE MOURUT, en 1915, elle confia ses manuscrits et ses lettres à un petit groupe de pasteurs et administrateurs de l'Église adventiste du septième jour qu'elle avait choisis pour devenir commissionnaires de son patrimoine littéraire. Avec les années, ces commissionnaires et leurs successeurs prirent progressivement conscience de l'utilité potentielle pour l'Église de cette mine d'or que constituait ce matériel non publié. On mit en place des procédures par lesquelles des entités de PEglise, ou même des individus, pouvaient faire la requête d'« inédits » d'extraits spécifiques des écrits d'Ellen White pour être utilisés dans des livres, des articles, des cours magistraux ou des prédications. Pour plus de détails sur ces procédures, le lecteur est invité à lire la préface des Manuscrits inédits, vol. 1. 2MI 9 2 Le tome 2 des Manuscrits inédits contient des lettres et des manuscrits d'Ellen White dont l'accès a été tout ou partie autorisé par les commissionnaires du White Estate, entre octobre 1958 et mai 1964. Cependant, un fragment de ce matériel rendu accessible à cette époque et aujourd'hui disponible ailleurs sous forme de publications n'a pas été inclus dans le présent tome. Le manuscrit n° 124 est publié par la maison d'édition Southern Publishing Association, au 67 Rosmead Avenue Kenilzorth 7700, à Cape Town, en Afirique du Sud. Le manuscrit inédit n° 115 fait partie de la thèse d'Horace Shaw. 2MI 9 3 Dans certains cas, les ressources ayant déjà reçu un numéro de publication n'ont finalment pas été publiées et leur numéro n'a pas été réattribué. 2MI 9 4 Nous sommes heureux de pouvoir rendre ce matériel ainsi accessible et avons l'assurance que les conseils, les avertissements et principes énoncés par l'auteur seront une source de bénédiction pour chaque lecteur. Les Commissionnaires Du White Estate, Washington, D.C., le 6 août 1987. ------------------------Manuscrit 97--Simplicité dans l'habillement 2MI 11 1 J'AI VU BEAUCOUP d'adventistes observant le sabbat faire preuve de mondanité dans leurs pensées, leurs conversations et leur habillement. Mon coeur est attristé. Le peuple qui déclare croire avoir le dernier message de grâce à transmettre au monde est attiré par sa mode et fait de grands efforts pour la suivre autant que sa profession de foi le lui permet. Ces vêtements mondains sont si visibles que les incroyants déclarent souvent : « On ne distingue pas leur manière de s'habiller de celle du monde ». Bien qu'il existe de nombreuses exceptions, nous savons que ceci est vrai. 2MI 11 2 Nombreux sont ceux qui se conforment aux normes du monde. Nous sommes tristes de voir leur influence, emmenant d'autres à suivre leur exemple. Quand je vois certains se réclamant du nom de Jésus suivre les habitudes vestimentaires adoptées par les gens du monde, j'en arrive au plus tristes conclusions. Leur manque de ressemblance 2MI 12 0 Document sollicité par Francis D. Nichol pour un article de la revue. Review and Herald,publié le 20 mars 1958. au Christ est visible de tous. Leur apparence extérieure révèle aux gens du monde comme aux chrétiens l'absence d'une parure intérieure : la parure d'un esprit doux et humble, qui a une grande valeur aux yeux de Dieu. 2MI 12 1 Voilà des années que cette question a attristé notre coeur. Les erreurs faites en matière d' habillement à Battle Creek, le coeur même de l'oeuvre, affectent tout le corps des croyants. En ce poste important se trouvent certaines de nos plus hautes institutions : la maison d'édition, où la vérité est imprimée et distribuée au monde, l'université pour nos jeunes et l'institution de santé qui porte maintenant le nom de sanatorium, et où l'on enseigne et pratique la réforme sanitaire. De parents de différents États envoient leurs enfants à Battle Creek. Ils ont confiance en ces institutions en raison des influences morales et religieuses qui s'y exercent. 2MI 12 2 Le jardin d'Éden fut créé par Dieu. Il en fit un lieu magnifique et saint. Mais Satan trouva l'entrée de ce jardin et y laissa sa trainée gluante de péché et de désobéissance. Battle Creek n'est pas un lieu d'où sont exclus le tentateur ou les êtres humains défaillants. Le tentateur et les personnes sujettes à la tentation ont accès à Battle Creek. Nous avons le regret de dire que l'orgueil, la vanité et l'amour de l'étalage sont évidents, témoignant devant tous que certaines personnes du moins s'intéressent davantage aux atours extérieurs qu'aux ornements célestes. 2MI 12 3 Les replis superflus, les froissements et ornements de toutes sortes devraient être évités car ils sont contraires à notre profession de foi, nous qui suivons la douceur et l'humilité de Jésus. Il arrive souvent que les ornements d'une robe coûtent plus cher que le tissu de la robe elle-même. Nous recommandons à nos soeurs chrétiennes de ne pas suivre la tendance consistant à arranger leur vêtement selon le style du monde pour attirer l'attention. La maison de Dieu est profanée par la tenue de soi-disant femmes chrétiennes actuelles. Les tenues extravagantes, des chaînes en or et les dentelles voyantes sont le signe d'un esprit faible et d'un coeur orgueilleux. 2MI 12 4 Pour pouvoir suivre la mode, beaucoup de nos jeunes font des dépenses que leur niveau de vie ne justifie pas. Les enfants de parents modestes s'efforcent de se vêtir comme les enfants plus aisés. Les parents dépensent leur argent et consacrent le temps et l'énergie que Dieu leur donne pour faire et transformer des vêtements de façon à satisfaire la vanité de leurs enfants. Si nos soeurs qui bénéficient de moyens abondants réduisaient leurs dépenses, non pas selon leurs finances, mais selon leur responsabilité devant Dieu. En bonnes gestionnaires des moyens qui leur ont été confiés, leur exemple mettrait plutôt un terme à ce mal qui existe parmi nous. 2MI 13 1 Satan se tient en arrière plan, concevant des modes qui encouragent les dépenses excessives. En pensant la mode contemporaine, il a un but bien précis. Il sait que le temps et l'argent consacrés à la suivre ne seront pas utilisés pour des objectifs plus élevés et plus saints. Un temps précieux est perdu à suivre une mode qui ne cesse de changer et ne satisfait jamais personne. À peine un style nouveau voit le jour que de nouveaux sont conçus et que, pour rester à la mode, le vêtement doit être remanié. Ainsi, des personnes professant être chrétiennes, au coeur partagé, perdent leur temps, consacrant au monde presque toute leur énergie. 2MI 13 2 Nos soeurs soulèvent et supportent sciemment ce fardeau complètement inutile. Une grande partie de leur charge vient de leur désir de suivre la mode. Pourtant, c'est avec avidité qu'elles acceptent ce joug parce la mode est le dieu de leur adoration. Elles sont vraiment enchaînées telles un véritable esclave et parlent pourtant d'indépendance ! Elles ignorent les principes de la véritable indépendance. Elles n'ont pas d'esprit critique et ne font pas preuve de bon sens. 2MI 13 3 Satan triomphe dans la corruption des esprits avec les styles ves-timentaires en perpétuel changement. Il sait que quand l'esprit des femmes est animé du désir constant de suivre la mode, leur sensibilité morale est affaiblie et elles ne sont pas en mesure de réaliser leur véritable condition spirituelle. Elles sont mondaines, sans Dieu et sans espoir. 2MI 13 4 Il ne s'agit pas de lutter contre le bon goût et le soin apporté aux habits. Il ne faut ni mépriser, ni condamner le bon goût vestimentaire. Alors qu'il faudrait délaisser volants inutiles, passementeries et ornements, nous encourageons nos soeurs à se procurer des vêtements de qualité et durables. En effet, on ne gagne rien à essayer d'économiser de l'argent en achetant des vêtements bon marché. Que chacun s'habille bien et simplement, sans extravagance, ni étalage. 2MI 13 5 Les jeunes femmes qui s'affranchissent de l'esclavage de la mode seront des ornements pour la société. Celle qui est simple et modeste dans ses vêtements et dans ses manières montre qu'elle comprend que les vraies valeurs morales caractérisent une vraie dame. Que la simplicité du vêtement est charmante, plaisante ! Elle est comparable aux fleurs des champs ! 2MI 14 1 Quand je vois des femmes chrétiennes mener des campagnes sur la tempérance, encourageant l'abstinence à toute les boissons intoxicantes, je pense qu'il serait bon qu'elles encouragent toutes femmes chrétiennes à s'abstenir de tout extravagance et ornement futile dans l'habillement car l'esclavage d'une femme à la mode est en général aussi fort que l'esclavage de l'appétit pour la liqueur enivrante. En s'habillant simplement, économisant ainsi temps et moyens, les femmes chrétiennes peuvent mieux que toute autre chose encourager et soutenir la cause de la tempérance. L'argent ainsi économisé pourra vêtir les démunis, nourrir les affamés et verrouiller de façon optimale la porte à la tentation de l'ivresse. 2MI 14 2 L'amour de la mode n'est pas un sujet anodin, mais un problème grave. Cela fait dépenser du temps, de la réflexion et de l'argent pour l'ornement du corps, alors que la culture des grâces célestes est négligée. De précieuses heures que le Seigneur nous a encouragées à consacrer à la prière et à l'étude des Écritures sont dédiées à une préparation de vains apparats pour l'apparence extérieure. Tantôt sera effectué le triste bilan du gaspillage des biens du Seigneur dans les atours inutiles. 2MI 14 3 Ceux qui pratiquent la simplicité dans leurs vêtements ont le temps de rendre visite aux affligés et sont mieux préparées à prier avec et pour eux. Tout homme chrétien et femme chrétienne a le devoir solennel de réguler et de réduire ses dépenses personnelles pour pouvoir ainsi aider les démunis, nourrir ceux qui ont faim et vêtir ceux qui sont nus. -- Manuscrit 1, 1877, p. 1-5 (" Simplicity in Dress » [Simplicité dans le vêtement], 23 octobre 1877 ; imprimé par The Review and Herald, 20 mars 1958). White Estate, Washington, D.C., le 24 octobre 1958. ------------------------Manuscrit 98--Adapter les écrits d'Ellen White à l'usage général - Uriah Smith se repent - Erreurs des pionniers adventistes ne nécessitant pas d'être publiées 2MI 15 1 Vous M'AVEZ ECRIT concernant ce qui doit être fait de l'article adressé à l'église de Battle Creek. Voici ma réponse : faites ce que vous pensez être au mieux, l'employant selon ce que vous jugerez qu'il servira au mieux la cause de Dieu. Veuillez suivre votre propre appréciation dans la disposition de tout ce que j'écrirai désormais, à moins que je ne fasse de recommandations particulières. Après avoir atteint le but pour lesquels ils ont été rédigés, vous pourrez en extraire les sujets personnels pour un usage général et 2MI 16 0 Documents sollicités par Arthur L. White pour régler un problème en Australie. les mettre à disposition de ce que vous le penserez, servira au mieux la cause de Dieu. Comme vous le dites, nous sommes éloignés et deux ou trois mois doivent s'écouler avant que ne vous parviennent les réponses, malgré l'importance de vos questions. Aussi est-il préférable de ne pas attendre mes décisions pour des questions de ce type, surtout quand votre jugement est manifestement en harmonie avec ce qu'il y a de mieux et quand il s'agit de quelque chose contre laquelle je n'aurai aucune objection. -- Letter 24,1892, p. 1 (à Uriah Smith, septembre 1892). 2MI 16 1 Mardi soir, mon âme était si tourmentée que je ne pus trouver le sommeil. Le cas du pasteur frère Smith pesait lourdement sur moi. Je travaillais avec lui, plaidant auprès de Dieu et ne pouvant m'empêcher de crier à lui. Vendredi soir, on me demanda de m'exprimer. La pièce était comble et je faisais état de la façon dont l'Esprit de Dieu avait oeuvré en moi dans les réunions auxquelles j'avais assisté. J'expliquai de mon mieux le succès de ces rencontres. 2MI 16 2 Après que j'eus parlé, nous eûmes une réunion particulièrement intéressante et nombreux furent les témoignages positifs, notamment de la part de personnes cherchant le Seigneur de tout leur coeur. Ce fut une belle rencontre. Le sabbat, je prêchai sur le texte de Matthieu 1.16-27. Je fis une application concrète de cette leçon pour ceux qui avaient une grande lumière, de précieuses occasions et de merveilleux privilèges, mais dont la croissance spirituelle et le progrès n'étaient pas conformes aux bénédictions de la lumière et de la connaissance accordées par Dieu. L'assemblée fut grandement touchée et au moins deux cents personnes étaient présentes. J'eus toute la liberté de parler. Dans l'après-midi, plusieurs réunions furent organisées et il y eut manifestement des échanges positifs. 2MI 16 3 Lundi, le pasteur Smith vint me voir et nous eûmes une conversation sérieuse et honnête. Je pus constater que son état d'esprit avait vraiment changé depuis ces derniers mois. Il n'était pas dur et insensible. Il prit en compte les paroles que je lui adressai, reconnaissant avec sincérité le chemin qu'il avait emprunté et le mal qu'il avait ainsi commis. Il me dit qu'il voulait vivre en harmonie avec les témoignages de l'Esprit de Dieu. Je lui avais envoyé un courrier de treize pages, rédigé avec des mots très simples. Mardi, il m'appela à nouveau et me demanda si j'accepterais de rencontrer quelques personnes car il avait quelque chose à dire. Je lui répondis que j'étais d'accord. 2MI 17 1 Hier, mercredi, la rencontre eut lieu dans mon bureau et le pasteur Smith lut la lettre que je lui avais envoyée. Il la lut à toutes les personnes présentes et déclara l'avoir acceptée comme venant de Dieu. Il retourna à la rencontre de Minneapolis et confessa l'esprit qui l'avait animé, me confiant de très lourds fardeaux. Le frère Rupert se confessa aussi et notre rencontre fut excellente et très bénéfique. Le frère Smith était tombé sur le Rocher et s'y était brisé. Désormais, le Seigneur Jésus oeuvrera en lui. En quittant la pièce, il prit ma main et déclara : « Si le Seigneur me pardonne pour le chagrin et les soucis que je vous ai causés, je vous assure que ce sera la dernière fois. Je tiendrai compte de vos paroles. Les témoignages de Dieu occuperont désormais cette place dans mon expérience ». Il est rare que le pasteur Smith verse une larme, mais il pleura et sa voix était entrecoupée de sanglots. Vous voyez que j'ai à présent des raisons d'être heureuse, de me réjouir et de louer le Seigneur. Le professeur Bell était présent. Le pasteur Smith lui confessa le mal qu'il lui avait causé lors du procès de l'école, en 1882. Comme je fus heureuse de voir et d'entendre que toutes ces choses qui avaient empêché l'Esprit de Dieu de venir dans nos rencontres avaient désormais disparu ! -- Letter 32, 1891 (au frère Judson S. Washbum et son épouse, 8 janvier 1891). 2MI 17 2 Tous ceux qui dénigreront le caractère des hommes à qui Jésus-Christ s'est uni et qui, par la grâce du Christ, ont trouvé le courage moral d'accepter des vérités impopulaires et de supporter les reproches au nom du Christ, ne marchent pas selon l'ordre du Christ. Ceux qui ont accepté la vérité de Dieu sont chers au coeur du Christ (voir Jean 17.17-26). 2MI 17 3 Les saints ont souffert au nom de la vérité, et certains se sont endormis en Jésus dans le cadre du message du troisième ange. Par la grâce qui leur a été accordée, avec beaucoup d'autres, ils ont été témoins de bonnes confessions. Ils ont à chaque pas fait preuve d'abnégation et d'altruisme. Ils n'ont pas chuté, ne se sont pas découragés et ont pu dire avec l'apôtre Paul : « J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m'est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais à tous ceux qui auront aimé son apparition » (2 Timothée 4-7,8). 2MI 17 4 Est-il approprié que les erreurs et les fautes de ceux qui dorment en Jésus, dont nous avons toutes les raisons de croire que les noms sont inscrits dans le livre de vie de l'Agneau, dont la vie de labeur, de souffrance et de privation a pris fin, soient exposées au monde et qu'ils soient décrits comme pécheurs ? Est-il approprié que des hommes limités, qui ont bénéficié de leur expérience pour pouvoir éviter les mêmes erreurs et les mêmes échecs, et qui ont été bénis de l'illumination divine que ces hommes élus de Dieu ont reçues pour pouvoir vaincre par le sang de l'Agneau et la parole de leur témoignage, présentent ces saints de Dieu comme s'ils étaient revêtus de vêtements sales ? Que Dieu les en préserve. Disons plutôt : « C'est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi en Jésus » (Apocalypse 14.12). Leur foi était alors bien plus grande que beaucoup ne le saisissent aujourd'hui. Ils avaient compris, accepté et transmis la rédemption qu'ils avaient pleinement et librement reçue et dont ils avaient indiscutablement fait l'expérience en Jésus-Christ. -- Manuscrit 27, 1894, p. 2-4 (" Aux chers frères dans la foi adventiste ", 7 juin 1894). White Estate, Washington, D.C., le 30 janvier 1958. ------------------------Manuscrit 99--L'importance, le travail et l'influence du Saint-Esprit - La proclamation du message du troisième ange - Commentaires sur la propriété d'Avondale 2MI 19 1 LA GRACE DE DIEU n'est pas compatible avec l'iniquité. L'Esprit de Dieu ne peut éclairer l'entendement que de ceux qui en ont le désir. Nous lisons qu'il ouvrit les oreilles de Lydie pour qu'elle reçoive le message prêché par Paul. Voici quelle fut la part de Paul dans sa conversion : transmettre le conseil de Dieu et tout ce qu'il était essentiel que Lydie reçoive. Puis le Dieu de toutes grâces exerça sa puissance, 2MI 20 0 Documents sollicités par le frère DeWitt Osgood pour sa thèse sur le Saint-Esprit. menant cette âme sur le bon chemin. Dieu et l'agent humain coopérèrent, et cette oeuvre fut couronnée de succès. -- Letter 150, 1900, p. 9 (à George A. Irwin, 26 octobre 1900). Vous n'avez pas besoin de l'excitation que des théâtre et spectacles pour passer votre temps. Vous devez façonner votre caractère selon le modèle divin. Si vous croyez de tout votre coeur, le Saint-Esprit oeuvrera en vous. Alors vous n'aspirerez plus à participer aux loisirs bon marché de ce monde. La grâce de Dieu sera votre aide et votre force. -- Letter 171, 1899, p. 4, 5 (à Harmon Lindsay et son épouse Annie, 2 novembre 1899). 2MI 20 1 Par stricte loyauté pour la gloire de Dieu, nous sommes invités à apporter au monde toute la lumière et toutes les preuves possibles. Pour ce faire, nous devons constamment apprendre à l'école du Christ. Nous devons nous inspirer de sa modestie et de sa douceur. Ce n'est qu'ainsi que, par nos paroles et notre caractère, nous pouvons répandre l'onction du Saint-Esprit. 2MI 20 2 Si certaines différences dans la façon de présenter la vérité surgissent, que chacun s'efforce de voir toutes choses à la lumière de la gloire qui brille sur le visage de Jésus-Christ. Plus nous, les croyants, recherchons l'Esprit, plus nous serons animés et unis par son amour qui surpasse tout, et plus nous pourrons témoigner de cet Esprit tendre et compatissant qui permit à notre Maître béni de supporter avec tant de patience les incompréhensions de ceux qu'il avait choisis pour être ses collaborateurs. -- Letter 53, 1900, p 3, 4 (à Stephen N. Haskell, 5 avril 1900). 2MI 20 3 Et si nous pouvions nous débarrasser des impuretés qui remplissent notre coeur et inviter le Christ à y faire sa demeure permanente ? Alors il nous bénira richement et nous recevrons le baptême du Saint-Esprit. -- Manuscrit 15,1903, p. 6. (" How to receive God's blessing » [Comment recevoir les bénédictions de Dieu], 31 mars 1903). 2MI 20 4 Nous désirons sincèrement que désormais, le Saint-Esprit puisse révéler à tous ceux qui professent être chrétiens la plénitude et la perfection du sacrifice expiatoire du Christ. Il s'est totalement sacrifié pour les péchés du monde. Nous vivons, travaillons et respirons dans une atmosphère difficile. Parfois, nous avons un aperçu du Christ, mais plus d'égoïsme encore. Notre incapacité à nous approprier sa grâce nous laisse défaillants et sans foi, incapables de le représenter correctement. En nous accrochant à notre moi, en ne servant que nos intérêts personnels, nous déshonorons Dieu et la parole sacrée que nous répandons est mal représentée car nous la communiquons de façon inappropriée. Le moi occupe une telle place qu'on perd de vue le caractère sacré de la vérité. -- Manuscrit 148, 1897, p. 1, 2 (" The Christian Life » [La vie chrétienne], 5 décembre 1897). 2MI 21 1 Ceux qui se placent sous l'influence du Saint-Esprit peuvent accomplir la parole de Dieu. De telles volontés seront revigorées par la rosée du ciel. -- Manuscrit 62,1897, p. 4 (à un frère en Californie, 3 juin 1897). 2MI 21 2 Le Seigneur désire faire des hommes les dépositaires de l'influence divine, et la seule chose qui entrave la réalisation des desseins divins est que les hommes ferment leur coeur à la lumière de la vie. L'apostasie a causé l'éloignement du Saint-Esprit des hommes. Mais, grâce au plan de rédemption, cette bénédiction du ciel doit être restituée à ceux qui la recherchent ardemment. Le Seigneur a promis de donner de bonnes choses à ceux qui les lui demandent, et toutes ces bonnes choses sont accordées avec le don du Saint-Esprit. Plus nous prenons conscience de nos besoins réels et de notre pauvreté, plus nous aspirons à recevoir le don du Saint-Esprit. Notre âme ne se tournera pas vers l'ambition et la présomption, mais vers la supplication pour la lumière du ciel. Parce que nous ne voyons pas nos besoins et ne réalisons pas notre pauvreté, nous n'élevons pas de prières sincères, regardant à Jésus, l'Auteur de notre foi et qui la mène à la perfection pour impartir ses bénédictions. -- Manuscrit 3, 1892, p. 1 (" Relationship of Institutional Workers » [Relations de ceux qui travaillent dans les institutions]). 2MI 21 3 Dieu veut rafraîchir son peuple par le don du Saint-Esprit, le baptisant à nouveau dans son amour. Il ne faut pas que le Saint-Esprit soit absent de l'Église. Après l'ascension du Christ, il est descendu dans sa plénitude et avec puissance sur les disciples qui attendaient, priaient et croyaient. Dans le futur, la terre sera illuminée de la gloire de Dieu. Une influence divine doit être exercée dans le monde par ceux qui sont sanctifiés par la vérité. La terre sera entourée d'une atmosphère de grâce. Le Saint-Esprit doit oeuvrer dans les coeurs humains, montrant aux hommes l'importance des choses célestes. -- Manuscrit 88a, 1905, p. 5 (" An Appeal in Behalf of the Work in Nashville » [Un appel au nom de l'oeuvre à Nashville]). 2MI 21 4 Seul le Saint-Esprit peut oeuvrer avec nous, en nous et à travers nous, nous donnant un caractère que Dieu peut approuver. Le Seigneur aime son peuple. Avec la progression de la vie chrétienne viendra le désire d'une expérience plus profonde et plus parfaite. Rien ne peut répondre aux besoins des hommes pécheurs et errants, si ce n'est le sacrifice parfait du Christ. [...] 2MI 22 1 Toutes les églises ont besoin de la puissance du Saint-Esprit, le seul à pouvoir les faire parler, les faire poursuivre cette course qui apportera la paix à leur âme, à faire d'eux de fidèles témoins du Christ, montrant par leurs sages actions qu'elles ont l'esprit du Christ. [...] 2MI 22 2 Nous pouvons être sauvés rien qu'en façonnant notre caractère à l'image du Christ. Nous montrerons que le Saint-Esprit habite par le déversement de l'amour céleste. Le Seigneur Jésus a porté nos péchés. Dieu couvre le pécheur repentant de son pardon et dissimule les péchés de sa vue en le revêtant de justice parfaite. Plus nous sommes parfaitement transformés à l'image de Dieu, plus grande sera notre haine du péché et nous oeuvrerons au salut des pécheurs. [...] Si vous recherchez les bénédictions de Dieu chaque jour, vous serez bénis chaque jour. Le Seigneur accorde son Esprit Saint et pourvoit à tous nous besoin. -- Letter 20, 1899, p. 2, 7, 9 (à Philip Wessels, 3 février 1899). 2MI 22 3 Les grandes vérités de la Bible sont pour nous, personnellement. Elles doivent nous diriger, nous guider et régir notre vie. C'est en effet la seule façon par laquelle le Christ peut être correctement représenté auprès du monde : par le caractère de grâce et d'amour de tous ceux qui professent être ses disciples. Seul le service d'un coeur sera agréé de Dieu. Il demande la sanctification de l'homme dans son entier : son corps, son âme et son esprit. Le Saint-Esprit implante une nouvelle nature et façonne le caractère humain par la grâce du Christ jusqu'à ce que son image soit parfaite. Voici la véritable sainteté. -- Letter 70, 1894, p. 5 (aux frères ayant des postes à responsabilité dans les bureaux de la revue Review and Herald). 2MI 22 4 Il est mort sur la croix en sacrifice pour le monde et c'est grâce à ce sacrifice que viennent les plus grandes bénédictions que Dieu puisse nous accorder : le don du Saint-Esprit. Cette bénédiction est pour tous ceux qui reçoivent le Christ. [...] 2MI 22 5 « A tous ceux qui l'ont reçue [la lumière], elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom » (Jean 1.12). Le Christ reçut la puissance d'accorder le souffle de vie à l'humanité déchue. Ceux qui le reçoivent n'auront jamais faim, ni soif. Il n'y a de plus grande joie que celle d'être en Christ. Etudiez les paroles prononcées par le Sauveur sur la montagne des béatitudes. Voyez comme la nature divine brilla au travers de son humanité, tandis que ses lèvres prononçaient des bénédictions sur ceux qui étaient l'objet de sa miséricorde et de son amour ! Il les bénit avec une plénitude qui montrait qu'il puisait les plus précieux trésors dans une source intarissable. Les trésors de l'éternité étaient à sa disposition. Le Père lui accorda les richesses du ciel et il en disposait sans limite. Il reconnait ceux qui l'acceptent comme leur Sauveur, leur Rédempteur, le Prince de la vie comme son trésor unique devant les êtres célestes, devant les mondes qui n'ont pas chuté et devant le monde déchu. [...] 2MI 23 1 Le Christ attirait les gens à lui. Il leur dévoilait les vérités les plus importantes. La connaissance qu'il est venu transmettre était l'Evangile dans toute sa richesse et sa puissance. Il a porté nos péchés et a ressuscité sur toute l'horreur du mal qui s'appesantit sur notre âme. Il est venu en ce monde avec un message de délivrance. 2MI 23 2 Qu'est-ce que le christianisme ? C'est l'outil de Dieu pour la conversion du pécheur. Jésus appellera tous ceux qui ne se placent pas sous son contrôle, tous ceux qui, par la vie qu'ils mènent, ne témoignent pas de l'influence de la croix du Calvaire, à rendre des. comptes. Le Christ devrait être exalté par ceux qu'il a rachetés en mourant sur la croix d'une mort honteuse. Celui qui a ressenti la puissance de la grâce du Christ a une histoire à raconter. -- Manuscrit 56, 1899, p. 1, 2, 3, 6 (" Following Christ » [Suivre le Christ], 7 avril 1899). 2MI 23 3 Dieu a promis le Saint-Esprit à ceux qui luttaient pour remporter la victoire, en démonstration de sa toute-puissance, accordant à l'agent humain des capacités surnaturelles et d'enseigner à l'ignorant les mystères du royaume de Dieu. Le Saint-Esprit, en tant que notre grand soutien est une merveilleuse promesse. 2MI 23 4 À quoi nous aurait-il servi que le Fils unique de Dieu se soit humilié, qu'il ait enduré les tentations de l'ennemi mauvais, lutté avec lui durant toutes les années qu'il passa sur la terre et qu'il soit mort pour les injustes afin que l'humanité ne périsse pas si l'Esprit ne nous avait pas été accordé tel un agent constant, travaillant et régénérant dans le but de vivre pleinement ce qui avait été préparé par le Rédempteur du monde ? 2MI 23 5 L'effusion du Saint-Esprit permit aux disciples et aux apôtres de rester debout devant toutes les formes d'idolâtrie et d'exalter le Seigneur, et le Seigneur seul. 2MI 23 6 Qui d'autre que Jésus-Christ, par le Saint-Esprit et la puissance divine, guida la plume des historiens pour que soit présenté au monde le précieux recueil des paroles et oeuvres de Jésus-Christ ? 2MI 24 1 Le Saint-Esprit promis qu'il envoya après être monté auprès de son Père oeuvre sans relâche pour attirer l'attention sur le grand sacrifice à la croix du Calvaire, pour révéler au monde l'amour de Dieu pour l'humanité, pour faire découvrir aux âmes perdues les précieuses choses des Écritures et pour ouvrir les esprits obscurcis aux rayons vifs du Soleil de justice, les vérités qui font brûler leur coeur au-dedans d'eux avec l'intelligence éveillée sur les vérités de l'éternité. 2MI 24 2 Qui d'autre que le Saint-Esprit présente aux êtres humains les critères moraux de justice et les convainc du péché ? Qui suscite un chagrin divin, produisant une repentance que l'on ne regrette jamais ? Qui encourage l'exercice de la foi en celui qui, seul, peut sauver de tous péchés ? 2MI 24 3 Qui d'autre que le Saint-Esprit peut oeuvrer avec l'esprit humain pour transformer son caractère en lui retirant ses affections pour les choses temporelles et périssables ? Qui imprègne l'âmes d'un désire sincère en lui présentant l'héritage étemel, la substance étemelle de ce qui est impérissable ? Qui recrée, purifie et sanctifie les êtres humains pour qu'ils deviennent membres de la famille royale, enfants du Roi céleste ? -- Manuscrit 1, 1892, p. 1-3 (" Obedience to God » [Obéissance à Dieu], 13 novembre 1892). 2MI 24 4 Comme le don du Saint-Esprit pour le monde est abondant ! Le langage humain ne peut décrire toutes les bénédictions qu'il apporte au peuple de Dieu. S'il est accepté et apprécié, le Saint-Esprit nous sanctifiera et nous rendra semblable au Christ. Grâce à son action en nous, nous sommes unis au Christ et prenons part à sa nature divine. Recevoir pleinement le Saint-Esprit est le grand besoin de notre Église aujourd'hui. -- Letter 178,1907, p. 3 (à James E. White, 17 mai 1907). 2MI 24 5 Ces promesses sont l'assurance que, par l'influence du Saint-Esprit, nous sommes fortifiés pour un caractère semblable à celui de Dieu. En contemplant sa pureté et de sa sainteté, nous devenons participants de la nature divine et parvenons à vaincre l'égoïsme de notre coeur naturel. Il y a dans la vérité une puissance qui agira sans relâche si les êtres humains acceptent de coopérer, se laissant par la foi emmener captif à Jésus-Christ. Les vertus et l'excellence du Sauveur donneront alors leur saveur au coeur, au corps, à l'âme et à l'esprit. -- Letter 65, 1900, p. 2 (à William H. Covell, mars 1900). 2MI 24 6 Comment expliquer cette révélation de la puissance de la foi à la fin des temps ? Pourquoi doit-elle être révélée au terme de l'histoire de ce monde ? Parce que l'iniquité abonde et les agents de Satan s'opposent particulièrement au peuple de Dieu qui garde actuellement les commandements, lui infligeant des épreuves et des souffrances. En ces derniers jours du temps de grâce, jours de grande épreuve pour la foi, nous ne pouvons veiller sur nous-mêmes. Seule la puissance de Dieu veille et elle nous est révélée de façon toute particulière afin de contrer Satan qui oeuvre en utilisant les enfants de la désobéissance. [...] 2MI 25 1 Lorsque vous demandez au Seigneur de vous aider, honorez votre Sauveur en ayant l'assurance que vous recevrez ses bénédictions. L'amour mutuel entre lui et vous vous permettra de faire sa volonté, en dépit de tout élément contraire. Quand pour votre plan d'action vous dites « Ainsi parle le Seigneur », il vous soutiendra. -- Letter 24, 1895, p. 5, 7 (à la soeur Eckman, 9 mai 1895). 2MI 25 2 C'est comme si la grandeur de l'influence de la puissance du ciel avait été contenue pendant longtemps et qu'à présent, le temps était venu et que tout l'univers céleste se réjouissait de pouvoir communiquer avec l'Eglise et déverser sur elle les bienfaits des richesses de sa puissance afin qu'elle la transmette au monde. Que se passa-t-il ensuite ? Des milliers se convertirent en une journée. L'épée de l'Esprit - la Parole de Dieu - revêtit en effet une nouvelle puissance et, baignée de la lumière du ciel, elle fit son chemin dans l'incrédulité. 2MI 25 3 Les graines semées par le Christ dans le cadre de sa mission auprès de ses disciples n'avaient besoin d'autre preuve que celle des paroles qu'ils prononcèrent et qui avaient trouvé accès à leurs esprits et à leurs coeurs. Et, par l'intermédiaire de ces puissants agents, le monde allait être convaincu du péché. Gardons à l'esprit que, quand les influences célestes entrèrent dans les coeurs, toutes trouvèrent un champ prêt pour la moisson. Des champs étaient ouverts au travail. Et, partout où les disciples allaient au nom du Christ, ses représentants dans le Saint-Esprit leur ouvraient les coeurs et les portes. Ils étaient un en esprit et tous eurent conscience que leurs ressources devaient être employées de façon optimale. Leur mission consistait à prêcher le Christ et le Christ crucifié pour le monde entier. Ils n'avait qu'un objectif : se consacrer entièrement à l'oeuvre du Christ en tant que représentants devant tous car beaucoup croiraient en lui. Les disciples étaient un en coeur et en esprit et, chaque jour, ils ajoutaient de nouveaux territoires à leur champ de mission. -- Manuscrit 130, 1901, p. 14, 15 (sans titre, 27 novembre 1901). 2MI 25 4 Dieu bénira tous ceux qui se préparent à son service. Ils comprendront ce que signifie avoir l'assurance de l'Esprit parce qu'ils auront reçu le Christ par la foi. La religion du Christ va bien au-delà du pardon des péchés. Elle signifie se débarrasser de nos péchés et remplir ce vide du Saint-Esprit. Elle implique la lumière divine et la réjouissance en Dieu, un coeur vidé du moi et béni de la présence du Christ. Nous avons besoin des valeurs essentielles du christianisme. Et, une fois que nous les possédons, l'Église devient une Eglise vivante, active et appliquée à la tâche. Ses membres croîtront en grâce car les rayons vifs du Soleil de justice pénètrent les esprits. -- Manuscrit 2, 1899, p. 2, 3 (" The Need of Greater Consecration » [La nécessité d'une plus grande consécration], 24 janvier 1899). 2MI 26 1 Dieu prévoit que le plan de la rédemption parvienne aux membres de son peuple en pluie de l'arrière-saison car ils sont prompts à s'éloigne de lui. Ils font confiance aux hommes et les glorifient. Leur force est proportionnelle à celle de leur dépendance. Certains sujets ont été portés à mon attention et leur réalisation ne saurait tarder. Nous devons en apprendre plus que nous n'en savons aujourd'hui. Nous devons comprendre les choses profondes de Dieu. Certains thèmes méritent qu'on s'y attarde et pas seulement qu'on les survole. Les anges eux-mêmes ont voulu étudier les vérités révélées à ceux qui sondent la Parole de Dieu et qui, d'un coeur contrit, prient pour recevoir la sagesse et pour avoir la connaissance plus longue, plus large et plus haute que Dieu seul peut donner. -- Manuscrit 75, 1899, p. 4 (sans titre, 11 mai 1899). 2MI 26 2 Nous ne devons pas attendre la pluie de l'arrière-saison. Elle vient sur tous ceux qui reconnaissent et s'approprient la rosée et les averses de grâce qui sont déversées sur nous. Quand nous rassemblerons les fragments de lumière, quand nous saurons apprécier les bontés certaines de Dieu qui nous aime et qui désire que nous lui fassions confiance, alors toute promesse se réalisera. « En effet, comme la terre fait sortir son germe, et comme un jardin fait germer ses semences, ainsi le Seigneur, l'Etemel, fera germer la justice et la louange, en présence de toutes les nations. » (Ésaïe 61.11) La terre entière sera remplie de la gloire de Dieu. -- Letter 151, 1897, p. 1, 2 (à « My Children » [Mes enfants], 29 août 1897). 2MI 26 3 La Parole de Dieu dans sa loi relie tous les esprits intelligents. La vérité pour notre temps - le message du troisième ange - doit être proclamée d'une voix forte, c'est-à-dire avec toujours plus de puissance, alors que nous approchons de l'épreuve finale. [...] 2MI 26 4 La vérité pour notre temps comprend le message des trois anges, le message du troisième ange qui succède au premier et au deuxième. Notre travail consiste à présenter ce message avec tout ce qu'il implique. [...] 2MI 27 1 Le message du troisième ange définit en des termes clairs l'éminent avertissement. Tout ce qu'il comprend doit être rendu intelligible par l'esprit d'aujourd'hui qui raisonne. -- Letter 121, 1900, p. 5 (au frère Stephen N. Haskell et son épouse, 13 août 1900). 2MI 27 2 Nous devrions nous efforcer de montrer aux membres de notre peuple les requis de la cause de Dieu et ouvrir leurs yeux sur la nécessité d'utiliser les moyens qu'il leur a confiés pour faire avancer l'oeuvre du Maître, à la fois chez nous et à l'étranger. Si ceux qui peuvent aider ne prennent pas conscience de leur devoir, ils ne sauront reconnaître la main de Dieu quand retentira le grand cri du troisième ange. Quand la lumière éclairera la terre, au lieu de venir en aide au Seigneur, ils voudront s'unir à son oeuvre pour servir leurs idées étroites. Permettezmoi de vous dire que le Seigneur accomplira cette dernière mission d'une façon très inattendue et qui ira à l'encontre de toute prévision humaine. -- Manuscrit 121b, 1898, p. 2 (" Danger of Restricting the Work » [Le danger de limiter la mission], 1er octobre 1898). 2MI 27 3 Dieu appelle ses gardiens à se réveiller et à être de fidèles sentinelles. Recommencez tout et associez-vous au Christ, ainsi qu'à tous ceux qui connaissent la vérité. Sortez de vos sommeils pareils à la mort et apprenez les leçons simples que renferment les fondations de la véritable piété. Que vous soyez supérieurs, inférieurs ou moyens, c'est dans votre propre coeur que doit débuter votre travail. Humiliez-vous devant Dieu. Développez une bonne relation avec lui en vous soumettant à la puissance créatrice du Saint-Esprit. Alors on verra dans l'Eglise l'unité qui est précieuse aux yeux de Dieu. Il y régnera entre les murs une douce harmonie et tous, bien ordonnés, croîtront pour former le saint temple du Seigneur. L'Église aura cette foi qui montre sa sincérité car elle oeuvre par amour et purifie l'âme. Et, main dans la main, de coeur à coeur, on fera preuve d'un intérêt pour bâtir sur les vieilles ruines. -- Manuscrit 64,1898, p. 12 ( « The Danger of Rejecting Light » [Le danger de rejeter la lumière], mai 1898). 2MI 27 4 Heureux les yeux qui ont vu les choses qui se sont produites en 1843 et 1844. Un message fut alors donné. Nous devons transmettre ce message sans délai car les signes des temps s'accomplissent. La tâche finale doit être effectuée. Une grande tâche sera accomplie en peu de temps. Un message sera bientôt annoncé sur l'ordre de Dieu et retentira dans un grand cri. Alors Daniel se lèvera et donnera son témoignage. 2MI 28 1 Nos Églises doivent être vigilantes. Nous sommes à la veille du plus grand événement de l'histoire du monde, et Satan ne doit pas prendre le pouvoir sur le peuple de Dieu et l'inciter à s'endormir. La papauté apparaîtra dans sa puissance. Tous doivent maintenant se réveiller et sonder les Écritures car Dieu annoncera à ceux qui lui sont fidèles ce qui se passera à la fin des temps. La parole du Seigneur viendra à son peuple avec puissance. 2MI 28 2 Les signes des temps s'accomplissent rapidement. Le temps des tribulations s'est maintenant approché. Nous nous trouverons dans des situations difficiles que nous n'aurons alors encore jamais connues. La période de troubles est proche et nous devons en prendre conscience. Nous devons savoir que nous foulons à présent un chemin étroit. Il nous faut vivre une expériences nouvelle afin d'avoir l'assurance que le Dieu de toutes grâces est à nos côtés dans les temps de besoin. -- Letter 54, 1906, p. 3, 4 (au frère et à la soeur Famsworth, 30 janvier 1906). 2MI 28 3 L'homme naturel doit être converti. Le coeur humain a besoin que l'Esprit de Dieu travaille en lui. Beaucoup de nos membres d'église s'affaiblissent parce qu'au lieu de dépendre de Dieu, ils font preuve de suffisance. Il m'a été demandé de dire à nos églises d'étudier les témoignages. Ils ont été écrits pour avertir et encourager ceux sur qui vient la fin du monde. Si le peuple de Dieu n'étudie pas les messages qui lui sont envoyés de temps à autre, il est coupable de rejeter la lumière. [...] 2MI 28 4 Si moins de paroles venant de la sagesse humaine et plus de paroles venant du Christ étaient prononcées, s'il y avait moins de sermons et plus de rencontres sociales, une atmosphère différente régnerait dans nos églises et nos camps meetings. Des cessions de prière devraient être menées pour l'effusion du Saint-Esprit. -- Letter 292, 1907, p. 3, 4 (à James E. White, 21 septembre 1907). 2MI 28 5 Recherchons le Seigneur de tout notre coeur afin que nous puissions le trouver. Nous avons reçu la lumière du message des trois anges et, désormais, nous devons nous avancer résolument et prendre position du côté de la vérité. [...] 2MI 28 6 Les prophéties du chapitre 18 de l'Apocalypse s'accompliront bientôt. Pendant la proclamation du message du troisième ange, « un autre ange » descendra du ciel, avec « une grande autorité », et la terre sera « illuminée de sa gloire ». C'est avec beaucoup de grâce et de façon universelle que l'Esprit de Dieu bénira les agents humains consacrés. Hommes, femmes et enfants ouvriront leurs lèvres en louanges et en témoignages, remplissant la terre de la connaissance de Dieu et de sa gloire inégalable, tout comme les eaux recouvrent la mer. 2MI 29 1 Ceux qui seront restés fidèles jusqu'à la fin seront bien éveillés pendant le temps où le message du troisième ange sera proclamé avec grande puissance. Au grand cri, l'Église, aidée de l'interposition de son Seigneur exalté, diffusera si abondamment la connaissance du salut que la lumière atteindra toutes les villes. La terre sera remplie de la connaissance du salut. L'Esprit revivifiant de Dieu aura si largement couronné de succès ces agents appliqués qu'on verra la lumière de la vérité présente briller en tous lieux. La connaissance salvatrice de Dieu accomplira son oeuvre de purification dans le coeur et l'esprit de tous les croyants. La Parole de Dieu déclare : « Je ferai sur vous l'aspersion d'une eau pure, et vous serez purifiés ; je vous purifierai de toutes vos souillures et de toutes vos idoles. Je vous donnerai un coeur nouveau et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j'ôterai de votre chair le coeur de pierre et je vous donnerai un coeur de chair. Je mettrai mon Esprit en vous et je ferai que vous suiviez mes prescriptions, et que vous observiez et pratiquiez mes ordonnances » (Ézéchiel 36.25-27). Voici que descend le Saint-Esprit, envoyé de Dieu pour accomplir sa mission. La maison d'Israël doit en être imprégnée et baptisée de la grâce du salut. Sa léthargie ne sera plus. Tous ceux qui n'auront pas reçu la lumière seront condamnés. Tous ceux qui se tourneront vers le Seigneur de tout leur coeur confesseront leurs péchés. [...] 2MI 29 2 La proclamation de l'Évangile est le seul moyen par lequel Dieu peut employer des êtres humains au service du salut des âmes. Quand les hommes, les femmes et les enfants proclameront l'Évangile, le Seigneur ouvrira les yeux des aveugles pour qu'ils voient ses recommandations et inscrira sa loi sur le coeur des vrais pénitents. OEuvrant par l'intermédiaire des êtres humains, l'Esprit vivifiant de Dieu emmène les croyants à être un en coeur et en âme, aimant Dieu à l'unisson et gardant ses commandements en se préparant dès à présent à son retour. -- Manuscrit 122, 1903, p. 1-4 (" The Time of the End » [La fin des temps], 9 octobre 1903). 2MI 29 3 Malgré tous ses trésors, la terre elle-même n'est pas aussi prometteuse que la Parole, le grand jardin de la vérité révélée. Mais ses riches trésors ne récompenseront que les humbles, ceux dont l'âme est contrite et qui les recherchent. Le Saint-Esprit guidera ceux qui le cherchent. Un grand champ encore inexploré doit être cultivé afin que les précieuses vérités soient révélées, enrichissant ceux qui les recevront et que ceux-ci puissent à leur tour partager ce trésor avec les autres. Le Saint-Esprit doit être présenté dans chaque conversation. Quelles déclarations magnifiques le Christ a faites concernant ses représentants dans le monde ! C'est là l'encouragement qui doit être rappelé au peuple. En comprenant la mission du Saint-Esprit, nous nous bénissons nous-mêmes. En Christ, il nous mènera à la perfection. -- Manuscrit 8,1898, p. 5,6 (" The Necessity of Studying the Word » [La nécessité d'étudier la Parole]). 2MI 30 1 Faisons oeuvre de réforme et de repentance. Que tous aspirent à l'effusion du Saint-Esprit. Comme pour les disciples, après l'ascension du Christ, plusieurs jours sont nécessaires pour rechercher Dieu et bannir le péché. 2MI 30 2 Poussés par le Saint-Esprit, les membres du peuple de Dieu manifesteront un zèle selon leur connaissance. Guidés par l'Esprit, ils ne mèneront plus les autres sur de mauvaises voies, mais refléteront la lumière que Dieu a impartie depuis des années. L'esprit de critique disparaîtra. Remplis de l'esprit d'humilité, ils ne formeront qu'un esprit, unis les uns aux autres et au Christ. -- Manuscrit 107, 1903, p. 7 Journal, « Unity With the Father » [Unité avec le Père], 15 septembre 1903). 2MI 30 3 En tant que peuple, nous devons chercher de la manière la plus studieuse la puissance vivifiante du Saint-Esprit. Nous devons naître de nouveau. « Je vous donnerai un coeur nouveau » (Ezéchiel 36.26), nous dit le Christ. Il prend les choses de Dieu et les montre à ceux qui le suivent dans un esprit de douceur et d'humilité. -- Letter 200, 1902, p. 6 (au Dr Kress et son épouse, 15 décembre 1902). 2MI 30 4 Si toutes les Eglises de la terre pouvaient être convoquées, la raison de leur cri devrait être la réception du Saint-Esprit. Quand nous agirons ainsi, le Christ, qui nous suffit, sera toujours présent. Tous nos besoins seront satisfaits. Nous aurons l'esprit du Christ. -- Manuscrit 8, 1892, p. 4 (" Christ our Sufficiency » [Le Christ nous suffit], 25 novembre 1892). 2MI 30 5 Si nous voulons obtenir la victoire, nous devons faire preuve de sincérité et supplier Dieu de nous accorder son Esprit Saint. Nous devons parler et prier par la foi pour recevoir la précieuse onction du Saint-Esprit. [...] 2MI 30 6 Nous n'exerçons pas cette foi et ne réclamons pas le Saint-Esprit avec persévérance. Je vous le déclare, nous devons être baptisés du Saint-Esprit. Il est pour nous, et nous devons l'avoir. Nous vivons à une période de l'histoire de cette terre où nous devons nous réunir pour prier afin de recevoir individuellement la bénédiction spéciale. Alors nous seront en Christ, et victorieux en Christ. Nous nous satisfaisons trop facilement de discours doctrinaux sur la .vérité telle qu'elle est en Jésus. Exposons la vérité présente comme un message important qui vient d'un autre monde. Elevons l'Homme du Calvaire. Approchons-nous des lieux toujours plus élevés avec une attitude de consécration. Prêchons la vérité avec la puissance de Dieu envoyé du ciel sur la terre. Que la vérité s'empare de la part spirituelle de notre nature. Ainsi, le flot de la puissance divine atteindra ceux à qui nous vous adressons. -- Letter 230, 1899, p. 1, 2 (à George B. Starr, 3 décembre 1899). 2MI 31 1 La seule puissance pouvant pousser le coeur à l'action est la puissance qui donnera la vie aux morts : le Saint-Esprit de Dieu. [...] Soyez fermement ancrés à votre seule espérance : le précieux privilège d'accéder à Dieu par le Christ. Confiez à votre Médiateur votre âme impuissante. En lui et par lui seul, vous pouvez aller à Dieu. Aucune expiation n'est possible en dehors de celle qui a été pourvue. Les rites et méthodes humains sont inutiles. Il n'y a rien en dehors du Christ. 2MI 31 2 Le Saint-Esprit est votre espérance. En élevant la croix du Calvaire, elle vous élève. Ce n'est qu'en portant la croix après Jésus, en suivant ses traces consacrées et désintéressées que vous trouverez le salut. La Parole du Dieu vivant est votre guide et votre conseillère. Jésus-Christ est le chemin vers le Saint des saints : le chemin sans entrave. Le pécheur est humilié. Le Sauveur est exalté comme un tout et en tous. Il est votre refuge. -- Letter 124, 1901, p.l, 2 (au frère et à la soeur Sanderson, circa 12 septembre 1901). 2MI 31 3 « Celui qui croit en moi fera, lui aussi, les oeuvres que moi je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m'en vais vers le Père » (Jean 14-12). Il allait intercéder pour eux et leur envoyer son représentant, le Saint-Esprit, qui les assisterait dans leur mission. Ce représentant n'apparaîtrait pas sous forme humaine, mais c'est par la foi que tous ceux qui croient au Christ le verraient et le reconnaitraient. -- Manuscrit 70a, 1897, p. 2 (non titré, non daté). 2MI 31 4 Beaucoup s'efforceront et seront éprouvés à gagner des âmes au Christ. Conformément à la grande mission, ils s'avanceront afin de travailler pour le Maître. Au soin des anges, des hommes ordinaires seront mus par l'Esprit pour avertir ceux qu'ils croiseront sur les routes et les chemins. Des hommes humbles, qui ne se confient pas en leurs dons, mais qui travaillent en toute simplicité et en se confiant toujours en Dieu, prendront part à la joie de leur Sauveur, tandis que leurs prières persévérantes amèneront des âmes à la croix. -- Letter 109, 1901, p. 3, 4 (à J.O. Johnston, 6 août 1901). 2MI 32 1 Le Seigneur Jésus s'est fait un devoir de ne jamais décevoir celui qui recherche sincèrement la direction du Saint-Esprit. Il présente les choses terrestres pour représenter les choses célestes. Il appelle à l'amour des parents terrestres. « Quel homme parmi vous donnera une pierre à son fils, s'il lui demande du pain ? Ou, s'il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent ? Si donc, vous qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux en donnera-t-il de bonnes à ceux qui les lui demandent. » (Matthieu 7.9-11 ) -- Letter 68, 1900, p. 10 (au frère James E. White et son épouse, 4 mai 1900). 2MI 32 2 Les disciples du Christ prieront, croiront et travailleront comme a travaillé le Christ, en s'appuyant sur le Saint-Esprit, le représentant du Christ, qui leur suffira. Ils prennent conscience de n'être que des instruments. Le Saint-Esprit est la puissance qui coopère avec eux. Les disciples peuvent oeuvrer avec la plus grande puissance car c'est Dieu qui oeuvre et non les hommes. Avec son tact et sa méthode, ils travaillent et Dieu travaille avec eux en puissance convaincante pour sauver l'âme des hommes. -- Manuscrit 111,1898, p. 4 (" Prayer and Faith » [Prière et foi], 8 septembre 1898). 2MI 32 3 La raison pour laquelle le Saint-Esprit n'opère pas parmi nous [...] est l'incrédulité en Dieu et le manque de confiance les uns envers les autres. C'était là l'oeuvre des puissances des ténèbres pour nous pousser à nous méfier de nos frères et à nous démarquer en critiquant autrui. -- Letter 7,1899, p. 1, 2 (au frère Stephen N. Haskell et son épouse, 22 janvier 1899). 2MI 32 4 Je souhaite que nous soyons baptisés du Saint-Esprit et il doit en être ainsi avant que nous puissions faire preuve d'une perfection de vie et de caractère. Je souhaite que chaque membre d'église ouvre son coeur à Jésus en lui disant : « Viens, Hôte céleste, et demeure en moi. » [...] 2MI 32 5 On me pose parfois cette question : « Si nous avons la vérité, pourquoi ne sommes-nous pas témoins d'une plus grande manifestation de l'Esprit de Dieu ? » Dieu ne se révèle qu'à partir du moment où ceux qui professent être chrétiens obéissent à sa Parole dans leur vie personnelle, où elles sont un avec le Christ et où leur corps, leur âme et leur esprit sont sanctifiés. Alors ils seront un temple approprié dans lequel peut pourra demeurer le Saint-Esprit. -- Letter 139,1898, p. 2, 3,12 (à Alonzo T. Jones, 16 décembre 1898). 2MI 33 1 Combien saisissent la pleine signification de la sanctification ? L'esprit est embrumé par la malaria des sens. Les pensées doivent être purifiés. Les hommes et les femmes n'ont certainement pas compris le lien étroit entre la forme physique et la pureté de l'esprit et du coeur. Le véritable chrétien a une expérience qui apporte la sainteté. Il a bonne conscience et n'a dans son âme aucune trace de corruption. La spiritualité de la loi de Dieu et ses principes de tempérance investissent sa vie. La lumière de la vérité éclaire son entendement. Une lueur de l'amour parfait pour le Rédempteur efface l'effluve qui s'était interposée entre son âme et l'Éternel. La volonté du Père est devenue la sienne : pure, élevée, raffinée et sanctifiée. Son visage révèle la lumière des cieux. Son corps est le temple du Saint-Esprit. La sainteté pare son caractère. Le Seigneur peut communier avec lui car son âme et son corps sont en harmonie avec lui. -- Letter 139, 1898, p. 13 (à Alonzo T. Jones, 16 décembre 1898). 2MI 33 2 Tant que nous n'avons pas conscience de la pauvreté de notre âme, nous ne sommes pas prêts à travailler pour Dieu. Tant que nous n'avons pas d'amour fraternel pour ceux qui nous entourent, le Saint-Esprit ne peut oeuvrer dans notre coeur et notre esprit. -- Letter 68, 1896, p. 3. 4 (à Stephen McCullagh, 12 juillet 1896). 2MI 33 3 L'influence du Saint-Esprit est la vie du Christ dans l'âme. Nous ne voyons pour l'instant pas le Christ et ne lui parlons pas, mais son Esprit Saint est toujours à nos côtés. Il oeuvre en et à travers tous ceux qui reçoivent le Christ. Ceux en qui l'Esprit demeure portent son fruit : l'amour, la joie, la paix, la persévérance, la douceur, la bonté, la foi. -- Manuscrit 41, 1897, p. 12 (" Words of Confort » [Paroles de réconfort], non daté). 2MI 33 4 Tous n'ont pas cette foi qui oeuvre par amour et purifie l'âme de toutes les souillures de cette terre. La purification par l'Esprit doit se produire dans leur esprit et leur coeur. Tant que ce principe divin ne prend pas vie et n'est pas mis en pratique, on ne peut porter de fruits tels qu'un amour sincère et fervent les uns pour les autres. Le coeur humain est porteur d'une hérédité et d'une partialité cultivée. Ainsi, nous ne pouvons manifester un tel amour tant que nous ne laissons pas la grâce divine purifier les tendances du coeur humain. Le désire pour les choses mauvaises nous maîtriserons et la volonté propre sera glorifiée. [...] 2MI 34 1 C'est le Saint-Esprit qui leur rappelait toutes les leçons du Christ. Les leur répéter avec éclat était plus puissante que quand leurs sens avaient entendu ces précieuses vérités. Les paroles du grand Maître éveillèrent les énergies endormies de leur esprit et de leur âme. Ils recevaient par l'esprit et les sens les nouvelles vérités que le Christ leur avait apprises comme une nouvelle révélation, et la vérité, pure et inaltérable, fit son chemin en eux. -- Manuscrit 63, 1900, p. 2-4 (sans titre, 2 octobre 1900). 2MI 34 2 Il nous est dit que le Christ ne pouvait effectuer de puissantes oeuvres en certains lieux à cause de l'incrédulité. Jésus était la source de toute puissance, de toute lumière et de toute vie et, si l'incrédulité faisait obstacle à son chemin, que peut-on espérer d'instruments finis ? Encore et encore, le Seigneur a aspiré à impartir largement son Esprit, mais il n'y avait pas de place pour lui. Il n'était ni reconnu, ni considéré. La cécité de l'esprit et la dureté du coeur le voyaient comme quelque chose dont il fallait avoir peur. Des influences mauvaises se cachent dans le coeur afin d'entraver la manifestation de la puissance de Dieu, et son Esprit ne peut descendre. [...) 2MI 34 3 Le Christ utilisa le vent comme un symbole de l'Esprit de Dieu. « Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais pas d'où il vient ni où il va. Il en est ainsi de quiconque est né de l'Esprit. » (Jean 3.8) Nous ne savons pas chez qui il se manifestera. Mais ce n'est pas mon opinion personnelle que j'exprime en disant que l'Esprit de Dieu ne s'arrêtera pas chez ceux qui ont eu leur jour d'épreuve et d'opportunité, mais qui n'ont pas distingué sa voix ou apprécié l'action de son Esprit. Ainsi, les milliers de la onzième heure verront et reconnaîtront la vérité. « Voici que les jours viennent, -- oracle de l'Éternel --, où le laboureur suivra de près le moissonneur, et celui qui foule le raisin celui qui répand la semence » (Amos 9.13). Ces conversions à la vérité se réaliseront avec une rapidité qui surprendra l'Église, et seul le nom de Dieu sera glorifié. [...] 2MI 34 4 Vous êtes la lumière du monde, dit Dieu. Il fera irradier la lumière de sa Parole de ceux qui dans l'Église sont fidèles. Son Esprit sera communiqué à tous les agents humains, en leur accordant la lumière devant laquelle fuira l'obscurité morale. -- Letter 43, 1890, p. 3, 5, 6, 7 (à Ole A. Olsen, 15 décembre 1900). 2MI 34 5 Jésus est notre Rédempteur. Il a pratiqué l'abnégation et le désin-téressement. Il nous aime en dépit de nos faiblesses et nous offre sa force. Il dit : « Je t'ai gravé sur mes mains » (Ésaïe 49.16). Il accordera son Saint-Esprit dans la plénitude de son pouvoir revigorant que rien ne saurait contenir. Seul le baptême du Saint-Esprit peut élever l'Église à sa place et préparer le peuple de Dieu en vue du conflit imminent. Pourquoi n'y a-t-il pas de croissance individuelle dans l'Église ? Pourquoi tous les membres de l'Église ne croissent-ils pas en Christ qui en est la tête ? Cette croissance ne signifie pas grandir sur la terre, mais vers le ciel ; non pas vers le bas, mais vers le haut. Nous vivons à la période de la dispensation de l'Esprit. Nous avons à portée de main la promesse de son Esprit, et les pasteurs peuvent être qualifiés pour sonner de la trompette afin de réveiller le peuple endormi et l'inciter à oeuvrer pour lui et pour ceux qui ne son pas en son sein. -- Letter 15,1889, p. 5 (au Dr Burke, 20 décembre 1889). 2MI 35 1 Les dons reçus doivent être offerts en retour. Tous devraient faire ce qu'ils peuvent pour servir Dieu, dans la joie et volontairement. Ils accroissent ainsi leur capacité à agir et avancent, toujours plus forts. Ceux-là reçoivent l'approbation de Dieu. Mais les paresseux non seulement négligent la possibilité d'accomplir la mission qui leur a été confiée mais, par négligence, ils deviennent pour autrui un véritable obstacle. [...] 2MI 35 2 Le Saint-Esprit peut mouvoir les lèvres d'un orateur. Les paroles de Dieu trouvent ainsi leur expression sous forme d'avertissements, d'appels, de reproches et de corrections pour la justice. Cette puissance ne vient pas de l'orateur, mais de Dieu qui l'a placée en lui afin de le qualifier pour atteindre ceux qui sont morts dans les offenses et le péché, et les réveiller de leur mort spirituelle pour recevoir la vie qui vient de Dieu. [...] 2MI 35 3 Les capacités et talents des hommes doivent être détenus en fiducie. Ils ne sont pas inhérents à celui qui est appelé à prêcher l'Évangile. On doit considérer que ces dons viennent de Dieu. Ils doivent être employés comme étant sa propriété exclusive, consacrés à son service. Le Seigneur accorde de plus grands dons à celui qui agit ainsi. S'il est appelé à accomplir une oeuvre qui exige de l'abnégation, l'esprit de consécration et d'altruisme l'emmène à s'oublier. 2MI 35 4 L'humilité qui porte du fruit, émouvant l'âme d'une sensation réelle de l'amour de Dieu, parlera pour elle, en ce grand jour où tous seront rétribués selon leurs oeuvres, bonnes ou mauvaises. Qu'il sera bon d'entendre ces mots d'éloges : « L'Esprit de Dieu n'a jamais touché l'âme de cet homme en vain. Chaque étape sur l'échelle du progrès l'a préparé à monter toujours plus haut. Du haut de cette échelle, les vifs rayons de la gloire de Dieu ont brillé sur lui. Il n'a jamais envisagé de s'arrêter, mais a sans cesse cherché à obtenir la sagesse et la justice du Christ, désireux de recevoir le prix de la haute vocation de Dieu en Jésus-Christ. Ses pensées ont été amenées captives au Christ. Il est un avec le Christ ». -- Letter 21,1897, p. 4, 6, 9, 10 (à mes frères dans le ministère, 19 décembre 1897). 2MI 36 1 Les paroles prononcées par le Christ à ses disciples nous viennent par leur intermédiaire. Le Consolateur est tout autant le nôtre que le leur, en tout temps et en tout lieu, en tout chagrin et en toute affliction, quand le présent semble sombre et le futur incertain, et quand notre âme se sent seule et désespérée. C'est à ce moment que le Consolateur est envoyé, en réponse à la prière élevée avec foi. Il n'est de promesse plus encourageante que celle-ci : « Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai » (Jean 14.13,14). 2MI 36 2 Les consolateurs peuvent faire de leur mieux. Ils parlent avec sincérité, mais il n'y a de réconfort aussi doux et authentique que celui du Christ. Il est ému par la conscience de nos infirmités. Son Esprit parle à notre coeur. Les circonstances peuvent séparer des amis et la mer étendue peut agiter ses flots entre eux et nous. Leurs paroles et voeux sincères peuvent perdurer. Pourtant, il leur est impossible de les prouver et de réaliser pour nous ce souhait que nous recevrions avec joie et reconnaissance. Mais, aucune distance, aucune circonstance ne peut nous séparer du « Consolateur ». Où que nous soyons, où que nous allions, elle est là, toujours présente : la Personne reliée au ciel qui nous a été donnée pour oeuvrer à la place du Christ. Elle est sans cesse à notre droite pour nous parler de façon apaisante avec des paroles douces pour nous soutenir, nous porter et nous donner de la joie. -- Letter 89b, 1897, p. 1, 2 (à Herbert Lacey et son épouse, 22 mars 1897). 2MI 36 3 « Nous sommes ouvriers avec Dieu ». Les pouvoirs spirituels que Dieu a accordés à l'homme doivent être exercés. Le péché qui règne dans notre corps mortel a poussé l'homme à travailler à l'encontre de Dieu, mais celui qui accepte le Christ a consacré ses plus hautes aptitudes au Tout-Puissant, au bénéfice de ses semblables. Le SaintEsprit a été donné pour l'appeler à mettre en action la meilleure énergie qui lui a été confiée. Et celui qui se soumet à l'influence du Saint-Esprit se saisit du Christ en s'accrochant à la prise vivante d'une foi authentique et définie, avec l'intensité d'un amour que rien ne peut éteindre. Sa vie est liée au Christ. Sa religion n'est pas faite d'égoïsme et de convoitise. Son intérêt est de savoir où on a le plus besoin d'édifier le royaume de Dieu. 2MI 37 1 En collaboration avec Dieu, le Saint Esprit assiste l'ouvrier et le qualifie pour rassembler la récolte. Ce n'est pas d'hommes instruits ou éloquents que dépend l'oeuvre dont on a maintenant besoin, mais d'hommes humbles, ayant appris à l'école du Christ, doux et humbles de coeur, et qui lanceront cette invitation au souper : « Venez, car tout est déjà prêt ». Ceux qui au milieu de la nuit aspirent à nourrir les âmes affamées réussiront. Nous devons transmettre la loi de Dieu telle que nous l'avons reçue. Toutes les églises de notre pays ont besoin de l'esprit de sacrifice et d'abnégation du Christ. Le peuple de Dieu ne doit plus demeurer dans le péché, mais se saisir des mérites du Sauveur crucifié et ressuscité. Si des individus n'ont jamais été consacrés par des mains humaines, s'ils le demandent par la foi, Dieu les habilitera pour l'oeuvre. Au nom du Seigneur, je vous en conjure, demandez et recevrez le Saint-Esprit. Appuyez-vous sur le Christ. Mais cet Esprit ne peut être reçu que par ceux qui sont consacrés, qui accepteront de renoncer à eux-mêmes, prenant leur croix et suivant le Seigneur. Qui sera du côté du Seigneur ? -- Letter 10, 1899, p. 9, 10, 14 (à John H. Kellogg, 14 janvier 1899). 2MI 37 2 Le royaume de Dieu règne-t-il dans votre coeur par la présence du Christ en vous ? Ou bien votre moi vous contrôle-t-il de l'intérieur ? A qui êtes-vous soumis ? Si un esprit égoïste vous maintient hors du service du Christ, priez ainsi : « Que ton règne vienne. Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » (Matthieu 6.10). Priez ! Priez avec plus de ferveur : « Seigneur, place ton Esprit, ton SaintEsprit dans mon coeur afin que je puisse rester sincère dans mes voeux de baptême ». Priez pour que l'intercession du Christ en votre nom ne soit pas vaine. Priez pour que l'incrédulité ne vous pousse plus à clamer être au service de Dieu alors que dans votre vie pratique, à cause d'une volonté corrompue, vous révélez en fait ne pas porter le fruit de l'Esprit. Priez pour recevoir la puissance nécessaire pour montrer au monde que vous êtes morts au péché et que votre vie est cachée en Dieu avec le Christ. [...] 2MI 37 3 En recevant l'Esprit du Christ, chacun de ses disciples accompliront la mission divinement confiée, non pas en exerçant simplement une influence parmi d'autres, mais en exerçant une influence spéciale pour Dieu, dans tous les sens du terme. -- Manuscrit 130,1902, p. 6, 8 Journal, 27 octobre 1902). 2MI 38 1 Le mal s'était accumulé au fil des siècles, et ne pouvait lui résister et le freiner que la puissance de l'Esprit, la Troisième Personne de la divinité qui allait venir dans la plénitude inchangée de la puissance divine. Un nouvel esprit était nécessaire car l'essence du mal oeuvrait en tous les domaines, et l'homme était incroyablement soumis à la captivité de Satan. [...] 2MI 38 2 L'Esprit de Dieu révèle son oeuvre dans le coeur humain. Quand le Saint-Esprit opère sur l'esprit des êtres humains, ces derniers comprennent alors cette déclaration du Christ : « Lui me glorifiera, parce qu'il prendra de ce qui est à moi et vous l'annoncera » (Jean 16.14). La soumission à la Parole de Dieu implique la restauration du moi. Laissez le Christ agir par l'intermédiaire du Saint-Esprit, réveillez-vous comme si vous vous releviez des morts et associez votre esprit au sien. Laissez-le employer vos facultés. Il vous a fait don de toutes vos capacités pour mieux honorer et glorifier son nom. Consa-crez-vous à lui et tous ceux qui vous côtoient verront que vos énergies sont inspirées par Dieu, que vos plus nobles forces sont appelées à son service. Les talents autrefois utilisés pour servir le moi, défendre des principes indignes et servir des fins injustes seront rendus captifs de Jésus-Christ et deviendront un avec la volonté de Dieu. -- Letter 8, 1896, p. 1, 5 (à mes frères en Amérique, 6 février 1896). 2MI 38 3 Sans l'intervention de la puissance divine, il est impossible à l'homme de travailler à son propre salut et Dieu ne fera pas pour lui ce qu'il lui demande de faire pour lui-même par sa propre coopération sérieuse et volontaire. Dans l'oeuvre pour le salut de son âme, l'homme dépend totalement de Dieu. Il ne peut par lui-même faire un pas vers le Christ sans que l'Esprit de Dieu l'attire à lui. Cette attraction perdurera jusqu'à ce qu'il attriste l'Esprit du Seigneur par son refus persistant. [...] 2MI 38 4 L'Esprit de Dieu ne se propose pas de faire notre part, que ce soit dans le vouloir ou le faire. Il revient à l'agent humain de coopérer avec les agents divins. [...] 2MI 38 5 Dès lors que nous soumettons notre volonté à celle de Dieu, la grâce du Christ coopère avec nous. Il ne se substituera pourtant pas à notre travail, indépendamment de notre résolution et de notre détermination dans nos actions. Mais ce n'est pas l'abondance de lumière et l'accumulation de signes qui convertissent l'âme. Il en va uniquement de l'acceptation de l'agent humain de la lumière, mobilisant l'énergie de sa volonté, réalisant et reconnaissant que ce qu'il sait est justice et vérité. Ainsi, il coopère avec les êtres célestes consacrés par Dieu pour sauver les âmes. 2MI 39 1 Si le pécheur ou l'incorrigible persiste dans la désobéissance et le péché, la lumière du ciel pourrait soudain l'éblouir, comme pour Saul, sans pour autant briser la puissance envoûtante du mensonge et les charmes des ruses du monde. Si l'être humain n'accepte pas dans son coeur la volonté de Dieu et ne se met pas à son service, la lumière brillera en vain, et une quantité remarquable de lumière et de conviction n'y pourraient rien. Dieu sait qu'il nous a donné suffisamment de signes. « Ils ont Moïse et les prophètes » (Luc 16.29). Si l'homme ne croit pas en leur témoignage et ne se met pas en action, il ne croira pas non plus, quand bien même quelqu'un ressuscité des morts lui était envoyé. -- Letter 35, 1898, p. 1, 2, 3 (à George B. Starr, non daté). 2MI 39 2 Tout âme qui obéit aux quatre premiers commandements obéira aux six derniers et montrera quel est le devoir de l'homme envers ses semblables. Il fera preuve d'un amour tendre et plein de compassion envers tous ceux pour qui le Christ est mort. Il s'engagera à être un missionnaire, à travailler en collaboration avec Dieu. Tous ceux qui ont l'Esprit du Christ sont ses missionnaires. Ils puisent leur zèle et leurs forces dans le Missionnaire en chef. -- Letter 31, 1894, p. 16 (au frère Harper, 23 septembre 1894). 2MI 39 3 Le Saint-Esprit entend toutes les prières sincères. J'ai compris que dans toutes mes intercessions, il intercède pour moi et pour tous les saints dont les intercessions sont en harmonie et non contraire à la volonté de Dieu. « L'Esprit vient au secours de notre faiblesse » (Romains 8.26) et, étant Dieu, l'Esprit connaît parfaitement sa volonté. Aussi devons-nous considérer la volonté du Seigneur dans chacune de nos prières pour les malades, ou autres besoins. « Qui donc, parmi les hommes, sait ce qui concerne l'homme, si ce n'est l'esprit de l'homme qui est en lui ? De même, personne ne connaît ce qui concerne Dieu, si ce n'est l'Esprit de Dieu. » ( 1 Corinthiens 2.11 ) Si nous apprenons du Père, nous devrions prier conformément à sa volonté révélée et nous y soumettrons, même si nous ne la connaissons pas. Nous sommes invités à des supplications selon sa volonté, à compter sur sa précieuse Parole et à croire que le Christ ne s'est pas uniquement donné pour, mais aussi à ses disciples. Il est écrit : « Il souffla sur eux et leur dit : Recevez l'Esprit Saint » (Jean 20.22). 2MI 40 1 Jésus aspire à souffler sur tous ses disciples et à leur accorder l'inspiration de son Esprit Saint qui sanctifie afin de diffuser en son peuple son influence vitale. Il souhaite leur faire comprendre qu'ils ne peuvent désormais plus servir deux maîtres. Leur vie ne peut être partagée. Le Christ doit vivre en eux et oeuvrer au travers de leurs facultés et agir au moyen de leurs capacités. Il faut que leur volonté soit soumise à la sienne et qu'ils agissent avec son Esprit. Ainsi, ce n'est plus eux qui vivent, mais le Christ qui vit en eux. Jésus cherche à leur faire comprendre qu'en leur accordant son Esprit Saint, il leur transmet la gloire que le Père lui avait donnée afin que lui et son peuple puissent être un en Dieu. Nous devons soumettre nos voies et notre volonté à la volonté divine, sachant qu'il est saint, juste et bon. [...] 2MI 40 2 Tandis que Jésus, notre Intercesseur, plaide pour nous dans les cieux, le Saint-Esprit oeuvre en nous afin que nous éprouvions le vouloir et le faire pour son bon plaisir. Le ciel tout entier s'intéresse au salut des âmes. Ainsi, quelle raison avons-nous de penser que le Seigneur ne voudrait pas nous aider et qu'il ne nous aiderait pas ? Nous qui enseignons avons nous-mêmes un lien vital avec Dieu. En esprit et en actes, nous devrions être pour autrui une source vivante car le Christ en nous est un puits dont jaillit la vie étemelle. La maladie et la souffrance peuvent mettre notre patience et notre foi à l'épreuve, mais l'éclat du Roi de l'univers est avec nous et nous devons cacher notre moi en Jésus. [...] 2MI 40 3 Bien que l'esprit puisse s'égarer quand vous priez, ne vous découragez pas. Retournez au trône et ne quittez pas le propitiatoire avant d'avoir remporté la victoire. Pensez-vous que votre victoire sera accompagnée d'une forte émotion ? Non car « voici la victoire qui triomphe du monde : notre foi » (1 Jean 5.4). Le Seigneur connaît votre désire. Par la foi, restez proches de lui et attendez-vous à recevoir le Saint-Esprit dont la mission consiste à dominer sur toutes nos démarches spirituelles. Le Père nous a donné son Fils afin que, par lui, le Saint-Esprit puisse venir à nous et nous conduire au Père. Grâce à son action divine, l'esprit d'intercession nous accompagne où que nous plaidions avec Dieu, comme un homme plaide avec son ami. -- Letter 11b, 1892, p. 3-6 (à Stephen N. Haskell, 17 juillet 1892). 2MI 40 4 Il nous faut demeurer de façon plus constante et fervente dans la grâce du Saint-Esprit. Nous ne pouvons discerner cela avec nos yeux naturels mais, par la foi, nous voyons son oeuvre et ne pouvons rendre à Dieu un amour et un honneur suprêmes si nous ne reconnaissons pas le Saint-Esprit que le Seigneur nous envoie. Le Saint-Esprit représente Jésus-Christ. Il est le refuge vers lequel nous pouvons accourir et trouver un abri. [...] 2MI 41 1 Quand la vérité prend possession du coeur, le chrétien se trouve alors face à des conflits et a besoin de toute l'armure de Dieu puisqu'il doit combattre le bon combat de la foi. Il peut trouver de l'opposition au sein même de son foyer, voire même dans son coeur, et seul l'Esprit gratuit de Dieu peut lui assurer la victoire. -- Manuscrit 59, 1900, p. 12, 16 (" Jots and Tittles Il » [Iotas et lettres II], 16 août 1900). 2MI 41 2 Nous travaillons en collaboration avec Dieu. Nous ne sommes que de fragiles instruments mais, grâce à l'opération du Saint-Esprit, nous pouvons accomplir beaucoup. Sans l'action en profondeur de l'Esprit de Dieu, tous les efforts humains combinés ne sont que faiblesse. C'est Dieu qui agit. Sans son aide, les enseignements profonds et l'énergie inépuisable de Paul, ainsi que l'éloquence et le talent d'Apollos auraient cruellement manqué de conviction et n'auraient amené aucune âme à la repentance. Mais l'homme n'a de valeur que si son corps, son âme et son esprit sont préparés pour coopérer avec la puissance divine. Alors que l'homme ne peut rien faire sans Dieu, le Seigneur ne veut rien faire sans l'homme, canal par lequel il communique à l'humanité sa vérité. -- Letter 85, 1898, p. 4 (à Charles H. Jones, 7 octobre 1898). 2MI 41 3 L'âme qui cède son coeur à l'oeuvre du Saint-Esprit sera un canal vivant de lumière pour inculquer les préceptes et la vérité de la Parole de Dieu, gagnant autrui à l'obéissance aux commandements de Dieu. Ceux qui nous observent doivent reconnaître avec révérence que la loi de Dieu est pure et qu'elle se lie à chaque âme vivant sur la surface de la terre. Mais tous ne répondront pas à l'appel du Saint-Esprit. 2MI 41 4 Ceux qui nous voient doivent marcher dans cette lumière, vivre en harmonie avec les commandements de Dieu qui sont l'expression son caractère, caractère qu'ils doivent accepter s'ils veulent devenir membres de la famille royale, enfants du Roi céleste. La vérité, la lumière et la justice du Christ doivent émaner d'eux de façon distincte. Le Père n'acceptera rien pour remplacer cela. S'écarter de la conviction pour éviter la croix revient non seulement à nuire à l'effort de l'Esprit de Dieu dans sa puissance sur l'esprit et la volonté, mais à l'éteindre. -- Manuscrit 166, 1897, p. 2,3 (" Hopeful Words for Stanmore » [Des paroles d'espérance pour Stanmore], décembre 1897). 2MI 42 1 Voulons-nous payer le prix de la vie étemelle ? Sommes-nous prêts à nous asseoir et à évaluer si le ciel vaut vraiment la peine d'un sacrifice tel que mourir à soi, plier et conformer parfaitement notre volonté à celle de Dieu ? Tant que cela ne sera pas clair, nous ne ferons pas l'expérience de la transformation de la grâce de Dieu. Dès que nous présenterons notre nature vidée devant le Seigneur Jésus et sa cause, il nous remplira de son Saint-Esprit. Nous pourrons alors avoir l'assurance qu'il nous comblera de sa plénitude. Il ne veut pas que nous périssions. Et nous ne voulons de Dieu rien de plus urgent que ce que lui désire : que tout ce qu'il y a en nous soit consacré à son service. -- Letter 27, 1892, p. 5 (au frère James E. White et son épouse, 29 mai 1892). 2MI 42 2 Nous ne pouvons nous permettre de consulter des esprits faillibles ou de dépendre des jugements humains, bien souvent impurs et corrompus. C'est la raison pour laquelle l'âme des véritables disciples du Christ aspire tant à recevoir le Saint-Esprit : celui-ci agit par l'intermédiaire des agents humains pour que la volonté de Dieu soit faite sur la terre comme au ciel. [...] 2MI 42 3 Tous ceux qui sont imprégnés de l'Esprit Saint éprouveront un amour intense envers tous ceux pour qui le Christ est mort et travailleront avec ardeur pour rapporter dans les greniers célestes les âmes récoltées. Remplis de son Esprit, hommes et femmes seront animés du même désir de sauver les pécheurs que celui du Christ, lors de sa mission, alors qu'il était envoyé de Dieu. -- Manuscrit 130, 1902, p. 4, 11 Journal, « Christ Our Example in Every Line of Work [Le Christ, notre exemple dans toutes nos actions], 27 octobre 1902). 2MI 42 4 Quand on laisse le Saint-Esprit agir sur les coeurs humains, le moi est crucifié et le Christ accorde le don de sa grâce, ainsi qu'une compréhension parfaite de leurs grands besoins. 2MI 42 5 Dieu peut utiliser l'agent humain dans la mesure où celui-ci accepte de laisser le Saint-Esprit oeuvrer en lui. A ceux qui acceptent des postes à responsabilités comme ceux de président, de pasteur, de médecin ou d'ouvrier de toutes sortes, je me sens poussée à dire que Dieu testera tous ceux qui entrent à son service. Il ne mesure pas nos capacités selon les critères de ce monde. Il ne se demande pas s'ils ont suffisamment de connaissances et d'éloquence, s'ils sont capables de diriger, de contrôler et de gérer, mais se demande s'ils représenteront son caractère, s'ils marcheront avec humilité pour qu'il puisse leur enseigner ses voies. Le temple de l'âme ne doit être corrompu par aucune pratique impure ou négligente que ce soit. Ceux qu'il reconnaitra dans les cours du ciel doivent être exemptes de toute impureté et de toute tache. 2MI 43 1 Le Seigneur utilisera des hommes humbles pour accomplir des oeuvres grandes et bonnes. Par eux, il présentera au monde les caractéristiques indestructibles de la nature divine. -- Letter 270, 1907, p. 2 (à James E. White, 30 août 1907). 2MI 43 2 Voici le message que Dieu adresse à chacun d'entre nous : « Mons fils, donne-moi ton coeur. Ton coeur est à moi. J'ai donné ma vie pour toi ». Ouvrez votre coeur à l'influence de l'Esprit divin et vous apprécierez la valeur de l'âme humaine. 2MI 43 3 Il y a dans le coeur une aspiration à la paix et au bonheur. Regardez, oui regardez à Jésus, le Soleil de justice ! Puisse l'Esprit de vie toucher vos coeurs ! Nous voulons des coeurs qui répondent au toucher de Dieu. Si sa vie est en nous, nous verrons toujours de la lumière dans sa lumière. [...] 2MI 43 4 Comme beaucoup sont aveugles aux forces qui sont à l'oeuvre dans ce monde ! La puissance du Saint-Esprit attire à Dieu tous ceux qui acceptent de l'être. Il convainc les hommes que les commandements de Dieu sont une question de vie ou de mort pour eux. -- Manuscrit 44, 1900, p. 1-3 (" Jots and Tittles » [Iotas et lettres], 24 juillet 1900). 2MI 43 5 Que firent les disciples sous l'influence de l'action du Saint-Esprit ? Ils ne considérèrent rien de ce qu'ils avaient comme leur propriété. Ils utilisèrent tous leurs biens terrestres pour le soutien des croyants démunis. C'est là l'influence que le Saint-Esprit exerce sur le coeur de ceux qui croient aujourd'hui. Ils ne dilapideront pas les biens qui leur sont confiés, mais se rappelleront qu'ils ne leur appartiennent pas et emploieront les biens du Seigneur pour l'avancement de son oeuvre. Ils proclameront la bonne nouvelle de l'Evangile. Ils travailleront pour soulager les nécessiteux et aider les désespérés. C'est pour ce genre de personnes que le Christ éprouva la plus grande pitié, la plus tendre compassion. -- Letter 80,1898, p. 2 (à Ellet J. Waggoner, 24 septembre 1898). 2MI 43 6 La promesse de l'effusion de l'Esprit de Dieu qui donne la vie a été et reste la grande espérance du peuple de Dieu. C'est l'espérance et la gloire de Sion. En ces temps de déclin spirituel, la mission du Seigneur doit être digne, efficace et puissante. On voit la méchanceté et l'opposition de toute part. L'Etemel ne désire pas mener sa mission quand les gérants qu'il a choisis s'allient à des hommes qui ne font preuve d'aucune obéissance, qui marchent et oeuvrent d'une façon qui déshonore Dieu. [...] 2MI 44 1 « Celui à qui j'accorde des talents est mon serviteur tant qu'il se met à mon service et coopère avec moi pour aider mon peuple. Quand il considère que les dons du Seigneur sont les siens, quand il s'attribue les capacités et la sagesse que je lui ai accordées, il pratique le vol vis-à-vis de Dieu et dispose ses semblables à dépendre d'un homme limité qui a reçu les dons de Dieu pour le bénéfice des autres. >" [...] 2MI 44 2 Tous ceux qui prennent part à la nature divine réaliseront que le Saint-Esprit oeuvre en eux, empruntant la vérité à la Parole sainte où le Christ l'a placée et la grave dans l'âme. Pourtant, nous courons le grand danger de maintenir la vérité à distance, négligeant de l'apporter dans le sanctuaire de l'âme. Avec sincérité et solennité, nous devons nous préparer à la purification du temple de notre âme, nous rappelant que le monde, les anges et les hommes nous regardent. Bien effectué, ce travail purifiera notre coeur de toute division, de tout conflit et de tout désir de suprématie. -- Manuscrit 14, 1901, p. 1, 2, 21 Journal, « Health Foods and Sanitarium Chaplains » [Aliments sains et aumôniers d'institutions médicales], 21 février 1901). 2MI 44 3 Nous n'avons qu'une petite portion de l'Esprit de Dieu. Nous sommes trop inertes. Commençons maintenant à rechercher le Seigneur avec ferveur, déterminés à le trouver. Présentons à Dieu nos demandes et nous pouvons être sûrs qu'il aidera chacun d'entre nous à révéler la vérité dans nos vies. Il nous supplie d'être des témoignages vivants de lui, [et de] l'honorer en honorant l'institution qui est son instrument pour l'accomplissement de son oeuvre. -- Manuscrit 57, 1909, p. 7 (" Words of Counsel to Workers in Madison Sanitarium » [Conseils donnés aux employés de l'institution médi-cale de Madison], 5 septembre 1909). 2MI 44 4 Avant de nous accorder le baptême du Saint-Esprit, notre Père céleste nous éprouvera pour voir si nous pouvons vivre sans le déshonorer. Approchez-vous de Dieu et il s'approchera de vous. Ne pensez pas [...] avoir reçu tout le soutien spirituel dont vous avez besoin. Et ne pensez pas pouvoir obtenir de grandes bénédictions spirituelles sans vous soumettre aux conditions que Dieu lui-même a établies. Jacques et Jean pensaient qu'en demandant, ils recevraient la première place dans le royaume de Dieu. Comme ils étaient loin de comprendre la situation ! Ils ne réalisaient pas qu'avant de pouvoir partager la gloire du Christ, ils devaient porter son joug et s'inspirer chaque jour de sa douceur et de son humilité. -- Letter 22,1902, p. 9, 10 (au frère James E. White et son épouse, 1er février 1902). 2MI 45 1 Le temps est venu de nous attendre à ce que le Seigneur fasse de grandes choses pour nous. Nos efforts ne doivent ni ralentir, ni faiblir. Nous devons croître en grâce et en connaissance du Seigneur. Avant que ne s'achèvent la mission et le scellement du peuple de Dieu, nous bénéficierons de l'effusion de l'Esprit de Dieu. Les anges du ciel seront parmi nous. Je souhaite que vous et votre famille ayez part à cette oeuvre finale. Il est temps de se préparer pour le ciel et de marcher dans la pleine obéissance aux commandements de Dieu. [...] 2MI 45 2 Notre caractère tout entier peut être transformé par l'étude de la Parole. « Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici : toutes choses sont devenues nouvelles. » (2 Corinthiens 5.17) Le fruit de l'Esprit se manifestera dans le raffinement et la véritable piété. L'égoïsme disparaîtra de notre vie qui manifestera l'amour, la joie, la paix, la persévérance et la douceur. -- Letter 30, 1907, p. 2-4 (à Nathaniel D. Faulkhead, 5 février 1907). 2MI 45 3 Dans le cadre de son oeuvre sur la terre, le Christ lève le voile sur le monde invisible à nos yeux et révèle la puissance qu'il met constamment en oeuvre pour notre bien. Le ministère qu'il mena sur la terre devait se poursuivre après son ascension au ciel. Par l'intermédiaire de son représentant, le Saint-Esprit, Dieu agit toujours en Christ auprès des enfants de Dieu. 2MI 45 4 Avant de monter au ciel, le Christ fit cette promesse à ses disciples : « Je prierai le Père, et il vous donnera un autre Consolateur qui soit éternellement avec vous, l'Esprit de vérité, que le monde ne peut pas recevoir, parce qu'il ne le voit pas et ne le connaît pas ; mais vous, vous le connaissez, parce qu'il demeure près de vous et qu'il sera en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je viens vers vous » (Jean 14.16,17). 2MI 45 5 Pour ceux qui se réclamèrent de cette promesse par la foi, elle s'accomplit rapidement. Après l'ascension du Christ, les disciples étaient réunis d'un même accord, en un même lieu. Ils passèrent dix jours à sonder leur coeur et à s'introspecter, chacun considérant son propre cas puisque cela devait être un travail individuel. En faisant monter vers Dieu d'humbles supplications, les différences entre eux disparurent. Ils devinrent un en esprit. Ainsi, la voie était ouverte au Saint-Esprit pour qu'il entre dans le temple purifié et consacré de leur âme. Chaque coeur fut rempli du Saint-Esprit dont l'influence entra avec abondance et puissance, comme s'il en avait été réfréné pendant très longtemps. [...] 2MI 46 1 Si tous étaient prêts à le recevoir, nous serions remplis de l'Esprit. Quand le peuple de Dieu croira, quand il se tournera vers ce qui est vrai, vivant et réel, un fort courant céleste du Saint-Esprit sera déversé sur l'Église. -- Manuscrit 21, 1900, p. 7, 8, 9 (" God's Love Manifested » [L'amour de Dieu manifesté], 16 février 1901). 2MI 46 2 Que les chrétiens se débarrassent de leurs différends et se donnent à Dieu pour le salut des perdus. Qu'ils réclament avec foi les bénédictions et elles leur seront accordées. À l'époque des apôtres, l'effusion de l'Esprit était « la pluie de la première saison », et le résultat fut glorieux. Mais la pluie de l'arrière-saison sera plus abondante encore. 2MI 46 3 L'oeuvre accomplie de l'Esprit avait clairement été définie par le Christ. « Ses paroles ne viendront pas de lui-même », dit-il. « Lui me glorifiera » (Jean 16.13,14). De même que le Christ vint glorifier le Père en révélant son amour infini, l'Esprit vint glorifier le Christ. 2MI 46 4 « Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie étemelle. » (Jean 3.16) La mesure de l'amour de Dieu est à la mesure de sa puissance. -- Letter 213, 1903, p. 5 (à « My Dear Friends at Berrien Springs » [Mes chers amis de Berrien Springs], 9 octobre 1903). 2MI 46 5 Dans le système économique ancien, offrir un sacrifice sur le mauvais autel ou permettre que de l'encens brûle à partir d'un feu étranger était un péché. Nous courons le danger de mélanger ce qui est sacré et ce qui est profane. Le feu sacré de Dieu doit être utilisé avec nos offrandes. Le Christ est le véritable autel, et le Saint-Esprit est le véritable feu. Le Saint-Esprit doit inspirer, enseigner, diriger, guider et faire des hommes de sages conseillers. Si nous nous détournons des élus de Dieu, nous courons le danger de nous rapprocher de faux dieux et d'offrir des sacrifices un autel étranger. [...] 2MI 46 6 Les sermons les plus marquantes de la Parole ne serviront à rien si le Saint-Esprit n'enseigne ni n'éclaire ceux qui entendent. À moins qu'il n'opère avec et par l'intermédiaire des êtres humains, des âmes ne seront pas sauvées, ou des caractères ne seront pas transformés par la lecture des Écritures. La planification et la conception liées à la mission ne devraient pas être de nature à attirer l'attention sur le moi. La Parole est une puissance, une épée entre les mains des êtres humains. Mais le Saint-Esprit est son efficacité, sa force vitale pour toucher les esprits. « Ils seront tous enseignés de Dieu ». C'est Dieu qui fait briller la lumière dans le coeur des hommes. Mes frères ouvriers se souviendront-ils qu'il est essentiel de reconnaître Dieu à la source de notre force, et que l'Esprit est le Consolateur ? La raison principale pour laquelle le Seigneur ne peut faire que si peu pour nous est que nous oublions que la vertu vivante vient de notre coopération avec le Saint-Esprit. -- Manuscrit 1, 1895, p. 18, 22 (non titré, non daté). 2MI 47 1 L'Esprit dévoile sans cesse à notre âme des aperçus des choses de Dieu. Une présence divine semble planer près de nous et, si l'esprit répond et que la porte de notre coeur est ouverte, Jésus demeure auprès de l'agent humain. La force de l'Esprit travaille dans le coeur, livrant les inclinations de la volonté à Jésus en vivant par la foi et en totale dépendance pour le vouloir et le faire selon son bon plaisir. L'Esprit saisit les choses de Dieu aussi rapidement que l'âme décide et agit en harmonie avec la lumière révélée. -- Letter 135, 1898, p. 2, 3 (à George B. Starr, non daté). 2MI 47 2 Un bon dîner nous attendait et tous semblèrent savourer la nourriture. Après le repas, nous nous rendîmes au bord du fleuve, et les frères Starr, MacKensey et Collins prirent place à bord d'un bateau. Les frères Daniells, McCullagh et Reekie embarquèrent dans un bateau plus grand, puis Willie White, Emily Campbell et moimême prîmes encore un autre bateau. Nous parcourûmes plusieurs kilomètres sur l'eau. Bien qu'il porte le nom de Dora Creek, ce ruisseau ressemble à une rivière car il s'agit d'un cours d'eau large et profond. L'eau est quelque peu salée, mais perd sa salinité alors qu'elle aborde le lieu que nous étudions. Il faut deux rameurs pour propulser l'embarcation à contre-courant. Je considère qu'il ne s'agit pas d'un ruisseau, mais plutôt d'une rivière étroite et profonde, et l'eau est magnifique. [...] Cette sortie en bateau fut très agréable, même si les rameurs durent changer de main pour se reposer. Sur notre trajet, nous passâmes devant plusieurs demeures : des fermes sur environ quarante acres de terrain. [...] Je ne puis pour l'heure retirer de mon 2MI 48 0 Matériel sollicité pour la rédaction d'un article sur la Journée de l'Esprit de prophétie publié dans la Review and Herald, 10 avril 1958. esprit l'idée que cette terre qui produit de si grands arbres puisse être de mauvaise qualité. [...] Si les gens de ce pays déployaient les mêmes efforts qu'aux États-Unis pour cultiver la terre, ils pourraient faire pousser des fruits, des céréales et des légumes aussi excellent que ceux qui poussent là-bas. [...] 2MI 48 1 Alors assise sur une bûche, je pensais à ce qui pouvait être fait. [...] Je ne voyais aucun inconvénient à ce que nous prospections pour prendre cette terre, mais notre groupe revint et interrompit les plans que j'échafaudais par la foi. [...] 2MI 48 2 Avec réticence, nous rangeâmes couvertures et oreillers et nous dirigeâmes vers le bateau où les autres membres du groupe de prospection nous avaient rejoints. Ils revinrent de leur visite avec une impression bien plus favorable que celle qu'ils avaient eue jusqu'alors. Ils avaient trouvé une terre excellente, la meilleure qu'ils aient vue, et pensaient que ce serait le lieu idéal pour implanter l'école. Ils avaient trouvé un ruisseau d'eau fraîche et agréable, la meilleure qu'ils avaient jamais goûtée. Dans l'ensemble, cette journée de prospection les avait rendus bien plus favorables vis-à-vis de ce lieu qu'ils ne Pavaient été jusque-là. -- Letter 82, 1894, p. 2-5 (au frère James E. White et son épouse, 1er mai 1894). 2MI 48 3 De faux témoignages ont été portés concernant cette terre. Dieu peut fournir une table dans le désert. -- Letter 350, 1907, p. 3 (au frère James E. White et son épouse, 22 octobre 1907). 2MI 48 4 C'est un vrai bonheur que d'avoir toutes les oranges que l'on veut. Je consomme librement du jus de citron. C'est excellent contre les rhumatismes, pour la tête et en cas de malaria. -- Letter 19, 1896, p. 3 (aux « Enfants ", 31 juillet 1896). White Estate, Washington, D.C., 1958. ------------------------Manuscrit 100--L'oeuvre de Dieu et les institutions de Washington, D.C. ne doivent pas être contrôlées par Battle Creek 2MI 49 1 DANS LES VISIONS que j'ai eues cette nuit, je me trouvais dans une réunion où on discutait de sujets relatifs à l'oeuvre médicale du District de Columbia. Certaines personnes présentes jugeaient bon qu'une fois que les bâtiments du sanatorium de Takoma Park seraient terminés et équipés, il faudrait fermer le sanatorium de la ville. Puis une personne dotée de la sagesse divine et d'entendement parla de l'importance de maintenir dans la ville tous les moyens 2MI 50 0 Documents sollicités par le pasteur R. Ruhling de la pan de la direction du sanatorium de Washington. possibles pour mettre en avant les principes de la vérité biblique. Les graines de la vérité devaient être semées parmi les personnes influentes dans la capitale du pays. 2MI 50 1 Le sanatorium est un moyen important dans la diffusion de la lumière qui devrait émaner des hommes sur qui repose la responsabilité de faire les lois de la nation. Des médecins et des aides médicales pouvant présenter la vérité telle qu'elle se doit devraient s'associer au sanatorium de Washington. 2MI 50 2 Un sanatorium à Washington permettra de faire connaître nos institutions de Takoma Park pour lequel de grands efforts devraient être déployés pour s'assurer les meilleurs talents possibles. Dieu désire que la lumière de la vérité brille sur les conseillers et les sénateurs afin que tombent les préjugés aveugles. Une grave blessure serait causée à la cause de Dieu si le sanatorium de Washington devait être fermé maintenant. 2MI 50 3 J'espère voir suffisamment de moyens financiers de la part de notre peuple pour permettre la prestation des différentes branches de notre mission dans l'importante ville de Washington. 2MI 50 4 J'ai rapidement écrit cette lettre pour qu'elle puisse partir par courrier cet après-midi, mais j'espère vous écrire plus tard. -- Letter 114, 1907, p. 1, 2 (aux frères Kress et Irwin Daniells 2 avril 1907). 2MI 50 5 Ici, à Washington, nous ne voulons pas dépenser beaucoup d'argent dans l'acheter d'un terrain et la construction de bâtiments coûteux. Nous ne sommes pas venus pour ça. J'ai reçu l'instruction de faire en sorte que notre sanatorium et les bâtiments de notre école soient de taille modérée. -- Letter 273, 1904, p. 1 (à Edward A. Sutherland et Percy T. Magan, 28 juillet 1904). 2MI 50 6 Hier soir, j'ai été réveillée avant 23 heures pour écouter les paroles qui doivent être adressées à nos églises. J'ai rédigé de nombreuses pages et, à 4 heures, je me suis allongée un moment. [...] 2MI 50 7 Ici, [à Washington] le travail progresse de façon évidente. Il était important que nous soyons présents pour conseiller les ouvriers. Aucune somme consacrée à la construction des bâtiments ne sera dépensée pour le prestige. Ceux-ci devront être simples et modestes. Il ne s'agira pas de bâtir un sanatorium gigantesque car ce ne sera pas une Jérusalem moderne. Nous l'avons dit clairement aux ouvriers. Nous ne pouvons consacrer tous nos fonds à un même projet. Nous devons faire des plans prudents et économiques. -- Letter 267,1904, p. 1, 2 (au frère Hayward, 24 juillet 1904). 2MI 51 1 Un travail zélé et sérieux doit être accompli dans la ville de Washington. Dans chaque quartier de la ville, des hommes choisis devront se mettre au travail pour proclamer le message d'avertissement. 2MI 51 2 Faisons tous les efforts possibles pour la conversion de nos amis et voisins incroyants. Parlons-leur de la vérité présente et prions pour eux. 2MI 51 3 « Quiconque me dit : Seigneur, Seigneur ! n'entrera pas forcément dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Beaucoup me diront en ce jourlà : Seigneur, Seigneur ! N'est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé, en ton nom que nous avons chassé des démons, en ton nom que nous avons fait beaucoup de miracles ? Alors je leur déclarerai : Je ne vous ai jamais connus » (Matthieu 7.21-23). 2MI 51 4 J'encourage vivement nos pasteurs de Washington à travailler sur le terrain autant que possible, là où ils peuvent transmettre le message à ceux qui ne connaissent pas les Ecritures. » [...] 2MI 51 5 Une partie du temps consacré à discuter des affaires aurait plutôt due être consacrée à une recherche fervente du Seigneur afin qu'il puisse dispenser la puissance et les conseils nécessaires pour la purification des âmes du péché et leur conversion. Il m'a été montré qu'il avait de riches bénédictions pour son peuple à Washington. Dans l'oeuvre des publications, au sanatorium, les responsables auraient pu vivre une expérience spirituelle riche, mais cela n'a pas été le cas pour avoir consacré beaucoup de temps à la gestion de problèmes difficiles qui auraient dû être abordés avec humilité de coeur et dans la prière pour la puissance transformatrice de Dieu. Le Saint-Esprit attendait qu'ils se confessent, mais nombreux étaient aveugles concernant leur véritable situation spirituelle. Ils auraient dû se confesser avec l'humilité qui ne résulte que de l'aversion d'un individu pour son âme convertie. -- Letter 162,1909, p. 1,2 (à « Our Responsible Men in Washington » [Nos frères ayant des responsabilités à Washington], 1er décembre 1909). 2MI 51 6 Il y a plusieurs années, le Seigneur m'a indiqué que nous devions bâtir un sanatorium à Washington et qu'il devait être séparé et indépendant de celui qui se trouve à Battle Creek. 2MI 51 7 Depuis mon retour d'Australie, j'ai clairement reçu la lumière selon laquelle ceux qui sont fermement ancrés dans la foi devaient résolument se placer du côté du Seigneur et qu'ils devaient oeuvrer avec toutes les capacités que Dieu leur avaient accordées pour contrecarrer les influences centralisatrices qui se sont développées autour de l'oeuvre médicale de Battle Creek. 2MI 52 1 Le Seigneur m'a clairement indiqué que nous ne devons pas permettre au personnel médical de Battle Creek d'influencer le travail à Washington car, à moins qu'ils aient beaucoup changé, ils exerceraient une grande influence qui s'opposerait au plan de Dieu en ce centre important. Alors que ces hommes continuent à suivre les principes que Dieu a condamnés, comment le Seigneur pourrait-il être honoré si on impose à toutes nos institutions médicales le modèle de Battle Creek ? Ceux qui définissent notre oeuvre médicale à Washington devraient être fermement ancrés dans la foi et comprendre clairement les principes de la vérité qui, en termes positifs, nous ont été donnés en tant que peule. 2MI 52 2 Le Seigneur m'a parfois révélé beaucoup de choses concernant le danger que représentent nos médecins qui se sont associés à Battle Creek. Le Dr Kellogg m'a plusieurs fois été montré marchant sur de mauvaises voies, aspirant à l'honneur d'être le premier dans l'oeuvre missionnaire médicale. Par ses remarques, il donne quelquefois l'impression d'en être l'auteur. Or, cet honneur n'appartient à aucun homme. C'est le Seigneur et non l'homme qui est le Maître et le Dirigeant de son peuple. Dieu a touché les coeurs de personnes en différents lieux pour qu'elles s'engagent dans cette oeuvre. Il leur a donné la sagesse pour planifier et concevoir, et elles ont accompli le travail qu'il leur a été confié. Il désire que le Dr Kellogg soit bien attentif au travail qui lui revient et qu'il laisse ses frères libres d'accomplir la tâche que le Seigneur leur assignera. -- Letter 256, 1903, p. 1-3 (aux responsables de Int. M. M. and B. Association, 25 octobre 1903). 2MI 52 3 Nous avons vu les bâtiments de l'école. Ils constituent une leçon dans la façon dont notre travail doit être effectué. Nous devons à présent franchir une étape supplémentaire en édifiant le bâtiment principal du sanatorium. Cette institution sera nécessaire quant à l'école pour l'éducation des élèves. Garder le sanatorium pour la fin serait une grande erreur. Rassemblons nos forces et mettonsnous au travail pour le construire ! Faisons les meilleurs plans et mettons à profit les fonds alloués à ces travaux. Il serait dans son intérêt de construire plus tard des petites maisons. Elles seront une grande bénédiction en de nombreux aspects. Y viendront les patients qui auront besoin de plus de calme qu'il n'y en a dans le bâtiment principal. Ceux qui seront trop malades pour monter et descendre les étages, même en ascenseur, ou trop faibles pour ouvrir et fermer les portes seront richement bénis par le calme de ces petites maisons. 2MI 53 1 L'école et le sanatorium devraient travailler en étroite collaboration. Le but recherché de ces deux institutions doit être le salut des âmes. Qu'est-ce que la vérité, la vérité biblique ? Que comprend-elle ? Ces questions doivent trouver réponse dans nos institutions. « Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix et qu'il me suive » (Matthieu 16.24). Voici la véritable et haute éducation. Les élèves doivent apprendre à se soucier des âmes pour lesquelles le Christ a donné sa vie. Les enseignants de l'université devraient être préparés à donner aux étudiants des conférences sur la santé. -- Manuscrit 86, 1905, p. 2, 3 (aux « Responsables de la Conférence générale et comité directeur du sanatorium de Washington et de l'école professionnelle, 4 juillet 1905). 2MI 53 2 Il ne devrait y avoir aucune entrave au travail effectué au sanatorium de Takoma Park. Il m'a été montré que la capitale du pays doit bénéficier de tous les avantages. Les personnes qui y travaillent doivent proclamer la vérité à la classe dirigeante, et les moyens doivent être dédiés à ce champ pour que le travail qui y est accompli puisse faire bonne impression auprès de ceux qui sont habitués au raffinement et à l'abondance. Aucune impression médiocrité ne doit être donnée à ces hommes d'État pour qui le sanatorium sera peut-être le seul moyen par lequel ils recevront la connaissance de ce peuple et du message du troisième ange. Il sera donc essentiel que les ressources consacrées à la mission effectuée à Washington soient gérées avec parcimonie. [...] 2MI 53 3 Voici les paroles qui furent prononcées concernant le travail effectué à Washington : « Le travail au coeur de la nation ne doit pas être entravé. Le sanatorium doit jouer son rôle et convaincre les hommes influents d'Amérique de l'importance du message du troisième ange. Et nos livres doivent également être gérés de façon être le plus largement distribués ». 2MI 53 4 Que la simplicité et le bon goût prédominent dans la réalisation du sanatorium de Washington. Cette institution est appelée à accomplir une oeuvre importante dans cette ville. Grâce à son influence, des questions concernant notre foi seront posées, et l'information sera transmise de façon à graver les esprits. Celui qui soutient la cause de la vérité présente à Washington sera très utile dans tous les cas d'urgence. Accrochez-vous fermement aux principes de la vérité. Veillez bien sur votre âme afin de ne pas être surpris à lutter contre l'Esprit de Dieu. Revêtez l'armure de la justice du Christ. Soyez forts, oui soyez forts. -- Manuscnpt 55, 1907, p. 2, 4, 5 (" The Work in Washington, D.C. » [Le travail à Washington D.C.], 30 mai 1907). White Estate, Washington, D.C., 1958. ------------------------Manuscrit 101--1888 réexaminé 2MI 55 1 IL M'A ETE MONTRE qu'alors qu'il [Uriah Smith] occupe désormais cette position, Satan a préparé ses tentation pour en finir avec son âme. Si personne ne vient à son secours, la bannière de la vérité ne flottera plus sur lui. [...] 2MI 55 2 Le frère Loughborough a fermement pris position pour les témoignages. [...] L'influence du frère Loughborough est précieuse dans nos églises. C'est d'hommes comme lui dont nous avons besoin : qui prennent inébranlablement position pour la lumière que Dieu a donnée à son peuple, alors que bien d'autres ont changé d'attitude envers son oeuvre. -- Letter 20,1890, p. 2-4 (à Ole A. Olsen, 7 octobre 1890). 2MI 55 3 Le professeur Prescott fit une confession concernant Minneapolis, et cela fit forte impression. Il pleura beaucoup. -- Lettre 32, 1891, p. 1 (au pasteur Judson S. Washbum et son épouse, 8 janvier 1891). 2MI 56 0 Documents sollicités pour une étude de la session de 1888 de la Conférence générale. 2MI 56 1 Le professeur Prescott lut le document [l'article intitulé « Be Zealous and Repent » [" Faites preuve de zèle et repentez-vous » publié dans la revue Review and Herald Extra, le 23 décembre 1890] et marqua plusieurs temps de pause, profondément affecté et en pleurs. Il confessa alors que lors de la rencontre à Minneapolis, et depuis ce temps, il n'avait pas eu de bons sentiments. Il demanda le pardon de tous, et notamment aux frères Waggoner et Jones. Je crois que le frère Jones n'était pas présent. Il prit ensuite le bras du frère Smith et tous deux s retirèrent. -- Manuscrit 3, 1891, p. 2 (Biographie, 9 janvier 1891). 2MI 56 2 Votre [à William W. Prescott] lien avec l'école était conforme à la volonté de Dieu. -- Letter 46, 1893, p. 3 (à William W. Prescott, 5 septembre 1893). 2MI 56 3 J'ai entendu une confession plus complète et intense de LeRoy Nicola. Je savais que cela se produirait s'il marchait dans la lumière. [...] 2MI 56 4 J'ai appris que les frères Morrison, Madison Miller et d'autres viennent à la lumière où ils seront une bénédiction pour d'autres âmes. -- Letter 79, 1893, p. 1 (à Harmon Lindsay, 24 avril 1893). 2MI 56 5 Le pasteur Butler est le président de l'Union des Fédérations du Sud, et je crois que c'est une bonne chose. -- Manuscrit 124, 1902, p. 4 (" The Work in Nashville » [La mission à Nashville], mai 1902). 2MI 56 6 Le Seigneur a nommé le pasteur Butler, ainsi que le pasteur Haskell et sa femme pour oeuvrer dans le Sud. -- Letter 121, 1904, p. 3 (au pasteur James E. White et son épouse, 29 mars 1904). 2MI 56 7 Je n'ai pas perdu confiance en vous, pasteur Butler. Je désire ardemment que les anciens soldats, expérimentés dans le service du Maître, puissent continuer à aller droit au but dans leur témoignage afin que les plus jeunes dans la foi puissent comprendre que les messages que le Seigneur nous a donnés dans le passé sont très importants, à ce stade de l'histoire de la terre. -- Letter 130, 1910, p. 1, 2 (à George I. Butler, 23 novembre 1910). 2MI 56 8 Nous nous tenions sur le champ de bataille depuis presque trois ans, mais des changements ont alors été décidé au sein de notre peuple et, par la grâce de Dieu, nous avons remporté des victoires décisives. -- Letter 40,1893, p. 5 (au frère McCullagh et son épouse, 7 septembre 1893). 2MI 57 0 Document sollicité par A. V. Oison pour sa conférence sur la justification par la foi à la Conférence générale. 2MI 57 1 Les péchés commis à Minneapolis sont inscrits dans les livres du ciel, enregistrés à côté du nom de ceux qui ont refusé la lumière, et ils demeureront ainsi jusqu'à ce que les transgresseurs le confessent entièrement et fassent preuve d'une pleine humilité devant Dieu. -- Letter 19d, 1892, p. 15 (à Ole A. Olsen, 1er septembre 1892). 2MI 57 2 Le Seigneur fera en sorte que les rebelles soient séparés de ceux qui sont authentiques et loyaux. Ceux qui, comme Corneille, craignent Dieu et le glorifient auront leur place. Leurs rangs ne seront pas réduits. Ceux qui sont fermes et authentiques occuperont les sièges vides de ceux qui se seront offensés et apostasiés. -- Manuscript 97, 1898, p. 6 (" The Necessity of a Close Walk With God » [La nécessité de marcher aux côtés de Dieu], 11 août 1898). White Estate, Washington, D.C., 4 juin 1858. ------------------------Manuscrit 102--Le message final doit être prêché partout avec puissance 2MI 59 1 MON GUIDE A DECLARE : « Une plus grande lumière encore émanera de la loi de Dieu et de l'Évangile de justice. Bien compris, sous son véritable caractère, et proclamé par l'Esprit, ce message éclairera la terre de sa gloire. La question décisive sera posée à toutes les nations, à toutes les langues et à tous les peuples. La mission finale du message du troisième ange sera accomplie avec une puissance qui enverra les rayons du Soleil de justice sur les routes et chemins de la vie, et des décisions seront prises pour Dieu. » -- Manuscrit 15, 1888, p. 5 (aux « Chers frères assemblés à la Conférence générale ", 1er novembre 1888). White Estate, Washington, D.C., juillet 1958. ------------------------Manuscrit 103--L'importance de l'ordonnance d'humilité * 2MI 61 1 L'ORDONNANCE du lavement des pieds est un service d'humilité. C'est la leçon que le Seigneur désire que nous apprenions et mettions tous en pratique. Quand cette ordonnance est correctement observée, les enfants de Dieu ont une relation sainte les uns avec les autres, pour s'entraider et se bénir mutuellement. 2MI 61 2 Le Christ lui-même nous a donné un exemple d'humilité afin que son peuple ne soit pas induit en erreur par l'égoïsme qui habite dans le coeur naturel et que l'intérêt propre renforce. Il n'a pas voulu laisser ce sujet à la charge des hommes. Cela était si important pour lui que lui qui était un avec Dieu a lavé les pieds de ses disciples (Jean 13.13-17). 2MI 61 3 Cette cérémonie signifie beaucoup pour nous. Dieu veut que nous considérions la scène dans son ensemble, et pas seulement le seul acte de la purification extérieure. Cette 2MI 62 0 Document sollicité pour le livre de T.H. Jemison sur les doctrines bibliques. leçon ne fait pas simplement référence à l'acte. Acte dont le but est de révéler la grande vérité selon laquelle le Christ est un exemple de ce que nous devrions être, par sa grâce, dans nos relations les uns avec les autres. Cet acte montre que notre vie entière doit à la fois être empreinte d'humilité et constituer un ministère fidèle. 2MI 62 1 Par sa vie et ses enseignements, le Christ nous a donné un parfait exemple d'un ministère désintéressé qui trouve son origine en Dieu. L'Éternel ne vit pas pour lui-même. En créant le monde et en soutenant toutes choses, il sert constamment les autres. Mais Satan donne au monde une fausse image de Dieu, comme il le fit avec Adam et Eve. Il est à l'origine de l'égoïsme et, dans la même mesure où on y cède, nous chérissons ses attributs. Mais Satan a accusé Dieu de ses propres attributs, et la croyance en ses principes s'est chaque fois plus répandue. 2MI 62 2 Le Fils de Dieu démontrera que ces principes sont faux et que le caractère de Dieu est amour. Le Père doit être représenté en lui. Dieu a révélé son idéal en son Fils. Il envoya le Christ dans le monde, investi de sa divinité tout en revêtant l'humanité. 2MI 62 3 Et c'est avec clarté et puissance que le Christ a révélé les attributs de Dieu. Il est « le rayonnement de sa gloire et l'expression de son être ", et même « l'image du Dieu invisible ». Pourtant, il s'est humilité, prenant la condition d'un serviteur. Notre Rédempteur est la révélation parfaite de la divinité. Il est important que nous, ses disciples, nous comprenions que c'est par lui que Dieu entre en contact avec nous. Il est le grand Maître du monde. Et ce que nous savons de Dieu à travers lui est à la mesure de notre connaissance pratique de la vérité, telle qu'elle est en Jésus. -- Manuscrit 43, 1897, p. 2 (Ministry, non daté). 2MI 62 4 Dieu ordonne l'établissement d'une école en Australie. On me demande d'expliquer les avantages des écoles en Amérique comparées à celles d'Australie et de Nouvelle-Zélande. Je puis vous dire qu'étant donnée la lumière que je reçois, ce n'est pas une tâche agréable. Je ne peux que revenir à la fondation de l'école et expliquer pourquoi le Seigneur a décidé qu'elle soit établie sous la direction de ceux qui croient en la vérité révélée dans sa Parole, puis dire que votre lien avec l'école était conforme à sa volonté. Ensuite, je 2MI 63 0 Document sollicité par Arthur L. White pour son cours sur les prophéties. leur parle des résultats de sa puissance transformatrice, ainsi que des divers éléments que je savais être des signes de son approbation. -- Letter 46, 1893, p. 3, 4 (à William W. Prescott, 5 septembre 1893). 2MI 63 1 Pourquoi la mission n'est pas terminée. On nous a demandé pourquoi la puissance des églises était si faible et pourquoi nos enseignants étaient si peu efficaces. La réponse est que le péché connu sous différentes formes est chéri parmi ceux qui professent suivre le Christ et que la conscience est endurcie par une longue transgression. La réponse est que les hommes ne marchent pas avec Dieu, mais se séparent de la compagnie de Jésus, et le résultat est que nous voyons se manifester dans l'église l'égoïsme, la convoitise, l'orgueil, les luttes, les conflits, la dureté du coeur, le désordre et les mauvaises pratiques. On trouve même cet état parmi ceux qui prêchent la Parole sacrée de Dieu, et il serait préférable que de tels hommes quittent le pastorat et choisissent une autre occupation où leurs pensées non régénérées ne feraient pas s'abattre le désastre sur le peuple de Dieu. -- Letter 19b, 1892, p. 13-14 (à Ole A. Olsen, 19 juin 1892). 2MI 63 2 C'est le fait de s'éloigner des voies du Seigneur qui attire la corruption qui ne sera ni humilié, ni corrigée. Beaucoup, quand ils sont repris, endurcissent leur coeur et continuent à suivre des principes erronés. Se cramponnant à leur propre vision de la sagesse, ils suivent sur un ton maussade leur propre chemin. C'est la raison pour laquelle le Saint-Esprit ne se manifeste pas dans nos églises avec une plus grande puissance. Si les personnes que l'Esprit de Dieu a corrigées s'humiliaient et se réformaient avec joie, le Christ leur accorderait de merveilleux dons, répondrait à leurs prières contrites, les aidant à se comprendre. -- Manuscrit 135, 1902. White Estate, Washington, D.C., 16 octobre 1958. ------------------------Manuscrit 105--Déclaration sur le colportage comme un prérequis absolu pour le pastorat 2MI 65 1 Référence aux mesures prises, lors de la session de 1888 de la Conférence générale. Une autre décision fut adoptée et aurait pu être exposée, i.e. Il s'agissait de former tous les diplômés au travail de colportage avant de les autoriser à entrer dans le pastorat. Cela était supposé être une règle absolue et, malgré toutes mes objections, elle entra en vigueur. Cette règle n'était pas une bonne chose pour la conférence car non conforme à la volonté de Dieu, et elle ne tiendra pas. Je ne la soutiendrai pas car je ne veux pas oeuvrer contre Dieu. Ce n'est pas ainsi qu'il travaille, et je ne peux faire semblant de la soutenir -- Lettre 22, 1889, p. 10,11 (à Rufus A. Underwood, 18 janvier 1889). 2MI 66 1 Rapport rétrospectif de 1894. Réfléchissons à la proposition soumise à la rencontre de Minneapolis. Certains, qui n'ont pas été conseillés par Dieu, préparèrent et appliquèrent une mesure selon laquelle personne n'entrerait dans le ministère sans avoir au préalable fait du colportage avec succès. Cette résolution n'avait pas L'Esprit de Dieu pour origine, mais était née de l'esprit de personnes ayant une vision étroite de la vigne du Seigneur et de ses ouvriers. Il ne revient à aucun homme de prescrire à un autre homme un travail qui soit contraire à ses propres convictions du devoir. Ce dernier doit être conseillé et guidé, mais doit trouver ses directives en Dieu en qui il demeure et qu'il sert. Si quelqu'un s'engage dans le colportage sans pouvoir subvenir à ses besoins, ainsi qu'à ceux de sa famille, ses frères ont le devoir, dans la mesure de leurs possibilités, de l'aider à sortir de ses difficultés et de lui ouvrir avec un esprit de désintéressement la voie sur toutes les opportunités qui seraient en accord avec les compétences de ce frère et qui lui permettraient de gagner honnêtement de quoi subvenir aux besoins de sa famille. -- Manuscrit 34, 1890, p. 2 (Témoignage 4, 3 août 1894). White Estate, Washington, D.C., janvier 1959. ------------------------Manuscrit 106--Ressources d'Ellen G. White sur l'oeuvre effectuée dans le Sud et à la faculté de Oakwood 2MI 67 1 CETTE NUIT, je fus emmenée dans le Sud, de lieu en lieu et de ville en ville. Je vis tout le travail qu'il y avait à accomplir : le travail qui aurait dû être fait il y a des années. Nous semblions chercher de nombreux endroits. Notre attention était tournée vers là où l'oeuvre avait déjà été établie et là où la voie avait été ouverte pour tout lancement. Je vis les endroits dans le Sud où des institutions avaient été établies pour l'avancement de l'oeuvre du Seigneur. L'un d'eux était Graysville, et un autre [était] Huntsville. Le Seigneur guidait la création de ces écoles. Ce travail doit être encouragé et soutenu, et non freiné. Chacun de ces 2MI 68 0 Document sollicité par O.B. Edward pour la rédaction de l'histoire de la faculté de Oakwood, 1856 - 1956. deux endroits ont leurs avantages. On a mis du temps à y faire avancer le travail. N'attendons plus d'avantage. Dans ces écoles, les élèves doivent recevoir une éducation qui, avec bénédiction de Dieu, les préparera à gagner des âmes au Christ. S'ils s'associent au Sauveur, ils grandiront spirituelle et seront préparés à présenter la vérité à autrui. 2MI 68 1 Nous devons considérablement faciliter l'éducation et la formation de la jeunesse, à la fois blanche et de couleur. Il nous faut établir des écoles loin des villes, là où les jeunes pourront apprendre à cultiver la terre et ainsi devenir autonomes, et les écoles indépendantes. Rassemblons les fonds nécessaires à la création de telles écoles. Un travail doit y être effectué dans les domaines de la mécanique et de l'agriculture. Il faut saisir toutes les possibilités de formation que fournissent les lieux où ces écoles sont implantées. 2MI 68 2 La menuiserie, le travail de forgeron, l'agriculture, la meilleure façon de tirer profit de ce que la terre produit. Toutes ces choses font partie de l'éducation à dispenser à la jeunesse. -- Lettre 25, 1902, p. 8, 9 (à ceux qui ont des responsabilités dans le Sud, 5 février 1902). 2MI 68 3 La lumière qui m'a été donnée est que les écoles de Graysville et de Huntsville apportent un intérêt particulier aux villes dans lesquelles elles sont implantées. Il y a en ces deux lieux d'excellentes occasions de donner aux jeunes une formation manuelle. Je les mentionne en particulier car le Seigneur m'a montré que nous devrions persévérer dans nos efforts pour édifier et renforcer l'oeuvre. Il y a làbas beaucoup à faire et les employés doivent mobiliser spécialement leurs efforts jusqu'au bout pour que cette oeuvre constitue un modèle de ce qui doit être fait. [...] 2MI 68 4 Qu'aucune ressource dont nous disposons ne soit dépensée en beaucoup d'endroits pour qu'au final, rien de satisfaisant ne soit accompli nulle part. Il est possible que les ouvriers fournissent des efforts sur autant de territoires et que rien ne soit fait correctement là où, selon les instructions mêmes du Seigneur, le travail devrait être renforcé et perfectionné. 2MI 68 5 Certaines personnes ne verront aucune utilité à parfaire les équipements de nos écoles de Graysville et Huntsville car, d'un point de vue extérieure, ces endroits pourraient paraître de qualité inférieure à d'autres. Mais ne négligeons pas l'oeuvre accomplie à Graysville, Huntsville ou Nashville au profit de lieux comme Chattanooga pour débuter un travail qui nécessitera de grands moyens et qui distraira l'attention des ouvriers. -- Lettre 87, 1902, p. 3 (au frère Kilgore, 11 juin 1902). 2MI 69 1 Dieu m'a montré que, bien gérées, les écoles de Huntsville et de Graysville pourraient être autonomes. Mais il m'a aussi été montré que les difficultés que nous rencontrons à l'école de Huntsville seraient bien plus grandes que celles en d'autres écoles. On ne peut comparer, ni gérer un établissement pour des élèves de couleur de la même façon qu'une école pour des élèves blancs. Nous n'avons pas fait tout ce que nous aurions dû faire à de Huntsville, et ceux qui ont la responsabilité de diriger cette école traverseront à l'avenir des temps difficiles. Mais Dieu sera avec eux s'ils acceptent de dépendre de lui. Cette école possède des terres, et on doit y cultiver des fruits. Mais l'école ne peut le faire sans aide. 2MI 69 2 Après avoir écrit ce qui précède, je suis descendue prendre mon petit-déjeuner. J'ajouterai à présent quelques mots à cette lettre. Je veux que vous réclamiez toute l'aide possible pour cette mission. Je sais que vous êtes troublés de constater les lacunes de ceux qui connaissent la vérité, mais qui ne sont pas sanctifiés par elle. Faisons de notre mieux et ayons confiance en ce que le Seigneur fera ce qui nous est impossible de faire. Notre travail doit être placé sur un plan plus élevé. Nous devons avoir une foi qui ne faiblira pas, ni ne se décourage. 2MI 69 3 Je ne crois pas qu'il faille accomplir un travail important en faveur de ceux qui connaissent déjà la vérité. Rien ne fera vibrer le Sud comme s'emparer de l'oeuvre en de nouveaux lieux. Il nous faut entrer dans les villes. Mais je dois dire qu'essayer d'amener ceux qui connaissent la vérité là où ils devraient être, mais qui cependant ne donnent pas le meilleur d'eux-mêmes, est pratiquement peine perdue et entrave tout travail radical. Que les ouvriers se rendent dans les villes où règne encore l'ignorance. Qu'hommes et femmes se forment pour diriger des écoles et des sanatoriums pour les blancs. Que les ouvriers de couleur soient instruits de façon à travailler pour leur propre peuple. Et que tous les ouvriers se souviennent qu'aucune attaque ne doit être mené à l'encontre de l'esclavage ou des contremaîtres cruels. -- Lettre 200, 1903, p. 4, 5 (à George I. Butler, 10 septembre 1903). 2MI 69 4 Tôt le lundi matin [20 juin 1904], nous prîmes le train pour Huntsville. Nous arrivâmes à l'école à 13 heures. L'après-midi, on nous emmena sur une parcelle des terres de l'école. Nous constatâmes qu'il y avait presque quatre cents acres de terre et qu'une grande partie était cultivée. Il y a plusieurs années, le frère S.M. Jacobs avait été le gérant de cette ferme et, grâce à lui, de nombreuses améliorations avaient été apportées. Il avait planté des pêchers, des pruniers, ainsi que d'autres arbres fruitiers. Le frère Huntsville et son épouse avaient quitté Huntsville il y a environ trois ans et, depuis, la ferme ne fut plus aussi bien gérée. Nous voyons sur ces terres la promesse d'un rendement plus important si on donne à ses dirigeants l'aide dont ils ont besoin. 2MI 70 1 Le frère Jacobs mit du zèle à la tâche, ainsi que des efforts désintéressés, mais n'obtint pas l'aide qu'il avait demandée avec insistance. Son épouse aussi travailla très dur. Aussi, quand sa santé commença à décliner, ils décidèrent de quitter Huntsville pour un endroit où le travail ne serait pas aussi pénible. Si on leur avait apporté une aide efficace et les moyens pour effectuer les améliorations nécessaires, tout ceci les aurait encouragés. Mais les moyens destinés à Huntsville ne leur parvinrent pas, et nous en voyons maintenant les résultats. 2MI 70 2 Certains ont récemment suggéré que l'école de Huntsville était trop grande et qu'il serait peut-être préférable de vendre la propriété et d'établir l'école ailleurs. Mais, dans la nuit, il m'a été révélé qu'il ne fallait pas vendre ce terrain. L'argent du Seigneur a été investi dans l'école et la ferme de Huntsville pour permettre aux enfants de couleur de recevoir une éducation. La Conférence générale a donné cette terre à la mission du Sud et le Seigneur m'a montré ce que deviendraient cette école et ces élèves si ses plans étaient respectés. 2MI 70 3 La faculté de Huntsville a besoin de quelques changements. Il lui faut de l'argent, ainsi que des gestionnaires compétents et intelligents pour un bon entretien, et pour que l'école constitue une preuve que les adventistes sont décidés à réussir ce qu'ils entreprennent. 2MI 70 4 Cultiver la terre requière des projets sérieux. Les élèves doivent recevoir une instruction dans le domaine de l'agriculture. Cette formation aura une valeur inestimable pour leur vie professionnelle future. Il faut un travail minutieux pour cultiver la terre et, grâce à cela, les élèves apprendront l'importance de la rigueur dans la culture du jardin du coeur. 2MI 70 5 Il faut équiper correctement l'école pour le succès de sa mission. Les aménagements actuels sont insuffisants. Il n'y a pas de sanitaires dans les locaux. Il faudrait construire un petit bâtiment dans lequel les élèves pourront apprendre à prendre soin les uns des autres en cas de maladie. L'école compte une infirmière qui s'occupe d'eux quand ils sont malades, mais aucun matériel n'a été pourvu. Ceci rendu son travail très décourageant. 2MI 71 1 Les étudiants doivent recevoir une formation pour devenir de bons ouvriers pour le Christ. Ils doivent apprendre à se séparer des habitudes et méthodes du monde, comment présenter la vérité présente et comment travailler avec leurs mains et leur tête pour gagner leur pain quotidien, et ainsi enseigner aux gens de leur propre peuple. Gagner sa vie est la partie la plus importante de leur travail. On doit aussi leur apprendre à apprécier l'école comme étant l'endroit où ils ont l'opportunité d'apprendre à servir. 2MI 71 2 Les enseignants devraient sans cesse rechercher la sagesse d'enhaut pour leur éviter de faire des erreurs. Ils devraient considérer consciencieusement leur travail de façon à ce que l'élève soit préparé pour le métier qui lui conviendra le mieux. Tous doivent être prêts à servir fidèlement et selon leurs capacités. 2MI 71 3 Aucun laxisme ne doit être toléré. L'homme qui prendra la direction de l'école de Huntsville devra savoir se contrôler et gérer les autres. Le professeur de Bible doit être capable d'enseigner aux élèves à présenter les vérités de la Parole de Dieu en public et à faire du porte-à-porte. Les affaires de la ferme doivent être gérées avec sagesse et prudence. 2MI 71 4 Chaque élève doit se prendre en main et, avec l'aide de Dieu, surmonter les défauts de son caractère. -- Lettre 215, p. 3-6 (à Mary A. Davis, 30 juin 1904). 2MI 71 5 Le frère a été choisi comme gestionnaire et directeur de l'école de Huntsville. Il travaille depuis des années dans le domaine scolaire pour les personnes de couleur dans le Mississippi, sous la direction de la Société missionnaire du Sud. C'est un enseignant expérimenté et un gestionnaire compétent. Il sera entouré d'une équipe capable de gérer toutes les matières enseignées à la fois dans le domaine scolaire et la formation professionnelle. Cette année, l'efficacité de l'école devrait être considérablement améliorée. -- Lettre 21, 1904, p. 1, 2 (à Franck Foote, 6 juillet 1904). 2MI 71 6 J'ai un message pour vous. Tous ceux qui sont dispersés en toutes les régions d'Amérique ont le devoir de considérer particulière les hommes qui s'investissent corps et âme, coeur et esprit, dans la mission du Sud. Ce champ missionnaire est une responsabilité qui ne doit pas seulement reposer sur les hommes et les femmes qui y sont engagés. Personne ne doit sentir qu'il n'est pas concerné par ce champ. Les erreurs du passé ne doivent pas être répétées. Aucune parole décourageante ne devrait être prononcée à qui que ce soit d'engagé dans cette oeuvre. Ce champ missionnaire doit être labouré. Toutes les bonnes volontés sont utiles. 2MI 72 1 L'envoi des tirelires est un geste qui est agréable à Dieu. Leur emploi a doublé les bienfaits : les dons sont pour l'avancement de l'oeuvre, et les familles qui en bénéficient reçoivent une éducation dans l'abnégation. [...] 2MI 72 2 L'oeuvre en faveur des personnes de couleur a besoin d'offrandes généreuses et, les parents comme les enfants peuvent accomplir beaucoup en faisant preuve d'altruisme et de sacrifice pour contribuer à cette mission. 2MI 72 3 Parents, ces tirelires constituent un rappel précieux dans votre foyer. Faites donc vous-mêmes preuve d'un esprit de sacrifice afin de pouvoir y mettre de l'argent, tant qu'il y aura des besoins. [...] 2MI 72 4 Une école primaire pour les enfants de couleur devrait être établie à Huntsville. Il faut aussi prendre des dispositions pour ceux qui peuvent être préparés à servir leur propre race. On aura donc besoin d'enseignants sages, ainsi que de fonds. Ne pensez pas que les petits dons ne seront pas appréciés. Des sommes plus importantes seront aussi utiles. Le sacrifice de soi est requis pour chaque étape. Préparer des jeunes de couleur à enseigner au sein de leur propre race est une mission importante. -- Lettre 304, 1904, p. 1-3 (à mes frères en Amérique, 11 novembre 1904). 2MI 72 5 Il y a quelques années, il m'a été révélé que le monde païen devait être appelé à faire des dons pour notre mission dans le Sud. Que des hommes discrets et craignant Dieu aillent voir des hommes du monde qui ont les moyen et leur présentent le plan de ce qu'ils désirent faire pour les personnes de couleur. Qu'ils leur parlent de l'école de Huntsville, de l'orphelinat que nous désirons y construire et des écoles missionnaires pour les enfants de couleur dont on a besoin dans tous les Etats du Sud. Que les besoins de cette oeuvre soient exposés par des hommes qui sachent toucher le coeur des personnes riches. Si l'approche est bonne, beaucoup donneront pour la mission. -- Lettre 295, 1905, p. 4, 5 (à J.H. Baldwin, 18 octobre 1905). 2MI 72 6 J'ai ressenti une grande tristesse en apprenant que l'un des bâtiments de l'école de Huntsville avait été consumé par le feu. Je suis désolée de savoir qu'une personne y a laissé la vie. Désormais, nous devons faire de notre mieux pour effectuer les travaux nécessaires dans l'école. Je suis réticente en vous entendant dire qu'il serait préférable de construire des petits bâtiments. Nous ne devons pas baisser les bras quant à l'oeuvre à Huntsville, ni revoir nos plans à la baisse. Nous avons besoin de bâtiments, de bâtiments plus grands, sans toutefois qu'il soient surdimensionnés car il faut aussi prendre en considération les autres projets dans le Sud. -- Lettre 348, 1906, p. 3 (à George 1. Butler, 30 octobre 1906). 2MI 73 1 Je viens de recevoir et de lire votre lettre dans laquelle vous évoquez les visites que vous avez effectuées dans les facultés de Nashville. Je suis si heureuse de constater que vous commencez à comprendre pourquoi notre mission doit s'implanter à Nashville. Nous devons nous intéresser de près aux personnes de couleur. [...] 2MI 73 2 Ne perdez pas de vue l'oeuvre auprès des personnes de couleur. Ne prenez de répit que quand le travail médical pour eux, tant à l'école de Huntsville qu'à Nashville sera terminé. Dans le passé, de grands efforts ont été fournis pour ce peuple en des circonstances très éprouvantes. N'ignorez pas le travail effectué, mais ayez de la sympathie et considérez le travail de ceux qui vous ont précédés et préparé la voie. Que Dieu vous aide et vous donne la sagesse pour savoir comment traiter vos collègues. Le christianisme en action est une chose merveilleuse. Le placer dans l'économie divine est le considérer à sa juste valeur. Les ouvriers apprécieront plus qu'ils ne le font actuellement ce qui a été effectué dans la champ missionnaire du Sud. 2MI 73 3 Quand je me suis rendue dans le Sud pour la première fois, j'ai appris beaucoup de choses au sujet du travail qui y avait été accompli et, quand je le pourrai, je ferai publier un récit de ce travail. Ceux qui n'y ont pas pris part ne peuvent pleinement imaginer le sacrifice et l'abnégation que cela a représentés. -- Letter 154, 1907, p. 1-3 (à Judson S. Washbum, 17 avril 1907). 2MI 73 4 J'avais eu pendant quelques temps très envie d'aller à Washington, mais je ne puis quitter mon travail ici ; il y a trop à faire, et trop d'intérêts sont en jeu. 2MI 73 5 Des instructions très claires m'ont été données concernant le travail à effectuer à Huntsville et la nécessité d'y placer l'école sur un terrain avantageux. Ne tardons plus à accomplir le travail qui a été si longtemps négligé dans le Sud. Bientôt, il sera encore plus difficile de former les personnes de couleur pour qu'elles deviennent des ouvriers pour la cause de Dieu. 2MI 73 6 Le Seigneur m'a montré les occasions manquées de bien faire en nous familiarisant avec le travail qui effectué dans les grandes institutions pour l'éducation des personnes de couleur. Il y a bien longtemps déjà, nous aurions dû faire une étude approfondie sur la meilleure façon d'instruire les personnes pour qu'elles oeuvrent auprès d'autres personnes de couleur. Nous devrions saisir toutes les occasions de travailler avec sagesse pour les enseignants et les élèves dans ces grandes institutions. Ne n'avons pas à nous précipiter pour évangéliser les employés, mais pouvons chercher à les aider par tous les moyens et leur dire que nous apprécions leur travail. [...] 2MI 74 1 Une puissante influence doit maintenant être exercée pour susciter de sérieux efforts en faveur des personnes de couleur. Les frictions et désagréments qui ont existé parmi les ouvriers des États du Sud, les rétentions, ainsi que les obstacles n'ont pas fait la volonté du Seigneur et ces choses ont freiné l'oeuvre que Dieu désire nous voir accomplir dans ce champ de mission. Si les employés avaient été formés pour agir en harmonie avec l'Esprit de Dieu et sous sa direction, la situation serait bien différente aujourd'hui. Désormais, un travail sérieux doit être fait en faveur des enseignants de Nashville, et de sages efforts sont requis pour les élèves de couleur. [...] 2MI 74 2 Dieu multipliera nos effectifs et nos moyens humains et, au travers des convertis, il accomplira le travail qu'il a prévu. Tous ce dont ont besoin ces ouvrier est du baptême du Saint-Esprit. Quand ce manque sera comblé, nous servirons le Seigneur avec bien plus de sérieux que nous ne le faisons actuellement. -- Letter 228,1907, p. 1 -3 (aux responsables de la Conférence générale, 14 juin 1907). 2MI 74 3 J'ai écris un article sur les besoins dans le Sud. C'est pour moi un sujet important. J'espère que nos frères et soeurs ne perdront pas de temps à remettre en question tout ce qui ne correspond pas exactement à leurs idées avant de nous accorder l'aide dont nous avons tant besoin. J'ai essayé de présenter à nos frères et soeurs les besoins de l'école de Huntsville. Cette école devrait bénéficier d'avantages spéciaux et notre peuple devrait comprendre que les dons volontaires faits à cette entreprise seront de l'argent bien investi. 2MI 74 4 A l'école de Huntsville, un travail important doit être effectué dans la formation des hommes à la culture du sol, des fruits et des légumes. Que personne ne méprise ce travail. L'agriculture est le b.a.ba de l'éducation. Que la construction des bâtiments de l'école et du sanatorium soit une occasion de former les élèves. Aidons les enseignants à comprendre qu'ils doivent avoir une vision claire des choses et que leurs actions doivent être en harmonie avec la vérité car, en effet, ce n'est qu'en gardant une bonne relation avec Dieu qu'ils pourront accomplir ses plans à la fois pour eux-mêmes et pour les âmes avec lesquelles ils sont mis en contact en tant qu'enseignants. 2MI 75 1 Encourageons tous les adventistes du septième jour à s'intéresser au travail fourni à Huntsville pour la formation d'hommes et de femmes qui seront ensuite appelés à travailler parmi les personnes de couleur. Les préparatifs pour le sanatorium de Huntsville devraient avancer sans délai. Si nous avançons par la foi en Dieu, il tiendra parole. Nous n'avons pas de temps à perdre car la méchanceté des villes atteint son apogée. La nuit approche, et bientôt plus personne ne pourra travailler. Ne reprochons aux pas aux personnes de couleur un sanatorium bien équipé en lien avec l'école de Huntsville. Il ne faut pas diminuer la taille du bâtiment, mais il doit être suffisamment spacieux pour le confort de ce qui y viendront. [...] 2MI 75 2 L'Evangile du Christ est pour le monde entier. Le Christ a racheté la race humaine à un prix infini. La rançon qu'il paya est valable pour toute nationalité et toute couleur de peau. Nous devrions nous remémorer cela quand nous pensons aux personnes de couleur de notre pays qui ont réellement besoin de notre aide. Ces hommes et ces femmes ne devraient pas avoir le sentiment qu'en raison de la couleur de leur peau, ils sont exclus des bénédictions de l'Evangile. Les blancs sont redevables vis-à-vis de Dieu en raison des nombreuses faveurs qu'ils ont reçues : ils doivent s'intéresser à ceux qui n'ont pas été aussi privilégiés. [...] 2MI 75 3 Nos frères et soeurs de tout le pays ont fait librement des dons pour implanter à Nashville un sanatorium pour les blancs. Qu'ils fassent maintenant preuve de générosité dans leurs offrandes pour qu'un sanatorium puisse être construit à Huntsville pour les personnes de couleur. Si la générosité en faveur des personnes de couleur était aussi importante qu'elle l'a été pour les blancs, nous pourrions compter sur leur reconnaissance et leur amour. 2MI 75 4 Mes frères, je vous prie de ne pas négliger la mission pour les personnes de couleur plus longtemps. Des chapelles simples mais pratiques devraient être construites pour elles afin qu'elles puissent se retrouver pour étudier la Parole de Dieu. 2MI 75 5 Le champ missionnaire du Sud a besoin d'ouvriers humbles et craignant Dieu. Il requière des fonds. Qui ralliera notre peuple actuel, l'encourageant à donner autant que possible pour cette mission ? Dieu prendra plaisir à ce que non seulement notre propre peuple, mais tous ceux qui le veulent, fasse des offrandes généreuses. Qui enseignera à nos frères à mesurer leurs dons selon l'esprit de bienfaisance qui poussa le Père à livrer son Fils unique pour que nous puissions recevoir des bénédictions étemelles ? Quand nous laissons l'Esprit du Christ nous guider dans nos dons, les bénédictions de Dieu les accompagnent et la sagesse est accordée à ceux qui ont la responsabilité de distribuer ces fonds pour leur emploi optimal. 2MI 76 1 Le peuple du Sud a besoin d'aide. Pas seulement en quelques endroits, mais partout où de l'aide est nécessaire. Mes frères, soyons de véritables missionnaires. Ouvrons nos coeurs aux besoins des personnes de couleur. Prenons conscience de la responsabilité qui repose sur nous de partager les bénédictions dont nous sommes l'objet. Au jour du jugement dernier, celui qui nous a confié ses biens nous demandera des comptes. -- Letter 189, 1907, p. 1-3, 6 (à George I. Butler et ses collaborateurs dans la vigne du Maître), 10 septembre 1907). 2MI 76 2 Cette nuit, dans mon sommeil, il m'a semblé que je m'adressais aux employés de Takoma Park, à Washington. Je leur parlais des bâtiments qu'il faudrait envisager d'y construire. Il faut considérer le début des travaux de chaque édifice comme étant l'occasion de rechercher les directives spéciales du Saint-Esprit. Avant de commencer le travail, demandez à l'Esprit de Dieu de vous faire comprendre clairement ce qui doit être fait et comment l'accomplir en dépensant le moins d'argent possible. Notre peuple a largement été sollicité pour l'oeuvre à Washington. Chaque dollar doit être employé à poursuivre le travail d'une façon conforme à la foi que nous professons. 2MI 76 3 J'ai reçu la lumière selon laquelle les croyants devraient désormais s'efforcer de faire avancer notre mission dans les États du Sud. En raison de nos négligences passées, la situation a pratiquement stagné dans ce champ missionnaire et nous n'aurons aucune excuse à avancer le jour où Dieu appellera nos actions en jugement. 2MI 76 4 Il nous faut maintenant rassembler les fonds des différentes églises pour aider les personnes de couleur dans le Sud. C'est un travail qui aurait dû être accompli il y a des années. Faisons à présent tout ce qui est en notre pouvoir pour racheter la négligence du passé. La construction de salles de classe et de chapelles où les personnes de couleur pourront se retrouver pour louer Dieu s'avère nécessaire. Il est normal de récolter des fonds et de construire des bâtiments dont la taille et les équipements sont proportionnels aux besoins spécifiques à l'endroit où ils sont implantés. 2MI 77 1 Le livre Les paraboles de Jésus aurait pu être largement distribué dans le Sud, au bénéfice des écoles. Mais, au lieu d'aller de l'avant avec énergie, on s'est disputé les droits territoriaux et le travail n'a pas été fait. Il est vrai que l'organisation et les méthodes doivent être maintenus en plusieurs aspects pour notre oeuvre, mais parce qu'une importance inappropriée a été accordée aux exigences territoriales, beaucoup ont été privés des instructions que contient cet ouvrage précieux. Mes frères, que la distribution de ces livres soit la plus étendue possible. « La foi sans les oeuvres est morte » (Jacques 2.26). Qui s'engagera à présent dans cette oeuvre avec un véritable esprit missionnaire ? Qui étudiera pour proposer d'ingénieuses méthodes pour distribuer ce livre parmi toutes les classes ? 2MI 77 2 Lors de nos grands rassemblements, des hommes sages et expérimentés devraient être choisis pour présenter les livres Les paraboles de Jésus et Le ministère de la guérison, et pour encourager ceux qui prendront par à leur diffusion. Si cela avait été scrupuleusement fait dans le passé, nous aurions eu des humbles lieux de prière et des écoles en de nombreux endroits où les personnes de couleur auraient été instruites dans les principes de la vérité présente. Ces écoles et chapelles sont les moyens que Dieu s'est choisis pour la promulgation de sa vérité dans le sud et pour préparer un peuple au retour du Christ. Avec à leur tête un bon chef de projets, les personnes de couleur peuvent elles-mêmes faire beaucoup pour la construction de ces bâtiments. 2MI 77 3 La propriété de Huntsville était un don de nos frères pour l'oeuvre auprès des personnes de couleur. Un travail bien plus important y aurait été accompli si nous avions avancé par la foi et dans un esprit d'abnégation. Dieu avait prévu qu'il y ait à Huntsville une école accommodante et un sanatorium pour les personnes de couleur. Ce dernier est devenu une nécessité. Certains frères se sont sentis poussés à donner leurs conseils concernant cette institution, affirmant qu'il devrait s'agir d'un « petit sanatorium ». Le conseil que j'avais à donner a été que nous devions bâtir un sanatorium modeste, mais spacieux où les personnes malades pourraient être reçues et traitées. Les personnes de couleur devraient bénéficier d'une telle institution tout autant que les blancs. Dans ce sanatorium, des infirmières de couleur doivent être formées pour y servir en tant que missionnaires médicales évangéliques. 2MI 78 1 Le Seigneur fait appel à des travailleurs convertis qui serviront en pasteurs et enseignants fidèles auprès des personnes de couleur. Nous n'avons pas tant besoin d'entreprises commerciales que d'églises et de missionnaires. Faisons preuve de parcimonie dans l'emploi de nos biens afin que notre argent ne soit pas trop dépensé en de petits endroits, alors que la mission doit pénétrer tant d'autres lieux avec le dernier message d'avertissement. -- Letter 322, 1907, p. 1-3 (aux responsables de la Conférence générale, 2 octobre 1907). 2MI 78 2 Mes frères et soeurs dans le Sud, ne ferez-vous pas votre part dans la bonne oeuvre qui consiste à aider l'école de Huntsville ? N'avezvous pas de temps à lui consacrer, du temps pour la vente de Les paraboles de Jésus ? En vous chargeant de ce travail, vous agirez en tant que missionnaires pour le Seigneur Jésus. Son approbation reposera sur vous, alors que vous vous efforcerez d'assister les fidèles employés de l'école de Huntsville. En distribuant Les paraboles de Jésus, non seulement vous aiderez l'école de Huntsville, mais vous placerez aussi entre les mains d'hommes et de femmes un livre contenant les plus précieuses instructions spirituelles. 2MI 78 3 L'école de Huntsville a besoin d'aide. Que nos frères et soeurs prennent à coeur la tâche consistant à distribuer Les paraboles de Jésus. Si vous faites fidèlement votre part, l'école pourra bénéficier de l'équipement dont elle a tant besoin. Le Christ dit à ses disciples : « Vous êtes la lumière du monde » (Matthieu 5.14). « Que votre lumière brille ainsi devant les hommes, afin qu'ils voient vos oeuvres bonnes, et glorifient votre Père qui est dans les cieux. » (Matthieu 5.16) -- Manuscrit 103, 1907, p. 4, 5 (" The sale of Object Lessons » [La vente de Les paraboles de Jésus], 3 octobre 1907). 2MI 78 4 Il m'a été demandé de dire à nous ouvriers de couleur : Soyez bons au sein de votre famille. N'introduisez dans votre foyer aucun esprit ou coutume de l'esclavage. Qu'aucune parole dure ne soit prononcée dans vos maisons. Surmontez vos habitudes désordonnées. Ne tolérez aucune manière rustre et autoritaire. Ne traitez jamais votre femme comme une esclave. Souvenez-vous que vous êtes membres de la famille du Seigneur et que, dans ce monde, vous devez donner un exemple de ce que le Seigneur attend des futurs membres de sa famille. Vos lèvres doivent être sanctifiées au service du Seigneur. Soyez comme le Christ en actes et en paroles. Vous avez peut-être été témoins d'une grande cruauté de la part de ceux qui considéraient les noirs comme leurs propriétés pour les traiter comme il leur plaisait. À cause de cela, ne devenez pas des tyrans à votre tour dans votre foyer. C'est à Dieu qu'appartiennent tous les êtres humains. 2MI 79 1 Ceux qui se sentent autorisés à torturer les personnes sur lesquelles ils ont autorité seront traités de la même façon par le Créateur. [...] 2MI 79 2 Il y a des années, la vérité aurait dû être proclamée de ville en ville, là où se trouvent beaucoup de personnes de couleur. Des écoles et des sanatoriums doivent y être établis, et dans des lieux adaptés. Ces institutions ne doivent pas être privées des équipements indispensables comme ce fut le cas pendant des années à l'école de Huntsville. Noirs ou blancs, ceux qui connaissaient l'état des choses en cette école auraient dû aider à lever des fonds pour la placer là où elle aurait pu être plus efficace. Nous devons maintenant mobiliser nos efforts pour elle de façon à ce qu'elle devienne autonome. 2MI 79 3 Nous ne devons pas laisser le coeur des personnes de couleur sans espoir, ni courages. Ceux qui ont appris à croire qu'elles apprécient les efforts en leur faveur et qu'elles sont prêtes à collaborer avec le Christ, notre grand Maître, doivent les remplir d'espérance. 2MI 79 4 Pour accomplir notre mission, à savoir aider, un peu ici, un peu là, en leur apprenant à vivre - non pas comme s'il n'y avait aucun espoir de changement positif dans leur condition, mais comme s'il y avait quelque chose de mieux pour eux - il faut de la patience et des efforts judicieux, sérieux et persévérants. Mais ces efforts seront richement récompensés. 2MI 79 5 Pour ce travail, nous devons former beaucoup d'hommes et de femmes de couleur pour être des missionnaires auprès de leur propre peuple. Ils doivent comprendre qu'ils ne sont pas appelés à travailler parmi les blancs. Instruisons-les et formons-les pour devenir missionnaires dans leur propre environnement. 2MI 79 6 Persévérance. Pour beaucoup de personnes de couleur, les difficultés auxquelles elles devront faire face semblent insurmontables. Mais il est de ceux qui ne baisseront pas les bras. Encourageons tous ceux qui, consciencieusement et dans la crainte de Dieu, s'efforcent de s'instruire. Beaucoup ont du talent et il se développera, parfois de façon inattendue. Tous les avantages possibles doivent être accordés aux jeunes noirs capables de devenir d'utiles collaborateurs dans la vigne du Seigneur. 2MI 80 1 Il est de ceux qui, avec une formation solide, pourront diriger les sanatoriums pour les personnes de couleur. Dans tous les cas, ils auront besoin du soutien des blancs, mais leur talent contribuera largement au succès de la mission. 2MI 80 2 Nous devons fonder des écoles pour les enfants et les jeunes de couleur en de nombreux lieux. Les enseignants doivent exercer sur elles une influence douce et apaisante. Ils doivent se vêtir et agir de façon correcte et soignée. Ils comprendront que les élèves ont besoin de cet exemple et qu'ils seront prompts à les imiter. Quand jeunes et moins jeunes font preuve de raffinement dans la manière et le goût vestimentaire, on ne doit jamais les décourager -- Manuscrit 105, 1908, p. 1, 365 (" Words of Counsel to Our Colored People » [Conseils donnés à nos frères et soeurs de couleur], 19 octobre 1908). 2MI 80 3 Je ne peux rester tranquille en raisons des nombreuses révélations qui m'ont été faites. J'ai vu que notre peuple court le risque de perdre de précieuses occasions d'oeuvrer avec sérieux et sagesse à la proclamation du message du troisième ange. Entouré de tous ses anges, Satan travaille à empêcher le peuple de Dieu de consacrer ses forces à son service. Mais, en tant que peuple, nous devons être actifs, déterminés et accroître notre utilité dans le domaine religieux. Voici ce qu'on attend de nous : « Ayez de l'empressement et non de la paresse. Soyez fervents d'esprit. Servez le Seigneur » (Romains 12.11). Possédant la vraie piété et la connaissance de la Parole de Dieu, chaque membre d'église peut devenir un collaborateur du Christ et travailler avec dignité et confiance, mais avec une humble dépendance, en se rappelant les paroles que le Christ adressa à ses premiers disciples : « Je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et simples comme les colombes » (Matthieu 10.16). Nous devons faire preuve de sagesse dans toutes nos voies si nous voulons oeuvrer au nom et dans la crainte de Dieu. Il nous faut une foi sincère car la foi est « l'assurance des choses qu'on espère, la démonstration de celles qu'on ne voit pas » (Hébreux 11.1). 2MI 80 4 J'ai visité l'école de Huntsville et je crois qu'elle présente de nombreux avantages pour mener à bien l'oeuvre d'une éducation complète. Ceux qui y travaillent ont le privilège d'en faire un lieu béni pour préparer à l'oeuvre de Dieu. 2MI 80 5 Je prie pour que chacun d'entre vous accomplisse la mission que le Seigneur lui a confiée. Il travaillera pour chacun selon la mesure de sa foi. Un dessin représente un boeuf se tenant entre une charrue et un autel. Il porte l'inscription suivante : « Prêt pour l'un ou l'autre ». Ainsi, nous devons nous préparer au dur labeur du sillon, ou à saigner sur l'autel des sacrifices. La vie de chaque enfant de Dieu doit exprimer un objectif unique et le sens du devoir. C'était la position qu'occupait le Sauveur quand il était sur la terre et celle que tous ses disciples sont invités à occuper. Le salut accordé à la race humaine par le sacrifice du Christ concerne également toutes les races et toutes les nationalités. Certaines désirent ne jamais être considérées sur un même pied d'égalité que leurs semblables. Elles veulent être une puissance qui dirige. À moins qu'elles ne reconnaissent et n'apprécient la puissance de l'Éternel et que les croyants ne travaillent avec intelligence pour accomplir la mission de Dieu pour toute l'humanité, il les abandonnera à leurs propres voies et emploiera d'autres instruments par lesquels il accomplira ses plans. Et ceux qui refusent d'accomplir la tâche qui leur est proposée se retrouveront finalement du côté de l'ennemi et lutteront contre l'ordre et la discipline. -- Letter 244, 1908, p. 1, 2 (à ceux qui sont récemment allés à l'école de Oakwood, à Huntsville, dans l'Alabama, 23 août 1908). 2MI 81 1 Je suis heureuse d'avoir l'occasion de parler à ce groupe d'élèves. Je m'attends à ce qu'un jour, cette pièce, et d'autres, soit remplie. Nous nous attendons à voir s'accomplir ici un travail dont les hommes seront fiers. Nous sommes en effet heureux de tous vous voir ici présents. 2MI 81 2 Ce matin, je lirai d'abord quelques mots d'Ésaïe 58 : « Crie à plein gosier, ne te retiens pas, élève ta voix dans un cor et annonce son crime à mon peuple, à la maison de Jacob ses péchés ! Tous les jours ils me cherchent, ils veulent connaître mes voies ; comme une nation qui aurait pratiqué la justice et n'aurait pas abandonné le droit établi par son Dieu, ils me demandent des arrêts justes, ils désirent l'approche de Dieu. 2MI 81 3 Que nous sert de jeûner ? Tu ne le vois pas ! De nous humilier ? Tu n'y as pas égard ! C'est que le jour de votre jeûne, vous vous livrez à vos penchants et vous traitez durement tous vos ouvriers. Vous jeûnez pour vous disputer et vous quereller, pour frapper méchamment du poing ; vous ne jeûnez pas comme le veut ce jour, pour que votre voix soit entendue en haut. Est-ce là le jeûne que je préconise, un jour où l'homme s'humilie ? S'agit-il de courber la tête comme un jonc, de se coucher sur le sac et la cendre, est-ce là ce que tu appelleras un jeûne, un jour agréable à l'Éternel ? » (Ésaïe 58.1-5) 2MI 82 1 Le Seigneur indique le jeûne il préconise : « Détache les chaînes de la méchanceté, dénoue les liens du joug, renvoie libres ceux qu'on écrase, et que l'on rompe toute espèce de joug ; partage ton pain avec celui qui a faim et ramène à la maison les pauvres sans abri ; si tu vois un homme nu, couvre-le, et ne te détourne pas de celui qui est ta propre chair » (versets 6 et 7). 2MI 82 2 C'est l'oeuvre que nous voulons accomplir et l'oeuvre que nous présentons au peuple de Dieu afin qu'il s'y engage. Oui, Seigneur, nous pouvons dire que nous, ton peuple qui garde les commandements, nous nous efforçons d'effectuer ce travail aussi rapidement que possible. 2MI 82 3 Nous essayons de faire en sorte d'amener les personnes de couleur là où elles pourraient être indépendantes. Le temps viendra où vous pourrez échapper aux nombreux maux qui surviendront sur le monde parce que vous aurez appris à planter, à construire et à mener à bien divers projets. C'est la raison pour laquelle nous voulons que cette terre soit occupée, cultivée et que nous voulons y construire. Les élèves doivent apprendre à planter, à construire et à semer. En apprenant ceci, ils verront devant eux un ouvrage auquel ils seront très heureux de participer. Des occasions se présenteront où ils pourront être une bénédiction pour ceux qui les entourent. 2MI 82 4 « Partage ton pain avec celui qui a faim et ramène à la maison les pauvres sans abri ; si tu vois un homme nu, couvre-le, et ne te détourne pas de celui qui est ta propre chair. » (Ésaïe 58.7) C'est le privilège de tout élève et ouvrier de cette école de savoir ce que signifie être mu par l'impulsion de l'Esprit de Dieu. 2MI 82 5 « Alors ta lumière poindra comme l'aurore, et ta guérison germera promptement ». Pourquoi cette assurance concernant la santé ? Il est question de santé parce que nous apprenons à nous servir de nos muscles, ainsi que de notre cerveau. Il est essentiel que nous prenions autant soin de notre santé physique que de notre santé mentale. « Ta justice marchera devant toi, et la gloire de l'Éternel sera ton arrière-garde » (verset 8). Comment notre justice marchera-t-elle devant nous ? Elle se révèlera dans nos paroles justes, dans nos actions justes et dans notre utilité. Cette tâche est attribuée aussi bien aux personnes de couleur qu'aux blancs. Selon les opportunités qui s'offrent à eux, ils doivent régler fidèlement les problèmes que Dieu leur présente. Quand nous accomplissions la tâche qu'il nous confie, il nous bénit comme il l'a promis. 2MI 83 1 Si nous pratiquons la justice et exaltons la vérité, le Seigneur lui-même sera notre Gardien et notre Protecteur, nous qualifiant pour faire sa volonté. Dieu prend soin de ceux qui sont méprisés par leurs semblables. C'est parce qu'il s'intéresse aux besoins de ceux qui sont méprisés et rejetés que nous possédons cette école agricole où il est possible de se former pour bien travailler ici, dans le Sud. Il désire que ceux qui y reçoivent une formation puissent s'engager à travailler, à soulager les opprimés, à fortifier les plus faibles afin que, grâce à leurs efforts, des hommes et des femmes puissent apprendre à honorer et à glorifier Dieu. Voici ce que signifie l'enseignement du chapitre 58 d'Ésaïe. 2MI 83 2 Je suis heureuse d'avoir l'occasion de vous dire ces quelques mots. Que tout ce que vous fassiez soit accompli par la foi. Croyez en ce que le Seigneur tiendra ses promesses. Il veut que nous trouvions réconfort dans sa Parole, que nous soyons affermis par ses promesses. Il aspire à ce que sa justice nous précède et que sa gloire soit notre récompense. Je vois de grandes possibilités s'ouvrir aux élèves de cette école. Il y a ici de grands avantages. Vous êtes éloignés du monde, des beuveries, des distractions et de la confusion. Vous n'avez pas besoin de ces choses-là, mais d'être là où vous êtes libres de servir le Seigneur. Il ne vous rejette pas en raison de la couleur de votre peau, mais désire que les blancs vous aident. S'ils les encouragent et leur ouvrent des voies, les bénédictions du Seigneur reposeront sur eux comme sur tous ceux qu'ils essaient d'aider. Cela sera un accomplissement du plan de Dieu. 2MI 83 3 Tous les élèves qui sont ici ont le privilège d'apprendre que le Très-Haut s'intéresse à eux. Il veillera sur vous et oeuvrera pour votre bien, et non pour le mal. Si vous continuez à découvrir le Seigneur, vous apprendrez que son plan s'accomplit de façon aussi certaine que le jour se lève. Vous croîtrez continuellement en lumière et en connaissance. Je veux voir la bonté et la miséricorde de Dieu révélées en ces lieux. Nous prierons pour vous et ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour vous aider. Nous vous enverrons des publications que vous pourrez lire et étudier. Je veux voir chacun de vous dans le royaume de Dieu. Menons les luttes du Seigneur avec bravoure et justice afin que nous puissions revoir dans la cité de Dieu les visages que nous voyons ici aujourd'hui. Éduquons et formons les plus jeunes membres de la famille de Dieu. Ils doivent tenir fermes au sein du peuple de Dieu.- 2MI 84 1 Je n'ai rien de plus à ajouter ce matin. Je suis très heureuse d'avoir visité votre école. Je fais depuis des années tout ce que je peux pour aider les personnes de couleur et nul par ailleurs je n'ai vu d'oeuvre qui commence aussi bien qu'ici même. En toutes circonstances, rappelez-vous que les anges de Dieu sont à vos côtés. Ils savent ce que vous faites et sont là pour veiller sur vous. Ne faites rien qui les déçoive. Je sais que vous essaierez d'aider ceux qui essaient de vous aider. En poursuivant ce travail tous ensemble, cette école deviendra un lieu consacré. Je veux entendre parler de vos victoires. Le ciel entier s'intéresse aux démarches que vous entreprenez. Faisons de notre mieux pour nous entraider les uns les autres et remporter la victoire. Vivons de façon à ce que la lumière du ciel puisse briller dans nos coeurs et nos esprits, et nous permette de saisir des trésors célestes. Que le Seigneur vous aide, c'est ma prière. -- Manuscrit 27, 1909, p. 1-5 (" Words of encouragement » [Paroles d'encouragement]. Paroles prononcées à l'école de Oakwood, à Huntsville, dans l'Alabama, 29 avril 1909). White Estate, Washington, D.C., 20 janvier 1959. ------------------------Manuscrit 107--Rejeter les témoignages - Le besoin de responsables sanctifiés 2MI 85 1 DANS MON EXPERIENCE, j'ai souvent été confrontée à l'attitude de certaines personnes qui reconnaissaient que les témoignages provenaient de Dieu, mais qui considéraient que tel ou tel sujet relevait de l'opinion et du jugement de soeur White. Ceci convient bien à ceux qui n'apprécient pas les reproches et les réprimandes et qui, si leurs idées sont contrariées, en profitent pour expliquer la différence entre ce qui est humain et ce qui est divin. 2MI 85 2 Si les opinions préconçues ou idées particulières de certains sont contrariées par le reproche des témoignages, ils ont le devoir d'expliquer en quoi les témoignages, définissant 2MI 86 0 Documents sollicités par Arthur L. White pour Notes and Papers [Notes et articles] et pour l'enseignement. ce qui relève du jugement humain de soeur White, se distinguent de ce qui relève de la Parole de Dieu. Tout ce qui va dans le sens de leurs idées est divin et les témoignages qui corrigent leurs erreurs sont humains ou reflètent l'opinion de soeur White. Leurs traditions ne tiennent pas compte des conseils de Dieu. -- Manuscrit 16,1889, p. 1 (" The Discemment of Truth » [Discerner la vérité], autour de janvier 1889, Selected Messages [Messages choisis], vol. 3, p. 68). 2MI 86 1 Vous et lui avez exprimé votre propre jugement : qu'il est plus fiable que celui de soeur White. Ne pensez-vous pas que soeur White ait déjà été confrontée à de tels cas au cours de sa vie de service pour le Maître ? Des cas similaires au vôtre et encore d'autres différents qui lui ont permis de discerner ce qui est juste et ce qui ne l'est pas ? Un jugement sous la direction de Dieu pendant plus de cinquante ans ne compte-t-il pas plus que le jugement de ceux qui n'ont pas eu cette discipline et cette formation ? Veuillez réfléchir à ces choses. -- Lettre 115, 1895, p. 4 (à Fannie Bolton, 26 novembre 1895 ; Selected Messages, chap. 7, vol. 3, p. 60). 2MI 86 2 Actuellement, la cause de Dieu a spécialement besoin d'hommes et de femmes qui possèdent les qualifications du Christ pour le service, des capacités pour diriger et une grande endurance dans le travail, qui ont un coeur bon, chaleureux et compatissant, qui sont pleins de bon sens et qui ont un jugement impartial. Des hommes et de femmes qui évaluent soigneusement les questions à traiter avant d'approuver ou de condamner, et qui n'ont pas peur de dire « non » ou « oui » et « amen ». Des hommes et des femmes qui, parce qu'ils sont sanctifiés par l'Esprit de Dieu, mettent en pratique les paroles : « Nous sommes tous frères ", s'efforçant sans cesse d'élever et de restaurer l'humanité déchue. -- Manuscript 156a, 1901, p. 9 (" Unheeded Warnings » [Avertissements passés inaperçus], 27 novembre 1901). White Estate, Washington, D.C., 20 janvier 1959. ------------------------Manuscrit 108--Comment étudier la Bible 2MI 87 1 QUE CELUI QUI RECHERCHE la vérité et qui reconnait la Bible comme la Parole inspirée de Dieu mette de côté toute idée ancienne et accepte cette Parole dans toute sa simplicité. Il doit renoncer à toute pratique pécheresse et entrer dans le saint des saints avec un coeur adouci et soumis, prêt à écouter ce que dit le Seigneur. 2MI 87 2 N'appliquez pas vos croyances à la Bible et ne la lisez pas à la lumière de ces principes. Si vous constatez que vos opinions vont à l'encontre d'un clair « Ainsi parle le Seigneur ", d'un de ses ordres ou interdictions, prêtez attention à la Parole de Dieu plutôt qu'à ce que disent les hommes. Que tout débat ou conflit se termine par un « Il est écrit ». 2MI 87 3 L'erreur commise par l'Église catholique romaine est qu'elle lit la Bible à la lumière des déclarations des prêtres et des dirigeants de l'Eglise, des premiers pères ou autres 2MI 88 0 Documents sollicités par T.H. Jemison pour ses cours universitaires sur les principes d'interprétation prophétique. responsables catholiques. Laissant de côté toutes les croyances ou crédos prescrits par une Eglise, nous sommes invités à lire la Bible comme la Parole que Dieu nous adresse. La lumière du monde nous qualifiera pour distinguer la vérité des erreurs antagoniques. 2MI 88 1 Avant de lire la Bible, que l'esprit de prière adoucisse et soumette le coeur. La vérité triomphera quand l'Esprit de vérité coopérera avec l'humble étudiant de la Bible. Qu'il est bon de savoir que l'Auteur de la vérité est vivant et qu'il règne encore ! Demandez-lui de graver la vérité dans votre esprit. Votre étude de la Bible vous sera alors profitable. Le Christ est le grand Maître de ses disciples, et il ne vous laissera pas marcher dans les ténèbres. 2MI 88 2 La Bible est son propre interprète. Avec une merveilleuse simplicité, une partie se lie à la vérité d'une autre partie jusqu'à ce que la Bible entière forme un tout harmonieux. La lumière d'un passage en éclaire d'autres de la Parole pouvant sembler plus obscurs. 2MI 88 3 Ceux qui, le coeur humble, sondent les Ecritures, animés du désire sincère de connaître la vérité et de lui obéir, ne seront pas laissés dans l'obscurité. Jésus dit qu'il est le chemin, la vérité et la vie. La Bible entière est une révélation du Christ. Pourtant, vous pourrez lire la Bible du matin au soir, si vous ne soumettez pas votre volonté à celle de Dieu, vous ne pourrez recevoir de connaissance salvatrice de l'Évangile. Alors que vous voyez la vérité simplement énoncée, mettez de côté toute position erronée, aussi chère puisse-t-elle être au coeur égoïste. Certains prendront un texte, le dépouilleront de sa véritable portée et le forceront à soutenir quelque opinion préconçue. En reliant divers passages isolés des Ecritures, ils peuvent tromper. Mais ce qui pour eux constitue une preuve biblique de leur position n'en est pas une pour autant car ces passages ne sont pas employés dans leur véritable contexte. C'est de cette façon que l'erreur est souvent magnifiée et la vérité appauvrie. Ceux qui déforment ainsi les Écritures pour justifier l'erreur déshonorent vraiment Dieu et, au jour du jugement, ils seront tenus responsables de la désobéissance de ceux qui, par leurs sophismes, ont été amenés à ne pas tenir compte de la loi divine. 2MI 88 4 Ceux qui désirent connaître la vérité concernant le sabbat du Seigneur ne seront pas laissés sous la direction de suppositions infondées. Qu'ils ne dépendent pas des enseignements des pères ou de tout autre être humain, mais des paroles prononcées par le Créateur de la terre et des cieux. La Bible est la Parole inspirée de Dieu. C'est en elle que se trouvent les lois du ciel. Et ce n'est aussi que dans la Bible que nous pouvons apprendre la vérité concernant le sabbat. La Parole de Dieu est claire. Le quatrième commandement est précis et explicite, et révèle l'origine divine du sabbat. De plus, le Seigneur déclara à Moïse : 2MI 89 1 « Toi, parle aux Israélites et dis-leur : Vous observerez absolument mes sabbats, car ce sera un signe entre vous et moi, dans toutes vos générations, grâce auquel on reconnaîtra que je suis l'Éternel qui vous sanctifie. Vous observerez le sabbat, car il sera saint pour vous. Celui qui le profanera sera puni de mort ; toute personne qui fera quelque ouvrage ce jour-là sera retranchée du milieu de son peuple. On travaillera six jours ; mais le septième jour ce sera le sabbat, le jour férié, consacré à l'Etemel. Quiconque fera quelque ouvrage le jour du sabbat sera puni de mort. Les Israélites observeront le sabbat ; ils célébreront le sabbat dans toutes leurs générations, comme une alliance perpétuelle. Ce sera entre moi et les Israélites un signe qui devra durer à perpétuité ; car en six jours l'Etemel a fait les cieux et la terre, et le septième jour il a cessé son oeuvre et il s'est reposé » (Exode 31.13-17). 2MI 89 2 Que le Seigneur nous aide à le rechercher de tout notre coeur, afin que nous le trouvions. Il ne prendra pas cela à la légère. Ceux qui, bien qu'ils aient l'opportunité de trouver la voie, s'en écartent avec présomption, découvriront leur erreur quand il sera trop tard. La vie étemelle n'est que pour ceux qui continuent à obéir à Dieu. C'est pour eux que le Christ a acheté le salut. « À tous ceux qui l'ont reçue, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom » (Jean 1.12). 2MI 89 3 « Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi. » (Jean 5.39) 2MI 89 4 Quand Jésus recommanda à ses disciples de sonder les Écritures, il faisait référence à l'Ancien Testament car le Nouveau Testament n'était alors pas encore écrit. La Bible est composée de nombreuses parties : d'histoire, de biographies, de cantiques, de prières et de prophéties. Mais « toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour redresser, pour éduquer dans la justice » (2 Timothée 3.16). Le terme « Écriture » implique l'intégralité du trésor de la révélation et de la connaissance, quelle que soit la forme qui lui est donnée. 2MI 90 1 Que personne ne cherche à limiter la diffusion des Écritures. Dieu parle par différents moyens, et les vérités sacrées doivent être recherchées comme un mineur recherche de l'or. Dieu a promis de guider tous ceux qui désirent être enseignés dans toute la vérité. 2MI 90 2 La Bible est le plus grand ouvrage pédagogique du monde et il devrait être utilisé dans toutes les écoles. Aussi grandes soit leur éducation ou leurs idées, pour de nombreuses intelligences, la simple lecture de la Parole de Dieu apporte conviction et, même si, en beaucoup de cas, la Parole peut être mal appliquée et mal interprétée, année après année pourtant, beaucoup, grâce à ce qu'ils peuvent se rappeler des enseignements, pourrait être capables de distinguer la vérité de l'erreur. Ne faisons pas partie de ceux qui cherchent à limiter la diffusion des Écritures. -- Manuscrit 142, non daté. 2MI 90 3 Si vous lisez la Bible attentivement, vous verrez les changements que vous devrez opérer en vous pour être de fidèles bergers du troupeau du Christ. Comparez entre eux les différents passages de la Bible, puis ouvrez votre coeur. Saisissez-vous de lumière et, par une connaissance pratique, vous pourrez montrer au peuple de Dieu en quoi consiste le caractère chrétien. La puissance du Saint-Esprit accompagnera vos paroles si votre propre vie représente la vérité qui sanctifie le caractère puisque vous serez alors une lettre vivante connue et lue de tous. [...] 2MI 90 4 L'homme naturel reste toujours le même. Il est ce que ses tendances héréditaires, sa nationalité, son éducation et les circonstances ont fait de lui. Mais, quand l'homme naturel est transformé par la grâce du Christ, alors on constate le changement en l'homme nouveau, le coeur nouveau, les objectifs nouveaux et les nouveaux élans. Il reçoit la parole du Christ qui est Esprit et vie. Ensuite, nous mangeons le corps et buvons le sang du Fils de Dieu et notre coeur, nos lèvres portent du fruit. Certaines en produisent trente, d'autres soixante et d'autres cent. -- Lettre i 3,1888, p. 1, 2,4 (à E.P Daniels, 3 juillet 1888). 2MI 90 5 Tous ceux qui s'engagent à collaborer avec le Christ doivent non seulement vouloir prêcher la vérité, mais aussi la mettre en pratique. Au sujet des personnes soi-disant pieuses et instruites de son temps, le Christ déclara : « Vous êtes dans l'erreur, parce que vous ne comprenez ni les Écritures, ni la puissance de Dieu » (Matthieu 22.29). « Vous enseignez des doctrines qui ne sont que préceptes humains » (Matthieu 15.9). Il désirait imprégner la nation entière de l'esprit de sa mission d'amour afin que tous puissent s'unir à lui dans l'oeuvre de sauver le monde. Le Saint-Esprit aurait maintenant été accordé à tous nos ouvriers s'ils le recherchaient sincèrement. Aucun changement ne sera apporté au plan du salut pour effectuer des changements notoires dans le monde religieux. Les hommes et les femmes doivent prendre conscience de d'urgence de la situation. Ils doivent recevoir l'huile dorée et les bénédictions divines. Cela leur permettra de se lever et de briller car leur lumière s'est levée et la gloire du Seigneur a brillé sur eux. 2MI 91 1 Ceux qui affirment croire en la Parole de Dieu, mais chérissent leur hérédité et cultivent les traits de leur caractère sont les plus grandes pierres d'achoppement que nous puissions rencontrer, alors que nous présentons les grandes et saintes vérités pour notre temps. Ceux qui croient en la vérité présente doivent mettre cette vérité en pratique et la vivre. Ils doivent étudier la Parole et s'en nourrir, ce qui signifie se nourrir de la chair et boire le sang du Fils de Dieu. Ils sont appelés à intégrer cette Parole, qui est esprit et vie, à leur vie quotidienne et pratique. C'est le pain des cieux, et il donnera la vie au monde. Toute homme et toute femme qui en mangera sera fortifié. Oh, ne pouvons-nous pas saisir cela ? Ne pouvons-nous pas le comprendre ? Pourquoi avons-nous si peu d'imagination ? « Voici la volonté de celui qui m'a envoyé, dit le Christ : que je ne perde rien de tout ce qu'il m'a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour. Voici, en effet, la volonté de mon Père : que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie étemelle ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6.39,40). Ainsi, si la vie du Christ est en nous, que n'accomplirions-nous pas en son nom ? « À tous ceux qui l'ont reçue, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom » (Jean 1.12). 2MI 91 2 La culture chrétienne suivra les travaux de toute âme qui mettra consciencieusement la vérité en pratique, en toutes circonstances. Mais trop nombreux sont ceux qui agissent de façon superficielle. Il existe une mine de métal précieux jusqu'alors en possession que d'un très petit nombre. Si nous fouillons minutieusement et en profondeur, nous posséderons des ressources insoupçonnées, représentées par l'huile dorée récoltée des deux oliviers, qui circule dans des canaux en or afin d'être déversée dans les récipients en or et ainsi enrichir les autres. 2MI 91 3 Nous avons un grand besoin d'hommes au grand coeur et équilibrés qui soient de véritables chrétiens et qui montrent qu'ils se nourrissent de la Parole de Dieu, chez eux et à l'étranger. Ceux qui partagent notre foi comme ceux qui ne la partagent pas connaîtrons que ces hommes ont été avec Jésus et qu'ils ont appris de lui. Ils constateront qu'ils sont attelés avec le Christ et qu'ils collaborent avec lui, qu'il sont des hommes instruits qui apprennent de lui son humilité de coeur et sa douceur. Ils ne se plaignent pas de son joug et ne murmurent pas en portant ses fardeaux. Avec joie, ils vont de l'avant, en chantant dans leur coeur des mélodies à Dieu. Le joug du Christ est doux et son fardeau est léger. 2MI 92 1 Oh, quelle différence font ceux qui étudient les Écritures dans ce qu'ils comprennent de la Parole et comment ils la comprennent, qu'il s'en nourrissent ou pas ! Quand on la mange, la Parole de Dieu donne de nouveaux tendons et muscles spirituels. Ceux qui mangent et assimilent la Parole la mettent en pratique. Oints du collyre céleste, leurs yeux voient dans la Sainte Parole des enseignements autres que ceux que voient les lecteurs dont le coeur n'est ni purifié, ni raffiné, ni élevé. Sous l'influence du Saint-Esprit, la conscience reconnaît une norme pure et noble qui écarte les idées bon marché du lecteur superficiel dont l'esprit est corrompu par le péché. Ils voient que ceux qui mettent la Parole en pratique sont justifiés devant Dieu. Ceux qui entendent, mais qui n'agissent pas ne sont en rien de meilleurs auditeurs sur le plan moral et spirituel. Ceux qui renoncent à eux-mêmes et qui font tous les sacrifices au nom du Christ pourront enseigner parce que leurs préceptes et leur exemple sont en harmonie. -- Lettre 34, 1896, p. 3-5 (au frère Hare et son épouse, 19 décembre 1896). 2MI 92 2 Les bienfaits que peut nous apporter la vérité ne dépend pas tant de la connaissance que nous acquerrons en étudiant que de la pureté de nos objectifs et de la sincérité de notre foi. Lire simplement les recommandations faites dans la Parole de Dieu ne suffit pas. Nous sommes invités à la lire dans un esprit de méditation et de prière, remplis du désir sincère d'être aidés et bénis. Et la vérité que nous apprenons doit être mise en pratique dans la vie de tous les jours. Ceux qui on réellement conscience de l'emploie subtile que fait Satan des ruses en ces temps de la fin marcheront avec crainte et tremblement, dans une profonde humilité, à chaque étape de leur recherche des divines directives. Les anges de Dieu les instruiront. Le Saint-Esprit donne aux coeurs humbles et contrits l'accès aux riches trésors de la vérité. A été donnée à Juda et Jérusalem une fontaine dans laquelle nous devons nous purifier. Celui qui purifie son âme en obéissant à la vérité verra et appréciera l'amour et la miséricorde que Dieu a disséminés sur le chemin de ses enfants. Il comprendra que les voies humaines ne mènent qu'à la ruine éternelle. -- Lettre 69, 1901, p. 6, 7 (aux responsables de l'oeuvre missionnaire médical, 10 avril 1901). 2MI 93 1 Le Christ connaissait les Écritures car il a fait face à toutes les tentations du diable avec un « Il est écrit ». Argumenter et raisonner ne lui aurait servi à rien. Mais « Il est écrit » montra que les fondations du Christ, qui était alors tenté, étaient ancrées dans le solide et immuable roc. Nous devons apprendre ces leçons de la Parole, les mémoriser et ainsi nous préparer à affronter Satan avec la seule arme qui le rebute : « Il est écrit ». Tout ce qui est écrit dans la loi et les prophètes est vrai, et ces écrits se prouvent par eux-mêmes. On ne gagne rien à s'efforcer à démontrer par divers arguments l'origine divine de la Bible. Elle est son propre interprète. Elle détient ses propres clés. Les Écritures déverrouillent les Écritures. Si dans la Bible nous ne discernons pas la vérité, c'est parce que nous n'avons pas mis de côté, sur le seuil de notre recherche, nos opinions et nos préjugés. « Si notre Evangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent ; pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé les pensées, afin qu'ils ne voient pas resplendir le glorieux Evangile du Christ, qui est l'image de Dieu. » (2 Corinthiens 4.3,4) « Car la parole de la croix est folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est puissance de Dieu. » (1 Corinthiens 1.18) -- Manuscrit 40,1895, p. 2 (Éducation, non daté). 2MI 93 2 J'ai des avertissements à donner à nos frères et soeurs. Nous devons apporter à notre présentation des Écritures plus de vie et de caractère spirituels. Il devrait y avoir dans chaque église des cessions solennelles de prière fervente pour que le ciel nous fasse des révélations spéciales de la grâce de Dieu. Que chaque enseignant humilie son propre coeur et assujettisse son tempérament nerveux. La vérité sera révélée de façon plus directe. Celui qui expose correctement la vérité des prophéties expliquera les Écritures par les Écritures. Il fera de la Bible sa propre commentatrice. -- Manuscrit 27,1901, p. 1 (" Truth do Be Maintained » [Il faut préserver la vérité], 5 mai 1908). 2MI 93 3 Gardons à l'esprit que la plus haute qualification de l'esprit ne peut, ni ne supplantera l'authentique simplicité et la véritable piété. On pourrait étudier la Bible comme n'importe quelle discipline des sciences humaines, mais sa beauté, la preuve de sa puissance pour sauver l'âme qui croit constituent une leçon qu'on n'apprend jamais de cette façon. Si la Parole n'est pas mise en pratique dans le quotidien, c'est parce que l'épée de l'Ésprit n'a pas blessé le coeur naturel. On n'a fait que l'enfermer dans des fantaisies poétiques. Le sentimentalisme l'a tellement enveloppé que le coeur n'a pas suffisamment ressenti le tranchant de sa lame, perçant et renversant les sanctuaires où le moi est adoré. « Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus acérée qu'aucune épée à double tranchant ; elle pénètre jusqu'à la division de l'âme et de l'esprit, des jointures et des moelles ; elle est juge des sentiments et des pensées du coeur. » (Hébreux 4.12) -- Manuscrit 64, 1895, p. 3 (" Sanctified Huminity » [Humilité sanctifiée], non daté). 2MI 94 1 Ceux qui sondent les Ecritures et cherchent sincèrement à les comprendre révéleront la sanctification de l'Esprit à travers leur croyance en la vérité car ils la gardent au fond de leur coeur et ont cette foi qui oeuvre par amour et purifie l'âme. Tous leur tendons et muscles spirituels sont nourris du Pain de vie qu'ils mangent. -- Letter 88, 1900, p. 17 (" To the Managers and Teachers in the Avondale School » [Aux directeurs et enseignants de l'École de Avondale], 13 avril 1900). 2MI 94 2 Les serviteurs de Dieu prêchent un « Ainsi parle le Seigneur ». Qu'ils se familiarisent avec ses instructions, lisant et étudiant chaque phrase, chaque mot, d'un coeur attendri et soumis, se rapprochant de Dieu pour que le Consolateur les instruisent. Les enseignements du Christ sont nos leçons pour aujourd'hui, nos leçons pour demain. Plus nous les étudierons fréquemment, mieux nous les comprendrons. -- Manuscrit 22, 1890, p. 15, 16 Journal, 10 janvier 1890). 2MI 94 3 Jésus nous a envoyé du ciel, une lettre qui nous donne un aperçu de l'amour qu'il a répandu sur nous. Etudiée attentivement, cette lettre apportera réconfort au désespéré et espérance au perdu. -- Letter 98b, 1896, p. 5 (à « My Very Dear Sister » [Ma très chère soeur], 21 mai 1896). 2MI 94 4 Le Rédempteur du monde a donné sa vie en sacrifice perpétuel pour sauver l'homme. Il a renoncé au royaume des cieux et s'est consacré au service des afflictions de l'humanité souffrante. [...] 2MI 94 5 Le caractère est une influence. Comme l'esprit régit les choses, le caractère régit l'esprit et attire d'autres esprits vers la sympathie. Un nouvel élan voit le jour et le goût pour la morale est créé. -- Manuscrpit 11, 1892, p. 6, 10 (" Stewards of God's Gifts » [Gérant des dons de Dieu], non daté). White Estate, Washington, D.C., 13 août 1959. ------------------------Manuscrit 109--Questions relatives à la dîme - Mise en garde d'Ellen White pour éviter les influences humaines 2MI 95 1 Mon FRERE, j'ai à coeur dé vous recommander de faire attention dans vos agissements. Vous ne faites pas preuve de sagesse. Moins vous parlerez des dîmes qui ont été attribuées aux plus démunis et aux champs les plus difficiles de ce monde, plus raisonnable vous serez. 2MI 96 0 À la demande du Comité de défense de la littérature (Defense Literature Committee), le secrétaire du conseil des commissionnaires prépara une déclaration sur « Mrs. Ellen G. White and the Tithe » [Mme Ellen G. White et la dîme] destinée à être utilisée si nécessaire pour les informations erronées maintenant assez largement diffusées par C.A. Anderson, le Bâton du berger et d'autres. Un communiqué écrit par Mme White en 1905 à G.F. Watson, le président de la Fédération du Colorado, est actuellement utilisé. Il semble judicieux, concernant cette question, d'intégrer toute la lettre de G.F. Watson à des déclarations de la plume d'Ellen White qui y sont liées. Alors que la lettre destinée au frère Watson a été imprimée par six ou huit personnes différentes et est assez largement diffusée, depuis sa rédaction en 1905, c'est la première fois quelle est reproduite par le White Estate pour tout usage. -- Arthur L. White. 2MI 96 1 Voilà des années qu'il m'est révélé que je dois consacrer ma dîme pour le soutien des pasteurs blancs et de couleur qui ont été négligés et qui n'ont pas reçu suffisamment pour subvenir aux besoins de leurs familles. Quand mon attention a été attirée sur la situation de pasteurs âgés, blancs ou noirs, j'ai eu le devoir spécial de sonder leurs besoins et d'y répondre. C'était là la mission qui me revenait spécialement, et je l'ai accomplie en de nombreux cas. Personne ne devrait faire publiquement connaître que, dans certains cas particuliers, la dîme est ainsi employée. 2MI 96 2 Concernant l'oeuvre en faveur des personnes de couleur dans le Sud, on a volé - et on continue à voler - ce champ les moyens qui devraient revenir aux ouvriers qui y travaillent. S'il est arrivé à nos soeurs de donner leur dîme pour soutenir le travail des pasteurs travaillant pour les personnes de couleur dans le Sud, que chacun, s'il est sage, sache se taire. 2MI 96 3 J'ai moi-même donné ma dîme aux cas le plus miséreux qui m'ait été présentée. J'ai été chargée de le faire et, comme cet argent n'est pas ôté du trésor du Seigneur, ce n'est pas un sujet qui doit être commenté car cela m'obligerait à porter cette question à connaissance, ce que je ne souhaite pas car ce n'est pas l'idéal. 2MI 96 4 Cela fait des années que certains cas me sont présentés et j'ai subvenu à leurs besoins grâce à ma dîme, comme le Seigneur me l'a demandé. Et si quelqu'un me demandait : « Soeur White, placeriez-vous ma dîme là où vous savez qu'on en a le plus besoin ? ", je répondrais que oui. Oui, je le ferai. Et je l'ai déjà fait. Je félicite les soeurs d'avoir placé leur dîme là où on en avait le plus besoin pour aider à accomplir le travail qui a été négligé. Mais si cela venait à se savoir, cela deviendrait une information qu'il aurait mieux valu laisser telle quelle. Je n'ai pas à coeur de publier cette tâche que le Seigneur m'a demandée à moi et à d'autres d'accomplir. 2MI 96 5 Je vous soumets cette question afin que vous ne commettiez pas d'erreur. Les circonstances changent les cas. Je ne conseillerais à personne de rassembler cet argent. Mais voilà des années que des personnes perdent confiance en l'emploi judicieux des dîmes. En plaçant leur dîme dans mes mains, certains m'ont dit que, si je ne la prenais pas, ils en auraient eux-mêmes fait don aux familles des pasteurs les plus démunis. J'ai accepté cet argent, leur ait remis un reçu et ils m'ont dit comment bien l'utiliser. 2MI 97 1 Je vous écris ceci afin que vous soyez apaisés, que vous ne vous agitiez pas et que vous ne fassiez pas de publicité sur ce sujet, de peur que d'autres encore suivent leur exemple. -- Letter 267, 1905, p. 1, 2 (au pasteur Watson, 22 janvier 1905). 2MI 97 2 J'ai reçu la dîme d'un montant de 75 dollars du frère , et nous avons pensé qu'il serait bon de l'envoyer dans le champ missionnaire du Sud pour aider les pasteurs de couleur. [...] Je veux que cet argent oeuvre spécialement en faveur des pasteurs de couleur afin de compléter leur salaire. -- Letter 262,1902, p. 1 (au pasteur James E. White et sa femme, 23 octobre 1902 ; Bibliography [Biographie] vol. 5, p. 396). 2MI 97 3 Vous me demandez si je suis prête à accepter votre dîme afin de l'utiliser pour la cause de Dieu, là où elle sera le plus utile. Je vous dirai que je ne saurais refuser mais, en même temps, je vous dirai qu'on peut mieux faire. Il est préférable de faire confiance aux pasteurs de la Fédération où vous vivez et aux responsables de l'église où vous adorez. Rapprochez-vous de vos frères. Aimez-les d'un coeur dévoué et encouragez-les à assumer fidèlement leurs responsabilités, dans la crainte de Dieu. « Sois un modèle pour les fidèles, en parole, en conduite, en amour, en foi, en pureté » ( 1 Timothée 4.12). -- Letter 96, 1911 (Publié dans The Early Elmshaven Years, p. 397). 2MI 97 4 Le Seigneur m'a chargé de ne pas débattre avec quiconque, quand un message me vient, me demanderait : « Qu'a dit soeur White ?" -- Manuscrit 165, 1901, p. 2 Journal, 27 novembre 1901). 2MI 97 5 Pour préserver mon esprit de l'influence des idées et opinions d'autrui et pour éviter que diverses théories ne viennent interférer avec ce que j'écris, je n'ai pas l'habitude de lire des articles doctrinaux dans le journal. -- Letter 37, 1887, p. 1 (à Ellet J. Waggoner et Alonzo T. Jones, 18 février 1887) ; Selected. Messages [Messages choisis], vol. 3, p. 63). 2MI 97 6 Sara me dit qu'elle a une lettre pour moi de votre part, mais je lui ai demandé de ne pas encore me la donner car je dois vous écrire quelque chose avant de lire votre lettre. Vous comprendrez pourquoi. -- Letter 172, 1902, p. 1 (au pasteur Stephen N. Haskell et son épouse, 9 novembre 1902). White Estate, Washington, D.C., 1958. ------------------------Manuscrit 110--La réforme sanitaire doit être présentée avec prudence 2MI 99 1 JE CROIS SINCEREMENT que la fin de toutes choses approche et que toutes les aptitudes que Dieu nous a données doivent être utilisés pour le servir avec la plus grande sagesse et la plus profonde consécration. Le Seigneur s'est choisi un peuple dans le monde pour non seulement l'habiliter pour un ciel pur et saint, mais aussi pour le qualifier à travers la sagesse pour devenir ses collaborateurs afin de préparer les gens à se tenir debout, au jour de Dieu. 2MI 99 2 Une grande lumière a été jetée sur la réforme sanitaire, mais il est essentiel que nous l'abordions tous avec simplicité et la recommandions avec sagesse. Nous avons déjà constaté que beaucoup n'ont pas présenté la réforme sanitaire de façon à donner la meilleure impression à ceux qu'ils souhaitaient toucher. La Bible regorge de conseils sages, et la nourriture et la boisson font même l'objet d'une attention particulière. Le plus grand privilège des êtres 2MI 100 0 Document sollicité par Arthur L. White pour traiter les questions sur la réforme sanitaire. Publié dans la Review and Herald, le 25 juin 1959. humains est de prendre part à la nature divine, et la foi qui nous unit dans une relation étroite avec Dieu façonnera ainsi l'esprit et la conduite afin que nous soyons un avec le Christ. Personne ne doit par son appétit immodéré tolérer ses inclinations de façon à affaiblir ses belles oeuvres humaines et donc affecter son corps et son esprit. Les êtres humains ont été rachetés par le Seigneur. 2MI 100 1 Si nous participons à la nature divine, nous vivons en communion avec notre Créateur et apprécions toutes ses oeuvres qui poussèrent David à s'exclamer : « Je te célèbre ; car je suis une créature merveilleuse » (Psaume 139.14). Nous ne devons pas considérer les organes de notre corps comme notre propriété, comme si nous les avions créés. Sachons apprécier toutes les facultés que Dieu a accordées aux êtres humains. « Vous n'êtes pas à vous-mêmes [...] car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6.19,20). 2MI 100 2 Nous devons soigner avec sagesse les facultés de notre esprit, de notre âme et de notre corps. Nous ne pouvons faire d'excès avec aucun des organes délicats de notre corps sans en payer les conséquences, du fait de notre transgressons des lois de la nature. Mise en pratique dans la vie quotidienne, la religion biblique garantit le développement optimal de l'intellect. 2MI 100 3 La Parole de Dieu insiste sur l'importance de la tempérance. En obéissant à la Parole, nous pouvons nous élever toujours plus haut. Les dangers de l'intempérance y sont précisés et les bienfaits de la tempérance nous sont énoncés tout au long des Ecritures. La voix de Dieu nous adresse ceci : « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » (Matthieu 5.48) 2MI 100 4 L'exemple de Daniel nous est donné afin que nous puissions étudier sérieusement et retenir les leçons que Dieu veut que nous apprenions par cet exemple de l'histoire sainte. 2MI 100 5 Nous souhaitons présenter la tempérance et la réforme sanitaire d'un point de vue biblique et veiller scrupuleusement à ne pas tomber dans des extrêmes en les évoquant de manière abrupte. Prenons garde à ne pas intégrer à la réforme sanitaire des sujets erronés en fonction de nos propres idées alambiquées et à ne pas les enchevêtrer dans nos principaux traits de caractère, les faisant passer pour la voix de Dieu et exprimant un jugement sur tous ceux qui ne voient pas les choses comme nous. Se débarrasser de mauvaises habitudes prend du temps. 2MI 101 1 Des frères et soeurs se posent des questions concernant la réforme sanitaire. Il semblerait que certains considèrent la réforme sanitaire à la lumière des témoignages et en font une référence. Ils sélectionnent des déclarations faites au sujet d'aspects du régime alimentaire présentés comme discutables : des déclarations écrites pour avertir et informer des individus qui s'engageaient ou qui s'étaient engagés sur une mauvaise voie. Ils réfléchissent à ces sujets et leur accordent la plus grande importance possible, les mêlant à leurs propres et contestables traits de caractère, et les défendant avec force, faisant d'eux des critères, et les placent là où ils ne peuvent que faire du mal. 2MI 101 2 Il nous est demandé de faire preuve de la douceur et de l'humilité du Christ. Nous devons vraiment être modérés et prudents, mais certaines n'ont pas ces traits de caractère requis. Elles ont besoin de se laisser façonner par Dieu. Ces personnes peuvent effectuer des réformes sanitaires et avec, faire beaucoup de mal et ainsi porter préjudice à ceux qui les écoutent et de qui les oreilles se fermeront à la vérité. 2MI 101 3 La réforme sanitaire, traitée à bon escient, se révélera un fer de lance ouvrant la voie par où la vérité peut suivre avec un succès remarquable. Mais si l'on présente de manière irréfléchie la réforme sanitaire, en en faisant le coeur et le poids du message, cela ne servira qu'à créer des préjugés chez les non croyants, et à barrer la route à la vérité, laissant l'impression que nous sommes des extrémistes. Maintenant, le Seigneur veut qu'avec sagesse nous comprenions mieux quelle est sa volonté. Ne donnons à personne l'occasion de nous considérer comme des extrémistes. Cela placerait dans une position très désavantageuse, et nous et Dieu et la vérité qu'il nous a demandé de présenter au monde. Associé à un moi non consacré, ce que nous devons toujours présenter comme une bénédiction devient une pierre d'achoppement. 2MI 101 4 Nous voyons ceux qui choisissent dans les témoignages les expressions les plus catégoriques et qui, sans prendre en compte les circonstances ou évoquer le contexte dans lequel les déclarations et avertissements ont été donnés, les font entrer en vigueur en toute situation. Ils donnent alors à ceux qui écoutent une impression malsaine. Il en est toujours qui sont prêts à s'emparer d'un trait de caractère qu'ils peuvent employer pour en faire un critère rigide et intransigeant auquel soumettre les gens. Ils utilisent des éléments de leur propre caractère pour parler de réforme. Cela soulève d'amblée l'inimitié de ceux qui auraient justement pu être aidées si les choses avaient été abordées correctement, apportant une influence positive qui aurait attiré les gens à eux. Ils se mettent au travail comme effectuant une véritable invasion. En sélectionnant quelques passages des témoignages et rebutent au lieu de gagner des âmes. Ils divisent au lieu d'apporter la paix. 2MI 102 1 Le danger que courraient des familles souffrant d'un tempérament excitable, notamment en raison de leur régime camé, m'a été montré. Leurs enfants ne devraient pas consommer d'oeufs car ce type d'alimentation - oeufs et chair animale - nourrit et enflamme les passions animales. Cette pratique coupable et presque universellement pratiquée de l'abus de soi rend pour eux la tentation difficile à surmonter. Elle affaiblit les aptitudes physiques, mentales et morales et fait obstacle à la vie étemelle. 2MI 102 2 Il m'a été révélé que certaines familles sont dans une condition déplorable. En raison de ce péché avilissant, leur coeur et leur esprit sont hors de la portée de la vérité de Dieu. Cette pratique mène à la tromperie, au mensonge, aux pratiques immorales, à la corruption et la pollution de l'esprit, même chez les très jeunes enfants. Une fois cette habitude bien enracinée, elle est plus difficile à surmonter que le goût pour l'alcool ou le tabac. 2MI 102 3 Ces maux sont si courants qu'ils m'ont poussée à faire certaines déclarations. Ces reproches particuliers ont été donnés en guise d'aver-tissement. Cependant, ils sont présentés à des familles qui ne sont justement pas concernées. Mais laissons les témoignages parler d'euxmêmes. Que personne ne rassemble les plus fortes déclarations données à certaines familles et à certains individus, et ne manient ces choses pour vouloir simplement tenir le fouet et diriger quelque chose. Que ces personnes au tempérament actif et déterminé étudient la Parole de Dieu et les témoignages qui présentent la nécessité de faire preuve de persévérance, d'amour et d'unité parfait, et qu'elles travaillent avec courage et zèle. Le coeur alors adouci et apaisé par la grâce du Christ, l'esprit humilié et rempli de bonté humain, elles ne créeront aucun préjudice, ni ne causeront de dissensions et elles n'affaibliront pas les églises. 2MI 102 4 La question de la consommation de beurre, de viande ou de fromage ne doit pas être présentée comme un critère essentiel. Nous devons plutôt instruire et montrer les inconvénients de certaines choses répréhensibles. Ceux qui s'emparent de ces choses et les imposent aux autres ne savent pas ce qu'ils font. La Parole de Dieu a donné à son peuple des principes. Et l'observation de la sainte loi de Dieu - le sabbat - en est un. C'est un signe entre Dieu et son peuple, depuis des générations et à jamais. Car pour toujours, le coeur du message du troisième ange sera les commandements de Dieu et le témoignage de Jésus-Christ. 2MI 103 1 Le thé, le café, le tabac et l'alcool doivent être considérés comme des plaisirs coupables. La viande, les oeufs, le beurre, le fromage et autres denrées similaires ne doivent pas être placés au même plan. Ils ne doivent pas être mis en avant comme s'ils étaient le coeur de notre travail. Le thé, le café, le tabac, la bière, le vin et tous les spiritueux doivent ne pas être consommés avec modération, mais être totalement exclus. Il ne faut pas considérer les narcotiques toxiques de la même façon que les oeufs, le beurre et le fromage. Au commencement, il n'était pas prévu que les produits d'origine animale fassent parti du régime alimentaire des êtres humains. Nous avons la preuve que la chair d'animaux morts est dangereuse. En effet, les maladies se propagent rapidement à cause de la malédiction qui repose plus lourdement, suite aux habitudes et crimes des hommes. Nous devons proclamer la vérité. Veillons à faire preuve de bon sens et à choisir les aliments qui produiront du sang de bonne qualité et qui le préserveront de toute carence. -- Manuscrit 5,1881 (" Proper Use of the Testimonies on Health Reform » [Savoir utiliser les témoignages sur la réforme sanitaire], 23 mars 1881). ------------------------Manuscrit 111--La grâce de la courtoisie 2MI 105 1 CEUX QUI OEUVRENT pour le Christ doivent être purs, droits et dignes de confiance. Ils doivent aussi avoir un coeur tendre, compatissant et courtois. Les échanges avec les personnes réellement courtoises sont pleins de charme. Des paroles douces, une apparence agréable, un comportement poli ont une valeur inestimable. En négligent leurs semblables, les chrétiens impolis montrent qu'ils ne sont pas unis au Christ. Il est impossible d'être uni à lui tout en manquant de courtoisie. 2MI 105 2 Tout chrétien devrait se comporter comme le Christ quand il était sur la terre. Il est notre exemple, non seulement par sa pureté irréprochable, mais aussi par sa patience, sa douceur et ses dispositions attachantes. Il était aussi ferme que le roc quand il s'agissait de la vérité et du 2MI 106 0 Document sollicité en vue d'être publié dans la revue Review and Herald. devoir, mais restait toujours bon et poli. Sa vie était l'exemple même de la courtoisie. Il avait toujours pour les démunis et les opprimés un regard bienveillant et une parole de réconfort. 2MI 106 1 Sa présence purifiait l'atmosphère dans les foyers et sa vie était un véritable levain à l'oeuvre au sein de la société. Inoffensif et intègre, il marchait au milieu de gens inconsidérés, grossiers, impolis ; au milieu de publicains injustes, de Samaritains impies, de soldats païens, de rustres paysans et d'une multitude hétéroclite. En voyant des hommes fatigués et contraints porter de lourds fardeaux, il exprimait une parole de compassion de-ci, de-là. Il partageait leurs charges et leur répétait les leçons d'amour, de bonté et de la bienveillance de Dieu qu'il avait apprises de la nature. 2MI 106 2 Il s'efforçait d'inspirer l'espoir aux personnes les plus rustres et peu prometteuses, leur donnant l'assurance qu'elles pouvaient devenir irréprochables et innocentes. Des traits de caractères qu'ils manifesteront en tant qu'enfants de Dieu. 2MI 106 3 Bien que juif, Jésus se mêlait aux Samaritains, réduisant ainsi à néant les coutumes pharisiennes de sa nation. Sous les yeux de leurs préjugés, il acceptait l'hospitalité de ces personnes méprisées. Il dormait sous leur toit, mangeait à leur table, prenant part aux repas préparés et servis de leurs mains, enseignait dans leurs rues et les traitait avec la plus grande bonté et la plus grande courtoisie. À la table des publicains, Jésus était un invité d'honneur. Sa compassion et sa bienveillance montraient qu'il reconnaissait la dignité de tous les êtres humains et on aspirait à devenir dignes de sa confiance. Ses paroles se déversaient sur ces âmes assoiffées avec une puissance bienfaisante et vivifiante. De nouveaux élans étaient suscités et la possibilité d'une nouvelle vie s'ouvrait à ces personnes rejetées de la société. 2MI 106 4 L'amour du Christ adoucit le coeur et aplanit toutes les aspérités. Apprenons de lui comment combiner un sens plus élevé de la pureté et de l'intégrité à un tempérament ensoleillé. Un chrétien bon et courtois est l'argument le plus puissant en faveur de l'Évangile. 2MI 106 5 Le comportement de certains qui se disent chrétiens manquent parfois de tellement de bonté qu'on dit du mal de leur bonté. On pourrait ne pas douter de leur sincérité, ni remettre en question leur intégrité, la sincérité et l'intégrité ne sauront racheter le manque de bonté et de courtoisie. De telles personnes doivent comprendre que le plan de la rédemption est un plan de grâce mis en oeuvre pour adoucir tout ce qui est dur et rugueux dans la nature humaine. Elles doivent cultiver en elle cette rare courtoisie chrétienne qui rend les êtres humains bienveillants et prévenants aux yeux de tous. Le chrétien doit être aussi sympathique que sincère, compatissants et polis, ainsi que droit et honnête. 2MI 107 1 Les hommes du monde s'éduquent pour être courtois afin se rendent aussi agréables que possible. Ils apprennent comment leurs compétences et moeurs peuvent avoir la plus grande influence sur ceux qu'ils côtoient. Ils utilisent leurs connaissances et aptitudes aussi adroitement que possible pour atteindre ce but. « Les enfants de ce siècle sont plus prudents à l'égard de leurs semblables que ne le sont les enfants de lumière » (Luc 16.8). 2MI 107 2 Dans la vie, vous rencontrerez des gens pour qui le quotidien est loin d'être facile. Le labeur et les privations, sans l'espoir d'un meilleur avenir alourdissent considérablement leur fardeau. Et, quand la maladie et la souffrance viennent s'ajouter à cela, ce fardeau devient presque insupportable. Rongés par les soucis et oppressés, ils ne savent vers qui se tourner pour trouver du soulagement. Quand vous rencontrez ces personnes, aidez-les de tout votre coeur. Dieu ne désire pas que ses enfants se replient sur eux-mêmes. Rappelez-vous que le Christ est mort aussi bien pour vous que pour eux. Soyez compatissants et polis. Cela vous ouvrira la voie pour les aider, gagner leur confiance et leur inspirer espoir et courage. 2MI 107 3 L'apôtre nous exhorte ainsi : « De même que celui qui vous a appelés est saint, vous aussi devenez saints dans toute votre conduite » (1 Pierre 1.15). La grâce du Christ transforme l'être dans son entier, en raffinant les plus grossiers, en polissant les plus rugueux, en rendant généreux les plus égoïstes. Elle contrôle le caractère et la voix. Et tout cela se manifeste dans la politesse et dans les tendres attentions les uns envers les autres, dans des paroles d'encouragement et les actes désintéressés. Une présence angélique demeure dans le foyer. La vie répand un doux parfum qui, en saint encens, monte vers Dieu. L'amour se manifeste dans la bonté, la douceur, la persévérance et la patience. L'expression du visage est changée. La paix du ciel est révélée. On voit une douceur constante et un amour plus qu'humain. L'humanité devient une part de la divinité. Le Christ est honoré par la perfection du caractère. Quand ces changements s'opèrent, les anges éclatent en chant enthousiaste et Dieu se réjouit des âmes transformées à son image. 2MI 108 1 Nous devrions prendre l'habitude de parler de façon agréable, d'employer un langage pur et correct, et de prononcer des paroles aimables et courtoises. Les paroles aimables sont comme la rosée, de douces ondées pour l'âme. Les Ecritures disent du Christ que ses lèvres déversaient la grâce afin qu'il puisse « soutenir par la parole celui qui est fatigué » (Ésaïe 50.4). Et le Seigneur nous invite : « Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, [...] afin que vous sachiez comment vous devez répondre à chacun » (Colossiens 4 6). 2MI 108 2 Certaines des personnes avec qui vous êtes en contact seront dures et impolies, mais ne soyez pas moins courtois pour autant. Celui qui aspire à préserver sa dignité doit veiller à ne pas nuire inutilement à la dignité d'autrui. Cette règle devrait scrupuleusement être observée vis-à-vis des plus ennuyeux et des plus maladroits. Vous ignorez de quelle façon Dieu veut agir avec ces personnes apparemment peu prometteuses. Dans le passé, il accepta des individus pas plus prometteurs ou plus attirants pour effectuer une grande oeuvre pour lui. En opérant dans les coeurs, son Esprit éleva toutes les facultés pour des actions vigoureuses. Le Seigneur vit dans ces pierres brutes et non taillées de précieuses matériaux qui pourraient résister à la tempête, à la chaleur et à la pression. Dieu ne voit pas comme les hommes voient. Il ne juge pas selon les apparences, mais sonde les coeurs et juge avec droiture. 2MI 108 3 Sachons nous oublier nous-mêmes quand il s'agit d'encourager les autres, d'alléger leurs fardeaux par des actes de tendre bonté et d'amour désintéressé. Cette courtoise réfléchie commence à la maison et doit s'étendre bien au-delà du cercle du foyer afin de rendre la vie plus belle. Négliger d'agir ainsi ajoute aux misères de la vie. -- Manuscript 69, 1902 (manuscrit entier, « The grace of Courtesy » [La grâce de la courtoisie], copié le 26 mai, p. 190 ; Selected Messages [Messages choisis], vol. 3, p. 237-240 ; The Review and Herald, 20 août 1959). White Estate, Washington, D.C., août 1959. ------------------------Manuscrit 112--Le troisième concile européen Extraits du journal d'Ellen G. White 2MI 109 1 Bâle, le 25 septembre 1885. Je me suis rendue à la rencontre du matin. Plusieurs prières ont été élevées en français et en anglais. Mon coeur s'est tourné vers Dieu en prière fervente pour que le Seigneur nous aide, nous fortifie, nous bénisse et nous fasse prendre conscience de la sainteté et de l'importance de sa mission. 2MI 109 2 J'étais chargée de dire certaines choses simples au début de cette rencontre. J'ai présenté les grandes et solennelles vérités que Dieu nous avait données afin que nous les proclamions au monde. Nous échouerions certainement si nous ne marchions pas dans la lumière. Notre succès et notre prospérité dans l'accomplissement de cette mission solennelle et bonne dépend de ce que nous recherchions les conseils et l'aide quotidiens de Dieu. Par son concours 2MI 110 0 Documents sollicités par Arthur L. White pour son enseignement en Europe. divin, ses serviteurs peuvent faire ce qui doit être fait et ne jamais échouer. Quelle que soit la force des puissances des ténèbres qui peuvent s'abattre sur nous, un peu en chasser mille et deux peuvent faire en faire fuir dix mille. 2MI 110 1 L'Esprit de Dieu m'a poussée à leur dire qu'en tant que peuple et ambassadeurs de Dieu, nous sommes loin de saisir nos opportunités et de profiter de nos privilèges. En raison de nos fautes, nous sommes condamnés par la Parole et surtout par la loi de Dieu. Dieu sonde notre coeur. Personne n'a été favorisé dans la mesure de la grâce accordée à nous qui vivons en ces derniers temps. Si on ne développe pas cette si grande lumière et ces privilèges supérieurs, la condamnation sera proportionnelle à la non-amélioration des talents qui nous ont été donnés. De nombreux témoignages ont clairement montré que certains étaient déterminés à se consacrer entièrement à Dieu. 2MI 110 2 Au cours de la matinée, nous avons eu une conversation avec le frère Daniel Bourdeau. Le pasteur Whitney, le pasteur Lane, William C. White et la femme du frère Bourdeau étaient présents. J'ai été obligée de faire un témoignage de reproche qui n'avait rien d'agréable car très triste. Que le Seigneur touche par ce témoignage. Je crois que Satan a été repoussé et que le Seigneur accordera la victoire au frère Bourdeau : la conviction par le Saint-Esprit de ses erreurs. Nous avons recherché le Seigneur dans une prière fervente. Nous avons présenté toutes nos difficultés à celui qui ne peut se tromper. Il connaît toutes nos incertitudes et nous savons qu'il nous a entendus et qu'il prendra en main ce cas de douloureuses difficultés. 2MI 110 3 Nous constatons que certains de nos frères viennent à la lumière. Nous nous réjouissons de trouver le pasteur Matteson en d'excellentes dispositions. Ses témoignages le montrent. Il semble être en parfaite harmonie avec cette rencontre et nous soutient autant que possibles dans les efforts que nous avons fournis. Gloire au Seigneur. 2MI 110 4 On avait organisé une rencontre uniquement pour les pasteurs, au cours de la soirée. Elle a eu lieu et environ 17 personnes étaient présentes : les pasteurs et leurs épouses. Le frère Bourdeau était là aussi. L'Esprit de Dieu reposait sur moi, alors que je priais pour recevoir la lumière et la grâce du ciel. Je me suis saisie des promesses de Dieu par la foi. Son Esprit a été répandu sur cette rencontre dans une large mesure. Des coeurs se sont brisés et contrits devant lui. Le frère Bourdeau s'est libéré des chaînes de Satan. Il soumettait sa volonté à Dieu. Le diable avait pensé remporter la victoire sur notre frère que nous aimions dans le Seigneur, mais a été manifestement vaincu. Tous sauf un ont prié avec la plus grande ferveur et beaucoup de larmes ont été versées. La prière du frère Albert Vuilleumier était en français, mais nous en avons compris l'esprit. Les anges de Dieu étaient parmi nous. Dieu nous a envoyé lumière et puissance. La prière du frère Matteson était inspirée par le Seigneur et a été particulièrement fervente, offerte avec une grande humilité. J'ai ressenti la paix de Jésus. J'avais porté un lourd fardeau et l'avait à présent confié à celui qui porte nos fardeaux. Je ne pouvais rien faire. Jésus pouvait faire toutes choses et j'ai ressenti sa paix dans mon coeur. Que pouvons-nous faire sans lui ! Nos vies ne seraient qu'obscurité et solitude ! Il est notre seul soutien. 2MI 111 1 On avait consacré le jour du sabbat au jeûne et à la prière. Une solennité appropriée reposait sur tous ceux qui étaient assemblés. Nous avions l'assurance de la victoire. « Demandez et l'on vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez et l'on vous ouvrira. » (Matthieu 7.7) 2MI 111 2 Bâle, le 26 septembre 1885. Matinée pluvieuse. La rencontre du matin était fixée à 6 heures. J'avais été tellement préoccupée que j'avais passé du temps en prière. Je n'avais pu dormi beaucoup et m'était sentie incapable d'assister à la rencontre du matin pour les pasteurs. Mais j'ai su que je passerais à côté d'une bénédiction si j'en restais à l'écart. 23 personnes étaient rassemblées dans une petite pièce. J'ai ouvert la rencontre avec une prière et le Seigneur s'est effectivement approché de moi, ainsi que de toutes les personnes présentes. Le frère Bourdeau a alors prié et confessé sa faiblesse de céder aux tentations du diable. Il s'est consacré à nouveau à Dieu, est venu à sa la lumière et la lumière est entrée dans son coeur. Les prières offertes ont été ferventes et prononcées d'un coeur brisé, dans les larmes. Les bénédictions du Seigneur étaient au milieu de nous. 2MI 111 3 L'Esprit du Seigneur m'a aidée et fortifiée pour m'adresser à mes frères avec beaucoup de larmes. Le caractère pur et saint de notre mission, ainsi que la nécessité de mettre à profit tous les talents que Dieu nous a donnés étaient devant eux. La nuit précédente, un livre contenant le récit du travail effectué l'année d'avant, tel que Dieu le voyait, avait été ouvert devant moi. En le parcourant, j'avais pris conscience de toutes les failles. Certains avaient occupé les heures consacrées aux visites et à la discussion à des sujets sans importance, les rendant ainsi vaines : du temps qui aurait dû être consacré à un travail intense et passionné pour la mission divine. Comme ce recueil était différent du compte-rendu de certains ouvriers ! Comme cela avait été insatisfaisant pour eux-mêmes ! Des opportunités leur avaient été données, à chaque instant passé avec leurs semblables. S'ils les avaient vues, ils auraient pu attirer les âmes au Sauveur et semer les graines de la vérité. Mais les opportunités se sont présentées, s'en sont allées, et ils ne les ont ni vues, ni saisies. Des paroles inconséquentes ont été prononcées et ils ont ainsi montré qu'ils n'avaient pas à l'esprit la priorité du message d'avertissement. Ils n'avaient pas à coeur de laisser de leurs lèvres se déverser le reflet de la lumière que Dieu leur avait donnée pour bénir. C'est là l'éducation profitable et véritable pour tous les pasteurs en paroles et en doctrines. 2MI 112 1 Ce recueil répertoriait les tâches non accomplies : des journées de travail passées sans prière. Les nuits arrivaient, mais le bilan était vide. De grandes dépenses avaient été faites, mais avec peu de résultats. D'autres comptes-rendus montraient qu'avec moins de dépenses, des ouvriers avaient fait leur travail avec de meilleurs résultats. 2MI 112 2 Celui dont les mains tenait le livre et dont le regard parcourait chaque ligne du recueil m'a fait des recommandations. Voici ce qu'il m'a dit : « Vous ne pouvez vous fier à vos propres capacités humaines ou à votre sagesse. Vous devez unir vos efforts, unifier votre foi et vous consulter. Aucun d'entre vous n'a les capacités pour diriger. Dieu oeuvrera pour son peuple s'il le laisse faire. Remettez-lui vos coeurs et vos esprits ». 2MI 112 3 D'une certaine façon, vous n'oeuvrez pas pour les hommes pour recevoir un salaire. Mais peut-on appeler cela votre salaire ? Non ! La récompense étemelle sera accordée aux ouvriers fidèles. C'est Jésus qui vous donnera votre salaire. Nous devons cultiver toutes nos facultés en vue de l'éternité, travaillant toujours à chaque fois mieux. -- Manuscrit 24, 1885, p. 1-4, Diary [Journal), n° 1, « Labors in Switzerland » [L'oeuvre en Suisse), 25 septembre - 5 octobre 1885 ; Manuscript n° 378). 2MI 113 4 Aux environs de midi [le 20 octobre), nous sommes arrivés à Christiania et avons été accueillis à la gare par le frère A.B. Oyen. Rapidement, on nous a emmenés au logement agréable du frère A.B. Oyen, de son épouse et de leur famille. Une fois de plus, nous nous sommes retrouvés entre amis anglophones et, bien que nous ayons été reçus et traités avec une grande attention par nos frères et soeurs danois et suédois, nous nous sommes sentis handicapés pour ne pouvoir converser. Nous nous sommes donc trouvés dans l'impossibilité de leur faire tout le bien que nous aurions vraiment voulu. Mais nous sommes encore une fois en Amérique, pour ainsi dire! 2MI 113 1 Christiania, Norvège, le 1er novembre 1885. Nous avons passé un agréable sabbat. Je parlé aux personnes du texte de 1 Pierre 1.13-17, dans la salle où la congrégation s'est réunie pour le culte. J'ai eu la liberté de leur présenter l'importance de la véritable piété. Tous ont écouté avec une grande attention. La salle était pleine. Dans l'aprèsmidi, les espèces ont été partagées et nous avons fait l'ablution des pieds. Le soir, le pasteur Matteson a fait un discours. 2MI 113 2 Christiania, le 2 novembre 1885. Dans la matinée du dimanche, dans une salle, je me suis adressée à une grande assemblée. Environ 1 400 personnes étaient présentes. J'ai parlé du texte de 1 Jean 3.13. Le Seigneur m'a permis de faire preuve de clarté en présentant l'amour infini de Dieu qui a envoyé son Fils mourir pour le monde. Les allées étaient combles, tous les sièges étaient occupés, des personnes se tenaient même debout, mais beaucoup durent partir parce qu'il n'était plus possible d'entrer. La foule a été parfaitement attentive jusqu'à la fin. Nous espérons que cet effort ne sera pas vain et qu'avec l'aide du Christ, les résultats seront très bons. 2MI 113 3 Le [mardi] 3 novembre 1885. Nous avons parcouru une trentaine de kilomètres en train pour nous rendre à un rendez-vous à Drammen. Le brouillard était si épais qu'il était impossible d'avoir un aperçu du pays que nous traversions. Après deux heures de train, nous avons trouvé une salle remplie de personnes rassemblées à l'heure prévue. Le lieu ne pouvait contenir que 700 personnes. L'allée était bondée. Là où on pouvait se tenir debout, il y avait foule et une attention respectueuse était accordée au texte de Jean 3.16. 2MI 113 4 Le 4 novembre 1885. Nous avons quitté Drammen à 8 heures pour nous rendre à Christiania. Il pleuvait, mais le brouillard s'était dissipé et nous pouvions voir la région que le train parcourait. Le paysage était beau. Ce pays est accidenté. Il y a de hautes falaises et des montagnes rocheuses, des lacs et des îles. Cela doit être un lieu agréable à vivre en été. Mercredi soir, j'ai pris la parole devant une salle comble. J'ai parlé du texte de Luc 10.25-29. 2MI 114 1 Christiania, le 5 novembre 1885. Le temps est pluvieux et désagréable. Nous avons beaucoup écrit aujourd'hui. Nous sommes allés chez le frère Hansen. La visite a été très plaisante et profitable. Grâce à la présence d'un interprète, j'ai pu parler de certains incidents de nos expériences passées. Nous avons évoqué l'habitude de certaines personnes qui mangent si souvent. [...] J'ai évoqué mon expérience dans le domaine de la réforme sanitaire, ainsi que ma façon de me nourrir depuis que j'ai été éclairée par le ciel. Je leur ai également raconté ce que nous avions vécu dans les premiers instants de notre mission. 2MI 114 2 Christiania, le [vendredi] 6 novembre 1885. Le temps est pluvieux et désagréable. J'ai pris la parole dans un lieu qui a été loué et ai attiré l'attention d'une grande assemblée sur le texte de 2 Pierre 1.1-13. Tous ont écouté avec une attention respectueuse. 2MI 114 3 Christiania, le 7 novembre 1885. C'est une journée brumeuse et pluvieuse. J'aspire à retrouver le soleil, mais nous nous efforcerons de le faire briller avec des conversations joyeuses et agréables, et en ouvrant nos coeurs pour laisser entrer le Soleil de justice de façon à ce que, au milieux des nuages et d'un environnement défavorable, nous puissions rayonner de joie sur les autres parce que le Christ habite dans notre coeur par une foi vivante. 2MI 114 4 Colossiens 1.24-29. Le Seigneur m'a donné la liberté et la force de m'adresser à l'assemblée. Il y a ici en effet un grand travail à accomplir et, si le Seigneur peut faire de moi un instrument pour faire prendre conscience à chacun de son état d'impiété, je me réjouirai en son saint nom. Je leur ai présenté la grande nécessité qu'ont ceux qui prêchent et qui enseignent en paroles et en doctrines de veiller sur leur façon d'agir et de, par la parole et l'exemple, élever les âmes vers des points de vue et des pratiques corrects par leurs habitudes et coutumes, et de s'assurer de ne jamais sous-estimer les commandements de Dieu, notamment le quatrième commandement qui préconise l'observation du sabbat. 2MI 114 5 Il y a dans le sabbat du quatrième commandement un test. C'est le test de Dieu et non celui des hommes. Il est la ligne de démarcation qui distingue celui qui est fidèle, vrai et qui sert Dieu de celui qui ne le sert pas. Certains de ceux qui disent observer tous ses commandements envoyaient leurs enfants à l'école le sabbat. Ils n'y étaient pas obligés mais, les écoles refusant d'inscrire leurs enfants s'ils n'étaient pas présents six jours sur sept, ils les y envoyaient pour étudier et apprendre un métier. Si, malgré des moyens sages et judicieux, un accord avec les autorités de l'école réservant le privilège d'observer le sabbat du quatrième commandement n'est pas envisageable, il n'y a qu'une seule solution : observer strictement le sabbat du quatrième commandement. 2MI 115 1 Mobilisons spécialement nos efforts pour fonder nos propres écoles. Le pasteur Matteson n'a pas donné à notre peuple un bon exemple. Il a envoyé ses enfants à l'école le sabbat et, pour justifier sa position, il a cité les paroles du Christ : « Il est donc permis de faire du bien les jours de sabbat » (Matthieu 12.12). Il pourrait invoquer ce même argument pour défendre la raison pour laquelle des hommes travaillent le sabbat : ils doivent gagner leur vie pour nourrir leurs enfants. Il n'y a pas de ligne déterminant ce qui peut être fait ou non le jour du sabbat. En observant le quatrième commandement de façon aussi licencieuse, ces responsables, par leur exemple, ont encouragé les faux tests définis par les hommes. La question de la tenue vestimentaire était aussi sujette à tester le caractère. 2MI 115 2 Ainsi, leurs traditions ont peu fait cas des commandements de Dieu, mais leurs propres idées et notions liaient des fardeaux lourds et difficiles à porter. Ils s'éloignaient du peuple pour que leur influence ne les atteigne pas. Tous ensemble, ils donnaient une fausse perception de la vérité. Ils ne faisaient que donner une impression qui plaisait à Satan : que les adventistes observant le sabbat n'étaient que des fanatiques et des extrémistes. La précieuse cause du Seigneur n'est pas exaltée, et les incroyants ont le sentiment que c'est la doctrine qui rend leur caractère abrupt, impoli et dénué de charité chrétienne. 2MI 115 3 Le Seigneur désire que les sujets de son royaume représentent le caractère de leur Souverain. Ses commandements ne sont pas destinés à être raccourcis pour s'adapter aux idées ou à la convenance des hommes. Dieu a défini des standards moraux dans ses dix préceptes, fondement de la foi des prophètes et des apôtres. Le sabbat est un grand test et le Seigneur a fait de précieuses promesses à ceux qui préservent son sabbat de la corruption. Sa sagesse infinie, sa puissance et son amour sont engagés en notre faveur. Les êtres célestes notent nos noms parmi ceux des fidèles et véritables. Etre du côté du Seigneur et, par la foi, placer nos intérêts temporels et étemels entre les mains de celui qui règne sur la terre et dans le ciel est sûr. 2MI 116 1 Le comportement de ceux qui vivent ici déplait à Dieu pour faire peu cas de ses saintes recommandations, luttant pour soumettre sa loi au lieu de se soumettre à sa loi. L'esprit de discorde, de critique et la volonté de faire de sujets secondaires un critère d'appartenance au Christ prévalent alors qu'eux-mêmes font preuve de laxisme et de permission dans l'observation du sabbat. 2MI 116 2 Après avoir parlé avec une grande clarté, j'ai invité ceux qui avaient le sentiment d'être pécheurs, de ne pas être en accord avec Dieu et d'avoir besoin de se puissance transformatrice à s'avancer. Une cinquantaine de personnes se sont approchées. Nous nous sommes alors agenouillés devant la chaire avec l'assemblée et j'ai prié tandis que le pasteur Matteson traduisait mes paroles. L'Esprit de Dieu a attendri le coeur de certaines personnes parmi nous, mais d'autres sont restées dures et insensibles. Leur coeur est rebelle. Ils ont eu l'opportunité de témoigner et quelques uns ont confessé avoir abandonné la vérité et s'être séparés de Dieu. Ils souhaitaient à présent se repentir et revenir au sein du peuple de Dieu. Nous avons essayé de conclure cette rencontre, mais cela semblait impossible. Trois personnes en même temps se sont mises debout et notre rencontre a duré environ trois heures. Notre oeuvre doit encore s'approfondir. 2MI 116 3 Christiania" le 8 novembre 1885. Le temps est toujours aussi couvert et brumeux. Je vais écrire un grand nombre de pages aujourd'hui. 2MI 116 4 Comme prévu, à 17 heures, j'ai pris la parole dans le grand gymnase militaire. Environ 1 700 personnes s'étaient réunies pour entendre parler la femme venue d'Amérique. Le secrétaire de l'association de la tempérance m'a présentée à l'assemblée. Tel une canopée au-dessus de la chaire, il y avait les étoiles et rayures [du drapeau américain, N.D.E.] que j'ai beaucoup appréciés car pour moi, être née en Amérique, le pays du courage et de la liberté, est un honneur. 2MI 116 5 J'ai parlé pendant environ une heure et vingt minutes. Le frère A.B. Oyen était mon traducteur. L'auditoire a écouté avec grand intérêt. Je leur ai montré que la Bible regorgeait d'histoires sur la tempérance. Je leur ai aussi dévoilé la part qu'y a prise le Christ. C'était grâce à lui que l'humanité a eu droit à un deuxième procès, depuis la chute d'Adam. Il a racheté sa terrible faute en résistant à toutes les tentations du malin. J'ai parlé du Christ du début à la fin lors de cette conférence sur la tempérance. 2MI 117 1 L'évêque de l'Église d'État était présent, ainsi qu'un certain nombre des membres du clergé. Les auditeurs étaient issus des classes sociales supérieures. Après avoir terminé mon intervention, j'ai quitté le pupitre et le Dr Nysson a pris ma place, approuvant chacun de mes propos que le frère A.B. Oyen avait traduits pour moi. Il m'a vivement remerciée pour mon discours, puis m'a présenté quelques responsables de la tempérance. Beaucoup de personnes sont venues me saluer et me dire : « Je suis si reconnaissant de vous avoir entendue ce soir. Je n'avais encore jamais entendu un tel discours sur la tempérance ». En effet, tandis que j'avais parlé, l'assemblée avait été aussi solennelle que si elle assistait à des funérailles. Je n'ai vu aucun sourire et n'ai entendu aucun bruit de pas car c'était un sujet trop solennel pour qu'on rie ou exprime sa joie. Le Dr Nysson a exprimé le souhait pressant que je prenne à nouveau la parole, mais j'ai eu le sentiment que notre peuple ici a besoin de mon aide, et je dois faire tout ce qui est en mon pouvoir pour l'aider. -- Manuscript 27, 1885, p. 1-6 (" Journal, First Visit to Norway » [Première visite en Norvège], 31 octobre - 19 novembre 1885). 2MI 117 2 Mardi soir [26 mai 1887], nous sommes partis pour la Prusse afin de tenir des réunions avec le pasteur Conradi, à Vohwinkel. Je n'ai ni réussi à manger, ni à m'asseoir très longtemps. William C. White n'a pas pu nous accompagner. La soeur Ings et moi sommes parties seules, accompagnées d'un jeune homme qui quittait Bâle pour retourner chez lui pour rendre visite à ses parents. 2MI 117 3 Nous avons pris le train à 9 heures 30, le 26 mai, avons eu le compartiment pour nous tout seuls. J'ai bien dormi cette nuit-là. Nous avons changé deux fois de train. Nous avons retrouvé le frère Conradi à Maintz. Il nous a accompagnés pour la suite du voyage. Nous avons changé de train à Cologne où nous avons dû rester plusieurs heures. Mais j'étais trop affaiblie pour visiter quoi que ce soit, en dehors de la cathédrale. Nous y sommes entrés. C'est un édifice coûteux et riche qui n'est surpassé que par un seul autre. Il est en construction depuis 600 ans et quelqu'un y travaille constamment. Les travaux ont débuté au XIIIe siècle et elle n'est pas encore terminée. Des ouvriers étaient à l'oeuvre à l'intérieur. 2MI 117 4 C'est la ville où l'eau de Cologne est fabriquée. Ici, la gare ressemble à une grande salle à manger. Ce n'est pas pratique pour les voyageurs. Devant chaque table se trouve un sofa. Ils se voient donc obligés de fréquenter ce restaurant. 2MI 118 1 Le [vendredi] 27 mai. Nous sommes arrivés à Vohwinkel aux environs de 15 heures. Nous avons été accueillis par un frère, le pasteur de l'église. Nous avons déjeuné, puis avons parcouru environ trois kilomètres dans la campagne. Nous avons constaté que nos frères vivaient dans un lieu agréable. Ayant subi des pressions de la part des propriétaires, ils se sont préparés aussi sagement que possible pour avoir leurs propres petits foyers. Dans des petites maisons vivent pas moins de trois familles. Un frère possède le bâtiment et le loue à ceux qui observent le sabbat. Le frère Conradi a pris la parole le vendredi soir. J'ai parlé le sabbat matin [28 mai], à 10 heures, en m'appuyant sur la prière du Christ pour que les disciples soient un comme il était un avec le Père. Ensuite, le frère Conradi m'a dit qu'ils n'avaient jamais organisé de réunion de partage. Ils s'étaient rencontrés pour prier, mais pas pour témoigner. Nous avons pensé que le moment était venu et la réunion s'est bien passée. Pour un début, elle a duré trois heures. 2MI 118 2 On a insisté pour que je prenne à nouveau la parole le soir, à 20 heures, ce que j'ai fait. J'ai évoqué la nécessité de faire des efforts spéciaux pour l'harmonie, ainsi que l'importance pour l'Église de se concentrer sur la vérité, le Sauveur et la vie future. En vivant et marchant dans la vérité, ils ne s'emploieront pas à parler des erreurs et des fautes des uns et des autres. Quand j'ai terminé de parler, le frère Conradi a poursuivi la rencontre jusqu'à minuit. 2MI 118 3 Vision à Vohwinkel, le [sabbat] 28 mai 1887. La nuit dernière [27 mai], j'ai rêvé qu'un petit groupe de personnes s'était rassemblé pour une rencontre spirituelle. Quelqu'un était entré et s'était assis dans un coin sombre où il n'attirerait pas l'attention. L'atmosphère était oppressante. L'Esprit du Seigneur était lié. Le pasteur de l'église faisait quelques remarques. Il semblait essayer de blesser quelqu'un. J'ai constaté de la tristesse sur le visage de l'étranger. Il devenait manifeste que l'amour de Jésus ne demeurait pas dans le coeur de ceux qui affirmaient croire en la vérité. L'Esprit du Christ était par conséquent absent et il régnait un grand besoin, tant dans les pensées et les sentiments, de l'amour de Dieu et de l'amour les uns pour les autres. Cette réunion n'a été un rafraîchissement pour personne. 2MI 118 4 Alors que la rencontre était sur le point de prendre fin, l'étranger s'était levé et, la voix remplie de tristesse et de larmes, il avait déclaré qu'ils avaient grand besoin dans leur âme et dans leur vécu de cet amour de Jésus qui était largement présent dans chaque coeur que le Christ a choisi pour demeure. Tout coeur renouvelé par l'Esprit de Dieu n'aimera pas seulement Dieu, mais aussi ses semblables. Et, si ce frère faisait des erreurs, s'il s'égarait, on devrait l'aborder selon l'Evangile. Il faut suivre chaque étape selon les directives données dans la Parole de Dieu. 2MI 119 1 « "Vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que toi aussi, tu ne sois tenté", déclara-t-il (Galates 6.1). Ne vous souvenez-vous pas de la prière du Christ, juste avant de quitter ses disciples pour sa lutte longue et déchirante de Gethsémané, avant d'être trahi, jugé et crucifié ? (voir Jean 17.15-23) 2MI 119 2 Avez-vous oublié les souffrances de votre Seigneur ? Avez-vous oublié la valeur qu'il a attribuée à l'homme qu'il a racheté de son propre sang ? Vous semblez vouloir vous blesser et vous contusionner les uns les autres. Est-ce là l'exemple que Jésus vous a donné ? Où est son attitude ? Etes-vous satisfaits de si peu d'amour, de persévérance et de patience vis-à-vis de vos frères ? Avez-vous oublié les paroles du Christ : "Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres" (voir Jean 13.34,35) [cité de Jean 14-21]. 2MI 119 3 Vous ne cultivez ni l'amour pour Dieu, ni l'amour pour vos frères. Faites attention à la façon dont vous abordez le sang du Christ. Il est important de dénoncer de façon claire et fidèle les mauvaises oeuvres, mais que celui qui se charge de cette tâche sache qu'il n'est pas éloigné du Christ en raison de ses mauvaises oeuvres. Il doit être spirituel et restaurer l'unité de l'esprit d'humilité. S'il n'est pas animé de cet esprit, il n'a pas le devoir de reprendre ou de corriger ses frères car il créerait un problème supplémentaire au lieu d'en régler un. 2MI 119 4 Le Christ a accepté de recouvrir sa divinité d'humanité et est venu en notre monde sous l'apparence d'un homme. Il est la source vivante de la vie, la manifestation vivante de la religion pure dans notre monde. Le Christ est le Chemin, la Vérité et la Vie. Il n'y a qu'un Chemin, qu'une Vérité et qu'une Vie, et ceux qui croient en lui reçoivent la puissance de devenir enfants de Dieu. Ils ne sont plus dans le monde, mais sont choisis hors du monde. Le monde ne les connaît pas parce qu'il n'a pas connu le Christ. 2MI 120 1 L'esprit et le caractère du Christ se manifestent chez les élus de Dieu par leurs conversations célestes, leur douceur et leur conduite irréprochable. De même que beaucoup sont conduits par l'Esprit de Dieu, ils sont enfants de Dieu. Ils sont unis au Christ comme les sarments sont unis à la vigne vivante. Ils ne marchent pas selon la chair, mais selon l'Esprit. Ils sont des exemples vivants du véritable christianisme en ce monde. Ils sont appelés chrétiens car ils sont semblables au Christ et parce que le Christ est en eux. En vérité, ils sont la lumière du monde et le sel de la terre. Le concours de l'Esprit et les paroles de vie étemelle sont leur sagesse et leur force. Ils sont conduits dans toute la vérité parce qu'ils sont bien disposés et obéissants. 2MI 120 2 Ce qui distingue le caractère et le comportement des chrétiens est le principe de l'amour saint du Christ dont l'influence purifiante oeuvre dans les coeurs. Le véritable chrétien accomplira les oeuvres du Christ en exprimant en actions son amour pour les autres. Avec ce principe de vie vivant, durable et actif et ce caractère, personne ne peut ressembler au monde. Si vous connaissez le caractère et les oeuvres du Christ, vous connaîtrez les dispositions et la conduite des chrétiens. Le Christ détestait le mal et le péché au point que ses lèvres et son exemple n'avaient de cesse de les dénoncer. Alors qu'il détestait le mal, il aimait le pécheur. 2MI 120 3 Notre Seigneur et Sauveur aime toutes les créatures. Il a mis de côté sa domination, ses richesses et sa gloire pour venir à notre recherche, nous qui sommes pécheurs, égarés et malheureux afin qu'il puisse nous rendre semblables à lui. Il s'est humilié et a pris sur lui notre nature afin de pouvoir nous enseigner à être purs, libérés de toute impureté due au péché, et à avoir un bon caractère pour que nous puissions le suivre dans le ciel. Il a souffert bien plus que quiconque parmi nous ne sera jamais amené à souffrir. Il a tout donné pour nous. Qu'avez-vous donné à Jésus pour ce grand amour ? Avezvous fait de même envers vos frères ? Avez-vous imité son exemple de patience et d'altruisme ? Vous ne pouvez égaler votre modèle, mais vous pouvez lui ressembler. 2MI 120 4 Vous avez reçu la connaissance sacrée de la vérité, non pour que cela soit un sujet de discorde et pour que vous deveniez des étrangers les uns pour les autres, mais pour que vous puissiez être pour le monde des porteurs de lumière. Quand il reviendra, le Maître vous évaluera selon vos capacités. Qu'avez-vous fait pour convaincre les hommes d'accepter la précieuse vérité ? Tout autour de vous se trouvent des gens pour qui le Christ est mort afin qu'ils puissent être rendus purs, saints et sans péché. Votre travail de chrétien a-t-il porté du fruit et fait du bien ? Avez-vous, avec douceur et foi, essayé de semer dans les coeurs la semence de la vérité pour que des fruits de justice soient produits ? Vous auriez été tellement plus forts en tant que fils et filles de Dieu si vous aviez aimé Dieu par dessus tout et aimé vos voisins comme vous même ! Vous auriez été tellement plus élevés si vous aviez cherché à découvrir toujours plus la vérité et reçu toujours plus de lumière pour briller en oeuvres bonnes sur tous ceux qui vous entourent ! 2MI 121 1 Vos oeuvres ne plaisent pas à Dieu, mais à l'ennemi. Vous avez des leçons à apprendre à l'école du Christ avant d'être prêts pour le ciel. Votre moi, vos voies et vos acerbes traits de caractère vous rendent incapables de composer avec les esprits et les coeurs. Vous oppressez quand vous devriez être aimables. Vos paroles et vos actions sont des canaux par lesquels les principes purs de la vérité et de la sainteté doivent être communiqués au monde. Ainsi, si vous ne cultivez pas votre piété personnelle, vous ne pouvez être la lumière du monde. Si vous vous autorisez à être despotiques, accusateurs, juges de vos frères et cherchez à corriger ce qu'ils font de mal avec un coeur qui n'est pas sanctifié et un caractère impur, vous faites un travail inapproprié et éloignez les âmes du Christ. À moins qu'ils ne demeurent en christ, les croyants seront une source de faiblesse les uns pour les autres, au lieu d'être une source de force et de courage. Aucune édification saine n'est possible, tous principes liés, que si la grâce transformatrice du Christ ne se ressent dans vos coeurs et vos caractères. 2MI 121 2 Tous ceux qui ont une connaissance de Jésus-Christ - et notamment les pasteurs d'église - ne doivent pas négligemment permettre aux membres un comportement répréhensible et donc laisser le mal et le péché se renforcer dans l'église, pensant que c'est ainsi qu'on fait preuve d'amour. Dieu désire que nous veillions avec fidélité. D'une main, saisissez la main de Dieu et, de l'autre, avec amour, saisissez les égarés et les pécheurs, et attirez-les à Jésus. Priez avec eux, pleurez avec eux, ayez compassion pour leur âme, aimez-les et ne les abandonnez jamais. C'est l'amour que Jésus vous a exprimé. Vous devez toujours vous efforcer pour l'unité, la patience et l'amour. Ne vous éloignez jamais, mais soyez solidaires, liant les coeurs les uns aux autres, et faites monter des supplications dans l'Esprit. Alors la puissance de Dieu oeuvrera parmi vous et de nombreuses âmes découvriront la vérité grâce à votre influence ». 2MI 122 1 L'étranger se rassit et le soleil, jusqu'alors dissimulé aux regards, rayonna et brilla sur lui. Quelle révélation ! En un instant, tous comprirent qui leur avait parlé et se dirent les uns aux autres : « C'est Jésus ! C'est Jésus ! » Puis ils confessèrent leurs péchés et se confessèrent les uns aux autres. Les coeurs semblant brisés, il y avait des larmes, puis de la joie et la pièce fut remplie de la douce lumière du ciel. La voix mélodieuse de Jésus dit : « Que la paix soit avec vous » (Jean 20.21). Et sa paix fut. 2MI 122 2 Dimanche 29 mai. Le matin, le frère Conradi a pris la parole sur le travail missionnaire. À 15 heures, je me suis adressée aux personnes présentes à propos de 1 Jean 3.1-3. Je me sentais libre, malgré ma faiblesse due au manque de nourriture. Mon estomac ne supportait en effet aucun aliment. Le frère Conradi a oeuvré auprès d'elles avec fidélité, et je crois avec grand succès. Beaucoup ont trouvé un apaisement dans leurs difficultés, excepté un frère qui a quitté la rencontre. Le frère Conradi l'a suivi et lui a parlé jusqu'à 2 heures du matin, avec une bonne perspective des difficultés guéries. 2MI 122 3 Nous avons eu l'occasion de voir dans quel travail nos frères et soeurs étaient engagés pour gagner leur vie. Le frère a une femme et quatre enfants. Il tisse un magnifique tissu qu'il vend 8,80 dollars le mètre. Ainsi, il gagne environ sept ou huit francs pour son travail et ne peut tisser que trois-quarts de mètre par jour. Les soeurs tissent des mouchoirs de soie. 2MI 122 4 Le [lundi] 30 mai. Nous avons quitté Vohwinkel à 7 heures du matin pour Gladbach. Nous avions rendez-vous pour prendre la parole lundi soir. Nous sommes arrivés à Gladbach vers 10 heures. Des amis nous attendaient à la gare. Nous nous sommes rendus chez la soeur Doemer, qui possède le bâtiment où ils vivent. Sa fille vit avec elle. On nous a montré une jolie chambre que nous occuperions pendant notre séjour. Le petit-déjeuner était prêt, mais j'ai à peine pu y goûter car j'avais encore mal à l'estomac. Il était essentiellement composé de cake, de pain et de café. 2MI 122 5 Nous avons été invités à dîner chez le fils de la soeur Doemer. Une soeur du frère Doemer nous y a emmenés. Nous n'avions parcouru qu'une courte distance quand la voiture a vacillé d'un côté et heurté la courbure du trottoir. Les courroies s'étaient décrochées avec le cheval. Nous sommes rapidement sortis. En fait, quelqu'un avait oublié de mettre les esses qui accrochaient les courroies à la voiture. Aucun dégât n'a été constaté et nous avons repris notre route sans plus d'encombre. La femme du frère Doemer nous attendait à la porte. C'est une jolie jeune femme avec trois petits enfants. Elle est la fille du frère Linderman, un homme qui observe le sabbat depuis 25 ou 30 ans. Il est toujours en vie. Il a 83 ans et est le deuxième de sa fratrie. C'est par son influence que la famille Doemer a accepté le sabbat. Les trois frères Doemer croient en la vérité. Ils travaillent pour une grande entreprise qui fabrique des vêtements et des produits en coton. C'est un grand établissement et une affaire importante. Le frère vit dans cet établissement que nous avons visité. Il a un grand terrain avec des arbres et des fleurs. Il est très bien situé. Il a été le dernier à accepter le sabbat. Un autre frère, l'aîné des trois, est dans un état critique en raison d'un cancer de la gorge. C'est une grande souffrance pour sa famille dont aucun membre n'observe le sabbat. 2MI 123 1 Le 30 mai était un jour férié, le deuxième jour de la Pentecôte, si bien que l'usine était fermée. Des drapeaux colorés flottaient sur les bâtiments et les foules se rendaient aux différents services religieux. Nous nous sommes rendus chez la soeur Doemer à 17 heures. La pièce, qui n'était pas grande, était remplie. J'ai parlé au sujet du texte de Jean 15.1-3. Le frère Conradi a traduit mes paroles. Je me suis sentie très à l'aise. J'ai reçu le concours spécial du Seigneur, sans qui je n'aurais pas pu tenir sur mes pieds. J'ai rendu un témoignage très simple. Les personnes rassemblées étaient intelligentes. Le frère Conradi a mentionné la requête d'un frère affligé qui voulait que les enfants de Dieu prient pour lui. Nous avons prié pour ce frère malade et sur le point de mourir. Le frère Conradi s'est adressé quelques instants à l'assemblée. 2MI 123 2 Le 31 mai. Je me suis bien reposée pendant la nuit, mais je ne parviens toujours pas à manger. Nous sommes partis vers 11 heures en direction de Hambourg. Nous avons changé de voitures à Düsseldorf. Nous avons été obligés de patienter pendant deux heures à la gare, ce qui a été l'occasion pour nous d'étudier la nature humaine et d'être les témoins de la vanité de ceux qui allaient et venaient. Cela a suscité en moi de douloureuses pensées. Deux jeunes femmes sont entrées dans les toilettes, se sont regardées dans le miroir et ont cherché à améliorer autant que possible leur apparence, s'exhibant devant le miroir, tournaient sur elles-mêmes, puis appliquant de la poudre sur leur visage. Oh, ai-je pensé, si elles avaient la moitié de cette volonté pour mettre en avant la beauté de caractère selon le grand critère 2MI 124 1 de la loi de Dieu, son miroir, son détecteur de défauts de caractère, elles feraient preuve de bien moins de vanité envers leur apparence extérieure et s intéresseraient bien plus aux ornements intérieurs, la perfection du caractère et la possession de l'humilité du Christ. 2MI 124 2 À 14 heures, nous nous sommes à nouveau installés dans le compartiment réservé aux femmes, avec tout le confort. Nous étions heureuses d'être seules et avons pu nous reposer. J'étais malade et fatiguée, toujours incapable de manger. Nous n'avons pas eu d'autre changement avant d'atteindre Altona, à environ trente minutes de Hambourg. Nous avons assisté à une scène particulière : un bateau sur l'eau ou un entrepôt au bord de l'eau était en feu. Certains ont pensé que du pétrole avait dû exploser. Les flammes étaient très hautes et la lumière intense avec une portée importante. Nous avons effectué un dernier changement à Altona, sans autre incident après cela. -- Manuscript 32, 1887, p. 1-9, Manuscrit entier (" Journal, « Visit to Germany » [Visite en Allemagne], 26-31 mai 1887). 2MI 124 3 Une rencontre parquée par le progrès ; Derniers conciles européens auxquels a assisté Ellen White, à Moss, en Norvège, en 1887. [Extraits du journal d'Ellen G. White] 2MI 124 4 Vers midi [le jeudi 9 juin 1887] nous avons atteint notre destination [Moss, en Norvège], un endroit magnifique. Les tentes étaient plantées dans une pinède. Une maison avait été louée pour les personnes venues de loin et ne pouvant dormir sur le sol. Elle comportait plusieurs chambres confortables. Nous nous trouvons dans une maison construite sur un terrain surélevé donnant sur l'eau. Le paysage est agréable. Tout est confortable et nous nous attendons à beaucoup apprécier notre séjour ici. [...] 2MI 124 5 C'est le premier camp meeting encore jamais organisé en Europe et l'endroit a suscité un grand émoi. Nous espérons que cette rencontre produira une telle impression sur les esprits et que nous pourrons organiser d'autres camps meetings après celui-ci, non seulement en Norvège, mais aussi en Suède et au Danemark. Cela permettra aux personnes que nous n'avons pu atteindre auparavant de façon ordinaire de découvrir plus directement la vérité. 2MI 125 1 Moss, Norvège, le [vendredi] 10 juin 1887. Je me suis levée à 4 heures du matin. Après avoir longuement prié, j'ai commencé à écrire. C'est une belle journée, bien qu'il y ait quelques nuages et qu'il ne fasse pas très chaud. Je me suis reposée de 22 heures à 3 heures du matin. Je n'ai pu dormir davantage. Le soleil brille depuis une demi-heure. Nous avons retrouvé nos amis d'Amérique et sommes heureux de les revoir. De nombreuses personnes vont assister à la rencontre. [...] 2MI 125 2 Moss» Norvège, le [sabbat] 11 juin 1887. J'ai passé une nuit sans sommeil. Je me sens très faible. On m'a demandé de prendre la parole lors de l'École du sabbat, traduite par le frère Olsen. 11 est agréable de voir tant de personnes à l'École du sabbat. Tous les enfants semblent vifs et intéressés. Le frère Matteson a prêché dans la matinée devant une grande assemblée. 2MI 125 3 Ma réunion était fixée à 14 heures 30. J'ai essayé d'aller droit au but et ai invité ceux qui désiraient se donner entièrement au Seigneur, ceux qui étaient retombés dans le péché et ceux qui désiraient se confier au Seigneur pour la première fois à s'approcher. La grande tente était pleine, et il était difficile de libérer des places assises pour les nombreuses personnes qui s'avançaient. Elles ont eu l'occasion d'exprimer leurs sentiments et de témoigner, parfois dans les pleurs. Un temps de prière a suivi. Puis il y a eu des rencontres dans les tentes, ainsi que des réunions pour les enfants, ce qui a été une très bonne chose. 2MI 125 4 Moss, Norvège, le [dimanche] 12 juin 1887. C'est une autre belle journée. Beaucoup de personnes de l'extérieur sont venues aujourd'hui. Il y avait foule à l'intérieur et à l'extérieur de la tente. Le pasteur Waggoner a parlé de la loi et de l'Évangile, et ses paroles ont suscité un grand intérêt. Le pasteur Matteson a traduit ses propos. 2MI 125 5 Dans l'après-midi, à 14 heures 30, je me suis adressée aux foules sous la tente, ainsi qu'à tous ceux qui étaient dehors. J'ai abordé l'ascension et le retour du Christ. J'ai été profondément émue en parlant. Bien qu'un grand nombre de personnes étaient debout, faute de sièges, il n'y avait ni bruit, ni confusion. Tout le monde écoutait avec respect les paroles prononcées. Dans tous nos camps meetings en Amérique, je n'avais jamais vu d'assemblée aussi intelligente. 2MI 126 1 Le Seigneur m'a donné la force de parler dans la puissance et la démonstration de l'Esprit. Le pasteur Matteson m'a dit qu'il n'avait jamais été autant béni qu'en traduisant mes paroles cet après-midi. Beaucoup d'incroyants dans l'assemblée ont été touchés aux larmes. 2MI 126 2 Le frère Matteson a pris la parole à 17 heures et l'assemblée était nombreuse, plus que dans la journée. Le prêtre de Moss avait publié un article dans le journal en y faisant des déclarations concernant notre foi et ridiculisant nos doctrines. Il a voulu faire de fausses déclarations sur nous. Le frère Matteson a évoqué ces articles de façon pertinente. L'un de nos frères américains a pris la parole au cours de la soirée, concluant ainsi la journée la plus importante de notre camp meeting. 2MI 126 3 Moss, Norvège, le [lundi] 13 juin 1887. Nous sommes bénis d'une autre belle journée. Il fait plus chaud aujourd'hui. Nous avons appris que la rencontre de dimanche a suscité un grand intérêt. On atteste que les bénédictions du Seigneur ont reposé sur le camp tôt le matin jusqu'au soir. Il est merveilleux de constater que les personnes qui assistent à cette rencontre soient si disciplinées. Et les personnes extérieures sont stupéfaites du fait que nos réunions soient exemptes de démonstrations bruyantes et de toute excitation extrême qui caractérisent tant de campagnes de réveil. 2MI 126 4 Nous devons reconnaître que ce camp meeting a été un succès. La nouvelle va se rependre partout dans ces royaumes : en Suède, en Norvège et au Danemark. Cela ouvrira la voie à d'autres camps meetings ailleurs. Beaucoup étaient venus à celui-ci avec crainte et tremblements, pensant courir un risque en vivant sous des tentes. Mais en voyant les agencements - des poêles sous les tentes en cas de temps froid ou pluvieux - leur peur avait disparu. Conquis par la beauté et le parfum de la pinède, ainsi que par la propreté et le confort des tentes, ils ont affirmé que, s'ils avaient su, ils se seraient eux-mêmes préparés à occuper une tente. La peur et l'inquiétude qu'avait suscitées ce camp meeting ayant disparu, la voie était ouverte à d'autres camps meetings en cette région. 2MI 126 5 La journée a été essentiellement consacrée aux réunions administratives. Le pasteur Haskell a prêché dans l'après-midi. Les choses ont beaucoup avancé par rapport aux précédentes réunions en ces royaumes. Nos frères de Norvège n'avaient jusqu'alors pas encore totalement accepté le système de la dîme. Certains se sont opposés à cette particularité dans notre travail, affirmant que cela n'était pas exigé d'eux. Mais, quand il leur a été montré que c'était prévu dans la Bible, ordonné par Dieu depuis le début, qu'il avait déjà une Eglise aux temps de Noé et d'Abraham et qu'il incombait aux croyants de tous âges du monde entier de faire avancer sa cause sur la terre, de faire comprendre aux hommes que Dieu était l'auteur de toute bénédiction, qu'il souhaitait qu'on lui restitue en dîmes et offrandes une partie des dons accordés, ils ont vu cette question sous une nouvelle lumière. La résolution de ne pas être négligents en cela, l'ordre de Dieu, a été votée à l'unanimité. Il a été précisé que nul ne pouvait forcer qui que ce soit à payer la dîme. Dieu n'y contraint pas plus l'homme qu'il ne l'oblige à observer le sabbat. C'était le sabbat de Dieu, son temps sain et qui devait être considéré comme tel par l'homme. Mais celui-ci doit obéir volontairement et à la fois observer le sabbat et ne pas voler Dieu en s'appropriant ce temps sacré ou en dépensant une partie des dîmes et des offrandes que le Seigneur a demandées que nous lui rendions. 2MI 127 1 Moss, Norvège, le [mardi] 14 juin 1887. Une autre journée magnifique. Il est 15 heures et le soleil s'invite sans réserve par la fenêtre de ma chambre. Aujourd'hui, la soeur Ings se rend, en compagnie d'autres personnes, à Christiania. Le retour est prévu ce soir. Depuis maintenant quatre semaines, je me sens mieux. Je loue le Seigneur pour ces attentions qui me viennent de Dieu. Les participants du camp meeting rentrent maintenant chez eux et le comité administratif, ainsi que le concile commencent aujourd'hui. Le frère Sands Lane est arrivé hier matin. 2MI 127 2 Ce matin, à 9 heures, je me suis rendue au concile [le Cinquième concile européen qui s'est tenu du 14 au 21 juin] et ai écouté les témoignages concernant le colportage et le porte à porte. Le pasteur Matteson a relaté une merveilleuse expérience dans son école, l'hiver dernier, lors de la formation des colporteurs à la lecture biblique. Les frères Conradi, Hendrickson, Olsen et Lane ont évoqué quelques anecdotes de cette oeuvre. J'ai été la dernière à témoigner et le Seigneur s'est posé sur moi, alors que je tentais de présenter ses bontés envers moi, ainsi que la grâce et la puissance qu'il avait déversées en me donnant la force de témoigner sur les lieux que nous avions visité depuis notre départ de Bâle. Mon coeur s'est brisé devant le Seigneur à la vue de sa force et de sa présence qu'il m'avait accordées. Dans l'après-midi, j'ai à nouveau parlé de notre mission, de son ampleur et des raisons pour lesquelles nous devions croire que le Seigneur nous précéderait et nous accorderait son Esprit et sa puissance dans une large mesure, si nous marchions humblement devant lui, dépendions entièrement de lui et donnions gloire à son saint nom pour tout ce qui était accompli. 2MI 128 1 Moss, Norvège, le [mercredi] 15 juin 1887. Dieu nous accorde à nouveau une matinée belle et claire. Les oiseaux font retentir leurs chants de louange à leur Créateur, et nos coeurs sont remplis de louange et d'amour pour sa grande bonté et sa bienveillant à l'égard des fils des hommes. Hier, la soeur Ings a passé la journée à Christiania. J'ai attendu son retour et le bateau n'est pas arrivé avant 22 heures 30. Je ne me suis endormie qu'à minuit. 2MI 128 2 Je me suis rendue au concile et ai été vivement intéressée. J'ai pu évoquer la possibilité d'accomplir un travail bien plus important que ce que nous avons fait jusqu'au présent et ai essayé de faire comprendre à nos frères que nous aurions pu faire bien plus s'ils s'étaient donnés plus de peine, même au prix de grandes dépenses, pour former les étudiants avant de les envoyer travailler sur le champ de travail. Ils ont été envoyés et ont éprouvé leurs dons sans avoir pu passer du temps avec des travailleurs expérimentés qui auraient pu les aider et les instruire. Au lieu de cela, ils sont allés seuls et n'ont pu acquérir des habitudes sérieuses. Ils n'ont pas grandi et n'ont pas développé toutes les capacités qui leur auraient permis de devenir des hommes selon les Écritures. Ils avaient des connaissances et pouvaient prêcher sur certains sujets mais, quand on leur demandait de parler de questions relatives aux prophéties ils répondaient qu'ils ne pouvaient s'exprimer pour ne pas avoir étudié le sujet. 2MI 128 3 À présent, de tels prédicateurs ne peuvent pleinement exercer leur ministère. Ils sont déficients. Si on ne leur avait pas permis de travailler sur le terrain avant d'avoir acquis les aptitudes requises pour ce travail, ils se seraient trouvés là où ils auraient pu croître et être encouragées. Mais ils n'avaient aucune expérience des meilleures méthodes de travail et ont amené très peu d'âmes à la vérité. La Fédération s'est lassée de lever des fonds car on voyait peut de résultats, et cette réduction des salaires a découragé certains qui, avec une charge de travail appropriée, auraient pourtant pu devenir de bons ouvriers. Démoralisés, ils ont quitté la mission pour faire autre chose. Ces rencontres ont un intérêt particulier et béniront tous ceux qui y assistent. Des sujets importants sont amenés et étudiés, et nous croyons que tout cela est positif. 2MI 129 1 Moss, Norvège, le [jeudi] 16 juin 1887. Je me suis levée ce matin à 4 heures. Je me suis bien reposée pendant la nuit. Les oiseaux chantent. Le temps semble être à la pluie, mais il est doux, et je suis remplie de reconnaissance car Dieu préserve mes forces. J'aspire à vivre près de Jésus et désire faire de lui mon conseiller, mon soutien et mon tout en tout. 2MI 129 2 Nous avons eu un sujet important à traiter au concile d'aujourd'hui : la formation des hommes au ministère, avant de leur attribuer le diplôme. Un travail important les attend et, pour garantir leur départ, on leur permettait d'éprouver leurs dons sans être correctement préparés, que ce soit à l'école académique ou dans la connaissance de la Bible. Il est d'abord nécessaire d'évaluer les connaissances qu'a chaque étudiant des Écritures avant d'être envoyé sur le terrain pour enseigner d'autres personnes. Ceci n'a pas été fait jusqu'à présent. Beaucoup ont donc effectué un travail très infructueux et n'ont pu faire un rapport de réussite. Ils se sont découragés et ont découragé la Fédération qui a jugé que ce temps et ce travail ne méritaient pas d'être autant rémunéré. Et cela les a encore plus démoralisé et a dissuadé beaucoup de personnes de s'engager dans ce travail, alors qu'avec une formation et un enseignement adéquats, ils auraient fait de bons ouvriers et des pasteurs compétents. J'ai également parlé de vigilance quant à la tenue vestimentaire de ceux qui viennent d'Amérique et qui retournent en Amérique. [...] 2MI 129 3 Moss, Norvège, le [vendredi] 17 juin 1887. Je me suis levée à 3 heures. Le soleil resplendit par mes fenêtres aujourd'hui. Nous quittons nos frères de la Mission britannique et ceux qui sont en route pour l'Afrique pour devenir des missionnaires en ce champ lointain. J'ai assisté à la rencontre du matin. J'ai pris la parole un court moment sur la pertinence de la venue du frère Starr en Europe. J'ai rendu visite au propriétaire des lieux, M. Erikson et sa famille. Je n'ai pas pu rester très longtemps, mais c'était un entretien agréable. Il m'a gentiment et généreusement proposé de laisser la gouvernante de ses enfants, qu'il avait adoptée, prendre son attelage afin de nous conduire à travers l'île pour voir les lieux les plus intéressants. Nous sommes ensuite rentrés et avons pris congé de nos frères missionnaires, pensant peut-être ne plus jamais revoir en ce monde ceux qui se rendent au champ missionnaire si éloigné d'Afrique. Que Dieu les accompagne, c'est notre fervente prière. [...] 2MI 130 1 Sabbat matin 18 juin 1887. Le pasteur Matteson a prêché ce matinlà. L'après-midi, j'ai pris la parole sur Galates 6.7,8. Nous avons eu une rencontre solennelle. Je les ai appelés à s'avancer pour prier et, avec solennité et ferveur, nous avons recherché le Seigneur. Ensuite, plusieurs ont fait des témoignages excellents et profonds. 2MI 130 2 Après la réunion, j'ai rencontré le frère Ottosen. Les frères Matteson et Olsen étaient avec moi. Avant la fin de notre discussion, la soeur Olsen m'a dit que la propriétaire de la maison souhaitait me parler. Elle était venue de la ville où elle tient un hôtel et pensait que j'allais prendre la parole à 17 heures. Elle était très déçue, mais nous avons passé un bon moment. Je lui ai donné Life of Christ [La vie du Christ] en danois. Elle m'a demandé de prier pour elle pour voir la lumière, ainsi que toute la vérité. [...] 2MI 130 3 Moss, Norvège, le [dimanche] 19 juin 1887. Je me suis levée à 4 heures et il était évident que j'avais respiré un air malsain toute la nuit. [...] Après le petit-déjeuner, la soeur Ings et moi sommes allées marcher hors du campement. Nous avons trouvé un coin tranquille et avons étendu notre fourrure et rédigé une lettre importante de dix pages destinée aux missionnaires se rendant en Afrique. 2MI 130 4 Le pasteur Haskell a pris la parole le matin. L'après-midi, j'ai abordé le sujet de la tempérance devant une assemblée intéressée. [...] 2MI 130 5 Christiana, Norvège, le [lundi] 20 juin 1887. Nous avons quitté Moss hier matin. On nous a emmenés en voiture jusqu'au train et nous avons mis trois heures pour arriver jusqu'ici. Je me suis allongée et ai dormi un peu, mais je me sens très lasse. Nous sommes allés en voiture chez le frère Ole A. Olsen et avons eu l'opportunité belle et appropriée de nous reposer. J'ai pu m'assoir mais, pour quelques instants. Il semblait que j'étais au bord de l'épuisement total. Je n'ai pas d'appétit. 2MI 130 6 Nous avons quitté Willie, le pasteur Conradi, le pasteur Whitney, le pasteur Haskell et le pasteur Waggoner aux alentours de 9 heures. Ils ont pris le train pour des destinations différentes. Le frère Haskell se rend en Angleterre. Le reste du groupe s'en va à Stuttgart, en Allemagne, et visiter d'autres villes allemandes. Le frère Ole A. Olsen, le frère Ings, sa femme et moi allons à Stockholm, en Suède. -- Manuscript 34, 1887, p. 1-9 (" Journal, « Third Visit to Norway » [Troisième visite en Norvège], 19-22 juin 1887). 2MI 131 1 Mardi 29 juin 1887. Nous avons pris le bateau à vapeur Princess Elizabeth à 10 heures pour traverser la Manche, en direction de 1'Angleterre. C'est un grand bateau. [...] 2MI 131 2 La traversée a été agréable. Nous n'avons même pas eu le mal de mer. Vers 6 heures, nous avons quitté le bateau pour prendre le train, puis avons mangé notre casse-croute. Nous sommes arrivés à Londres vers 8 heures. Nous avons effectué neuf kilomètres en voiture à travers la ville et avons dû attendre une heure. Aux alentours de 9 heures, nous avons pris place à bord de la troisième classe du train pour nous rendre à Kettering où nous sommes arrivés à 11 heures 30. Le frère Dorland nous attendait et il nous a emmenés chez lui où nous avons été accueillis par la soeur Dorland. 2MI 131 3 Kettering, Angleterre, le 30 juin 1887. Nous avons peu dormi la nuit dernière. Nous avons souffert de la chaleur. Le temps est agréable en Angleterre, à cette période de l'année. Je me suis levée à 4 heures, mais étais éveillée depuis 3 heures. J'ai commencé à écrire. J'ai corrigé plusieurs discours matinaux faits à Baie. Nous avons appris que ceux qui avaient quitté Christiana - le pasteur frère Waggoner, William C. White, le frère Whitney, le pasteur Haskell - étaient tous malades. La traversée de la mer Baltique avait été très difficile. [...] Nous sommes sortis faire des courses sur la grande place du marché. Je me suis acheté des chaussures. [...] 2MI 131 4 Kettering, Angleterre, le 2 juillet 1887. Sabbat matin. Il fait très chaud. Je n'étais plus parvenue à dormir depuis 3 heures 30. J'ai commencé à écrire. Je ressens profondément le besoin du soutien particulier du Seigneur pour gagner des âmes à Jésus-Christ. « Sans moi vous ne pouvez rien faire ", dit le Christ (Jean 15.5). Que nous sommes faibles, par nos propres forces finies ! Nous voulons travailler pour le Maître. Je veux plaire à Jésus qui m'a aimée et qui est mort pour moi. Mon âme soupire désespérément après la paix douce et constante qui vient de lui. Je veux que Jésus soit sans cesse dans mes pensées. 2MI 131 5 À 10 heures, la voiture est venue nous chercher pour nous emmener sur le lieu de la rencontre. C'est une salle de bonne taille. Ses murs sont en métal et le soleil qui tape a fait de la pièce un véritable four. Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées. Je leur ai parlé du texte de Hébreux 12.1-4. Malgré la grosse chaleur, le Seigneur m'a permis de parler avec aisance. À midi, la voiture était à la porte et nous sommes rentrés avec au coeur un désir profond et sincère pour les personnes à qui nous nous sommes adressés. Nous savions que beaucoup devaient passer par une véritable conversion à Dieu car autrement, elles ne pourraient garder la vérité, ni résister à la tentation. 2MI 132 1 À 15 heures, nous avons de nouveau parlé à l'église de Kettering sur Matthieu 22.11-14. C'est un sujet des plus solennels et le Seigneur a mis sur mon coeur la terrible situation de ceux que Jésus trouvera sans vêtement de noces, le jour où il viendra voir ses invités. Je pense que beaucoup ont été touchés. Après cette présentation, il y a eu une rencontre d'échanges et de nombreux témoignages ont été rendus, mais j'ai senti que des âmes étaient en danger. Certaines étaient indécises et j'ai supplié tous ceux qui n'étaient pas vraiment du côté du Seigneur de prendre en ce jour une décision : celle de briser les chaînes des puissances de Satan et d'appartenir totalement au Seigneur. Je leur ai donné la possibilité de s'avancer. 2MI 132 2 Un petit nombre de personnes se sont approchées. Parmi elles se trouvaient deux cas intéressants : un homme et sa femme, assez jeunes. Lui était contremaître et dirigeait des équipes dans le bâtiment. Il faisait preuve d'une grande intempérance : il était souvent ivre plusieurs jours de suite. Il avait une apparence physique noble et agréable, mais c'était sa grande faiblesse. Il avait pris l'habitude de l'intempérance et laissait le démon de l'appétit le contrôler. Ses forces morales semblaient trop insuffisantes pour surmonter cet appétit. Sa femme était fière et aimait le monde. Tous deux étaient convaincus de l'importance de la vérité, mais n'avaient jamais fait l'expérience de la véritable religion. 2MI 132 3 Je sais que ces âmes avaient besoin de Jésus, qu'elles avaient alors besoin de son aide. Autrement, elles n'auront jamais la force de vaincre le monde et les appétits corrompus, et d'emprunter le chemin de l'humble obéissance. Nous avons prié pour ces âmes, puis les avons invitées à prendre librement la parole, ce qui les fortifierait. Nous savons que le Seigneur les a réprimandés pour les attirer à lui. Récemment, deux petits enfants sont tombés malades et sont décédés. Cela a été pour eux une terrible épreuve, mais elle a adouci leur coeur et réveillé en eux le désir de changer. Tous les deux ont témoigné et, avec une grande simplicité et le sentiment profond de leur détermination, nous devons les remettre entre les mains de Dieu pour qu'il les dirige et les guide. Il le fera s'ils acceptent de se soumettre à lui, le fidèle Créateur. Quelle terrible plaie que l'intempérance ! 2MI 132 4 Kettering, Angleterre, le 3 juillet 1887. Je me suis levée à 4 heures 45 et constate qu'une autre chaude journée s'annonce. Willie est parti à Londres à 9 heures. 2MI 133 1 J'ai parlé à l'église et aux visiteurs dimanche après-midi, à 17 heures. La salle avait une belle surface, mais n'était pas correctement ventilée, ce qui était très désagréable et trop chaud. J'ai pu parler avec aisance. Un certain nombre de non croyants étaient présents.[...] 2MI 133 2 Londres, le 4 juillet 1887. Nous avons quitté Kettering vers 9 heures du matin. Nous avons mis deux heures pour arriver à Londres. Nous avons à nouveau rencontré nos frères et soeurs qui devaient bientôt partir pour l'Afrique du Sud. Nous avons pris le train pour Holloway. C'est un joli village dans la banlieue de Londres. [...] Nous nous sommes arrêtés dans une maison occupée par deux soeurs qui donnaient des études bibliques et s'efforçaient d'atteindre les classes supérieures. Elles étaient bien situées et faisaient ce qu'elles pouvaient pour accomplir leur mission. Nous sommes passés voir la soeur Marsh, qui observe le sabbat depuis plusieurs années. Son mari est gardien de prison. Ils vivent près de la prison. La vue de tous ces détenus faisant une demi-heure d'exercice entre ces murs, surveillés de près par des officiers, était bien triste. Nous avons passé un peu de temps avec nos amis en partance pour l'Afrique du Sud et avons parlé de la façon dont la mission devait débuter et être menée à bien dans leur nouveau champ. Nous avons prié et l'Esprit de Dieu est venu parmi nous. Nous savions que c'était notre dernière rencontre. 2MI 133 3 Londres, le 5 juillet 1887. Nous sommes allés en ville pour faire des courses. Puis nous avons pris une voiture et sommes allés au port pour dire au revoir à nos frères et soeurs en route pour l'Afrique. Nous n'avons pas pu retenir nos larmes en les quittant. [...] 2MI 133 4 Londres" le 7 juillet 1887. A l'hôtel, j'ai continué à écrire sur des sujets importants et ai fait quelques courses. J'ai eu une longue discussion avec le frère Haskell sur de nombreux aspects importants de notre travail. 2MI 133 5 Le 8 juillet 1887. Nous avons quitté Londres en compagnie du frère et de la soeur Ings pour nous rendre à Southampton en train. Je me suis allongée pendant la plupart du trajet et ai dormi un peu. Nous allions mettre environ deux heures et demi pour atteindre Southampton. Nous avons retrouvé la soeur Phipson et avons dîné avec elle. Elle vit dans un grand appartement qu'elle loue, et sa mère vit avec elle. [...] Le pasteur Haskell est arrivé par un autre train, plus tard. Vendredi soir, il a pris la parole dans la salle louée pour les rencontres. 2MI 134 1 Southampton, Angleterre, le 9 juillet 1887. J'ai parlé à la petite congrégation, le sabbat après-midi. Il faisait très chaud. J'ai parlé avec aise. Nous avons eu une réunion de partage. 2MI 134 2 Southampton, Angleterre, le 10 juillet 1887. Le pasteur Haskell a parlé le matin. Peu de visiteurs de l'extérieur étaient présents. Dans l'après-midi, il y en a eu davantage. J'ai pris la parole à 17 heures. « Que votre coeur ne se trouble pas » (Jean 14.1). Le Seigneur m'a aidée à parler. Autrement, je n'y serais pas parvenue. [...] L'assistance a écouté avec attention. Une femme est venue me voir et m'a demandé une interview pour laquelle nous avons fixé un rendez-vous. -- Manuscript 36, 1887, p. 1,2, 4-6. (" Journal, « Third Visit to England » [Troisième visite en Angleterre], 20 juin-10 juillet 1887). 2MI 134 3 [L'ensemble des conseils diététiques se trouve dans Conseils sur la nutrition et les aliments. Les ressources qui ont été sollicitée définissent le contexte européen. -- Arthur L. White]. Faire face aux questions relatives à l'alimentation dans le bâtiment du siège central, 1887 2MI 134 4 J'ai oeuvré pour mettre les choses en ordre dans ce bâtiment. Il y a une semaine, sabbat soir dernier [2 avril], nous avons eu une rencontre avec les familles de la maison pour évoquer certains sujets en lien avec la nourriture qui doit être préparée pour les internes et l'influence qui devrait être exercée au sein des familles qui logent les pensionnaires. L'Esprit du Seigneur est descendu sur moi et j'ai rendu un témoignage simple et déterminé. 2MI 134 5 Je m'étais attardée sur les principes généraux, mais cela n'avait pas suffi. Leur esprit était tellement rivé sur l'idée selon laquelle leur façon de faire était parfaite que ceux qui auraient eu besoin de réformes n'en voyaient pas du tout l'intérêt. Comme le prophète Nathan l'avait fait avec David, j'ai dû leur dire fermement : « Tu es cet homme-là ! » (2 Samuel 12.7) Je puis vous assurer de la vivacité de l'émoi provoqué dans le camp. Je leur ai fait savoir que leur façon de préparer la nourriture n'était pas bonne et que vivre essentiellement de soupes, de café et de pain n'était pas la réforme sanitaire. Il n'était pas sain de faire entrer autant de liquides dans l'estomac, et que tous ceux qui se soumettaient à ce type de régime mettaient leurs reins en danger. Autant de substances aqueuses affaiblissait l'estomac. 2MI 135 1 J'étais tout à fait convaincue que beaucoup dans cette institution souffraient d'indigestion à cause de ce genre de nourriture. Leurs organes digestifs étaient affaiblis et leur sang appauvri. Leur petitdéjeuner se composait de café, de pain avec de la sauce aux prunes. Ceci n'est pas sain. Après le repos et le sommeil, l'estomac est plus apte à se charger d'un repas consistant qu'après s'être fatigué à la tâche. Ensuite, le déjeuner se composait généralement de soupe et parfois de viande. L'estomac est petit mais, insatisfait, l'appétit prend largement de la nourriture liquide et est chargé. 2MI 135 2 Les salades sont assaisonnées d'huile et de vinaigre. Cela fermente dans l'estomac et la nourriture n'est pas digérée, mais elle se décompose ou se putréfie. Le sang par conséquent n'est pas nourri, mais se remplit d'impureté et des problèmes de foie et de reins apparaissent. Ce type d'alimentation entraîne des troubles cardiaques, des inflammations et beaucoup d'autres maux. Non seulement le corps, mais aussi la morale et la vie spirituelle sont affectés. 2MI 135 3 Je leur ai dit que s'ils ne changeaient pas de régime, s'en suivraient certainement des déchéances physiques, mentales et morales. Nous devons nourrir notre corps d'aliments simples, bons et consistants pour éviter les carences dans le sang. 2MI 135 4 Je me suis ensuite attardée sur l'influence autour de l'âme et sur l'importance de conversations nobles à table, ainsi qu'en toutes interactions les uns avec les autres. J'ai donc parlé de beaucoup de choses et attends maintenant qu'ils se remettent de leurs émotions avant de parler d'autre chose. Ce sont des sujets qui m'ont vraiment tenu à coeur. -- Letter 9, 1887, p. 1-3 (à John H. Kellogg, 15 avril 1887). White Estate, Washington, D.C., 1958 ------------------------Manuscrit 114--L'éducation des enfants - Le site de Takoma Park - Qui sera sauvé - Le sort des enfants décédés nés de parents incroyants 2MI 137 1 VOTRE PREMIERE TACHE MINISTERIELLE est de protéger et d'enseigner vos enfants, en prenant soin du petit jardin que Dieu vous a confié et, alors que vous éduquez et instruisez ces petits enfants, vous faites un travail que Dieu bénira. -- Manuscript 13,1886,p.4 («The Christian Brotherhood » [La fraternité chrétienne], 22 septembre 1886). 2MI 137 2 Nous sommes très bien situés à Takoma Parle. À quinze minutes à pied vivent les frères Daniells, Prescott, Washbum, Spicer, Curtiss, Bristol, Rogers, Needham, Cady et d'autres qui travaillent avec nous. 2MI 138 0 Ressources sollicitées par A.O. Dart pour la rédaction d'articles dans la revue Ministry. Ressources sollicitées par Leslie Hardinge du Washington Missionary College. 2MI 138 1 Notre travail commence bien et j'en suis très reconnaissante. Quand je réfléchis à la situation et aux perspectives ici, je suis remplie d'espoir et de courage. Nous nous efforcerons de répondre aux provisions favorables qui nous sont accordées en faisant avancer notre travail aussi vite que possible. 2MI 138 2 Le lieu qui a été trouvé pour notre école et notre sanatorium est tout ce que nous avons pu espérer. La propriété ressemble à ce que le Seigneur m'a montrée. Elle est tout à fait adaptée à l'utilisation que nous voulons en faire. Il y a largement la place pour une école et un sanatorium, sans encombrement outre, ni autre institution. L'atmosphère et l'eau y sont pures. Un joli ruisseau traverse la propriété du nord au sud. Ce ruisseau est un trésor plus précieux que l'or ou l'argent. Les sites prévus pour la construction sont un peu surélevés, avec un excellent drainage. 2MI 138 3 Un jour, nous avons parcouru en voiture différents quartiers de Takoma Park. La commune est en grande partie constituée de forêts naturelles. Les maisons ne sont ni petites, ni rapprochées les unes des autres, mais spacieuses et confortables. Elles sont entourées de pins modestes et de seconde pousse, de chênes, d'érables et autres arbres magnifiques. 2MI 138 4 Les propriétaires de ces maisons sont essentiellement des hommes d'affaire. Bon nombre d'entre eux sont des employés des institutions gouvernementales de Washington. Ils se rendent tous les jours en ville et rentrent le soir dans leur agréable maison. 2MI 138 5 Nous avons choisi un bon emplacement pour l'imprimerie, pas trop loin du bureau poste. Nous avons aussi trouvé un lieu pour le temple. C'est comme si Takoma Park était fait pour nous et qu'il n'attendait que d'être occupé par nos institutions et leurs employés. 2MI 138 6 J'ai de grands espoirs pour cet endroit. D'ici, notre champ de travail s'étendra sur des kilomètres autour de Washington. Je suis si reconnaissante que nous puissions nous établir ici. Si le Christ était là, il aurait dirait : « Levez les yeux et regardez les champs qui sont blancs pour la moisson » (Jean 4.35) -- Letter 153, 1904, p. 1, 2 (" Dear Fellow Workers » [À nos « Chers compagnons de travail »], 10 mai 1904). 2MI 138 7 J'ai discuté un peu avec le pasteur Matteson au sujet du salut des enfants de parents incroyants. Je lui ai fait part de la question d'une soeur très angoissée à ce sujet : on lui aurait dit que les petits enfants 2MI 139 0 Ressources sollicitées par Arthur L. White en vue d'êcre publiées pour répondre à des questions fréquemment posées au White Estate. de parents incroyants ne seraient pas sauvés. C'est une question pour laquelle il ne nous est pas permis d'exprimer d'opinion ou d'avis pour la simple raison que Dieu ne nous a pas donné de réponse claire dans sa Parole. S'il pensait qu'il était essentiel pour nous de le savoir, il nous l'aurait fait connaître. 2MI 139 1 Les choses qu'il a révélées sont pour nous et nos enfants. Il est des choses que nous ne comprenons pas pour l'instant. Nous ignorons bien des choses qui nous sont clairement révélées. Quand ces sujets étroitement liés à la question de notre bonheur étemelle seront épuisés, nous aurons alors largement le temps de méditer sur ces points dont certains rendent inutilement nos esprits perplexes. 2MI 139 2 Les enfants de parents croyants. Je sais que certaines personnes ont demandé si même les petits enfants de parents croyants seront sauvés, étant donné que leur caractère n'aura pas été mis à l'épreuve, alors que tous doivent être testés et que le caractère doit être sondé. Voici la question : « Comment des petits enfants peuvent-ils ainsi être éprouvés ?" Je réponds que la foi des parents couvre leurs enfants, comme lorsque Dieu envoya son jugement sur les premiers-nés des Egyptiens. 2MI 139 3 Dieu adressa sa parole aux Israélites qui étaient en esclavage pour leur dire de faire rentrer leurs enfants dans leurs maisons et de marquer du sang d'un agneau sacrifié le linteau de leurs portes. Ceci préfigurait le sacrifice du Fils de Dieu et l'efficacité de son sang qui fut versé pour le salut des pécheurs. C'était un signe que ces foyers acceptaient le Christ comme le Rédempteur promis. Ainsi, ils seraient épargnés de la puissance de l'ange destructeur. Les parents prouvèrent leur foi en obéissant implicitement aux instructions données, et leur foi les protégea et protégea leurs enfants. Ils démontrèrent leur foi en Jésus, le grand Sacrifice dont le sang était préfiguré par l'agneau mis à mort. L'ange destructeur passa près de toutes les maisons qui portaient cette marque. C'est un symbole qui montre que la foi des parents s'étend à leurs enfants et les protège de l'ange destructeur. 2MI 139 4 Dieu envoya une parole de réconfort aux mères endeuillées de Bethlehem selon laquelle les Rachel éplorées verraient leurs enfants revenir du territoire de l'ennemi. Le Christ prit des petits enfants dans ses bras, les bénit et reprit les disciples qui voulaient renvoyer les mères en disant : « Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi ; car le royaume des deux est pour leurs pareils » (Matthieu 19.14). Le Christ bénit les enfants que lui amenaient des mères fidèles. Il fera de même aujourd'hui si les mères accomplissent leur devoir vis-à-vis de leurs enfants, les instruisent et les enseignent dans l'obéissance et la soumission. Alors ceux-ci réussiront le test et obéiront à la volonté de Dieu car les parents représentent Dieu devant leurs enfants. 2MI 140 1 Certains parents laissent Satan contrôler leurs enfants. Ils ne les reprennent jamais, mais permettent à un caractère impulsif, passionné, égoïste et désobéissant de se développer en eux. S'ils mouraient, ces enfants n'iraient pas au ciel. L'attitude des parents détermine leur bien-être. S'ils les laissent être désobéissants et passionnés, ils les confient à Satan et lui permettent d'oeuvrer au travers d'eux comme bon lui semble. Ces enfants n'apprendront donc jamais à obéir, ne développeront jamais de bons traits de caractère et n'iront pas au ciel puisqu'ils feront preuve de ce même tempérament et de ces mêmes dispositions. 2MI 140 2 J'ai dit au frère Matteson que nous ne pouvions savoir si tous les enfants de parents incroyants seraient ou non sauvés puisque Dieu ne nous a pas révélé ses plans à ce sujet. Il est donc préférable que nous lui laissions cela et que nous méditions sur les sujets clairement présentés dans sa Parole. 2MI 140 3 C'est un sujet des plus délicats. Beaucoup de parents incroyants éduquent leurs enflants avec plus de sagesse que bon nombre de ceux qui affirment être enfants de Dieu. Ils se donnent beaucoup de mal pour faire de leurs enfants des personnes bonnes, courtoises, altruistes, et leur apprennent à obéir. En cela, l'incroyant fait preuve d'une plus grande sagesse que ces parents qui ont reçu la lumière de la vérité, mais dont les oeuvres ne correspondent pas à leur foi. 2MI 140 4 Nous avons discuté d'une autre question : l'élection divine. Le Seigneur choisirait un certain nombre de personnes et, une fois ce nombre atteint, le temps de grâce prendrait fin. Ce sont des sujets que ni vous, ni moi n'avons le droit d'aborder. Le Seigneur Jésus recevra tous ceux qui viennent à lui. Il est mort pour les impies et tous ceux qui veulent venir à lui le peuvent. L'être humain doit remplir certaines conditions et, s'il s'y refuse, il ne peut être élu par Dieu. S'il les remplit, il devient son enfant et le Christ affirme que s'il reste fidèle, constant et immuable dans son obéissance, il n'effacera pas son nom du livre de vie, mais le confessera devant son Père et devant les anges. Dieu veut que nous méditions sur ces vérités clairement révélées, que nous en parlions et les présentions à nos semblables et nous n'avons rien à faire des sujets de spéculation puisqu'ils ne font pas spécialement référence au salut des âmes. -- Manuscript 26, 1885, p. 10-13 (" First Visit to Sweden » [Première visite en Suède], Journal, 15-30 octobre 1885. White Estate, Washington, D.C., 26 octobre 1959. ------------------------Manuscrit 116--Ellen White est envoyée en Australie 2MI 143 1 QUAND LA MISSION nouvellement entamée en Australie a eu besoin de soutien, nos frères en Amérique ont voulu que je visite ce champ missionnaire. Ils considéraient qu'ayant été spécialement instruite par le Seigneur, je pouvais apporter une aide là où d'autres n'y parviendraient pas. Je n'avais pas envie de m'y rendre et le Seigneur ne m'avait pas fait comprendre que c'était mon devoir. Je redoutais ce voyage. Je désirais rester à la maison et terminer mon travail sur la vie du Christ et sur d'autres sujets. Mais, quand cette question a été évoquée et que les responsables de la Conférence générale ont exprimé leur conviction de la nécessité que je visite ce champ avec d'autres personnes, j'ai décidé d'agir selon leur lumière. [...] 2MI 144 0 Ressources non publiées sollicitées pour les cours par correspondance «Prophétie Guidance in the Advent Movement » [Recommandations prophétiques dans le mouvement adventiste], préparés par le White Estate pour la Conférence générale. 2MI 144 1 J'ai fait ce long voyage et ai assisté à la conférence qui se tentait à Melbourne. J'ai rendu un témoignage déterminé. Le Seigneur m'a donné les paroles pour corriger, encourager et présenter les principes de la plus haute importance au peuple et à la mission. -- Manuscript," Experiences in Australia » [Expériences en Australie], p. 19, document n° 28b du White Estate. White Estate, Washington, D.C., 26 octobre 1959. ------------------------Manuscrit 117--Les déclarations mal comprises et mal utilisées d'Ellen White - Elle souhaite parler selon l'Esprit 2MI 145 1 Il M'ARRIVE SOUVENT de ne pas oser exprimer mon approbation ou ma désapprobation pour les déclarations qui me sont soumises car il y a le danger selon lequel on pourrait croire que chacune des paroles que je rapporte soit révélée par le Seigneur. Il n'est pas toujours raisonnable que je donne mon opinion car, quand quelqu'un désire parfois atteindre son propre objectif, il peut estimer que toute parole favorable de ma part est une lumière particulière venant du Seigneur. Je dois donc faire attention à mes propos. -- Letter 162, 1907, p. 2 (à William C. White, 8 Mai 1907). 2MI 145 2 Vos frères, ou beaucoup d'entre eux, ne savent pas ce que vous et le Seigneur savez. (...) J'ai décidé de ne pas 2MI 146 0 Différents manuscrits sollicités par Arthur L. White en vue de la rédaction de différents articles, notamment une série d'articles pour la revue Review and Herald sur le travail des administrateurs du White Estate, le soin et l'usage des écrits d'Ellen G. White. confesser les péchés de ceux qui affirment croire en la vérité, mais de les laisser le faire. -- Letter 13,1893, p. 1 (à Nathaniel D. Faulkhead, 2 janvier 1893). 2MI 146 1 Je n'ai pas reçu le message de faire venir le frère en Australie. Non. Ainsi, je ne dis pas que là est votre place. Mais j'ai le privilège d'exprimer mes souhaits, même si je dis qu'on ne m'a pas demandé de le faire. Mais je ne veux pas que vous veniez parce que je vous en persuadé. Je veux que vous recherchiez le Seigneur avec plus de ferveur et que vous alliez là où il vous demande d'aller. Je veux que vous veniez quand le Seigneur vous le demande, et pas avant. J'ai néanmoins le privilège de vous présenter les besoins de la mission de Dieu en Australie. L'Australie n'est pas mon pays, mais celui du Seigneur. Il s'agit de son peuple. Un travail doit être accompli ici et, si vous n'êtes pas celui qui doit le faire, je suis tout à fait prête à entendre que vous vous êtes rendu en un autre lieu. -- Letter 129, 1897, p. 2 (à M. John Wessels et son épouse, 18 mai 1897). 2MI 146 2 Pourquoi les hommes refusent-ils de voir la vérité et de la vivre ? Beaucoup étudient les Ecritures dans le but de justifier leurs propres idées. Ils changent le sens de la Parole de Dieu pour qu'elle soit conforme à leurs opinions. Ils agissent ainsi aussi avec les témoignages qu'il envoie. Ils citent la moitié d'une phrase et mettent de côté l'autre moitié qui, si elle était également citée, prouverait que leur raisonnement est erroné. Dieu désapprouve ceux qui tordent les Ecritures pour les faire correspondre à leurs idées préconçues. -- Manuscript 22, 1890, p. 5, 6 (Journal, 10 janvier 1890). 2MI 146 3 Il me semble impossible d'être comprise de ceux qui ont reçu la lumière, mais qui ne marchent pas en elle. Ce que je pourrais dire lors de conversations privées serait répété de façon à ce que mes paroles signifient exactement le contraire de ce que je voulais dire si mes interlocuteurs avaient eu l'esprit sanctifié. J'hésite même à parler à mes amis, de peur d'entendre ensuite : « La soeur White a dit, ceci ou cela ». Mes paroles sont tellement déformées et mal interprétées que j'en suis venue à la conclusion que le Seigneur désire que je me tienne éloignée des grandes assemblées et refuse les entretiens privés. Ce que je dis est rapporté sous une lumière pervertie qui m'est inconnue et étrangère. Mes mots sont associés à ceux d'autres personnes pour soutenir leurs propres théories. -- Letter 139, 1900, p. 5 (aux responsables de la Conférence générale, 24 octobre 1900). [Ressources destinées à être utilisées pour les cours par correspondance sur l'Esprit de prophétie.) 2MI 147 1 Le frère Matteson suggère que les auditeurs apprécieraient que je parle moins de devoir et davantage de l'amour de Jésus. Mais je souhaite parler de ce que m'inspire l'Esprit du Seigneur. Il sait le mieux ce dont son peuple a besoin. Ce matin [sabbat 17 octobre 1885], j'ai parlé du texte d'Ésaïe 58. Je n'ai nullement arrondi les angles. [...] Mon travail consiste à élever les standards de piété et de véritable vie chrétienne, à encourager les gens à mettre le péché de côté et à être sanctifiés au travers de la vérité. -- Manuscript 26, 1885 (Journal, 15-30 octobre 1885). White Estate, Washington, D.C., 7 janvier 1960. ------------------------Manuscrit 118--Ressources publiées dans le matériel Missionary Volunteer (Missionnaire volontaire) 2MI 149 1 LES VOISINS sont arrivés en grand nombre. Mon mari a parlé et j'ai pris la suite. Nous avons eu une rencontre intéressante faite de chants, d'échanges et de prières. Nous nous sommes retirés pour nous reposer, mais j'étais trop fatiguée pour m'endormir avant minuit. Nous nous sommes levés à 3 heures 30 et sommes partis à 4 heures. [...] À 6 heures 30, nous avons fait une pause dans la prairie et avons allumé un grand feu pour passer un temps en prière. Nous avons ensuite mangé un repas léger et sommes bientôt repartis. À 13 heures, nous étions au camp, faibles et fatigués. Un dîner chaud nous a fait du bien. Notre tente a été montée dans l'après-midi et nous avons fait nos lits. Notre lit en paille était confortable et nous avons dormi profondément la première nuit. -- Letter 9, 1870, p. 2 (à Emma McDearmon, 8 juin 1870). 2MI 150 0 Documents sollicités par Bessie Mount pour un programme M.V. [Missionary Volunteer] destiné à être publié dans le matériel M.V. 2MI 150 1 Je suis déterminée à faire de ma maison un refuge pour ceux qui ont besoin d'un foyer. -- Letter 11, 1868, p. 1 (à Edson White, 30 mars 1868). 2MI 150 2 Chacun des dollars que je possède appartient au Seigneur pour être employé pour sa gloire. [...] Je désire que tous mes achats soient pour la gloire de Dieu. [...] Je dois utiliser les moyens qui me sont confiés par mon Père céleste pour aider les démunis, pour contribuer à la construction de lieux de rencontre, pour envoyer nos jeunes à l'université et pour apaiser et soulager les opprimés. -- Manuscript 76, 1894, p. 4" 5 (Journal, juin 1894). 2MI 150 3 Je demande au Saint-Esprit de contrôler mes pensées tout au long de la journée. J'implore Dieu pour la sagesse dans mes jugements, un esprit clair et la capacité de comprendre afin que je puisse discerner les trésors de la Parole de Dieu et présenter les précieuses vérités dans le langage le plus simple. -- Manuscript 174, 1897, p. 9 (Journal, juillet 1897). 2MI 150 4 Je ne compte pas sur moi-même. Je dois confier mon âme impuissante à Jésus-Christ. Je ressens ma faiblesse. Je sais qu'en moi même et par moi-même, je ne peux rien faire mais que, par le Christ qui me fortifie, je peux tout. Comme mon âme soupire après Dieu ! -- Manuscript 63, 1893, p. 3, 4 (Journal, janvier 1893). White Estate, Washington, D.C., 7 janvier 1960. ------------------------Manuscrit 119--Insomnie d'Ellen White - Dieu la soutient, l'aidant à trouver ses mots pour écrire 2MI 151 1 JE ME SUIS LEVEE à 1 heure du matin pour vous écrire. [...] Je suis inquiète pour notre peuple. Je crains que l'amour pour le monde ne lui dérobe la piété. -- Letter 146, p. 1, 3 (au frère Belde à son épouse, 22 septembre 1902). 2MI 151 2 Nuit après nuit, pendant quatre semaines, je n'ai pas pu m'endormir avant minuit. -- Letter 78, 1903, p. 1 (au frère John A. Burden et son épouse, mars 1903). 2MI 151 3 Le fardeau qui repose sur moi est si lourd que voilà des semaines que je ne parviens pas à m'endormir avant l ou 2 heures du matin. -- Letter 239, 1903, p. 1 (à John H. Kellogg, 28 octobre 1903). 2MI 151 4 J'ai fidèlement noté tous les avertissements que Dieu m'a transmis. Ils ont été imprimés dans des livres et, pourtant, je ne peux me retenir. Je dois écrire ces mêmes choses 2MI 152 0 Documents sollicités par Margaret R. White pour la rédaction d'un article : «The Burden of the Lord » [Le fardeau du Seigneur] destiné à être publié dans la revue Ministry. encore et encore. Je demande à ne pas en être soulagée. Tant que le Seigneur me prête vie, je dois continuer à transmettre ces messages si importants. -- Manuscript 21, 1901, p. 3 (" A Call to Labor in the Great Cities » [Appel à travailler dans les grandes villes], 22 juin 1910). 2MI 152 1 Je place toute ma foi en Dieu. [...] Il se tient à ma droite et à ma gauche. Quand j'écris sur un sujet important, il est à mes côtés et m'aide. Il prépare devant moi mon travail et, quand je suis perplexe devant les mots que je dois employer pour exprimer mes pensées, il les apporte clairement et distinctement à mon esprit. À chaque fois que je le sollicite, alors même que je parle encore, il me répond : « Je suis là ». -- Letter 127, 1902, p. 3 (au frère George A. Irwin et son épouse, 18 juillet 1902). 2MI 152 2 Quand je vois mes frères marcher et travailler comme des hommes dans un rêve, j'ai le sentiment de devoir faire quelque chose pour les réveiller. Que le Seigneur m'aide à accomplir mon devoir car le temps presse. Nous approchons du grand conflit. -- Letter 201,1902, p. 9 (au frère John A. Burden et son épouse, 15 décembre 1902). White Estate, Washington, D.C., 2 mars 1960. ------------------------Manuscrit 121--Recommandations sur les actions indépendantes 2MI 153 1 DIEU ENSEIGNE, dirige et guide son peuple afin qu'il puisse enseigner, diriger et guider les autres. Comme au sein du peuple de l'Israël antique, parmi le peuple du reste de ces derniers jours, certains désireront faire preuve d'indépendance. Ils ne voudront pas se soumettront aux enseignements de l'Esprit de Dieu et n'écouteront pas ses conseils et ses recommandations. Que ces personnes se souviennent toujours que Dieu a une Eglise sur la terre à qui il a délégué sa puissance. Les hommes voudront suivre leur propre jugement, écartant les conseils et les reproches mais, en agissant ainsi, ils s'éloigneront de la foi et s'en suivront le désastre et la ruine des âmes. Tous ceux qui se mobilisent pour soutenir et édifier les vérités de Dieu se placent du même côté, se tenant debout d'un même coeur, d'un même esprit et d'une même voix pour défendre la vérité. [...] 2MI 154 0 Documents manuscrits utilisés en 1954 pour donner des conseils à un groupe engagé dans un ministère indépendant. 2MI 154 1 Sentir qu'on peut s'éloigner des pouvoirs que Dieu a impartis, travailler de façon indépendante, selon sa propre sagesse et pourtant réussir est une ruse de l'ennemi. Même si on se flatte de faire l'oeuvre de Dieu, à la fin, on ne prospérera pas. Nous formons un seul corps, et chaque membre doit être uni au corps, chaque personne oeuvrant selon ses capacités. -- Letter 104, 1894, p. 4-6 (aux « Dear Brother Church » [chers frères de l'Église], sans date). 2MI 154 2 Le Seigneur désire que tous ceux qui participent à son oeuvre témoignent par leur vie du caractère saint de la vérité. La fin est proche et le temps est venu pour Satan de faire tous les efforts possibles pour détourner notre intérêt des sujets pleinement importants qui devraient nous occuper à des actions concentrées. Une armée ne pourrait rien réussir si ceux qui la composent ne travaillaient pas ensemble. Si les soldats agissaient sans se concerter, l'armée serait totalement désorganisée. Au lieu d'unir leurs forces pour une action concentrée, tout serait vain et décousu. Le Christ a prié pour que ses disciples soient un avec lui, comme il était un avec le Père. [...] 2MI 154 3 Quelles que soient les qualités qu'un homme puisse avoir, il ne peut être un bon soldat s'il agit de façon indépendante. Il pourra occasionnellement bien faire, mais les résultats produits seront généralement plus insensés que bons. Ceux qui agissent de façon indépendante font semblant de faire quelque chose, attirent l'attention, font des coups d'éclat, puis disparaissent. Tout le monde doit aller dans la même direction pour servir efficacement la cause de Dieu. [...] 2MI 154 4 Dieu désire que ses soldats agissent de façon concertée et, pour que cela soit possible dans l'Eglise, chacun est essentiel. Le contrôle doit être exercé. -- Letter 1 la, 1886, p. 3-5 (au frère E.P Daniels et son épouse, 6 août 1886). 2MI 154 5 Partout où des efforts sont produits et où la vérité est annoncée, l'union d'esprits différents, de dons différents, de plans et de méthodes de travail différents sont requis. Chacun doit s'efforcer de se consulter et tous doivent prier ensemble. Le Christ déclare : « Si deux d'entre vous s'accordent sur la terre pour demander quoi que ce soit, cela leur sera donné par mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 18.19). Un ouvrier seul n'a pas toute la sagesse nécessaire pour agir. Il est important de comparer les plans et de se concerter. Personne ne devrait penser être capable de mener une entreprise nulle part sans l'aide d'autrui. 2MI 155 1 Un homme peut avoir du doigté sur un point, mais peut échouer en d'autres domaines essentiels. Ceci rend son travail imparfait. Il a besoin de l'éclairage et du don d'un autre homme pour les associer à ses efforts. Tous doivent travailler en parfaite harmonie. Si on ne travaille qu'avec ceux qui partagent les mêmes opinions et les mêmes façons de faire, cela échouera. Le travail sera défectueux parce qu'aucun de ces ouvriers n'aura appris les leçons de l'école du Christ qui qualifie pour présenter aux hommes la perfection en Jésus. Tous doivent progresser, saisir chaque occasion et tirer profit de tous les privilèges jusqu'à être plus habilités pour la mission grande et solennelle. 2MI 155 2 Mais Dieu a accordé différents dons à l'Église. Tous sont précieux et tous doivent contribuer au perfectionnement des saints (voir Éphésiens 4-11-16). 2MI 155 3 C'est l'ordre de Dieu, et les hommes doivent agir selon ses règles et ses recommandations s'ils veulent réussir. Dieu acceptera ces efforts délibérés et fournis d'un coeur humble, dépourvu de sentiments personnels et d'égoïsme. -- Letter 66, 1886, p. 1, 2 (à « My Brother Laborers at Lausanne » [Mes frères qui oeuvrent à Lausanne, sans date). 2MI 155 4 Que les hommes ne veuillent pas s'unir à leurs frères, mais préfèrent agir seuls, et quand ils les rejettent parce qu'ils n'agissent pas exactement comme ils le veulent n'est pas bon signe. Si les hommes veulent porter le joug de Christ, ils ne peuvent s'éloigner les uns des autres. S'ils veulent porter le joug du Christ, ils doivent s'approcher du Christ. -- Manuscript 56,1898, p. 6 (" The Need of Harmonious Action » [La nécessité d'agir en harmonie], 27 avril 1898). White Estate, Washington, D.C., 1960. ------------------------Manuscrit 122--Le Christ suprême - Conseils concernant les camps meetings 2MI 157 1 Nous AVONS REÇU votre lettre et vous en remercions. Willie vient d'entrer dans ma chambre et de m'annoncer qu'un bateau part demain pour l'Afrique du Sud. Il est maintenant 16 heures et je crois qu'il ne faut pas laisser passer une telle occasion et ne pas en profiter. Nous avons jusqu'à présent été tellement éloignés que, quand nous pouvons nous joindre et communiquer par courrier, nous devons le faire. 2MI 157 2 Je m'intéresse sincèrement à ce que vous accomplissez en Afrique et, d'après la lumière que le Seigneur a bien voulu me donner concernant ce pays, pour lui, de nombreuses âmes doivent entendent le message de miséricorde et d'avertissement donné au monde. Si les ouvriers se cachent en Jésus et le laissent apparaître, s'ils marchent humblement avec Dieu et mettent en pratique les leçons que Jésus-Christ nous a données dans sa Parole, alors les intelligences célestes uniront leurs efforts aux leurs et ils ne s'attribueront pas la 2MI 158 0 Documents non publiées pour une exposition permanente à « Sunnyside ", la maison de Mme White à Cooranbong, en Australie. moindre gloire, mais la rendront intégralement à Dieu. Vous verrez le salut de Dieu si vous regardez à Jésus et lui faites entièrement confiance car il vous revêtira alors de sa robe de justice. Le grand danger viendra de ceux qui cherchent à être les premiers. Le Seigneur Jésus n'a aucune sympathie pour cet esprit et mettra de côté toute âme qui voudra se mettre en avant. 2MI 158 1 Nous avons besoin de l'Esprit Saint de Dieu, et nous pouvons le recevoir si nous n'exaltons pas notre moi fini et pauvre. Notre travail consiste à ouvrir la porte de notre coeur et à laisser Jésus y entrer. Il frappe et demande à entrer. De pauvres âmes demandent comment faire pour le trouver. Chers amis, Jésus vous cherche, il se tient à votre porte et dit : « Voici : je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec moi. » (Apocalypse 3.20) Vous qui doutez, âmes incrédules, ouvrirez-vous la porte ? Jésus se tient au seuil de votre coeur. Laissez entrer l'Invité céleste. 2MI 158 2 Nous sommes en Nouvelle-Zélande depuis un peu plus de trois mois. J'ai pris la parole à 42 reprises et ai écrit 400 pages de courrier. J'ai visité Auckland, Kaeo et Napier. Notre camp meeting s'est très bien passé grâce à l'opération manifeste du Saint-Esprit dans les coeurs, dans la conversion les âmes, la récupération des récidivistes et dans la connaissance que beaucoup ont reçue. Les reproches faits n'ont pas été rejetés, mais ont amené des âmes à la repentance, à la confession et au renoncement de leurs mauvaises voies. Beaucoup de choses avaient besoin d'être réglées. L'égoïsme et l'infidélité de certaines personnes engagées dans différents projets ont été discernés et déplorés. Dans ce pays, tant de personnes veulent suivre leur propre voie ! Elles ne voient pas à quel point il est important de préserver l'unité dans l'action, de travailler et d'agir comme Jésus-Christ, notre grand modèle, le veut. 2MI 158 3 En Afrique, ici et dans tous les autres pays, chaque âmes doit comprendre que, pour pouvoir travailler selon la volonté en parole, en plan et en action de Jésus, il est important de garder en mémoire cette prière du Christ : « Afin que tous soient un ; comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi, qu'eux aussi soient un en nous, afin que le monde croie que tu m'as envoyé. Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, afin qu'ils soient un comme nous sommes un -- moi en eux, et toi en moi - afin qu'ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m'as envoyé et que tu les as aimés, comme tu m'as aimé. » (Jean 17.21-23) [...] 2MI 159 1 Révélez le Christ tel qu'il est : « toute sa personne est désirable » (Cantique des Cantiques 5.16), « il se signale entre dix mille » (verset 10). Sa gloire est si souvent pâlie par ceux qui professent être ses disciples, alors qu'ils sont préoccupés par les choses de cette terre, désobéissants, ingrats et impurs ! La manière dont ils tiennent Jésus à distance est honteuse. Comme sa bienveillance, sa patience, sa persévérance, son incomparable amour et son honneur sont voilés et son amour obscurcis par la perversion de ces soi-disant disciples ! 2MI 159 2 Combien de temps est-ce que cela doit durer ? Ne recevons-nous pas à plein temps à l'école du Christ un enseignement totalement différent ? Si vous voyez son image avec des yeux spirituellement oins, vous direz : « La Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. » « Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce. » (Jean 1.14,16) 2MI 159 3 Que ceux qui prononcent le nom du Christ s'éloignent de toute iniquité. Exaltez Jésus. Parlez de son amour, racontez sa puissance et que votre moi disparaisse derrière la gloire de sa personne et la puissance absolue de la croix du Calvaire. Oui, sondez et éprouvez votre coeur devant Dieu. Si son Evangile est prêché, par quel prédicateur que ce soit, vous vous réjouirez. Si vous aimez Jésus, chacun d'entre vous collaborera avec Dieu et vous réussirez à attirer des âmes à Jésus. À leur tour, par leur influence, celles-ci attireront d'autres âmes à l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. 2MI 159 4 Il est temps que nous revêtions la puissance d'en haut. Satan et toutes ses forces mauvaises oeuvrent sans relâche pour s'opposer au bien. Jamais une telle coalition ne s'est formée pour neutraliser les leçons et les enseignements du Christ, pour semer les graines de l'infidélité concernant l'inspiration des Ecritures et pour ébranler leurs fondements mêmes. Je vous pose alors cette question : Où sont la lumière et la puissance qui résisteront à cette obscurité grandissante qui recouvre le monde d'un voile mortuaire ? 2MI 159 5 Satan agit dans l'ombre pour encourager les hommes à établir des alliances et des ententes mauvaises contre la lumière et contre la Parole de Dieu. L'infidélité, la papauté et la semi-papauté s'allient puissamment et étroitement avec le soi-disant christianisme. Le mépris de l'inspiration et l'exaltation d'idées humaines provenant d'homme considérés comme sages placent les talents humains au-dessus de la sagesse divine, et les soi-disant formes et sciences au-dessus de la puissance de la piété vitale. 2MI 160 1 Ce sont là les signes des temps de la fin. Que tous ceux qui croient à Jésus-Christ cessent de prononcer des paroles sombres et lugubres et utilisent le talent de leur voix pour exalter Jésus et porter des témoignages qui magnifient, honorent et exaltent la Parole de Dieu, illustrent sa valeur et prônent sa préciosité. L'Evangile se fait connaître en puissance quand il est manifesté par la vie cohérent, sainte et pure de ceux qui croient en la Parole, l'écoutent et la mettent en pratique. L'unité et l'amour parmi les croyants montrent au monde que la Parole de Dieu est véritable. La pureté, la hardiesse, la fidélité et l'intégrité prouvent la validité et la nature divine de la Parole de Dieu. 2MI 160 2 « C'est vous qui êtes mes témoins » (Esaïe 43.10), dit Jésus. « C'était la véritable lumière qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme. » (Jean 1.9) Levez-vous et brillez, vous qui croyez à la vérité car « la gloire de l'Éternel se lève sur [vous] » (Ésaïe 60.1). Que chaque âme s'humilie devant Dieu, le recherche avec douceur et simplicité. Alors le Seigneur vous exaltera en vous accordant généreusement son Esprit saint. L'amour et la bienveillance de Dieu apparaîtront glorieusement triomphants. -- Letter 110, 1893, p. 1,2, 6-8 (à Asa T. Robinson, 24 avril 1893). 2MI 160 3 Au cours des cinq dernières semaines, j'ai eu le privilège d'être témoin de choses qui m'ont procuré une grande joie : un peuple qui désire, qui a faim et qui est avide d'entendre la Parole de Dieu présentée sous une lumière claire et nouvelle. Elle a été révélée dans la démonstration de l'Esprit et avec puissance. Le Seigneur a envoyé le professeur Prescott non pas pour être un vase vide, mais pour être un vase rempli des trésors célestes pouvant donner à chacun sa part de viande au bon moment. Voici ce à quoi aspire partout le peuple de Dieu. 2MI 160 4 Nous ne pouvons douter un instant que le Seigneur ait vu à quel point son peuple a justement besoin de cette précieuse nourriture qu'il reçoit. Il est si difficile de détourner l'attention des gens de leurs affaires suffisamment longtemps pour qu'ils entendent leçon après leçon jusqu'à vouloir en savoir davantage. Il est encore plus difficile pour ceux qui aiment les plaisirs et qui vivent selon le monde d'entendre les messagers de Dieu prononcer les paroles de Jean : « Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1.29). La foule est entrée dans la tente pour écouter. Beaucoup ont entendu et en ont bénéficié. Beaucoup sont profondément intéressés et reviennent à chaque fois. 2MI 161 1 Le coeur de notre message est la croix du Calvaire. C'est notre avertissement et notre invitation. C'est notre encouragement pour les affligés, le riche festin que nous étendons devant les croyants. Sous l'influence profonde de l'Esprit de Dieu, nous attirons l'attention de ceux qui ne sont pas éclairés concernant la vérité pour notre temps. Avides, ils fixeront le regard sur la croix du Calvaire. Nous serons nous-mêmes si profondément touchés par cette vision extraordinaire que nous étudierons avec toujours plus de sérieux et laisserons l'amour merveilleux de Dieu se déverser de nos lèvres sanctifiées. Nous serons attirés au Christ. 2MI 161 2 Le Saint-Esprit opère dans le coeur de celui qui enseigne et de celui qui apprend. Tous deux apprennent de Dieu. Nous le savons car nous l'avons constaté dans des caractères vivants, lors de cette rencontre. Le Seigneur travaille par ses ouvriers et par ceux qui écoutent. Ils témoignent et je n'ai encore jamais entendu d'explication aussi claire de la Bible. Certains disent que la Bible ressemble à un trésor repli de choses précieuses. Après les rencontres, de nombreux témoignages expriment le grand bienfait de cet événement. En voyant Maggie Hare sténographier les précieuses vérités, ils sont tel un troupeau affamé et lui demandent un exemplaire. Ils veulent lire et étudier chaque sujet présenté. Dieu enseigne les âmes. 2MI 161 3 Le frère Prescott a présenté la vérité dans un style claire et simple, mais riche. Le pasteur Corliss a donné plusieurs conférences et lectures de la Bible hautement appréciées. Les frères Daniells et Colcord ont tenu un discours sur la Parole de façon positive et claire. Le Seigneur utilise ces pasteurs à la gloire de son nom. Des recommandations ont été données pour préparer des hommes et des femmes à collaborer avec Dieu. Il y a une semaine, 19 personnes ont été baptisées. 2MI 161 4 Nous devons présenter la vérité en de nouveaux endroits. D'après ce que Dieu m'a révélé, nous faisons erreur en organisant nos camps meetings en un seul lieu. Il n'est pas sage d'organiser systématiquement ce camp sur le même site. Nous devons organiser ces rencontres dans d'autres localités, dans ou près des villes, là où les citoyens auront l'occasion d'entendre parler des raisons de notre foi. Il peut sembler sage de faire en sorte d'économiser de l'argent, mais qu'est-ce que cela comparé à l'opportunité d'offrir aux gens d'entendre le message d'avertissement et de leur donner la possibilité d'être éclairés ! Réduisons les dépenses dans d'autres domaines, mais ne privons pas les villes de ce grand bien et de la connaissance croissante qu'ils pourraient gagner des vérités bibliques. 2MI 162 1 Beaucoup viendront à nos camps meetings annuels par curiosité. Mais ceux-là peuvent être convaincus et se convertir à la vérité. Ils ont entendu parler des adventistes du septième jour, mais ne se sont pas sentis concernés. Nous avons appris qu'en différentes villes où se sont déroulés nos camps meetings, beaucoup ont exprimé leur surprise d'apprendre que nous croyons à Jésus-Christ et que nous croyons en sa divinité. Ils disent : « On m'a dit que ces gens ne prêchaient pas le Christ, mais je n'ai jamais assisté à des rencontres où on parlait autant du Christ et avec tant d'enthousiasme que dans ces sermons et dans chaque champs d'action de ces rencontres ». 2MI 162 2 Comment les adventistes du septième jour peuvent-ils prêcher une autre doctrine ? En Dieu se trouve notre espérance de la vie éternelle. On ne peut que l'élever, l'homme du Calvaire. Tous les pasteurs devraient présenter la seule espérance pour ce monde. Ce sont ceux qui ne sont pas venus écouter qui acceptent les « Ils disent » et qui font des déclarations totalement erronées. Comment montrer les mensonges sous leur vrai jour, à savoir inspirés par Satan pour neutraliser la vérité de Dieu ? 2MI 162 3 Que ceux qui ont des responsabilités se préoccupent moins d'économiser les moyens, d'alléger la charge de travail dans nos camps meetings, d'estimer les avantages de les organiser au même endroit chaque année, et considèrent les bienfaits à offrir à ceux qui vivent ailleurs et qui ne connaissent pas la vérité. La grande importance des messages que Dieu a confiés à ses pasteurs est un sujet qui mérite d'être médité avec une grande sagesse dans l'élaboration des projets. -- Letter 113, 1895, p. 1-3 (au frère John H. Kellogg et son épouse, le 17 novembre 1895, lettre entière). 2MI 162 4 Sunnyside, Cooranbong, lundi 1er janvier 1900 . L'année 1899 est entrée dans l'éternité avec son lot d'événements. Elle est scellée et ne sera ouverte que quand les juges s'assiéront et que les livres seront ouverts. « Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui y était assis. Devant sa face s'enfuirent la terre et le ciel, et il ne fut plus trouvé de place pour eux. Et je vis les morts, les grands et les petits, debout devant le trône. Des livres furent ouverts, et un autre livre fut ouvert, qui est le livre de vie. Les morts furent jugés d'après ce qui était écrit dans les livres, selon leurs oeuvres. » (Apocalypse 20.11,12). 2MI 163 1 Aujourd'hui, je veux me consacrer à nouveau totalement à Dieu. Nous avons le privilège, ainsi que le devoir de collaborer avec Jésus-Christ. Nous devons travailler à notre salut avec crainte et tremblement. C'est Dieu qui opère en nous le vouloir et le faire selon son bon plaisir (voir Philippiens 2.13). Vous ne vous appartenez pas à vous-mêmes, mais avez été rachetés à grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit qui lui appartiennent. Pourquoi faiblissons-nous ? Pourquoi défaillons-nous ? Pourquoi nous décourageons-nous ? Voici ce que, de ses lèvres, notre gracieux Rédempteur dit : « Ayez en vous la pensée qui était en Christ-Jésus » (Philippiens 2.5) ; « Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix et qu'il me suive » (Matthieu 16.24) ; « Quiconque d'entre vous ne renonce pas à tout ce qu'il possède ne peut être mon disciple » (Luc 14.33) Voici les termes de notre discipulat dans la vie chrétienne. Le Christ qui s'est donné lui-même a précisé quel était le rôle du disciple. Nous le devenons quand nous remplissons ces critères. Voici le modèle de notre devoir, à la lumière claire d'un exemple parfait qui fait autorité. Jésus-Christ est notre seule espérance. Croyez en lui. Que cette pensée qui était en lui soit aussi en vous. Le Christ nous a explicitement demandé de le suivre. Nous ne marcherons donc pas dans les ténèbres. Remerciez le Seigneur Jésus. 2MI 163 2 Sunnyside, Cooranbong, mardi 2 janvier 1900. Je suis vraiment reconnaissante pour le repos de la nuit dernière. Le Seigneur est bon et digne de louange. William C. White a reçu un télégramme lui demandant de venir à Sydney pour rencontrer le frère Salisbury. A Melbourne, une maison d'édition est à vendre à un bon prix. Si nous en avons les moyens, nous pourrions en faire l'acquisition pour Cooranbong et pour les publications de Melbourne. Notre prière est que le Seigneur nous guide à chaque pas. Nous devons en tout point avancer avec prudence. 2MI 163 3 J'ai un problème avec mon oeil gauche, mais j'ai demandé au Seigneur de me guérir et cette difficulté pourrait disparaître. Il peut accomplir toutes choses. Satan est celui qui détruit et le Christ, celui qui restaure. Il nous a donné sa parole et je crois qu'il m'accorde ce que je lui demande. Il n'a jamais dit de rechercher sa face en vain. Cette douleur à mon oeil gauche est une véritable épreuve pour moi. J'utilise mon oeil droit pour en supporter la charge, afin qu'il voie pour les deux yeux. J'écris avec mon oeil gauche fermé. Pourtant, je ne peux faire autrement que d'écrire. Je prie ainsi : « Seigneur, augmente ma foi pour une confiance parfaite ». Il y a dans chaque épreuve que nous envoie le Seigneur une bénédiction pour nous, si nous savons la discerner. 2MI 164 1 Le courrier pour l'Amérique part demain et j'ai beaucoup à écrire. J'ai rédigé 17 pages depuis 3 heures du matin et ai fait en sorte que le courrier parte de Cooranbong à 9 heures. Dès que je prends mon stylo en main, je n'ai plus aucun doute sur ce que je dois écrire. Les mots me viennent comme une voix claire qui me parle : « Je t'instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre » (Psaume 32.8) « Reconnais-le dans toutes tes voies, et c'est lui qui aplanira tes sentiers. » (Proverbes 3.6) Nous devons faire confiance au Seigneur de tout notre coeur. Nous avons rendu témoignage du Seigneur. Nous avons la parole sûre sur laquelle nous pouvons compter. Le Christ nous assure : « Moi, je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » (Jean 8.12) « Ton oeil est la lampe du corps. Lorsque ton oeil est en bon état, tout ton corps aussi est illuminé » (Luc 11.34). Gloire à Dieu, j'ai pu constater que les promesses de Dieu sont véritables. Je crois en ses promesses depuis l'âge de onze ans. Je veux confier mon âme impuissante en Celui qui m'a rachetée avec le prix de son propre sang. -- Manuscript 89, 1900, p. 1, 2 (journal, janvier 1900). White Estate, Washington, D.C., 1er novembre 1960. ------------------------Manuscrit 122a--Aménagements pour résider à Cooranbong - Questions d'intérêt personnel, dont les finances 2MI 165 1 VOILA MAINTENANT QUELQUE TEMPS que je vous ai écrit et je suis impatiente d'avoir de vos nouvelles. Nous venons d'emménager dans notre chalet à Sunnyside, à Avondale. Cela a été un processus long, fastidieux et également coûteux. 2MI 165 2 Notre maison a été construite par l'un des meilleurs charpentiers d'Australie comme maître d'oeuvre. Nous lui avons prêté main-forte. Les fondations ont été posées en août, et tout n'est pas encore terminé parce que Willie doit avoir son logement à lui. Notre famille comprenait seize membres. La cuisinière, Mme Byron Belden, ne pouvait 2MI 166 0 Documents inédits sollicités pour une exposition permanente en Aus-tralie, dans la maison de Mme White, « Sunnyside ", à Cooranbong. pas vraiment faire la cuisine. Nous avons dû scinder la famille. Willie et ma famille avons vécu ensemble depuis notre arrivée dans ces colonies. Mais nous avons jugé préférable de composer deux familles. 2MI 166 1 Le premier bâtiment érigé sur les lieux comprenait des toilettes, une buanderie et un hangar à bois combiné à un abri fonctionnel pour permettre aux charpentiers de travailler. Nous avons décidé d'un commun accord qu'il serait transformé en logement pour Willie et sa famille. Leur chambre fait un peu plus de 9 m2. Un plancher a été posé dans le hangar à bois, les poutres ont été blanchies à la chaux, un garde-manger a été cloisonné et leur cuisine mesure 9 m2 également. Des étagères ont été fixées dans le garde-manger et un espace a été emménagé pour le poêle. Une plate-forme de 2,5 mètres de large a été construite et recouverte d'un toit métallique, laissant ainsi un em-placement spacieux avec des sacs déchirés [et] cloués en guise de façade. Une petite allée part de cette plate-forme jusqu'à l'entrée de ma tente familiale qui mesure 4,5 mètres sur 9. Un rideau fait office de cloison entre la chambre des enfants, d'une part, et l'espace restant pour le salon et la salle à manger, d'autre part. Ce plutôt pas mal. C'est assez confortable. 2MI 166 2 À mon avis, la construction d'une maison coûte pratiquement deux fois plus qu'en Amérique où on dispose de bien plus de bois de charpente que dans ces pays. Il n'y a guère de bois ici pour faire des calèches, des carrosses, des roues, des essieux pour des chariots. Tous doivent venir d'Amérique. Les gommiers australiens ne sont d'aucune utilité, même comme bois de chauffage. Ils absorbent l'eau et l'humidité du sol et ne conviennent pas, même secs, comme bois de chauffage. Il y a bien le bois d'acajou à partir duquel on pourrait faire des meubles, mais le travail de ce bois est un processus laborieux. 2MI 166 3 Nous évitons autant que possible d'utiliser le bois local. Le bois de chêne nous sert comme bois de chauffage pour le poêle. N'importe quel bois nous servira pour nos cheminées. Les racines des arbres sont le meilleur bois à brûler. Nous avons quatre cheminées dans notre maison et nous n'auront pas à acheter du bois si le séjour devait s'avérer long. Mais nous ne sommes pas encore en mesure de le dire. 2MI 166 4 Tout ce que nous avons dit de ce lieu a été validé par les meilleurs résultats. « Travaillée convenablement, la terre vous livrera ses trésors ", me répétait mon guide, encore et encore. Et c'est ce qu'elle a fait. Encore une année et nous pourrons profiter des fruits du verger. Nous espérons que les pêchers produiront quelque fruit. 2MI 167 1 J'aurais tant aimé que vous puissiez voir Ella May White et Mabel White. Elles s'épanouissent mieux dans le climat de Granville. Depuis leur arrivée ici, elles ont pris des rondeurs et ont grandi, si bien que le peu de vêtements qu'elles avaient sont devenus bien trop petits pour elles. Leur teint est sain et si clair. Ces deux enfants sont de véritables petites ouvrières. Leur mère pense en elles posséder un trésor, et c'est bien vrai. Elles sont si sages. Elles sont ses compagnes. Ella et Mabel sont d'excellentes filles. Le Seigneur les aime et elles aiment le Seigneur. Elles me sont toutes deux très dévouées, et je les aime beaucoup. Mais je n'en dirai pas plus pour le moment. 2MI 167 2 Je reprends ma plume. May Lacey White est une mère douce et affectueuse, exactement ce dont les enfants ont besoin. Elles l'aiment beaucoup. 2MI 167 3 Nous élaguons maintenant les arbres près de la maison. Presque tous atteignent 25 à 30 mètres de haut, la plupart sans la moindre branche. Puis il y a une ramification tout en haut, ce qui rend la tête des arbres assez lourde. Quand le vent souffle, ils sont souvent déracinés. Nous ne voulions pas avoir à couper tous ces arbres en même temps. Le frère Connell met alors une corde autour de sa taille et, après avoir solidement fixé une longue échelle contre l'arbre, il la monte, puis grimpe le long du tronc lisse et droit jusqu'à atteindre une branche. Ensuite, il attache fermement la corde à l'arbre, au-dessus de cette première branche, puis redescend sur le haut de l'échelle, et commence à ébrécher l'arbre avec une hache accrochée à la corde autour de sa taille. Quand il estime que l'arbre a été suffisamment coupé, il redescend et attache la corde solidement autour de la base d'un arbre vigoureux. Ensuite, plusieurs se saisissent de la corde et font tomber la tête de l'arbre, laissant un poteau - le tronc - d'environ 10 mètres de haut. De ce tronc pousseront bientôt de nouvelles branches, plus basses, qui apporteront de l'ombre sans le danger de la tête trop haute et trop lourde. Sept arbres ont été coupés hier, plusieurs mardi et mercredi derniers, de manière à sécuriser tout autour de la maison et des tentes. Le gommier orange est un arbre à l'aspect bien étrange : très noueux et d'une forme très biscornue. Ces arbres sont creusés par les fourmis, et par une chaude journée, de grandes branches tombent, parfois la moitié de l'arbre. La chaleur ou le vent cassent les branches et c'est dangereux, alors je suppose qu'il faut s'en débarrasser, mais leur feuillage est très joli. 2MI 168 1 Nous avons avec nous un des meilleurs hommes au monde pour s'occuper des alentours. Il sait pratiquement tout faire. Il semble avoir de l'intuition et est un gardien à la perception aiguë. Je suis très soulagée car, entre ses mains, tout sera parfaitement en sûreté. S'il entend quoi que ce soit dans la nuit, la première chose qu'on voit est sa lanterne, puis lui à sa suite, examinant partout autour de notre maison pour voir si quelque voleur n'y rôderait. Il a fréquenté l'école à Melbourne et a été un colporteur efficace. Il n'est pas du genre à prendre des vacances ou à ne travailler que les huit heures journalières. Il travaille tôt et tard pour une livre par semaine et son logement. Je lui suis si reconnaissante pour l'aide qu'il nous apporte. C'est un homme fidèle en toutes choses. Il y en a si peu comme lui dans ce pays. Tous ceux qui le connaissent disent qu'il est exactement celui dont j'ai besoin, et je le confirme. 2MI 168 2 Nous devons veiller et prier. Depuis mon arrivée en cet endroit, j'ai reçu une aide toute spéciale. J'écris beaucoup, non pas sur la vie du Christ, mais sur des sujets à publier dès qu'Eliza Bumham en aura terminé avec ce qu'elle est en train d'écrire. J'apprécie beaucoup Eliza. Nous nous sommes efforcés de la faire venir depuis notre arrivée en Australie. C'est une ouvrière efficace. 2MI 168 3 J'ai maintenant 68 ans. Je croyais en avoir seulement 67, mais les nôtres m'ont fait voir mon erreur. Il y a beaucoup de sujets sur lesquels j'ai hâte d'écrire et, si le Seigneur préserve mes facultés mentales, c'est ce que je ferai, m'appuyant entièrement sur sa puissance et sa grâce abondante. Mais mon écriture ne diminue pas avec l'âge et je ne vois aucune faille dans ma mémoire. 2MI 168 4 Je n'ai aucune information sur la façon dont les choses évoluent au bureau des publications. J'ai été plus que surprise de voir les coupures proposées censées aller dans le livre Sermon on the Mount [Le sermon sur la Montagne]. Il était pour moi inconcevable que de tels chiffres soient présentés. Il falsifient et amoindrissent la vérité. Mais j'essaye de ne pas laisser tout ce qui pourrait survenir troubler ma tranquillité d'esprit. Je sais que le meilleur moyen est de simplement faire confiance au Seigneur et nous attendre patiemment à lui car il est notre Maître, notre Aide, notre Tour forte. J'espère que votre femme et vous en faites l'expérience. Nous devons maintenant croître en sagesse et en connaissance de Dieu, et nous approcher de lui afin qu'il puisse s'approcher de nous. 2MI 169 1 Je suis très impatiente d'accomplir tout mon devoir envers les précieuses âmes. Nous n'avons que peu de temps pour travailler. Je vois beaucoup à faire ici, dans l'intérêt de l'école. Nous avons tant besoin d'une chapelle où nous pourrions nous réunir pour adorer Dieu, mais nous n'en n'avons pas les moyens. Nous ne nous réunissons actuellement que sous un toit au-dessus de nos têtes et des sacs de jute éparpillés sur le sol. Il ne devrait pas en être ainsi. 2MI 169 2 Voudriez-vous me dire, en réponse à ce courrier, où j'en suis en ce qui concerne les dettes dans le Michigan ? Pourriez-vous vous en enquérir pour que je sache si je peux me permettre de faire un don pour la construction d'un lieu de culte pas cher et souhaitable ? J'ai dépensé de l'argent emprunté en diverses entreprises : un homme m'a prêté 1 600 dollars sans même que je l'en sollicite ; j'ai emprunté au frère Walter Harper 1 000 dollars que nous avons utilisés pour notre bâtiment ici ; un frère en Afrique du Sud m'a prêté 500 dollars pour l'école. J'ai hâte de connaître ma situation avant d'engager plus de fonds à partir des droits d'auteurs sur les livres étrangers vendus en Amérique. 2MI 169 3 Si j'avance de l'argent qui m'endette, cela devient pour moi une grande préoccupation et, quand de telles pensées me viennent à l'esprit à toute heure de la nuit, le sommeil me fuit. Il est nécessaire pour moi de comprendre mes passifs. On a fait appel à moi, comme si je constituais les seules ressources en ce pays. 2MI 169 4 Willie a prêté une de mes machines à écrire au Frère Semmens, secrétaire de la Fédération de Sydney. J'ai fait savoir que j'ai maintenant besoin de ma machine. Les pasteur Israël et McCullagh m'ont regardée surpris. « Que ferons-nous si nous ne pouvons plus utiliser cette machine ?" Et je n'en disconviens pas, mais je pense que ce n'est pas à moi de payer près d'une centaine de dollars pour une machine pour qu'elle soit utilisée par la Fédération de Nouvelle-Galles du Sud et d'en acheter une nouvelle ensuite. De telles situations arrivent constamment. Il semble qu'on s'attende à ce que je pallie à tous les manques. Je veux savoir si vous pouvez vérifier ma véritable position afin que je sache jusqu'où je peux aller sans risquer de m'enfoncer trop profondément. 2MI 169 5 Ici, l'oeuvre dépend de l'avancement de la construction de bâtiments sur le terrain de l'école. Il est vrai que les édifices d'aujourd'hui n'ont pas à coûter aussi cher que les nôtres car nous n'avions ni scierie et ni four à briques en état de fonctionner. Tous les bâtiments, sauf les principaux, seront construits avec des [matériaux] de meilleure qualité que ceux obtenus à Sydney, et à bien moindre prix. Eh bien, nous n'avons pas d'autre choix que d'aller aussi loin et aussi vite que possible, puis de nous tenir tranquilles et regarder la délivrance de Dieu. Je voudrais une réponse à cela, aussitôt que possible. 2MI 170 1 Voudriez-vous, je vous prie, m'envoyer trois des meilleures plumes pour écrire, ainsi que des porteplumes ? Je n'aime pas trop les très grandes plumes, mais préfère celle de taille ordinaire. Je ne peux en effet tenir les grandes en main puisque voilà maintenant si longtemps que je souffre de rhumatismes. Je ne voudrais pas de ces plumes qu'on peut dévisser par le milieu car elles se vident trop rapidement. Pour certaines raisons, je veux des plumes de bonnes qualité et durables, et facturez-les moi. Je n'en n'ai qu'une seule sur laquelle compter. J'ai essayé de faire réparer les anciennes, mais cela n'a pas été possible dans ce pays. Voulez-vous, s'il vous plaît, m'envoyer des plumes ? Non pas de grosses plumes, mais celles dont l'encre coule facilement ? 2MI 170 2 Je ne parviens pas à finir d'écrire cette dernière série de courrier. Et ma plume écrit mal. S'il vous plaît, envoyez-moi ces commandes que je vous ai faites et mettez-les à mon compte. 2MI 170 3 Dans la prochaine boîte de livres expédiée, joignez au moins cinquante Gospel Primers [Introduction à l'Évangile] et au moins cinquante exemplaires du dernier livre par Edson. Il est des familles sur l'île de Norfolk et l'île Howe, ici même, autour de nous, que je souhaite fournir. Elles ont besoin de quelque chose de simple. Pourriez-vous, s'il vous plaît, vous renseigner sur la demande faite concernant la publication du dernier livre sorti ? Je voudrais le publier ici à Melbourne. Si vous vous occupiez de cela pour moi, vous me rendriez un grand service. Vous pouvez consulter le frère Tait. Je veux une réponse immédiate. Il nous faut placer ces livres dans au sein des familles. 2MI 170 4 Veuillez, je vous prie, transmettre cette lettre à la soeur Austin pour qu'elle la lise. En réponse, faites-moi savoir si vous avez des difficultés à lire les lettres rédigées de ma propre main. Beaucoup d'amour à toute la famille. 2MI 170 5 Écrit dans la marge. Ceci est une lettre un peu désordonnée. J'ai écrit plusieurs lettres, ces derniers mois. N'ayant pu les faire calligraphier, vous ne les avez pas reçues. J'ai pensé vous envoyer celle-ci au cas où car, autrement, vous ne recevriez rien. -- Letter 136, 1896, p. 1 à 6 (à Henry Kellogg, 27 février 1896). White Estate, Washington, D.C., 1er novembre 1960. ------------------------Manuscrit 127--Soumission à la volonté divine Discipline scolaire L'élimination des insectes 2MI 171 1 L'OEUVRE DE L'HOMME, comme mis en évidence dans le texte, n'est pas une oeuvre indépendante qu'il exécute sans Dieu. Il dépend entièrement de la puissance et de la grâce du divin Maître d'oeuvre. Beaucoup se trompent sur ce point et prétendent que l'homme doit oeuvrer par sa propre personne, libre de la puissance divine. Ceci n'est pas en accord avec le texte. Un autre affirme que l'homme est dispensé de toute obligation parce Dieu fait tout, tant le 2MI 172 0 Documents sollicités pour un livre de méditation pour remplacer les éléments de la page du 26 mars, renvoyés aux Administrateurs par le Comité de l'Esprit de Prophétie. vouloir que le faire. Mais, selon le texte, le salut de l'âme humaine exige la force de volonté de se soumettre à la volonté divine... Le conflit est le plus dur et le plus intense à l'heure où l'être humain prend la grande résolution et décision de soumettre sa volonté et ses voies à la volonté de Dieu et de suivre ses voies. -- Letter 135, 1898, p. 1,4. 2MI 172 1 J'ai dit aux étudiants que s'ils ne faisaient pas attention à euxmêmes et n'employaient pas leur temps de façon optimale, en servant le Seigneur avec leur esprit, leur coeur, leur âme et leur force, l'école ne leur serait d'aucun profit et ceux qui auront payé leurs frais seraient déçus. Je leur ai dit qu'aucune frivolité ne serait tolérée et que s'ils étaient décidés de ne suivre que leur propre volonté et leurs propres voies, il serait préférable pour eux de rentrer chez eux pour qu'ils retournent sous la tutelle de leurs parents... Nous n'avons pas l'intention de permettre à quelques esprits dominants de démoraliser les autres étudiants. -- Letter 145, 1897, p. 4, 5 (à W.C. White, 15 août 1897). 2MI 172 2 Article concernant le fait de tuer des insectes et de pulvériser des arbres fruitiers. Il y en a de ceux qui disent que rien, pas même des insectes, ne devrait être tué. Dieu n'a pas confié un tel message à son peuple. Il est possible d'appliquer le commandement, « Tu ne tueras point », à n'importe quoi, mais en arriver là n'est pas conforme au bon sens. Ceux qui le font n'ont pas appris à l'école du Christ. 2MI 172 3 Cette terre a été maudite à cause du péché et, en ces derniers jours, de la vermine de toutes sortes se multipliera. Ces parasites doivent être éliminés. Autrement, ils nous nuiront, nous tourmenteront, nous tuerons même, détruiront l'oeuvre de nos mains, ainsi que le fruit de notre terre. En certains lieux, des fourmis détruisent entièrement les boiseries des maisons. Ne devraient-elles pas être éliminées ? Les arbres fruitiers doivent être pulvérisés afin que les 2MI 173 0 Document sollicité par le Département de l'Éducation pour être utilisé dans un article du journal of True Education. Document sollicité pour de la correspondance et une partie d'un article de la Review and Herald. insectes qui ravagent les fruits soient tués. Dieu nous a confié une tâche, et nous devons l'accomplir fidèlement. Ensuite, nous pouvons laisser le reste au Seigneur. 2MI 173 1 Dieu n'a donné à aucun homme le message : « Ne tuez point fourmi, puce ou teigne ». Nous devons nous prémunir contre les insectes dangereux et les reptiles nuisibles, et les détruire pour nous protéger, nous et nos biens, de tout préjudice. Et, quand bien même nous faisions de notre mieux pour exterminer ces parasites, ils se multiplieraient toujours. -- Manuscript 70, 1901, p. 9, 10. White Estate, Washington, D.C., 1961. ------------------------Manuscrit 129--Conseils concernant les syndicats 2MI 175 1 CES SYNDICATS sont un des signes des derniers jours. Les hommes se lient en gerbes prêtes à être brûlées. Même membres d'église, s'ils appartiennent à ces partis, il leur est impossible d'observer les commandements de Dieu. Intégrer ces unions signifie mépriser tout le décalogue en entier. 2MI 175 2 « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même » (Luc 10.27). Ces mots résument tout le devoir de l'homme. Ils impliquent la consécration de l'être tout entier - corps, âme et esprit - au service de Dieu. Comment peut-on obéir à ces paroles tout en s'engageant à soutenir ce qui ôte toute liberté d'action à son prochain ? Comment peut-on obéir à ces paroles et en même temps former des associations qui privent les classes les plus pauvres des avantages auxquels elles ont droit, les empêchant d'acheter ou de vendre, sauf à certaines conditions ? La parole de Dieu a prédit cet état de choses en termes on ne peut plus clairs. Jean écrit : « Puis je vis monter de la terre une autre bête. Elle avait deux cornes semblables à celles d'un agneau, et elle parlait comme un dragon. [...] Elle fait que tous, les petits et les grands, les riches et les pauvres, les hommes libres et les esclaves, reçoivent une marque sur la main droite ou sur le front, et que nul ne puisse acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le chiffre de son nom » (Apocalypse 13.11-17). -- Letter 26,1903, p. 2,3 (au frère John A. Burden et son épouse, 10 décembre 1902). White Estate, Washington, D.C., 23 janvier 1960. ------------------------Manuscrit 130--Les membres d'église tirent leur nourriture d'en haut 2MI 177 1 DE TOUS LES ARBRES, les chrétiens peuvent tirer les meilleures leçons du pin sylvestre. [...] 2MI 177 2 Les membres d'église qui se tiennent sur leur parcelle et leur lieu de vie sont des « térébinthes de la justice », et une « plantation de l'Éternel » (Ésaïe 61.3). Les circonstances peuvent être adverses, tels le pin avec peu de terre à ses racines, ils restent tournés vers le ciel, tirant leur nourriture d'en haut. Comme les branches odorantes du pin sylvestre, ils répandent la grâce pour toute grâce reçue. La nourriture cachée qui vient de Dieu lui est rendue par le plus pur des services. -- Manuscrit 145, 1902, p. 5, 6 (journal, 2 septembre 1902). White Estate, Washington, D.C., 1961. ------------------------Manuscrit 131--L'Évangile et la réforme sanitaire 2MI 179 1 Si NOUS AVIONS TRAITE convenablement notre organisme, il n'y aurait pas eu aujourd'hui un millième de la souffrance en ce monde. Nous sommes les enfants de Dieu et devons être des étudiants qualifiés dans l'étude de la philosophie sanitaire. Si nous sommes déjà en bonne santé, nous devrions apprendre à le rester en étudiant à dessein les principes de la réforme sanitaire. Les adventistes du septième jour ne devraient pas imiter les coutumes du monde qui détruisent la santé, sous prétexte que ces habitudes relèvent de la mode. -- Manuscrit 4, 1905, p. 2 (" The Prévention of Consumption » [La prévention de la consommation], 27 décembre 1904). 2MI 179 2 Une grande lumière a brillé sur l'oeuvre médicale mis-sionnaire. Si notre peuple avait accepté cette lumière quand elle a jailli la première fois, nous aurions été témoins d'un grand changement dans les rangs des observateurs du 2MI 180 0 Documents sollicités par R.F. Waddell pour être employés dans sa dissertation universitaire sur la médecine préventive. sabbat. Si nous ne prêtons pas attention à cette lumière, notre chandelier sera certainement ôté de sa place (voir Apocalypse 2.5). Le Seigneur a commencé à se retirer de certains qui ont reçu une grande lumière, mais qui n'ont pas marché en conformité avec elle. 2MI 180 1 L'uvre missionnaire médicale doit être à la cause du Seigneur ce que le bras est au corps. [L'Évangile et l'oeuvre missionnaire médicale doivent avancer ensemble.] L'Évangile doit être lié aux principes de la véritable réforme sanitaire. Le christianisme doit être intégré à la vie pratique. Une oeuvre de réforme sincère et approfondie doit être accomplie. La vraie religion de la Bible est une effusion de l'amour de Dieu pour l'homme déchu. Son peuple doit aller de l'avant de manière simple et directe pour toucher les coeurs de ceux qui recherchent la vérité, qui désirent jouer leur rôle avec droiture, en cette époque d'une intense gravité. Nous devons présenter à la société les principes de la réforme sanitaire, en faisant tout ce qui est en notre pouvoir pour conduire les hommes et les femmes à voir la nécessité de ces principes et de les mettre en pratique. -- Manuscrit 78, 1900, p. 9,10 (" I Know Thy Works » [Je connais tes oeuvres], 19 décembre 1900). 2MI 180 2 En tant que réformateurs de la santé, nous avons le rôle de faire connaître au monde les principes de la réforme sanitaire. La question de l'alimentation revêt beaucoup d'importance pour tout le monde. Je suis chargée d'instruire nos ouvriers de démontrer la valeur des principes de la réforme sanitaire car une telle démonstration leur donnera une influence plus vaste. Dans nos églises, on devrait enseigner les principes d'une vie saine. Nous avons besoin d'une foi efficace. -- Lettre 172, 1909, p. 3 (au pasteur James E. White et son épouse, 22 décembre 1909). 2MI 180 3 Ne prononcez pas de paroles qui pourraient irriter ou offenser. Le Seigneur désire protéger chaque trait de votre caractère. Vous pouvez être une bénédiction en communiquant aux autres votre connaissance de la vérité et de la réforme sanitaire, mais n'entrez pas dans une explication détaillée des fonctions corporelles, comme vous l'avez souvent fait dans le passé. Insistez sur ce qu'il faut connaître pour préserver la 2MI 181 0 Un message d'exhortation concernant la présentation du message sanitaire adressé à un médecin adventiste du septième jour, ancien combattant, dirigeant l'établissement d'une institution médicale en Australie. santé, en utilisant un langage que des enfants pourraient comprendre. Mais les subtilités qu'un médecin doit connaître dans l'exercice de sa profession n'intéressent pas ceux qui sont profondément ignorants. 2MI 181 1 Le Seigneur vous aime et désire que vous accomplissiez avec puissance l'oeuvre qu'il vous a confiée. Quand vous parlez aux gens, ne cherchez pas à présenter quelque chose d'original et de nouveau. Faites des discours concis, sur des sujets pratiques et qui vont droit au but. Vous nourrirez ainsi les âmes affamées. 2MI 181 2 Je désire vivement que dans notre vieillesse, nous qui avons connu la vérité depuis si longtemps, devenions bienveillants dans notre esprit et nos méthodes de travail, que nous comprenions les vérités simples, mais importantes et claires du message du troisième ange et que nous recevions ces vérités dans l'amour de Dieu afin de les transmettre aux autres. 2MI 181 3 Mon frère, vous ne devez pas penser que vous êtes trop âgé pour tra-vailler votre voix. Vous parlez trop bas. Ouvrez votre bouche et utilisez vos muscles abdominaux pour projeter le son. Vous êtes maintenant en situation parfaite pour apprendre à parler clairement et distinctement. Quand vous vous adressez aux ouvriers, inspirez profondément et que le timbre de votre voix soit plein et rond. Votre santé progressera. Votre discours s'améliorera et vos efforts pour aider les gens seront couronnés de succès. [...] 2MI 181 4 Le Seigneur ne vous a pas abandonné. Il désire que vous croissiez en grâce pour décupler votre capacité à aider. Mais, si vous les intéressez, vous devez aller à l'essentiel et vous arrêter quand vous pensez n'en être qu'à la moitié. 2MI 181 5 Je ne puis supporter l'idée que nos croyants âgés perdent en influence et en efficacité. Le Seigneur veut que vous coopériez avec lui en faisant tout votre possible. Si vous vous unissez volontiers à lui dans cette oeuvre, vos derniers jours seront les meilleurs et les plus brillants. Prêtez attention aux conseils que je vous ai donnés. Restez attaché aux principes clairs de la vérité et ne permettez pas à votre voix de sombrer si bas que les auditeurs en captent à peine le son. Votre santé en tirera de grands bienfaits si vous faites des efforts déterminés pour faire entendre votre voix. Améliorer son discours est un devoir confié par Dieu, et vous pouvez y parvenir si vous essayez avec détermination. -- Lettre 11,1901, p. 1-3 (à Merritt G. Kellogg, 21 janvier 1901). White Estate, Washington, D.C., 1961. ------------------------Manuscrit 132--La justice du Christ imputée aux enfants de Dieu 2MI 183 1 JESUS AIME SES ENFANTS, même s'ils s'égarent. Ils lui appartiennent et nous devons les traiter comme ayant été rachetés par le sang de Jésus-Christ. Toute action déraisonnable faite à leur encontre est inscrite dans les livres comme étant faite contre Jésus-Christ. Il maintient son regard posé sur eux et, quand ils font de leur mieux, faisant appel à Dieu pour son aide, soyez assuré que le service sera accepté, bien qu'imparfait. Jésus est parfait. La justice du Christ leur est imputée et il dira : « Ôtez-lui les vêtements sales, et revêtez-le d'habits de fête ! » (voir Zacharie 3.4) Jésus supplée à nos inévitables lacunes. Quand les chrétiens sont fidèles les uns aux autres, vrais et fidèles envers le Capitaine de l'armée du Seigneur, ne trahissant pas sa confiance en cédant à la main de l'ennemi, leur caractère 2MI 184 1 Document sollicité par Norval F. Pease pour son livre sur la jus-tification par la foi publié par la Pacific Press. [Le livre a été publié pour la première fois en 1962 sous le titre By Faith Alone [Par la foi seule]. sera transformé à l'image de celui du Christ. Jésus demeurera dans leurs coeurs par la foi. -- Lettre 17a, 1891, p. 8 (au frère Ings et son épouse, et au pasteur Fui ton, 18 novembre 1891). White Estate, Washington, D.C., 19 septembre 1961. ------------------------Manuscrit 136--Maintenez l'unité - Attachez-vous fermement à la vérité - Non pas tout à la prophétie - Étudiez les Testimonies [Témoignages] 2MI 185 1 LA PAROLE DE DIEU n'adresse ni conseil, ni autorisation à ceux qui croient au message du troisième ange afin de les amener à penser qu'ils peuvent se retirer. Soyez-en convaincus une bonne fois pour toutes. Seules les inventions d'esprits non sanctifiés encouragent un état de désunion. Les sophismes des hommes peuvent sembler véridiques à leurs propres yeux, mais ils n'en sont pas pour autant vérité et justice. « Mais maintenant, en Christ-Jésus, vous qui autrefois étiez loin, vous êtes devenus proches 2MI 186 0 Documents sollicités par Arthur L. White pour de la correspondance et de renseignement. par le sang de Christ. Car c'est lui notre paix, lui qui des deux n'en a fait qu'un, en détruisant le mur de séparation, l'inimitié. [...] pour les réconcilier avec Dieu tous deux en un seul corps par sa croix » (Éphésiens 2.13-16). 2MI 186 1 Le Christ est le maillon de la chaîne d'or qui lie les croyants à Dieu. Il ne doit y avoir aucune séparation en ce temps de grande épreuve. Les membres du peuple de Dieu sont « concitoyens des saints, membres de la famille de Dieu [...] édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre de l'angle. En lui, tout l'édifice bien coordonné s'élève pour être un temple saint dans le Seigneur » (versets 19,20). Les enfants de Dieu constituent un ensemble uni en Christ qui présente sa croix comme le centre d'attraction. Tous ceux qui croient sont un en lui. Les sentiments humains conduisent les hommes à s'approprier l'oeuvre et l'édifice devient ainsi disproportionné. Le Seigneur emploie donc une variété de dons pour rendre le bâtiment symétrique. Aucun aspect de la vérité ne doit être cachée ou rendue insignifiante. Dieu n'est glorifié que si l'édifice, « bien coordonné s'élève pour être un temple saint dans le Seigneur » (verset 21). Il y a ici un sujet important à comprendre, et ceux qui saisissent la vérité présente doivent être attentifs à ce qu'ils entendent, à leur façon de bâtir et d'éduquer les autres pour la mettre en pratique. -- Manuscrit 109 1899, p. 9,10 (" The Need of Equalizing the Work » [La nécessité d'équilibrer l'oeuvre], 3 août 1899). 2MI 186 2 La parole du Seigneur a guidé nos pas depuis 1844. Nous avons sondé les Ecritures, construit solidement et n'avons pas eu à démolir nos fondations pour mettre du bois neuf. On est toujours en sûreté quand on présente un « Ainsi parle l'Éternel ». Nous devons placer notre confiance en un « Ainsi parle l'Éternel » (2 Samuel 24.12 ; 2 Rois 19.6,20,32 ; Ésaïe 37.33, etc.), pour être bien enracinés dans la foi. -- Lettre 24,1907, p. 3 (à Arthur G. Daniells, 4 février 1907). 2MI 186 3 Depuis que je suis allée à la réunion de Berrien Springs [1904], mon travail a été continuel et épuisant. Là-bas, j'ai vu ce à quoi nous aurons à faire face dans l'avenir. La seule façon selon dont nous pouvons avancer dans notre oeuvre est au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Le Livre qui contient la volonté de Dieu à notre égard est entre nos mains. Ceux qui sont réellement ses enfants jouiront d'une unité bénie. Ils ne conduiront personne, par leurs paroles et leurs actes, à douter ni de sa personnalité distincte, ni du sanctuaire, ni de son ministère. 2MI 187 1 Nous avons tous besoin de garder le sujet du sanctuaire à l'esprit. À Dieu ne plaise que des mots cinglants n'émanent de lèvres humaines, diminuant la croyance de notre peuple en la vérité selon laquelle il y a un sanctuaire dans le ciel et qu'un modèle de ce sanctuaire fut un jour construit sur cette terre. Dieu désire que son peuple se familiarise avec ce modèle, en gardant toujours à l'esprit le sanctuaire céleste où Dieu est tout et en tous. Nous devons garder nos esprits ceints par la prière et l'étude de la Parole de Dieu, afin de pouvoir nous saisir de ces vérités. -- Lettre 233, 1904, p. 3, 4 (pour Edwin R. Palmer, le 8 juillet 1904). 2MI 187 2 Ne laissez pas votre esprit s'égarer loin des principaux points de la vérité pour ce temps, pour s'arrêter sur des théories et des soucis sans importance. Si quiconque vous présente des problèmes non essentiels à résoudre, dites-lui que Dieu vous a confié une oeuvre à accomplir. Dites-lui que vous accomplissez une grande oeuvre et ne pouvez descendre pour tenter de résoudre une question de cet ordre. Vous avez le message pour ce temps - le message du troisième ange - à transmettre au peuple. Tel est votre travail. Maintenez votre confiance ferme du début jusqu'à la fin. La vérité doit être répétée, ligne après ligne, précepte après précepte. -- Lettre 11,1901, p. 6, 7 (à Merritt G. Kellogg, 21 janvier 1901). 2MI 187 3 Nous n'avons ni viande, ni beurre sur notre table, et ne prenons que deux repas par jour. Si l'un de mes ouvriers désire un repas simple le soir, je n'ai rien à y redire. -- Lettre 363, 1907, p. 5 (à Daniel H. Kress, 5 novembre 1907). 2MI 187 4 De temps en temps, des rapports concernant des déclarations de la soeur White me parviennent, mais qui sont toutes nouvelles pour moi et ne manqueraient pas d'induire le peuple en erreur quant à mes opinions réelles et mon enseignement. Dans une lettre à ses amis, une soeur parle avec beaucoup d'enthousiasme d'une déclaration du frère Jones selon laquelle la soeur White aurait vu que le temps était venu où, si nous gardions une bonne relation avec Dieu, tous pourraient avoir le don de prophétie dans la même mesure que ceux qui ont maintenant des visions. De quelle autorité découle cette déclaration ? Je dois croire que la soeur n'a pas compris le frère Jones car je ne puis croire qu'il ait fait une telle déclaration. L'auteur poursuit : « Le frère Jones a déclaré hier soir qu'en réalité, Dieu ne parlera pas à tous pour le bénéfice de tous, mais à chacun pour son propre bénéfice, et que ceci accomplira la prophétie de Joël ». Il a déclaré que cela se déroule déjà en de nombreux cas. Il a parlé comme s'il pensait que personne n'occuperait de position de leader telle que celle qu'a occupée et qu'occupe encore la soeur White. Il a fait référence à Moïse comme d'un parallèle. Il était un leader, mais beaucoup d'autres sont mentionnés comme prophétisant, bien que leurs prophéties n'aient été publiées. Il (le frère Jones) n'autorisera pas la diffusion publique de la question qui a été lue ici comme venant d'une soeur. [...] 2MI 188 1 Je n'ai aucune hésitation pour dire qu'il aurait été préférable de n'avoir jamais exprimé ces idées sur le fait de prophétiser. De telles déclarations préparent la voie à un état de choses dont Satan profitera sûrement pour introduire des exercices fallacieux. Il y a non seulement le danger que des esprits déséquilibrés soient poussés au fanatisme, mais aussi que des personnes astucieuses profitent de cet engouement pour propager leurs propres desseins égoïstes. Jésus a élevé sa voix en avertissement : « Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtement de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits » (Matthieu 7.15,16) ; « Ainsi parle l'Éternel des armées : N'écoutez pas les paroles des prophètes qui vous prophétisent ! Ils vous illusionnent ; ils racontent les visions de leur propre coeur, et non ce qui vient de la bouche de l'Éternel » (Jérémie 23.16) ; « Si quelqu'un vous dit alors : Le Christ est ici, ou : Il est là, ne le croyez pas. Car il s'élèvera de faux christs et de faux prophètes ; ils opéreront des signes et des prodiges pour égarer si possible les élus. Soyez sur vos gardes, je vous ai tout prédit » (Marc 13.21-23). -- Lettre 6a, 1894, p. 3, 4 (To « Dear Brethren and Sisters » [Aux chers frères et soeurs], 16 mars 1894). 2MI 188 2 En tant que missionnaires médicaux de Dieu, notre travail consiste à conduire tous les êtres humains sur le chemin de l'espoir, du courage et de la serviabilité. Nos paroles et actions doivent donc être semblables à celles du Christ. Nous devons être motivés par des mobiles altruistes qui conduiront nos pieds sur « des pistes droites, afin que ce qui est boiteux ne dévie pas » (Hébreux 12.13). 2MI 188 3 Le Saint-Esprit est l'auteur des Écritures et de l'Esprit de prophétie, et ils ne doivent être ni dénaturés, ni détournés pour exprimer ce que l'homme voudrait qu'ils disent pour véhiculer ses propres idées et sentiments, et exécuter ses plans hasardeux. « Beaucoup les suivront dans leurs dérèglements et, à cause d'eux, la voie de la vérité sera calomniée » (2 Pierre 2.2). Nous devons être des soldats vigilants, luttant contre l'introduction ne serait-ce que d'un seul faux principe. -- Lettre 92, 1900, p. 3 (à John H. Kellogg, 2 juillet 1900). 2MI 189 1 Le grand apôtre a reçu de nombreuses visions. Le Seigneur lui a montré beaucoup de choses qu'il n'est pas permis à un homme d'exprimer. Pourquoi ne pouvait-il pas dire aux croyants ce qu'il avait vu ? Parce qu'ils auraient fait une mauvaise application des grandes vérités présentées. Ils n'auraient pas été en mesure de les comprendre. Et pourtant, tout ce qui a été montré à Paul a façonné les messages que Dieu lui a donnés à transmettre aux églises. -- Lettre 161, 1903, p. 2 (à Arthur G. Daniells et William W. Prescott, 30 juillet 1903). 2MI 189 2 J'écris ceci car je n'ose le retenir. Vous êtes loin de faire la volonté de Dieu, loin de Jésus, loin du ciel. Je ne suis pas surprise que le Seigneur n'ait pas béni vos efforts. Vous pouvez dire qu'il n'a pas donné à la soeur White de vision dans mon cas. Pourquoi, alors, écrit-elle de la sorte ? J'ai vu les cas d'autres personnes qui, comme vous, négligeaient leurs devoirs. J'ai vu beaucoup de choses concernant votre cas, dans votre expérience passée. Et, lorsque je visite une famille et perçois une voie suivie, mais que Dieu n'a pas réprouvée et a condamnée, je suis dans la douleur et la détresse, que les péchés particuliers m'aient été montrés ou que ce soient les péchés d'un autre qui a négligé des devoirs similaires. Je sais de quoi je parle. Je suis profondément affectée par le problème. Je dis donc que, par amour pour le Christ, hâtez-vous de revenir sur le bon chemin, et attelez-vous pour la bataille. -- Letter 52,1886, p. 10 (à Augustin C. Bourdeau, 20 novembre, 1886). 2MI 189 3 Vous pouvez me blâmer de ne pas avoir lu votre paquet d'écrits. Je ne les ai en effet pas lus et n'ai pas non plus lu les lettres que le Dr Kellogg m'a envoyées. J'ai adressé un message de reproche sévère à la maison d'édition et savais que, si j'avais lu les correspondances qui m'avaient été envoyées, plus tard, quand le témoignage serait émis, le Dr Kellogg et vous seriez tentés de dire : « Je lui ai donné cette inspiration. » -- Lettre 301, 1905, p. 3 (à Frank Belden, 20 octobre 1905). 2MI 189 4 Dans une vision, la nuit dernière, je vous ai vu écrire. Quelqu'un a regardé par-dessus votre épaule et a dit : « Vous, mon ami, vous êtes en danger ». [...] 2MI 189 5 Permettez-moi de vous raconter une scène que j'ai vue pendant que j'étais à Oakland. Des anges, vêtus de magnifiques vêtements, tels des anges de lumière, escortaient le Dr Kellogg de lieu en lieu, l'inspirant à prononcer des paroles de vantardise pompeuse qui offensaient Dieu. [...] 2MI 190 1 Peu après la Conférence d'Oakland, durant la nuit, le Seigneur m'a présenté une scène dans laquelle Satan, revêtu d'un déguisement des plus attrayants, se tenait à côté du Dr Kellogg, le pressant vivement. J'en ai beaucoup vu et entendu. Nuit après nuit, je me prosternais, l'âme à l'agonie de voir ce personnage parler avec notre frère. [...] 2MI 190 2 À Oakland, un long document d'avocat encadré rempli de détails techniques a été ouvert devant moi. Il s'agissait d'une copie des conditions sous lesquelles le Sanatorium émettait des obligations. Les provisions de ces obligations étaient telles que l'argent rassemblé de toutes les régions du pays était lié à l'institution médicale à Battle Creek pour une longue période. -- Lettre 220, 1903, p. 1, 4, 7,11 (à David Paulson, 14 octobre 1903). 2MI 190 3 Je suis chargée de dire à nos églises : « Etudiez les Testimonies [Témoignages]. Ils sont écrits pour exhorter et encourager, nous sur qui la fin du monde vient. Si le peuple de Dieu n'étudie pas ces messages qui lui sont envoyés de temps en temps, il se rend coupable de rejeter la lumière. Ligne après ligne, précepte après précepte, un peu ici et un peu là, Dieu envoie ses instructions à son peuple. Prenez garde aux instructions ; suivez la lumière. Le Seigneur est en conflit avec son peuple parce que, dans le passé, celui-ci n'a pas été attentif à ses instructions et n'a pas suivi ses conseils ». 2MI 190 4 J'ai lu le volume six des Testimonies et trouve en ce petit livre des instructions qui nous aideront à répondre à de nombreuses questions troublantes. Combien ont lu l'article « Evangelistic Work » [L'oeuvre évangélique] dans ce volume ? Je conseille que ces instructions, aver-tissements et exhortations soient lues à nos membres à un moment où ils sont réunis. Bien trop peu de nos membres possèdent ces livres. -- Lettre 292,1907, p. 3,4 (à James E. White, 21 septembre 1907). Nous recevons de nombreuses lettres de nos frères et soeurs sollicitant des conseils sur une grande variété de sujets. S'ils étudiaient pour eux-mêmes les Testimonies publiés, ils y trouveraient l'illumination dont ils ont besoin. Pressons notre peuple à étudier ces livres et à les diffuser. Que leurs enseignements renforcent notre foi. 2MI 191 1 Etudions plus diligemment la Parole de Dieu. La Bible est si simple et si claire que tous ceux qui le veulent peuvent la comprendre. Remercions le Seigneur pour sa précieuse Parole et pour les messages de son Esprit qui donnent tant de lumière. Il m'a été indiqué que, plus nous étudierons l'Ancien et le Nouveau Testament, plus notre esprit sera impressionné par le fait que le premier est étroitement lié au second et plus nous recevrons des preuves de leur inspiration divine. Nous verrons clairement qu'ils n'ont qu'un seul auteur. L'étude de ces précieux volumes nous enseignera comment former des caractères qui révéleront les attributs du Christ. -- Manuscrit 81, 1908, p. 7. (" Words of Explanation and Warning » [Paroles d'explication et d'avertissement], 26 juin 1908). White Estate, Washington, D.C., 16 février 1962. ------------------------Manuscrit 137--Quels rapports entretenir avec les autorités civiles, en particulier concernant le sabbat. 2MI 193 1 « SOYEZ SOUMIS, à cause du Seigneur, à toute autorité établie parmi les hommes, soit au roi comme souverain, soit aux gouverneurs comme envoyés par lui pour punir les malfaiteurs et pour approuver les gens de bien » ( 1 Pierre 2.13,14). Nous devons considérer cela comme légitime et juste d'agir ainsi. Nous devrions prendre garde à ne pas laisser, sur les esprits humains, une impression qui nous empêcherait d'exercer une influence sur eux, et nous limiterait dans notre action. Nous pouvons nous lier les mains et entraver notre oeuvre en ayant, par un mot ou une action mal avisés de notre part, suscité des préjugés. 2MI 194 0 Article sollicitéparM.E. Loewerx pour la revue Review and Herald. Il présente des conseils sur l'attitude à avoir en cas de promulgation de la loi du dimanche. « Car c'est la volonté de Dieu qu'en pratiquant le bien vous réduisiez au silence les hommes ignorants et insensés, étant libres, sans faire de la liberté un voile qui couvre la méchanceté, mais agissant comme des serviteurs de Dieu » (versets 15,16). 2MI 194 1 Il ne doit y avoir aucune riposte cinglante entre frères, ou contre ceux qui ne connaissent pas Dieu, ou Jésus-Christ qu'il a envoyé. Ces hommes sont dans l'obscurité et l'erreur. Et ce que nous, en tant que peuple, nous abstenons de faire, afin de laisser une impression honorable sur leur esprit, fera plus pour transmettre une bonne connaissance de l'oeuvre dans laquelle nous sommes engagés que tous nos efforts pour conserver la liberté qui nous a été donnée par Dieu. Mais lorsqu'une exigence quelconque nous est imposée, nous obligeant à transgresser le sabbat du septième jour, nous devons refuser de nous y conformer. Ce sont nos intérêts étemels qui sont en jeu, et nous devons savoir de quel côté nous tenir. 2MI 194 2 Ceux qui composent nos églises ont des traits de caractère qui les pousseront, s'ils ne sont pas très prudents, à éprouver de l'indignation. En effet, en raison de déclarations erronées, leur liberté de travailler le dimanche leur est enlevée. Ne réagissez pas avec impétuosité sur cette question, mais soumettez tout cela à Dieu dans la prière. Lui seul peut limiter le pouvoir des gouvernants. N'agissez pas imprudemment. Que personne ne se vante inconsidérément de sa liberté, l'utilisant comme un manteau pour couvrir sa méchanceté, mais qu'il agisse en serviteur de Dieu. « Honorez tout le monde ; aimez les frères ; craignez Dieu ; honorez le roi » (1 Pierre 2.17). 2MI 194 3 Ce conseil est d'une grande valeur pour tous ceux qui se trouvent dans des situations délicates. Ne manifestez rien qui dénote de la défiance, ou qui pourrait être interprété comme de la méchanceté. « Serviteurs, soyez soumis en toute crainte à vos maîtres, non seulement à ceux qui sont bons et doux, mais aussi à ceux qui sont d'un caractère difficile. Car c'est une grâce que de supporter des afflictions par motif de conscience envers Dieu, quand on souffre injustement. En effet, quelle gloire y a-t-il à supporter de mauvais traitements pour avoir commis des fautes ? Mais si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c'est une grâce devant Dieu. Et c'est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces, lui qui n'a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s'est point trouvé de fraude ; lui qui, injurié, ne rendait point d'injures, maltraité, ne faisait point de menaces, mais s'en remettait à celui qui juge justement ; lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice ; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris » ( 1 Pierre 2.18-24). 2MI 195 1 Cette exhortation s'adresse à nous tous. Les pasteurs doivent y prendre garde, et par la plume et la voix, faire écho aux paroles de Dieu. Quand nous serons tentés de transgresser la loi de Dieu, il nous sera donné la sagesse d'en haut pour répondre comme l'a fait le Christ : « Il est écrit » (voir Matthieu 4.10 ; Luc 4.8). Ne prononcez que peu de mots de votre propre chef, mais ayez le coeur plein des flèches acérées de la réserve de Dieu. Si Dieu, le grand Maître d'oeuvre, est avec nous, nous passerons au travers des épreuves oppressantes qui nous menacent, demeurant inébranlablement fidèles au principe, obéissant à Dieu plutôt qu'aux hommes. Cette attitude nous appor-tera des victoires là où notre manque de foi nous pousse à penser que c'est impossible et sans espoir. Ces exhortations précises ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles. 2MI 195 2 Ce dont nous avons le plus besoin est un coeur pur et immaculé, ainsi qu'un esprit compréhensif. Toutes sortes de mensonges malveillants ont été répandus contre le Christ, et ces mensonges seront aussi proférés contre ceux qui gardent les commandements de Dieu. Comment parviendrons-nous à prouver leur fausseté ? Sera-ce en construisant un mur entre le monde et nous ? La prière du Christ répond sur ce point : « Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du Malin » (Jean 17.15). Même si notre oeuvre est combattive, elle doit être menée selon les principes bibliques. Toutes nos actions doivent être accomplies avec simplicité, patience, constance et amour pour Dieu et pour le Christ, à l'instar de ce dernier. Notre travail est de convaincre, pas de condamner. Les êtres qui nous entourent ont des infirmités semblables aux nôtres. Les prêtres leur ont enseigné que le dimanche était le sabbat, et cette erreur a été si longtemps répétée qu'elle est devenue la norme. Mais cela n'en fait pas une vérité pour autant. 2MI 195 3 Nous devons nous tenir sur la plate-forme de la vérité étemelle. En tant que collaborateurs de Dieu, nous ne devons pas lancer la pierre à ceux qui sont dans l'erreur, mais exalter le Christ devant eux, et les prier de contempler l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. Nous ne devons pas remplir leurs oreilles de préjugés, car ce n'est pas ainsi que l'on brise les préjugés. Paul, le témoin fidèle du Christ, alors qu'il était mourant, a fait la recommandation suivante à Timothée : « Je t'en conjure devant Dieu et devant Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, et au nom de son apparition et de son royaume, prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine ; mais, ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l'oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables. Mais toi, sois sobre en toutes choses, supporte les souffrances, fais l'oeuvre d'un évangéliste, remplis bien ton ministère. Car pour moi, je sers déjà de libation, et le moment de mon départ approche. J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m'est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me le donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (2 Timothée 4.1-8). Lisez aussi 1 Timothée 3.10-17 et 2.1-12. 2MI 196 1 En traitant avec les hommes déraisonnables et méchants, ceux qui croient en la vérité doivent veiller à ne pas se rabaisser au niveau de leurs ennemis en utilisant les mêmes armes sataniques qu'eux. En donnant libre cours à leurs sentiments personnels, ils susciteront contre eux-mêmes et l'oeuvre que leur a confiée le Seigneur de l'animosité et une farouche opposition. Exaltez constamment Jésus. Nous sommes des collaborateurs de Dieu. Nous sommes dotés d'armes spirituelles puissantes capables de renverser les forteresses de l'ennemi. Nous ne devons en aucun cas dénaturer notre foi en introduisant dans l'oeuvre des attributs contraires au caractère du Christ. Nous devons exalter la loi de Dieu ; elle nous lie à Jésus-Christ et à tous ceux qui l'aiment et gardent ses commandements. Nous devons également révéler notre amour envers les âmes pour lesquelles le Christ est mort. Notre foi doit se manifester comme une puissance dont le Christ est l'auteur. Et la Bible, sa Parole, nous rendra sages à salut. -- Manuscrit 46, 1898, p. 7-11 (" The Word Before God's People » [La Parole devant le peuple de Dieu], date inconnue). 2MI 196 2 Même s'il nous faut demeurer fermes comme le roc sur les principes, nous devons nous montrer courtois et semblables au Christ dans nos rapports avec tous les hommes. Nous devons dire clairement qu'il nous est impossible d'accepter le sabbat papal, parce qu'il est une marque de mépris envers Dieu, que nous aimons et adorons. Mais tandis que nous observons le sabbat du Seigneur avec révérence, il n'est pas de notre devoir de contraindre les autres à l'observer. Dieu ne contraint jamais ; c'est l'oeuvre de Satan. Dieu étant l'auteur du sabbat, celui-ci doit être présenté aux hommes en contraste avec le faux sabbat, afin que tous puissent faire un choix entre les deux. C'est Satan qui tente d'exercer une contrainte sur les consciences pour que l'erreur soit acceptée et honorée. 2MI 197 1 C'est maintenant [faisant allusion à l'agitation qu'a suscitée la loi du dimanche en 1890], alors qu'un tel effort est déployé pour imposer l'observation du dimanche, que se présente la véritable occasion d'exposer au monde le vrai sabbat, en contraste avec le faux. Le Seigneur, dans sa providence, est bien en avance sur nous. Il a permis que cette question du dimanche soit placée sur le devant de la scène afin que le sabbat du quatrième commandement soit présenté devant les assemblées législatives. Ainsi, l'attention des dirigeants de la nation sera attirée sur le témoignage de la Parole de Dieu en faveur du vrai sabbat. Si ce témoignage ne les convertit pas, il les condamnera. La question du sabbat est le grand test pour ce temps. -- Manuscrit 16,1890, p. 21. 2MI 197 2 « Quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc » (Matthieu 7.24). Le caractère du chrétien sera positif et stable ; il sera un monument à la mémoire des grandes vérités de la Bible, afin que d'autres puissent tirer parti de la marque d'obéissance qu'il porte. « Si vous m'aimez, gardez mes commandements » (Jean 14-15). Le sabbat du quatrième commandement « ce sera un signe entre vous et moi, dans toutes vos générations, grâce auquel on reconnaîtra que je suis l'Éternel qui vous sanctifie » (Exode 31.13). -- Manuscrit 24, 1891, p. 20 (" Our Constant Need of Divine Enlightenment » [Notre besoin constant de la lumière divine]). White Estate, Washington, D.C., 30 mars 1962. ------------------------Manuscrit 138--L'élection du Président de la Conférence générale 2MI 199 1 JE CRAINS que nos frères n'aient pas conscience des nombreux fardeaux que les dirigeants de la Conférence générale doivent assumer. De très nombreuses lettres leur parviennent de toutes les régions du champ, sollicitant leur aide et leurs conseils. Les frères de toutes les régions du champ pensent qu'ils devraient recevoir l'aide de la Conférence générale. Des ouvriers, qui sont depuis longtemps dans la vérité, se reposent de tout leur poids sur le pré-sident de la Conférence générale, envoyant des demandes urgentes de moyens, ou sollicitant des efforts personnels de sa part pour les aider à collecter des fonds. -- Manuscrit 68,1904, p. 1 (" General Conférence Men Unduly Burdened » [Les hommes de la Conférence générale indûment surchargés], 30 juin 1904). 2MI 199 2 J'ai appris que le pasteur Daniells a été choisi comme président de la Conférence générale et le pasteur Irwin comme vice-président. Cette disposition semble convenir à tous. (Dans les paragraphes supprimés, Mme White parle du travail d'évangélisation dans les grandes villes.) [...] Le pasteur Daniells a occupé un poste difficile et éprouvant pendant de nombreux mois ; par ailleurs, il est inutile de faire reposer les fardeaux de la présidence sur un seul homme. La lumière qui m'a été donnée m'a montré qu'au moins trois hommes devraient réaliser ce travail ensemble. Un seul homme ne devrait pas prendre en charge toute la tâche. -- Lettre 137,1905, p. 1, 2 (à Mme Nettie Irwin, 18 mai 1905). 2MI 200 1 J'ai reçu vos lettres concernant le comité qui s'est réuni à New York, et les efforts menés en faveur des habitants des grandes villes. J'ai aussi lu vos lettres du 4 et 5 août adressées à William C. White. J'avais l'intention d'y répondre immédiatement, mais je portais un fardeau si lourd que j'ai préféré attendre d'être en mesure de vous écrire clairement. 2MI 200 2 Le poste que vous avez accepté est approuvé par le Seigneur. Et maintenant, je vous encourage par ces paroles : Avancez dans ce que vous avez entrepris, et employez votre position d'influence en tant que président de la Conférence générale pour l'avancement de l'oeuvre que nous sommes appelés à accomplir. Ainsi, vous porterez un coup à l'ennemi. Vous aurez besoin de toute l'influence que le Seigneur vous donne comme dirigeant sage pour encourager vos collaborateurs à prendre en main l'oeuvre dans la ville et à la faire progresser de manière sensée. 2MI 200 3 Je suis heureuse d'avoir reçu cette lettre nous faisant part de votre travail. La lumière que j'ai reçue du Seigneur me montre que cette expérience sera nécessaire à d'autres. Vous serez maintenant en mesure, non seulement d'entreprendre vous-même le travail, mais également d'exercer votre influence en tant que président de la Conférence générale pour diriger l'oeuvre que le Seigneur nous a assignée. -- Lettre 68, 1910, p. 1 (à Arthur G. Daniells, 11 août 1910). White Estate, Washington, D.C., 19 avril 1962. ------------------------Manuscrit 139--Documents sollicités par la Pacific Press pour être utilisés dans le manuscrit de M.L. Neff, pour Dieu et C.M.E. 2MI 201 1 IL [EWARD A. SUTHERLAND] A REÇU les conseils de Mme White, car celle-ci a déclaré : « Si un tiers du temps maintenant occupé à étudier des livres sollicitant l'esprit était occupé à apprendre comment utiliser convenablement ses forces physiques, cela serait bien plus conforme à l'ordre du Seigneur. Et la question de l'oeuvre s'en trouverait élevée à un niveau où l'oisiveté serait considérée comme un abandon de la Parole et des plans de Dieu. [...] 2MI 201 2 Il y a une science dans l'utilisation de la main. Dans la culture du sol, dans la construction, dans l'étude et la planification de diverses méthodes de travail, le cerveau doit être exercé ; et les étudiants seront bien plus efficacies 2MI 202 0 Les affaires citées sont présentées dans le cadre du manuscrit de Neff. Les citations d'Ellen White sont placées entre guillemets. dans leur travail s'ils consacrent une partie de leur temps à se dépenser physiquement et à fatiguer leurs muscles. » -- Lettre 103, 1897, p. 1, 3 (à Edward A. Sutherland, 23 juillet 1897) [Manuscrit de Neff, p. 74]. 2MI 202 1 Ellen White a reconnu l'impétuosité de la jeunesse, car elle a dit plus tard du président Sutherland : « Il est jeune, mais cela joue en sa faveur. » -- Lettre 102, 1902, p. 1 (à William W. Prescott, 30 juin 1902) [Manuscrit de Neff, p. 74]. 2MI 202 2 Dans une lettre adressée aux deux hommes [Edward A. Sutherland et Percy T. Magan] en 1900, Mme White a dit : « Rien ne devrait être entrepris concernant la disposition des biens de l'école [...] pour l'instant. [...] Tout, de cause à effet, doit être soigneusement étudié et examiné dans la prière. [...] Lorsque les intérêts de votre école devront être transférés, ce sera à un moment synonyme non pas de défaite, mais de victoire. » -- Lettre 165,1900, p. 1, 2 (à Percy T. Magan et Edward A. Sutherland, septembre 1900) [Manuscrit de Neff, p. 80]. 2MI 202 3 En ce qui concerne le site de l'école, Mme White a déclaré : « Je suis très satisfaite de la description de ce lieu. [...] Dans un endroit tel que Berrien Springs, l'école peut devenir une leçon de choses, et j'espère que personne ne s'interposera pour empêcher l'avancement de cette oeuvre. » -- Lettre 80, 1901, p. 5 (" To Managers of the Review and Herald Office » [Aux administrateurs du bureau de la Review and Herald], 12 juillet 1901) [Manuscrit de Neff, p. 93]. 2MI 202 4 Mme White a écrit aux administrateurs en insistant sur le programme de vocation : « Que personne ne supprime le matériel qui vous est nécessaire ", a-t-elle conseillé. « Avez-vous une presse à imprimer ? Si vous n'en avez pas, vous devez vous en procurer une ; car vous aurez à réaliser une grande partie de vos propres impressions, et à faire paraître les livres et autres publications dont vous avez besoin dans votre travail. Vous avez besoin du meilleur formateur pour enseigner la mise en page et l'imprimerie aux étudiants, et les former au mieux à ce type de travail. 2MI 202 5 « Vous avez également besoin d'un bon comptable. Choisissez le meilleur et le plus expérimenté. Faites de la comptabilité l'une des principales matières à enseigner. Faites-en une spécialité. » -- Lettre 161, 1901, p. 2, 3 (à Percy T. Magan et Edward A. Sutherland, 5 novembre 1901) [Manuscrit de Neff, p. 96]. 2MI 202 6 Le contenu du cycle de formation devait également être unique. En effet, Mme White a déclaré que les professeurs devaient introduire « dans leur école modèle, uniquement les livres et méthodes d'enseignement qu'ils jugeaient efficaces pour aider les élèves à se forger des caractères équilibrés et à devenir des ouvriers utiles pour l'oeuvre. » Dans cet effort pionnier, ils devaient faire des « progrès importants » dans « la bonne direction ». -- Manuscrit 123,1903, p. 1, 2 (" The Battle Creek College Debt » [Le Debt College de Battle Creek], 8 octobre 1903) [Manuscrit de Neff, p. 96, 97]. 2MI 203 1 Ellen White a également soutenu le travail de Sutherland et Magan en disant : « Il en est qui, prenant la Bible pour norme, ont travaillé dans la crainte de Dieu pour mettre en pratique les principes de la véritable éducation. Ils ne sont pas très vieux mais sont, néanmoins, les hommes que le Seigneur désire placer en position privilégiée. [...] Mais, alors qu'ils essayaient de faire avancer le travail, leurs efforts ont été critiqués, et la question a été soulevée de savoir si des enseignants plus âgés ne devaient pas être appelés à leur place. [...] Le Seigneur a encouragé ces frères en leur accordant des victoires ; elles leur ont enseigné de précieuses leçons et ont renforcé leur confiance. Il n'est pas conforme à son plan qu'un autre ouvrier se charge de ce travail, en supposant qu'il puisse faire mieux. Ce n'est pas une bonne chose. » -- Manuscrit 98, 1902, p. 5, 6 (" Considération to be Shown to Those Who in Their Work have Wrestled With Difficulties » [De la considération doit être montrée à ceux qui, dans leur travail, ont lutté contre les difficultés], 10 juillet 1902) [Manuscrit de Neff, p. 103]. 2MI 203 2 La lutte contre la fièvre typhoïde a également été une épreuve pour sa femme, puisqu'elle a soigné son mari durant des semaines. Ellen White a rendu un hommage particulier au dévouement d'Ida Magan en disant : « La soeur Magan a travaillé avec son mari, en luttant avec lui et en priant pour qu'il obtienne du soutien. [...] Inlassablement, elle s'est efforcée de tenir sa maison, d'instruire et d'éduquer ses enfants dans la crainte de Dieu. Par deux fois, elle a dû soigner son mari en proie à des accès de fièvre. " 2MI 203 3 Le 23 mai, Mme White, s'adressant à l'église de l'école, a salué la fidélité d'Ida Magan et réprimandé ceux qui n'avaient cessé de critiquer le programme éducatif. Le dirigeant de l'église a déclaré : « La soeur Magan a été profondément affectée et peinée [...]. Cette opposition et ce mécontentement constants [concernant l'école] [...] ont coûté la vie à une femme et mère. » -- Manuscrit 54, 1904, p. 2,3 (remarques d'Ellen White à Berrien Springs, 23 mai 1904) [Manuscrit de Neff, p. 120,121]. 2MI 204 1 En réponse, le dirigeant de l'église, compatissant, a écrit ceci à Percy : « Mon frère, je suis profondément désolé pour vous et votre famille. [...] Ne vous inquiétez pas pour ce qui est de votre salaire. Dieu ne manquera pas de vous apporter aide et réconfort, ainsi qu'à votre femme et à vos enfants. » -- Lettre 184, 1901, p. 6 (à Percy T. Magan, 7 décembre 1901) [Manuscrit de Neff, p. 112]. 2MI 204 2 Magan et Sutherland avaient commis des erreurs en mettant en place l'éducation chrétienne. Mme White avait dit au doyen qu'il craignait parfois d'inviter de nouveaux membres à se joindre au personnel enseignant « de peur qu'ils ne contrecarrent [leur] travail » ; et elle avait vivement insisté pour que « des dons variés » soient ajoutés au personnel de l'école, et pour qu'il « accorde à d'autres hommes l'opportunité » de s'investir dans cette tâche. -- Lettre 111, 1903 (à Percy T. Magan, 16 juin 1903) [Manuscrit de Neff, p. 121]. 2MI 204 3 Sutherland et Magan ne sont pas partis « comme des hommes qui auraient échoué, mais comme des hommes qui ont réussi », a déclaré Ellen White. Ils « ont agi conformément à la lumière donnée par Dieu. Ils ont travaillé durement, en étant aux prises avec de grandes difficultés. Ils n'ont pas ménagé leur peine et leur énergie et ont fait de grands sacrifices pour engager l'éducation dans la bonne direction. Et Dieu a été avec eux. Il a approuvé leurs efforts. » Dans un second hommage, elle a dit : « Leur enseignement était tiré de la Bible, selon la lumière donnée par les Testimonies [Témoignages]. Ceux qui ont étudié avec eux n'ont pas à rougir de l'éducation qu'ils ont reçue. » -- Manuscrit 54, 1904, p. 1-3 (remarques d'Ellen White à Berrien Springs, 23 mai 1904) [Manuscrit de Neff, p. 122]. 2MI 204 4 Il n'est donc pas surprenant qu'Ellen White ait rappelé les premiers souhaits des éducateurs quand ils ont rompu leurs liens avec l'école missionnaire Emmanuel. « À plusieurs reprises, dit-elle, avant même de prendre en charge l'oeuvre à Berrien Springs, les frères Magan et Sutherland m'avaient exprimé leur profonde préoccupation pour l'oeuvre dans le Sud. Leurs coeurs y sont attachés. [...] Ils sont persuadés de pouvoir mieux glorifier Dieu en allant travailler là où les besoins sont plus grands. » -- Manuscrit 54, 1904, p. 6 (remarques d'Ellen White, Berrien Springs, Michigan, 23 mai 1904) [Manuscrit de Neff, p. 128]. 2MI 204 5 La relation de la dénomination avec les écoles autonomes du Sud avait été un sujet de discorde parmi les dirigeants de l'Eglise dès la création du programme. « Nous désirons vivement voir l'oeuvre prospérer dans le Sud », a écrit Mme White. Et concernant l'école de Madison, elle a déclaré : « Je suis convaincue qu'il était de notre devoir d'acheter ce terrain. Ne nous inquiétons pas. Nous obtiendrons les moyens nécessaires. » À Sutherland et Magan, elle a écrit ceci : « Nous savons que vous êtes installés au bon endroit. » -- Letter 273, 1904, p. 2, 3 (À Percy T. Magan et Edward A. Sutherland, 28 juillet 1904) [Manuscrit de Neff, p. 162]. White Estate, Washington, D.C., 18 mai 1962. ------------------------Manuscrit 140--Les prières pour l'effusion du Saint-Esprit ne sont pas vaines 2MI 207 1 LORSQUE LE MESSAGE DU TROISIEME ANGE sera proclamé d'une voix forte, et que toute la terre sera éclairée de sa gloire, le Saint-Esprit sera répandu sur le peuple de Dieu. La récompense de gloire s'est accumulée pour l'oeuvre finale du message du troisième ange. De toutes les prières qui se sont élevées pour solliciter l'accomplissement de la promesse - l'effusion du Saint-Esprit - pas une seule n'a été perdue. Ces prières se sont accumulées l'une après l'autre ; elles sont prêtes à déborder et à déverser le flot bienfaisant de l'influence céleste et de la lumière accumulée sur le monde entier. -- Lettre 96a, 1899, p. 2 (à la soeur Henry, 19 juillet 1899). White Estate, Washington, D.C., 8 mai 1962. 2MI 208 1 Document sollicité par R.A. Andersen pour son discours à la Conférence générale. ------------------------Manuscrit 141--Une vision vivante des événements futurs 2MI 209 1 LA PRESENTATION FAITE PAR MME WHITE des visions qu'elle a reçues sur le conflit séculaire entre le Christ et ses anges, d'une part, et Satan et ses anges, d'autre part, est un travail qu'elle a entamé très jeune et poursuivi de temps à autre jusqu'à la fin de son ministère. A de multiples reprises, certaines des scènes lui furent présentées dans des tableaux frappants. Elle y fait allusion en 1911 : « En écrivant le manuscrit de La tragédie des siècles, j'étais souvent consciente de la présence des anges de Dieu et à de nombreuses reprises, les scènes que je décrivais me furent à nouveau présentées dans des visions nocturnes, ainsi, elles demeuraient fraîches et vivantes dans mon esprit. » -- Lettre 56, 1900 (Notes and Papers [Notes et documents], p. 134). 2MI 209 2 Une de ces scènes, qui lui avaient été présentées à plusieurs occasions, est celle de la délivrance des saints, juste avant la seconde venue du Christ. On en trouve une 2MI 210 0 Article sollicité pour être publié dans la revue Review and Herald. première description dans Premiers écrits, « La délivrance des saints » et « La récompense des saints », p. 285-289, et une deuxième dans La tragédie des siècles, chap. 40, intitulé « La délivrance ». 2MI 210 1 En 1911, le pasteur William C. White raconte : « Alors que Mère écrivait ce livre [La tragédie des siècles], de nombreuses scènes lui étaient présentées encore et encore dans des visions nocturnes. La délivrance du peuple de Dieu, telle qu'elle est décrite dans le chapitre 40, a été répétée trois fois, et en deux occasions, l'une à son domicile de Healdsburg, et l'autre au Sanatorium St. Helena. Des membres de sa famille qui dormaient dans des chambres voisines ont été réveillés par un cri clair et musical : « Les voici ! Les voici ! » (voir La tragédie des siècles, éditions IADPA, 2012, chap. 40, p. 558). 2MI 210 2 Le dimanche 20 janvier 1884, alors qu'elle passait quelques jours au sanatorium St. Helena, Mme White écrivit une lettre à deux des principaux pasteurs de l'église, George I. Butler, président de la Conférence générale, et Stephen N. Haskell, un ouvrier de grande expérience, dans laquelle elle décrivait l'une de ces scènes, reçue dans la nuit du vendredi 18 janvier. Ce qui suit est une description vivante de cette expérience. -- Arthur L. White. 2MI 210 3 Vendredi soir, plusieurs personnes m'ont entendue m'écrier : « Regarde, regarde ! » Je ne saurais dire si je rêvais ou si j'étais en vision. Je dormais seule. Le temps de trouble avait commencé. Je voyais notre peuple dans une grande détresse, pleurant et priant, réclamant instamment les fidèles promesses de Dieu, tandis que les impies se pressaient autour de nous, nous raillant et menaçant de nous détruire. Se moquant de notre faiblesse, ils tournaient en dérision notre nombre insignifiant et nous narguaient en nous lançant des paroles blessantes. Ils nous accusaient d'adopter une position différente du reste du monde. Ils nous avaient privés de toutes nos ressources, de sorte que nous ne pouvions ni acheter ni vendre, et ils insistaient sur notre abjecte pauvreté et notre état pitoyable. Ils étaient incapables de comprendre comment nous pouvions vivre séparés du monde. Nous étions dépendants du monde, par conséquent nous devions en accepter les coutumes, les pratiques et les lois, ou sinon, le quitter. Si nous étions vraiment le seul peuple élu dans ce monde à jouir des faveurs de Dieu, les apparences étaient contre nous. 2MI 210 4 Les impies déclaraient détenir la vérité. Ils affirmaient que des miracles s'accomplissaient parmi eux, que les anges du ciel leur parlaient et les accompagnaient, qu'une grande puissance, des signes et des prodiges se manifestaient parmi eux, et que le millénium temporel tant attendu avait enfin commencé. Le monde entier s'était converti et respectait la loi dominicale, et ce minuscule et faible groupe continuait à défier les lois civiles et divines en prétendant être les seuls détenteurs de la vérité sur terre. 2MI 211 1 « Les anges du ciel nous ont parlé ", déclaraient-ils en se référant à des personnes décédées que Satan avait personnifiées, et dont on prétendait qu'elles étaient au ciel. « Vous porterez le témoignage des messagers célestes. » Ils ricanaient, se moquaient, ils ridiculisaient et maltraitaient les affligés. Ils en faisaient beaucoup plus, mais je n'ai pas le temps de l'écrire. 2MI 211 2 Mais tandis que l'angoisse oppressait les enfants de Dieu qui, fidèles et loyaux, refusaient d'adorer la bête ou son image et d'observer un faux sabbat, quelqu'un a dit : « Regardez en haut ! Regardez en haut ! » Tous les regards se sont levés vers le ciel, qui semblait s'ouvrir comme un rouleau qu'on déroule. Et tout comme Etienne, nous avons pu voir dans le ciel. Les moqueurs nous narguaient et nous injuriaient, et annonçaient ce qu'ils comptaient nous faire si nous nous attachions obstinément à notre foi. Mais maintenant, nous étions sourds à leurs invectives ; nous contemplions une scène qui éclipsait tout le reste. 2MI 211 3 Voici, le trône de Dieu apparut ; « des myriades de myriades et des milliers de milliers » d'anges et de créatures l'entouraient (voir Apocalypse 5.11) et tout près du trône se tenaient les martyrs. Parmi eux, j'ai vu ceux-là mêmes qui récemment se trouvaient dans la misère la plus abjecte, que le monde ignorait, que le monde haïssait et méprisait. Une voix a dit : « Jésus, qui est assis sur le trône, a tant aimé l'homme qu'il a donné sa vie en sacrifice pour le racheter de la puissance de Satan, et l'exalter jusqu'à son trône. Lui qui est au-dessus de toutes les puissances, qui détient toute autorité dans le ciel et sur la terre, à qui toute âme est redevable pour toutes les faveurs qu'elle a reçues de lui, a été, sur terre, doux et humble de coeur, saint, innocent et pur. Il est resté fidèle à tous les commandements de son Père. La méchanceté a rempli toute la terre ; celle-ci a été souillée par ses habitants. Les "hauts-lieux" (Lévitique 26.30) des puissances de la terre ont été pollués par la corruption et l'idolâtrie ; mais le temps est venu où la justice doit recevoir la palme du triomphe et de la victoire. Ceux qui étaient considérés par le monde comme faibles et indignes, ceux qui étaient sans défense face à la cruauté des hommes, seront couronnés vainqueurs et plus que vainqueurs » (voir Apocalypse 7.9-17). 2MI 212 1 Ils sont devant le trône, jouissant des splendeurs du jour étemel sans soleil, non pas comme un groupe faible et dispersé, victime des passions sataniques d'un monde rebelle qui exprime les sentiments, les doctrines et les conseils des démons. Forts et terribles étaient devenus les maîtres de l'iniquité dans le monde dominé par Satan, mais puissant est le Seigneur Dieu qui juge Babylone. Les justes n'ont plus rien à craindre de la force ou des machinations tant qu'ils sont loyaux et fidèles. Un être plus puissant qu'un homme fort et armé est déterminé à les défendre. Toute la puissance, la grandeur et l'excellence du caractère seront données à ceux qui ont cru en la vérité et l'ont défendue, en résistant et en défendant résolument les lois de Dieu. 2MI 212 2 Un autre être céleste s'exclama d'une voix ferme et musicale : « Ils sont venus de la grande tribulation. Ils ont marché dans la fournaise ardente du monde, chauffée intensément par les passions et les caprices des hommes qui voulaient leur imposer le culte de la bête et de son image, et les obliger à trahir le Dieu du ciel. Ils sont venus des montagnes, des rochers, des cavernes et des antres de la terre, des donjons, des prisons, des conseils secrets, de la chambre de torture, des masures, des mansardes. Ils sont passés par l'affliction la plus douloureuse, le plus profond sacrifice de soi, et la plus grande déception. Ils n'ont plus à être la proie et le ridicule des hommes impies. Ils n'ont plus à être malheureux et misérables aux yeux de ceux qui les méprisent. Retirez-leur les vêtements sales, dont les méchants ont été ravis de les affubler. Donnez-leur des vêtements neufs, oui, les robes blanches de la justice, et coiffez-les d'une tiare pure. » 2MI 212 3 Ils sont revêtus de robes plus riches qu'aucun humain ait jamais portées ; ils sont couronnés de diadèmes d'une gloire jamais contemplée auparavant. Les jours de souffrance, de reproche, de disette, de famine, ne sont plus ; les pleurs sont passés. Puis, ils éclatent en chants d'allégresse, clairs, puissants et mélodieux ; ils agitent les palmes de la victoire et s'écrient : « Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l'Agneau ! " 2MI 212 4 Oh, puisse Dieu nous accorder son esprit et nous rendre forts par sa force ! En ce grand jour de triomphe suprême et final, on verra que les justes étaient forts, et que la méchanceté sous toutes ses formes, et avec toute son arrogance, s'est soldée par un échec misérable et une défaite totale. Nous resterons accrochés à Jésus, nous lui ferons confiance, nous rechercherons sa grâce et son grand salut. Nous devons nous cacher en Jésus, car il est un refuge dans la tempête, un secours en temps de détresse. -- Lettre 6, 1884, p. 1-4 (à George I. Butler et Stephen N. Haskell, 20 janvier 1884). White Estate, Washington, D.C., 29 août 1962. ------------------------Manuscrit 142--La nature et le but des écoles adventistes 2MI 215 1 CES INSTITUTIONS, établies ici parmi nous, sont une incitation et un appel constant à demeurer dans l'amour de Dieu adressé aux églises. Voici un endroit où les jeunes peuvent s'inscrire pour recevoir une formation en sciences. Mais est-ce tout ? Si oui, alors ils pourraient tout aussi bien s'inscrire dans les autres écoles du pays. Mais nous n'avons pas fini d'en parler. -- Manuscrit 2, 1885, p. 2 (sermon dans le Tabernacle de Battle Creek, 25 juillet 1885). 2MI 215 2 L'Auteur de la nature est l'Auteur de la Bible. La création et le christianisme ont un seul Dieu. Tous ceux qui souhaitent acquérir des connaissances devraient viser le plus haut niveau. Qu'ils avancent aussi vite et aussi loin que possible ; que leur champ d'études soit aussi large que ce que leurs facultés leur permettent d'étudier ; qu'ils tirent de Dieu leur sagesse, se cramponnant à Celui dont la connaissance est infinie, à l'Être capable de révéler les secrets 2MI 216 0 Document sollicité par E.C. Walter, secrétaire à Pacific Union College, pour être utilisé dans sa thèse de doctorat sur l éducation adventiste du septième jour. cachés depuis des siècles, et résoudre les problèmes les plus difficiles pour les esprits qui croient en lui. Lui « seul possède l'immortalité » et « habite une lumière inaccessible » (1 Timothée 6.16). -- Lettre 67, 1894, p. 6 (à William W. Prescott, 18 janvier 1894). 2MI 216 1 Les capacités physiques, mentales et morales doivent être cornbinées à une éducation appropriée. -- Lettre 60, 1896, p. 5 (à Herbert Lacey, « Instruction to Schools » [Instructions aux écoles], 20 décembre 1896). 2MI 216 2 L'enseignant qui possède une connaissance intelligente des bonnes méthodes et est capable non seulement d'enseigner la théorie, mais de montrer par l'exemple comment les choses doivent être faites, ne sera jamais un simple expédient. -- Manuscrit 61, 1897, p. 6 (" Our School Work » [Notre oeuvre pour l'école], 8 juin 1897). 2MI 216 3 Cette question a été posée : « Si la fin de toutes choses est proche, pourquoi faites-vous d'aussi grands projets pour les écoles ? » C'est précisément parce que la fin de toutes choses est proche que nous investissons dans des écoles. Nous voulons attirer les jeunes loin des villes où Satan a courbé l'esprit des hommes sous sa domination et son pouvoir, et les a convaincus de travailler contre tout ce qui a trait à la réforme. -- Manuscrit 10a, 1898, p. 1 (" The Necessity of Establishing Schools » [La nécessité de fonder des écoles], 1erfévrier 1898). 2MI 216 4 D'après la lumière qui m'a été donnée, nos jeunes doivent avoir la possibilité, tout en fréquentant l'école, d'apprendre à utiliser des outils. Les bâtiments devraient être construits sur les terrains de l'école par les élèves eux-mêmes. Sous la direction d'ouvriers expérimentés, de charpentiers patients et bienveillants aptes à enseigner, les jeunes doivent apprendre à construire de façon économique. Ensuite, il est essentiel que nos publications soient imprimées là où notre école principale est établie. Nous devrions avoir une presse et des polices en vue de former une autre classe d'étudiants aux différentes tâches liées à la mise en page et à l'impression. 2MI 216 5 Encore une fois, il faudrait enseigner à nos jeunes, garçons et filles, comment cuisiner de façon économique et sans aliment camé. -- Manuscrit 105, 1898, p. 1-4 (" The Education Our Schools Should Give » [L'éducation que nos écoles devraient donner], 26 août 1898). 2MI 216 6 Dans votre travail scolaire, ne passez pas votre temps à apprendre ce qui ne vous sera pas utile dans votre vie d'adulte. Au lieu d'essayer d'acquérir une connaissance des langues étrangères, efforcez-vous premièrement d'apprendre à vous exprimer correctement dans votre langue maternelle. Apprenez à tenir vos comptes. Acquérez une connaissance des domaines qui se révéleront utiles partout où vous irez. -- Manuscrit 125, 1902, p. 5 (" Words to Students » [Quelques mots aux étudiants], discours d'ouverture de l'école de San Fernando, 1er octobre 1902 ; Manuscrit inédit n° 900). 2MI 217 1 La culture vocale est une discipline qui devrait avoir sa place dans chaque institution dédiée à l'éducation de la jeunesse. -- Lettre 367, 1904, p. 2, 3 (à William W. Simpson, 18 septembre 1904). 2MI 217 2 Le directeur d'une école ne peut pas faire correctement son travail si ses préoccupations sont partagées. Le frère Cady ne peut pas servir correctement cette école tout en sortant aussi souvent dans le champ, comme cela s'est produit dans le passé. L'école a besoin de sa présence. Elle ne devrait pas être laissée à l'abandon et dans l'incertitude comme c'est le cas quand son responsable est absent. Celui qui occupe le poste de directeur devrait consacrer la plus grande partie, sinon la totalité, de son temps et de son énergie à l'école. Il devrait mener des études et dresser des plans pour la réussite de ce projet, et sans ménager ses efforts mettre tout en oeuvre pour son avancement. 2MI 217 3 C'est une erreur de permettre aux étudiants de choisir leurs études. Cette erreur a été commise dans le passé à l'école de Healdsburg. Des étudiants qui n'avaient pas maîtrisé les matières communes ont tenté d'accéder à des niveaux pour lesquels ils n'étaient pas prêts. Certains de ceux qui ne parlaient pas correctement l'anglais ont souhaité entreprendre l'étude de langues étrangères. Savoir parler et écrire notre propre langue correctement est plus important pour nous que de connaître une langue étrangère. 2MI 217 4 L'importance de cultiver la voix. La culture vocale m'a été présentée comme une discipline très importante. Les étudiants doivent recevoir une formation les préparant à transmettre les connaissances qu'ils acquièrent. À moins d'apprendre à lire et à parler lentement et distinctement, bien haut et avec clarté, en mettant l'accent où il faut, comment pourront-ils enseigner de façon efficace ? Ils ne devraient pas parler trop rapidement, cela les empêcherait d'être clairement compris. Chaque mot, chaque syllabe, doit être prononcé distinctement. 2MI 218 1 Les élèves doivent apprendre à ne pas parler de la gorge, mais à mettre les muscles abdominaux en action. La gorge n'est que le canal par lequel la voix passe. Si les orateurs voulaient apprendre à utiliser correctement leur voix, ils n'auraient pas autant de problèmes de gorge. 2MI 218 2 Ceux qui se rendent dans le champ en tant qu'enseignants et pasteurs devraient être entraînés à parler de manière à susciter l'intérêt pour les précieuses vérités qu'ils présentent. Un homme peut ne pas avoir de grandes connaissances, mais il accomplira beaucoup si, grâce à une voix bien entraînée, il peut transmettre clairement ce qu'il sait. Mais si un homme, bien que rempli de connaissances, est incapable de présenter ce qu'il sait de façon claire, quel avantage tirera-t-on de son enseignement ? 2MI 218 3 Prof. Cady : Devrions-nous recruter un instructeur spécial pour assurer la formation vocale des élèves, ou devrions-nous confier cet enseignement à chaque professeur ? 2MI 218 4 M me White : Le plus sage est de faire des essais. Vous aurez beaucoup d'essais à faire avant de pouvoir discerner les méthodes les plus appropriées. Si vous connaissez quelqu'un de particulièrement compétent pour enseigner la culture de la voix, il serait préférable de faire appel à ses services. Je sais que la voix peut et doit être formée. Le Seigneur veut que les enseignants de nos écoles donnent le meilleur d'eux-mêmes, et enseignent aux étudiants à faire de même. 2MI 218 5 La valeur des matières communes. Il est important d'enseigner aux étudiants à articuler correctement et à écrire clairement. Ils devraient être bien entraînés à cela. Certains hommes occupant des postes à responsabilité - des médecins, des avocats, et même des éditeurs - écrivent très mal. Une grande erreur a été commise dans leur éducation. Dans l'éducation, la progression doit commencer au plus bas de l'échelle. Nombreux sont ceux qui estiment avoir terminé leurs études, alors qu'ils ont des lacunes en orthographe et en écriture, et ne peuvent ni parler ni lire correctement. Ceux-ci doivent revenir en arrière et commencer à grimper à partir du premier échelon de l'échelle. 2MI 218 6 Quand la culture de la voix, la lecture, l'écriture et l'orthographe occuperont leur juste place dans nos écoles, un grand changement s'opérera. Ces matières ont été négligées parce que nos enseignants n'ont pas pris conscience de leur importance. Mais elles sont plus importantes que le latin ou le grec. Je ne dis pas qu'étudier le latin ou le grec soit mauvais, je dis que c'est un tort de négliger les matières constituant la base de l'éducation pour surcharger l'esprit par l'étude du latin et du grec. 2MI 219 1 La question des notes. Le système des notes est un obstacle aux progrès de l'élève. Certains élèves sont lents au début, et l'enseignant doit faire preuve de beaucoup de patience. Mais ces élèves peuvent, après un court laps de temps, l'étonner en se mettant à apprendre très rapidement. D'autres peuvent sembler très brillants, mais le temps montrera qu'ils ont fleuri trop promptement. Le fait d'évaluer les enfants de manière rigide en les notant n'est pas judicieux. 2MI 219 2 Alonzo T. Jones : Plus vite on abandonnera le système de notes, mieux ce sera car cela permettra un rapprochement entre l'enseignant et les enfants. 2MI 219 3 Mme White : Je sais qu'un meilleur système pourra être trouvé dès que nos professeurs connaîtront les vrais principes de l'éducation. [...) 2MI 219 4 Vous avez commencé de la bonne manière. Les élèves doivent faire des activités en plein air afin que leurs muscles soient maintenus en bonne santé, et que leur esprit puisse rester clair. La santé du cerveau dépend de la santé des autres organes du corps humain. Ne soyez pas découragé parce qu'il y a eu une perte dans les départements techniques. Cette expérience peut vous éviter une perte plus importante dans le futur. Le travail technique est une grande aide et une bénédiction pour les élèves. [...] 2MI 219 5 La bonne influence exercée sur les étudiants par le travail manuel compense largement la perte financière, et ce serait toujours le cas si cette perte avait été dix fois supérieure à ce qu'elle est actuellement. Combien d'âmes cette oeuvre a-t-elle contribué à sauver ? Vous ne le saurez qu'au jour du jugement. Satan trouve toujours quelque méfait à confier aux mains oisives. Mais lorsque les étudiants sont occupés à un labeur utile, le Seigneur a la possibilité de travailler avec eux. -- Manuscrit 69, 1903, p. 1-4, 7-9 (discours prononcé par Mme White devant le conseil d'administration de Healdsburg College, en Californie, « Instruction Regarding School Work » [Instructions concernant le travail dans les écoles], 7 juillet 1903). White Estate, Washington, D.C., 29 août 1962. ------------------------Manuscrit 143--Conseils sur l'alimentation, le travail manuel et la culture de la voix dans les écoles adventistes du septième jour 2MI 221 1 J'IGNORE qui est la cuisinière de l'internat, mais je vous en conjure, n'employez comme responsable de la cuisson des aliments aucune personne qui n'ait une connaissance approfondie de la bonne façon de cuisiner. Les étudiants emporteront ainsi avec eux l'exemple d'une cuisine saine. La nourriture très liquide, les pâtisseries, les desserts, préparés à la mode hôtelière européenne, ne constituent pas la nourriture appropriée pour des étudiants affamés, dont les appétits sont avides de dévorer de la nourriture substantielle. Employez la cuisinière la plus compétente et la plus 2MI 222 0 Conseils destinés aux éducateurs sollicités par E.C. Walter, secrétaire à Pacific Union College, pour les utiliser en tant qu administrateur de l'école. expérimentée. Si je parlais à votre propre famille, je dirais la même chose. Mais il ne s'agit pas simplement de votre famille, c'est au nom des enfants héritiers de Dieu que je parle. Personne ne doit imposer ses idées, ses goûts, ses coutumes ou ses habitudes à la table de l'internat. Mais recherchez la meilleure cuisinière, et foumissez-lui des aides qu'elle pourra superviser. Les étudiants paient pour leur pension, donnez-leur une nourriture appétissante, substantielle et nourrissante. -- Lettre 46, 1893, p. 5 (à William W. Prescott, 5 septembre 1893). 2MI 222 1 La ligne d'action qui a été poursuivie est tout à fait contraire à la lumière que Dieu m'a donnée. Il m'a été dit dans un langage positif et clair que Dieu n'approuvait pas la centralisation de tant d'intérêts importants à Battle Creek. Il ne faudra pas longtemps avant qu'on en comprenne la raison ; ce ne sera plus une question de foi, mais d'expérience. Au lieu de tout centraliser à Battle Creek, il serait plus conforme à l'ordre de Dieu de répartir l'oeuvre sur une plus grande portion de territoire. Battle Creek ne doit pas être une Jérusalem où le monde entier doit se rendre pour adorer. Une trop grande part de notre force y est déjà centralisée. D'autres localités ont besoin d'installations et de moyens pour faire avancer l'oeuvre. Il peut y avoir des avantages apparents à agrandir les bâtiments scolaires, mais ce n'est pas ce que Dieu veut. [...] 2MI 222 2 Les jeunes ne sont pas convaincus que s'oublier soi-même et porter sa croix, pour l'amour du Christ, doive faire partie de leur expérience religieuse. Ils estiment normal d'être soutenus financièrement et instruits, et de dépenser de l'argent pour satisfaire leurs désirs égoïstes. [...] 2MI 222 3 Il y a un grand danger que les parents et les tuteurs, à la fois par leurs paroles et actions, encouragent l'orgueil et la suffisance chez les jeunes. Ils entretiennent un sentimentalisme, satisfaisant à tous leurs caprices et favorisant l'auto-gratification, de sorte que le caractère de ces jeunes est façonné d'une manière qui les disqualifie pour les tâches courantes de la vie pratique. Lorsque ces étudiants viennent dans nos écoles, ils ne sont pas conscients de leurs privilèges ; ils ne considèrent pas que le but de l'éducation est de les qualifier pour être utiles dans cette vie et pour hériter de la vie future dans le royaume de Dieu. Ils agissent comme si l'école était un lieu où ils viendraient se perfectionner dans le sport, comme si cela était une branche importante de leur éducation, et ils viennent armés et équipés pour ce genre de formation. Cela est totalement erroné, du début à la fin. Ce n'est pas du tout approprié pour notre époque ; nos jeunes n'acquièrent pas ainsi les capacités pour aller de l'avant en tant que missionnaires, pour supporter les épreuves et les privations, et utiliser leurs facultés à la gloire de Dieu. 2MI 223 1 L'amusement qui sert d'exercice et de loisir ne doit pas être rejeté ; néanmoins, il doit être strictement limité, sinon il conduit à l'amour de l'amusement comme une fin en soi, et nourrit le désir de plaisir égoïste. [...] 2MI 223 2 Que tous apprennent à épargner, à faire des économies. Chaque pièce gaspillée en choses frivoles, ou donnée à des amis pour satisfaire l'orgueil et l'égoïsme, est dérobée au trésor de Dieu. 2MI 223 3 L'entraînement et la discipline auxquelles vous vous astreignez pour réussir dans vos jeux ne vous sont pas utiles pour devenir de fidèles soldats de Jésus-Christ, pour participer à ses batailles et remporter des victoires spirituelles. L'argent dépensé dans l'achat de vêtements pour donner un spectacle agréable lors de ces jeux est autant d'argent qui aurait pu être utilisé pour faire avancer la cause de Dieu dans de nouveaux secteurs, apportant la parole de vérité aux âmes qui sont dans les ténèbres de l'erreur. Oh, que Dieu puisse nous faire comprendre ce que signifie véritablement être chrétien ! C'est être comme le Christ. Il ne vivait pas pour se satisfaire lui-même. 2MI 223 4 Le Seigneur m'a montré beaucoup de choses et m'a bien fait comprendre les dangers auxquels nos jeunes hommes sont exposés au travers d'idées erronées. Ils ne doivent pas être pris en charge et portés comme des bébés, caressés, dorlotés, et soutenus financièrement comme s'il y avait de l'argent en abondance. Ne leur donnez pas l'impression qu'il y a une banque où ils peuvent puiser pour satisfaire tous leurs besoins imaginaires. L'argent doit être considéré comme un don que Dieu nous a confié pour accomplir son oeuvre, pour bâtir son royaume. Les jeunes ne doivent pas avoir le sentiment qu'ils peuvent en disposer librement pour satisfaire leurs désirs. Ils devraient apprendre à restreindre leurs désirs. 2MI 223 5 Il ne faut pas que les tuteurs, ou quiconque à qui Dieu a confié des moyens, agissent capricieusement et fassent du tort à nos jeunes en leur faisant croire qu'ils doivent être assistés à chaque étape de leur vie scolaire. Ils ne devraient pas être soulagés de toutes les charges et responsabilités. Ils devraient apprendre à être autonomes et à se prendre en charge. Qu'ils trouvent un emploi utile, aussi humble soit-il, qui leur permettra d'exercer leurs facultés physiques. Les parents et les tuteurs doivent mettre les jeunes sur la voie, puis leur faire comprendre qu'ils doivent faire le meilleur usage possible de leurs capacités, employer leur temps de la meilleure façon possible en vue de progresser ; cela sera la plus précieuse éducation qu'ils puissent recevoir. Il leur sera bénéfique de trouver un travail manuel utile pour couvrir leurs dépenses autant que possible. Leurs caractères acquerront une bien plus grande valeur s'ils apprennent l'abnégation à l'école de la pauvreté, comme l'ont fait les présidents Lincoln et Garfield. Les meilleurs et les plus grands hommes, ceux qui ont défendu courageusement le droit, se sont faits eux-mêmes. Ils n'avaient pas de temps à consacrer à des loisirs vains, ni d'argent à dépenser pour des équipements de combat. Les leçons les plus profitables que les jeunes puissent apprendre sont celles qui leur enseignent la valeur de l'argent, et leur permettent de former des habitudes de travail et d'économie. -- Lettre 47, 1893, p. 1, 6-8 (à William W. Prescott, 25 octobre 1893). 2MI 224 1 Il y a de grandes lacunes dans nos écoles en matière de composition, d'écriture et de comptabilité. Celles-ci sont aussi essentielles à la vie pratique que la science de la grammaire. La comptabilité devrait être considérée comme l'une des branches les plus importantes de l'éducation. Il n'y a pas une personne sur vingt qui sache comment tenir correctement des comptes. Une attention particulière devrait également être accordée à la lecture, car c'est une branche fort négligée. Il faut un bon entraînement pour être en mesure de lire correctement. À cause de l'absence de formation en la matière, le reste de l'enseignement perdra la moitié de son efficacité. Les enseignants qui ne sont pas compétents pour transmettre les instructions dans ce domaine, pour enseigner à prononcer correctement et à mettre le ton devraient devenir des apprenants jusqu'à ce qu'ils puissent lire en mettant le bon ton et en parlant d'une voix claire et distinctement. [...] 2MI 224 2 Les instructeurs peuvent faire un plus grand travail que celui qu'ils ont prévu. Les esprits doivent être façonnés et les caractères forgés par une expérience intéressée qui, avec l'aide du Christ, se révélera pleinement efficace. Que votre travail soit accompagné de prière et de foi afin que Dieu honore vos efforts. Dans la crainte de Dieu, encouragez et renforcez tous les efforts faits pour développer les plus hautes facultés, même s'ils sont teintés de grandes imperfections. 2MI 224 3 De nombreux jeunes sont remplis de talents qui ne sont pas mis à contribution parce qu'ils n'ont pas eu l'occasion de les développer, et parce que les enseignants n'ont pas ressenti le besoin de demander à Dieu la sagesse pour discerner les possibilités et les talents de la jeunesse. Leurs aptitudes physiques ont été renforcées par l'exercice, mais les facultés intellectuelles restent cachées parce que le discernement et le tact donnés par Dieu à l'éducateur n'ont pas été exercés pour les solliciter. De l'aide doit être apportée aux jeunes pour leur développement personnel ; ils doivent être éduqués, stimulés, encouragés, et poussés à l'action, et ce, dans l'objectif grandiose de glorifier Dieu. [...] 2MI 225 1 Dans notre école, notre ambition ne devrait pas être tant de produire des géants intellectuels que de réussir l'oeuvre sacrée consistant à éduquer des hommes et des femmes à suivre des principes fermes, et à vivre pour atteindre la vie étemelle. -- Manuscrit 30, 1896, p. 1, 3, 4, 8 (" True Aim and Purpose of Christian Collèges » [Le véritable but et la raison d'être des écoles chrétiennes], 3 octobre 1896). 2MI 225 2 Tout en étudiant les auteurs et leurs livres de cours une partie du temps, les élèves devraient étudier l'organisme humain avec la même assiduité, et en même temps, démontrer le fait en employant leurs membres et muscles à faire un travail manuel. Ils répondront ainsi au dessein de leur Créateur et se feront eux-mêmes. 2MI 225 3 Si les enseignants avaient appris les leçons que le Seigneur voulait qu'ils apprennent, il n'existerait pas une catégorie d'étudiants dont les factures doivent être réglées par un tiers sinon ils quittent l'école avec une lourde dette à rembourser. Les éducateurs n'accomplissent pas la moitié de leur travail quand ils savent qu'un jeune consacre des années à étudier sans chercher à gagner les moyens de subvenir à ses besoins, et qu'ils ne font rien pour cela. Chaque cas doit être examiné ; il faut s'enquérir avec bonté et intérêt auprès de chaque jeune de sa situation financière. L'une des plus précieuses leçons à proposer devrait être d'apprendre à exercer la raison que Dieu a donnée en harmonie avec toutes les facultés physiques : la tête, le corps, les mains et les pieds. La bonne utilisation de sa personne est la leçon la plus précieuse qui puisse être apprise. Nous ne devons pas faire fonctionner notre cerveau et nous contenter de cela, ou faire de l'exercice physique et nous en satisfaire. Nous devons faire le meilleur usage des différentes parties qui composent notre organisme : le cerveau, les os et les muscles, le corps, la tête et le coeur. Celui qui ne comprend pas comment faire cela n'est pas apte au ministère. 2MI 225 4 L'étude du latin et du grec est de bien moindre importance pour nous, pour le monde, et pour Dieu, que l'étude approfondie et l'utilisation de tout l'organisme humain. C'est un péché d'étudier les livres en négligeant de se familiariser avec les différents domaines utiles à la vie pratique. Chez certains, l'assiduité à l'étude des livres est excessive. L'organisme n'étant pas rudement sollicité, cela conduit à une plus grande activité du cerveau. Celui-ci devient l'atelier du diable. Jamais la personne qui ignore tout de la maison dans laquelle nous vivons ne pourra devenir une personne accomplie. -- Lettre 103, 1897, p. 2, 3 (à Edward A. Sutherland, 23 juillet 1897). 2MI 226 1 Il y en a, parmi les étudiants, qui sont tout à fait capables d'assumer un certain rôle dans le travail d'enseignement. En acceptant cette aide, les enseignants s'épargneront beaucoup de soucis et d'efforts. Certains étudiants peuvent être appelés à consacrer une partie de leur temps à enseigner. Les étudiants ne doivent pas être comme certains décrits dans la Parole de Dieu comme des personnes qui « apprennent toujours sans pouvoir jamais arriver à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3.7). Ils doivent recevoir pour transmettre. 2MI 226 2 L'étudiant ne doit pas croire qu'en étant sollicité pour diriger une classe de lecture ou d'orthographe, ou quelque autre cours, il est privé du temps qu'il aurait souhaité consacrer à ses études. Il ne devrait pas penser qu'il est en train de perdre du temps, car ce n'est pas le cas. En transmettant aux autres ce qu'il a reçu, il prépare son esprit à recevoir plus. Qu'il garde à l'esprit, tout en s'efforçant de faire de son mieux, que les anges envoyés pour servir ceux qui doivent hériter du salut comprennent la situation et guideront son esprit. Ils galvaniseront sa compréhension, lui inspirant des pensées qui feront la lumière sur le sujet à l'étude en le rendant simple et clair. 2MI 226 3 Le jeune enseignant qui craint Dieu sera instruit tout en instruisant. Et tandis que des pensées de grande valeur jaillissent dans son esprit, qu'il offre à Dieu des actions de grâces, le louant comme étant celui dont découlent toutes les bénédictions, le reconnaissant comme étant la source de toute pensée noble et authentique. -- Lettre 142, 1901, p. 4, 5 (à Edward A. Sutherland, 16 octobre 1901). 2MI 226 4 Il y a beaucoup à faire. Vous devez maintenant éduquer, éduquer, éduquer. Que personne ne vous supprime le matériel dont vous avez besoin. Avez-vous une presse à imprimer ? Si vous n'en avez pas, vous devez vous en procurer une ; car vous aurez à réaliser une grande partie de vos propres impressions, et à faire paraître les livres et autres publications dont vous avez besoin dans votre travail. Vous avez besoin du meilleur formateur pour enseigner la mise en page et l'impression aux étudiants, et leur transmettre la formation nécessaire à ce travail. 2MI 227 1 Vous avez également besoin d'un comptable compétent et expérimenté. Faites de la comptabilité l'une des principales matières que vous enseignez. Faites-en une spécialité. 2MI 227 2 La culture vocale devrait être enseignée dans votre école. Ne traitez pas cette question à la légère, car si la façon de s'exprimer n'est pas bonne, toutes les connaissances acquises ne seront que de très peu d'utilité. La culture de la voix est de la plus grande importance si nous voulons que la grâce et la dignité soient introduites dans la proclamation de la vérité. 2MI 227 3 En apprenant à utiliser correctement leur voix, beaucoup de personnes fragiles de poitrine pourront prolonger leur vie. Apprenez aux étudiants à se tenir bien droits en rejetant leurs épaules en arrière. Les dames ont particulièrement besoin de cultiver leur voix. 2MI 227 4 Dans chaque exercice de lecture, exigez des élèves qu'ils prononcent distinctement les mots, en articulant clairement jusqu'à la dernière syllabe. Enseignez aux élèves à ne pas laisser leur voix s'évanouir à la fin de la phrase. Exigez que leur timbre de voix reste clair et audible jusqu'à la fin, y compris la dernière syllabe. 2MI 227 5 Beaucoup de ceux qui utilisent leurs organes vocaux le font d'une manière si peu appropriée qu'on ne peut guère les qualifier d'organes vocaux. Si on les laissait continuer à parler ainsi, ces organes se consumeraient. Faute d'exercice, les poumons perdent leur action salutaire. Lors de la respiration, l'inhalation n'est pas complète et l'air pur et vital qui apporte l'oxygène aux poumons n'y parvient qu'en petites quantités et ceux-ci en pâtissent. 2MI 227 6 Que tous apprennent à parler lentement. Ne permettez pas aux élèves de lire ou de parler trop rapidement. Enseignez-leur à respirer l'air vital fourni par Dieu, puis en l'exhalant, à prononcer les mots clairement. Ainsi, les propriétés vitales de l'air seront utilisées. -- Lettre 161, 1901, p. 2-4 (à Percy T. Magan et Edward A. Sutherland, 5 novembre 1901). White Estate, Washington, D.C., 29 août 1962. ------------------------Manuscrit 144--À l'approche de la fin 2MI 229 1 TOUT CE QUE JESUS A FAIT sur la terre visait un seul objectif : la gloire de son Père. Il dit : « J'agis selon Tordre que le Père m'a donné » (Jean 14-31). « Tel est l'ordre que j'ai reçu de mon Père » (Jean 10.18). Dans tout ce qu'il faisait, il accomplissait la volonté de son Père, de sorte que sa vie sur terre a été une manifestation de la perfection divine. En Christ, l'union de la divinité et de l'humanité devait nous révéler le dessein de Dieu, à savoir amener l'homme à avoir une relation plus étroite avec lui. Il nous est impossible d'être heureux sans lui. 2MI 229 2 L'apostasie originelle a commencé dans l'incrédulité et le déni de la vérité. Nous devons fixer résolument le regard de la foi sur Jésus. Lorsque les jours viendront où la loi de Dieu sera déclarée caduque, le zèle des chrétiens authentiques et loyaux devra augmenter avec l'urgence et gagner en ardeur et en détermination ; et leur témoignage devra 2MI 230 0 Parmi les messages écrits par Ellen White, il en est quelques-uns qui, à l'approche de la fin, prennent une importance particulière. Lun d'eux, adressé aux dirigeants de l'Église en novembre 1890, est maintenant exposé aux lecteurs de la Review and Herald. -- Arthur L. White. être indéfectible et positif. Mais nous ne devrons rien faire dans un esprit de défi, ce qui ne se produira pas si nos coeurs sont entièrement soumis à Dieu. 2MI 230 1 Il est maintenant temps pour le peuple de Dieu d'accomplir les devoirs qui se présentent à lui. Soyez fidèles dans les petites choses ; car de leur fidèle accomplissement dépendent de grands résultats. Ne négligez pas le travail qui doit être fait, sous prétexte qu'il vous paraît petit et insignifiant. Investissez tous les terrains en friche, réparez les brèches dès qu'elles se produisent. Qu'aucune divergence ou dissension n'apparaisse dans l'Église. Que tous se mettent au travail et aident celui qui en a besoin. 2MI 230 2 Il y a une cause à la grande faiblesse de nos églises, et cette cause est difficile à éradiquer. C'est le moi. Les hommes n'ont pas trop de volonté, mais ils doivent la consacrer entièrement à Dieu. Ils ont besoin de tomber sur le Rocher et s'y briser. Le moi doit être crucifié si l'on veut franchir les portes de la cité de Dieu. La violence qui jaillit dans le coeur de certains dans l'église lorsque quelque chose ne leur plaît pas est l'esprit de Satan, et non pas l'esprit du Christ. N'estil pas grand temps pour nous de revenir à notre premier amour, et d'être en paix les uns avec les autres ? Nous devons montrer que nous sommes non seulement des lecteurs de la Bible, mais des croyants en la Bible. Si nous sommes unis au Christ, nous serons unis les uns aux autres (voir Jean 13.34 ; Romains 15.1-5). 2MI 230 3 L'augmentation de notre nombre et l'agrandissement de nos installations signifient qu'il y a du travail ; cela réclame une entière consécration et un dévouement total. Dieu n'a pas de place dans son oeuvre pour des hommes et des femmes sans conviction, qui ne sont ni froids ni chauds. Le Christ a dit : « Je vais te vomir de ma bouche » (Apocalypse 3.16). Dieu fait appel à des hommes qui lui sont entièrement consacrés. [...] 2MI 230 4 En ces temps particuliers, l'Eglise ne devrait pas être détournée de son centre d'intérêt vital pour des choses qui n'apportent ni santé, ni courage, ni foi, ni puissance. Les croyants doivent voir, et par leurs actions témoigner que l'Évangile est pugnace. Mais la lumière, qui est donnée pour que son éclat aille croissant jusqu'au milieu du jour, luit faiblement. L'Église n'envoie plus les rayons clairs et lumineux de lumière au sein des ténèbres morales qui enveloppent le monde comme un drap mortuaire. La lumière d'un grand nombre ne brille plus. Ce sont des icebergs moraux. 2MI 231 1 Les sentinelles sur les murs de Sion doivent être vigilantes et ne pas s'assoupir ni le jour, ni la nuit. Mais si elles n'ont pas reçu le message des lèvres du Christ, leurs trompettes donneront un son incertain. Frères, pasteurs et laïcs, Dieu vous appelle à écouter sa voix qui vous parle dans sa Parole. Recevez sa vérité dans votre coeur, afin que vous soyez rendus spirituels par sa puissance vivifiante et sanctifiante. Puis, que le clair message pour notre temps se transmette de sentinelle en sentinelle sur les murs de Sion. 2MI 231 2 Nous vivons à une époque où tous s'éloignent de la vérité et de la justice. Nous devons maintenant rebâtir les anciennes ruines, et dans un effort intéressé, travailler à relever les fondations de nombreuses générations. « On t'appellera réparateur des brèches, celui qui restaure les chemins, qui rend le pays habitable. Si tu retiens ton pied pendant le sabbat, pour ne pas faire ta volonté en mon saint jour, si tu fais du sabbat tes délices, pour sanctifier l'Éternel en le glorifiant, et si tu l'honores en ne suivant point tes voies, en ne te livrant pas à tes penchants et à de vains discours, alors tu mettras ton plaisir en l'Éternel, et je te ferai monter sur les hauteurs du pays, je te ferai jouir de l'héritage de Jacob, ton père ; car la bouche de l'Éternel a parlé » (Ésaïe 58.12-14 ; voir aussi Ésaïe 51.7-16 ; 62.1-4 ) 2MI 231 3 Alors que vous élevez résolument la bannière de la vérité, proclamant la loi de Dieu, que chaque âme se rappelle que la foi de Jésus est attachée aux commandements de Dieu. Le troisième ange est représenté comme volant par le milieu du ciel, symbolisant l'oeuvre de ceux qui proclament les messages du premier, du deuxième, et du troisième ange ; ils sont tous reliés entre eux. Les preuves de la vérité étemelle de ces grands messages qui signifient tant pour nous, et ont suscité une si intense opposition de la part du monde religieux, ne sont pas éteintes. Satan cherche constamment à jeter son ombre infernale sur ces messages, de manière à ce que le peuple du reste de Dieu ne puisse en discerner clairement l'importance, l'actualité et la portée ; mais ils sont vivaces, et doivent exercer leur pouvoir sur notre expérience religieuse tant que durera le temps. 2MI 231 4 L'influence de ces messages s'est intensifiée et étendue, mettant en mouvement les ressorts de l'action dans des milliers de coeurs, créant des écoles, des maisons d'édition, et des établissements de santé ; tous sont les instruments de Dieu qui doivent coopérer dans la grande oeuvre représentée par les premier, deuxième et troisième anges volant par le milieu du ciel pour avertir les habitants du monde que le Christ revient avec puissance et une grande gloire. 2MI 232 1 Le Révélateur dit : « Je vis descendre du ciel un autre ange, qui avait une grande autorité ; et la terre fut éclairée de sa gloire. Il cria d'une voix forte, disant : Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande ! » (Apocalypse 18.1,2). Le même message a été donné par le deuxième ange, Babylone est tombée, « parce qu'elle a abreuvé toutes les nations du vin de la fureur de son impudicité » (Apocalypse 14 8). Quel est ce vin ? Ses fausses doctrines. Elle a donné au monde un faux sabbat en lieu et place du sabbat du quatrième com-mandement, et a répété le mensonge que Satan a proféré le premier à Eve en Éden : l'immortalité naturelle de l'âme. Elle a répandu de nombreuses erreurs du même acabit, « enseignant des doctrines qui ne sont que préceptes humains » (Matthieu 15.9). 2MI 232 2 Lorsque Jésus a entamé son ministère public, il a purifié le temple de sa profanation. Le dernier acte, quasiment, de son ministère a été de purifier à nouveau le temple. Ainsi, dans le dernier avertissement adressé au monde, deux appels distincts sont lancés aux églises : Le message du deuxième ange, et la voix entendue dans le ciel : « Sortez du milieu d'elle, mon peuple. [...] Car ses péchés se sont accumulés jusqu'au ciel, et Dieu s'est souvenu de ses iniquités » (Apocalypse 18.4,5). 2MI 232 3 Comme Dieu a appelé les enfants d'Israël hors d'Egypte, afin qu'ils puissent garder son sabbat, de même, il appelle son peuple à sortir de Babylone, afin qu'ils n'adorent ni la bête ni son image. « L'homme impie » qui a espéré « changer les temps et la loi » (2 Thessaloniciens 2.3 ; Daniel 7.25), s'est exalté lui-même au-dessus de Dieu en présentant ce faux sabbat au monde ; le monde chrétien a accepté cet enfant de la papauté, et l'a bercé et nourri, défiant ainsi Dieu en ôtant son mémorial et en le remplaçant par un sabbat rival. 2MI 232 4 Après que la vérité a été proclamée pour « servir de témoignage à toutes les nations » (Matthieu 24-14), à un moment où toutes les puissances du mal sont mises en action, quand les esprits sont dans la confusion à cause des nombreuses voix qui crient : « Voici, le Christ est ici ", « Voici, il est là ", « Ceci est la vérité ", « J'ai le message de Dieu », « Il m'a envoyé avec une grande lumière ", quand les points de repère ont été enlevés, et qu'on a tenté d'abattre les piliers de notre foi, alors un effort encore plus déterminé est déployé pour exalter le faux sabbat, et pour jeter le discrédit sur Dieu lui-même en évinçant le jour qu'il a béni et sanctifié. 2MI 232 5 Ce faux sabbat doit être imposé par une loi contraignante. Satan et ses anges sont bien éveillés et intensément actifs, travaillant avec énergie et persévérance par le biais d'agents humains pour mener à bien leur objectif d'effacer la connaissance de Dieu. Alors que Satan travaille maintenant avec ses prodiges mensongers, le temps prédit dans l'Apocalypse est venu où l'ange puissant qui doit éclairer la terre de sa gloire proclamera la chute de Babylone et appellera le peuple de Dieu à sortir du milieu d'elle (voir Apocalypse 18.1-8). 2MI 233 1 Le Seigneur m'a montré que ceux qui ont été, dans une certaine mesure, aveuglés par l'ennemi, et ne se sont pas entièrement dégagés des pièges de Satan, seront en péril parce qu'ils ne peuvent pas discerner la lumière du ciel, et seront enclins à accepter un mensonge. Cela affectera toutes leurs pensées, leurs décisions, leurs propositions, leurs conseils. Les preuves données par Dieu n'en sont absolument pas pour eux, parce qu'ils se sont aveuglés eux-mêmes en choisissant les ténèbres plutôt que la lumière. Alors ils produiront une chose qu'ils appelleront lumière, mais que le Seigneur qualifie de « flèches ardentes que vous avez enflammées » (Ésaïe 50.11 ) qui dirigera leurs pas. Le Seigneur déclare : « Quiconque parmi vous craint l'Éternel, qu'il écoute la voix de son serviteur ! Quiconque marche dans l'obscurité et manque de lumière, qu'il se confie dans le nom de l'Éternel, et qu'il s'appuie sur son Dieu ! Voici, vous tous qui allumez un feu, et qui êtes armés de torches, allez au milieu de votre feu et de vos torches enflammées ! C'est par ma main que ces choses vous arriveront ; vous vous coucherez dans la douleur » (Ésaïe 50.10,11 ). Jésus a dit : « Je suis venu dans ce monde pour un jugement, pour que ceux qui ne voient point voient, et que ceux qui voient deviennent aveugles » ; « Je suis venu comme une lumière dans le monde, afin que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres » ; « Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a son juge ; la parole que j'ai annoncée, c'est elle qui le jugera au dernier jour » (Jean 9.39 ; 12.46,48). 2MI 233 2 Les messages du Seigneur seront rejetés par beaucoup, et les paroles de l'homme seront reçues comme la lumière et la vérité. La sagesse humaine éloignera les coeurs de l'abnégation, de la consécration, et elle concevra beaucoup de choses qui rendront les messages de Dieu inopérants. Nous ne pouvons pas compter sereinement sur des hommes qui n'ont pas une relation étroite avec Dieu. Ils acceptent les opinions des hommes, mais ne discernent pas la voix du vrai Berger, et par leur influence, ils égareront beaucoup de gens en dépit d'une accumulation des preuves témoignant de la vérité que le peuple de Dieu devrait avoir pour ce temps. La vérité est conçue pour amener les hommes au Christ, pour raviver leur énergie, pour subjuguer et adoucir leurs coeurs, et leur inspirer zèle, dévotion et amour pour Dieu. La vérité du sabbat ne doit en aucun cas être étouffée. Nous devons la laisser apparaître en parfait contraste avec l'erreur. 2MI 234 1 À l'approche de la fin, les témoignages des serviteurs de Dieu deviendront plus déterminés et plus puissants, apportant la lumière de la vérité sur les systèmes d'erreur et d'oppression qui ont si longtemps eu la suprématie. Le Seigneur nous a envoyé des messages pour ce temps afin d'établir le christianisme sur un fondement éternel, et tous ceux qui croient en la vérité présente doivent se confier, non pas dans leur propre sagesse, mais en Dieu, et renforcer les fondements de nombreuses générations. Ceux-là seront enregistrés dans les livres du ciel comme des réparateurs de brèches, des restaurateurs des chemins et du pays pour le rendre habitable. Nous devons maintenir la vérité parce que c'est la vérité, en dépit de la plus farouche opposition. Dieu est à l'oeuvre dans l'esprit humain ; l'homme n'est pas seul à travailler. La grande puissance illuminatrice vient du Christ ; l'éclat de son exemple doit continuer à briller devant tous à travers tous nos discours. 2MI 234 2 L'arc-en-ciel au-dessus du trône, l'arc de la promesse, témoigne devant le monde entier que jamais Dieu n'oubliera son peuple dans sa lutte. Que Jésus soit notre thème. Présentons avec nos plumes et nos voix, non seulement les commandements de Dieu, mais la foi de Jésus. Il n'y a rien qui puisse mieux encourager la piété réelle du coeur. Alors que nous présentons le fait que les hommes sont les sujets d'un gouvernement moral divin, leur raison leur enseigne que c'est la vérité, qu'ils doivent allégeance à l'Éternel. Cette vie est notre temps de probation. Nous sommes placés sous la discipline et le gouvernement de Dieu pour nous forger un caractère et acquérir des habitudes en vue de la vie étemelle. [...] Des tentations surviendront. L'iniquité abonde ; quand vous vous y attendrez le moins, de sombres et terribles chapitres s'ouvriront et ils pèseront sur l'âme ; mais nous ne devons ni échouer, ni nous décourager puisque nous savons que l'arc de la promesse est au-dessus du trône de Dieu. Nous serons soumis à de lourdes épreuves, à l'opposition, au deuil et à l'affliction ; mais nous savons que Jésus a enduré tout cela. Ces expériences nous sont précieuses. Leurs bienfaits ne sont en aucune manière limités à cette courte vie ; ils se perpétuent jusque dans les siècles sans fin. Par la patience, la foi et l'espérance, dans toutes les circonstances de la vie, nous nous forgeons des caractères pour la vie étemelle. Tout concourra au bien de ceux qui aiment Dieu (voir Romains 8.28). 2MI 235 1 Toutes les scènes de la vie dans laquelle nous devons jouer un rôle doivent être soigneusement étudiées, car elles font partie de notre éducation. Nous devons ajouter de solides poutres à la construction de notre caractère, car nous travaillons à la fois pour cette vie et pour la vie étemelle. Et comme nous approchons de la fin de l'histoire de cette terre, soit nous avançons de plus en plus rapidement dans la croissance chrétienne, soit nous reculons tout aussi résolument. 2MI 235 2 « J'ai placé mon arc dans la nue, et il servira de signe d'alliance entre moi et la terre. [...] Et je me souviendrai de mon alliance, [...] et les eaux ne deviendront plus un déluge pour détruire toute chair » (Genèse 9.13-15). L'arc-en-ciel au-dessus du trône constitue un témoignage étemel de ce que « Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie étemelle » (Jean 3.16). Chaque fois que la loi est présentée au peuple, que l'enseignant de la vérité montre le trône surmonté de l'arc de la promesse, la justice du Christ. Le Christ est la gloire de la loi. Il est venu « rendre la loi grande et magnifique » (Ésaïe 42.21). Faites ressortir clairement qu'en Christ, « la bienveillance et la vérité se rencontrent, la justice et la paix s'embrassent » (Psaume 85.11). C'est en contemplant son trône, en offrant votre repentance, votre louange et vos actions de grâce à Dieu que vous perfectionnerez votre caractère chrétien et représenterez le Christ aux yeux du monde. Vous demeurez en Christ et Christ demeure en vous ; vous avez cette « paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence » (Philippiens 4.7). Nous devons constamment méditer sur le Christ et sur son charme plein d'attraits. Nous devons diriger les esprits vers Jésus, les fixer sur lui. Dans tous vos discours, insistez sur les attributs divins. 2MI 235 3 Comme l'arc-en-ciel est formé par l'union de la lumière du soleil et de la pluie, de même, l'arc entourant le trône représente la puissance combinée de la miséricorde et de la justice. Il n'y a pas que la justice qui doive être maintenue, car cela éclipserait la gloire de l'arc de la promesse au-dessus du trône ; l'homme ne verrait que la rétribution de la loi. S'il n'y avait pas de justice, pas de peine, il n'y aurait pas de stabilité dans le gouvernement de Dieu. 2MI 235 4 C'est le mélange de jugement et de miséricorde qui rend la rédemption parfaite. C'est l'association des deux qui nous pousse à nous écrier, en considérant le Rédempteur du monde et la loi de l'Éternel : « Je deviens grand par ta bonté ! » Nous savons que l'Evangile est un système parfait et complet, révélant l'immutabilité de la loi de Dieu. Il inspire au coeur espérance et amour pour Dieu. La miséricorde nous invite à entrer par les portes dans la cité de Dieu, et la justice est satisfaite d'accorder à toute âme obéissante les pleins privilèges en tant que membre de la famille royale et enfant du roi céleste. 2MI 236 1 Si nos caractères étaient défectueux, nous ne pourrions pas passer les portes que la miséricorde a ouvertes à l'obéissance, car la justice se tient à l'entrée, exigeant la sainteté [et] la pureté de tous ceux qui voudraient voir Dieu. Si la justice n'était plus, et s'il était possible pour la miséricorde divine d'ouvrir les portes à la race humaine tout entière, indépendamment du caractère, alors il régnerait dans le ciel une pire condition de mécontentement et de rébellion qu'avant l'expulsion de Satan. La paix, le bonheur et l'harmonie du ciel seraient brisés. Le passage de la terre au ciel ne changera pas le caractère des hommes ; le bonheur des rachetés dans le ciel sera le résultat de caractères transformés, dans cette vie, à l'image du Christ. Les saints dans le ciel auront d'abord été saints sur la terre. 2MI 236 2 Le seul salut qui ait de la valeur, c'est celui pour lequel le Christ a fait un tel sacrifice pour le rendre accessible à l'homme ; c'est celui qui sauve du péché, la cause de toute la misère et de tout le malheur dans notre monde. La miséricorde offerte au pécheur l'attire constamment à Jésus. S'il y répond, s'approchant dans la repentance et la confession, se saisissant par la foi de l'espérance qui lui est proposée dans l'Évangile, Dieu ne méprisera pas le coeur brisé et contrit. Ainsi, la loi de Dieu n'est pas affaiblie, mais la puissance du péché est brisée et le sceptre de la miséricorde est tendu vers le pécheur repentant. -- Lettre If, 1890, p. 2-12 (" As the End Draws Near » [À l'approche de la fin], novembre 1890). White Estate, Washington, D.C., 15 octobre 1962. ------------------------Manuscrit 145--Mises en scène 2MI 237 1 Je ME SUIS LEVEE à trois heures ce matin pour vous écrire ces quelques lignes. (Ce courrier a été rédigé mercredi 26 décembre 1888, et a trait à un programme de Noël avec du théâtre organisé par l'École du sabbat de Battle Creek. Les enfants portaient des costumes. Ella M. White, la petitefille de six ans de Mme White, jouait dans la pièce le rôle d'un ange.) J'ai eu plaisir à voir le phare et la pièce qui avait exigé tant d'efforts minutieux ; elle aurait pu être rendue encore plus passionnante, mais n'a pas été aussi percutante et marquante qu'elle aurait pu l'être compte 2MI 238 0 Document sollicité par Arthur L. White pour être utilisé dans une cor-respondance concernant les pièces de théâtre jouées dans les églises et les écoles advendstes. Son importance réside dans le fait que Mme White ri a pas condamné un programme dans lequel il y avait du théâtre, mais elle a fait des commentaires sur la façon dont il aurait pu être rendu plus efficace et a également émis quelques mises en garde -- Arthur L. White. tenu du temps et des efforts investis dans sa préparation. Les enfants ont bien joué leur rôle. La lecture était appropriée. Mais s'il y avait eu, en cette occasion, un message substantiel s'adressant aux enfants et aux enseignants de l'École du sabbat et les exhortant à oeuvrer avec ferveur pour le salut des âmes des enfants qui vous sont confiés, à présenter l'offrande la plus acceptable à Jésus, à faire don de leurs propres coeurs, tout cela avec des remarques percutantes, concises et allant droit au but, sur la façon dont ils pourraient s'y prendre, cela n'aurait'il pas été en accord avec l'oeuvre que nous essayons d'accomplir dans l'église ? 2MI 238 1 Chaque action doit maintenant être en harmonie avec le seul grand dessein de préparer les coeurs, afin qu'individuellement, les élèves et les enseignants soient comme une lumière placée sur un chandelier illuminant tous ceux qui sont dans la maison, ce qui transmettrait de manière saisissante l'idée d'un phare guidant les âmes afin que leur foi ne fasse pas naufrage. Pouvez-vous me dire quelle impression les deux poèmes dits par les deux dames aurait-elle pu faire dans cette oeuvre ? 2MI 238 2 Le chant était conforme à ce à quoi on pourrait s'attendre dans une pièce de théâtre, mais on n'en distinguait pas une seule parole. Certes, le navire balloté par la tempête ferait naufrage sur les rochers s'il n'y avait pas plus de lumière venant du phare qu'on en voyait durant les répétitions. Je dois dire que j'ai été peinée en constatant ces choses, car elles étaient si discordantes avec l'oeuvre même de réforme que nous essayons de réaliser dans l'Église et dans nos institutions, que je me serais sentie mieux si je n'avais pas été présente. Non seulement cette opportunité aurait dû être magistralement relevée pour les enfants de l'École du sabbat, mais des paroles auraient dû être prononcées pour graver l'impression de la nécessité de rechercher la faveur de ce Sauveur qui les a aimés et s'est lui-même donné pour eux. Si [seulement] ces précieux cantiques avaient été chantés : « Rocher des siècles, brisé pour moi, que je trouve un refuge en toi » et « Jésus, bien-aimé de mon âme, que je me repose en ton sein, tandis que les flots près de moi se déchaînent, tandis que la tempête fait encore rage ». Y a-t-il eu des âmes inspirées d'un zèle nouveau et résolu pour le Maître en écoutant ces chants dont la vertu résidait dans les diverses qualités vocales des chanteurs ? 2MI 238 3 Pendant que ces efforts assidus étaient déployés pour obtenir de meilleures performances, des réunions d'un grand intérêt avaient lieu ; elles auraient dû retenir l'attention, et exigeaient la présence de chaque âme, de peur qu'elle ne perde quelque chose du message que le Maître leur avait envoyé. Maintenant, ce Noël est passé dans l'éternité avec son lot de souvenirs, et nous sommes impatients d'en voir le résultat. Fera-t-il de ceux qui ont joué leur rôle des personnes plus spirituelles ? Augmentera-t-il leur sens des responsabilités envers notre Père céleste qui a envoyé son Fils dans le monde au prix d'un sacrifice infini pour sauver l'homme déchu de la ruine la plus totale ? L'esprit a-til été incité à saisir Dieu à cause du grand amour dont il nous a aimés ? 2MI 239 1 Nous espérons, maintenant que Noël est passé, que ceux qui ont déployé tant d'efforts laborieux vont maintenant manifester un zèle déterminé et sérieux, un effort désintéressé pour le salut des enseignants de l'Ecole du sabbat, afin qu'à leur tour, ils travaillent au salut des âmes qui fréquentent leurs classes, pour leur enseigner ce qu'ils doivent faire pour être sauvés. Nous espérons qu'ils trouveront le temps de travailler simplement et sincèrement pour les âmes de ceux qui leur sont confiés, et qu'ils prieront avec elles et pour elles, afin qu'elles donnent à Jésus l'offrande précieuse de leurs propres âmes, qu'elles réalisent véritablement le symbole du phare par les faisceaux de lumière provenant de leurs efforts déterminés au nom de Jésus, rayons émis dans l'amour puisqu'ils saisissent ces rayons de lumière pour les diffuser aux autres, afin que l'oeuvre ne se fasse pas en surface. Manifestez autant d'habileté et d'aptitude à gagner des âmes à Jésus que vous avez déployé d'efforts laborieux en cette toute récente occasion. Dirigez-les par vos efforts, gagnez-les, coeurs et âmes, à l'Etoile, la Lumière du monde, qui brille dans notre ciel moralement si sombre en ce moment. Que votre lumière brille, afin que les âmes ballottées par la tempête puissent y fixer leurs regards et échapper aux rochers qui se cachent sous la surface de l'eau. Les tentations menacent de les tromper ; les âmes sont angoissées par la culpabilité, prêtes à sombrer dans le désespoir. Travaillez à les sauver ; dirigez-les vers Jésus qui les a tant aimées qu'il a donné sa vie pour elles. [...] 2MI 239 2 La Lumière du monde brille sur nous afin que nous puissions absorber les rayons divins et laisser cette lumière briller sur les autres par nos bonnes oeuvres et que beaucoup d'âmes soient amenées à glorifier notre Père qui est dans les cieux. « Il use de patience envers [nous], il ne veut pas qu'aucun périsse, mais il veut que tous arrivent à la repentance » (2 Pierre 3.9), et le coeur de Jésus est profondément affligé que tant de personnes refusent l'offre de sa miséricorde et de son amour incomparable. 2MI 240 1 Tous ceux qui ont joué un rôle dans le programme d'hier travailleront-ils avec autant de zèle et d'intérêt pour le Maître, afin d'être des ouvriers « qui [n'ont] pas à rougir et qui [dispensent] avec droiture la parole de la vérité » (2 Timothée 2.15) ? Oh, que les enseignants de l'Ecole du sabbat soient profondément imprégnés de l'esprit du message pour ce temps, portant ce message dans tout ce qu'ils font. Il y a des âmes à sauver, et tandis que dans l'oeuvre de l'École du sabbat, on a mis beaucoup de forme et investi un temps précieux à la lecture de rapports et de dossiers, on n'a accordé que peu de temps pour véritablement laisser resplendir la lumière en des rayons clairs et constants dans l'instruction nécessaire au salut des âmes des enfants et des jeunes. Faites des discours moins élaborés, des remarques moins longues ; présentez la vérité de façon claire et précise ; que pas un seul mot ne soit prononcé pour faire étalage d'une grande connaissance, pas une seule parole en discours, car la preuve la plus manifeste d'une réelle connaissance est la simplicité. Tous ceux qui ont tiré leur connaissance de Jésus-Christ l'imiteront dans leur manière d'enseigner. -- Lettre 5, 1888, p. 1-4 (au frère Morse, 26 décembre 1888). White Estate, Washington, D.C., novembre 1962. ------------------------Manuscrit 146--Directives pour l'oeuvre missionnaire médicale et l'alimentation saine 2MI 241 1 IL Y A DANGER à permettre à une branche de l'oeuvre d'absorber toutes les énergies et tous les moyens. Il y a danger à surcharger tout le monde par ce type de travail, en raison de l'intensité avec laquelle il est mené. Cette oeuvre n'a aucune limite ; on ne peut jamais en arriver à bout, et elle doit être traitée intelligemment, comme faisant partie du grand tout. On ne doit pas la laisser consumer les moyens qui devraient soutenir le ministère de la parole. -- Lettre 3, 1899, p. 12 (à John H. Kellogg, 5 janvier 1899). 2MI 241 2 Jamais, au grand jamais, un sanatorium devrait être établi en qualité d'institution indépendante de l'église. L'oeuvre missionnaire médicale authentique ne devrait en aucun cas être séparée du ministère de l'Evangile. -- Lettre 204, 1899, p. 7 (à John H. Kellogg, 12 décembre 1899). 2MI 242 0 Document sollicité par R.W. Schwartz, de l'Université Andrews, pour sa thèse doctorale sur John Harvey Kellohg. L! accès aux papiers de Kellogg a été accordé par les Dépositaires du Patrimoine White, et ce qui suit a été tiré des lettres d'Ellen White pour la thèse. -- Arthur L. White. 2MI 242 1 Je peux voir dans la providence divine que l'oeuvre missionnaire médicale doit devenir la grande brèche par laquelle on peut avoir accès à l'âme malade. Je pense, Dr Kellogg, qu'il ne faudrait pas maintenant commettre l'erreur de consacrer toute notre énergie à la classe la plus basse. Il y a une oeuvre à accomplir pour les classes plus élevées, afin qu'elles puissent exercer une influence et collaborer avec Dieu dans cette oeuvre. [...] 2MI 242 2 Dans sa grande bonté et son amour incomparable, le Seigneur a mis dans le coeur de ses instruments humains que l'éducation des missionnaires n'est pas parachevée tant qu'ils n'auront pas acquis la connaissance sur la façon de soigner les malades et ceux qui souffrent. [...] 2MI 242 3 La vérité exprimée par des actes authentiques et désintéressés est le plus puissant argument en faveur du christianisme. Soulager les malades et aider les personnes en détresse est conforme à l'exemple du Christ, et représente l'oeuvre et la mission du Christ sur terre au travers de l'expression vivante des plus puissantes vérités de l'Evangile. La connaissance de l'art de soulager l'humanité souffrante ouvre des portes innombrables par lesquelles la vérité peut accéder au coeur et les âmes, être sauvées et recevoir la vie étemelle. -- Lettre 36, 1893, p. 5, 7, 9 (à John H. Kellogg, 2 octobre 1893). 2MI 242 4 Que vous le voyiez ou pas, il y a chez vous un désir de suprématie ; et si vous ne l'aviez pas caressé, vous auriez eu à vos côtés des hommes en formation pour devenir des médecins utiles, des hommes qui seraient en pleine croissance et sur lesquels vous pourriez compter. Mais vous ne leur avez pas accordé tous les avantages que vous auriez vous-même réclamés, eussiez-vous été à leur place. -- Lettre 7, 1886, p. 2 (à John H. Kellogg, 26 avril 1886). 2MI 242 5 J'éprouve de la compassion à votre égard. Vous devez changer votre manière de procéder. Vous vivez deux années en une seule, et je vous en exprime ma désapprobation. Vous comprenez cet épuisement. L'organisme ne peut continuer à subir une telle pression sans en pâtir ; et après, oh, mon frère, et après quoi ? La mort, ce qui serait bien pire [que] de vivre sans avoir la force de tout accomplir. -- Lettre 10, 1887, p. 3, 4 (à John H. Kellogg, 23 février 1887). 2MI 242 6 Nous honorerions bien plus Dieu en parlant moins de microbes et en communiquant plus sur son amour incomparable et sa puissance. -- Lettre 18, 1892, p. 9 (à John H. Kellogg, 15 avril 1892). 2MI 242 7 L'ensemble du vignoble du Seigneur a été volé pour poursuivre une oeuvre qui n'a jamais de fin. Elle a englouti des moyens qui auraient répondu aux besoins des champs étrangers. Les moyens dépensés à Chicago auraient permis à de nouveaux champs d'accomplir l'oeuvre que Dieu nous a confiée. Regardez la misère qui existe dans certaines parties du champ dans les pays étrangers, et voyez, en contraste, l'investissement réalisé dans une seule grande ville. Il est évident qu'il y a eu un détournement des moyens qui ne vous appartiennent pas pour les utiliser à votre guise. [...] 2MI 243 1 Négliger le travail même que Dieu vous a confié, pour en entreprendre un autre dont il ne vous a pas chargé n'est pas selon son plan, mais selon votre propre plan. Vous ne pouvez pas à la fois poursuivre le travail que vous avez entrepris à Chicago, et accomplir de façon acceptable l'oeuvre que le Seigneur vous a confiée. Dieu ne requiert de quiconque croit que nous proclamons le dernier message de miséricorde au monde d'aller sur le terrain où vous vous êtes engagé. -- Lettre 33, 1900, p. 2, 8 (à John H. Kellogg, 27 février 1900). 2MI 243 2 Si les institutions établies doivent être dirigées, comme il est dit, sur le plan laïque, alors quelle part les adventistes du septième jour ont-ils à prendre dans cette oeuvre ? Les adventistes du septième jour ont un travail particulier à accomplir en construisant des sanatoriums dans notre monde là où le besoin s'en fait sentir. [...] 2MI 243 3 Vous ignorez pratiquement le message du troisième ange. Vous avez dénigré l'oeuvre du ministère évangélique, tout en accordant une importance disproportionnée à l'oeuvre missionnaire médicale. Vous avez affaibli le secteur que vous auriez dû renforcer. Vous ne tolérez aucune restriction. Vous étiez déterminé, si vous le pouviez, à mettre en oeuvre le travail que vous aviez planifié, mais Dieu ne vous a jamais confié un tel travail. -- Lettre 41, 1900, p. 2, 3, 4 (à John H. Kellogg, 10 mars 1900). 2MI 243 4 Le Seigneur vous a attribué votre position en tant que chef de la fraternité médicale, mais vous devez avoir une influence auprès des plus grands médecins. Vous pouvez être un conseiller ; vous devriez être écouté comme un sage conseiller ; mais en aucune manière vous ne devriez penser détenir le pouvoir de mettre en place et de renverser. Vous ne devez pas estimer que dans l'exercice de votre pouvoir, vous pouvez élever qui vous voulez et en abattre comme bon vous semble. Les serviteurs de Dieu n'ont pas reçu ce pouvoir. [...] 2MI 243 5 Et maintenant, mon frère, concernant cet accord que vous avez conçu avec des avocats, et auquel vous demandez à des hommes de joindre leurs noms, acceptant ainsi certaines restrictions, je dois vous dire que Dieu l'interdit. [...] 2MI 244 1 Le Seigneur ne doit être entravé dans son action par aucun monopole. Le Seigneur, qui a donné la sagesse pour concevoir des aliments sains, ne l'a pas donnée à un seul homme, ni à deux, ni à vingt hommes. Quand le Seigneur travaille, c'est dans l'intérêt de son peuple, comme il l'a démontré dans le don de la manne. Les aliments sains sont le résultat de l'expérimentation de nombreux esprits. Il n'y a pas qu'un seul esprit à avoir été touché par le Seigneur Dieu ne cautionne pas la manière dont cette question est traitée. -- Lettre 180,1901, p. 4-6 (à John H. Kellogg, 28 juillet 1901). 2MI 244 2 Le pouvoir trompeur de l'ennemi vous a conduit à laisser la bannière de Dieu traîner dans la poussière tandis que le Dr. Kellogg s'est engagé à travailler « laïquement » dans une oeuvre dont les moyens financiers proviennent d'un peuple qui est décidément confessionnel. -- Lettre 45, 1900, p. 3 (à John H. Kellogg, 13 mars 1900). 2MI 244 3 On ne doit pas dépendre de vos enseignements religieux ou les accepter comme un « Ainsi parle l'Éternel ». Il a été imprudent pour les gens de compter sur vous comme ils l'ont fait, car vous n'êtes pas un guide sûr en matière spirituelle. -- Lettre 55, 1903, p. 5 (à John H. Kellogg, 15 avril 1903). 2MI 244 4 Il m'a été révélé que la production des aliments sains est conforme au plan du Seigneur, et ne doit pas être considérée comme la propriété particulière d'un seul homme. Mais personne ne devrait prendre ce que je dis comme donnant la liberté de violer les brevets du Dr Kellogg ou de quiconque. -- Lettre 27,1902, p. 5 (à George I. Butler, 26 février 1902). 2MI 244 5 Il [le panthéisme] est à la racine de théories qui, portées à leur conclusion logique, pourraient détruire la foi dans la question du sanctuaire et dans l'expiation. Je ne pense pas que le Dr. Kellogg l'ait clairement discerné. Je ne pense pas qu'il se soit rendu compte qu'en posant son nouveau fondement de foi, il dirigeait ses pas vers l'infidélité. -- Lettre 33, 1904, p. 2 (aux frères Faulkhead et Salisbury, 17 janvier 1904). White Estate, Washington, D.C., février 1963. ------------------------Manuscrit 147--Sociétés littéraires et représentations théâtrales 2MI 245 1 LE BUT et l'objet pour lesquels les sociétés littéraires sont établies peuvent être bons, mais à moins que tous réclament la sagesse d'en haut et dépendent continuellement de Dieu, elles ne parviendront résolument pas à exercer une influence salutaire. 2MI 245 2 Quand ceux qui font profession de suivre Dieu s'unissent volontairement au monde ou donnent à des hommes de faible expérience religieuse la prééminence dans ces sociétés littéraires, ils ne tiennent pas en haute estime les choses étemelles. Ils franchissent la ligne dès leur premier pas. Il peut y avoir des limites, des règles établies et des règlements institués, mais malgré tout cela, l'élément mondain prendra le dessus. Des hommes sur le terrain de l'ennemi, dirigés et contrôlés par sa puissance, auront une influence déterminante à moins qu'une puissance infinie ne travaille contre eux. Satan utilise des hommes comme agents pour suggérer, 2MI 246 0 Auves documents sollicités par Arthur L. White pour une correspon-dance sur les représentations théâtrales dans les églises et les écoles adventistes. orienter, proposer différentes actions, et une variété de choses divertissantes qui n'apportent aucune force morale ni n'élèvent l'esprit, mais sont entièrement mondaines. Bientôt, l'élément religieux est exclu, et les éléments irréligieux prennent le contrôle. 2MI 246 1 Les hommes et les femmes qui ne se laisseront pas piéger, qui iront de l'avant dans la voie de l'intégrité, loyaux et fidèles au Dieu du ciel qu'ils craignent, aiment et honorent, pourront avoir une influence puissante pour tenir le peuple de Dieu. Une telle influence commandera le respect. Mais ce vacillement entre le devoir et le monde donne au monde tout l'avantage et lui permet certainement de laisser son empreinte, de sorte que la religion, Dieu, et le ciel n'entreront guère dans les pensées. 2MI 246 2 Si les jeunes, et les hommes et les femmes d'âge mûr, devaient organiser une société où la lecture de la Bible et l'étude biblique constituaient l'occupation principale, s'arrêtant sur les prophéties et étudiant également les leçons du Christ, il y aurait de la force dans cette société. Il n'est pas de livre dont la lecture élève, fortifie et élargit l'esprit plus que la Bible. Et il n'existe rien de mieux, pour doter d'une nouvelle vigueur toutes nos facultés, que de les mettre en contact avec les vérités prodigieuses de la Parole de Dieu, et d'appliquer l'esprit à saisir et à évaluer ces vérités. 2MI 246 3 Si l'esprit humain a un faible niveau, c'est généralement parce qu'on le nourrit de faits futiles et qu'il n'est pas sollicité et exercé à saisir des vérités nobles et élevées, qui durent l'éternité. Ces sociétés littéraires exercent presque universellement une influence tout à fait contraire à celle qu'elles prétendent exercer, et sont une blessure faite à la jeunesse. Cela ne devrait pas être le cas, mais parce que des éléments non sanctifiés en prennent la tête, parce que des mondains veulent se faire plaisir, leurs coeurs ne sont pas en harmonie avec Jésus-Christ ; ils sont dans les rangs des ennemis du Seigneur, et ils ne se satisferont pas du genre de divertissement qui renforcerait les membres de la société dans leur spiritualité. Des sujets méprisables et médiocres sont introduits ; ils ne sont ni exaltants ni instructifs, ils ne font qu'amuser. 2MI 246 4 La façon dont ces sociétés ont été menées conduit l'esprit loin de la réflexion sérieuse, loin de Dieu, loin du ciel. En leur accordant de l'intérêt, les pensées et les services religieux sont devenus de mauvais goût. Il y a moins de désir pour la prière fervente, pour la religion pure et sans tache. Les pensées et les conversations ne portent pas sur des thèmes qui élèvent, mais s'arrêtent sur les sujets évoqués lors de ces rassemblements. Qu'est-ce que la paille en comparaison du blé ? L'intelligence se mettra progressivement aux dimensions des sujets avec lesquels elle est fami' lière, jusqu'à ce que les facultés de l'esprit se rétractent, montrant de quoi il a été nourri. 2MI 247 1 L'esprit qui rejette toute cette médiocrité, et est sollicité pour demeurer uniquement sur des vérités élevées, solennelles, profondes et vastes, cet esprit-là se fortifiera. La connaissance de la Bible dépasse de loin toutes les autres connaissances dans le renforcement de l'intellect. Si vos groupements et sociétés littéraires se transformaient en opportunité d'étudier la Bible, ils se révéleraient bien plus une société intellectuelle que jamais ils ne pourraient devenir en tournant leur attention vers des représentations théâtrales. Quelles hautes et nobles vérités l'esprit peut-il contempler et explorer dans la Parole de Dieu ! L'esprit peut aller encore plus loin et plus profondément dans ses recherches, devenant plus fort à chaque effort pour comprendre la vérité, et pourtant, il en restera encore une infinité au-delà. 2MI 247 2 Ceux qui composent ces sociétés, qui professent aimer et honorer les choses sacrées, et qui pourtant permettent à l'esprit de s'abaisser au superficiel, à l'irréel, à la comédie simple, médiocre et fictive, font le travail du diable tout aussi sûrement qu'ils contemplent et s'unissent dans ces scènes. Si leurs yeux pouvaient s'ouvrir, ils verraient que Satan était leur chef, l'instigateur, à travers des agents présents qui se donnent une importance exagérée. Mais Dieu déclare leur vie et leur caractère plus légers que la vanité. Si ces sociétés se consacraient à l'étude du Seigneur et de sa grandeur, de sa miséricorde, de ses oeuvres dans la nature, de sa majesté et de sa puissance révélées dans sa parole inspirée, elles sortiraient bénies et fortifiées. -- Manuscrit 41, 1900, p. 10-12 (" Commandement Keeping » [L'observation des commandements], 23 juillet 1900). 2MI 247 3 Si nous considérons les bienfaits qui nous sont accordés comme nous appartenant, pour être utilisés selon notre plaisir, en faire l'étalage et pour faire sensation, alors les caractères de ceux qui professent être les disciples du Seigneur Jésus, notre Rédempteur, jettent l'opprobre sur celui-ci. 2MI 247 4 Dieu vous a-t-il donné de l'intelligence ? Est-ce pour que vous l'utilisiez selon vos inclinations ? Pouvez-vous glorifier Dieu en étant instruit pour représenter des personnages dans des pièces, et pour amuser un public avec des fables ? Le Seigneur ne vous a-t-il pas doté d'un intellect à utiliser pour la gloire de son nom dans la proclamation de l'Évangile du Christ ? Si vous désirez une carrière publique, il y a un travail que vous pouvez faire. Aidez la classe que vous représentez dans vos scènes. Agissez dans la réalité. Accordez votre sympathie quand elle est nécessaire, en relevant effectivement ceux qui sont abattus. La passion dominante de Satan est de pervertir l'intelligence et de pousser les hommes à désirer des spectacles et des représentations théâtrales. L'expérience et le caractère de tous ceux qui se livrent à cette oeuvre seront conformes à la nourriture donnée à l'esprit. 2MI 248 1 Le Seigneur a donné des preuves de son amour pour le monde. Il n'y avait pas de fausseté, pas de comédie, dans ce qu'il faisait. Il a fait un don vivant, capable d'endurer l'humiliation, le rejet, la honte et l'opprobre. Voilà ce que le Christ a fait pour sauver les perdus. -- Manuscrit 42, 1898, p. 13 (" To Every Man His Work » [A chaque homme son travail]). White Estate, Washington, D.C., février 1963. ------------------------Manuscrit 148--Prenez courage dans le Christ et soyez reconnaissants 2MI 249 1 Nous N'EMETTRONS PAS le moindre murmure parce que nous avons des épreuves. Les chers enfants de Dieu en ont toujours eu, et chaque épreuve endurée ici-bas ne fera que nous rendre riches dans la gloire. [...] 2MI 249 2 James est très occupé à corriger le document. La soeur Annie Smith lui apporte son aide, et cela me laisse un peu de temps pour écrire. C'est ce soir après le sabbat que j'ai écrit, à la lueur des chandelles, avec les yeux endoloris, vous devrez donc excuser ma mauvaise écriture. Ayez bon courage. Ne vous laissez pas abattre ni décourager par quoi que ce soit. Rappelez-vous, nous sommes presque à la maison. -- Lettre 9, 1851, p. 1, 3 (au frère Dodge et son épouse, 21 décembre 1851). 2MI 250 0 Ces articles inédits ont été sollicités par Mme Alta Robinson, une em-ployée du White Estate, pour être intégrés, avec d'autres déclarations d'Ellen White provenant de sources publiées, dans un programme de Remerciements en novembre 1963. Laccent est mis sur des choses pour lesquelles Mme White a été reconnaissante. -- Arthur L. White. 2MI 250 1 S'il est quelqu'un qui jouit du vrai bonheur, même dans cette vie, c'est bien le chrétien fidèle. Nous nous réjouirons en Jésus-Christ. Nous vivrons à la clarté de sa face. --Lettre 18, 1859, p. 3 (au Dr N., 14 avril 1859). 2MI 250 2 Mon cher époux, je trouve que ma main tremble ce matin, mais je ferai de mon mieux pour écrire. Je reprends lentement des forces. [...] 2MI 250 3 J'ai maintenant commencé à prier en famille moi-même et suis reconnaissante pour le privilège de me mettre à genoux une fois de plus avec ma famille. [...] 2MI 250 4 C'est parfois solitaire ici. Si tu pouvais être ici pour me lever et me faire entrer et sortir du wagon, je voyagerais et me rétablirais plus rapidement. Je ne parviens à faire que quelques pas à la fois, mais je constate que je commence à me remettre un peu. 2MI 250 5 Nous essayerons de vivre pour la gloire de Dieu. Ne t'inquiète pas pour nous. Nous n'oublions pas de prier pour toi. [...] Je suis reconnaissante à Dieu d'avoir épargné ma vie afin que je puisse reprendre ma place dans la famille, mais ta place à la table de la salle à manger est vide. -- Lettre 12a, 1860, p. 1,2 (à James White, octobre 1860). 2MI 250 6 J'ai pensé que cela ne pouvait pas faire de mal aux garçons de faire une petite excursion à la campagne. Je pourrais me promener un peu et faire passer le temps en ton absence. Willie s'est bien amusé. Il était désolé quand il fut temps de rentrer à la maison. Les garçons ont joué avec Éli, travaillé et chassé un peu. Ce fut un grand plaisir pour eux. [...] 2MI 250 7 Mon cher mari, le temps de ton absence est bientôt terminé. Encore une semaine et tu seras à la maison. Nous nous réjouissons tous de te voir à nouveau parmi nous. Tout va bien, comme d'habitude à Battle Creek, pour autant que je sache. 2MI 250 8 Je suis très reconnaissante au Seigneur de t'avoir accordé une si bonne santé, et je suis presque rétablie, mais pas très forte. [...] 2MI 250 9 Les garçons sont tous au lit, le quatrième dans son berceau. [...] Je dois conclure. Nous n'oublions pas de prier pour toi. -- Lettre 14, 1860, p. 2, 3 (à James White, 19 novembre 1860). 2MI 250 10 Il s'est simplement endormi ; sans douleur, sans souffrance, aussi tranquille qu'un enfant, il a rendu son dernier soupir. Oh, combien j'ai été reconnaissante de ne pas avoir été obligée de le voir agoniser dans la douleur et d'avoir cette image pénible devant moi jour et nuit. [...] 2MI 251 1 À première vue, il avait l'air de s'être allongé pour dormir comme un guerrier fatigué. [...] 2MI 251 2 Je ne vais pas m'abandonner à la douleur. [...] Je ne vais pas me plaindre ou murmurer contre la providence de Dieu. Jésus est mon Sauveur. Il vit. Jamais il ne me délaissera, ni ne m'abandonnera. [...] 2MI 251 3 Je suis reconnaissante envers Dieu de ne pas avoir été contrainte de rechercher ma consolation dans les amitiés du monde. M'appuyer sur la sympathie humaine ! Non, non. [...] Même la vallée de l'ombre de la mort a été éclairée par la présence de mon Sauveur. -- Lettre 9, 1881, p. 1-5 (à mes « Chers frère et soeur ", 20 octobre 1881). 2MI 251 4 Je suis si reconnaissante envers mon Père céleste de nous avoir donné des preuves si précieuses de sa volonté de nous bénir et de nous communiquer la sagesse. -- Lettre 14, 1881, p. 2 (à Uriah Smith, c. 1881). 2MI 251 5 Je suis si reconnaissante que la petite Ella [sa première petitefille, âgée d'un an] soit en aussi bonne santé. Chère petite. Que le Seigneur la bénisse et la garde en bonne santé. -- Lettre 5,1882, p. 2 (à mes « Chers enfants, » 3 avril 1882). 2MI 251 6 Nous allons bien, comme on pourrait s'y attendre. J'ai bien dormi la nuit dernière et je me sens mieux ce matin. Ma toux est assez dure, mais je suis reconnaissante de ne pas être dans un pire état. -- Lettre 14, 1882, p. 1 (au pasteur William C. White et son épouse, 22 mai 1882). 2MI 251 7 Nous sommes arrivés ici [dans le Massachusetts] à 20 heures 30, mercredi soir. Cette partie du voyage a été plus pénible et éprouvante pour nous que le long voyage depuis la Californie. Il y avait beaucoup de poussière, les voitures étaient bondées et il faisait très chaud. Mais j'avais bon courage. [...] J'ai été reconnaissante pour la tranquillité d'esprit et la communion avec mon Sauveur tout au long du voyage. Sous sa protection, je me savais en sécurité et je n'avais aucune raison de me plaindre. -- Lettre 24,1883, p. 1 (au pasteur William C. White et son épouse, 23 août 1883). 2MI 251 8 Je suis reconnaissante pour la santé et la force que le Seigneur m'a données. [...] J'ai parlé seize fois. [...] Priez pour moi. Je me cramponne au Seigneur à tout instant. -- Lettre 27, 1883, p. 2 (au pasteur William C. White et son épouse, 4 septembre 1883). 2MI 251 9 Le Seigneur est très bon envers nous. Jusqu'à présent, nous avons été comblés par notre récolte de fruits dans notre verger. [...] Les pruniers sont chargés, et nous avons dû acheter beaucoup de cordes pour attacher les branches afin qu'elles ne cassent pas sous leur poids. [...] 2MI 252 1 Je suis très reconnaissante envers mon Père céleste pour sa bonté et sa grâce abondante. [...] 2MI 252 2 J'étais assise dans ma chambre, sabbat matin, réfléchissant sur l'oeuvre et ses difficultés, me demandant : « Que dois-je faire ? » quand un petit oiseau a sauté sur le rebord de la fenêtre et a tant gazouillé que mon coeur s'est senti soulagé pour un temps. Je crois que cet oiseau était un messager envoyé par Dieu. Je suis déterminée à placer ma confiance dans le Seigneur. Je le remercie de m'avoir si merveilleusement soutenue. Je veux travailler beaucoup plus pour lui avant de déposer les armes. -- Lettre 108, 1902, p. 1, 2, 11 (à Nathaniel D. Faulkhead et son épouse, 14 juillet 1902). 2MI 252 3 Je suis tellement reconnaissante au Seigneur de me redonner ma voix. J'ai été capable de parler librement lors de la réunion du camp. [...] Je suis si reconnaissante de la paix, du réconfort et de l'amour que je trouve chaque jour dans le Seigneur. -- Lettre 145, 1902, p. 6 (au pasteur John A. Burden et son épouse, 21 septembre 1902). 2MI 252 4 Le Seigneur m'a merveilleusement soutenue. Sabbat dernier, avant d'aller à la réunion, j'ai été saisie d'une faiblesse et je me suis sentie craintive. Mais dès l'instant où je me suis tenue sur mes pieds devant l'assemblée, j'ai senti que les bras étemels me portaient. [...] Tout le monde dans la tente m'a entendue, bien que je n'aie fait aucun effort pour me faire entendre. 2MI 252 5 Pendant un certain temps, après ma dernière maladie grave, j'ai craint de ne plus jamais pouvoir utiliser ma voix. J'ai essayé de prier au culte de famille, mais après avoir prononcé un mot ou deux, plus aucun son n'est sorti. Ma voix était partie. Pendant longtemps, j'ai dû garder le silence ; mais le Seigneur m'a rendu ma voix, et je ne lui serai jamais assez reconnaissante pour ce bienfait. Je suis si reconnaissante. Je sais que j'ai un témoignage à partager, et je remercie Dieu de pouvoir encore être son témoin. -- Lettre 150, 1902, p. 1, 2 (à Charles W. Irwin, 22 septembre 1902). 2MI 252 6 J'avais complètement oublié qu'hier c'était mon anniversaire, jusqu'à ce que je sois revenue de ma tournée juste avant le dîner. Ensuite, j'ai découvert que la soeur King [...] avait invité à dîner May White et ses enfants, ainsi qu'Ella May et Dores Robinson. J'ai été tellement occupée que j'avais oublié que c'était mon anniversaire, et je suis restée, comme avait coutume de dire le frère Starr, « plombée de surprise » de trouver un tel rassemblement, et deux tables installées dans notre salle à manger. 2MI 253 1 Nous avons partagé un repas délicieux, après quoi nous sommes passés au salon, et avons entamé un moment de prière et chanté quelques cantiques. Le Seigneur s'est gracieusement rapproché de nous tandis que nous offrions de sincères actions de grâces à Dieu pour sa bonté et sa miséricorde envers nous tous. [...] 2MI 253 2 La soeur Ings a fait envoyer un magnifique bouquet du Sanatorium, et quelqu'un d'autre a envoyé des fleurs de St Helena. La soeur King m'a offert une petite cruche d'eau argentée, exactement comme celle que j'avais l'intention d'acheter. Je suis heureuse qu'il n'y ait pas eu plus de cadeaux, car lorsque je reçois beaucoup de choses, je me sens obligée de faire quelque chose en retour. [...] 2MI 253 3 Hier soir, [...] je me suis réveillée une ou deux fois dans la nuit, mais je ne me suis levée qu'à quatre heures. C'est une autre victoire remportée sur le sommeil, car la nuit précédente, j'avais dormi près de huit heures. Pour cela, je me sens très reconnaissante envers mon Père céleste. -- Lettre 321, 1905, p. 1, 2, 6 (au pasteur James E. White et son épouse, 27 novembre 1905). 2MI 253 4 S'il est une chose que je désire, c'est d'avoir, tant que j'aurai un souffle de vie, mes facultés mentales préservées. Je suis très reconnaissante que mon esprit soit aussi clair, et que je puisse apporter mon aide à l'oeuvre qui s'accomplit. 2MI 253 5 Quand je considère combien j'étais faible dans ma jeunesse, je sens qu'à mon âge, j'ai de nombreuses raisons d'être reconnaissante au Seigneur pour sa bonté, sa miséricorde et son amour. Depuis l'accident qui m'est arrivé quand j'avais neuf ans, j'ai rarement été parfaitement exempte de toute douleur. Mais je ne me souviens pas avoir jamais été aussi exempte de toute douleur que je ne le suis à l'heure actuelle. [...] Je fais confiance à Jésus-Christ, mon Rédempteur et mon Sauveur, et par lui, je serai victorieuse. -- Manuscrit 142,1905, p. 1,2 (" Words of Thanksgiving » [Paroles de gratitude], 26 novembre 1905). 2MI 253 6 J'ai des raisons d'être très reconnaissante à Dieu car il a gracieusement épargné ma vie afin que je joue un rôle dans les importantes réunions d'Oakland et de San Francisco. Je le remercie de m'avoir donné la force et la liberté. Bien que certaines infirmités m'aient accablée, j'ai été soutenue et grandement bénie. Le grand Médecin a été mon aide, gloire à son nom. 2MI 254 1 Dans ma quatre-vingtième année, je peux monter et descendre les escaliers aussi facilement que n'importe lequel de mes employés. Le matin, je fais du feu moi-même, et je réussis à soulever les lourdes bûches. [...] 2MI 254 2 Je n'ai jamais passé un hiver en étant aussi exempte de toute douleur. Je loue le Seigneur avec mon coeur, mon âme et ma voix pour sa merveilleuse puissance qui me soutient. En vérité, la bonne main de mon Dieu a été sur moi. 2MI 254 3 Ce que j'apprécie par-dessus toute autre chose, c'est la liberté qui m'est donnée de pouvoir écrire et parler. -- Lettre 102,1907, p. 1 (au pasteur Stephen N. Haskell et son épouse, 17 mars 1907). 2MI 254 4 Je me sens encore plus reconnaissante que je ne l'exprime pour l'intérêt que mes employés ont mis dans la préparation de ce livre [Conquérants pacifiques]. [...] Le Seigneur a été bon pour moi en m'envoyant des employés intelligents et pleins de compréhension. [...] 2MI 254 5 Je suis très reconnaissante envers le Seigneur de m'avoir accordé le privilège d'être sa messagère pour communiquer à d'autres la précieuse vérité. -- Lettre 80, 1911, p. 1, 2 (à Stephen N. Haskell, 6 octobre 1911). 2MI 254 6 Grâces soient rendues à Dieu, qui nous fait toujours triompher en Christ. -- Lettre 7, 1913, p. 1 (à ceux qui étaient rassemblés à la Conférence générale, 4 mai 1913). 2MI 254 7 Je suis plus qu'heureuse de pouvoir vous écrire, et je suis reconnaissante que vous ayez un lieu si agréable comme foyer. [...] Je dois vous dire que j'ai bon courage. [...] 2MI 254 8 Je désire ardemment présenter au peuple les instructions que le Seigneur m'a données pour eux. Je le remercie de m'avoir mise en contact avec des employés à qui je peux faire confiance et qui peuvent m'aider. -- Lettre 11, 1913, p. 1, 3 (au pasteur James E. White et son épouse, 28 août 1913). 2MI 254 9 Comme je vous l'ai déjà écrit, je suis très bien installée ici. Notre maison est confortable et le climat agréable. Nous avons une eau d'une grande qualité, qui provient d'une bonne source sur la colline. 2MI 254 10 Je me porte assez bien ; je ne souffre d'aucune douleur. Mais je me rends compte que la vieillesse me rappelle que je suis mortelle. [...] J'essaye de finir mon travail dans la joie et sans me plaindre. Je n'ai pas perdu mon courage. Le Seigneur est mon aide, et jour après jour, il me soutient et me bénit. Mon espoir et ma confiance sont en lui. [...] 2MI 255 1 Ce matin, j'ai eu un entretien avec plusieurs pasteurs qui ont été longtemps dans l'oeuvre. [...] Je remercie [le Seigneur] qu'ils aient apprécié mes paroles. 2MI 255 2 12 décembre. Je viens de reprendre cette lettre inachevée. J'ajouterai quelques petites choses puis je vous l'enverrai. Je suis toujours en bonne santé. Nous sommes grandement bénis par la pluie abondante qui tombe par intervalles depuis environ un mois. Nous en avions grandement besoin. Aujourd'hui, le ciel est nuageux, mais le soleil perce de temps à autre et nous fait un agréable clin d'oeil. -- Lettre 13, 1913, p. 1, 2 (au pasteur James E. White et son épouse, 4 décembre 1913). White Estate, Washington, D.C., 12 avril 1963. ------------------------Manuscrit 149--La visite d'un observateur céleste 2MI 257 1 VENDREDI 20 MARS, je me suis réveillée tôt, vers trois heures et demie du matin. Alors que j'écrivais sur Jean 15, une paix merveilleuse m'a tout à coup envahie. La salle entière semblait remplie d'une atmosphère céleste. Une présence sainte et sacrée semblait se tenir dans ma chambre. Je posai ma plume et restai dans l'expectative, attendant ce que l'Esprit me dirait. Je ne vis personne. Je n'entendis aucune voix, mais j'eus le sentiment qu'un observateur céleste se tenait tout près de moi. Je sentis que j'étais en présence de Jésus. Il m'est impossible d'expliquer ou de décrire la douce paix et la lumière qui semblaient remplir ma chambre. Une atmosphère sainte et sacrée m'entourait, et il fut présenté à mon esprit et à mon intelligence des questions d'un grand intérêt et d'une importance particulière. Une ligne de conduite me fut clairement exposée comme si la présence invisible me parlait. Le sujet sur 2MI 258 1 Document sollicité par Francis D. Nichol pour un éditorial de la Review and Herald. -- Arthur L. White. lequel j'écrivais sembla s'évanouir de mon esprit tandis qu'un tout autre sujet s'ouvrait distinctement devant moi. Je sentis une grande crainte m'envahir tandis que ces sujets étaient gravés dans mon esprit. -- Manuscrit 12c, 1896, p. 1 (concernant Fannie Bolton, 20 mars 1896). White Estate, Washington, D.C., avril 1963. ------------------------Manuscrit 150--Une visite en Tasmanie 2MI 259 1 LA SOEUR MAY LACEY et moi avons quitté Granville [...] nous rendant en train à Melbourne sur notre route vers la Tasmanie. [...] 2MI 259 2 Nous nous attendions à partir pour la Tasmanie jeudi soir, mais nous avons appris que le paquebot n'appareillait pas avant vendredi après-midi, et nous amènerait à Launceston après le commencement du sabbat. Je ne pouvais me résoudre à prendre ce bateau alors que nous aurions à empiéter sur le sabbat, s'il y avait un moyen d'éviter cela. Nous avons appris qu'un bateau quittait Melbourne mardi après-midi, et avons décidé qu'il serait bien préférable d'embarquer sur ce premier bateau plutôt que de voyager pendant le sabbat. [...] 2MI 259 3 Nous avons passé un agréable moment sur le paquebot, et n'avons pas du tout été malades. Le mercredi matin, nous approchions de Launceston, mais à cause de la marée 2MI 260 0 Extraits des lettres et journaux personnels d'Ellen White concernant sa première visite en Tasmanie. basse, nous avons été obligés de mouiller à une quinzaine de kilomètres de la ville. Pendant que nous étions ainsi ancrés, un petit ferry-boat s'est approché de nous. Nous avons été heureuses de voir à son bord le frère et la soeur Teasdale. Ils avaient tenu quelques réunions à une trentaine de kilomètres de Launceston, et c'est providentiellement que nous les avons rencontrés là où nous avions jeté l'ancre. Nos bagages furent transbordés sur le ferry, sur lequel nous avons nous-mêmes embarqué, et nous sommes arrivés à Launceston vers midi. [...] 2MI 260 1 Vers trois heures, nous avons pris les voitures pour Hobart. Pendant presque tout le voyage, nous avions un compartiment de première classe à nous seules, et vers neuf heures du soir, nous sommes arrivées à Hobart, où nous avons été chaleureusement accueillies par le frère Lacey et plusieurs membres de sa famille. Nous avons été conduites à la maison accueillante du frère et de la soeur Lacey. Le jour du sabbat, nous sommes allés à une petite église dans laquelle était assemblé un bien plus grand nombre d'observateurs du sabbat que j'aurais imaginé trouver ici. Le Seigneur m'a permis de parler librement à l'auditoire. Le dimanche soir, j'ai parlé dans une grande salle où s'était assemblé un nombre assez important de personnes. Ils s'étaient arrangés pour qu'aucune réunion ne puisse commencer dans cette salle avant 20 heures 30. La chapelle Wesleyenne est tout près, et notre réunion dans la salle n'a pas commencé tant que leur réunion n'était pas terminée. Ce n'était pas un moment favorable pour retenir les auditeurs, mais tous ont écouté avec une profonde attention. J'ai parlé sous les auspices de la Société Espoir et Tempérance. On ne nous a rien fait payer pour la salle. Le premier jour de la semaine, William C. White est arrivé, a visité Bismarck, qui est à environ douze kilomètres de Hobart, a tenu une réunion, et pris des dispositions pour tenir d'autres réunions au cours de la semaine. 2MI 260 2 Le frère et la soeur Corliss sont allés à Bismarck un soir et ont tenu une réunion. Le lendemain, nous y sommes retournés avec un moyen de transport dans lequel nous avons tous pris place pour nous rendre à Bismarck. A part moi, le groupe tout entier a fait à pied le chemin qui traversait les montagnes. Nous avons loué un petit chalet meublé dans Bismarck, et j'ai parlé dans la petite salle de réunion le mardi soir et le mercredi après-midi. La petite église était remplie de nos frères et soeurs qui semblaient avides de recevoir le pain de vie. Le frère Colcord a parlé mercredi soir. Jeudi, nous avons visité certains de nos frères et soeurs qui vivaient dans de petites fermes sur les collines ou dans la forêt. Un bon nombre d'entre eux cultivent des fruits pour vivre. Nous avons noté que beaucoup d'entre eux devaient parcourir plusieurs kilomètres pour assister aux réunions, puis revenir dans leurs foyers. Jeudi soir, j'ai présenté à nouveau le message de la vérité aux auditeurs, soulignant en particulier la vérité qui convient à ces derniers jours. Les croyants comme les incroyants semblaient très intéressés. Certains des auditeurs sont des enfants de Dieu et cherchent à obéir à ses commandements. Ils venaient de leurs humbles foyers, amenant leurs jeunes enfants avec eux, mais pas une paupière ne s'alourdissait de sommeil. Tous les yeux étaient fixés sur l'orateur, et ils manifestaient un intérêt passionné. J'ai adressé des paroles particulièrement appropriées aux enfants et aux jeunes, et je crois que beaucoup de ces petits ont compris l'invitation de Jésus. Je leur ai expliqué les paroles que Jésus avait prononcées à ses disciples quand les mères lui avaient amené leurs petits, et que les disciples les avaient réprimandées de déranger le Christ avec les enfants. Le Christ avait dit : « Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi ; car le royaume des cieux est pour leurs pareils » (Matthieu 19.14). Il prenait les petits enfants dans ses bras, posait ses mains sur eux et les bénissait. 2MI 261 1 Le Saint-Esprit de Dieu était présent dans cette petite assemblée. Il y avait plusieurs non-adventistes à la réunion, parmi eux le maître d'école du village, et une mère avec ses nombreux garçons. Nous espérons que la semence germera et portera du fruit à la gloire de Dieu. J'ai présenté l'observation des commandements de Dieu comme une preuve de notre amour pour Jésus-Christ, car il dit clairement à ses disciples : « Si vous m'aimez, vous garderez mes commandements » (Jean 14.15). -- Lettre 58,1895, p. 1-5 (à Ole A. Olsen, 7 mai 1895). 2MI 261 2 May Lacey m'a accompagnée en ce lieu. Nous avons logé chez la famille Lacey. Les familles Hawkins et Lacey sont, vous le savez, recomposées, formant une grande famille. Le frère Lacey a deux filles à la maison, à part le fils qui est en Amérique. La soeur Lacey a quatre filles et deux fils. [...] 2MI 261 3 Notre congrès commence la semaine prochaine. [...] Avant que nous ne repartions pour Melbourne, May Lacey changera son nom en May White. Je vais avoir une fille, et le frère Lacey, un fils. Voilà qui est vraiment très agréable. Journal sur la visite à Hobart et Bismarck, en Tasmanie 2MI 262 1 Sabbat matin, j'ai parlé à Hobart, à huit kilomètres de la maison du frère Lacey. Le Seigneur m'a donné un message pour le peuple. Mon texte était Luc 14-16-24La parole semblait faire une profonde impression sur les esprits et il y a, nous le savons, une oeuvre à accomplir dans les coeurs et une réforme à opérer dans les caractères qui conduiront ce peuple dans une relation étroite avec Dieu. [...] 2MI 262 2 Bismarck, Tasmanie, le 26 avril et le 1er mai 1895. Mardi dernier (23 avril), le frère Lacey, May Lacey, Willie White et moi nous sommes rendus à douze kilomètres de la maison du frère Lacey en ce lieu, en plein bush*, comme on l'appelle ici. En Amérique, nous appelons cela « forêt ». Cet endroit est niché dans la montagne. Il ressemble beaucoup au Colorado, avec ses collines, ses montagnes et ses vallées, et il y a des maisons et de petites exploitations de terres cultivées au sein même des forêts. Les gros troncs ont été coupés et le sous-bois vidé et des vergers y ont été plantés. 2MI 262 3 Willie, May et le frère Lacey ont marché une grande partie du chemin. J'ai compris que les chevaux avaient gravi ces collines jusqu'à ce qu'ils aient commencé à avoir le souffle court, car leurs charrettes étaient lourdement chargées et difficiles à tirer. Le frère Lacey m'avait préparé un siège. Nous formions un tableau bien impressionnant quand nous avons quitté la maison du frère Lacey. Le frère Lacey, Willie et May étaient installés sur le siège avant. J'étais assise sur mon coussin rembourré au bout du chariot, au milieu des bagages. Des oreillers et des paquets m'offraient un siège aussi confortable qu'un fauteuil à bascule, mais quand le cheval a pris la descente, les mouvements du véhicule à deux roues nous ont ballotés sans interruption. [...] 2MI 262 4 Il y a une église ici, une belle maison de culte construite par nos frères et soeurs de la même précieuse foi, et quand les réunions ont lieu, la maison se remplit de gens fort intelligents. Beaucoup sont Allemands. -- Manuscrit 54, 1895, p. 1-3 (" Visit to Hobart and Bismarck, Tasmania » [Visite à Hobart et Bismarck, Tasmanie], vers le 20 avril 1895). 2MI 262 5 Nous avions rendez-vous à Bismarck (Tasmanie). William C. White leur a rendu visite, après une marche de douze kilomètres, et a parlé dans la petite église, dimanche. On lui avait prêté un cheval et une charrette pour revenir à [proximité de Hobart] lundi. Le frère et la soeur Corliss sont revenus à Bismarck en charrette. Le frère Corliss a parlé lundi soir, et le frère et la soeur Corliss sont revenus mardi (23 avril). Nous sommes repartis en charrette. 2MI 263 1 Bismarck ressemble beaucoup au Colorado. Des maisons et des petits lopins de terre défrichés sont parsemés dans les collines, ici et là. Avec sagesse, les agriculteurs ne dépensent ni argent, ni temps et énergie à défricher de grandes clairières en une seule occasion. Ils construisent leurs chalets dans un espace de terre dégagé, puis défrichent la terre progressivement pour leurs vergers et cultures. Si, à la place des forêts de gommiers bleus il y avait de hauts conifères - pin, épinette et sapin - le tableau qui s'offre à nous serait une excellente représentation du Colorado. 2MI 263 2 Nous avons le privilège d'avoir obtenu un chalet soigné et bien meublé près de la petite église. Nous avons trouvé la petite grange bien remplie d'excellents légumes et de pommes pour notre usage. Nous avons grandement apprécié les provisions abondantes de nos frères très prévenants. Chaque jour, du lait et de la crème nous étaient apportés, que nous pouvions utiliser à volonté, et beaucoup de bois était préparé pour notre usage. Nos chers amis y mettaient un tel plaisir ! C'était une bénédiction pour nous. Plusieurs étaient venus avec nous, certains d'entre eux parcourant à pied jusqu'à douze kilomètres pour assister à la réunion. 2MI 263 3 Nous soupirions après le privilège de demeurer dans cette retraite rurale plusieurs mois et d'achever l'écriture de l'histoire de la vie du Christ, mais le travail à faire en Nouvelle-Galles du Sud l'emporta sur ce désir et je savais qu'aussitôt notre oeuvre terminée en Tasmanie, nous devrions nous hâter de retourner porter notre témoignage au peuple. [...] 2MI 263 4 Mardi soir, j'ai parlé à un auditoire intéressé. Il y avait un grand nombre d'enfants et de jeunes présents, et les enfants de huit ans et au-dessus étaient assis, les yeux grands ouverts, écoutant les paroles prononcées avec un grand intérêt. Mon coeur a débordé d'amour pour ces chers enfants, et je n'ai pu m'abstenir d'adresser un message particulier à ceux qui avaient besoin d'être invités et encouragés à donner leur coeur à Jésus. Ne sont-ce pas les enfants et les jeunes qui, en partie, composent nos assemblées ? Dieu veut que les enfants et les jeunes se joignent à l'armée du Seigneur. Je leur ai dit que je suis heureuse de les voir assister à la réunion et qu'ils pourraient devenir des soldats de la croix du Christ. [...] 2MI 264 1 Mercredi matin, William C. White a tenu une réunion pour les colporteurs. Je leur ai parlé à nouveau dans l'après-midi. J'ai été surprise de voir tant de personnes présentes, car ces croyants sont très dispersés et certains parcourent une longue distance à pied. Le Seigneur m'a permis de parler très librement à des auditeurs fort intéressés. La bénédiction du Seigneur reposait sur moi alors que je présentais la vérité dans sa simplicité. Beaucoup de coeurs ont été touchés par l'influence profonde de l'Esprit de Dieu. 2MI 264 2 Jeudi était le jour où ils transportent leurs produits au marché. Les routes sont très vallonnées, et si cette tâche était faite le vendredi, elle ne serait pas facilement achevée avant le sabbat. 2MI 264 3 Jeudi, on nous avait promis un cheval et une charrette, et nous avons pu gravir les collines pour aller inviter certaines personnes. Nous avons alors découvert que les habitants de cette région avaient à marcher plusieurs kilomètres - pères, mères et enfants - pour venir aux réunions. La plupart préféraient marcher plutôt que de monter leurs chevaux pour parcourir les collines escarpées. Nous avons découvert des terres cultivées entourées de bush*, comme ils l'appellent. Nous devrions les qualifier de petits chalets avec quelques arpents de terre défrichée dans les bois. Les arbres, très petits, étaient chargés de belles pommes. J'ai rarement vu d'aussi petits arbres portant des fruits. La plupart des gens semblaient confortablement installés, mais pauvres en biens de ce monde. 2MI 264 4 Le soir, je pouvais mieux apprécier la congrégation qui avait eu un intérêt suffisant pour parcourir une si longue distance à travers les bois pour assister à la réunion. Quand je voyais les enfants et les jeunes, le visage illuminé, écoutant attentivement la vérité, mon coeur débordait de gratitude envers Dieu. Ces parents qui amenaient leurs enfants d'aussi loin pour assister aux réunions du soir démontraient ainsi leur intérêt et leur amour pour la vérité. 2MI 264 5 J'ai encore parlé à ceux rassemblés jeudi soir. Un assez grand nombre des personnes présentes ne partageaient pas notre foi. J'avais un témoignage très solennel à leur adresser concernant le message du troisième ange, que nous devons maintenant proclamer au monde. Ce message combine le premier et le deuxième message et les relie au troisième. Ceci nous fait aborder un grand domaine où nous sommes amenés jusqu'aux scènes finales de l'histoire de cette terre. La grande et dernière guerre met en confrontation deux catégories : ceux qui gardent les commandements de Dieu et ceux qui annulent la loi de Dieu. [...] 2MI 265 1 Nous avons ressenti la présence du Saint-Esprit de Dieu à la réunion ce soir-là, et sommes persuadés qu'un grand nombre d'auditeurs avaient été convaincus dans leur coeur. -- Manuscrit 55, 1895, p. 1-5 (" Labor in Bismarck, Tasmania » [Travail à Bismarck, Tasmanie], vers le 26 avril 1895). 2MI 265 2 William C. White, May Lacey White, et moi-même avons quitté la maison du frère Lacey dans Glenarchy à environ 21 heures (le 9 mai) pour prendre les voitures pour Launceston (Tasmanie). Mon fils et mademoiselle May Lacey ont été mariés aujourd'hui par un ecclésiastique qui, bien que ne partageant pas notre foi, a favorisé notre peuple, lui permettant d'utiliser son église sans frais. Les préparatifs de la cérémonie de mariage ont été réalisés sans le moindre incident désagréable. Nous aurions tous été beaucoup plus heureux si l'un de nos propres pasteurs avait officié au mariage, mais cela n'eût été possible qu'en supportant des dépenses considérables, car nous aurions eu à envoyer quérir l'un de nos frères depuis la NouvelleGalles du Sud, où je pense que certains sont habilités à célébrer des mariages. Il n'y avait pas de pasteur en Tasmanie qui soit autorisé à agir en cette qualité. 2MI 265 3 Le frère et la soeur Lacey ont une grande famille, et ils désiraient vivement que May se marie à la maison, et cela est, bien entendu, comme il se doit. À la demande de la famille, j'ai offert la prière à la fin de la cérémonie de mariage. Le frère et la soeur Lacey ont invité huit personnes en dehors de la famille pour célébrer l'événement. Nous avons pris les voitures, comme je l'ai dit, vers neuf heures ce soir-là. [...] 2MI 265 4 J'étais très heureuse quand l'agitation a pris fin, et que nous étions enfin assis dans les voitures en route pour Launceston. [...] 2MI 265 5 Nous sommes heureux que le congrès ait eu lieu à la date prévue à Hobart. Willie a donné une livre et j'en ai donné trois pour que de la nourriture soit fournie à ceux qui devaient assister au congrès, et qui auraient à venir de Bismarck et d'autres régions. Nous avons ainsi agi afin d'éliminer tous les obstacles et permettre à tous d'assister au congrès. Je n'aurais pas voulu que les gens soient privés de l'enseignement qui a été donné lors de cette réunion même si cela avait coûté cinq fois plus que ce qu'il en a fallu. Les pauvres doivent entendre la prédication du message de l'Évangile. Il leur est aussi indispensable qu'à ceux qui ont une bonne situation. -- Lettre 59, 1895, p. 1, 2, 8 (au pasteur Ole A. Olsen et son épouse, 12 mai 1895). 2MI 266 1 J'ai présenté des principes généraux à l'église de Hobart, comme l'a fait notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ quand il a présenté la vérité au peuple. J'espérais qu'avec la présentation de ces principes généraux, des progrès seraient réalisés dans la direction où ils étaient nécessaires, mais je constate qu'une prescription plus précise est nécessaire pour remédier au mal qui existe, qui, à moins d'être corrigé, se révélera désastreux pour l'église. 2MI 266 2 Il y a une chose dans ce monde qui fait l'objet de la plus grande sollicitude du Christ. C'est son église sur la terre ; en effet, ses membres doivent être ses représentants, en esprit et en caractère. 2MI 266 3 Le monde doit reconnaître en eux les représentants du christianisme, les dépositaires des vérités sacrées qui recèlent les joyaux les plus précieux pour l'enrichissement des autres. À travers les âges d'obscurité morale et d'erreur, à travers des siècles de guerre et de persécution, l'église du Christ a été comme « une ville située sur une montagne » (Matthieu 5.14). D'âge en âge, à travers les générations successives jusqu'à aujourd'hui, les pures doctrines de la Bible ont été dévoilées en son sein. 2MI 266 4 Mais pour que l'Église sur terre ait la capacité d'éduquer le monde, elle doit coopérer avec l'Église dans le ciel. Les coeurs de ceux qui sont membres de l'église doivent être ouverts pour recevoir tous les rayons de lumière que Dieu choisit de transmettre. Dieu voudrait nous donner la lumière selon notre capacité à la recevoir et en la recevant, nous serons en mesure de recevoir de plus en plus des rayons du Soleil de justice. 2MI 266 5 Lorsque la lumière s'affaiblit dans l'Église de Dieu, quand le zèle diminue, c'est parce que l'Église de Jésus-Christ a cédé aux influences extérieures que Satan a employées pour rendre la vérité inopérante. Mais si nous persévérons dans la connaissance du Seigneur, sans stagner, nous saurons que « sa venue est aussi certaine que celle de l'aurore » (Osée 6.3). Nous devrions étudier la révélation du Christ dans sa providence depuis la création jusqu'à aujourd'hui, afin que nous soyons conduits dans la voie de la sainteté, de la paix et du repos. 2MI 266 6 Chacun de nous est en probation, à l'école, où nous sommes tenus d'être des étudiants assidus. 2MI 267 1 Nous sommes exhortés à marcher dans la lumière, comme le Christ est dans la lumière. C'est en marchant dans la lumière que nous apprenons de Dieu, et « la vie étemelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ » (Jean 17.3). Ce sont les paroles de celui qui était avec le Père avant que le monde fût, et il a prononcé ces paroles en priant pour tous ceux qui doivent croire en Dieu à travers les paroles de ses disciples. La vraie science consiste à connaître Dieu dans ses oeuvres. « Cherchons à connaître l'Éternel ; sa venue est aussi certaine que celle de l'aurore » (Osée 6.3). 2MI 267 2 Dieu a ses témoins fidèles, à travers lesquels il a donné son témoignage pour ranimer, restaurer, et édifier son peuple dans la très sainte foi. Il a des sentinelles fidèles, qui avertissent l'Église contre les fausses théories et doctrines qui pourraient corrompre leur foi, et jetteraient l'Église dans la distraction, la discorde et les conflits. À chaque époque, le Seigneur a suscité des sentinelles pour porter un témoignage fidèle à la génération dans laquelle elles vivaient. Ces sentinelles fidèles ont fait avancer l'oeuvre, et ont convaincu d'autres de la nécessité de tout consacrer à Dieu, et quand elles ont été appelées à déposer leur armure et arrêter leur participation à l'oeuvre, il y avait d'autres mains pour la faire progresser. Des âmes fidèles ont constitué l'Église de Dieu sur la terre, et il les a unies à lui par une relation d'alliance, en unissant son église sur la terre à son église dans le ciel. Il a envoyé des anges pour servir son église, et « les portes du séjour des morts ne prévaudront pas contre elle » (Matthieu 16.18). 2MI 267 3 Aujourd'hui, comme par le passé, le ciel tout entier observe l'Église pour la voir se développer dans la vraie science du salut. Le Seigneur Jésus est parmi les hommes. Ses anges marchent parmi nous invisibles et non reconnus. Nous sommes sauvés de nombreux pièges et dangers invisibles que notre ennemi, par ses machinations et son hostilité, place sur notre chemin pour nous détruire. Oh, que nos yeux puissent s'ouvrir afin que nous discernions la sollicitude vigilante et les tendres soins des messagers de lumière. Si ceux qui reconnaissent poliment les faveurs qu'ils reçoivent des amis terrestres se rendaient compte de ce qu'ils doivent à Dieu, leurs coeurs s'épancheraient en remerciements pour les précieuses faveurs qui passent maintenant inaperçues et non reconnues. 2MI 267 4 La lumière qui a été transmise du ciel, qui a éclairé notre chemin, n'a été appréciée que par quelques-uns. Un grand nombre ont considéré les bienfaits du ciel comme s'ils leur étaient dus, et n'ont pas marché dans la lumière, suivant les traces de leur Maître. 2MI 268 1 La piété de l'église dans son ensemble n'a pas été ce qu'elle devrait être. Les membres de l'Eglise n'ont pas reçu plus de puissance pour transmettre et recevoir la grâce. Lorsque les agents humains recherchent la capacité à accomplir l'oeuvre de Dieu comme elle devrait l'être, alors ils deviennent des agents persévérants et pleins de succès dans l'avancement de sa cause. Ils deviennent aguerris, persistants, et ils manifestent une véritable piété personnelle. Ceux qui défendent la vérité doivent vivre en harmonie avec leur profession. 2MI 268 2 C'est lorsqu'on s'approprie la vérité qu'elle sanctifie l'âme. C'est la « foi qui est agissante par l'amour » (Galates 5.6) qui purifie de toute espèce d'égoïsme. Lorsque les membres de l'Eglise ont ce type de foi, ils reconnaissent leur obligation et leur dépendance mutuelle. 2MI 268 3 C'est le dessein de Dieu que ses enfants ne restent pas isolés les uns des autres, mais qu'ils fraternisent les uns avec les autres afin de s'influencer mutuellement. Ils devraient se rendre compte qu'il est de leur devoir de promouvoir le bonheur les uns des autres. Si nous sommes disposés à apprendre, le Christ sera notre Maître. Il nous formera à rendre manifeste sa bonté, sa miséricorde et son amour. Toute âme qui se consacrera à lui sera un canal par lequel son amour pourra circuler, elle sera un agent collaborant avec les intelligences divines, et verra son propre bonheur augmenter comme elle cherchera à donner du bonheur aux autres. Chacun de nous doit considérer le fait que chaque parole prononcée exerce une influence, que toute action implique une succession de responsabilités. 2MI 268 4 Quand nous sommes connectés à Dieu, il est en notre pouvoir de transmettre un courant d'influence vitale. Dans ce monde, nul ne peut vivre que pour lui-même, même si on le voulait. Chacun fait partie du grand monde de l'humanité, et à travers notre influence individuelle nous sommes liés à l'univers. 2MI 268 5 Le Christ nous a donné un exemple de la façon dont nous devons employer notre influence. Il a utilisé son influence pour attirer les hommes à lui. Il a dit que sa nourriture était de faire la volonté de son Père (voir Jean 4.34). De nos jours, nombre de ceux qui professent être chrétiens agissent de manière bien différente. Ils considèrent leur propre volonté et leur propre voie comme suprêmes ; mais le test de la bénédiction humaine est la capacité à recevoir, à s'approprier, et à répandre les précieuses bénédictions de la sagesse et de la grâce du Christ. 2MI 268 6 Chaque homme et chaque femme a de fortes tendances au mal, et des traits particuliers de caractère qui le rendent vulnérable à la tentation. Chacun doit lutter contre ses propres passions. Chacun peut voir ses propres habitudes perverses reproduites dans d'autres, et se répercuter sur son propre caractère. Individuellement, nous avons un travail à faire dans la force et la grâce du Christ. Nous devons nous lutter instamment contre nos traits de caractère héréditaires et cultivés. Si nos mauvais traits de caractère ne sont pas surmontés, ils se renforceront par l'exercice, et pollueront l'esprit et le caractère. À moins que nous soyons vainqueurs, nous ne serons pas aptes à vivre avec les saints dans la lumière. Mais que personne ne se décourage. Il y a un refuge pour toutes les âmes tentées. Nous pouvons nous prévaloir des grands privilèges et des bénédictions qui nous sont accordés par la grâce du Christ. Mais il y en a dont les noms sont sur les registres de l'église qui ne savent pas ce que c'est de se soumettre à la volonté divine. Ils ne se rendent pas compte qu'ils peuvent avoir une parfaite confiance et un repos parfait en Dieu. Ils n'ont jamais fait l'expérience de la lutte qu'impose de se soumettre humblement et respectueusement à la volonté de Dieu. Il est vrai qu'il est difficile pour le moi de parvenir à ce point, car le moi recherche toujours la suprématie. Mais le Seigneur dit : « Je vous donnerai un coeur nouveau » (Ézéchiel 36.26). Il a promis de restaurer notre esprit et de faire de nous « de [nouvelles créatures] » (2 Corinthiens 5.17). 2MI 269 1 Mais pour faire cette expérience, nous devons apprendre la douceur et l'humilité du Christ, le laisser graver ses préceptes en nous, et suivre l'exemple qu'il nous a donné. Nous devons demander à Dieu la force et la grâce, car « lui, qui n'a point épargné son propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ? » (Romains 8.32). 2MI 269 2 Le Seigneur encourage la confiance du plus dépravé et du plus pervers. Il est capable de restaurer son image morale dans l'âme, et il ne tarde pas dans l'accomplissement de ses promesses. Le Christ est allé au plus profond des extrémités humaines afin de pouvoir rencontrer les hommes là où ils sont et apprendre à se lier d'amitié avec eux dans leur besoin. Il est notre ami, qui est venu pour nous sauver. Pourquoi ne sommes-nous pas plus diligents dans l'apprentissage des leçons de patience, de bonté, et de tolérance du grand Maître ? Nous pouvons supposer être victimes d'une grande provocation et nous en sentir blessés, et être en colère contre ceux avec lesquels nous sommes associés, mais nous pouvons être ouvriers avec Dieu, peu importe nos circonstances. Nous pouvons être soutenus par la foi et inspirés par l'espérance que Dieu dans sa bonté et sa miséricorde nous délivrera du mal. 2MI 270 1 Beaucoup n'en savent que très peu sur la relation de Dieu avec son peuple, mais l'aspect le plus désespéré de leur expérience c'est qu'ils ne cherchent pas à comprendre son action dans ces précieuses heures d'épreuve. Le privilège leur est offert de comprendre que les afflictions les atteignent dans le but de les purifier de tout mal. Le Seigneur permet aux épreuves de nous assaillir afin que nous puissions regarder à lui comme la source de notre force, et être purifié de la mondanité, de l'égoïsme, de la dureté, de nos traits de caractère si différents des siens. Il souffre du fait que les eaux profondes de l'affliction submergent nos âmes afin que nous puissions le connaître, lui et Jésus-Christ qu'il a envoyé (voir Jean 17.3), afin que nous soupirions au plus profond de nos âmes d'être purifiés de toute souillure, et de sortir de l'épreuve plus purs, plus saints, et plus heureux. Nous entrons dans la fournaise de l'épreuve les âmes noircies par l'égoïsme, et si nous endurons avec patience l'épreuve cruciale, nous en sortirons en reflétant le caractère divin. Le Seigneur est capable de délivrer les hommes pieux de la tentation. 2MI 270 2 Lorsque les épreuves surviennent, nous ne devons pas nous tracasser et nous plaindre, ni nous rebeller, ni nous inquiéter jusqu'à nous extraire des bras du Christ, mais humilier l'âme devant Dieu. Criez à lui afin qu'il vous donne le repos et la paix. Nous devrions porter le joug du Christ au temps de la détresse, et au lieu de nous laisser repousser, nous devrions entendre la voix qui nous invite, disant : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos » (Matthieu 11.28). 2MI 270 3 « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés ! » (Matthieu 5.6). La parole du Christ est la vérité éternelle, et le pain de vie. Si nous mangeons de ce pain, nous devons mourir au moi ; la sphère étroite des intérêts égoïstes et personnels doit être élargie, car il est impossible pour un chrétien de vivre pour lui-même. Le moi doit être caché en Christ, et l'aide divine a été promise en soutien à tous ceux qui abandonneront leur coeur tout entier à Dieu. C'est pour que nous puissions mourir au moi que nous sommes appelés à subir des épreuves. Dans notre plus douloureuse détresse, le Christ est notre refuge. Lorsque tous ceux qui professent être disciples du Christ concluront « une alliance avec [Dieu] par le sacrifice » (Psaume 50.5), seront déterminés à ne se livrer à aucune satisfaction égoïste, à renoncer à leur confort, et décideront avec diligence de servir Dieu, alors tous trouveront dans le Seigneur un secours qui ne manque jamais dans la détresse. 2MI 271 1 Ceux qui sont ouvriers avec Dieu auront l'esprit et la pensée du Christ, et connaîtront sa joie en cherchant à aider les âmes qui sont dans l'ignorance à trouver l'espérance qui est en Jésus-Christ. 2MI 271 2 Le Seigneur nous a commandé de faire avancer son oeuvre sur la terre, mais Satan est déterminé à contrecarrer l'oeuvre de la rédemption. Il cherche à détruire l'image morale de Dieu dans l'homme, et à unir la race humaine à lui-même et à ses sympathisants qui ont dévié de leur allégeance à Dieu et ont été chassés du ciel. Il a cherché par toutes sortes de tromperies à établir son royaume sur la terre, et à pousser tous les hommes à le suivre. Il cherche constamment à instiller aux hommes la haine qu'il ressent lui-même envers Dieu, mais nous devons engager tous les efforts nécessaires pour déployer la bannière du message du troisième ange sur laquelle est écrit : « Les commandements de Dieu et la foi de Jésus » (Apocalypse 14.12). 2MI 271 3 Le peuple de Dieu doit marcher dans la lumière, et être uni dans sa grande tâche en tant que « réparateur des brèches » qui ont été faites dans la loi de Dieu par « l'homme impie ». Il doit relever « les fondations des générations passées » (Esaïe 58.12 ; 2 Thessaloniciens 2.3). Aucun de ceux qui croient vraiment en la vérité ne se tiendra faiblement en retrait en ce temps périlleux, comme un simple spectateur, sans intérêt ni énergie. La flamme de l'amour pour Dieu doit être allumée dans chaque coeur et dans chaque foyer. La mesquinerie et l'entêtement doivent mourir. Que le peuple tout entier offre des prières dans la simplicité et la foi afin que la bannière de la vérité soit élevée dans de nouveaux territoires, et que des âmes soient amenées à la soumission au Seigneur Dieu du ciel. 2MI 271 4 Il est vrai que nos ennemis s'opposeront avec vigilance à la vérité, mais nous tirerons les leçons de ces épreuves, et deviendrons plus patients, dévoués et persévérants, travaillant selon les directives du Christ. Nos ennemis attendent de voir notre prochaine action, et comment ils vont faire face et s'opposer à tous nos efforts pour progresser. Mais il est écrit concernant notre capitaine : « Il ne se découragera point et ne se relâchera point, jusqu'à ce qu'il ait établi la justice sur la terre » (Esaïe 42.4). Nous devons partager son esprit. 2MI 272 5 Une réforme déterminée doit avoir lieu dans l'esprit qui règne à l'église de Hobart. Le frère doit être tourné vers son frère et la soeur vers la soeur avant que Dieu puisse oeuvrer comme il aspire à oeuvrer pour son peuple. Il nous faut pratiquer la prière du Christ quand il a prié pour ses disciples « afin que tous soient un ; comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi, qu'eux aussi soient un en nous » (Jean 17.21). 2MI 272 6 De sérieux efforts doivent être déployés pour vaincre Satan et assurer l'harmonie entre les croyants. Qui, dans l'église, travaille dans une foi persévérante pour l'unité pour laquelle le Christ a prié ? Il est nécessaire de travailler sérieusement pour surmonter l'égoïsme, l'esprit dominateur qui a oeuvré dans l'église et a eu une influence délétère. Certains ont eu un esprit pour faire du tort, pour blesser les âmes des autres, et pourquoi ont-ils fait cela ? C'est parce que ceux qu'ils ont critiqués ne se sont pas conformés à leurs idées de ce que la vie chrétienne devrait être, et ils ont jugé leur prochain, ont prononcé des paroles dures et ont manifesté le fait qu'ils étaient eux-mêmes sévères, durs et dénonciateurs. 2MI 272 1 Cette pratique qui consiste à prononcer des paroles critiques envers autrui ne tend pas à adoucir le coeur, mais a pour effet de briser les amitiés profondes, de décourager les âmes qui passent par des épreuves et des difficultés. Au lieu de les décourager, ils auraient dû chercher à les relever par leur sympathie, prononcer des paroles aimables et encourageantes à leur endroit, et prier avec et pour eux afin que Dieu leur donne la force divine. Dieu exige que nous aidions à soutenir l'âme faible et découragée à l'heure de la tentation. Que tous ceux qui prétendent appartenir au Christ travaillent conformément à ses enseignements et « suivent des pistes droites, afin que ce qui est boiteux ne dévie pas » (Hébreux 12.13). 2MI 272 2 Au sein même de vos familles, il y a de pauvres âmes qui ont besoin de votre aide, qui ont besoin que vous leur prononciez des paroles de réconfort et d'amour venant d'un coeur attendri et soumis par l'amour du Christ. Vous devriez leur parler en étant mû par un désir sincère et ardent de les élever et de les restaurer. Combien ont affligé l'Esprit Saint et déformé l'image du Christ en manifestant un esprit pour meurtrir, briser et démolir. Ceux qui sont imprégnés de l'amour du Christ le manifesteront clairement. Leur physionomie même exprimera de la pitié et révélera à leurs frères et soeurs qu'ils sont remplis d'un esprit de compassion à leur égard. 2MI 272 3 Oh, que ceux qui ont pas en eux une tendresse et une sympathie tout humaine puissent voir que leurs pensées, leurs sentiments, leurs paroles et actions doivent être résolument changés afin que la prière du Christ puisse s'accomplir dans l'Église. Ils doivent se défaire de leur esprit dur et dénonciateur, de leurs paroles critiques et méchantes, sinon ils disperseront continuellement loin du Christ. Ils devraient exercer une influence sanctifiée, rassemblant avec le Christ en lui attachant les âmes par les tendres liens de l'amour. La puissance de conversion de Dieu doit venir sur l'église de Hobart. Une réforme doit avoir lieu dans le caractère de ceux qui professent être ses membres les plus zélés, sinon, à cause de leur manque d'amour, ils blesseront et meurtriront et laisseront périr beaucoup de pauvres âmes. Que la prière sorte de lèvres sincères demandant que l'onction du Saint-Esprit touche les yeux des aveugles, en sorte que chacun puisse discerner la valeur que le Christ place sur l'âme humaine. Le Christ était la Majesté du ciel, pourtant il nous a laissé un exemple de bonté, de sympathie et de compassion face à l'humanité souffrante. 2MI 273 1 La valeur de notre travail ne consiste pas à faire beaucoup de bruit dans le monde, d'être zélé, enthousiaste et actif par notre propre force. La valeur de notre travail est en proportion avec l'effusion du Saint-Esprit. La valeur de notre travail vient par la confiance en Dieu qui confère de saintes qualités à l'esprit, de sorte que nous puissions maîtriser nos âmes par la patience. Nous devons prier sans cesse à Dieu d'augmenter notre force, de nous rendre forts dans sa force, d'allumer dans nos coeurs la flamme de l'amour divin. La cause de Dieu est le mieux servie par ceux qui sont doux et humbles de coeur. Les pauvres en esprit sont bénis parce qu'ils ressentent leur grand besoin. Frères et soeurs, la douceur de l'Esprit du Christ n'a pas été introduite dans votre travail. Vous devez mourir à vous-même, autrement l'oeuvre de votre vie sera un échec. 2MI 273 2 Je vous supplie de ne pas qualifier d'activité missionnaire le fait de vous ingérer dans les affaires des foyers d'autrui. La critique et l'oppression attisent les pires éléments de la nature humaine. Grâce à un travail bien accompli, beaucoup d'âmes auraient été ajoutées à l'Eglise, alors qu'elles sont maintenant chassées du troupeau et abandonnées dans le désert de l'incrédulité. 2MI 273 3 Au lieu de prononcer des paroles dures, de faire des remarques insensibles concernant ceux qui luttent contre les tentations, et qui n'occupent pas une position favorable en termes de formation d'un caractère équilibré, prononcez des paroles inspirées par l'Esprit Saint, qui sont si pleines de sympathie chrétienne que le coeur le plus dur sera touché par leur gentillesse. L'éloquence la plus persuasive c'est la parole qui est prononcée avec amour et sympathie. Une telle parole apportera la lumière aux esprits confus, l'espoir aux découragés, et illuminera leur sombre perspective. Vous rencontrerez précisément de tels cas dans l'Église et hors de l'Église. Faites alliance avec Dieu que jamais plus vous ne vous livrerez à une ambition chamelle et égoïste, mais que vous travaillerez pour révéler le fait que vous aimez et servez le Christ dans la douceur et l'humilité de coeur. Faites des efforts urgents et déterminés pour sauver les égarés et les perdus. Révélez la sainteté de la cause et de l'oeuvre dans lesquelles vous êtes engagés, afin de ne pas manifester l'esprit de l'ennemi. 2MI 274 1 Il a régné dans l'église de Hobart un esprit qui n'est pas en harmonie avec l'Esprit du Christ, et ceux qui chérissent la dureté, qui se sont sentis libres de condamner les autres, ont besoin d'entendre la voix du Sauveur quand il dit : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi » (Apocalypse 3.20). Voulez-vous ouvrir la porte de votre coeur, et permettre à Jésus d'en prendre possession ? Accepterez-vous que Jésus purifie le temple de l'âme de ses déchets ? Permettrez-vous au Saint-Esprit de prendre possession de la demeure humaine ? Si vous faites cela, vous serez animés de modestes pensées. Vous n'exalterez pas vos idées et vos opinions comme étant les meilleures. 2MI 274 2 Ceux qui sont tentés et éprouvés, que vous considérez comme si faibles, peuvent être plus proches du royaume de Dieu que vousmêmes. Le Seigneur exige que vous aidiez ceux qui ont le plus besoin d'aide. Ne vous retirez pas d'eux parce qu'ils ne correspondent pas à vos idées, autrement vous vous livrerez à un esprit de jugement, et manifesterez de l'intransigeance à leur égard. Quel que soit ce que vous professez, ce genre d'attitude vous place dans les rangs de l'ennemi, où vous exécutez ses ordres et accomplissez son oeuvre. Vous pouvez vous tromper entièrement sur vous-mêmes, et exprimer en pensée : « Venez, amis, voyez mon zèle pour le Seigneur ", mais la famille dans les cieux ne prend pas plaisir à de telles manifestations. 2MI 274 3 Dans chaque église, les membres doivent être des aides, des ouvriers avec Dieu. Qu'est-ce qui a poussé le Christ à quitter les parvis célestes pour venir en ce monde ? Etait-ce pour sauver des gens qui ne ressentaient pas le besoin d'être sauvés ? Etait-ce pour limiter ses efforts à ceux qui, bien qu'ils aient bénéficié d'une grande lumière, n'ont pas amélioré leurs privilèges ? Il dit : « Je ne suis pas venu appeler à la repentance des justes, mais des pécheurs » (Luc 5.32). La mission du Christ était de chercher et sauver ce qui était perdu. Ceux qui se sentent forts en eux-mêmes, qui voudraient se séparer de ceux qui ne correspondent pas à leur idéal, qui se tiennent à l'écart dans la froideur de l'indifférence, ne manifestent pas l'esprit du Christ. Peu importe leur profession, ils ne portent pas le joug du Christ, ni ne se chargent de son fardeau. Ils n'ont pas l'esprit du Christ, et seraient un obstacle à la prospérité de toute église avec laquelle ils entreraient en contact. Ils ne peuvent être ouvriers avec Dieu, à moins qu'ils ne recherchent la douceur et ne mènent l'humble vie du Christ. 2MI 275 1 Nos églises ont besoin d'être purifiées de tout égoïsme. Nous avons besoin d'une conviction plus profonde et d'une foi plus vivante. L'amour de Dieu ne peut pas demeurer dans le coeur de quiconque ne chérit pas la patience, la bonté et la patience envers ses frères et soeurs. La révélation de ces attributs se fera en Christ. Beaucoup de ceux qui s'agitent avec une grande activité s'enorgueillissent d'être chrétiens, mais c'est l'esprit que nous manifestons à la maison et à l'église qui témoignera de la nature de notre travail. 2MI 275 2 Celui qui ne marche pas dans la lumière sera l'objet de la sollicitude et de la plus fervente prière de quiconque marche dans la lumière. Mais le Seigneur n'approuve pas celui qui manifeste l'attitude d'un iceberg moral. Ce n'est pas l'esprit du Christ qui conduit les hommes à s'envelopper du vêtement de propre justice, et à penser en eux-mêmes : « Je suis plus saint que toi ». Ceux qui se sentent libres de dénoncer, de trouver des fautes, de juger et de condamner autrui ne fonctionnent pas selon des principes chrétiens. Ils devraient plutôt se soucier ardemment de ceux qui ont besoin de leur aide, et se mettre résolument à la recherche de la brebis perdue et errante. 2MI 275 3 Qui plaide avec Dieu afin qu'il lui enseigne ce qu'il faut faire quand les âmes sont blessées, meurtries et aux prises avec la tentation ? Qui cherche à les aider par des paroles bienveillantes ? Qui revêt l'armure de la justice, étudiant les voies et moyens d'aider ces âmes qui sont sur le point de périr ? Les agents humains coopèrent-ils avec les instruments divins, accroissant leur efficacité morale en priant pour la foi, la sagesse et le tact, de manière à ce que les méthodes soient perfectionnées pour les cas qui paraissent les plus difficiles ? Qui passe outre ces pauvres âmes sans les considérer ? Qui manifeste de façon évidente qu'il aime ces âmes pour lesquelles le Christ a donné sa vie ? Qui met en pratique la lumière qu'il a reçue de Dieu afin de la transmettre aux autres ? Qui étudie consciencieusement la Parole de Dieu afin d'être accompli et propre à toute bonne oeuvre ? Qui est en train de devenir une pierre vivante dans le temple de Dieu pour émettre de la lumière et briller au sein des ténèbres morales du monde ? 2MI 275 4 Le Christ a donné sa précieuse vie afin que soit établie une église qui sera capable de prendre soin des âmes angoissées, tentées et qui périssent. Il nous a rachetés avec sa propre vie, il a versé son propre sang afin de laver les souillures du péché, et nous revêtir des vêtements du salut. L'Église doit bâtir sur le Christ en manifestant l'esprit et la pensée du Christ en tant que représentante de ce dernier. Ses enfants doivent être les maillons de la chaîne d'or qui lie les âmes les unes aux autres et à Dieu. Nous devons déployer des efforts personnels pour le salut des âmes qui sont sur le point de périr. Le Christ a dit : « Vous êtes la lumière du monde » (Matthieu 5.14). 2MI 276 1 Ce que le Christ a enseigné et fait, ses représentants doivent l'enseigner et le faire dans leur mission pour sauver les âmes des hommes. La froide austérité doit fondre, l'intransigeance et la médisance doivent être purgées du caractère. L'influence du Christ doit être chérie et diffusée sur ceux qui nous entourent par une vie bien ordonnée et des propos inspirés par Dieu. Le peuple de Dieu doit briller comme des lampes au milieu des ténèbres morales du monde. Le temps dans lequel nous vivons requiert une énergie sanctifiée et vitale, de la ferveur, du zèle, la plus tendre sympathie, et de l'amour. Ce temps exige que nous prononcions des paroles qui n'engendreront pas la misère, qui ne seront pas l'expression d'une profession superficielle de justice, d'une formalité morte, mais d'une piété bien vivante. Une demi-douzaine de personnes dont la lumière brille et éclaire seront de bien plus de valeur à Hobart que mille qui n'ont aucune piété vitale. 2MI 276 2 Le Seigneur n'est pas heureux de l'attitude rébarbative que beaucoup ont entretenue à l'égard des enfants à l'église de Hobart. Ils semblent avoir oublié que les enfants sont « l'héritage de l'Éternel » (2 Samuel 20.19). Ils semblent avoir oublié les paroles et l'exemple du Christ, qui a pris les petits enfants dans ses bras et les a bénis. Nous devons aider et encourager les mères des enfants en priant avec et pour elles, car elles ont souvent besoin d'être encouragées. 2MI 276 3 Nous devons nous rappeler que Dieu a honoré les jeunes. Il a choisi Joseph dans sa jeunesse pour accomplir un travail particulier en faveur de son peuple. Il a accueilli Samuel quand sa mère l'a consacré à son service, et a mis de côté le vieux sacrificateur qui avait négligé de remplir sa charge solennelle et sacrée, et avait échoué à élever ses enfants dans le droit chemin. Le Seigneur a communiqué un message solennel au jeune Samuel. Le Seigneur est mort pour les enfants, et il est prêt à faire une grande oeuvre en leur faveur si les parents coopèrent avec lui dans la formation et l'éducation de leurs enfants conformément aux instructions qu'il a données. Le caractère de Jean-Baptiste quand il était enfant devrait être un encouragement pour les parents dans la formation de leurs enfants. 2MI 277 1 Élever les enfants selon les préceptes et l'exhortation du Seigneur est la plus grande oeuvre missionnaire dont des parents puissent s'acquitter. La mère est chargée d'une oeuvre supérieure à celle d'un roi sur son trône. Elle a un devoir particulier à accomplir avec ses enfants que nul autre ne peut accomplir. Si elle apprend tous les jours à l'école du Christ, elle se chargera de son devoir dans la crainte de Dieu, et prendra soin des enfants comme du magnifique troupeau du Seigneur. 2MI 277 2 Les mères devraient s'abstenir d'irriter et de faire des reproches. Il n'est pas sage de réagir fréquemment en vous irritant et en blâmant, car vous deviendrez désagréable et dure dans votre foyer et vous serez susceptible de vous mettre en colère pour tout ce qui vous déplaît. Cela nuirait grandement à votre âme et aux âmes des membres de la famille. Soyez patiente, gentille et douce. Gagnez la confiance et l'amour de vos enfants, et il ne sera pas difficile d'en avoir le contrôle. N'irritez jamais, ne menacez jamais, ne faites jamais à vos enfants une promesse que vous ne sauriez tenir. Si vous ne tenez pas parole, la confiance de vos enfants en vous s'affaiblira. 2MI 277 3 Les enfants sont exhortés à obéir à leurs parents dans le Seigneur, mais il est également recommandé ceci aux parents : « N'irritez pas vos enfants, de peur qu'ils ne se découragent »(Colossiens 3.21). Ne les traitez pas de telle sorte qu'ils pensent qu'il ne sert à rien d'essayer d'être bon et de faire le bien, parce qu'ils sont traités injustement et d'une manière déraisonnable. Les enfants qui naissent dans le monde à notre époque font face à beaucoup de difficultés. Le péché se couchera à la porte des parents, à moins qu'ils ne se prennent en main et se qualifient pour devenir des enseignants chrétiens sages et sûrs. 2MI 277 4 Sans doute, trouverez-vous des défauts et des égarements chez vos enfants. Certains parents vous diront qu'ils parlent à leurs enfants et les punissent, mais ils ne voient pas en quoi cela leur fait un bien réel. Que ces parents essaient de nouvelles méthodes. Qu'ils mêlent douceur, affection et amour à la gestion de leur famille, mais qu'ils soient aussi fermes que le roc aux principes justes. Souvent, les égarements des enfants sont dus à la mauvaise gestion des parents. 2MI 277 5 Lorsque les enfants ont mal agi, ils se reconnaissent eux-mêmes coupables de leur péché et sont humiliés et en détresse. Leur faire des reproches au sujet de leurs fautes les rendra souvent obstinés et renfermés. Comme des poulains indisciplinés, ils semblent déterminés à faire du mal, et les blâmer ne leur fera aucun bien. Les parents devraient chercher à détourner l'esprit des enfants vers d'autres centres d'intérêt. 2MI 278 1 Mais le problème, c'est que les parents ne sont pas cohérents dans leur manière d'éduquer. Ils agissent plutôt par impulsion que par principe. Ils s'enflamment de colère et ne donnent pas aux enfants l'exemple que des parents chrétiens devraient donner. Un jour, ils passent sur les méfaits de leurs enfants, et le lendemain, ils ne manifestent ni patience, ni maîtrise de soi. Ils n'observent pas l'exhortation du Seigneur à rendre justice. Ils sont souvent plus coupables que ne le sont leurs enfants. 2MI 278 2 Certains enfants oublient rapidement le tort que leur ont fait leur père et leur mère, mais d'autres enfants, différemment constitués, ne parviennent pas à oublier un châtiment sévère et déraisonnable, qu'ils ne méritaient pas. Leurs âmes sont ainsi blessées, et leurs esprits désorientés. La mère perd la possibilité d'inculquer de bons principes à l'enfant, parce qu'elle ne s'est pas maîtrisée et n'a pas manifesté un esprit bien équilibré dans son comportement et ses paroles. 2MI 278 3 Les pères et les mères doivent faire la promesse solennelle à Dieu, qu'ils prétendent aimer et obéir, que par sa grâce, ils ne seront pas en désaccord, mais que dans leur propre vie et leur tempérament, ils manifesteront l'esprit qu'ils souhaiteraient voir en leurs enfants. La manifestation de colère en raison des méfaits de vos enfants ne les aidera jamais à se réformer. Les parents peuvent manifester de la tristesse à cause des erreurs de leurs enfants, et dans le même temps, exprimer de l'amour à leurs enfants. Les parents doivent mettre leurs enfants face à leurs erreurs et leurs torts non pas avec un esprit intransigeant, mais dans l'amour. Qu'ils cherchent à toucher la tendresse du coeur de celui qui erre, afin qu'il ressente que c'est Jésus qu'il a affligé, alors que celui-ci l'aime encore plus que ne le peuvent ses parents terrestres. Mais, alors qu'il est du devoir des parents d'enseigner l'amour à leurs enfants, ils ne doivent pas les abandonner à de mauvaises habitudes, ni céder à leurs mauvais penchants. La manifestation de ce genre d'amour est cruelle. 2MI 278 4 S'il désire être un fidèle pasteur du troupeau de Dieu, le ministre de Dieu doit s'intéresser aux enfants et aux jeunes. Ses messages doivent être clairs et simples, et faire usage d'un langage qui sera facile à comprendre. Il devrait suivre les leçons qui ont été données par le plus grand Maître que le monde n'ait jamais connu, prêchant d'une telle manière que les personnes peu éduquées et les enfants puissent facilement comprendre le thème du salut. Les enfants et les jeunes ont été étrangement négligés. 2MI 279 1 Certains de ceux qui n'ont pas d'enfants devraient se former à aimer et à prendre soin des enfants des autres. Ils peuvent ne pas être appelés à oeuvrer dans un champ étranger, mais ils pourraient bien être appelés à travailler dans la localité même où ils vivent. Au lieu de donner autant d'attention à des animaux de compagnie, prodiguant toute leur affection à des animaux muets, qu'ils exercent leur talent sur des êtres humains qui ont un ciel à gagner et un enfer à éviter. Qu'ils concentrent leur attention sur les petits enfants dont ils peuvent façonner et modeler les caractères à la ressemblance du divin. Placez votre amour sur les petits sans-abri qui sont autour de vous. Au lieu de fermer votre coeur aux membres de la famille humaine, voyez combien de ces petits sans-abri vous pouvez élever dans la sagesse et l'exhortation du Seigneur. Il y a abondance de travail pour tous ceux qui veulent travailler. En entreprenant cette oeuvre chrétienne, l'Eglise croîtra en nombre et s'enrichira en esprit. L'oeuvre qui consiste à sauver les sans-abri et orphelins est l'affaire de tous. 2MI 279 2 Au lieu de vous tenir à l'écart, au lieu de vous plaindre de la méchanceté des enfants, et de la peine qu'ils provoquent, mettez votre influence au service de leur rédemption. Au lieu de critiquer les enfants, cherchez à aider les mères soucieuses et fatiguées. Cherchez à alléger leurs fardeaux. Voici un champ de mission juste à votre porte dans lequel vous pouvez exercer une influence qui sera en bénédiction à l'Église. Une armée d'ouvriers pourrait être ajoutée à l'Eglise si les enfants voulaient donner leurs jeunes affections au Seigneur et travailler pour les autres enfants et jeunes. Il y a un travail à faire dont les conséquences sont étemelles. 2MI 279 3 Les membres d'église devraient devenir des ouvriers actifs et zélés, cherchant à aider les âmes qui sont exposées à la tentation et entraînées dans les sentiers périlleux de la désobéissance aux commandements de Dieu. Toute personne qui se livre à ce travail dans l'amour du Christ coopère avec les intelligences célestes, qui ont longtemps attendu pour les aider dans cette branche même de l'oeuvre missionnaire si longtemps négligée. Ceux qui se livrent à ce type de travail disposeront de bien plus qu'une simple énergie hu-maine pour travailler avec eux et à travers eux. Que chaque chrétien dans l'église cherche à concevoir des plans pour intéresser et instruire les enfants, et être déterminé à ne pas se décourager dans ses efforts. S'ils travaillent comme ils le devraient, les chrétiens ressentiront le besoin de la direction divine, car sans l'aide de Dieu, il est impossible de réussir dans cette oeuvre. Les enfants sont « l'héritage de l'Éternel » (2 Samuel 20.19), les plus jeunes membres de la famille du Seigneur, et l'intérêt exprimé envers ces enfants et les mères de ces enfants est en parfaite harmonie avec les lois du gouvernement de Dieu. 2MI 280 1 « Celui qui arrose sera lui-même arrosé » (Proverbes 11.25). Ceci est une garantie que chaque ouvrier recevra la grâce quand il communiquera de la grâce aux autres. Chaque ouvrier qui travaille pour le bien des enfants et des jeunes, des mères et des pères, des voisins et collègues, découvrira que Dieu accomplit sa promesse. Il dit : « Voici le jeûne auquel je prends plaisir : détache les chaînes de la méchanceté, dénoue les liens de la servitude, renvoie libres les opprimés, et que l'on rompe toute espèce de joug ; partage ton pain avec celui qui a faim, et fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile ; si tu vois un homme nu, couvre-le, et ne te détourne pas de ton semblable. Alors ta lumière poindra comme l'aurore, et ta guérison germera promptement ; ta justice marchera devant toi, et la gloire de l'Éternel t'accompagnera. Alors tu appelleras, et l'Éternel répondra ; tu crieras, et il dira : Me voici ! Si tu éloignes du milieu de toi le joug, les gestes menaçants et les discours injurieux, si tu donnes ta propre subsistance à celui qui a faim, si tu rassasies l'âme indigente, ta lumière se lèvera sur l'obscurité, et tes ténèbres seront comme le midi. L'Etemel sera toujours ton guide, il rassasiera ton âme dans les lieux arides, et il redonnera de la vigueur à tes membres ; tu seras comme un jardin arrosé, comme une source dont les eaux ne tarissent pas » (Ésaïe 58.6-11 ). 2MI 280 2 L'Église ne peut croître dans la connaissance de Dieu et de JésusChrist tant que ses membres ne s'engagent dans l'esprit de l'oeuvre. Que personne ne prenne pour prétexte la défection d'un autre pour ne pas s'engager dans le travail. Nous n'avons pas un instant à perdre à regarder les autres, mais nous devrions être engagés dans le service du Christ. Parce que certains invoquent le nom du Christ tout en étant indignes de leur vocation, il est d'autant plus nécessaire que nous cherchions à éviter toute mauvaise habitude, à mettre de côté tout ce qui pourrait affaiblir notre influence et permettre à d'autres de nous prendre pour excuse pour ne pas faire l'oeuvre que Dieu exige de nous. Dans tous les devoirs, qu'ils soient temporels ou spirituels, nous avons une relation les uns avec les autres. Celui qui néglige le moindre devoir dans la vigne morale du Seigneur sera enregistré dans les livres du ciel comme ayant failli ; « pesé dans la balance » du sanctuaire, et « trouvé trop léger » (Daniel 5.27). Dieu a confié à chacun sa tâche, et celui qui la néglige porte atteinte à la cause du Christ. Nous devons pratiquer ce qui est bien : « Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme qui a fait ses preuves, un ouvrier qui n'a pas à rougir et qui dispense avec droiture la parole de la vérité » (2 Timothée 2.15). Ceci s'applique non seulement aux pasteurs qui prêchent la parole, mais à toute âme qui croit au Christ. 2MI 281 1 Nous devons manifester un intérêt réel pour l'humanité et faire le travail même que le Christ est venu accomplir dans le monde. 11 ne nous a pas confié pour travail de disséquer le caractère. L'église de Hobart est comme beaucoup d'autres églises, pas si bonne ni si mauvaise qu'il n'y ait aucune possibilité d'amélioration. De grands changements peuvent être obtenus par de sérieux efforts, bien dirigés et accompagnés de prière, chacun essayant de faire de son mieux sous le regard de Dieu. Chacun doit s'améliorer et cesser de se former à des pratiques et des habitudes de récrimination. Que chacun considère que d'autres peuvent trouver chez eux des traits de caractère tout aussi désagréables qu'ils en trouvent eux-mêmes chez ceux qui ont été sé-vèrement critiqués et condamnés. Que chaque agent humain emploie sa capacité à faire du bien aux autres, à mettre sa vie en conformité aux principes du Christ. Que chacun fasse individuellement ce que ses mains trouvent à faire, pratique l'économie, restreigne ses besoins, et mette de côté quelque chose de ses modestes biens pour soutenir l'oeuvre et la cause de Dieu. 2MI 281 2 Notre foi devrait se saisir de Dieu, et nous devrions nous attendre au succès. La grande foule a été nourrie d'aliments trop peu substantiels. Que nos biens dispersés soient placés dans le travail missionnaire, et Dieu les fera fructifier alors que nous les distribuons à d'autres, afin que tous puissent manger et être rassasiés. Nous ne devons pas arrêter notre travail et mesurer nos progrès par les moyens que nous avons à portée de main. Un tel comportement démontre une foi très limitée. Comme Dieu l'a dit à Moïse, il nous dit également : de nous mettre en marche (voir Exode 14.15). Nous devons répandre l'Évangile sur toute la terre, et, que nos moyens soient grands ou faibles, nous devons planifier et travailler dans la foi, en comprenant notre responsabilité en tant qu'agents humains auxquels Dieu a confié cette grande oeuvre. Arrêtez donc de vous plaindre des maux contre lesquels vous ne pouvez rien et faites votre travail en toute sincérité et avec foi, afin que vos caractères soient formés d'après le modèle divin. 2MI 282 1 Dieu est véridique. Le Christ a dit : « Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu'est son oeuvre » (Apocalypse 22.12). Il « rendra à chacun selon ses oeuvres ; réservant la vie étemelle à ceux qui, par la persévérance à bien faire, cherchent l'honneur, la gloire et l'immortalité ; mais l'irritation et la colère à ceux qui, par esprit de dispute, sont rebelles à la vérité et obéissent à l'injustice. Tribulation et angoisse sur toute âme d'homme qui fait le mal, sur le Juif premièrement, puis sur le Grec ! Gloire, honneur et paix pour quiconque fait le bien, pour le Juif premièrement, puis pour le Grec ! Car devant Dieu il n'y a point d'ac-ception de personnes » (Romains 2.6-11). -- Manuscrit 38, 1895, p. 1-22 ( « To the Church in Hobart » [À l'église de Hobart], mai 1895). White Estate, Washington, D.C., 16 mai 1963. ------------------------Manuscrit 151--Messages concernant l'école de Lodi 2MI 283 1 JE SUIS HEUREUSE de vous voir si nombreux devant moi ce matin. Je souhaiterais que chacun d'entre vous ait une telle relation avec Dieu que tout ce que vous faites ici soit fait comme si vous voyiez celui qui est invisible. Vous pouvez garder vos esprits fixés sur Dieu. Chacun de vous doit se forger un caractère ressemblant au caractère divin. 2MI 283 2 Je ne sais pas combien d'entre vous sont chrétiens, mais je suis persuadée que pendant que vous êtes ici en tant qu'étudiants, vous réfléchirez tous sérieusement à ce sujet. Vous pouvez choisir de fonder votre espérance en Jésus-Christ, et durant votre séjour dans cette école, de chercher à vous préparer pour le royaume de Dieu. Jésus-Christ a donné sa précieuse vie dans le but de mettre cet avantage à votre portée. Si vous ne saisissez pas les privilèges qui vous ont été Trois discours d'Ellen White sollicités pour la préparation d'une histoire de l'Académie de Lodi 2MI 283 3 Discours prononcé par Mme White devant les étudiants et professeurs de l'lnstitut Western Normal, à Lodi, Californie, le 7 novembre 1909. ainsi acquis, si par le Christ vous ne devenez pas participants de la nature divine, au jour de la rétribution finale, vous n'aurez aucune excuse. 2MI 284 1 Pourquoi avons-nous des écoles séparées de celles du monde ? C'est pour que nos jeunes puissent recevoir une éducation intègre, afin qu'ils comprennent ce qu'implique le grand sacrifice qui a été consenti pour l'humanité déchue. « Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie étemelle. » (Jean 3.16) Et le croyant dans le Christ devient participant de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise. Comme cela me l'a été présenté, le but de nos établissements scolaires est d'enseigner aux élèves comment ils peuvent devenir participants de la nature divine. Cette instruction ne doit pas être négligée, comme si elle était secondaire. La valeur de l'éducation reçue dépend de la façon dont l'étudiant considère ce sujet. 2MI 284 2 Le Christ a fait un énorme sacrifice en notre faveur. Il a mis de côté sa couronne royale, il a mis de côté sa robe royale et il est venu dans ce monde naître dans une humble famille. Nombreux sont ceux qui n'ont pas été attirés par l'humilité de sa vie ; et il a été méprisé et rejeté des hommes. Il a subi la persécution, a finalement été crucifié et il est mort d'une mort ignominieuse. Qu'est-ce que cela signifie pour nous ? Il est venu comme le Sauveur de chaque pécheur qui accepte le sacrifice divin. En sa personne, il a uni la divinité et l'humanité, afin d'être le lien entre le Père et l'homme déchu. Mais les hommes accepteront-ils ces conditions ? Qui d'entre vous deviendra participant de la nature divine ? Il ne faut pas tarder à accepter le Christ. 2MI 284 3 Ici, vous serez soumis à des tentations. Ici, sont réunis des idées et tempéraments variés. Vous venez de foyers où votre pensée et votre éducation ont été façonnées différemment. À moins que vous ne deveniez participants de la nature divine, il y a danger que vous vous influenciez les uns les autres à oublier Dieu. Il aurait mieux valu pour vous avoir la main droite coupée plutôt qu'entraîner une seule âme dans une mauvaise direction. Dans vos études, recherchez les principes qui vous aideront à vous forger les meilleurs caractères possibles dans cette vie, vous rendant ainsi aptes pour la vie future, la vie étemelle. 2MI 285 1 Je vais maintenant lire une partie du premier chapitre de la seconde épître de Pierre. Remarquez à qui Pierre s'adresse ; à ceux qui ont reçu quelque chose : 2MI 285 2 « Simon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui ont reçu en partage une foi du même prix que la nôtre, par la justice de notre Dieu et du Sauveur Jésus-Christ ». 2MI 285 3 « La justice de notre Dieu et du Sauveur Jésus-Christ » (2 Pierre 2MI 285 4 1. 1). Voici de quoi nous dépendons. Par les mérites de Jésus, votre caractère peut être purifié et blanchi, si vous vous consacrez à lui en étant résolus à vivre une vie chrétienne ici même dans cette école. Vous formez maintenant des caractères qui détermineront votre destin futur, pour la vie ou pour la mort. S'il en est parmi vous qui n'ont jamais saisi le Christ par une foi vivante, je vous supplie de le faire le plus tôt possible, car vous subirez une grande perte en négligeant de le faire. 2MI 285 5 « Que la grâce et la paix vous soient multipliées ». Comment ? Au travers de votre ignorance ? En imitant le monde ? « Par la connaissance ». Voici une connaissance qui vaut plus que de l'argent ou de l'or ou des pierres précieuses. C'est « la connaissance de Dieu et de Jésus notre Seigneur ». 2MI 285 6 « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété » (2 Pierre 1.3). Par conséquent, si vous êtes perdus, vous n'aurez pas la moindre excuse. Le temps viendra où vos parents, s'ils ont purifié leur vie en obéissant à la vérité, se tiendront devant les portes de la cité de Dieu et ces portes s'ouvriront devant eux. Leurs enfants se préparent-ils à entrer avec eux ? Si les parents ont travaillé à leur propre salut avec crainte et tremblement, si, dans la crainte de Dieu, ils ont essayé d'aider leurs enfants, leur travail sera accepté. Mais peut-être leurs enfants ont-ils refusé d'être aidés, et ont-ils choisi de suivre leurs propres inclinations. Vous, en tant que jeunes, ne choisirez-vous pas d'agir en harmonie avec la connaissance que vous avez reçue, et de rejoindre l'armée des croyants pour travailler à votre propre salut avec crainte et tremblement ? 2MI 285 7 « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu. » Chacun de vous est appelé. Voulez-vous obéir à l'appel ? 2MI 285 8 « Lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise » (verset 4). Si vous essayez d'accomplir la Parole, si vous cherchez à faire la volonté de Dieu, vous obtiendrez l'aide divine. 2MI 286 1 « À cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu » - un caractère vertueux - « à la vertu la science, à la science la tempérance » - la tempérance dans le manger et le boire - « à la tempérance la patience, à la patience la piété, à la piété l'amour fraternel, à l'amour fraternel la charité » - qui est l'amour (voir versets 5 à 7). 2MI 286 2 « Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. Mais celui en qui ces choses ne sont point est aveugle, il ne voit pas de loin, et il a mis en oubli la purification de ses anciens péchés. C'est pourquoi, frères, appliquez-vous d'autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car, en faisant cela, vous ne broncherez jamais » (versets 8-10). 2MI 286 3 Voici une promesse qui est pour chacun d'entre vous. Si vous vivez selon le plan de l'addition, ajoutant plus de grâce à la grâce, alors vous croissez dans la discipline et l'exhortation du Seigneur, et vous pouvez trouver dans cette promesse une police d'assurance pour la vie étemelle. Ceci est une promesse qui résistera à l'épreuve. Elle vaut bien plus qu'aucune assurance-vie qui puisse être achetée avec de l'argent. C'est une assurance qui a été fournie par Dieu luimême en donnant son Fils bien-aimé, son unique, afin que par la foi en lui, en acceptant son grand sacrifice, vous puissiez obtenir la vie étemelle. Après avoir remporté la victoire, vous pourrez entrer par les portes de la cité de Dieu et recevoir une couronne immortelle. 2MI 286 4 « Voilà pourquoi, dit l'apôtre, je prendrai soin de vous rappeler ces choses, bien que vous les sachiez et que vous soyez affermis dans la vérité présente » (verset 12). Le simple fait de professer le christianisme ne nous sauvera pas. Nous devons ressembler au Christ. 2MI 286 5 J'appelle de tous mes voeux que tout le monde dans cette école se forge un caractère à la ressemblance divine, que vous viviez selon le plan de l'addition, ajoutant grâce sur grâce. En agissant ainsi, vous aiderez quelqu'un d'autre. Vous donnerez un exemple qui guidera tous ceux qui vous entourent. Vous ne pouvez vous permettre de vous désintéresser de la grande police d'assurance-vie. 2MI 286 6 Il y a ici, dans cette école, des jeunes aux caractères variés. Il y en a ici qui sont de disposition légère et inconséquente, qui accordent très peu d'attention à leur condition spirituelle. Mais nous désirons que vous considériez avec gravité ce qui concerne le salut de votre âme, car cela signifie tout pour vous. Et la voie que vous allez emprunter est très importante pour l'école. Si vous êtes déterminés à mettre de côté toute folie, toute vanité et toute frivolité, vous contribuerez ainsi à élever cette école à la position que Dieu voudrait qu'elle occupe. Vous ne pouvez vous permettre de suivre les inclinations de vos esprits non convertis, et ne pas essayer d'obtenir la victoire qui a été rendue possible pour vous par le sacrifice du Christ. Nous désirons ardemment que vous puissiez voir le Roi dans sa beauté. 2MI 287 1 Vous aurez sans doute à faire face à des difficultés, mais Dieu permet à ces difficultés de surgir sur votre sentier afin qu'en les surmontant, vous puissiez être fortifiés pour accomplir l'oeuvre de Dieu. 11 y a un travail missionnaire à accomplir par tous ceux qui sont liés à cette école. Par la grâce de Dieu, nous devons montrer que nous sommes vainqueurs par le sang de l'Agneau et par la parole de notre témoignage. Ne voulez-vous pas, par une vie cohérente et conséquente, montrer que vous vivez selon le plan de l'addition ? 2MI 287 2 Je désire ardemment que vous mettiez de côté toute frivolité. Étudiez vos Bibles. Lisez encore et encore les merveilleuses leçons que le Christ a données pour vous encourager, vous fortifier et vous aider à croître spirituellement. Bien que ce soit une chose merveilleuse d'échapper à la corruption qui règne dans le monde par la convoitise, cela n'est possible que si vous vous engagez à respecter les conditions. Il vous appartient de décider si oui ou non vous allez agir dans ce sens. Vous aurez peut-être à faire face à de graves difficultés, mais vous avez le privilège d'être si fortement ancré dans la vérité que même la plus sévère persécution ne saurait vous en détourner. 2MI 287 3 Ce dont nous avons besoin, c'est d'une expérience quotidienne et vivante des bienfaits qui proviennent de l'obéissance à Dieu. Nous devons encourager la foi et vivre par la foi. C'est notre privilège. Et si nous le faisons, alors ce ne sera pas en vain que le Christ aura mis de côté ses honneurs royaux et sera venu dans ce monde pour souffrir et mourir. Il contemplera l'objet du rachat de son sang et sera satisfait. En ce jour-là, les rachetés jetteront leurs couronnes étincelantes aux pieds de leur Sauveur et le ciel tout entier résonnera de chants de louange. Puissions-nous tous être participants de la nature divine et être vainqueurs. J'ai essayé de vous transmettre un message pour votre bien et je vous laisserai maintenant étudier ce chapitre par vous-mêmes. Que la bénédiction du Seigneur repose sur vous dans l'oeuvre que vous avez à faire, tel est mon désir et ma prière. -- Manuscrit 103, 1909, p. 1-6 (" Partakers of the Divine Nature » [Participants de la nature divine], 7 novembre 1909). 2MI 288 1 La fin de toutes choses est plus proche que la majorité de notre peuple semble le réaliser. Je souhaiterais tant que tous puissent en sentir la proximité, car alors ils seraient infatigables dans leurs efforts pour avertir ceux qui n'ont jamais entendu les vérités du dernier message d'avertissement. Quelques-uns entreprennent cette oeuvre ici et là, mais un vaste champ demeure intact, et en tant que peuple, nous avons besoin de recevoir une large mesure du Saint-Esprit, afin de ressentir un intense intérêt pour ces personnes qui nous entourent et qui ne sont pas averties. 2MI 288 2 Je suis constamment surprise de voir que bien qu'ayant la Parole de Dieu sous les yeux, nombreux sont ceux qui se reposent sans s'inquiéter. Si Dieu a envoyé son Fils dans le monde pour subir une mort ignominieuse afin de sauver les âmes, ne devrions-nous pas, en tant que ses disciples, être prêts à travailler et à souffrir pour nos semblables ? Nous avons besoin d'être plus profondément convaincus de l'importance du travail précieux qui nous attend. 2MI 288 3 Un grand fardeau repose sur ceux qui sont associés à l'école en ce lieu, et nous devrions tous ressentir un intérêt pour son succès, un intérêt qui nous mènera à présenter à Dieu nos pétitions ferventes afin qu'il bénisse son oeuvre. Puis, en harmonie avec nos prières, faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour faire de l'école de Lodi un succès. 2MI 288 4 La nuit dernière, mon coeur a été profondément touché en pensant aux nombreux étudiants qui sont réunis ici, et j'ai écrit un certain nombre de choses que je vais vous lire : 2MI 288 5 Il y a un travail très urgent et important à faire dans notre monde ; il doit être accompli par ceux qui comprennent les messages qui devraient être proclamés aux gens. Il y a beaucoup de grandes villes dans lesquelles bien peu a été fait pour avertir les habitants des jugements imminents de Dieu. Quand est-ce que ceux qui ont la lumière de la vérité que la fin est proche comprendront enfin l'ampleur de leur devoir ? Partie d'un discours prononcé par Ellen White à Lodi, Californie, le 5 février 1910 2MI 289 1 Qu'il n'y ait pas de retard dans la question d'assurer à nos enfants et à nos jeunes une véritable éducation. En tant que parents, nous avons besoin d'une grande sagesse pour savoir comment aider les agneaux du troupeau. Ils ont besoin d'encouragement dans leurs efforts pour être obéissants et aimer la justice. Ils devraient recevoir tous les moyens possibles pour pouvoir se forger des caractères qui seront approuvés de Dieu. 2MI 289 2 Nous avons encouragé l'établissement d'écoles dans divers lieux, où les enfants et les jeunes pourront avoir la possibilité d'apprendre, dans le cadre de leurs études générales, des leçons de vérité dans les Ecritures. Dans ces écoles, l'intérêt religieux doit être soigneusement préservé ; car c'est dans ce but qu'ils ont été établis. Il faut communiquer aux étudiants une compréhension des enseignements du Christ qui soit claire et solennelle. Ces leçons ne seront jamais oubliées. 2MI 289 3 Les élèves plus âgés ont la responsabilité d'aider les plus jeunes. Les élèves plus âgés peuvent être d'une grande aide pour leurs jeunes camarades en leur donnant le bon exemple par des paroles et des actes de bonté, et par leur influence en dehors des heures d'école, afin de leur transmettre des principes d'obéissance, d'honnêteté et de respect envers leurs professeurs. Le Seigneur jette un regard favorable sur ce genre d'effort. Lorsque les étudiants sont en plein air, faisant leurs exercices, ou en quelque autre lieu, que les plus âgés s'efforcent d'adresser des paroles d'encouragement aux plus jeunes. 2MI 289 4 Si, d'une manière douce, vous corrigez les torts que vous avez remarqués chez les autres jeunes en leur lisant parfois des leçons de la vie du Christ, et en leur présentant les exigences de la Parole de Dieu, vous contribuerez grandement à corriger les irrégularités susceptibles de se produire dans une grande école. Si vous vous agenouillez et priez avec eux, les anges de Dieu seront présents, et l'intérêt que vous leur témoignerez sera une puissance pour leur conversion. Imprimez dans leur esprit la pensée que le Seigneur voit avec plaisir les efforts qu'ils font pour lui être obéissants, et que sa bénédiction reposera sur tous ceux qui feront de leur mieux pour surmonter leurs défauts. Alors que vous cherchez tous les moyens possibles d'aider et d'encourager les plus jeunes à remporter la victoire, vous serez vous-mêmes soutenus dans vos efforts pour vaincre vos propres défauts de caractère. 2MI 289 5 Vous pouvez être enseignants de plusieurs façons différentes. Vos efforts pour exercer une influence utile à l'école se révéleront d'un grand soutien pour les instructeurs et les enseignants dans leur travail quotidien. Vous pouvez leur enlever le grand poids de l'anxiété ressenti à l'égard des nombreux jeunes qui sont confiés à leurs soins. Vous tirerez vous-même une grande bénédiction d'une telle expérience, et ceux qui sont prêts à coopérer avec les membres du corps enseignant pour maintenir une influence salutaire au sein de l'école acquerront une expérience précieuse. Lorsque l'enseignant voit que vous essayez de l'aider, son coeur en est grandement encouragé. En donnant vousmêmes un exemple convenable, vous pouvez aider d'autres à former de bonnes habitudes. Le Seigneur aidera tous ceux qui cherchent à être un exemple de bienséance. 2MI 290 1 Que tout le monde soit convaincu que l'école de Lodi sera un exemple de ce que toutes nos écoles devraient être. Pour qu'il en soit ainsi, que les étudiants se souviennent que leur conduite doit être correcte. Les élèves plus âgés en particulier doivent sentir reposer sur eux cette responsabilité de maintenir pour eux-mêmes un niveau élevé de bienséance, afin qu'ils puissent exercer une influence positive sur les plus jeunes. Quelle bénédiction se produirait si, en voyant un autre étudiant faire quelque chose de mal, ils lui disaient : « Ce n'est pas bien, tu ne peux pas être heureux en poursuivant une telle voie ", puis lui parlaient gentiment. L'Esprit du Seigneur manifesterait sa présence dans leurs coeurs et les jeunes et les plus âgés seraient empêchés de commettre de mauvaises actions. 2MI 290 2 Certains de ces plus jeunes ont besoin d'être aidés spirituellement. Certains d'entre eux ont besoin d'être convertis. Que dans cette école, les élèves travaillent les uns pour les autres, afin que la gloire de Dieu soit révélée. 2MI 290 3 Nos écoles ont besoin en leur sein d'une religion simple et pieuse. Si cela est manifeste, il y aura chez les élèves, en dehors des heures scolaires, un sentiment de la présence des anges de Dieu. Certains, après avoir étudié pendant un long moment, sont susceptibles de devenir violents et bruyants dans leurs récréations. Que les élèves plus âgés donnent un exemple de douceur, veillant soigneusement sur leurs paroles et leurs actions. Un bon exemple sera suivi, tout comme le sera un mauvais exemple. Vous ne pouvez vous permettre de conduire les autres sur une mauvaise voie. 2MI 290 4 Que tous les étudiants soutiennent et fortifient les mains du principal. Faites-lui comprendre que vous sympathisez avec lui, que vous êtes en harmonie avec son travail, et il en sera encouragé. 2MI 290 5 Faites comprendre aux enfants qu'ils sont des enfants de Dieu, qu'il les a rachetés à grand prix. Le Seigneur veut qu'ils lui donnent leurs jeunes coeurs. Les enseignants et les élèves plus âgés peuvent aider à amener ces enfants au Christ. Si vous êtes toujours prêts à prononcer une parole appropriée, l'Esprit de Dieu portera vos paroles jusqu'au coeur. Le Seigneur serait heureux de voir les élèves plus âgés ressentir une grande responsabilité envers les plus jeunes. Dieu les utilise comme ses instruments pour influencer les autres étudiants à former de bonnes habitudes qui les empêcheront de faire le mal, même s'ils ne sont pas sous le regard de l'enseignant. 2MI 291 1 Nos écoles devraient être établies conformément à la religion de Jésus-Christ ; et si nos étudiants observateurs du sabbat sont fidèles aux principes, et ont une bonne compréhension de ce qui est juste, ils seront totalement dignes de confiance. 2MI 291 2 Les enseignants et les étudiants devraient avoir une alimentation saine, des aliments bien cuits, afin qu'ils soient en bonne santé. Le régime alimentaire doit être approprié afin de maintenir les enfants en bonne santé. Il devrait également y avoir un enseignement sur la physiologie qui apporterait une compréhension sur la façon de prendre soin de la santé. 2MI 291 3 Nous devrions encourager les puissances invisibles du ciel à venir au secours des puissances terrestres, afin que, dans cette école comme dans toutes les écoles qui doivent être établies par notre peuple, il puisse y avoir une union avec le divin. Nous avons besoin de l'Esprit Saint pour nous guider en toutes choses, et si nous répondons à sa direction, nous serons en mesure de manifester l'esprit de la véritable religion bien plus que nous ne le faisons maintenant. Si nous sommes vrais, fidèles et justes à son service, nous aurons une relation vivante avec Jésus-Christ. Nous serons unis à lui dans le travail. 2MI 291 4 Parfois, les enseignants sont surchargés, et ne savent pas quoi faire, parce que les étudiants sont enclins à agir de façon désordonnée, frivole et entêtée. Mais si vous, les élèves plus âgés, faites votre possible pour influencer ces plus jeunes, on verra une différence dans leur comportement. S'ils sont désordonnés, essayez de les aider à s'assagir. Ne les grondez pas, ne vous laissez pas provoquer par leurs agissements, mais essayez de les encourager dans la bonne voie, et la bénédiction de Dieu reposera sur vous. 2MI 291 5 Le Seigneur nous appelle à nous engager. Il veut que nous travaillions les uns pour les autres. Il y a un ciel à gagner, et nous ne pouvons nous permettre de travailler au hasard. Nous voulons saisir toutes les opportunités possibles pour que les instructeurs et les missionnaires portent le message du salut au monde. -- Manuscrit 5, 1910, p. 1-6 ( « Words of Counsel to Advanced Students » [Conseils aux étudiants avancés], 5 février 1910). 2MI 292 1 L'école de Lodi. Il y a un travail sérieux et important à faire dans le cadre de l'école de Lodi. Si ceux qui ont un lien avec cette école cherchent à comprendre leur mission, et jour après jour, se consacrent corps, âme et esprit au Seigneur, alors la sagesse leur sera donnée. En tant que peuple, nous avons reçu la lumière la plus précieuse sur la vérité de la Bible ; et tous ceux qui ont reçu cette lumière ne savent pas ce que cela signifie être ouvriers avec Dieu. 2MI 292 2 L'école de Lodi aurait dû choisir des hommes d'expérience comme ouvriers. Celui qui accepte la charge de cette école aura besoin de vivre en relation étroite avec Dieu. Je dirais aux enseignants de cette école de lire et d'expliquer la Parole de Dieu à leurs élèves. Ne les grondez jamais. Encadrez votre gestion dans un « Ainsi parle l'Éternel. » 2MI 292 3 Avec des enseignants sages, l'école de Lodi peut devenir une école missionnaire importante, une bénédiction quotidienne et un bienfait pour les élèves qui la fréquentent. Et la formation dispensée à l'école doit être confirmée et complétée par le travail des parents. Ainsi, les parents et les enseignants peuvent accomplir ensemble un bon travail. 2MI 292 4 Nos écoles sont établies selon l'ordre de Dieu, et les parents doivent coopérer avec les enseignants en leur disant : Nous ferons notre part dans cette oeuvre en nous assurant que nos enfants pratiquent ce qui est enseigné à l'école. Les efforts déployés à la maison pour l'éducation des enfants doivent correspondre à ceux qui sont faits à l'école. Toutes les facultés que Dieu a données aux parents doivent être utilisées en association avec les plans que l'école met en place pour aider les enfants à se forger un caractère chrétien. 2MI 292 5 Les parents, les enseignants et les enfants ne sont en sécurité que s'ils obéissent aux paroles : « Vous êtes ouvriers avec Dieu. » Les parents doivent se rappeler que si, à l'école, leurs enfants sont séparés d'eux, cela ne les soustrait pas pour autant à leurs responsabilités. Ils doivent unir leurs prières à celles des enseignants pour la réussite de l'oeuvre réalisée dans l'école. Tous doivent jouer leur rôle dans la crainte de Dieu. 2MI 292 6 Le travail réalisé dans nos écoles est un travail important, et les parents doivent s'abstenir de prononcer des paroles qui décourageraient leurs enfants en ce qui concerne leur travail scolaire. Donnez aux enfants le sentiment que leurs parents sont prêts à supporter les frais de leur scolarité s'ils peuvent voir en eux le désir d'être mieux préparés pour servir Dieu, et une détermination à surmonter les traits de caractère qui entraveraient leur croissance dans l'expérience chrétienne. 2MI 293 1 Parents, donnez à vos enfants les paroles d'encouragement dont ils ont besoin. Qu'aucune parole grossière, injurieuse ou agacée ne soit prononcée. Montrez-leur que vous vous efforcez de leur offrir tous les avantages afin qu'ils puissent obtenir une connaissance qui les conduira à une meilleure compréhension des exigences de Dieu. Plaidez pour qu'ils tirent le meilleur parti des possibilités qui leur sont offertes dans leur vie scolaire. 2MI 293 2 Les parents doivent jouer leur rôle judicieusement et intelligemment. Ils ont mis leurs enfants dans ce monde et s'ils se rendaient compte de la responsabilité qui leur incombe, ils auraient constamment à coeur le bien-être de ces enfants. 2MI 293 3 « Ce que Dieu veut, c'est votre sanctification. » Des efforts déterminés doivent être déployés pour améliorer la discipline dans certaines de nos écoles récemment ouvertes. Le Seigneur appelle les enseignants à être ouvriers avec lui, afin que le fruit de la justice puisse se manifester dans la vie des étudiants. Il invite les parents à se rappeler que l'esprit, la voix, l'influence - toutes les facultés - sont ses dons et doivent être utilisés pour gagner des âmes au Christ. Ainsi, chaque famille peut devenir une famille missionnaire. Une sainte influence doit émaner du foyer, de l'école et de l'église. La grâce du Christ doit être reçue dans la vie et révélée dans le caractère. -- Manuscrit 26, 1910, p. 1-3 (" The Lodi School » [L'école de Lodi], 24 août 1910). White Estate, Washington, D.C., mai 1963. ------------------------Manuscrit 153--Déclaration concernant l'esclavage 2MI 295 1 Question : « Ceux des champs du Sud ne devraient-ils pas travailler le dimanche ? » 2MI 295 2 Réponse d'E.G. White : S'ils font cela, il y a danger que dès que l'élément qui s'oppose en aura l'occasion, ils s'exciteront les uns les autres pour persécuter ceux qui le font et à abattre ceux qu'ils détestent. A l'heure actuelle, l'observation du dimanche ne constitue pas un test. Le temps viendra où non seulement les hommes interdiront de travailler le dimanche, mais ils essayeront de forcer les hommes à travailler le jour du sabbat. Et les hommes seront contraints de renoncer au sabbat et d'accepter l'observation du dimanche ou de renoncer à leur liberté et à leur vie. Mais le temps pour cela n'est pas encore venu, car la vérité doit être présentée en 2MI 295 3 Le 20 novembre 1895, lors d'une entrevue avec les dirigeants de ioeuvre en Australie, Ellen White a répondu à certaines questions qui lui ont été soumises. Le rapport de cette entrevue a été publié par son fils, James E. White, vers 1900, dans The Southern Work [L'oeuvre dans le Sud]. Dans ce document destiné à une distribution assez générale, il a sagement omis une phrase concernant la relance de l'esclavage. Cette déclaration a été entièrement publiée à l'exception de la phrase en italique, dont la publication a été sollicitée. -- Arthur L. White. témoignage aux gens de façon plus détaillée. Ce que j'ai dit à ce sujet ne doit pas être compris comme faisant référence à l'action de vieux observateurs du sabbat qui comprennent la vérité. Ils doivent agir comme le Seigneur le leur ordonne, mais qu'ils considèrent pouvoir accomplir le meilleur travail missionnaire le dimanche. 2MI 296 1 L'esclavage sera à nouveau relancé dans les États du Sud ; car l'esprit esclavagiste vit encore. Par conséquent, il ne serait pas judicieux pour ceux qui travaillent parmi les gens de couleur de prêcher la vérité aussi hardiment et ouvertement qu'ils seraient libres de le faire dans d'autres lieux. Même le Christ a revêtu ses leçons de symboles et de paraboles pour éviter l'opposition des pharisiens. Lorsque les gens de couleur estimeront détenir la Parole de Dieu en ce qui concerne la question du sabbat et l'approbation de ceux qui leur ont apporté la vérité, certains, étant impulsifs, saisiront l'occasion de défier les lois du dimanche, et en bravant présomptueusement leurs oppresseurs, ils s'infligeront à euxmêmes beaucoup de peine. Les gens de couleur doivent être très soigneusement éduqués pour qu'ils deviennent comme le Christ, capables de subir patiemment les torts, afin de pouvoir aider leurs semblables à voir la lumière de la vérité. 2MI 296 2 Des événements terribles se profilent devant nous. Selon la lumière qui m'a été donnée concernant le champ du Sud, le travail doit y être fait aussi sagement et soigneusement que possible, et il doit être fait de la manière dont le Christ le ferait lui-même. Les gens découvriront rapidement ce que vous pensez du dimanche et du sabbat, car ils poseront des questions. À ce moment-là, vous pourrez le leur dire, mais pas de manière à attirer l'attention sur votre travail. Vous ne devez pas couper court à votre travail en travaillant vous-même le dimanche. Il serait préférable de profiter de ce jour pour instruire les autres à propos de l'amour de Jésus et de la vraie conversion. -- Manuscrit 22a, 1895, p. 4 (" Words of Caution Regarding Sunday Labor » [Paroles de mise en garde concernant le travail du dimanche], 20 novembre 1895). White Estate, Washington, D.C., 23 octobre 1963. ------------------------Manuscrit 154--Le but de la véritable éducation - La géologie inspiratrice d'Europe - Les martyrs seront ressuscités 2MI 297 1 DANS LA POURSUITE DES ETUDES, comme dans toute autre entreprise, les objectifs égoïstes et terrestres sont dangereux pour l'âme. En matière d'éducation, de nombreuses idées sont avancées mais ne proviennent pas du « TrèsHaut dont la demeure est éternelle et dont le nom est saint » (Esaïe 57.15) ; elles viennent de ceux qui font des études scolaires une idole et adorent une science qui sépare Dieu de l'éducation. Pourtant, parce que ces erreurs sont revêtues d'un costume attrayant, elles sont largement acceptées. Beaucoup ne sont pas assez solidement ancrés en Dieu pour pouvoir distinguer entre le sacré et le profane, le spirituel et le commun. 2MI 298 0 Document sollicité pour The Journal of True Education [Le journal de la véritable éducation]. 2MI 298 1 Il est bien d'acquérir une connaissance des sciences. Mais l'acquisition de ces connaissances est l'ambition d'un grand nombre de personnes non consacrées qui n'ont aucune idée de ce qu'elles feront de leurs réalisations. Le monde est plein d'hommes et de femmes qui ne manifestent aucun sentiment d'obligation envers Dieu pour les dons qui leur sont confiés. Ils ne se rendent pas compte que Dieu leur a confié des talents, non pour qu'ils se glorifient eux-mêmes, mais pour la gloire de son propre nom. Ils sont avides de reconnaissance. Leur raison de vivre est d'obtenir la première place. Ils n'utilisent pas leurs facultés pour amener leurs semblables à Jésus. Ils n'aident pas les autres à étudier sa vie et son caractère. Ils ne les mettent pas en contact avec la vie divine, ni ne leur inspirent du zèle pour répandre la lumière de la vérité. 2MI 298 2 Il y a des hommes que Dieu a dotés de capacités plus qu'ordinaires. Ce sont des penseurs profonds, énergiques et consciencieux. Mais beaucoup d'entre eux ne sont enclins qu'à la réalisation de leurs propres fins égoïstes, sans égard à l'honneur et à la gloire de Dieu. Certains d'entre eux ont vu la lumière de la vérité, mais parce qu'ils se sont honorés eux-mêmes et n'ont pas fait de Dieu le premier, le dernier et le meilleur en toutes choses, ils se sont égarés loin de la vérité biblique dans le scepticisme et l'infidélité. Lorsque ceux-ci sont arrêtés par les châtiments de Dieu, et sont poussés par l'affliction à rechercher les anciens sentiers, la brume du scepticisme est balayée de leur esprit. Certains d'entre eux se repentent, reviennent à leur ancien amour, et engagent leurs pas dans la voie tracée pour les rachetés du Seigneur. Ils ne sont plus mus par l'amour de l'argent ou par une ambition égoïste. Ils estiment que l'Esprit de Dieu qui oeuvre dans leur coeur a une plus grande valeur que l'or ou l'éloge des hommes. Lorsque ce changement étonnant s'opère, l'Esprit de Dieu dirige les pensées dans de nouveaux canaux, le caractère est transformé et les aspirations de l'âme s'élèvent vers les choses célestes. 2MI 298 3 Aujourd'hui, la vraie religion est puissante. Elle permet aux hommes de vaincre l'influence tenace de l'orgueil, de l'égoïsme et de l'incrédulité, et de révéler un lien vivant avec le ciel dans la simplicité de la vraie piété. La grâce que le Christ accorde permet aux hommes de résister à toutes les tentations séductrices de Satan. Elle les conduira à la croix de Jésus, et fera d'eux des ouvriers actifs, dévoués et loyaux pour l'avancement de la vérité céleste. 2MI 299 1 À travers les siècles, la fidélité à Dieu a marqué les héros de la foi. Alors qu'ils étaient ouvertement exposés au monde, leur lumière a resplendi. Leur obéissance au commandement du Christ : « Allez » (Matthieu 28.19), en a conduit d'autres à glorifier Dieu. 2MI 299 2 Il y a aujourd'hui des héros moraux, des hommes et des femmes dont la vie est faite de noblesse et d'abnégation. 2MI 299 3 Ils n'ont pas d'ambition pour la gloire mondaine. Leur volonté est subordonnée à la volonté de Dieu. L'amour de Dieu inspire leur ministère. Leur but suprême est de faire le bien et de sauver les âmes. 2MI 299 4 Ils ont acquis une connaissance authentique, cette connaissance présentée par le Christ dans les paroles : « Or, la vie étemelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ » (Jean 17.3). -- Manuscrit 51,1900, p. 1-3 (" Knowledge, Spurious and Genuine » [La connaissance, fallacieuse et authentique], date non précisée). 2MI 299 5 Les paroles de l'orateur, mettant en contact effectif la saine doctrine et les auditeurs, se traduiront par le salut des âmes. -- Letter 4, 1910, p. 2 (À Daniel H. Kress, 13 janvier 1910). 2MI 299 6 Quel spectacle ce sera quand les morts sortiront de leurs tombes du milieu de ces vallées vaudoises. -- Manuscript 62, 1886, p. 32 (Diary [Journal], 29 avril 1886). 2MI 299 7 27 avril. Il fait encore très beau ce matin. Le soleil qui pointe au-dessus des Alpes enneigées leur donne fière allure. Le frère Bourdeau, le frère Geymet, William C. White et sa femme, ainsi que moi-même avons entamé, les uns à pied et les autres en charrette, l'ascension des montagnes d'Angrogne. Nous sommes montés de plus en plus haut. Notre charrette était tirée par un cheval puissant, 2MI 300 0 Document sollicité pour un article dans Ministry [Ministère]. Document sollicité par Ethel Young pour les manuels scolaires. Pour la série de lecture de base, sixième année, premier semestre. Sollicité pour le Manuel de l'enseignant. mais durant la majeure partie du voyage, j'étais seule dans la charrette. C'est le paysage le plus impressionnant que nous ayons jamais contemplé. Il ressemble beaucoup au Colorado par ses montagnes rocheuses sauvages, ses précipices, ses ravins, ses gorges profondes et ses vallées très étroites. Ces montagnes, aussi élevées qu'elles soient, sont cultivées jusqu'à leur sommet. Les habitations sont comme des nids, collés aux flancs des montagnes et les maisons sont construites sur les sommets des montagnes. Il y a trois villages dans ce lieu montagneux. 2MI 300 1 Ces villages étaient autrefois habités par les Vaudois. Mais les catholiques sont venus de Milan et de Turin, deux villes fortement catholiques, et ont persécuté les Vaudois. Le village que nous visitons en ce moment a été brûlé à plusieurs reprises. Les habitants ont été chassés de leurs maisons et des bâtiments en flammes, poursuivis par leurs persécuteurs inhumains et chassés vers un précipice. Nous avons laissé la charrette et avons marché jusqu'au lieu même où ces pauvres âmes ont été contraintes de fuir. C'est un beau terrain plat et herbeux, où des centaines, voire des milliers de personnes pourraient être rassemblées. Je pensais : quel bel endroit pour une rencontre en plein air ! Ici, une grande assemblée pourrait se réunir pour entendre la vérité. 2MI 300 2 Un Vaudois à l'aspect vénérable, d'environ 68 ans, était au travail dans le champ. Il nous a donné des informations sur les événements qui ont eu lieu ici et qui sont mentionnés dans l'Histoire. Il nous a conduits le long de ce plaisant terrain herbeux, et nous avons pu jeter un regard sur un précipice abrupt et profond, des dizaines de mètres plus bas. C'est là que les pauvres âmes ont été pourchassées. Etant trop peu nombreuses pour se défendre elles-mêmes, elles n'avaient pas la moindre échappatoire. Elles ont été précipitées depuis ce surplomb sur les rochers dentelés qui composaient en partie le remblai du précipice et dans le profond ravin en contrebas. Pour la seule raison qu'ils refusaient d'adhérer à la foi catholique, mais avaient fait leur demeure dans ces régions inhospitalières de la montagne afin d'échapper à leurs persécuteurs, et de pouvoir adorer Dieu selon leur propre conscience. Des milliers ont trouvé leurs tombes dans les ravins en contrebas de ce précipice. -- Manuscrit 55, 1886, p. 9, 10 (" Visite à Bobbio, Italie », 25 avril 1886). 2MI 300 3 C'était grandiose et magnifique. Il y avait des lacs et des gorges et des canyons et des rochers imposants, certains d'aspect remarquable, les pics des montagnes s'élevant au-dessus d'autres pics de montagnes, certains ornés d'arbres, d'autres cultivés jusqu'au sommet. Le sentier qui y menait allait en zigzaguant, et c'était pour nous un mystère de comprendre comment ils pouvaient construire leurs maisons, cultiver leurs jardins et vivre sur des hauteurs aussi imprenables. Des chapelles étaient construites sur les hauteurs, et des villages, nichés dans les gorges des montagnes. 2MI 301 1 En contemplant ces montagnes rocheuses aux formes si variées et aussi gigantesques qu'élevées, nous ne pouvions nous empêcher d'entretenir des pensées profondes et solennelles sur Dieu. Ce sont ses oeuvres, témoignages de la grandeur de sa puissance. Il a fondé les montagnes inébranlables, les a ceintes de sa puissance, et seul le bras de Dieu peut les bouger de leur position. S'élevant majestueusement devant nous, elles conduisent nos regards vers la majesté de Dieu en disant : « Il ne change pas ». Il n'y a chez lui « ni changement, ni ombre de variation » (Jacques 1.17). Il a prononcé sa loi du haut du mont Sinaï au milieu du tonnerre, des flammes et de la fumée, dissimulant sa terrible majesté et sa gloire. D'une voix résonnant comme une trompette, il a donné sa sainte loi. Les éclairs ont brillé, les tonnerres ont grondé, ébranlant la grande et vieille montagne de son sommet à sa base. Nous sommes remplis d'admiration. Nous aimons à contempler la grandeur de l'oeuvre de Dieu, et nous ne nous en lassons jamais. Voici une chaîne de montagnes qui s'étend sur toute la longueur du continent européen ; elles sont empilées les unes sur les autres comme un immense mur irrégulier dépassant même les nuages. Ce Dieu qui maintient les montagnes en position nous a fait des promesses qui sont plus immuables que ces grandes et antiques montagnes. La Parole de Dieu demeure inébranlable à jamais, de génération en génération. [...] 2MI 301 2 Pour moi, ces montagnes sont importantes. Des feux souterrains, bien que cachés en leur sein, brûlent continuellement. Quand les méchants auront rempli leur coupe d'iniquité, le Seigneur se lèvera pour punir les habitants de la terre. Il montrera la grandeur de sa puissance. Le Gouverneur suprême de l'univers révélera aux hommes qui ont annulé sa loi que son autorité est maintenue. Les eaux de l'océan répondront à son appel, ainsi que les feux que le Seigneur allumera. La terre tremble, les rochers se soulèvent de leur place, les collines et la terre ferme sont ébranlées sous les pas de l'Omnipotent, car une fois de plus, il va ébranler non seulement la terre, mais aussi le ciel. Il y a une mer de feu sous nos pieds. Il y a une fournaise de feu dans ces antiques montagnes rocheuses. La montagne qui vomit sa lave ardente nous dit que la puissante fournaise est allumée, n'attendant que la parole de Dieu pour envelopper la terre dans les flammes. Ne le craindrons-nous pas, et ne tremblerons-nous pas devant lui ? -- Manuscrit 29, 1885, p. 15-17 (journal, « Première visite en Italie ", 26 novembre -15 décembre 1885). 2MI 302 1 15 avril 1886. J'avais pensé que rien ne pourrait dépasser la splendeur des montagnes du Colorado, mais nous contemplons quelque chose d'aussi grandiose et qui éveille en nous la révérence envers Dieu. Nous avons l'impression de contempler sa majesté et sa puissance dans ses oeuvres merveilleuses. Les paysages variés passant des montagnes imposantes et des sommets rocheux aux gorges profondes avec leurs torrents bruyants et rapides provenant des montagnes au-dessus, dont les nombreuses cascades chutent en dévalant les sommets, leurs eaux se brisant en heurtant les rochers et se diffusant en aérosol comme un voile, offrent un panorama d'une beauté et d'une grandeur incomparables. 2MI 302 2 Les montagnes contiennent les bénédictions de Dieu. J'ai vu des hommes et des femmes regarder la majesté des montagnes comme si elles n'étaient vraiment qu'une déformation de la nature. Ils soupirent et disent : « Combien elles sont inutiles ! Donnez-moi des plaines, de vastes prairies et je serai heureux. » Les montagnes contiennent des trésors de bénédictions que le Créateur déverse sur les habitants de la terre. C'est la diversité sur la surface de la terre, dans les montagnes, les plaines et les vallées, qui révèle la sagesse et la puissance du grand Maître d'oeuvre. Et ceux qui voudraient bannir de notre terre les rochers et les montagnes, les gorges sauvages et leurs bruyants torrents et les précipices, comme des déformations disgracieuses de la nature, et se satisferaient d'un plan lisse, ont les sens bien trop limités pour comprendre la majesté de Dieu. Leurs esprits sont bornés par des idées étroites. 2MI 302 3 Dieu, le grand architecte, a édifié ces hautes montagnes et leur influence sur le climat est une bénédiction pour notre monde. Elles tirent des nuages une humidité enrichissante. Les chaînes de montagnes sont les grands réservoirs de Dieu, pour approvisionner l'océan de son eau. Elles sont à l'origine des sources, des ruisselets et des ruisseaux, ainsi que des rivières. Elles reçoivent, sous forme de pluie et de neige, la vapeur dont l'atmosphère est chargée, et la transmettent aux plaines arides en contrebas. Nous devrions considérer les montagnes irrégulières de la terre comme les fontaines de bénédictions de Dieu dont jaillissent les eaux qui alimentent toutes les créatures vivantes. Chaque fois que je contemple les montagnes, je déborde de gratitude envers Dieu. Mon coeur tressaille de louanges envers Celui qui connaît les désirs et les besoins de l'homme. Si la terre avait été d'un niveau uniforme, il n'y aurait que des marais stagnants. [...] 2MI 303 1 29 avril 1886. Les hommes peuvent observer, sur la surface brisée de la terre, les preuves du déluge. Les hommes se croyaient plus sages que Dieu, et tout simplement trop sages pour obéir à sa loi et garder ses commandements, pour obéir aux statuts et préceptes de l'Éternel. Les riches choses de la terre que Dieu leur avait données ne les ont pas conduits à l'obéissance, mais les ont éloignés de l'obéissance, car ils ont fait un mauvais usage des faveurs du ciel et ont transformé les bénédictions qui leur avaient été accordées par Dieu en motifs de séparation d'avec lui. Et parce qu'ils ont adopté une nature sata-nique plutôt qu'une nature divine, le Seigneur a envoyé le déluge sur le monde antique et les fondements de l'abîme ont été brisés. 2MI 303 2 L'argile, la chaux et les coquillages que Dieu avait éparpillés sur le fond des mers, ont été soulevés, éparpillés çà et là, et les convulsions du feu, des inondations, des tremblements de terre et des volcans ont enterré les riches trésors d'or, d'argent et de pierres précieuses hors de la vue et de la portée de l'homme. De vastes trésors sont contenus dans les montagnes. Il y a des leçons à tirer du livre de la nature de Dieu. 2MI 303 3 Alors que nous parlons librement des autres pays, pourquoi devrions-nous être réticents à l'égard de la patrie céleste, le foyer étemel dans les deux qui n'est pas construit de main d'homme ? Ce pays céleste nous importe bien plus que toutes les autres villes ou pays sur le globe ; par conséquent, nous devrions penser et parler de cette patrie, meilleure et céleste. Et pourquoi ne devrions-nous pas converser avec plus d'ardeur et dans un état d'esprit céleste, en ce qui concerne les dons que Dieu nous a faits dans la nature ? Il a fait toutes ces choses et les a conçues pour que nous voyions Dieu dans ses oeuvres créées. Ces choses doivent garder Dieu dans notre souvenir et élever nos coeurs des choses sensuelles pour les lier dans des liens d'amour et de gratitude à notre Créateur. 2MI 303 4 Ce que nous voyons dans l'aspect abîmé de la nature, dans les rochers brisés, dans les montagnes et les précipices, c'est qu'un grand tort a été fait, que les hommes ont abusé des dons de Dieu, qu'ils ont oublié le Créateur et que le Seigneur en a été affligé et a puni les méchants transgresseurs de sa loi ; nous en voyons le résultat à ses effets sur la création. Les tempêtes font rage avec une violence destructrice. Des dommages sont faits à l'homme, aux animaux et aux biens. Parce que les hommes continuent à transgresser la loi de Dieu, il leur enlève sa protection. La famine, les catastrophes maritimes, et la peste qui marche en plein midi s'ensuivent parce que les hommes ont oublié leur Créateur. Le péché, la plaie du péché, défigure et abîme notre monde, et la création agonisante gémit sous l'iniquité de ses habitants. Dieu nous a dotés de facultés à cultiver et à améliorer pour sa gloire et pour l'éternité. 2MI 304 1 Ces montagnes, ces cavernes et ces creux de rochers que nous voyons ont une histoire. Des martyrs ont péri ici, et ces lieux ne révéleront leur dépôt sacré qu'au jour où le Dispensateur de la vie les appellera, « à la voix d'un archange, au son de la trompette de Dieu » ( 1 Thessaloniciens 4.16), à sortir des cavernes rocheuses, des donjons, des grottes et des fentes des rochers. Ils sont morts en exil, certains par la famine, les autres par la main cruelle de l'homme. Ils ont marché avec Dieu, et marcheront avec lui, vêtus de blanc, parce qu'ils ont été trouvés dignes. [...] 2MI 304 2 Quel spectacle ce sera quand les morts sortiront de leurs tombes du sein de ces vallées vaudoises ! [...] 2MI 304 3 Des [...] fosses cachées où des êtres humains ont été enterrés rendront à la vie ceux qui n'ont pas hésité à faire le sacrifice de leur propre vie, qui ont estimé la loyauté de l'âme à Dieu au-dessus du confort, des biens, au-dessus de la vie elle-même. Sous les remparts majestueux et sculptés, se trouve une terre maudite par la puissance romaine, mais sanctifiée par le sang des martyrs, et comme le sang d'Abel cria à Dieu depuis la terre, de même le sang de ces sacrifiés crie vengeance à Dieu depuis la terre. -- Manuscrit 62, 1886, p. 2, 30-32 (journal, « Deuxième visite en Italie ", 15-29 avril 1886). White Estate, Washington, D.C., août 1965. ------------------------Manuscrit 155--Propositions pour des publications privées et peu coûteuses des livres Éducation et Premiers Écrits. 2MI 305 1 J'AI LU VOTRE LETTRE concernant la publication de mon livre sur l'éducation. Je respecte tout ce que vous dites à ce sujet, et j'étais tout à fait désireuse de me conformer à votre demande, si après considération cela était jugé préférable. 2MI 305 2 Mais il m'a été révélé qu'il ne serait pas sage de procéder ainsi. De la confusion s'en suivrait. Certaines choses m'ont été présentées que je vais essayer de vous exposer. 2MI 305 3 Il y avait dans mon esprit un désir de présenter à la cause quelques autres livres à utiliser pour son avancement, comme l'ouvrage Les paraboles de Jésus l'a été. Durant la nuit, il m'a été montré que la remise du manuscrit des paraboles 2MI 305 4 La lettre adressée à Percy T. Magan a été motivée par sa proposition de publier le livre Education, dans un souci d'efficacité et de plus large diffusion, par le biais de l'imprimerie de l'école de Berrien Springs et distribué d'une manière spéciale. -- Arthur L. White. de Jésus avait été inspirée par le Seigneur, mais que si d'autres livres étaient confiés pour être traités de la même manière, les dispositions prises pour leur vente provoqueraient une série d'influences qui entraverait la façon de traiter les plus grands livres. Ces livres contiennent la vérité présente pour notre temps, une vérité qui doit être proclamée dans toutes les parties du monde. Nos colporteurs doivent faire circuler les livres qui donnent des instructions claires sur les messages importants qui doivent préparer un peuple à se tenir debout sur la plateforme de la vérité étemelle, brandissant la bannière sur laquelle est écrit : « Les commandements de Dieu et la foi de Jésus » (Apocalypse 14.2). 2MI 306 1 Si un seul livre devait être continuellement maintenu devant l'esprit de notre peuple et de nos colporteurs, tout leur zèle et leur ardeur se consacreraient à la circulation de ce seul livre. Le Seigneur voudrait que les colporteurs qui vendent Les paraboles de Jésus prennent aussi avec eux d'autres de nos livres. Rien ne doit entraver la circulation des plus grands livres, car ils contiennent la lumière que Dieu nous a donnée pour le monde. 2MI 306 2 Parfois, nous sommes pressés, et par nos plans nous jetons la confusion dans l'oeuvre du Seigneur. Il y en a beaucoup qui travaillent par leur propre force, suivant leur propre voie, afin d'accomplir ce qu'ils pensent devoir accomplir. Que le Seigneur ait pitié de notre ignorance. Qu'il nous aide à ne rien faire qui entraverait l'oeuvre qu'il désire nous voir accomplir. 2MI 306 3 L'oeuvre du Seigneur comprend bien plus qu'une seule branche de service. Son application requiert que beaucoup d'esprits se rassemblent avec une grande sagesse, afin que chaque partie soit accomplie 2MI 306 4 avec succès. Bien que l'ouvrage Les paraboles doive poursuivre sa mission, il ne faut pas concentrer toutes les pensées et tous les efforts du peuple de Dieu à cette seule branche de l'oeuvre. Il y a beaucoup de choses à réaliser pour faire avancer l'oeuvre de Dieu. Il m'a été montré que l'oeuvre du colportage doit être relancée. Nos plus petits livres, ainsi que nos brochures et revues, peuvent et doivent être utilisés en association avec nos plus grands livres. 2MI 306 5 Je n'agirais pas équitablement si je confiais la publication du livre sur l'éducation à d'autres mains qu'à celles qui ont agi de façon si libérale dans l'édition des Paraboles. Je tiens à exprimer ma sincère gratitude à ceux qui ont pris part à la publication de ce livre, en coopérant avec moi dans la réalisation du plan que Dieu nous a donné pour libérer nos écoles de toute dette. Que ce bon travail soit poursuivi. Mais d'autres livres doivent aussi être vendus. L'oeuvre du colportage doit être menée avec un intérêt croissant. J'ai été chargée de dire à mes frères et soeurs que la manière dont ce livre a été traité est une leçon de choses, montrant ce qui peut être fait pour faire circuler les livres contenant la vérité présente. Le travail qui a été fait avec Les paraboles est une leçon à ne jamais oublier sur la façon de faire du colportage avec la prière et la confiance qui assurent le succès. Il y a un travail bien déterminé à accomplir, et nos autres publications doivent être traitées avec le soin dont l'ouvrage Les paraboles a été traité. 2MI 307 1 Nous devons nous rappeler que l'Eglise militante n'est pas l'Eglise triomphante. La différence entre le royaume du Christ et le royaume du monde doit être examinée avec soin, autrement nous ajouterons des fils d'égoïsme à la trame que nous tissons. Nous devons nous rappeler qu'à côté de chaque âme se tient un gardien céleste invisible. -- Letter 137, 1902, p. 1-4 (À Percy T. Magan, 29 août 1902). Édition spéciale de Premiers Écrits 2MI 307 2 J'ai reçu votre lettre dans laquelle vous parlez de votre projet d'imprimer et de vendre une grande quantité de mon livre, Premiers Ecrits, dans un nouveau style de reliure. 2MI 307 3 Par le passé, j'ai donné mon consentement à vos suggestions en la matière, mais récemment, j'ai reçu une instruction si positive concernant la nécessité de maintenir l'unité que je n'ose pas accorder mon consentement pour votre proposition. 2MI 307 4 Le Seigneur voudrait que chaque action menée par vous ou par moi soit telle qu'elle inspirera confiance en nous en démontrant que nous sommes conduits par le Seigneur. Je serais désolée de vous voir faire quoi que ce soit qui aurait tendance à diminuer votre influence en tant que sage conseiller. En tant qu'ouvriers missionnaires, nous 2MI 307 5 En 1908, le frère Stephen N. Haskell, Président de la Fédération de Californie, remarquant que les éditeurs ne cherchaient pas à diffuser Premiers Ecrits à un prix bas et populaire, a proposé qu une édition imprimée par nos soins en format de poche soit vendue au prix de vingt cents. Cette édition pourrait être vendue en grande quantité et faire l'objet d'une bonne distribution, tout en apportant à Ellen White un petit soulagement financier. La première réaction de cette dernière fut favorable, mais changea après avoir reçu des instructions dans une vision. Voici deux lettres écrites au frère Haskell. avons besoin de la direction du Saint-Esprit. Nous devons chercher à suivre l'exemple donné par notre Sauveur dans son ministère d'amour. Nous devons être « prudents comme les serpents, et simples comme les colombes » (Matthieu 10.16). Que Dieu nous aide afin que nous soyons une bénédiction pour son peuple. 2MI 308 1 Je ne voudrais pas gérer mes livres, ni vous voir gérer vos livres, d'une manière qui semblerait jeter le discrédit sur les maisons d'édition. Nous devons manifester de la sagesse dans cette affaire. Si nous mettions en oeuvre les plans que vous proposez, nous donnerions à plusieurs l'impression que nous profitons des circonstances pour en tirer un gain. 2MI 308 2 Le Seigneur voudrait que vous fiassiez tout ce qui est en votre pouvoir pour parvenir à un esprit d'unité en tant que président de cette fédération. Que l'idée d'unité soit le point fort de toutes vos actions. Des instructions m'ont été données pour vous afin que pas une seule action susceptible d'engendrer la discorde ne soit entreprise. [...] 2MI 308 3 Que toute votre influence soit concentrée pour créer un esprit d'unité chez les hommes qui portent des responsabilités dans le tra-, vail d'édition. Vos paroles auront alors plus d'influence. 2MI 308 4 Vous et moi sommes surveillés de manière très critique. Si nous devions réaliser des plans qui pourraient créer des dissensions, cela pourrait entraîner la perte des âmes. [...] 2MI 308 5 Le Seigneur verrait d'un oeil favorable que vous modifiiez vos plans en ce qui concerne la vente de livres à bas prix, de peur que vous ne conduisiez certains à penser que nos maisons d'édition exigeaient un prix exorbitant pour leur travail. 2MI 308 6 Dans votre position de confiance en tant que président de la Fédération de Californie, vous devriez faire particulièrement attention à ne pas faire passer vos efforts d'abnégation pour une réaction aux hommes associés à nos bureaux de publication. Vous devez être aussi proche que possible de nos frères dirigeants. Ce serait une grande erreur d'employer dans la publication et la vente de vos livres des méthodes qui porteraient atteinte à votre influence. Par conséquent, je dis qu'il ne serait pas sage, mon frère, de mettre en oeuvre des plans qui, aux yeux de certains, semblent contraires à une pratique équitable dans la vente de nos livres. 2MI 308 7 Par conséquent, je ne puis donner mon consentement à ce qu'aucun de mes livres ne soit traité à l'heure actuelle de la façon que vous proposez. Cela laisserait dans l'esprit de quelques-uns de nos frères une impression qui n'est pas souhaitable. Même si la totalité de ma dette de 30 000 dollars pouvait être réglée de la manière que vous proposez, je ne puis vous donner mon assentiment. -- Lettre 94, 1908, p. 1-3 (à Stephen N. Haskell, 29 mars 1908). 2MI 309 1 En m'enquérant sur la publication de Premiers Ecrits, j'apprends que nos bureaux à Mountain View et à Washington viennent de produire, et ont en stock, une grande édition de ce livre, et qu'ils vendent une édition en reliure de papier pour 35 centimes. En de telles circonstances, il serait injuste pour eux que nous nous efforcions de mettre sur le marché un livre de plus petite taille, qui serait vendu à bas prix. 2MI 309 2 Malgré toute une vie de dur labeur, je me trouve encombrée d'un lourd endettement. Á l'heure actuelle, je ne perçois pas des ventes de mes livres l'argent nécessaire pour poursuivre mon travail et pour répondre aux nombreux appels à l'aide qui me parviennent. [...] Mais, en dépit de mes grandes nécessités, je ne serais pas disposée à entreprendre la moindre action qui pourrait sembler injuste envers nos maisons d'édition. 2MI 309 3 J'ai, comme vous le savez fort bien, investi d'importants moyens dans la construction de lieux de réunion et en diverses entreprises en Australie. J'ai également donné des milliers de dollars de droits d'auteur sur les livres pour soutenir l'oeuvre en Europe, puis ai parfois ensuite emprunté de l'argent pour payer mes propres aides. [...] 2MI 309 4 Maintenant, pasteur Haskell, je veux que vous compreniez que j'apprécie votre intérêt pour la diffusion de la vérité en vendant Premiers Ecrits à grande échelle. Je remercie le Seigneur de ce que je sais que vous ne vous méprendrez pas sur mes intentions. Je vous remercie pour l'intérêt aimable que vous me portez. Mais je serai très vigilante et prierai avec ferveur que le Seigneur m'enlève la pression de cette dette, sans que j'aie à suivre une voie qui pourrait sembler injuste envers les maisons d'édition. Je sais que votre offre provient de la sincérité de votre âme, et que le Seigneur vous bénisse pour avoir eu un tel désir de m'aider ! Mais je n'ose m'aventurer à m'exposer aux conséquences de la démarche que vous proposez. [...] 2MI 309 5 Ce qui m'a été montré me conduit à craindre le plan de la vente de nos livres à un prix trop bas. Beaucoup de ceux qui profiteraient de ces prix bas pourraient aussi bien payer facilement le prix normal. Et certains de ceux qui achètent ces livres, les revendraient à d'autres qui auraient à payer le prix normal. Un tel plan instaure un ordre de choses qui ne produira pas les meilleurs résultats. Si vous trouvez que des gens qui ne sont pas en mesure d'acheter un livre sont dignes, vous avez le privilège de le leur offrir. Mais vous devriez maintenir vos livres à un prix qui garantira contre toute perte pour les éditeurs. [...] 2MI 310 1 L'ennemi cherche toujours à semer des ronces et des épines parmi le précieux blé. Un travail fervent est nécessaire pour assurer le succès de nos efforts. Bien que certains plans puissent paraître sages et que les hommes aient les meilleures raisons de les suivre, si ces plans se traduisent par des heurts, les bons résultats escomptés ne seront finalement pas obtenus. 2MI 310 2 Je n'ose pas, en de telles conditions, faire autrement que ce que j'ai affirmé. Bien que, pour un temps, il pourrait y avoir un enthousiasme dans la présentation des livres à un prix très réduit, seuls quelquesuns peuvent faire ce genre de travail. Et je ne puis consentir à ce que vous le fassiez pour moi. Nous vieillissons tous les deux et chacune de nos actions doit porter l'empreinte du caractère de Christ. En aucune occasion nous ne devrions oser agir de façon inconsidérée. Regarder à Jésus constitue l'excellence réelle du caractère. Si nous imitons le modèle, nous serons toujours en sécurité car le Christ sera révélé dans le ministère personnel. Ne commettons aucune erreur car nous semons pour l'éternité. 2MI 310 3 Nous devrions nous associer étroitement à nos institutions d'édition pour élaborer et mettre en oeuvre des plans qui produiront une saine unité. Tous devraient aspirer à être baptisés du Saint-Esprit et parler d'une même voix. Que chacun serve en ayant pour seul objectif la gloire de Dieu. -- Lettre 106, 1908, p. 1-4 (au pasteur Stephen N. Haskell et son épouse, 2 avril 1908). Traitement de la suggestion de distribution directe 2MI 310 4 Hier, il m'a été proposé de fournir mes livres directement aux agents dans les champs où peu en sont vendus. Je recevrais ainsi un revenu plus élevé. [...] 2MI 310 5 Durant la nuit, j'ai reçu des instructions quant à la meilleure voie à suivre en cette crise. Notre oeuvre est maintenant vaste, de nombreux nouveaux livres doivent être publiés et nous devons traiter tous les domaines du travail avec sagesse. Nous devons faire de notre mieux pour encourager nos maisons d'édition en Amérique et dans les pays étrangers. Si je devais, en tant qu'auteur, me charger du travail de distribuer moi-même mes livres, il en résulterait du découragement pour nos bureaux de publication. Nous avons vivement encouragé nos maisons d'édition à abandonner le travail commercial, et c'est ce qu'elles ont fait. Si nous jetions maintenant la confusion dans le système des abonnements, cela leur donnerait l'occasion de revenir au travail commercial, et cela entraînerait des retards et des obstacles dans l'oeuvre qui consiste à inonder le monde de nos publications. 2MI 311 1 En cette période de notre travail, nous devons être prudents dans chacune de nos démarches liées à la publication de nos livres. [...] 2MI 311 2 Celui qui détient toute autorité m'a montré que notre travail doit être effectué consciencieusement par nos propres croyants. Nous devons unir solidement nos forces et travailler pour la gloire de Dieu, multipliant les preuves de la vérité, de toutes les manières possibles. Le Seigneur Dieu est notre Conseiller. Le Christ est notre Médiateur et Sauveur. Nous devons mettre au travail quiconque ressent que Dieu l'a choisi pour accomplir, non pas un travail commercial commun, mais une oeuvre qui apportera au monde la lumière et la vérité, la vérité biblique. -- Lettre 72, 1907, p. 1-3 (à Edwin R. Palmer, 25 février 1907). White Estate, Washington, D.C., 12 novembre 1963. ------------------------Manuscrit 156--Sur la location d'églises adventistes - Guidée dans l'Écriture - le caractère de Daniel révélé - le sanctuaire et l'arche Article 1 2MI 313 1 SABBAT DERNIER, il y a une semaine, j'ai honoré une invitation à parler à l'église de San Francisco. Nous avons eu une excellente réunion. Il semblait y avoir un ardent désir d'écouter, et un véritable intérêt pour les paroles prononcées. 2MI 313 2 C'était la première fois que je parlais à l'église de San Francisco depuis bien avant le tremblement de terre et l'incendie. Le bâtiment était dans un bien meilleur état que ce que je m'attendais à trouver. La salle de réunion est grande et bien entretenue. Sur l'estrade et devant, le sol est tapissé de rouge Bruxelles. Le tapis est bien conservé et bien entretenu ; la chaire est bien décorée. 2MI 314 0 Document sollicité par Arthur L. White pour une correspondance en réponse à la question de l'attitude d'Ellen White envers la location d'églises adventistes à des groupes protestants pour leurs services réguliers du dimanche. 2MI 314 1 C'est ton grand-père et moi qui avons conçu les plans pour ériger ce bâtiment. Quelques autres se sont joints à nous, et nous avons travaillé tous ensemble aussi bien que possible. 2MI 314 2 Il y a de grands vitraux qui contribuent à donner une belle apparence. Le baptistère est joliment agencé. Derrière la chaire, le mur bascule vers l'arrière sur des charnières et le baptistère est ainsi amené à la vue du public. Je n'ai pas de mots pour exprimer ma reconnaissance au Seigneur d'avoir préservé cette grande salle de réunion du tremblement de terre et du feu. Nous l'apprécions beaucoup maintenant. 2MI 314 3 L'église est louée aux presbytériens pour leurs services du dimanche. C'est parfois un peu gênant pour nous, mais comme leur salle de réunion a été détruite, ils sont très reconnaissants d'avoir le privilège d'utiliser la nôtre. 2MI 314 4 Certaines des salles du sous-sol font office de dispensaire, et il y a des salles de soins bien équipées. Le travail qui a été fait ici a été une bénédiction pour beaucoup, en particulier depuis l'incendie. -- Lettre 18a, 1906, p. 1, 2 (à Mabel E. Workman, 15 novembre 1906). Article 2 2MI 314 5 Le courrier américain part demain, et j'ai beaucoup à écrire. J'ai écrit 17 pages depuis 3 heures ce matin, préparées pour le courrier qui part de Cooranbong à 9 heures. Dès que je saisis ma plume, je suis au clair sur ce qu'il faut écrire. C'est aussi simple et limpide que si une voix me parlait : « Je t'instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre » (Psaume 32.8) ; « Reconnais-le dans toutes tes voies, et il aplanira [rendra limpides] tes sentiers » (Proverbes 3.6). 2MI 314 6 Nous devons faire confiance au Seigneur de tout notre coeur. Nous avons éprouvé le Seigneur. Nous avons la parole sûre sur laquelle nous reposer. -- Manuscrit 89,1900, p. 2 (journal, 1er janvier 1900). Article 3 2MI 314 7 Daniel était imprégné de l'Esprit de Jésus-Christ, et il a plaidé pour que les sages de Babylone ne soient pas détruits. Les disciples du Christ ne possèdent pas les attributs de Satan, qui se fait un plaisir 2MI 315 0 Document sollicité par Francis D. Nichol pour un livre à paraître sur l'Esprit de prophétie. Document sollicité par le Dr Alger Johns pour son travail académique à l'Université Andrews. de maltraiter et d'affliger les créatures de Dieu. Ils ont l'esprit de leur Maître qui a dit : « « Le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Luc 19.10). Si Daniel avait eu le même genre de zèle religieux qui aujourd'hui s'enflamme si vite dans les églises, et par lequel les hommes sont conduits à affliger, à opprimer et à détruire ceux qui ne servent pas Dieu d'après leur plan prescrit, il aurait dit à Arjoc : « Ces hommes qui prétendent être des sages trompent le roi. Ils n'ont pas la connaissance qu'ils prétendent avoir et doivent être détruits. Ils déshonorent le Dieu du ciel, ils servent des idoles, et leur vie ne fait en aucune façon honneur à Dieu ; qu'ils meurent ; mais amenez-moi devant le roi et je vais donner au roi l'interprétation ». La grâce transformatrice de Dieu a été manifestée en son serviteur, et il a plaidé instamment pour la vie des hommes qui par la suite, d'une manière secrète et sournoise, ont fait des plans par lesquels ils pensaient mettre un terme à la vie de Daniel. Ces hommes sont devenus jaloux de Daniel parce qu'il a trouvé grâce auprès des rois et des nobles, et a été honoré comme le plus grand homme dans Babylone. -- Lettre 90,1894, p. 3 (à « Dear Children » [Mes chers enfants], 29 mai 1894). Article 4 2MI 315 1 Je pourrais en dire beaucoup au sujet du sanctuaire, de l'arche contenant la loi de Dieu, de la couverture de l'arche, qui est le siège de la miséricorde, des anges à chaque extrémité de l'arche, et d'autres choses en rapport avec le sanctuaire céleste et avec le grand jour des expiations. Je pourrais en dire beaucoup sur les mystères du ciel, mais mes lèvres sont fermées. Je n'ai pas envie d'essayer de les décrire. 2MI 315 2 Je n'oserais pas parler de Dieu comme vous avez parlé de lui. Il est haut et élevé, et sa gloire remplit les cieux. « La voix de l'Etemel avec puissance [...] brise les cèdres ; l'Etemel brise les cèdres du Liban. » « L'Etemel est dans son saint temple. Que toute la terre fasse silence devant lui ! » (Psaume 29.4,5 ; Habacuc 2.20 ; voir aussi Ésaïe 6.1 ; 57.15 ; Ézéchiel 17.22). 2MI 315 3 Mon frère, quand vous êtes tenté de parler de Dieu, de là où il est, ou de ce qu'il est, rappelez-vous que sur ce point, le silence est éloquent. Enlevez vos souliers, car le lieu sur lequel vous placez vos 2MI 316 1 Document sollicité pour la section Réponses aux questions fréquemment posées de la Branche de Berrien Springs du bureau du White Estate. pieds négligents et non sanctifiés, est une terre sainte (voir Exode 3.5). -- Lettre 253, 1903, p. 7 (à John H. Kellogg, 20 novembre 1903). White Estate, Washington, D.C., 23 décembre 1963. ------------------------Manuscrit 158--Visite d'Ellen White à Sands (Stanley), en Virginie, du 5 au 11 novembre 1890 2MI 317 1 Sands, en Virginie, le mercredi 5 novembre 1890, Nous avons quitté Salamanque (New York), le 4 novembre 1890, vers onze heures. Dans les wagons, nous avons rencontré le frère Lawhead et son fils. Nous parcourions le secteur que nous avions traversé il y a deux ans en allant à Williamsport du temps de l'inondation. Nous avons changé de train à Elmira et à Williamsport, puis nous avons voyagé jusqu'à Harrisburg. Nous y sommes restés jusqu'au lendemain matin. Nous avons marché jusqu'à l'hôtel depuis la gare - quelques pâtés de maisons - et partout nous avons rencontré des foules qui hurlaient d'une voix assourdissante, car c'était l'élection des fonctionnaires de l'Etat et du gouverneur de l'Etat. [...] 2MI 318 0 Document sollicité par le pasteur de l'église de Stanley, en Virginie, pour un usage général et les archives de l'église. -- Arthur L. White. 2MI 318 1 Vers midi, midi (mercredi 5 novembre), nous sommes arrivés à Sands, en Virginie. Le train est généralement censé arriver à onze heures. Nous avons trouvé le frère Lewis, qui habite à environ cinq kilomètres de Washington (Virginie), et qui nous attendait avec un attelage pour nous transporter. Nous avons roulé sur un kilomètre et demi. Le frère Robinson et Willie Blanc marchaient. A proximité de la salle de réunion, qui avait été construite pour nos membres, se trouvait un bâtiment appartenant au frère Painter. Il était vide en cette période, et les frères l'avaient aménagé pour accueillir ceux qui arrivaient. Nous avons de très bons logements, mais en contraste marqué avec les chambres spacieuses et abondantes de Salamanque. Dans nos voyages, nous nous trouvons rarement aussi bien installés que lorsque nous étions chez le frère Hicks. Mais nous n'avons absolument pas à nous plaindre, car ici, le peuple du Seigneur fait de son mieux et nous sommes pleinement satisfaits. Ils sont généralement pauvres, mais certains, plus riches, sont en mesure de faire avancer et de soutenir la cause de Dieu. Le frère Painter est riche. Que Dieu l'aide à accomplir tout son devoir dans l'oeuvre et la cause du Maître. 2MI 318 2 Sands, en Virginie, jeudi 6 novembre 1890. Le frère Robinson, Sara McEnterfer, Willie White et moi avons été accueillis par le frère Lewis, qui nous a emmenés avec son attelage et ses chevaux à Luray, à environ treize kilomètres de là, pour voir les cavernes. Nous sommes entrés dans un bâtiment et pour un dollar chacun, on nous a fourni un guide et j'ai été étonnée de ce que mes yeux voyaient. Il est tout simplement impossible de décrire cette scène. C'était merveilleux, bien trop beau à décrire. Nous y avons passé une heure et demie, avec des lumières et des lanternes électriques ou une boîte avec des bougies, trois dans chaque boîte. Puis nous sommes revenus en attelage, prenant notre dîner sur le chemin du retour vers notre lieu de séjour à Sands. La route était assez cahoteuse, mais nous avons beaucoup apprécié la balade. Le temps était doux, le soleil brillait lumineusement et le paysage était agréable. J'étais heureuse d'avoir eu ce privilège de faire ce voyage. Il nous a fait du bien à tous. J'ai reçu des lettres du frère McClure, d'Emma White, et du frère [Judson S.] Washbum. 2MI 318 3 Sands, en Virginie, vendredi 7 novembre 1890. Je me suis levée à cinq heures pour me consacrer un moment à la prière, suppliant le Seigneur de m'accorder sa présence, sa grâce et la sagesse céleste. J'ai demandé au Seigneur de me donner la santé et de soulager mon coeur de sa douleur et de sa maladie, et je crois qu'il entendra ma prière et me donnera le message à porter à ce peuple en témoignage à l'Esprit. J'ai fait une petite visite à une partie de la famille, des frères venus de Virginie de l'ouest, à travers les montagnes. 2MI 319 1 J'ai écrit plusieurs pages ce matin, et assisté à la réunion du matin. J'ai parlé avec une grande liberté. De nombreux témoignages précieux ont été apportés. J'ai dit aux gens que je me joindrais à eux tous les matins, si le Seigneur m'en donnait la force. Ils ont besoin d'être instruits, « ordre sur ordre, règle sur règle » (Ésaïe 28.10). Oh, comme je voudrais les aider à saisir les riches promesses de Dieu et comprendre toutes leurs possibilités, tous leurs privilèges de demander à Jésus ces choses dont ils ont tellement besoin. 2MI 319 2 J'ai parlé à nouveau aux frères et soeurs cet après-midi, à deux heures et demie. La salle était pleine et plus de la moitié étaient des non-croyants, mais ils ont écouté avec une ferveur intense. Le Seigneur m'a donné la force de parler avec beaucoup de ferveur et de puissance [pendant] une heure et demie. J'ai envie de louer le Seigneur parce qu'il renouvelle ma force et me permet de transmettre le message qu'il m'a confié. Oh, combien je voudrais que ces gens reçoivent le baptême du Saint-Esprit ! Ils en ont besoin. Nous désirons les riches bénédictions du Seigneur afin de représenter le Christ devant le peuple. J'ai envoyé seize pages par courrier, dont quatre écrites aujourd'hui. 2MI 319 3 Sands, en Virginie, le 8 novembre 1890. Je me suis levée tôt, et après avoir recherché le Seigneur dans la prière, j'ai écrit de nombreuses pages. À huit heures et demie, j'ai assisté à la réunion du matin et leur ai présenté un sujet. J'ai cherché à ranimer leur foi en leur racontant mon expérience à Salamanque. Les coeurs semblaient être touchés. Je les ai exhortés à demander de plus grandes bénédictions au Seigneur et à croire qu'il les bénirait effectivement, puis de ne pas s'en aller en doutant à ce sujet. Le Seigneur voudrait que nous demeurions fermes et insistants comme le furent Élie et la veuve embêtante qui ont obtenu l'exaucement de leurs requêtes parce qu'ils n'ont pas abandonné. 2MI 319 4 Dans l'après-midi, j'ai parlé devant une salle pleine. Le Seigneur m'a donné la puissance et la grâce pour présenter la vérité au peuple, exposant aux gens la nécessité de rechercher le Seigneur, de mettre de l'ordre dans leur foyer et leurs coeurs, et d'obéir aux Écritures en élevant leurs enfants dans la crainte et l'exhortation du Seigneur. Mon texte était Actes 1.8 : la commission du Christ à ses disciples. 2MI 320 1 Le Seigneur m'a permis de parler avec beaucoup de facilité aux gens de la nécessité pour chaque disciple du Christ de ressentir qu'il est un missionnaire pour Dieu, un instrument humain grâce auquel le Seigneur communiquera sa bénédiction aux autres. 2MI 320 2 Moïse a passé quarante ans comme berger ; c'était en vue de le préparer à se comprendre et à se purifier en se dépouillant lui-même, afin que le Seigneur puisse accomplir sa volonté en lui. Le Seigneur n'a pas pris pour ouvriers de simples machines dotées d'intelligence ou de sentiments. Les deux sont essentiels pour faire le travail, mais ces éléments humains du caractère doivent être purgés de leurs défauts, non en parlant simplement de la volonté de Dieu, mais en faisant vraiment sa volonté. « Si quelqu'un veut faire sa volonté, il reconnaîtra si cet enseignement vient de Dieu » (Jean 7.17). 2MI 320 3 Moïse était en cours de formation avec Dieu. Il a enduré un long processus d'entraînement mental pour être rendu capable de diriger les armées d'Israël. 2MI 320 4 Les hommes appelés par Dieu recevront l'inspiration ; ce ne sera pas le cas pour l'homme qui se fait une haute opinion de sa supériorité mentale. Tout homme que Dieu va employer pour accomplir sa volonté doit avoir une humble opinion de lui-même et rechercher la lumière avec persévérance. Dieu ne requiert d'aucun homme qu'il devienne un novice et qu'il s'enfonce dans une humilité volontaire et devienne de plus en plus incapable. Dieu exige de tous ceux avec qui il travaille d'avoir la plus haute forme de pensée, de prière, d'espérance et de foi. 2MI 320 5 Comme ce fut le cas pour Moïse, nombreux sont ceux qui ont beaucoup à désapprendre afin d'acquérir les capacités dont ils ont besoin. Il a eu besoin de se soumettre à la plus sévère discipline mentale et morale et Dieu a patiemment travaillé avec lui avant qu'il ne soit apte à former les esprits et les coeurs. Il avait été instruit à la cour des Égyptiens. Rien n'avait été négligé pour le former à devenir un général des armées. Les fausses théories des Égyptiens idolâtres avaient été instillées dans son esprit, et les influences qui l'entouraient et les choses que ses yeux avaient contemplées ne pouvaient être facilement effacées ou corrigées. Il en est de même pour beaucoup de ceux qui ont eu une formation erronée dans n'importe quel domaine. Tous les déchets idolâtres des traditions païennes ont dû être enlevés - morceau par morceau, point par point - de l'esprit de Moïse. Jéthro l'a aidé dans bien des domaines à parvenir à une foi correcte, dans la mesure où luimême comprenait. Il a travaillé en progressant vers la lumière jusqu'à ce qu'il puisse voir Dieu dans la simplicité de son coeur. L'Éternel Dieu s'est révélé à lui. Cette formation intellectuelle approfondie en Egypte, puis comme berger dans les montagnes, dans l'air pur, fit de lui un homme réfléchi et un observateur fidèle de la Parole de Dieu. 2MI 321 1 Dieu a tout fait pour nous. Qu'avons-nous fait ? Allons-nous devenir des intendants fidèles de sa grâce ? Allons-nous recevoir du Seigneur Jésus ses dons pour que nous les transmettions ? « N'aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est point en lui » (1 Jean 2.15). Notre vie doit être une épreuve de foi. Nous devons reconnaître qu'une main céleste nous est tendue. En mettant de côté notre dîme pour Dieu, nous serons également en mesure de présenter des dons et des offrandes. Telle est la méthode du Seigneur pour sauver nos âmes de la mondanité, de la cupidité et de l'égoïsme. Il a fait de nous ses inten-dants. Il donne à tous ceux qui l'aiment, afin qu'ils puissent donner aux autres à leur tour. Avec les dons du Seigneur en notre possession, nous devons ressentir que le Seigneur a fait de nous ses intendants, afin d'être employés par lui. Il a uni mon coeur au coeur du Christ, qui a donné sa vie et abandonné tous les honneurs et les richesses du ciel afin que chacun, par la foi, ait accès aux richesses étemelles. 2MI 321 2 Sands, en Virginie, sabbat 8 novembre 1890. Il fait un temps magnifique. Ce matin, Willie White a parlé avec une grande liberté et son discours a fait une impression favorable sur tous ceux qui l'ont entendu. Telle est l'oeuvre que le Seigneur voudrait qu'il fasse. Son travail se fera plutôt dans ce domaine, puisqu'il devra nécessairement m'accompagner de lieu en lieu alors que je voyage parmi le peuple de Dieu. Aucun de mes fils ne m'a accompagnée. Je suis seule avec Sara McEnterfer comme compagne. Il est temps que cet état de choses change. Willie est le correspondant pour les missions étrangères et j'ai besoin de lui ; il doit être prêt à prêcher l'Evangile partout où il va. 2MI 321 3 Dans l'après-midi, j'ai parlé sur Jean 17. Le Seigneur m'a accordé une grande portion de son Saint-Esprit. La salle était pleine. J'ai appelé à s'avancer ceux qui souhaitaient rechercher le Seigneur plus ardemment et ceux qui voulaient se donner entièrement au Seigneur en sacrifice. Pendant un moment, personne n'a esquissé le moindre mouvement, mais après un certain temps beaucoup se sont avancés et ont émis des témoignages de confession. Nous avons partagé un précieux moment de prière et tous se sont sentis brisés ; ils pleuraient et confessaient leurs péchés. Oh, que chacun puisse comprendre ! C'est leur privilège de partager leurs moyens, de les mettre à la disposition du Seigneur pour suppléer aux besoins en remettant au Seigneur ce qui lui appartient en propre pour faire avancer sa cause dans le monde. 2MI 322 1 Sands, en Virginie, dimanche 9 novembre 1890. J'ai assisté aux réunions du matin et je leur ai parlé. Des foules viennent aux réunions. Pas plus de la moitié pouvait entrer dans la salle. Le frère Miles a parlé dans la matinée. 2MI 322 2 Dans l'après-midi, j'ai parlé sur Matthieu 6.19. « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent. » J'ai eu la liberté de m'adresser aux gens, mais pas plus de la moitié n'a pu entrer dans la salle. Ils étaient 135 dans la salle, et des estrades avaient été placées à l'extérieur près des fenêtres et beaucoup regardaient par les fenêtres sur les estrades et d'autres par terre. Les fenêtres avaient été ouvertes pour leur permettre d'entendre. Beaucoup étaient dans des positions inconfortables, se pressant aussi près des fenêtres que possible pour entendre la Parole de vie. L'estrade près de la chaire était remplie d'hommes et de femmes. 2MI 322 3 J'ai pensé que si Jésus avait été présent, cela aurait certainement été une opportunité profitable. Oh, combien il est difficile d'entretenir la pensée que Jésus est réellement au milieu de nous ! mais c'est bien vrai. J'ai pensé aux nombreuses occasions où les foules étaient sorties pour entendre Jésus. Dans ces grands rassemblements, il y a plus ou moins de confusion, les uns gênant les autres. Mais Jésus supportait patiemment toute leur grossièreté et tous les inconvénients, et nous devons faire de même si nous voulons planter les graines de la vérité ne serait-ce que dans quelques coeurs. J'étais surprise qu'il y ait autant de calme. Un très grand nombre de personnes se tenaient debout tout le temps. Beaucoup ont à peine bougé de leur position pendant toute l'heure et demie pendant laquelle j'ai parlé. 2MI 322 4 Combien j'aurais préféré que nous soyons accueillis sous une grande tente où nous aurions pu nous rassembler tous et asseoir tout le monde confortablement. Mais cette opportunité d'atteindre toutes les classes est passée dans l'éternité et nous ne connaîtrons l'effet du message transmis qu'au jour du jugement. Oh, combien mon coeur soupire de voir ceux qui prétendent croire à la vérité l'enseigner également aux autres ! 2MI 323 1 Ceux qui peuvent prêcher la Parole doivent être fidèles. Mais il y a beaucoup à faire dans le ministère, et seul le Saint-Esprit peut remuer les coeurs et les pousser à accomplir leur service envers Dieu en gagnant des âmes au Christ. 2MI 323 2 Sands, en Virginie, lundi 10 novembre 1890. Ce matin, j'ai dormi longtemps ; c'est exceptionnel. Il était cinq heures quand je me suis levée du lit. Après un moment de prière, j'ai écrit sur des questions importantes sur lesquelles mon esprit a été attiré dans un rêve. Je sais qu'il s'agissait d'un message pour ce peuple. Je l'ai lu à la réunion du matin. Les réunions ont été bonnes. J'ai exhorté toutes les personnes présentes à s'éveiller aux responsabilités que Dieu leur avait confiées à la maison et à l'étranger. Dans ses enseignements, le Seigneur Jésus a donné des leçons importantes sur la foi et l'amour et les exigences du ciel comparées aux sollicitations pressantes de la terre. Le Seigneur Jésus, le Rédempteur du monde, comprend le coeur humain. Il comprend les dangers et les périls des tentations de Satan pour rendre le monde irrésistiblement attirant. Là est le danger qui nous menace. Si ces tentations l'emportent, l'amour de Dieu est expulsé de l'âme et l'amour du monde comble le vide. Aucune puissance terrestre ne peut changer cet ordre de choses. L'amour de Dieu a ramené au coeur humain la puissance de Dieu. En travaillant de concert avec les efforts humains, cette puissance peut déloger l'amour du monde en gardant en perspective un monde meilleur. 2MI 323 3 Dans l'après-midi, la salle était pleine et j'ai parlé sur Jean 14Le Seigneur m'a donné une large mesure de son Saint-Esprit. Il y avait une grande assistance de non-croyants. Nous espérions, en faisant appel à tous ceux qui voulaient prendre position pour le Seigneur plus pleinement, que plusieurs auraient la force de se décider, mais quelque chose les a retenus. L'ennemi semblait avoir un pouvoir sur eux et aucun n'a pris la décision à cette occasion. Après beaucoup de travail, et une période de prière ardente, certains ont répondu, pourtant, nous avons senti qu'il y aurait dû avoir une réponse plus fervente. Nous avions fait notre devoir. Nous ne pouvions pas en faire plus. Mais nous avons été déçus de voir une telle réticence à se déplacer. Il y en avait beaucoup dans la maison dont nous savions qu'ils n'étaient pas prêts à travailler pour le Maître, que ce soit dans leur propre foyer, ou dans leur voisinage, ou dans l'église, mais il semblait qu'un sort leur avait été jeté. 2MI 324 1 Nous avons prié instamment Dieu de nous accorder son Saint-Esprit. Je désirais la force de supporter les fardeaux et le travail que le Seigneur me confiait. Je suppliais pour que le baptême de l'Esprit du Seigneur soit sur ceux qui avaient été établis en tant que ministres du peuple. Oh, je savais qu'à ce moment précis, ils avaient besoin de la puissance de conversion de Dieu dans leurs propres coeurs, avant qu'ils ne soient prêts à renforcer les choses qui restaient encore mais étaient prêtes à mourir. Combien mon coeur est peiné de voir que ceux qui prétendent aimer Dieu n'avancent pas, étape par étape, d'une lumière à une plus grande lumière, afin de pouvoir répondre aux exigences de Dieu ! Pourquoi veulent-ils demeurer dans un état de tiédeur, en n'étant ni froid ni bouillant ? 2MI 324 2 « C'est vous qui êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. » (Matthieu 5.14) Je contemple les grandes possibilités et les opportunités, dans ces derniers jours, pour le peuple de Dieu dont le privilège est de marcher « dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière » (1 Jean 1.7). Alors que nous approchons de la fin de l'histoire de la terre, notre puissance sera augmentée, proportionnellement aux épreuves auxquelles nous serons soumis. Nous ne devons pas rester dans un état d'inquiétude et de doute, liant nos âmes dans les complexités de l'incrédulité et de la mondanité, nous plongeant dans l'anxiété, la réprimande et les tracas-series. Mais attendons-nous au Seigneur, dans une obéissance parfaite à sa volonté, et nous verrons le salut de Dieu, de jour en jour. Il nous donne toujours la force nécessaire pour la journée, une force et une grâce proportionnelle aux épreuves, aux tests et aux conflits auxquels nous sommes obligés de faire face. 2MI 324 3 De l'église, le Seigneur dit : « Pourquoi vous tenez-vous ici toute la journée sans rien faire ? » (Matthieu 20.6) « Il nous faut travailler, tant qu'il fait jour [...] ; la nuit vient où personne ne peut travailler » (Jean 9.4). Nous n'avons pas le temps de planifier et d'étudier la façon dont nous pouvons nous amuser, satisfaire à nos propres fantaisies, suivre nos propres méthodes. L'esprit peut parvenir à de grandes réalisations en étant dirigé dans le bon canal, mais s'il n'est pas correctement cultivé, il ne dépassera pas les plus bas niveaux de la terre. Il s'installe dans la poussière. Dieu voudrait que son peuple ait lui-même une expérience riche et profonde pour être une bénédiction pour les autres. Il voudrait que les capacités de l'esprit soient développées et triomphent des circonstances. Dieu doit être placé au centre de tout. Les choses terrestres ne doivent pas être autorisées à prendre l'ascendant. 2MI 325 1 Le Seigneur Jésus, dans son oeuvre et ses instructions, élève la voix pour briser le sort de la séduction sur les esprits humains et pose cette question capitale : « Et que sert-il à un homme de gagner le monde entier, s'il perd son âme ? Que donnerait un homme en échange de son âme ? » (Marc 8.36,37) 2MI 325 2 La maladie et la mort sont dans notre monde, et nous ne savons guère quand notre probation individuelle prendra fin. C'est une question douloureuse pour moi d'imaginer combien de personnes, si elles étaient maintenant appelées à rendre des comptes, le feraient avec chagrin, regrets et remords en constatant que le temps de probation accordé par le Seigneur avait été totalement employé à s'auto-satisfaire. L'âme et ses intérêts étemels ont été effroyablement négligés pour des affaires sans importance. L'esprit est gardé occupé, exactement comme Satan a prévu qu'il le soit, à des intérêts égoïstes et des futilités d'aucune conséquence, et le temps peut entrer dans l'éternité sans que l'on soit préparé pour le ciel. 2MI 325 3 Qu'est-ce qui peut être comparé à la perte d'une âme humaine ? C'est une question que chaque âme doit déterminer pour elle-même, que ce soit pour gagner les trésors de la vie étemelle ou tout perdre à cause de sa négligence à faire de Dieu et de sa justice sa première et unique entreprise. Jésus, le Rédempteur du monde, qui a donné sa vie précieuse afin que chaque fils et fille d'Adam puisse avoir la vie - la vie étemelle - dans le royaume de Dieu, considère avec douleur le grand nombre de ceux qui professent être chrétiens, qui ne le servent pas lui, mais se servent eux-mêmes. Ils pensent à peine aux réalités étemelles, malgré le fait qu'il attire leur attention sur la riche récompense promise aux fidèles qui le servent avec une affection sans partage. Il ouvre leur vision aux réalités étemelles. Il les supplie d'estimer maintenant la valeur que revêt le fait d'être un disciple fidèle et obéissant du Christ, et il dit : « Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon » (Matthieu 6.24). 2MI 325 4 Il voudrait que chacun soit conscient de sa responsabilité d'utiliser son précieux temps dans ce monde à de bonnes oeuvres quotidiennes. C'est le seul objectif digne des êtres vivants mortels I employer les facultés données par Dieu avec, en vue, des objectifs étemels. 2MI 326 1 « Mon Père est glorifié en ceci : que vous portiez beaucoup de fruit » (Jean 15.8). Le coeur doit être gardé. La parcelle destinée à recevoir la semence doit être débarrassée des mauvaises herbes de la vanité et toutes les circonstances de la vie doivent être arrangées de telle sorte qu'elles ne ferment pas le ciel à notre vue. Les enseignements du Christ doivent planter les graines précieuses de la vérité dans le sol du coeur, afin de porter cent fois plus de fruits précieux et riches pour la vie étemelle. -- Manuscrit 45, 1890, p. 1-11 (" A Sands [Stanley], Virginie », Journal, 4-11 novembre 1890). 2MI 326 2 Ici [à Salamanque, New York] j'ai parlé trois fois aux gens. Je souffrais toujours de la tête. Lorsque, presque découragée, pensant devoir renoncer aux rendez-vous à venir, je me suis mise à genoux pour prier, la gloire du Seigneur a tout à coup resplendi autour de moi. La pièce entière semblait être envahie de la présence de Dieu. J'étais heureuse, si heureuse, que je n'ai presque pas réussi à dormir cette nuit-là à cause de la joie que je ressentais et de la paix et du réconfort du Seigneur, qui dépasse la compréhension. Je n'ai rien dit de plus à propos du retour à la maison, mais je suis allée à la gare dans une tempête de neige, et nous avons dû rester dans un hôtel cette nuit-là, et le lendemain à midi, nous étions à Sands, en Virginie. Ici, nous avons eu d'excellentes réunions. J'ai parlé sept fois. Willie a parlé sabbat matin avec une grande liberté. Nos réunions ont pris fin lundi soir. 2MI 326 3 J'ai été heureuse d'avoir eu le privilège de parler à ces gens. Ils semblaient être si désireux d'entendre le témoignage que le Seigneur m'avait confié pour eux. Nous avons été bénis en ayant un temps agréable pendant tout notre séjour. Dimanche, les gens sont venus de partout. 2MI 326 4 Environ la moitié avait accès à la salle de réunion. Des estrades ont été montées. Les fenêtres ont été ouvertes et des centaines de personnes se tenaient sur les estrades à l'extérieur de la maison. Les allées étaient bondées ; tous les sièges étaient occupés ; et tous les gens ont écouté avec intérêt. J'étais étonnée de leur calme et de l'intérêt qu'ils ont manifesté. 2MI 326 5 Eh bien, le Seigneur a effectivement oeuvré pour nous durant ce voyage. -- Lettre 72a, 1890, p. 1-4 (à Albert Harris, 12 novembre 1890). White Estate, Washington, D.C., 23 avril 1964. ------------------------Manuscrit 159--Unité de l'Esprit - Bâtir soigneusement sur le Roc - Le Christ, notre aide au moment de la tentation Article 1 2MI 327 1 Le SEIGNEUR désire faire de l'homme le dépositaire de l'influence divine, et la seule chose qui empêche l'accomplissement des desseins de Dieu c'est quand les hommes ferment leurs coeurs à la lumière de la vie. L'apostasie a contraint l'Esprit Saint à se retirer de l'homme, mais grâce au plan de la rédemption, cette bénédiction du ciel doit être restaurée en ceux qui la désirent sincèrement. Le Seigneur a promis de « donner de bonnes choses » à « ceux qui les lui demandent » et toutes ces bonnes choses, est-il 2MI 327 0 Document sollicité pour la revue Ministry. 2MI 327 1 dit, sont accompagnées du don de l'Esprit Saint (Matthieu 7.11 ; voir Luc 11.13). Plus nous découvrirons notre véritable besoin, notre vraie pauvreté, plus nous désirerons le don du Saint-Esprit ; nos âmes seront transformées, non pas en canaux d'ambition et de présomption, mais en canaux de supplication fervente pour que soit accordée l'illumination du ciel. 2MI 328 1 C'est parce que nous ne voyons ni notre besoin, ni notre pauvreté que nous ne nous épanchons pas en supplications ferventes, les regards fixés sur Jésus, l'auteur et le consommateur de notre foi, pour qu'il nous octroie sa bénédiction. 2MI 328 2 C'est la seule chose qui soit nécessaire au Sanatorium (de St. Helena). Si seulement les ouvriers là-bas connaissaient leur besoin, leur cri monterait avec une incessante importunité afin que l'Esprit de Dieu repose sur eux. Ils ne verraient pas autre chose que le danger de marcher à la lueur de leur propre feu. Concevoir et planifier sans l'aide du Seigneur, c'est être pris au piège de l'ennemi. Que toute âme recherche le Seigneur. 2MI 328 3 Jésus a dit : « Demandez, et vous recevrez ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l'on vous ouvrira » (Matthieu 7.7). C'est par rapport à notre appréciation de la nécessité et de la valeur des choses spirituelles que nous cherchons leur réalisation. « Sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15.5), dit Jésus, et pourtant nombreux sont ceux qui croient que l'homme peut accomplir beaucoup par sa propre force et sa sagesse limitées. Satan est prêt à offrir son conseil afin de gagner des âmes dans le jeu de la vie. Quand les hommes ne ressentent pas la nécessité de consulter leurs frères, quelque chose ne va pas ; ils placent leur confiance dans leur propre sagesse. Il est essentiel que les frères se consultent les uns les autres. Tel est le message que je me suis efforcée d'apporter ces 45 dernières années. Encore et encore, l'instruction a été donnée à ceux qui sont engagés dans un travail important dans la cause de Dieu de ne pas marcher selon leurs propres idées, mais de se consulter les uns les autres. Ils peuvent considérer leurs plans comme étant sans faille, mais d'autres esprits pourraient être éclairés sur certains points qu'ils ne peuvent pas voir, ou au contraire, prendre garde à des suggestions et des conseils venant de personnes qui ne voient pas la vérité. Le Seigneur peut avoir des plans d'un ordre différent, sans suivre les plans de l'homme fini. 2MI 328 4 Le Seigneur n'a pas doté un seul homme de toutes les qualités essentielles pour accomplir le travail dans nos institutions. Un homme peut être fort dans un domaine et faible sur d'autres points, et Satan sait comment tirer parti de ce point faible ; tandis qu'un autre peut être fort dans un autre domaine, chacun compensant les lacunes de son frère. Que personne ne pense pouvoir se suffire à lui-même, ou comme possédant suffisamment de largeur d'esprit pour porter les lourdes responsabilités de la gestion d'institutions telles que la maison d'édition, l'école ou les établissements de soins. « Le salut est dans le grand nombre des conseillers » (Proverbes 11.14). 2MI 329 1 Il est essentiel que les hommes occupant des postes à responsabilité dans toutes les branches de l'oeuvre de Dieu profitent des ordonnances religieuses et des moyens de la grâce pour obtenir tous les conseils que le ciel peut leur apporter. Des efforts particuliers devraient être faits par les professionnels médicaux pour se placer dans le faisceau de la lumière, car ils sont continuellement exposés à diverses tentations. 2MI 329 2 Les médecins sont privés de nombreuses occasions de participer à des réunions importantes où ils pourraient acquérir une meilleure compréhension du fonctionnement de la cause de Dieu. Mais ils pourraient faire beaucoup mieux que ce qu'ils font actuellement s'ils voulaient concevoir et planifier dans un but déterminé. Ils n'entendent pas les statistiques de l'oeuvre, ils manquent les appels directs qui sont faits au coeur, afin de pouvoir reconnaître la voix de Dieu dans les supplications, les avertissements, les témoignages de son Esprit de manière à ce qu'ils soient assurés que le capitaine de leur salut dirige effectivement son peuple. Ils perdent de vue l'importance et la force des vérités spirituelles et ne parviennent pas à avoir une foi exaltée. Ceux qui sont dans cette position ont besoin de sages conseillers avec lesquels alterner l'assistance aux réunions religieuses pour le bienfait des églises. Imprégnés de l'Esprit de Dieu, ils pourront recevoir la sainte inspiration et répéter les messages d'avertissement, et garder vivantes à l'esprit les bontés de Dieu, en menant une vie de pureté, de foi et de joie de l'esprit. 2MI 329 3 Le Seigneur est à l'oeuvre de diverses manières pour souder son peuple. Grâce à des agents célestes et humains, il travaille pour que ceux qui se disent ses disciples deviennent tous « participants de la nature divine » (2 Pierre 1.4), afin que son église soit élevée au plus haut niveau d'excellence chrétienne. Dieu a tracé très distinctement la ligne de démarcation entre l'église et le monde, et il veut qu'elle soit discernée et respectée. [...] 2MI 329 4 Les croyants de tous âges doivent être unis, et le Saint-Esprit est l'essence vivante qui cimente, anime et imprègne tout le corps des disciples du Christ. Les responsabilités qui incombent aux membres de l'église du Christ sont des tâches fixées par le Seigneur, et bien que chacun des ouvriers ne soit qu'un atome, une fraction de la magnifique trame, habité par le Saint-Esprit, combien sacrées et saintes ces responsabilités apparaissent-elles ! Les Juifs avaient une garde désignée dont le devoir était de veiller nuit et jour sur le temple, et bien que cette garde était composée d'un grand nombre d'hommes, chacun sentait qu'il était dans l'obligation de se tenir dans sa position, car on lui avait confié une responsabilité solennelle. Imaginez que le corps nombreux de gardes avait été renvoyé, et que l'ensemble du fardeau de la responsabilité avait été placé sur un seul homme, et cela, à un moment où un danger particulier était proche en raison des efforts d'un ennemi vigilant. Ce serait de la présomption. Le gardien solitaire ne serait-il pas susceptible d'être vaincu parce que surchargé ? Dieu merci, des intérêts importants n'ont pas à reposer sur l'esprit ou le jugement d'un seul homme. Chaque âme doit être à l'affût pour détecter chaque son, noter chaque mouvement de l'ennemi qui mettrait en danger la charge que Dieu lui a confiée. Tel est l'esprit qui doit caractériser chaque ouvrier à la Maison de Santé, car il a été confié à chacun d'entre vous une responsabilité sacrée de vous aider les uns les autres, de vous fortifier les uns les autres à garder le fort. Chacun doit contribuer à édifier l'autre dans la très sainte foi, et on ne peut en aucun cas accepter que qui que ce soit en détruise un autre. Le Saint-Esprit doit demeurer en chaque ouvrier de peur que celui qui garde « veille en vain » (Psaume 127.1). 2MI 330 1 Que chacun fasse son travail pour Dieu et non pour l'homme. Que votre conduite soit conforme à la mission sacrée qui vous a été confiée. Cela vous est possible, car la fontaine de la vie vous a été ouverte, et les principes d'un ordre nouveau et céleste doivent contrôler votre esprit et vos actions. Que personne ne reçoive l'impression que nous pouvons nous associer en toute sécurité avec les mondains. Des confidences ne doivent pas être encouragées avec ceux qui sont ennemis du Christ. Aucun compromis ne peut être fait avec l'ennemi. Etes-vous des sentinelles pour Dieu ? Alors, soyez prudent de peur que vous ne trahissiez le peuple de Dieu et ne le livriez entre les mains de l'ennemi. Satan cherche à insinuer quelque projet qui aboutira à séparer les ouvriers de Dieu, mais j'ai entendu la voix du Seigneur qui disait : « Que chacun se tienne dans sa position, et remplisse la part qui lui a été assignée avec une indéfectible fidélité, et il verra et réalisera l'accomplissement des gracieux desseins du Seigneur. » Si vous vous agitez, comme Abraham et Sarah, et montez vos propres plans pour provoquer l'accomplissement des promesses de Dieu et obtenir un état de choses que vous jugez souhaitable d'après vos propres voies et idées, vous constaterez que cela se traduira par la douleur, la misère et le péché. 2MI 331 1 Jésus vient à vous en tant qu'Esprit de vérité ; étudiez la pensée de l'Esprit, consultez votre Seigneur, suivez sa voie. Si vous cédez aux diktats de l'esprit et de la chair, votre esprit perdra son caractère approprié et son équilibre, et vous perdrez votre discernement et serez incapable d'apprécier la puissance morale. Vous chercherez ensuite à réaliser les maximes des mondains. Leurs voix se font entendre de toutes parts : Voici la voie du succès. Si vous suivez leurs suggestions, votre esprit sera trompé, rendu charnel, et vous estimerez l'illumination de l'Esprit Saint comme étant de moindre importance que l'invention humaine. Dieu vous appelle à fermer la porte aux inventions humaines et à ouvrir la porte à l'illumination divine. Faites attention de ne pas résister à l'Esprit de Dieu dans son oeuvre sur le temple de l'âme. Soyez déterminé à plaire à Dieu, à magnifier son nom, à profiter de la douce influence de sa grâce. 2MI 331 2 Chaque élément de votre nature doit être consacré à Dieu. Ne sacrifiez pas le moindre attribut sur l'autel de Satan. Il n'y a pas assez d'ouvriers, qu'ils possèdent de grands ou de petits talents, qui s'abandonnent à Dieu afin d'être sanctifiés et équipés pour son service. Donnez tout ce que vous avez et êtes, et tout cela ne sera rien sans les mérites du sang qui sanctifie le don. Si ceux qui détiennent des postes à responsabilité multipliaient leurs talents au centuple, leur service n'aurait aucune valeur devant Dieu si le Christ n'était pas mêlé à toutes leurs offrandes. Que toute la gloire de ce qui est accompli serve la gloire de Dieu ; elle lui appartient. Le monde ne peut pas discerner Jésus ; alors, que je ne sois pas désireux de m'unir au monde, de peur que moi aussi, je ne devienne aveugle comme le mondain, et que je ne puisse voir la beauté de la vérité. En contemplant, en étudiant les plans et les projets ambitieux du monde, je deviens de plus en plus favorable à leurs méthodes, et je suis plus disposé à écouter les suggestions de l'ennemi et à accepter d'être soudoyé par Satan, alors que je devrais instantanément le rejeter comme l'a fait Jésus lorsqu'il fut tenté. 2MI 331 3 Il y en a qui parlent d'une manière regrettable concernant les restrictions que la religion de la Bible impose à ceux qui voudraient suivre ses enseignements. Ils semblent penser que la restriction est un grand inconvénient, mais nous avons des raisons de remercier Dieu de tout notre coeur qu'il ait dressé une barrière céleste entre nous et le terrain de l'ennemi. Il y a certaines tendances du coeur naturel que beaucoup pensent devoir suivre afin d'être épanouis, mais ce que l'homme considère comme essentiel, Dieu voit qu'il ne constituerait pas la bénédiction pour l'humanité que les hommes imaginent, car le développement de ces traits de caractère les rendrait inaptes à vivre au ciel. Le Seigneur soumet les hommes aux épreuves afin que les scories soient séparées de l'or, mais il ne force personne. Il ne lie pas avec des chaînes, des cordons ou des barrières, car ces choses augmentent le mécontentement plutôt que de le diminuer. Le remède au mal se trouve dans le Christ comme Sauveur demeurant en nous. Mais pour que le Christ soit dans l'âme, celle-ci doit d'abord être vidée de soi, de sorte que le vide ainsi créé soit rempli par le Saint-Esprit. 2MI 332 1 Le Seigneur purifie le coeur, tout comme nous aérons une chambre. Nous ne fermons pas les portes et les fenêtres pour répandre ensuite une substance de purification ; mais nous ouvrons toutes grandes les portes et les fenêtres, et laissons l'atmosphère purifiante du ciel l'inonder. 2MI 332 2 Le Seigneur dit : « Celui qui agit selon la vérité vient à la lumière » (Jean 3.21). Les fenêtres de l'impulsion, des sentiments, doivent être ouvertes vers le ciel, et la poussière de l'égoïsme et de la mondanité 2MI 332 3 doit être expulsée. La grâce de Dieu doit se répandre à travers les chambres de l'esprit, l'imagination doit avoir des thèmes célestes à contempler, et tous les éléments de la nature doivent être purifiés et vivifiés par l'Esprit de Dieu. 2MI 332 4 Beaucoup semblent penser que la religion a tendance à rendre son possesseur étroit et bomé, mais la véritable religion n'a pas une influence 2MI 332 5 restrictive ; c'est le manque de religion qui limite les facultés et rétrécit l'esprit. Quand un homme a l'esprit bomé, c'est une preuve qu'il a besoin de la grâce de Dieu, de l'onction céleste, car le chrétien est celui à travers lequel le Seigneur, le Dieu des armées, peut travailler pour qu'il suive la voie du Seigneur sur la terre, et rende manifeste sa volonté devant les hommes. -- Manuscrit 3, 1892, p. 1-4, 6-9 (" Relation des ouvriers institutionnels ", date non précisée). Article 2 -- Bâtir soigneusement sur le Roc 2MI 332 6 Je me demande ce que je dois faire ou dire qui pourrait changer votre état d'esprit. Je m'intéresse grandement à votre devenir, et je demande au Seigneur de guider ma plume. Le Seigneur vous a lui-même appelé, et les anges de Dieu ont été vos aides. J'ai écrit que le Seigneur vous a placé dans la position même où vous êtes, non parce que vous êtes infaillible, mais parce qu'il travaillerait dans votre esprit par son Saint-Esprit. [...] Vous ne devriez, en aucun cas, vous empêtrer et vous associer à une oeuvre qui mettra en péril votre influence auprès des adventistes du septième jour, car le Seigneur vous a lui-même placé dans cette position afin que vous vous teniez devant la profession médicale, non pour être façonné, mais pour façonner les esprits humains. Chaque jour, vous devez être sous la supervision de Dieu. Il est votre Créateur, votre Rédempteur. Il a un travail à vous confier, non pas à l'écart des adventistes du septième jour, mais dans l'unité et l'harmonie avec eux, afin d'être une grande bénédiction pour vos frères en leur transmettant la connaissance que Dieu vous a donnée. 2MI 333 1 Nous sommes le grand édifice de Dieu. Chaque coup, chaque pierre placée dans le bâtiment font uniquement partie de l'ensemble. Chaque ouvrier doit lui-même devenir tout ce que Dieu voudrait qu'il soit dans l'édification de sa propre vie avec des actes purs, nobles et droits, pour qu'à la fin, il soit une structure symétrique, un temple saint, honoré par Dieu et par l'homme. Dieu doit être dans ce travail. « Vous êtes le champ de Dieu, l'édifice de Dieu. » ( 1 Corinthiens 3.9). Il a travaillé à travers vous, et il travaillera encore pour faire honneur à son nom en vous confiant ces grandes responsabilités. « Nous sommes ouvriers avec Dieu » (1 Corinthiens 3.9), et Dieu voudrait nous utiliser, vous et moi et chaque individu qui s'engage à son service. Chacun doit se tenir sur sa tour de garde et écouter attentivement ce que l'Esprit a à lui dire, car chaque parole et chaque acte laissent une empreinte non seulement sur nos caractères, mais sur les caractères des autres personnes engagées dans l'oeuvre. 2MI 333 2 Le Seigneur veut que vous alliez de l'avant, comme Daniel, tous les aspects de votre caractère étant soumis à son contrôle, afin que jour après jour vous puissiez progresser dans une structure qui ira de l'avant, non pas comme un ensemble parfait en soi, mais en rapport avec le travail des autres ouvriers choisis, comme un temple magnifique pour le Seigneur, un témoignage vivant de la valeur, de la stabilité, et de la noblesse de l'homme qui n'a à coeur que la gloire de Dieu. 2MI 333 3 Vos facultés sont séparées et distinctes, mais le succès de chacune dépend de l'autre. Ainsi, chaque jour, Dieu travaille sur son édifice, action après action, pour parfaire la structure, qui se transforme ainsi en un temple saint pour le Seigneur. Une pierre mal posée affecte l'ensemble de l'édifice. Cette image représente le caractère humain, qui doit être travaillé point par point. Il ne doit pas y avoir le moindre défaut, car c'est l'édifice du Seigneur. Chaque pierre doit être parfaitement posée, afin de pouvoir supporter la pression exercée sur elle. Dieu vous avertit, ainsi que chaque ouvrier, de prendre garde à la façon dont vous construisez, afin que votre édifice puisse supporter l'épreuve de l'ouragan et de la tempête, parce qu'il aura été accroché au Rocher étemel. Prenez garde à la façon dont vous construisez. Chaque heure peut être passée à placer la pierre sur le fondement sûr, prête pour le jour de l'épreuve et de la révélation, quand nous serons vus tels que nous sommes. 2MI 334 1 Dieu m'a présenté cet avertissement comme essentiel dans votre cas. Il vous aime d'un amour incommensurable. Il aime vos frères dans la foi, et il travaille avec eux dans le même objectif qu'avec vous. Son église sur la terre doit prendre des proportions divines face au monde, comme un temple composé de pierres vivantes, chaque pierre émettant de la lumière. Cet édifice doit être la lumière du monde : « une ville située sur une montagne ne peut être cachée » (Matthieu 5.14). Il est composé de pierres disposées les unes près des autres, chaque pierre ajustée à la suivante, rendant ainsi le bâtiment solide. Toutes les pierres n'ont pas la même forme ni la même taille. Certaines sont grandes, d'autres petites, mais chacune a sa propre crevasse à combler. Et la valeur de chaque pierre est déterminée par la lumière qu'elle diffuse sur le monde. Tel est le plan de Dieu, et il voudrait que tous ceux qui professent croire à sa Parole remplissent leurs places respectives dans la grande oeuvre pour notre temps. 2MI 334 2 Cher et bien-aimé frère, nous vivons au milieu des périls des derniers jours. Chaque faculté mentale et physique doit être cultivée, car toutes les capacités sont essentielles pour faire de l'Église un édifice qui représentera la sagesse et le caractère du grand Concepteur. Nous devons cultiver les talents que Dieu nous a confiés. Ce sont ses dons, et ils doivent être utilisés en relation appropriée les uns avec les autres, de manière à en faire un tout parfait. Dieu donne les talents, les capacités de l'esprit ; l'homme construit son caractère. L'esprit est le jardin du Seigneur, et l'homme doit le cultiver avec ardeur afin de former un caractère à la ressemblance divine. 2MI 334 3 Le Seigneur a travaillé avec vous, mon frère très respecté, vous permettant d'accomplir votre part en tant que son ouvrier ; mais il y a d'autres ouvriers qui doivent accomplir leur part en tant qu'agents de Dieu, ses membres, qui aident à composer le corps tout entier. Gardez à l'esprit que tous doivent être unis comme les parties d'une grande machine. L'Eglise du Seigneur est composée de ses agents vivants, qui tirent leur pouvoir d'agir du « chef et [...] consommateur de la foi » (Hébreux 12.2). La grande oeuvre qui repose sur chaque ouvrier de Dieu doit être exécutée dans une harmonie symétrique. [...] 2MI 335 1 Le peuple de Dieu ne doit pas être dans la confusion, le désordre, la discorde, la dissension et la laideur. Le Seigneur est grandement déshonoré lorsqu'il n'y a pas d'unité au sein de son peuple. J'ai été fortement impressionnée par la lutte, la discorde, et l'émulation qui existe dans la société. Ceux qui croient à la vérité pour ce temps doivent savoir que la vérité est un tout. Les spasmes du sentiment ne sont pas l'inspiration. L'unité que Dieu exige doit être cultivée de jour en jour ; les lèvres doivent être sanctifiées, la langue, la voix, doivent être formées pour offrir le bon type de service si nous voulons réaliser la prière du Christ (voir Jean 17.11,22). 2MI 335 2 La désunion qui prévaut parmi ceux qui prétendent croire au dernier message de miséricorde à donner à notre monde est un grand obstacle à l'avancement de nos travaux. Tous doivent être unis et faire un, comme le Christ est un avec le Père, et leurs facultés doivent être éclairées, inspirées et sanctifiées, formant un tout complet. Dieu est déshonoré par les divergences qui existent au sein de son peuple. Ceux qui aiment Dieu et gardent ses commandements ne doivent pas se diviser mais s'unir étroitement (voir Philippiens 2.1-4). 2MI 335 3 Le Seigneur ne vous abandonne pas, mon frère. Gardez à l'esprit que notre passage dans ce monde n'est qu'un pèlerinage, et que le monde futur est le foyer où nous allons. Ayez foi en Dieu. -- Lettre 73, 1899, p. 1-5 (à John H. Kellogg, 17 avril 1899). Article 3 -- Le Christ, notre aide au moment de la tentation 2MI 335 4 « Regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l'épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son oeuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien » (Jacques 1.2-4). 2MI 335 5 Les tentations qui assaillent les enfants de Dieu doivent être considérées comme les manifestations de la colère de Satan contre le Christ, « qui s'est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous arracher au présent siècle mauvais » (Galates 1.4 ; voir aussi Tite 2.14). Satan est rempli de colère contre Jésus. Mais il ne peut blesser le Sauveur que par la conquête de ceux pour qui le Christ est mort. Il sait que, lorsqu'à travers ses artifices les âmes sont ruinées, alors le Sauveur est blessé. 2MI 336 1 L'univers céleste regarde avec l'intérêt le plus profond le conflit entre le Christ, en la personne de ses saints, et le grand séducteur. Ceux qui reconnaissent la tentation et y résistent mènent les batailles du Seigneur. Ils reçoivent cette éloge : « Heureux l'homme qui supporte patiemment la tentation » (Jacques 1.12). Supporter la tentation signifie cultiver la patience. L'âme harcelée et tentée ne peut pas se confier en sa propre force et détermination. Sentant sa totale impuissance, elle se réfugie dans la forteresse en disant : « Mon Sauveur, j'appuie mon âme impuissante sur toi. » Plus la tentation est pressante, plus cette âme s'accroche au Tout-Puissant. 2MI 336 2 Par la foi, elle dépose la tentation aux pieds du Christ et la laisse là. La foi dans la force du Sauveur la rend plus que vainqueur. C'est la puissance miraculeuse de Jésus qui revêt le chrétien de force et lui permet de vaincre comme le Christ a vaincu. 2MI 336 3 La tentation n'est pas le péché à moins d'être chérie. En regardant à Jésus, l'Auteur et le Consommateur de notre foi, l'âme sera remplie de paix et d'une confiance sereine. « Quand l'adversaire viendra comme un fleuve, l'Esprit de l'Éternel le mettra en fuite » (Ésaïe 59.19). 2MI 336 4 Il y a quelques heures, j'ai écouté les plaintes d'une âme en détresse. Satan est venu à elle d'une manière inattendue. Elle pensait avoir blasphémé le Sauveur parce que le tentateur mettait continuellement dans son esprit la pensée que le Christ n'était qu'un homme, rien de plus qu'un homme bon. Elle pensait que les chuchotements de Satan étaient les sentiments de son propre coeur, et elle en était horrifiée. Elle pensait qu'elle niait le Christ, et son âme était torturée dans son agonie. Je lui ai assuré que les suggestions de l'ennemi n'étaient pas ses propres pensées et que le Christ la comprenait et l'acceptait ; qu'elle devait traiter ces suggestions comme venant entièrement de Satan ; et que son courage devait augmenter avec la force de la tentation. Elle devait dire : « Je suis un enfant de Dieu. Je me consacre, corps et âme à Jésus. Je hais ces vaines pensées. » Je lui ai dit de ne pas admettre un instant que ces pensées venaient d'elle ; et de ne pas permettre à Satan de blesser le Christ en la plongeant dans l'incrédulité et le découragement. 2MI 336 5 À ceux qui sont tentés, je dirais : « Ne reconnaissez pas un instant les tentations de Satan comme étant en harmonie avec votre propre esprit. Détournez-vous d'elles comme vous le feriez de l'adversaire lui-même. » L'oeuvre de Satan est de décourager l'âme. L'oeuvre du Christ est d'inspirer au coeur la foi et l'espérance. Satan cherche à déstabiliser notre confiance. Il nous dit que nos espoirs reposent sur de fausses prémisses, plutôt que sur la parole sûre et immuable de celui qui ne peut pas mentir. 2MI 337 1 Les chrétiens les plus anciens et les plus expérimentés ont été assaillis par les tentations de Satan, mais grâce à la confiance qu'ils plaçaient en Jésus, ils ont vaincu. Il peut en être de même pour toute âme qui regarde au Christ par la foi. 2MI 337 2 Un homme ne peut pas mettre ses pieds dans la voie de la sainteté sans que les hommes méchants et les mauvais anges ne se liguent contre lui. Les mauvais anges vont conspirer avec les méchants pour détruire les serviteurs de Dieu. Ceux qui sont réprimandés pour leurs mauvaises pensées détesteront le réprobateur du péché, et essayeront de l'arracher au service du Christ. Le conflit peut être long et douloureux, mais nous avons la parole de l'Éternel que Satan ne pourra pas nous conquérir, à moins que nous nous soumettions à lui. 2MI 337 3 Le Christ a été crucifié comme un menteur, pourtant il était la lumière et la vie du monde. Il a subi la contradiction des pécheurs. 2MI 337 4 « Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie étemelle. » (Jean 3.16) 2MI 337 5 Peut-on mesurer l'amour de Dieu ? Paul déclare qu'il « surpasse toute intelligence » (Philippiens 4.7). Par conséquent, nous qui avons été faits participants du don céleste, serons-nous insouciants et indifférents, négligeant le grand salut accompli pour nous ? Allons-nous nous permettre d'être séparés du Christ et de perdre ainsi la récompense étemelle, le grand don de la vie étemelle ? N'accepterons-nous pas l'inimitié que le Christ a placée entre l'homme et le serpent ? Ne mangerons-nous pas la chair et ne boirons-nous pas le sang du Fils de Dieu, ce qui signifie de vivre « de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4 4) ? Ou deviendrons-nous mondains, mangeant la nourriture du serpent, qui est l'égoïsme, l'hypocrisie, le fait de soupçonner le mal, l'envie et la convoitise ? Nous avons le droit de dire : Par la force de Jésus-Christ, je serai vainqueur. Je ne serai pas vaincu par les artifices de Satan. -- Manuscrit 31, 1911, p. 16-19 (journal, « Louant Dieu ", 19 novembre 1911). White Estate, Washington, D.C., 23 avril 1964. ------------------------Manuscrit 160--La présence du Christ ressentie à une cérémonie de lavement des pieds Article 1 -- La présence du Christ ressentie à une cérémonie de lavement des pieds 2MI 339 1 1er janvier 1859. C'est le début d'une nouvelle année. Mon mari est descendu dans l'eau et a enseveli sept personnes avec le Christ par le baptême. Deux d'entre eux n'étaient que des enfants. Se tenant dans l'eau, l'un d'eux a prié avec ferveur pour être préservé des souillures du monde. Comme Jésus a 2MI 340 0 Document sollicité par le frère H.E. Fagal, évangéliste et professeur, pour une thèse sur le lavement des pieds à l'Université Andrews. été ressuscité des morts, de même, les candidats ont été sortis de l'eau. Qu'ils vivent une nouvelle vie pour Dieu. Seront-ils capables de crucifier le moi et d'imiter la vie d'abnégation menée par Jésus ? 2MI 340 1 Dans la soirée, l'église a suivi l'exemple de son divin Seigneur. Dans la nuit où il fut livré, Jésus a dit : « Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres ; car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait. En vérité, en vérité, je vous le dis, le serviteur n'est pas plus grand que son seigneur, ni l'apôtre plus grand que celui qui l'a envoyé. Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez » (Jean 13.14-17). 2MI 340 2 J'ai été grandement bénie en lavant les pieds de ma chère mère. Il m'a semblé que c'était la dernière fois que j'aurais ce privilège. Je me suis sentie poussée à supplier Dieu en pleurant que ces pieds fatigués puissent courir dans la voie des commandements de Dieu, parcourir toute la route chrétienne, et après la fin de son pèlerinage fatigué, déposer son armure aux pieds de son Rédempteur, et enfin se tenir debout sur la montagne de Sion et marcher dans les rues pavées d'or. Nous avons pleuré ensemble et nous nous souviendrons longtemps de ce moment. Une sainte solennité imprégnait la congrégation. Le lieu semblait grave et solennel en raison de la présence du Seigneur. Après avoir suivi l'exemple de notre Seigneur en nous lavant les pieds, nous avons pris part à la communion. Ce fut une scène marquante, alors que nous nous sommes remémorés les souffrances de notre cher Sauveur pour nos péchés. Nos coeurs ont été profondément touchés, et ils débordaient de reconnaissance et d'amour envers celui qui a payé un tel prix pour nous racheter de la puissance de Satan et d'une misère sans espoir. -- Manuscrit 2, 1859. 2MI 340 3 [Jackson, Michigan] sabbat 2 avril 1859. La famille de frère Meade est venu à la réunion, de même que le frère Burwell et son épouse et un proche voisin qui a récemment commencé à observer le sabbat. Que le Seigneur permette au frère et à la soeur Gregory de persévérer. Ils semblent être sincères. La réunion a été profitable. Rien de particulier ne s'est produit. Dans la soirée, nous avons assisté aux ordonnances. Je me sentais particulièrement déprimée. Une horrible obscurité est descendue sur moi. James, mon mari, l'a ressentie, de même que le frère Palmer. Nous avons commencé à suivre l'exemple de notre cher Sauveur en nous lavant mutuellement les pieds. Pendant que nous exécutions cet acte, les sombres nuages se sont retirés et nous ont à nouveau révélé notre Sauveur. James et le frère Palmer ont également été libérés. Notre tristesse s'est transformée en allégresse. Nous ressentons une tranquillité d'esprit que n'importe quel chrétien voudrait toujours ressentir. -- Manuscrit 6, 1859. Article 2 -- La musique" bien choisie et bien exécutée 2MI 341 1 Pendant environ une heure, le brouillard ne s'est pas levé et le soleil ne l'a pas pénétré. Alors les musiciens, qui devaient débarquer du bateau à cet endroit, ont diverti les passagers impatients avec de la musique, bien choisie et bien exécutée. Elle n'a pas eu le même effet agaçant sur les sens que la soirée précédente, mais elle était douce et très agréable à écouter parce qu'elle était musicale. -- Lettre 6b, 1893 (concernant leur débarquement en Nouvelle-Zélande en février 1893.) 2MI 341 2 White Estate, Washington, D.C., 1964. 2MI 342 1 Document sollicité par Arthur L. White pour répondre aux questions sur l'attitude d'EUen White face à la musique profane. ------------------------Manuscrit 161--Les personnes saintes ne prétendent pas être sans péché 2MI 343 1 EN parlant de l'imposteur qui fait de grands prodiges, Jean a dit que celui-ci ferait une image à la bête et ferait en sorte que tous reçoivent sa marque. Voulez-vous, je vous prie, examiner cette question ? Sondez les Ecritures et voyez. 2MI 343 2 Une puissance thaumaturge doit paraître, et ce sera quand les hommes prétendront être saints et sanctifiés, et s'élèveront toujours plus haut en se vantant. 2MI 343 3 Regardez Moïse et les prophètes, regardez Daniel, Joseph et Elie. Regardez ces hommes et trouvez-moi une seule phrase où ils ont prétendu être sans péché. L'âme qui est en relation étroite avec le Christ, contemplant sa pureté et son excellence, se prosternera devant lui, remplie de honte. 2MI 343 4 Daniel était un homme à qui Dieu avait donné de grandes compétences et connaissances, et quand il a jeûné, l'ange est venu à lui et l'a appelé : « Homme bien-aimé » (Daniel 10.11). Et il est tombé prostré devant l'ange. Il n'a 2MI 344 0 Document sollicité par les enseignants de l'Université Andrews pour leur travail pédagogique. pas dit : « Seigneur, je te suis resté fidèle et j'ai tout fait pour t'honorer et défendre ta parole et ton nom. Seigneur, tu sais combien j'ai été fidèle à la table du roi, et comment j'ai maintenu mon intégrité quand ils m'ont jeté dans la fosse aux lions ». Est-ce ainsi que Daniel a prié Dieu ? Non, il a prié, avoué ses péchés et a dit : « Ah ! Seigneur, Dieu grand, [...] nous avons péché, nous avons commis des fautes, nous avons été méchants et rebelles, nous nous sommes détournés de tes commandements et de tes ordonnances » (Daniel 9.4,5). Et quand il vit l'ange, il dit : « Mon visage pâlit [...] et je n'eus plus aucune force » (Daniel 10.8). Alors l'ange vint à lui et le releva sur ses genoux. Il ne pouvait toujours pas le regarder. Puis l'ange est venu à lui sous l'apparence d'un homme. Alors il a pu supporter sa vue ». 2MI 344 1 Pourquoi tant de gens prétendent-ils être saints et sans péché ? C'est parce qu'ils sont très loin du Christ. Je n'ai jamais osé prétendre une telle chose. Dès l'âge de quatorze ans, si je savais quelle était la volonté de Dieu, j'étais toujours prête à lui obéir. Vous ne m'avez jamais entendu dire que je suis sans péché. Ceux qui ont contemplé la beauté et le caractère exalté de Jésus-Christ, qui était saint et élevé et dont « les pans de [la] robe remplissaient le temple » (Ésaïe 6.1), ne le diront jamais. Pourtant, nous sommes appelés à rencontrer chaque année de plus en plus de gens qui disent de telles choses. -- Manuscrit 5, 1885, p. 8, 9 (" Entendre et faire ", sermon prononcé à Santa Rosa, 7 mars 1885). White Estate, Washington, D.C., mai 1964.